Des villes décidément trop couillues

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Des villes décidément trop couillues

Publié le 8 janvier 2014
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Aujourd’hui, j’ai décidé de faire dans le léger, le diaphane, loin du politique, de l’économique et des lourdes questions du déficit budgétaire chronique, des maux de tête de contribuables et – a contrario – de la bonne mine rebondie de Moscovici. Nous allons parler de ville, de genre, et de toutes ces choses abominablement masculines qui étouffent l’égalité en France au niveau du vécu, des transports, du bâti et des cités de France.

Si, ici, vous pouffez en vous demandant quelle absurdité je vais bien pouvoir vous raconter, sachez que votre réaction n’est que le fruit de votre machisme à peine contenu et de votre soumission décontractée au patriarcat sournois dans lequel s’ébroue tous les jours la société sans que quiconque, à part quelques personnes correctement conscientisées, n’y trouve à redire. En effet, il n’est qu’à lire un récent article d’un Slate manifestement encore perdu dans les brumes alcoolisées de lendemains de fêtes arrosées pour comprendre que la France a mal à ses Villes bien trop masculines et machistes pour qu’il ne soit pas tenté, immédiatement, quelque chose.

petit facepalmTout commence donc par un constat, que l’auteur qui n’a pas froid aux yeux n’hésite pas à qualifier d’intelligent : quand on fait une cartographie des noms de rues d’une ville (Rennes pour l’exemple), on se rend compte que ces noms sont (trop) souvent masculins. Une analyse genrée (c’est une analyse du sexe du sujet en question) permet d’ailleurs de lever tout doute : les femmes sont minoritaires dans le nommage des rues. On peut se demander, une fois cette terrible (forcément terrible) constatation effectuée, ce à quoi elle nous pousse ; c’est vrai, ça : une fois qu’on sait qu’il y a plus de rues aux noms d’hommes célèbres que de femmes célèbres, quelle action mener et pourquoi ? Parce que voyez-vous, comme l’explique le fier folliculaire en charge de l’article en question, s’« il ne s’agit pas de «féminiser» l’espace urbain », on va devoir tout de même se pencher sur cette épineuse, palpitante et prégnante question pour comprendre comment la ville est devenue discriminante à cause de ça, et comment la rendre plus vivable pour tous (et donc pour les femmes si vous me suivez bien).

Car oui, apparemment, pour certains, le fait que les rues soient plus souvent nommées à partir d’hommes que de femmes rend la vie délicate en ville ; je n’exagère pas puisqu’on peut même lire que ces problèmes de genre, non ou mal traités, génèrent « de la violence » dans nos cités. Qu’il s’agisse des immeubles qui (c’est évident) tiennent lieu de gros zizis tout durs élancés vers les cieux, ou des stades de foot qui ne sont qu’une autre façon de représenter des trililis féminins, il est plus que temps de mettre en place une « planification urbaine genrée ».

Implied Facepalm

On pourrait se demander pourquoi. On aurait le droit de demander une liste, même pas exhaustive, des principaux griefs de l’actuelle urbanisation machiste qui génère tant de violence de genre. Et si on le faisait, on n’obtiendrait aucune réponse parce que l’article préfère s’occuper du « combat pour l’espace » des femmes dans les rues.

small facepalmBien évidemment, n’attendez pas là non plus une explication concrète de ce qu’il conviendrait de faire pour limiter le besoin d’un combat pour l’espace des femmes, ou pour favoriser les (je cite) « pratiques nocturnes de la ville par les femmes ». Ici, il ne s’agit pas d’expliquer, mais de dénoncer des faits horribles, qui stigmatisent du Bisounours au canon de 105, qui écrabouillent de l’égalité genrée et qui étripent du chaton mignon avec les couteaux ébréchés de la statistique foireuse : on apprend en effet que dans les transports en commun, on trouve 8 hommes pour 2 femmes, selon un article du Monde, et que c’est dû selon l’auteur à la masculinité évidente du métro. Et non, cette statistique bidon n’est pas liée à l’insécurité bien française dans les transports en commun. Le fait que vos sens vous permettent de voir un ratio de 50/50 d’hommes et de femmes dans le métro new-yorkais ou tokyoïte à toute heure du jour ou et de la nuit est un mensonge parce que vous n’avez pas été correctement éduqué, et puis c’est tout.

