Le Pape François, l’anti-économique ?

Certains catholiques s’interrogent sur le discours économique du Pape : à tort ?

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Pape François (Crédits Catholic Church (England and Wales), licence Creative Commons)

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Le Pape François, l’anti-économique ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 décembre 2013
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Par l’Aleps.

Pape François« La joie de l’Évangile » est le titre d’un texte écrit la semaine dernière par le Pape François. Le titre est important et il reflète l’essentiel du contenu de ce message évangélique : dans le monde contemporain en souffrance, les chrétiens doivent apporter la joie. Aux côtés de la foi et de la charité, l’espérance est une vertu théologale, elle doit éclairer nos comportements et rassurer ceux qui peinent.

Or, dit le Pape, nos comportements sont dans le monde actuel dominés par un système économique qui consacre l’argent-roi, la compétitivité, qui exclut des millions d’êtres humains et crée des « disparités sociales ». L’Église elle-même s’occupe trop d’être « dans la mondanité spirituelle» et ne rêve que d’expansion et de pouvoir là où il faudrait de l’attention aux plus humbles. Le Pape a quelques formules qui en auront inquiété plus d’un : « la loi du plus fort où le puissant mange le plus faible […] la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain ». Y a-t-il lieu de s’inquiéter ? Oui et non.

Oui, parce que visiblement le savoir économique du Pape a été acquis dans une Argentine où en effet de richissimes propriétaires fonciers n’ont rien fait pour le développement d’un pays qui compte encore aujourd’hui des millions de pauvres, dans une Argentine où le « mauvais capitalisme » comme disait Jean Paul II est à l’œuvre. On est donc frappé du contraste avec Jean Paul II, qui avait appris l’économie à l’école des régimes communistes, et associait étroitement la liberté économique et la dignité humaine. Le texte de François n’a ni la consistance ni la maturité de « Centesimus Annus ».

Non, on ne doit pas s’inquiéter pour autant, ou pour l’instant. Le texte de François n’est qu’un simple essai, et non pas une Encyclique, qui appelle le travail et la précision qu’exige une pièce de la Doctrine Sociale. Il s’agit de la collation des homélies prononcées en chaire avec beaucoup de spontanéité et parfois d’improvisation par le Pape actuel. Mais surtout ce texte est éclairé, traversé dans chacun de ses passages par ce qui est essentiel aux yeux de François : l’appel à la prière, l’Évangile partagé par tous les hommes de tous les pays, mais aussi de toutes les religions. Certes le monde adore le veau d’or, mais chaque être humain a sa dignité, il a aussi la responsabilité de ses frères. De ce point de vue, François s’inscrit dans la ligne de Jean Paul II et Benoît XVI. Du moins peut-on le penser.


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  • L’église catholique romaine est une institution non-libéral. Son pouvoir inique lui a permis d’imposer sa loi à l’homme durant plus un millénaire et de le taxer. Sa conversion récente n’est que la conséquence de la fin de son l’alliance avec le pouvoir politique devenu démocratique.
    J’attends avec impatience les commentaires évangéliques des héritiers de la foi.

    • « Avec le pouvoir politique devenu démocratique » mais pas pour autant plus libéral.

    • Et pourtant c’est l’institution qui a permis le plus l’émergence d’une pensée libérale…

      La société du Mont Pellerin devait au départ (c’était l’idée d’Hayek) s’appeler « Acton-Tocqueville Society »… Deux catholiques assez convaincus, même si pas toujours conformes dans leur positions à celles de la hiérarchie romaine.

      Et si on y réfléchit toute la pensée libérale est née en terres catholiques ou protestantes, deux Eglises que l’on pourrait dire « pas libérales » du tout. Sauf qu’au cœur du message évangélique, qui est la colonne vertébrale de leurs enseignements, se trouve la liberté de l’individu face à Dieu, conséquence directe de l’Amour que Celui-Ci a pour l’Homme.

      L’école Autrichienne est née en Autriche, terre catholique convaincue. Et se prolonge aux Etats-Unis terre profondément religieuse aussi, quoique davantage protestante… Pas de doctrine libérale issue d’une culture non-chrétienne. D’une façon ou d’une autre, le Christianisme et le Libéralisme sont frères de sang.

