En finir avec l’angélisme pénal (Alain Laurent) : pour en finir avec la culture de l’excuse

L’angélisme pénal est en train de miner de plus en plus notre société. Par lâcheté, mais aussi par l’œuvre d’un petit nombre d’idéologues qui exercent une influence inquiétante sur nos politiques.

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Angélisme pénal (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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En finir avec l’angélisme pénal (Alain Laurent) : pour en finir avec la culture de l’excuse

Publié le 21 décembre 2013
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Angelisme-penal-LAURENTExcellente initiative, de la part d’Alain Laurent, que de s’attaquer à un sujet devenu si important et s’étant installé au devant de la scène en raison des troubles causés par le laxisme en matière de sécurité, justice et respect de la loi, jusqu’à mettre en danger la liberté des individus, qui passe en premier lieu par la sûreté et le respect de son intégrité physique.

D’entrée de jeu, dès le préambule, j’ai apprécié la citation de Jean-François Revel, qui écrivait déjà en 2002 :

« Tous ces professeurs mettent ainsi en lumière le lien de cause à effet mutuel entre l’idéologie antiéducative et l’idéologie antisécuritaire qui, en vingt ans, ont, par leur action conjuguée, plongé la France dans l’anarchie où elle se convulse. […] Comment et pourquoi tous les délinquants et criminels, scolaires ou ordinaires, respectent-ils la loi, puisque l’incitation à la violer leur vient de notre classe politique elle-même ? »

De même que l’on peut apprécier, par la suite, le recours aux grands penseurs libéraux classiques (John Locke, Emmanuel Kant, Wilhelm von Humboldt, Benjamin Constant, Alexis de Tocqueville, John Stuart Mill) pour tenter d’analyser cette situation au regard de leurs observations.

Le constat

Remises de peine, remises en liberté pour vice de procédure, peines non exécutées de plus en plus nombreuses, mineurs interpellés pour la cinquantième fois et relâchés à chaque fois aussitôt par les magistrats, irresponsabilité judiciaire, autant de fléaux qui débouchent sur la multiplication de la récidive et du multirécidivisme, ainsi que sur la montée de la violence de manière générale. Et, dans le même temps, les victimes semblent de moins en moins prises en considération, devant parfois même subir durement les décisions de justice qui autorisent leurs agresseurs condamnés mais n’effectuant pas leur peine, à revenir vivre à côté de chez eux, les menaçant de nouveau.

On connaît tous, malheureusement, les trop nombreux exemples en la matière. Mais pourquoi cet état d’esprit ? s’interroge Alain Laurent. Pourquoi ce refus de punir ? Pourquoi cette compassion pour les délinquants et criminels plutôt que pour les victimes ? Pourquoi ce politiquement correct et cet angélisme pénal ? L’idéologie, malheureusement, n’est jamais bien loin. Et ce, de manière d’autant plus évidente que c’est la politique pénale elle-même qui est en cause. La prison elle-même serait criminogène ; et donc, il en serait d’autant  plus urgent de renforcer encore la  réintégration sociale, voire comme le gouvernement actuel y travaille par la voie de Christiane Taubira, supprimer au maximum le caractère punitif et promouvoir un programme anti-carcéral.

À l’inverse, on qualifiera d’humanisme ou de progressisme les idées qui entendent adoucir les peines. Toujours le jeu sur le vocabulaire, au service de l’idéologie. Et les travaux ou théories abondent, à la suite de ceux de Michel Foucault, tendant à présenter le criminel comme un objet de sollicitude et de compassion, à plaindre et entourer de soins, la Société ayant une dette de réhabilitation envers ces malheureux. Les initiatives se multiplient donc pour tenter d’adoucir le fardeau qui pèse sur ces êtres en difficulté. Alain Laurent nous en présente ici de multiples exemples, passant en revue un certain nombre de théories et auteurs se distinguant par leur plus ou moins grande radicalité.

Mais ce qui ressort surtout est cette inversion du rapport à la victime, celle qui l’est véritablement étant comme oubliée, dans cette histoire. Punir serait une hérésie et les coupables seraient ceux qui entendent en défendre l’idée. « La cruauté de la peine est aussi insupportable que la violence du crime » plaide un Thierry Pech, tandis que Denis Salas en appelle à « combattre la volonté de punir ».

