Football : la taxe à 75 % sert (enfin) à François Hollande

La taxe à 75 % appliquée aux clubs de football va encore plus affaiblir un écosystème déjà fragile. Les deux clubs les plus riches vont paradoxalement sortir renforcés de cette mesure.

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Football : la taxe à 75 % sert (enfin) à François Hollande

Publié le 20 décembre 2013
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Par Yann Henry.

J’avais montré dans un article précédent que le projet de taxe à 75 % était une promesse de la campagne présidentielle de François Hollande qui avait été largement improvisée. Le candidat l’avait annoncée, sans même prévenir son « conseiller pour les questions fiscales » (Jérôme Cahuzac), en février 2012 lors de l’émission « Parole de candidat ». Passés les scrutins victorieux, cette mesure symbolique était alors devenue un véritable casse-tête pour le gouvernement qui avait vu sa première version censurée par le Conseil constitutionnel.

Bien sûr cette mesure est avant tout symbolique et son rendement financier serait assez modeste (environ 260 millions d’euros1), mais François Hollande voulait tenir cette promesse. Après ses échecs sur les autres fronts (l’inversion de la courbe du chômage, la reprise économique, le non-cumul des mandats…), les 75 % devaient absolument être mis en place, et peu importe si finalement la mise en œuvre sera très éloignée de l’annonce initiale.

En effet, cette taxe, qui devait dans sa première version être payée par le salarié, sera finalement acquittée par les employeurs. Ceux-ci paieront 75 % de cotisations patronales sur la fraction de revenus excédant le million d’euros. Plus précisément, une contribution employeur de 50 % s’additionnera aux 25 % de charges patronales. Il est à noter que tous les revenus seront inclus dans l’assiette (primes, jetons de présence, retraites chapeaux, actions gratuites et stock-options).

Environ 470 entreprises (1000 salariés) seraient touchées, et parmi elles les clubs professionnels de football. Ces derniers, qui avaient un temps pensé être exonérés de cette taxe2, seront donc finalement bien concernés. Le coût du travail, qui était déjà le plus élevé parmi les grands championnats européens, va donc encore se renchérir (hormis pour l’AS Monaco, non soumis à cette taxe3) :

Plus précisément, 14 clubs seraient directement concernés, pour un total de 114 joueurs professionnels. Cette taxe fait l’unanimité contre elle parmi les clubs professionnels, bien que la majorité ne soit pas directement touchée. L’argent parti en taxation ne sera pas utilisé en transferts, pourtant souvent nécessaires à certains clubs modestes pour équilibrer leurs budgets.

Ainsi Patrick Trotignon, président d’Évian-TG, se déclare-t-il « totalement solidaire avec les clubs impactés par cette imposition. Nous serons touchés nous aussi, car nous n’aurons plus d’acheteurs pour nos joueurs. » C’est bien tout un écosystème qui est en danger, car l’argent des transferts est parfois nécessaire pour boucler le budget de certains clubs, notamment de ceux actifs dans la formation des jeunes.

L’impact pour ces derniers était initialement estimé à 87 millions d’euros, mais l’inclusion dans le projet de loi de finances d’un plafond de la contribution à 5 % du chiffre d’affaires4 a fait baisser la facture à 44 millions. Bercy refusant de créer un régime spécifique pour les clubs de football (ou pour les sportifs en général) qui l’aurait exposé à une nouvelle censure, c’est en effet cette piste du plafond qui a été retenue. Paradoxalement, ce plafonnement qui avait été introduit selon l’Élysée « pour prendre en compte la situation des entreprises de taille moyenne », va surtout profiter aux gros clubs :

Source : L’Express

 

La facture ne devrait donc finalement atteindre « que » 44 millions d’euros, dont près de la moitié pour le seul PSG. Bernard Caïazzo, président de Saint-Étienne, ne décolère pas : « alors que le football français affiche des pertes cumulées de 80 millions d’euros, l’État ne trouve rien de mieux que d’infliger une nouvelle taxe qui correspond à 5 % du chiffre d’affaires des clubs ». Il faut dire que la facture du club forézien (0,9 million), risque de faire passer les Verts au rouge, puisque le bénéfice de la saison passée s’élevait à 0,3 million.