Pignouferies de presse

Du reste, la présence dans cet article ridicule d’un lien sur un autre article, tout aussi ridicule, qui date de plus d’un an donne une indication du sérieux général de ce qui est entrepris ici : l’utilisation extrêmement instable et explosive d’une pignouferie de presse de magnitude 5 dans une autre pignouferie de presse de magnitude encore supérieure peut entraîner des effets adverses catastrophiques (et rigolos), mais cela n’est pas, en réalité, totalement fortuit. Car si c’est en effet du gros pipeau bien gras, cela ressemble tout de même à un élément supplémentaire dans un plan d’ensemble redoutable.

omg wtf catEh oui, il ne faut pas longtemps pour comprendre que cette multiplication récente d’articles frappés au sceau douteux du WTF est bel et bien une tendance générale, comme l’illustre cet autre article, tout aussi WTF, mais au contenu autrement plus inquiétant. Ah zut et zut. On veut faire dans le léger, le diaphane, le pas politique pour deux ronds de flans, et malgré tout, on se retrouve à tomber à nouveau dans les remugles de la politique politicienne bien terre-à-terre, le tout emmené par la porte-parlote du gouvernement.

Mais c’est la vie et elle nous emmène (la vie et la porte-parlote) vers l’un de ces sommets sans lesquels elle ne vaudrait pas le coup d’être vécue (la vie, seulement la vie). Car au même titre qu’on la retrouve dans une presse titubante au milieu des vapeurs d’alcool et des subventions délétères, la question du genre et de la mixité sera aussi posée, inlassablement, par la minustre en mal d’existence au-delà de ses petites déclarations porte-parlotesques (dont, il faut bien le dire, les Français normaux se fichent complètement). Pour Najat Vallaud-Belkacem, cent fois il faudra remettre le couvert sur l’égalité homme-femme au travail : pour une égalité entre les hommes et les femmes vraiment plus égale, et aussi une meilleure croissance, Najat Vallaud-Belkacem préconise des métiers plus mixtes.

Oui oui, vous avez bien lu : une meilleure croissance. Car c’est limpide : pour assurer une bonne croissance, il faut de l’égalité entre les hommes et les femmes et un laitage tous les matins pour les petits entre 3 et 15 ans. C’est médicalement prouvé :

« La mixité des métiers est une clé de notre compétitivité retrouvée car elle est le plus sûr moyen d’accroître la réserve de talents disponibles »

Au passage, on notera qu’une « réserve de talents disponible » veut dire, essentiellement, « des gens qui ne sont pas occupés », quasiment par définition. Amuse tes amis : remplace le groupe de mots « réserve de talents disponibles » par « chômeurs » dans la phrase ci-dessous et découvre le résultat évident des excitations ridicule de la pauvrette. Et trêve de plaisanterie, il faudrait peut-être envoyer un e-mail SMS fax courrier pli cacheté à la porte-parlote qui n’est pas tout à fait en phase avec son époque puisque même dans les pays les plus férocement enquillés dans cette histoire d’égalité homme/femme (comme la Finlande), le tropisme sexuel des métiers reste obstinément présent, même avec des décennies de lavage de cerveau et des tombereaux d’argent public dépensés pour plier la réalité.

Losing : if at first you can't succeed, failure may be your style.

Vous l’avez compris, tous ces petits articles s’enfilent les uns derrière les autres parce qu’il y a bien un but au bout : celui de complètement modifier la société telle qu’elle existe. Peu importe que les plaintes émises soient celles d’un groupe très réduit (mais très bruyant) de personnes qui n’admettront jamais que les succès (souvent masculins) dans la médecine, l’ingénierie, la technologie – ou la science en général – ont fait plus en quelques centaines d’années pour libérer les femmes de leurs fardeaux que les nanogroupes de féministes revanchards adulés par Najat. Peu importe que ces nanogroupes ne représentent péniblement qu’eux-mêmes.

Car moyennant le bon nombre d’articles, moyennant la bonne propagande et le petit bruit de fond, répété à l’envi, tout le temps, en tous lieux, en tous temps, disséminant toujours le même crin-crin et la même idée simpliste d’une oppression permanente, l’agenda finira par passer comme une lettre à la poste. Et si besoin, ce sera par la force.