Déjà, les peines ont largement été assouplies dans leur durée et leurs conditions d’application, de victoire en victoire dans ce processus de dépénalisation, ainsi que le rappellent les faits historiques que nous remémore l’auteur, où l’aspiration de certains évoluerait vers une Société de « crimes sans châtiments », selon l’expression à peine exagérée qu’il utilise. Antoine de Garapagon, entre autres, n’écrivait-il pas, par exemple, que « la séparation radicale entre les victimes et les agresseurs est une abstraction dangereuse » ?

Et, dans ce monde postpunitif qui se met en place, les détracteurs de l’angélisme pénal se voient opposer le qualificatif de populisme pénal. Le sentiment d’insécurité aurait été créé de toutes pièces, tel un récit de l’imaginaire alimentant une utopie de l’insécurité, selon Denis Salas. Fi des chiffres officiels, on serait dans le fantasme et  l’idéologie victimaire, où la victime occulte le souci du coupable.

Vers plus de réalisme

imgscan contrepoints 2013-2506 angélisme pénalD’où la seconde partie, intitulée « Plaidoyer pour un réalisme pénal », se proposant de dépasser ces excès contemporains pour revenir à plus de réalisme, en s’appuyant en particulier sur les écrits des penseurs classiques. Emmanuel Kant est ainsi présenté par Frédéric Gros comme un fanatique et extrémiste, là où le philosophe allemand affirmait simplement que « punir, c’est considérer l’autre homme comme responsable et libre. C’est aussi le responsabiliser ». Alors qu’à l’inverse, ne pas le punir serait le mépriser.

Même si Alain Laurent n’approuve pas tout ce que postule Kant, il adhère au moins à ces grands principes, de même qu’à l’idée de « droit de vivre en sûreté », qui fait partie des droits individuels fondamentaux dans le cadre d’un véritable État de droit, tels que la Déclaration des droits de l’Homme le stipulait dès 1789 et de même que Wilhelm Von Humboldt l’approuvait en affirmant que « sans sûreté, il n’est point de liberté », justifiant ainsi l’action de l’État en la matière. Principe auquel adhère aussi Benjamin Constant, un autre humaniste (en écho à ceux qui se prétendent comme tels et préconisent l’inverse).

La « libre volonté », au sens de Kant, implique la responsabilité individuelle de ses actes, s’opposant à l’idée de causalité sociale des adversaires de l’idée de punition, partisans des excuses sociologiques. Or, hormis dans les cas pathologiques, on ne constate aucun déterminisme à devenir délinquant dès lors qu’on a eu une enfance difficile ou vécu dans un milieu défavorisé. Alain Laurent juge d’ailleurs cette « réduction collectiviste et misérabiliste » parfaitement insultante. Aristote, déjà, dans L’Éthique à Nicomaque, estimait que « nous sommes même responsables de notre irresponsabilité » (Alain Laurent illustre ce principe à travers l’exemple de la personne en état d’ivresse qui cause une faute ; ou encore par l’idée que nul n’est censé ignorer la loi, « surtout lorsque c’est facile »). La responsabilité implique aussi d’assumer les actes passés, en ne tentant pas d’y échapper, à l’instar de la fausse conversion du tortionnaire cambodgien Douch en croyant catholique ou de l’épouse Dutroux en « sainte femme dans son couvent ».

Ce qu’il faut bien comprendre, nous dit Alain Laurent, et qui n’a rien à voir avec les discours lénifiants de ceux qu’il dénomme les angélistes, c’est que

« petits délinquants ou grands criminels, escrocs à la petite semaine ou tueurs en série, les transgresseurs violents sont d’autant plus responsables et punissables que c’est en toute connaissance de cause qu’ils ont choisi de rompre le pacte civil de non-initiation de la violence envers les autres. Et d’aller contre toutes les règles élémentaires de la moralité commune ».

Mus par ce que Kant appelle une « volonté mauvaise », et même si de profils différents, ils ont choisi en conscience

« d’obtenir et jouir le plus vite possible avec un minimum d’efforts contraignants ce qui compte le plus pour eux – argent, vie facile et sexe. Aux « blaireaux » de fonder une famille, de gagner laborieusement leur vie et de devoir parfois patienter pour en profiter des fruits. Pour parvenir à leurs fins, tous les moyens sont bons»

La plupart du temps, loin d’improviser, ils sont très bien organisés et disposent d’un savoir-faire pointu. Il s’agit

« d’individus en pleine possession de tous leurs moyens sachant aussi bien calculer techniquement leur coup que le rapport entre coûts, risque et avantages ».