      Étonnant, non ?

    • Posez votre flingue et respirez un coup.

      C’ est le rappel des priorités qui composent la conscience d’ un catholique.Et même ce dernier ne sera pas passé aux fers s’ il les inverse.

      C’ est bien plus tolérant , et finalement « libéral » que votre postulat.

  • A chacun de ses discours le pape François en profite pour faire une pique au capitalisme, à la finance, aux inégalités etc…Bref, il est ignorant sur l’économie mais il persiste (ce qui n’est pas très intelligent).

  • Ce brave Pape s’exprime, à l’attention des membres de sa secte, il ne faut pas chercher plus loin.

  • Contrepoints, ce repère d’un lectorat de catholique pro business qui se mette l’étiquette « libérale »…

    Le pape s’est clairement affiché anti-capitaliste, anti-libéral. Les mots sont clairs ? Pourquoi vouloir essayer de faire dire au pape autre chose que ce qu’il a dit ?
    Relisez Don Félix Sarda y Salvan – Le libéralisme est un péché, la démonstration est claire : libéralisme et catholicisme sont, même sans le discours du pape François, incompatibles.

    Mais j’ai vraiment hate de voir tous ces cathos pro business dans les commentaires, je m’attends à une véritable démonstration de schizophrénie croustillante pour tenter de dire que le pape François est en réalité libéral. Allez-y, lâchez vous.

    • Je ne connais pas ce Don Diego de la Vega mais l’Eglise du XIXe s. condamnait le libéralisme comme idéologie de l’individu qui ne devait de compte à personne. Les héritiers de cette idéologie sont notamment ceux qui prônent la toute puissance de l’Etat à l’instar des rédacteurs de « Evangelii Gaudium ».

    • Ce que est rassurant (ou inquiétant, à voir…) avec ce genre de commentaire c’est qu’on s’aperçoit que l’anti-catholicisme ambiant n’est pas monopolisé par les socialismes de tout bords.

      Et il est facile de discréditer l’adversaire en affirmant, sans autres preuves qu’un obscur personnage que l’on invoque sans le citer, qu’il est dans l’erreur avant même qu’il ait eu le temps de présenter ses arguments. En ajoutant au passage un non moins «croustillant» discours haineux à son encontre.

      Pour le reste, je vous suis sur un point, le discours du Pape François ne transpire pas d’amour pour le capitalisme.

      BP

    • Et si vous relisiez les travaux de « l’école de Salamanque », dont les membres, tous ecclésiastiques catholiques ont posé les premiers les bases théoriques du libéralisme ?

      Le problème c’est que l’Eglise et les libéraux utilisent le même mot « libéralisme » pour deux choses très différentes (problème moins net pour les anglo-saxons pour qui « liberal » est porteur d’un sens plus proche de celui qu’il a pour ces papes : un sens de libertaire, socialiste économique qui rejette la responsabilité de ses actes et veux avoir la « liberté » à savoir jouir sans entraves, particulièrement sans celles justement de la responsabilité, pourtant indispensable à la vraie liberté).

    • Vous avez lu Don Sarda y Salvani? vous avez du grincer des dents plusieurs fois.

      J’ai essayé de vous répondre. On est pas tous écrivain ou philosophes. Donc j’ai du mal. Juste deux ou trois pistes en style catalogue
      °définition de la liberté :
      -libéral : ma liberté s’arrête où commence celle de l’autre. le droit de faire ce qu’on veut.
      -Catholique : Résultat de l’exercice de la volonté, la liberté est la capacité de choisir le bien. (le mal étant une absence de bien nécessaire, on ne choisit pas rien.)

      °Rapport entre vérité, réel et volonté.
      -libéral : la liberté est au dessus de la vérité. C’est le différent fondateur entre les deux pensées.
      -Catholique : la vérité résulte de l’adéquation entre l’intelligence et le réel. En d’autre terme, quand le concept correspond à la réalité, alors c’est vrai. La liberté n’a rien à voir avec la vérité.L’une résulte de l’exercice de la volonté, l’autre de l’intelligence. L’une n’est pas au dessus de l’autre. On ne peut donc pas penser ce qu’on veut parce qu’on ne peut choisir que le faux sera vrai. C’est vrai ou c’est faux.