Avec Najat, pariez sur la force.

—-
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  • Portbail et Luz-Saint-Sauveur ont du souci à se faire pour leurs rues Trousse Cotillon.

  • Petite coquille :

    « … modifier la société telle qu’elle existe » -> modifier la société telle qu’elle sexiste.

  • WTF pour le premier article.
    Un discours creux pour le second, il ne faut pas chercher plus loin que ça.

  • Sur quelle planète ils vivent, ces zozos ?

  • Allez les mecs, à partir de demain vous sortez tous en kilt!
    Une prime sera prévue pour les fonctionnaires qui décident de s’habiller de façon féminine et une course en haut talons pour hommes et femmes remplacera le défilé militaire du 14 Juillet. Pour l’occasion, la tour Eiffel sera recouverte d’une robe signée Coco Chanel et il les feux d’artifice de couleur bleu seront rigoureusement interdits.

  • Merci h16 de me faire rire à chaque fois que je vous lis , en dépit des tristes informations que vous nous donnez ici.
    Najat-bécassine a , à mon avis, un surmoi extrêmement lourd à porter, aussi se déchaîne t-elle sur la cause des femmes qu’elle croit défendre. Ceci dit, elle devrait aller au coeur même des banlieues faire sa propagande à toutes ces femmes voilées et à leurs maris barbus. Je connais une ville particulièrement gratinée , Limay dans le 78 où les femmes sont en Burqua et les hommes en tenue traditionnelle islamiste. La mairie est communiste et joue à fond la carte du clientélisme.
    Quant aux femmes qui travaillent, qui créent, qui innovent n’ont pas besoin d’elle et ne l’ont pas attendue pour prendre leur vie en main.

    Il faut dire qu’il existe – et il faut bien en justifier le coût- un ministère des droits des femmes!!!

  • En France, avoir des rues au nom de Lénine ou de Staline n’est pas choquant.
    Par contre, qu’il n’y ait pas assez de noms de femme et la machine médiatique se met en branle.

    Y’a pas, c’est beau de vivre dans un pays aussi riche et insouciant.

    De deux choses l’une, soit les français vivent au pays de Oui-Oui, et c’est bien fait pour leur gueule ce qui leur arrive.
    Soit, et je penche pour cette 2nde hypothèse, vu qu’à mon avis, tout comme pour « l’affaire » Dieudonné, les français en ont strictement rien à foutre de cette énième polémique… c’est donc que les médias et les politiques ont un pouvoir d’expression assourdissant dans ce pays.

    Ces imbéciles occupent beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP trop de place dans nos vies.

  • Rebaptisons le mariage pour tous en mariage pour toutes.

  • Beaucoup plus de rue Untel (rue est féminin), avenue X (féminin aussi), place Y (toujours féminin) que de boulevard (enfin masculin). La rue Carnot respecte donc la parité.

    • Impasse, vous oubliez impasse. L’impasse Najat accorde le féminin au féminin, elle respecte donc la parité.

      • On a beaucoup fait de tort avec l’appellation absurde du « lieu dit », mais la vérité est que lorsque je serai Président, moi j’interdirai tous les noms de rue « propres  » dont on ne connaît bientôt plus les personnalités honorées ni le motif. Il faut des noms intemporels: rue basse, vue des bouchers, rue du pont, c’est plus joli et cela remplace presque le GPS, avec quelques versions modernes style Montebourg: boulevard des éoliennes, place de la voiture incendiée (stationnement interdit), une exception au nom propre souhaitée: rue Paul(e) Emploi.

  • Ce post n’a aucun intérêt et et est faux, de plus il commence avec deux paragraphes d’introduction pour ne rien dire puisque l’auteur ne connait rien de l’histoire des villes.

    Les commentaires de commentaires franchement… J’ai pas le souvenir que Slate ce soit le FT…

    J’aimerai sincèrement que tu me cite un historien sérieux du féminisme qui capable d’affirmer « les succès (souvent masculins)[…] nanogroupes de féministes revanchards ». C’est ridicule il y avait tout un tas d’obstacle LÉGISLATIFS élémentaires qui empêchaient les femmes de voter, d’avoir un compte en banque ect… Je ne vois pas en quoi l’invention du moteur à quatre temps a changé quoi que ce soit à tout ça….