Prêts à tuer, si besoin est, faisant peu de cas de la vie des autres, à une époque où on érige l’altruisme et la solidarité en valeurs phare et s’offusque de la notion mal comprise d’égoïsme, prise dans son seul sens péjoratif… quand le désir de toute puissance n’est pas également en jeu, la souffrance de l’autre pouvant être dans certains cas une source de satisfaction.

Davantage encore, fait notoire,

« tout le monde faisant désormais grand cas de l’éthique et de la nécessaire intégration dans la vie de la cité (de la moralisation de la politique à celle de l’activité des traders et autres repreneurs d’entreprises), il n’y a aucune raison pour que l’évaluation de la délinquance et de la criminalité sur ce plan fasse exception. »

Et, devant une telle absence de compassion envers la victime, comment comprendre cette culture de l’excuse ? Alain Laurent note, à juste titre, que Tocqueville s’indignait déjà :

« C’est une grande cruauté pour les bons que la pitié pour les méchants ».

Un enjeu de civilisation

En définitive, Alain Laurent met en avant un devoir de punir, qui n’a rien d’aberrant ou de choquant, mais est bien dans l’ordre des choses, comme l’avait bien déjà montré la réflexion des grands penseurs cités ci-dessus. La punition est nécessaire, non seulement parce qu’elle est juste (elle doit, bien entendu, être proportionnée, acceptée et en aucun cas assouplie en cours de route), mais aussi parce qu’elle constitue un véritable enjeu de civilisation, raison pour laquelle il faut en finir avec la peur de punir et la culture de l’excuse.

— Alain Laurent, En finir avec l’angélisme pénal, Les Belles Lettres, septembre 2013, 130 pages.

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  • Livre à offrir à Mme Taubira.

  • Il y a du vrai, mais on observe un mouvement tout aussi malsain a l’nvers.
    La pénalisation des fous, m’inquiète.
    la satanisation de cratains crimes, hors de toute analogie ou proportion, a coté de la dépénalisation d’autres non moins toxiques me déplait…

    comme si l’angélisme poussait a une revanche sur les plus impopulaires, fous, politiquement incorrects.

    il faut sanctionner, mais avec cohérence et mesure. et de façon fiable et prévisible.

    la dureté de la peine n’a pas d’importance, mais c’est prouvé, la certitude et la cohérence de la sanction font plus que la peine de mort.

  • Si la justice n’est pas de ce monde, elle est d’autant moins présente lorsque les magistrats sont imbus de la notion du « socialement proche ». Cette notion qui se base sur une inversion totale est un des poisons qui infecte nos élites ».

    • Sur ce site , un article révélait que nos ministres, et pas des moindres ( Taubira, Touraine), avaient ou ont des enfants délinquants. C’est peut-être pour cette raison qu’ils ont de la compassion pour les bourreaux et du mépris pour les victimes.
      Touraine aurait dû démissionner , pour montrer à son fils, que ses actes n’engageaient pas que lui, mais l’honneur d’une famille , qui de surcroît veut le « Bien » de l’humanité.
      Si j’étais dans ce cas , je me consacrerais exclusivement à la « rééducation » de mon enfant.
      Mais le goût de l’argent ( que son fils avait d’ailleurs en héritage) et du pouvoir…

  • Tous les crimes et délits ne sont pas déclarés. Une enquête de l’Institut des hautes études de la sécurité intérieure stipule qu’il faudrait multiplier les chiffres officiels par cinq. Sans JUSTICE, il n’y aura jamais de fermeté possible et efficace et pas de paix sociale non plus. D’abord LA JUSTICE, ensuite la fermeté.