      °le libéralisme économique est un courant de pensée de l’économie. Cette dernière est une science. Elle veut donc découvrir les lois naturelles qui régissent les échanges (et peut être autre chose… je ne suis pas économiste). Je me sens proche du libéralisme économique parce qu’il décrit les interactions sans vouloir interférer avec elles. Comparaison avec le domaine médical : le libéral étudie la course à pied dans un stade avec des athlètes. Le constructiviste étudiera la course dans son bureau, pond un modèle et l’applique coûte que coûte. L’un privilégie les faits, l’autre, les hypothèses.

      Voila les différents concepts que je voulais vous préciser. Il manque sans doute des éléments. Mais je pourrai les préciser si vous le demandez.

  • Nous sommes plusieurs à vous avoir prévenu dès le lendemain de sa nomination (si je me souviens bien) que ce pape-là était encore plus anti-libéral que les précédents… Mais allez-y, continuez à vénérer cet illettré économique…

    • J’ai évité de juger trop vite mais finalement c’est un rouge, peut-être de tendance péroniste.

      J’ai l’impression que le catholicisme était conciliable avec la tradition libérale, y compris sous Pie IX, puis que le Vatican a fortement penché vers le socialisme sous Jean XXIII & Paul VI, que Jean-Paul II & Benoît XVI ont légèrement infléchi cette tendance (cf. les limites fixées aux gouvernements, au cosmopolitisme), & que l’on revient maintenant aux riches heures du « progressisme ».

      Cela m’amène à me méfier de l’enseignement non économique de l’Eglise. & de l’action de l’Eglise ; par ex., qu’enseignent les missionnaires ? Il faut relever aussi un concordance entre le « progressisme » & l’abandon des traditions catholiques, du réalisme : propriété, hiérarchie, frontières…

    • Il ne s’agit pas de « vénérer un illéttré économique ». D’abord, il n’est pas économiste, ce n’est pas son rôle, et il n’en parle que de façon tangentielle. Mal, on est bien d’accord, mais à la limite on s’en fout, même si on est catholique pratiquant : ça sort du domaine du « magistère ».
      La chose importante est de voir que l’essentiel de son message est spirituel, et que même pour la partie économique, on peut le comprendre de telle ou telle façon : attaque contre la liberté d’agir et pour un Etat omnipuissant, ou au contraire, remise en question du « capitalisme étatique de connivence » qui prévaut à peu près partout, seulement, n’étant pas cultivé dans ce domaine, il se dit que ce qui serait le mieux pour ça serait un « Etat juste ». Sans voir (faut le comprendre, lire les travaux de l’Ecole des Choix Publics n’est pas un truc prioritaire pour un ecclésiastique, de même que lire la patristique n’est pas prioritaire pour un économiste) que cela n’est pas possible et que le remède qui lui parait « couler de source » n’est autre que justement la source du mal qu’il dénonce à juste raison.

      Gros avantage au Pape, cependant : il ne met pas de notes, n’a pas de pouvoir de contrainte, est purement indicatif. Vous faites ce que vous voulez de ce qu’il dit (au contraire de ce qu’on vous raconte à la fac ou à l’école, qui peut vous valoir mauvaises notes et « mort sociale précoce », ou de l’Etat qui vous fusille fiscalement, socialement ou « pour de vrai » si vous ne faites pas ce qu’il dit).

      Votre devoir moral, y compris comme catholique dévot, est d’utiliser votre raison et votre liberté dans le sens que vous pensez le plus juste, le plus vrai. L’autorité du pape (et son « infaillibilité ») ne couvre que le dogme religieux et donc le domaine spirituel.

      • Quand on parle de qqch., il faut en parler convenablement.

        Si le pape n’a presque plus de pouvoir temporel, c’est le résultat de l’histoire, non seulement de sa volonté. La faiblesse du pouvoir permet tout ? Y compris de se joindre aux chiens qui aboient avec les vrais pouvoirs temporels socialistes ?

        Car ce qui est dénoncé dans le texte pontifical, ce n’est pas « des riches », « des puissants », « des capitalistes » mais « les marchés ».

