Immigration : l’initiative de l’UDC plomberait l’économie suisse

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Immigration : l’initiative de l’UDC plomberait l’économie suisse

Publié le 7 décembre 2013
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L’initiative de l’UDC « contre l’immigration de masse » aurait des effets catastrophiques pour l’économie suisse, s’il elle était acceptée le 9 février prochain.

immigrationTelle est l’avis de l’Union patronale suisse qui se base sur une étude de l’Université de Bâle révélant que l’immigration a assuré un tiers de la croissance économique entre 2003 et 2009. Pour le patron des patrons suisses, Valentin Vogt, la libre circulation des personnes, remise en question par l’initiative de l’UDC, est capitale pour la survie des entreprises suisses. L’accord de libre circulation permet à l’économie de recruter en Europe les spécialistes dont elle a besoin et ce rapidement, sans bureaucratie et sans complications.

La croissance, la productivité et le produit intérieur brut par habitant ont augmenté grâce à l’immigration venue de l’Union européenne et des pays de l’AELE. Ce constat émane du Centre de recherches pour le marché de l’emploi et l’économie industrielle de l’Université de Bâle, qui a réalisé une étude sur l’impact de la libre circulation sur le développement économique en Suisse. Le bon niveau de la formation de la main-d’oeuvre spécialisée européenne a en effet fortement contribué à la situation économique favorable de la Suisse. Or le pays manque de spécialistes, particulièrement des travailleurs ayant une base scientifique, ingénieurs en tête. La résiliation de l’accord de libre circulation des personnes avec l’Union européenne, qu’un « oui » à l’initiative de l’UDC entraînerait, n’a donc pas de sens au niveau économique,.

Les exigences de l’initiative – l’introduction de plafonds et de contingents pour les permis de séjour – restreindraient le développement des entreprises en alourdissant leurs charges administratives. Elles occasionneraient aussi des coûts élevés dans l’administration. Les entreprises actuellement compétitives perdraient des atouts. Le chômage augmenterait tout comme les impôts. Pour l’Union patronale suisse, il ne faut donc pas mettre en jeu le modèle actuel dont profitent à la fois l’économie et la population.

Selon l’étude bâloise, il n’y a en réalité pas eu d’immigration de masse en Suisse depuis l’entrée en vigueur de la libre circulation. L’importante hausse du nombre d’étrangers s’explique principalement par la forte immigration apparue dès le milieu des années 1990 sous le régime des contingents, que veut précisément réintroduire l’UDC. Elle a atteint son pic en 2002 et si le taux d’étrangers en Suisse a progressé depuis, c’est surtout à cause de la sédentarisation des migrants. Un phénomène que des contingents ne pourront inverser.

La libre circulation n’est en outre pas à l’origine du taux de chômage des étrangers en Suisse, plus élevé que parmi les Helvètes. Ce phénomène touche en effet surtout la main d’oeuvre non qualifiée, arrivée avant le milieu des années 1990, dont le pays a aujourd’hui moins besoin qu’à l’époque. Depuis une vingtaine d’années les travailleurs arrivant en Suisse sont bien formés pour la plupart. La libre circulation des personnes n’a pas eu d’impact négatif tangible pour les travailleurs suisses. Il n’a pas menacé leurs emplois ni pesé sur leurs salaires.

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  • Que ne venderait-on pas pour gagner son certificat de politiquement correct, pour gagner quelques points de pseudo « croâssance » ?

    Son âme.

    L’Union patronale suisse, comme le Medef ici, n’est qu’un ramassis de vieux idéologues. Visualisez Laurence Parisot !

    Des gens totalement intégrés, partie prenante du système mafieux qui s’appuie sur les cabris gaullistes : « L’Europe ! L’Europe ! », et qui nous pourrit la vie, consciencieusement, depuis 30 ans.

    Ce que ces gens ne veulent pas comprendre est que l’immigration n’est pas le problème… l’immigration est une CONSEQUENCE.

    Le vrai problème est l’ouverture des frontières. Schengen et tout l’appareil mortifère que nous subissons depuis 30 ans, et que les Suisses -ces crétins- VEULENT SUBIR aussi.