    Pour finir j’aimerai bien savoir en quoi la revendication d’un groupe de changer le nom d’une rue est inintéressant et concerne le libéralisme…? J’attends les articles pour nous expliquer pourquoi le théorème de d’Alembert est appelé partout théorème de Gauss sauf en France, pourquoi la statistique de Boze Einstein s’appel ainsi alors qu’Einstein n’a aucun rapport avec elle…

    • « Un historien sérieux du féminisme »
      LOL.

      Et pourquoi pas un entomologiste du féminisme, aussi, tant qu’on y est. Pour le reste, tu es si délicieusement à côté de la plaque que tu t’autotrolles tout seul.

      • Au risque de me répéter.
        Selon toi faire du commentaire de commentaire de Slate c’est intéressant? Si tu veux commenter commente un journal avec de vrai informations dedans. Et si possible une information réelle. Dernièrement on a pu découvrir qu’on payait 3$ le litre de lait à Paris … FASCINANT de vérité

        « « Un historien sérieux du féminisme »LOL. » Je t’invitais à nous faire partager tes sources sur le féminisme. Mais j’imagine que tu ne veux pas que l’on sache que tu plagies le journal de Mickey.
        Reste à nous expliquer en quoi les droits des femmes ont plus progressés grâce par exemple à Lavoisier qu’a l’accession au crédit. Puisque selon toi les noms hommes bornant nos murs ont fait plus pour les femmes que les suffragettes.

        Pour finir expliques moi en quoi des revendications d’une minorité serait contre le libéralisme…?

        • Le féminisme a mauvaise presse chez les libéraux essentiellement parce qu’il nie ce qui est l’un des piliers du libéralisme (la responsabilité personnelle) en renvoyant les femmes à un statut d’éternelle victime (et ironiquement les essentialise par là-même tout autant que le dernier des machos), et parce qu’il s’accompagne depuis quelques années d’une revendication à privilégier les femmes dans pas mal de domaines (quotas…).

          En gros le féminisme aurait du mourir de sa belle mort une fois l’égalité des droits atteintes. C’était après tout un mouvement libéral par essence. Mais la seconde génération en a fait un instrument de terrorisme intellectuel et de spoliation au profit de (quelques) femmes.

          • Sanson: « En gros le féminisme aurait du mourir de sa belle mort une fois l’égalité des droits atteintes. C’était après tout un mouvement libéral par essence. Mais la seconde génération en a fait un instrument de terrorisme intellectuel et de spoliation au profit de (quelques) femmes. »

            Très bien répondu.

        • Le féminisme, c’etait des femmes qui voulaient une égalité en droit (les mêmes que les hommes). Depuis je ne crains que se soit devenu des petits groupe de clientèle

        • Ce qui est ridicule, c’est de mesurer la valeur d’une catégorie au nombre de plaques de ses membres ornant les murs. D’une part parce que la valeur ne se mesure pas par l’appartenance à une catégorie, d’autre part parce que les noms de rues révèlent surtout le copinage et le politiquement correct. Dans les anciens temps, seuls les dictateurs avaient des lieux publics à leur nom, et les chemins étaient baptisés du nom des fleurs qui les bordaient, des professions qui y étaient exercées, des lieux où ils menaient, ou de signes caractéristiques. La rue Monte-à-Regret menait au gibet, ce serait mieux d’avoir aujourd’hui ce nom quand on a l’hôtel des impôts au bout plutôt que de la baptiser Martine Fumeuse, conseillère municipale morte du cancer du poumon dans l’exercice de ses fonctions.

          • @Sanson
            Il s’agit pas du débat éternel liberté individuelle VS contrainte collective, l’auteur s’en prends à un groupe qui revendique de changer des noms de rue. Elles forcent pas les gens à appeler la place de l’étoile place Charles de Gaulle. Je vois vraiment pas en quoi ça concerne ce site.

            @MichelO
            Je suis d’accord avec vous. Mais cet article n’apporte RIEN. Et manifestement l’auteur ne connait ni l’histoire du féminisme qui selon lui n’existe pas, ni l’histoire des rues. Il a le droit d’être mauvaise humeur mais la véracité ne devrait pas être en option.
            Il dit que je suis un troll en deux lignes, mais écrit des pages sur un article sans intérêt.