        & « l’évasion fiscale égoïste », késako ? Il faut payer les yeux fermés ? Même quand les gouvernants incitent à l’évasion fiscale (niches fiscales, corruption…) ? Il y a une évasion fiscale non « égoïste » ? Quelle note attribuer à un texte si ambigu ?

        • Si l’Eglise a parfois eu du pouvoir temporel, c’était contre son propre enseignement…

          Le fait de s’en prendre « aux marchés » et à « l’évasion fiscale » est encore une fois la preuve de son incompréhension du sujet, et d’un jugement moral placé sur des termes dont le sens n’est pas commun, pas d’une prétention à dicter une forme donnée d’organisation de l’économie.

          Après, bien sûr qu’il vise un écho médiatique, qu’il veut donner une image « cool et sympa » à l’Eglise dans les média. Et ça passe par une tonalité que d’aucun peuvent juger gauchiste. Mais, je le répète, ce n’est que son discours, pas un texte du magistère, qui ne peut d’ailleurs pas s’exercer sur ce point. Donc contrairement à d’autres sujets, il est parfaitement possible d’être un catholique convaincu et de penser et dire que le Pape raconte des bêtises en économie…

      • Je veux dire que l’Eglise aborde maints sujets d’ordre temporel, il faut alors en parler convenablement.

    • Ah bon ? Tous les papes ont été anti-libéraux ? Je trouve ceci réducteur.
      A lire cette citation de Jean-Paul II :
      « L’erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique. En effet, il considère l’individu comme un simple élément, une molécule de l’organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l’individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal. L’homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c’est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l’ordre social par cette décision. De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d’exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée. En effet, l’homme dépossédé de ce qu’il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d’une authentique communauté humaine. » Jean-Paul II (encyclique Centesimus Annus, 1er mai 1991)

      • Allez, encore une pierre à l’édifice qui prouve que catholicisme et libéralisme sont étroitement liés et nullement incompatibles:

        « Il est dans l’ordre, avons-Nous dit, que ni l’individu, ni la famille ne soient absorbés par l’Etat. Il est juste que l’un et l’autre aient la faculté d’agir avec liberté, aussi longtemps que cela n’atteint pas le bien général et ne fait tort à personne. »

        « Les socialistes, pour guérir ce mal, poussent à la haine jalouse des pauvres contre les riches. Ils prétendent que toute propriété de biens privés doit être supprimée, que les biens d’un chacun doivent être communs à tous, et que leur administration doit revenir aux municipalités ou à l’Etat. Moyennant ce transfert des propriétés et cette égale répartition entre les citoyens des richesses et de leurs avantages, ils se flattent de porter un remède efficace aux maux présents. »

        « Ainsi, cette conversion de la propriété privée en propriété collective, préconisée par le socialisme, n’aurait d’autre effet que de rendre la situation des ouvriers plus précaire, en leur retirant la libre disposition de leur salaire et en leur enlevant, par le fait même, tout espoir et toute possibilité d’agrandir leur patrimoine et d’améliorer leur situation. »

        « De ce que  » les fils sont naturellement quelque chose de leur père, ils doivent rester sous la tutelle des parents jusqu’à ce qu’ils aient acquis l’usage du libre arbitre.  » (7) Ainsi, en substituant à la providence paternelle la providence de l’Etat, les socialistes vont contre la justice naturelle et brisent les liens de la famille. »

        « Parmi ces devoirs, voici ceux qui regardent le pauvre et l’ouvrier. Il doit fournir intégralement et fidèlement tout le travail auquel il s’est engagé par contrat libre et conforme à l’équité. Il ne doit point léser son patron, ni dans ses biens, ni dans sa personne. Ses revendications mêmes doivent être exemptes de violences et ne jamais revêtir la forme de séditions. Il doit fuir les hommes pervers qui, dans des discours mensongers, lui suggèrent des espérances exagérées et lui font de grandes promesses qui n’aboutissent qu’à de stériles regrets et à la ruine des fortunes. »

        Etc, etc.

        Léon XIII – Rerum Novarum

      • Très juste. Quand on a vu le rôle de l’église en Pologne, on ne peut pas dire que JPII manquait de profondeur de vue et de compréhension même économique… Pour Benoit, on doit retenir qu’il admirait JPII au point de vouloir le béatifier. PS: je n’ai pas d’actions dans l’église catholique.

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