    • Je ne sais pas s’il faut multiplier par cinq, mais vous avez raison de dire que beaucoup de crimes et délits ne sont pas déclarés. La crainte de voir votre agresseur vous pourrir dorénavant la vie est bien présente et dissuade de porter plainte. La sanction pénale devrait avoir pour effet de décourager, une bonne fois pour toutes, le délinquant de recommencer. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Il suffit de voir dans la rubrique des « faits divers » des journaux, que les auteurs d’un cambriolage, d’un vol, d’une agression sur une personne, sont bien connus des services de police pour dix, vingt, trente faits ou plus. J’entends déjà les bobos, grandes âmes et sociologues à la Mucchielli défendre les « socialement proches », et de dire – air connu – qu’il n’y a qu’un « sentiment » d’insécurité, qu’il faut d’abord punir la criminalité en col blanc et non la petite délinquance, que la criminalité était bien plus présente il y a un siècle ou deux ou trois, que tout cela est dû au manque de moyens de la Justice qui est au « tout répressif » alors qu’il faut plus de moyens pour le préventif, et j’en passe et des meilleures. Et ils diront alors que le vote pour le FN, c’est seulement parce qu’une frange de la population est née facho, rien à faire, c’est dans les gènes. Mais jamais ils ne mettront en doute leur conception de la politique pénale aujourd’hui appliquée.

      • moral ou pas durcir le speines ne changera rien, sauf a tuer tout les voleurs (ce qui ne démotivera pas les autres).
        Il faut améliorer le taux d’élucidation et de peine, même faibles, tant qu’elles sont réelles.

        quand aux victimes et aggresseurs, je m’inquiète autant de cette apitoiement sur l’aggresseur, que sur la victime.
        on punit l’aggresseur, on ne tente pas de faire plaisir à la victime (autre problème, et là un vrai système d’aide psychologique et d’assurance serait une meilleure solution que la décapitation de l’aggresseur).
        Je suis choqué de voir des victimes dire que leur nature de victime n’est pas reconnues… avec ce raisonnement on fini par condamner des innocents juste pour soigner la victimes.
        on est sur un journal libéral pas sur un media totalitaire.

        en plus je le répête ca ne marche pas. les USA ont essayé ca ne marche pas.

        si on veut éviter al récidive il faut des prisons humaines, pas des zoo, casser les liens sociaux avec les anciens amis et donner de réelles chances d’intégration.
        ne pas oublier que pour un bandit, toute sanction est une injustice, et qu’une fois libre il pensetoujours être plus malin et s’en sortir. les peines dures ne dissuadent pas, mais plutot le taux d’élucidation.
        Si c’est un voleur c’est que c’est un idiot. Les thérapies cognitivo comportementale, visant à rééduquer con système de pensée marchent un peu, et bien mieux que tou le reste . peine plancer et durcissement ne font qu’aggraver la violence, c’est mesuré.

        en france avec notre marché du travail plus réglementé que le mariage catholique, embaucher un ex-tolard ne se fait pas, donc même honête il finit par rechuter… Il faut corriger ca, quitte a en faire de slégionaires, ou un équivalent civil (je connais qqn qui est devenu recouvreur de dettes).

        si il y a des malades mentaux, qu’on les soigne comme tel, et à vie si c’est incurable.

        quand a d’autres crimes d’honêtes gens, paradoxalement souvent
        – la détection de problème psychiatrique
        – l’éducation a la gestion de la colère
        – l’enseignement de la langue, de l’expression des sentiments (limite les violences familiales)
        éviteraient a pas mal d’honête gens de s’entre tuer.
        sachant que pour eux la récidive est nulle, mais qu’il faut sanctionner pour réduire le passage a l’acte. Mais poyurun honête homme la simple poursuite est une peine dure… tandis que 6 mois de tole pour un bandit est une bonne issue.

        C’est compliqué, mais moins compliqué si on en reste à ce qui marchen et qu’on cherche pas a faire de la morale (pitié, vengeance).

        accepter l’humain tel qu’il est immoral en essayant de le pousser a agir d’une façon « convenagle » et « utile » est une base du libéralisme.
        C’est un peu sombre, et j’avoue que la psychologie moderne complète le tableau avec un peu d’éthique lié au fait que l’homo sapiens est un animal social… mais les voleurs sont des parasites sociaux.

        Le reste c’est la méthode scientifique. predre pour vrai ce qui est observé, et pas ce que l’on souhaiterais.

        ni pité, ni vengeance, punir toujours, un peu, et rééduquer pour donner une chance .