    Sans frontières on ne contrôle pas les flux d’immigration.

    Avec des frontières, et bien gardées, et des lois très dures (double peine, expulsion etc)… alors on peut parfaitement réguler les flux.

    Selon ses envies, selon ses propres besoins.

    Quel est l’intérêt pour les Suisse de laisser s’installer des familles Roms ? Des somaliens ? Des pauvres hères d’Afrique sub saharienne ? Des fanatiques du moyen Orient ? Des éclairés d’Aghanistan ? Du Pakistan ? Des agneaux de Libye ? Des démocrates de Côte d’Ivoire ?

    Aucun.

    Et même au contraire, c’est un grand danger. Un terrible danger pour la Suisse.

    Par contre, des étudiants chinois, des cadres américains, des expatriés français qui fuient l’oppression, des entrepreneurs singapouriens, là l’intérêt est énorme et objectif.

    Bref, tous ces pseudo « libéraux » en robe de chambre, associés aux « milieux d’affaires », sont totalement à côté de la plaque.

    Ils continuent de vouloir nous faire avaler l’idée démente selon laquelle il n’y a AUCUNE DIFFERENCE dans le concept même d’immigration.

    Et que de toute façon l’immigration, au sens large, est une « chance ».

    Et qu’être contre l’immigration, alors c’est être (rayez les mentions inutiles) rance, nationaliste, extrêmiste, dangereux, sexiste, et droitiste.

    « Ici, c’est chez moi, et c’est à moi de décider qui je veux inviter ou pas, selon mon bon vouloir et mes intérêts propres. »

    Voilà la quintessence de bon sens que les veaux ont perdu au fil des années.

    Et qu’il est urgent de retrouver. En Suisse et ici.

    • Le problème n’est pas l’immigration, il est de vouloir traiter des individus, qu’on a — ou pas — envie d’avoir comme voisins, collègues, amis, pauvres, gendres, maîtresses, etc. suivant une catégorie à laquelle on les rattache. On ne doit pas légiférer sur les catégories, point.

    • « Ici, c’est chez moi, et c’est à moi de décider qui je veux inviter ou pas, selon mon bon vouloir et mes intérêts propres.  »

      Justement qu’on s’entende bien, la Suisse ne vous appartient pas, votre terrain et votre propriété vous appartiennent, la Suisse non ! Point barre.

      Et quand à votre politiquement incorrecte quand celui-ci prône la violation de la liberté individuelle au nom d’une idéologie fumeuse digne des arriérés qui ont pourri la France. Vous pouvez prendre une corde et un chaise, le monde ne s’en portera que mieux.

      • Notre pays ne nous appartient pas, allez dire sa aux personne qui sont mortes en le défendant monsieur le cosmopolite.Si vous aimez a ce point les immigrés invités les chez vous dans votre logement et on en reparlera

        • « Allez dire sa aux personne qui sont mortes en le défendant monsieur le cosmopolite. »

          Ah oui j’oubliais que les nationalistes aimaient se radoter les morts du passés, morts au passage qui ne sont due que bien souvent à cause de l’égo de quelques parasites politiques ayant tous les pouvoirs de l’état entre leur mains.

          Les collectivistes chérissent tellement leur mémoire intergénérationnelle qu’ils préfèrent violer les droits des individus pour sauver leur culture.

          Déjà ce n’est pas VOTRE pays, car il n’appartient à personne, ne vous en déplaise, la nationalité est un stupidité sans nom.

          Vous êtes Suisse parce que vous vivez en Suisse et non parce que vous avez un passeport ou une carte d’identité Suisse.

          « Si vous aimez a ce point les immigrés invités les chez vous dans votre logement et on en reparlera. »

          Vous êtes stupide ou vous le faites exprès ? Droit de propriété, point barre, si un étranger achète une maison et un terrain en Suisse, il a le droit d’en jouir comme bon lui semble. il n’a pas à se soumettre à ses sois disant voisins présent ici avant lui.

          • Mais quel droit une personne africaine pourrait-elle se prévaloir en France?

            De quel droit individuel parlez vous?

            Les libertés des uns s’arrêtent la ou commence la liberté des autres. Un africain en Europe n’a strictement aucun droit. Point Barre.