Les différents acteurs du football professionnel avaient donc jugé nécessaire d’agir et s’étaient entendus pour une grève le dernier week-end de novembre. L’aubaine était trop belle pour François Hollande. Alors qu’il explorait les profondeurs des sondages et se faisait humilier par une fillette de 15 ans, se présentait à lui l’opportunité d’apparaître comme inflexible. Le risque d’image pour lui était plus que limité puisque l’action de taxer les clubs était approuvée par 85 % des Français. Et les représentants de l’État défilaient pour fanfaronner sur leur inflexibilité.

Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, avait déjà rappelé la position de principe du gouvernement quand elle fut courageusement suivie par Michel Sapin et Valérie Fourneyron. Pour le ministre du Travail, « il ne faut pas mollir sur ce point parce qu’il n’y a aucune raison de le faire », alors que pour la ministre des Sports « le sujet de la taxe est fermé ». Devant l’échec annoncé, les clubs ont alors sagement décidé de renoncer à la grève.

Le football français va pourtant mal, et la qualification au Mondial 2014 face à l’Ukraine n’est que l’arbre qui cache la forêt. Cette taxe à 75 % est un autre mauvais coup après la suppression brutale en octobre 2010 du droit à l’image collective (DIC). L’impact pour le football professionnel de cet arrêt anticipé (deux ans avant sa fin programmée) avait été estimé à 60 millions d’euros. Comme on peut le voir, ce n’était pas neutre pour les clubs professionnels de football français, qui enchaînent les déficits depuis la saison 2008/2009 :

D’ailleurs, les faillites se succèdent dans l’histoire récente du football français. Le club de Grenoble a ainsi déposé le bilan en juillet 2011, soit trois ans après l’inauguration du stade des Alpes, qui avait coûté la bagatelle de 88 millions d’euros. Malédiction similaire pour Le Mans, placé en liquidation judiciaire en octobre 2013, deux ans après la livraison de la MMArena dont la facture s’était élevée à 104 millions. Sans compter les clubs ayant frôlé la catastrophe financière en fin de saison dernière comme les deux anciens champions de France Auxerre (1996) et Lens (1998). Le premier s’est sauvé in extremis grâce à l’investisseur Guy Cotret. Celui-ci s’est retiré du projet de reprise de Sedan (qui a donc fait faillite) pour se porter au secours du club icaunais. Le sauveteur des « Sang et or » est un peu plus exotique puisqu’il s’agit d’un richissime Azéri, Hafiz Mammadov.

Cela ne pourra que handicaper un championnat qui est déjà bien moins riche que ses grands concurrents :

Distanciée financièrement, la France l’est aussi dans les résultats comme le montre le classement UEFA, établi grâce aux résultats des clubs dans les coupes européennes :

Note : suite au drame du Heysel en 1985, les clubs anglais avaient été bannis de toute compétition européenne pendant cinq ans.

Ce déclin n’est pas irrémédiable et la tendance pourrait bien évidemment s’inverser grâce à l’arrivée au PSG et à Monaco d’investisseurs aux poches très profondes. En effet, ces derniers semblent peu sensibles à la pression fiscale française. Les premiers en raison de leurs gigantesques moyens financiers, les seconds parce qu’ils n’y sont pas (encore) soumis. Hormis ces deux cas atypiques, cette taxe à 75 % va donc ajouter de nouvelles difficultés au football français qui était déjà assez mal en point. C’est tout un écosystème déjà déficitaire qui va être de nouveau fragilisé, d’autant que le PSG et Monaco achètent leurs joueurs majoritairement à l’étranger.

  1. Son rendement brut, avant déduction de l’impôt sur les sociétés, s’élèverait à 310 millions d’euros.
  2. Noël Le Graët, président de la Fédération française de football (FFF) déclarait en effet le 2 avril que Jean-Marc Ayrault le lui avait promis avant que ce ne soit démenti par les services du Premier ministre le jour même.
  3. Un lobbying intense est d’ailleurs mené pour obliger tout participant au championnat de France à avoir son siège social en France. La cible est bien évidemment le club de l’AS Monaco, qui serait ainsi à la fiscalité française.
  4. Les recettes exceptionnelles (transferts de joueurs) ne seront en outre pas intégrées dans le calcul de leur chiffre d’affaires.
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  • La réussite est intolérable dans ce pays

  • Ces gens (Najat…etc…) sont vraiment dans l’idéologie imbécile !

    Leur arrivent-ils d’envisager sérieusement les conséquences de leurs actes ???
    On va finir par se poser des questions sur leurs facultés mentales…

    • Arrêtez de les prendre pour des imbéciles, ils savent ce qu’ils font, simplement, ils suivent leur intérêt (ou celui de leurs maîtres) et pas celui du pays.