        • Alain Co, je ne comprends ce que vous voulez dire. Durcir les peines ne changera rien, dites-vous. Mais c’est votre opinion : la seule élucidation d’un crime ou d’un délit ne va pas, comme par magie, empêcher le délinquant de recommencer. Comment un petit voyou rappellé à la loi, voire même condamné à quelques jours de prison, n’aurait-il pas un sentiment d’impunité avec le système pénal actuel ? C’est parce que ces peines sont très douces qu’il recommence. Ce n’est pas vrai, pensez-vous, parce que de toute façon, toute sanction est perçue comme une injustice pour le délinquant. Autant ne rien faire dans ce cas. Mais a-t-on essayé la répression, la vraie ? Faites travailler les délinquants, dans des usines, dans des mines, jusqu’à ce que non seulement le coût de leur hébergement soit payé, mais aussi que la victime ait reçu une juste compensation financière. Et pas des petits montants minables, mais une vraie compensation, incluant le dommage moral outre le dommage matériel. J’entends à nouveau les belles âmes : bagne, goulags, camps de concentration, etc. Des prisons insalubres comme celles qui existent aujourd’hui seraient-elles plus adaptées ? Je ne le crois pas, elles sont humainement indignes. Mais le libéralisme, c’est la responsabilité. Que les délinquants assument leur responsabilité ou qu’on les force à l’assumer.

          • le sentiment d’injustice est nouri de l’incertitude.
            l’élucidation avec une sanction imparable et pénible découragera

            • oops… click impromptu.
              l’incertitude offre aussi pour le voleur l’espoir et donc la certitude de l’impunité (je sais ca choque l’esprit du voleur). quand il ets pris, rarement, il prend ca pour un injustice de la malchance…. un trahison, une tratrise de la police (comme certains fraudeurs du métro), l’incompétence de l’avocat.

              je ne dit pas de donner une peine symbolique, mais une peine pénible, démotivante… et surtout certaine.

              ah j’oubliais, ca doit être rapide…

              le problèe avec vos récidivistes, bien décrit c’est qu’il est calculé que un récidiviste va emprison avec 17 délit repérés…

              au début le vigile le sermone…
              puis le policier le sermonne…
              puis le juge le sermonne…
              puis le juge fait du sursus…
              du non exécuté…
              et après 5 ans de procédure il est condamné a une peine énorme vu son CV… et la il pense que c’est injuste… et il recommencera en sortant.

              si le gamin s’était pris un truc humilinant tout de suite, sans que cela ne le gêne a l’école, il aurait pas recommencé…

              un truc a éviter c’est qu’il faut pas que la sanction, pénible, humiliante, ne mette ses chances de devenir un home honête et productif, en danger…
              la prison est souvent un truc contre productif, pour un enfant, comme pour un adulte qui a un travai…
              qu’on lui prenne ses vacances, ses loisirs, ses nuits… et qu’il garde son école et son boulot.

              il va finir par aimer son école et son boulot si c’est son seul espace de liberté…
              après tout le boulot est apprécié en prison, la formation aussi.

              le libéral saist bien que c’est par la motivation que les choses avancent, pas par la contrainte.

              il faut pas penser en gauchiste tentant de punir un sale financier…
              un financier ou un petit voleur, ca s’éduque, ca se motive, ca s’utilise.

            • AlainCo (@alain_co): « le libéral saist bien que c’est par la motivation que les choses avancent, pas par la contrainte. »

              Le libéral sait surtout qu’il n’y a pas de responsabilité sans contrainte, il n’y a pas de justice non plus sauf à croire que le criminel sera soudain très « motivé » pour réparer les dommages.

  • Taubira est la politicienne la plus dangereuse qu’il m’ait été donné de voir, Le Pen est limite un ange à côté, c’est dire…

  • La peine de mort oui dans certains cas de toute façon cela concerne D’ ABORD les proches de la ou des personnes assassinées c’ est donc LEURS avis ( père , mère , …) qui compte pour l’ exécution OU la grace .
    Le prédident de Rép , Badinter et ses fans ne sont donc pas ( à priori) concernés .

  • Je pense surtout que Beccaria a raison:Il s’agit de protéger la société et si possible de rééduquer les coupables.Enfin il faut bien prendre garde comme le souligne plusieurs réactions ici d’un excès de rigueur de nos lois pénales comme le retour de la torture, des supplices , de la cruauté ,ect ou d’une sur pénalisation de la société…Et reformer notre système pénitentiaire qui est digne d’une nation sous développée…

  • Il suffit que les planistes dominent l’élite d’une société pour que le mauvais exemple, qu’ils professent comme fondement des lois nouvelles, gangrène peu à peu le caractère d’un peuple, d’une nation, d’un empire, d’une tribu, d’une simple famille, ou même l’esprit d’un homme en proie à une forte confusion psychique.