            Plus généralement j’ai parfaitement le droit de monter mon association pour revendiquer que plus de femmes devraient coucher avec moi. Je vois pas en quoi cela mérite un article dans Slate ou ici.

            • Vous avez parfaitement le droit d’avoir votre opinion sur l’article, mais je crains pour vous que, comme moi, beaucoup y trouvent moins d’intérêt que dans les éditoriaux d’H16.

            • Dénoncer des articles de Slate tout en écrivant des choses fausses dans son article ça n’a pas grand sens. L’auteur affirme que Lavoisier à plus amélioré la vie des femmes que Olympe de Gouges, puisque ça ne dérange personne ça me va.
              J’ai dans l’idée que les lecteurs de contrepoints ne font pas la masse des abonnées de Slate/NouvelObs/Figaro…
              Sur project-syndicate il y a des articles tout frais de Shinzo Abe, Georges Osborne, George Soros et Pascal Lamy. L’editorial de H16 je le compare à ça, mon commentaire n’a que peu d’importance. Je vous laisse libre de décider quel site nivelle par le haut….

            • Je ne défendais pas l’article de l’h16, qui est un troll, pardon, un polémiste, et s’en prend un peu à tout ce qui peu lui passer sous la main. Et effectivement l’article prête à sourire (j’ai vécu à Rennes. La place historique y est la place… sainte Anne).

              Je répondais simplement à l’interrogation « Pour finir expliques moi en quoi des revendications d’une minorité serait contre le libéralisme…? ».

  • Il y a tout de même un constat logique chez Belkacem; si l’intelligence est inégalement répartie entre les citoyens mais sans distinction de genre, alors il faut effectivement donner aux femmes d’aussi grandes chances et d’incitation a se réaliser professionnellement.

    • Ouais sauf que perso j’en connais pas beaucoup des femmes qui veulent trimballer des agglos…. Deja des mecs y’en a pas des masses, alors des femmes…

  • Najat arrive quantième dans les classements des personnalités détestées par les français?

  • Mdr.
    Modifier la société…là, j’ai rigolé, grave. Vous prenez un Français lambda avec un encéphalogramme plat, vous lui donner du socialisme avec une grosse cuillère à soupe, ça ne donne rien de plus ou de moins. Juste un mou du bulbe qui va peut être baver un petit peu plus, et encore.

  • On a un pays en déliquescence complète, il faut bien trouver des chevaux de bataille pour accaparer désespérément l’attention….

    Et puis, soyons honnête, la vie dans nos villes est en effet rendue absolument insupportable du fait de ces odieux panneaux bleus indiquant des noms masculins! Ma propre conjointe est régulièrement prise de nausées devant ces ignominie répétées à chaque intersections! Quant à moi, je ne puis me défaire d’une sensation de malaise planant lorsque je chemine innocemment sur les pavés de la cité….

    Non je déconne, on s’en fout complètement. Elle comme moi.

    Mais ne grincez pas des dents trop vite s’il vous plait. Car bientot ils feront la même statistique avec les gays, les religions, puis les personnes de couleur, divisées par couleur naturellement (jaune, noir, rouge…. Bleu?)…. Sans parler de la couleur des cheveux évidemment, les roux se sentent forcément mal à l’aise au vu de leur sous représentation dans le nommage des rues!

    • Les religions ne devraient pas avoir droit de citer pour des raisons de laïcité. D’ailleurs, les rues, villes et villages portant le nom d’un saint catholique devraient être rebaptisés. Il est anormal qu’un pays laïc et majoritairement athée doive supporter ce qui n’est qu’une obscénité.

      •  » pas avoir droit de citer pour des raisons de laïcité  » La loi de la laïcité impose la séparation des églises et de l’état. Le pays n’est pas né en 1789. J’aime assez la locution:  » être rebaptisés » qui en dit long sur le dogmatisme étroit de LM.

  • C’ est la chasse aux machos le but n’ est pas le gibier mais des votations , des gens ferait des séances de brain storming – que peut on trouver comme inégalités entre sexes ? ok ! des inégalités présentes issues du passé , tient le nom des rues ! bon il faut ratisser des votes , garder le pouvoir , pas de sentiment .

  • je suis pour l’égalité des sexes,et je prends des mesures

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