      Ce qui arrive est prévu, cogité et planifié depuis longtemps.

      Ne faisons pas l’erreur de les sous-estimer.

      • Non, JPP, nous continuerons à les prendre pour des imbéciles, et je pense même que leur impéritie s’explique par ce trait de leur caractère : la bêtise.
        Elle a été illustrée par les pays communistes, où elle a été même portée à son acmé.
        On peut toujours penser qu’ils sont cyniques et qu’ils agissent en vue de leurs intérêts ; mais moi je crois qu’il faut y voir, d’une part, une incompréhension de leur part des nouvelles mutations de l’économie globalisée, due au fait qu’ils n’ont pour la plupart jamais fait autre chose que du militantisme pour se hisser aux postes les plus hauts de l’Etat. Et d’autre part la moraline qui leur tient lieu de pensée politique :ils veulent faire le Bien… des pauvres.
        Ajoutons, qu’on ne choisit pas dans ce parti des hommes compétents mais des hommes qui représentent des courants, que notre président nul, tente de concilier.( la fameuse synthèse)
        Le gros problème de la France c’est quand même son personnel politique. A part se livrer à des luttes intestines , ils ne travaillent pas les sujets, n’ont aucune vision pour la France et croit, comme le premier ministre , hier soir sur TF1, que c’est l’action du gouvernement qui fait baisser le chômage des jeunes, alors que l’embauche est au point mort dans l’entreprise.
        Mais où ces jeunes sont-ils employés ?
        Dans mon quartier, la mairie est un employeur « d’agents d’ambiance ». On les trouve à des carrefours où il y a des feux de circulation. Comme en Chine communiste, ils se mettent sur la voie pour indiquer, quand le feu est rouge , que nous pouvons traverser. Sans eux je me demande comment on ferait .
        Ils sont aussi dans les bus, pour voir si l’ambiance est bonne entre les passagers. Prenant une ligne tous les jours sans avoir pu observer des tensions particulières entre les « usagers », ils mettent en général de l’ambiance par leurs manières peu distinguées : toujours le verbe haut, morts de rire, propos vulgaires entre eux , seulement…
        Dans les écoles primaires, ce sont les mêmes, en général incultes et censés toutefois améliorer la qualité de vie des élèves.
        Mais le plus hallucinant, c’est qu’ils opèrent le soir , à quatre, pour s’assurer que nous nous comportons de façon civilisée dans les rues du quartier et surtout à la sortie des bars.
        Mon état étant normal à la sortie du bar, et voyant qu’ils assuraient une mission de la plus haute importance, je leur ai demandé ce qu’il faisait dans la « vraie vie », ils ont balbutié des paroles inaudibles, et j’ai ajouté, goguenard : » qui paie » ce « travail » ? Là encore réponse évasive.
        On peut les reconnaître, on les a affublé de gilets aux couleurs vives ( orange ou jaune), et leur attitude montre le peu d’intérêt qu’ils manifestent pour ces emplois prometteurs.
        Je suis sidéré, par la façon dont nos gouvernants traitent la jeunesse de ce pays : c’est à vomir.

        PS : ils m’ont dit que de telles « brigades » n’existaient pas dans tous les quartiers de Paris. Je n’ai pas demandé lesquels…

        • Orthographe : et croient, comme le premier ministre
          on les a affublés

        • Désolé Gauthier, avec jjp que nous tombons d’accord : Ne pas sous-estimer l’ennemi (on a vu ce que ça donnait en 14 et en 40, en Indochine et en Algérie… et en 2002 aussi dans un autre domaine).

          Sincèrement, la bêtise est plutôt du côté des électeurs qui sont différents de par leur condition sociale, gobent la différence des discours alors que les candidats, les élus et les « appelés » (ni candidats ni élus mais présents quand même) sont tous du même milieu social. Ils SONT un milieu social.

          Pour moi, la preuve de leur intelligence est le fait qu’ils se reproduisent au sein des cercles du pouvoir et que nous ne sommes pas assez malin pour les en déloger. Ni toi ni moi ni jjp.