    De la chute de Rome au suicide de l’enfant d’un père incestueux, c’est toujours la même mécanique sous-jacente que nous voyons à l’œuvre : la corruption des lois humaines fondamentales par celui ou ceux chargé de les porter.

    Ces lois sont celles des tables, et elles sont aussi simples qu’immuables et universelles. Y déroger c’est se perdre, et la perdition, c’est justement le crédo du planiste. Le planisme, colelctivisme, nationalisme, socialisme etc.. n’est au fond qu’une suite de noms modernes donnés à la folie ordinaire que répandent la part la moins saine des humains d’une communauté donnée dans cette communauté même, et ce, peut-on imaginer, dure depuis l’aube de notre race.

    Les planistes affirment que la lecture « à l’envers » qu’ils font des des lois humaines, n’est là que pour servir la véritable justice. La preuve, pour eux, se trouve dans toutes les horreurs commises dans l’histoire humaine, lorsque l’homme suit les lois ancestrales. Or si l’on analyse ces horreurs, c’est bien le nom respects des lois fondamentales qui toujours et partout en sont les causes: guerre auxquelles une poignée de tyrans soumet des masses non désireuses de se battre, violence indue des bandits, viol, pillage etc etc…

    La véritable raison qui pousse les planistes à cette vision inversée des lois, c’est qu’en créant ainsi un amalgame d’une confusion totale, ils masquent magnifiquement leur position fondamentale d’escrocs. Ils établissent ainsi des normes et lois dont le seul but est de justifier aux yeux de leurs victimes pourquoi ils vivent de leurs deniers.

    Ils remplacent un cadre légale de lois fixes et laissant suffisamment d’espace aux citoyens ( les commandements) pour gérer leur quotidien par eux mêmes, par un cadre tatillon et sans cesse mouvant (au grès de leurs intérêts) d’infinis règles, qui dépouillent les hommes de leur liberté et de leur sens des responsabilités.
    La loi ainsi corrompue devient source d’un relativisme qui abîme tout, et vivre au crochet des autres devient -soi disant- une façon comme une autre de gagner sa croûte, voir une façon plus noble, puisque l’assisté est paré du statut de victime. Et cela rejaillit sur tout: les tâches de Pollock égalent le génie de Michel Ange, les opinions historiques de Lilian Thuram surpasse celle de Braudel, et les analyses sociologiques de Josiane Balasko sont des oracles quand celles de Tocqueville sont oubliées (relire surtout ses textes sur les méfaits de l’égalitarisme comme principal danger induit par le régime démocratique)…

    Le monde planiste est justement « plan »: ni haut ni bas, ni gauche ni droite, si supériorité ni infériorité, pas d’inégalités, de différences, juste une absolue uniformité, aussi totale que la mort…

    • Le monde pianiste , le voila :
      Je pousse une personne que je ne connais pas sur les rails , la rame de métro sectionne les jambes de la victime.
      Je suis Interné en hosto psy ou en taule , ma victime et ses proches ( époux , épouse , enfants , parents ) vont subvenir avec la collectivité , financièrement à mes besoins . Et parfois après ma libération.
      Le monde pianiste est MASO ? c’ est son droit sauf que , il est aussi SADIQUE pour les autres .
      Cocasse et pitoyable que l’ auteur de ce livre soit contre l’ angélisme pénal et contre le CHOIX par les VICTIMES et elles seules de la peine de mort ou de la grace .

      • noe: « pianiste »

        Planiste, pas pianiste.

        noe: « Cocasse et pitoyable que l’ auteur de ce livre soit contre l’ angélisme pénal et contre le CHOIX par les VICTIMES et elles seules de la peine de mort ou de la grace »

        Relis déjà le résumé du livre et revient quand tu l’auras compris. (Si possible sobre cette fois)

        • @llmryn Evite de porter un jugement sur la supposée ivresse des commentateurs cela t’ évitera de te discréditer Quel type d’ éthilomètre utilise tu ?
          Tu n’ as pas lu le commentaire de Johan Rivalland du21/12 19h 23 .

  • Les commentaires sont fermés.

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