          • D’accord , Lénine, tu es d’accord avec JJP, mais j’avoue ne pas très bien comprendre ton premier « argument » où il est dit qu’il ne faut pas « sous-estimer l’ennemi » et de citer pêle-mêle des événements historiques.
            Dire qu’ils sont intelligents puisqu’ils ont le pouvoir, n’annule pas le fait de leur impéritie. Mao, Staline, Hitler et tous les despotes n’étaient pas idiots non plus. Mais leur politique était tout simplement absurde, irrationnelle, coupée de tout bon sens et donc de la réalité. L’aveuglement, lorsqu’il se répète dès lors que ces hommes sont au pouvoir, s’appelle la bêtise : « Un homme intelligent , n’est pas un homme qui ne fait pas d’erreurs, mais qui les rectifie. » (Lénine)
            Quant à l’électeur : quelle est l’offre politique ?
            Où sont le libéraux ?
            Là où tu as raison c’est que 3 personnes ne pourront jamais les déloger. Il faut unir les forces libérales et ne pas les disperser dans des partis croupions à l’image des sectes gauchistes.
            Tous derrière Denis Peyre , pour que croisse un puissant mouvement libéral !!!

        •  » comme en chine communiste  »

          ce sont des emplois fictifs: au vietnam, on peut voir pléthore de gens qui font des petits boulot de ce genre: placeur de moto devant les restaurants, vigiles non armés devant les banques, 4 vendeuses pour 2 clients dans un magazins. la grosse différence, c’est que le prix ou il sont payés la-bas, 100 euro par mois, dans un pays à la démographie explosive et sans salaire minimum, cela ne grève pas trop le budget de l’établissemnt qui les emplois et ça donne beaucoup de convivialité au pays. en france, c’est pas la mème chose !

          • et surtout, au viet nam, ce ne sont pas des fonctionnaires à la charge de tout le monde au travers des impôts, ce sont des frères et sœurs à la charge du commerçant.

        • J’ai bien peur que Gauthier ait raison: ils sont PERSUADÉS de faire le Bien. Les avantages qu’ils en retirent ne sont pour eux que des effets secondaires, qu’ils considèrent tout de même bien mérités, étant donné qu’ils font le Bien.

          Je pensais également au début qu’ils agissaient en toute connaissance de cause, par intérêt. Mais en fait non: ils agissent par pure ignorance.

        • Pour savoir si ils sont bêtes ou pas, regardez l’histoire et voyez si il y a une suite logique.
          Aujourd’hui, on en est à la destruction des états nation, sachant que la religion et la morale ont été supprimées en France.

          Ne les sous-estimez pas, c’est une erreur grave.

      •  » ou celui de leurs maitres  »

        vous pouvez developper ?

  • Dommage que le 1er graphique représente le coût pour un salaire BRUT chargé. Il aurait été plus intéressant de regarder le coût pour un salaire NET chargé, voire même pour un salaire net chargé après impôt sur le revenu. Car on aurait pu comparer l’attractivité financière pour les joueurs.
    Ceux-ci, et surtout les meilleurs d’entre eux, ne sont pas incités à venir en France car pour un coût salarial chargé donné, ils reçoivent 2 fois moins qu’ailleurs. Certains prétendent que cela est dû au niveau moins élevé du championnat français alors que justement, si le coût était moins élevé, on arrivait plus facilement à attirer les meilleurs et donc le niveau s’en trouverait augmenté. Et d’autre part, le PSG montre (*) que lorsqu’on arrive à les payer, en net, aussi bien qu’ailleurs, le niveau moindre du championnat ne constitue pas réellement un frein.

    (*) Zlatan Ibrahimović, Thiago Silva ou Edinson Cavani font partie des meilleurs joueurs du monde à leur poste.

  • C’est pas grave que le PSG et Monaco soient avantagés par cette règle. Montebourg, notre génial ministre de l’Achèvement productif, jamais à court d’idées, a déjà proposé de mettre des boulets aux pieds des divers Cavani, Ibrahimovic, Verratti, Moutinho et Falcao, pour « les ralentir ».

  • L’idéologie est une passion française . Il n’est donc pas étonnant que des entreprises comme les clubs de foot soient elles aussi prises dans la grande folie spoliatrice de ces incapables qui nous gouvernent.
    Le plus drôle c’est leur tentative ridicule de comprendre l’économie, et le plus grotesque après Montebourg, c’est Hamon : le voila découvrant les vertus de la concurrence… mais pas partout quand même!!!

  • et si on leur donnait un ballon à tous ?

    revient colluche

  • Impôts et taxes : le football nous offre une leçon d’économie sur la compétitivité des entreprises :

  • Cette taxe : une absolue crétinerie…Mais on a l’habitude,feu le Général de Gaulle disait que les Français étaient des « veaux »…

  • Les commentaires sont fermés.

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