            Allez en Arabie Saoudite ou en Israel et dites leurs que vous avez des droits individuels, vous verrez ce que valent vos fameux droits.

            Vraiment n’importe quoi!!

          • jjp: « Un africain en Europe n’a strictement aucun droit. »

            Non, le libéralisme c’est la protection des droits de tout le monde, point final.
            Ce n’est pas le libéralisme qui a créé le problème de l’état providence, que les sociaux démocrate se démerdent avec leurs faillite. De notre coté il faut qu’on défende nos principes fondamentaux sinon nous devenons inaudible et invisible au moment même ou l’état providence se casse la gueule et a besoin d’alternative.

            La liberté et les droits fondamentaux de tous.

          • @JJP
            Je ne vous comprends pas, si vous n’aimez pas les législations israélienne et saoudienne pourquoi vouloir les appliquer à votre tour? Pensez vous qu’appliquer la peine de mort au américain coupable de crime en France serait une bonne chose? Personnellement je ne vis pas en France, mais je n’aurai probablement pas choisit de vivre dans l’un de ces états. Et quand on sait que l’Arabie Saoudite s’apprête à expulser 2 millions de TRAVAILLEURS sans papiers soit disant parce qu’il vole le travail des nationaux sont méchants ect… C’est ironique de voire le même genre d’arguments exposés de la part d’une monarchie totalitaire que dans la contré Suisse.

          • @llmryn
            Alors, on va reprendre du début.
            Quand les hommes sont apparus, leur problème majeur, qui n’a pas changé d’ailleurs, fut la survie du clan.
            Il n’était pas question de libéralisme ou socialisme ou d’autre chose, il devait survivre.

            On en est toujours là. On doit survivre déja, le libéralisme est venu bien après.

            Alors, quand dans vous propre espace vital, il arrive des gens qui ne souhaitent pas vous laisser votre espace, arguant qu’ils en ont besoin pour eux, sous-entendu, vous vous barrez ou vous y restez, alors, on ne parle plus d’idéologie politique mais de survie.
            Et de ce point de vue, je refuse de reconnaître des droits à des gens qui s’installent en clamant clairement qu’ils refusent de respecter les miens.
            Sous-entendu, pour l’instant, tant qu’ils sont en minorité, ils ne font que clamer, mais quand ils seront en majorité, alors, leurs arguments deviendront beaucoup plus « frappants ».

            @Cédric
            Je n’ai pas dit que je ne les aimais pas. J’ai dit qu’on ne pouvait pas donner des droits à des gens qui ne veulent pas des miens.
            Et tant qu’ils ne voudront pas des miens, je suis dans l’incapacité de reconnaître les leurs.
            Je ne comprends pas, comment comprendre qu’on aille favoriser des travailleurs étrangers quand les enfants de mon voisin n’a pas de travail, et parfois même les miens.
            Je ne comprends pas que vous ne compreniez pas, vous n’avez pas d’enfants?

            Le monde ne s’articule pas autour de la survie du libéralisme, mais de la survie de l’espèce. Et dans cette optique, il est normal qu’une espèce protège son espace et ses ressources pour sa survie.
            C’est pas une histoire de libéralisme ou de droits.

          • @jjp
            Personnellement, si ce que vous faites coûte cher et que vous êtes mon voisin il n’y a peu près aucune chance pour que je l’achète. Favoriser les siens par initiative individuel pourquoi pas mais surement pas par l’état.

  • C’est clair ils seront sauves par des millions d’islamo-racailles et de roms, qui apporteront leurs savoir-faires a l’economie helvetique ! Laissez-moi rire.

    Toujours prets a vendre son pays pour se remplir toujours un peu plus les poches …

    • Et ce que j’ai dit plus haut vaut pour vous aussi.

      • L’histoire humaine montre que les peuples qui cessent de défendre leur intérêts ethniques et qui ne préservent pas leur territoire finissent par se faire déplacer ou pire. Les peuples européens qui se laissent devenir minoritaires dans leur propre pays à terme via l’immigration massive jouent un jeu très dangereux.

        Il n’y a pas besoin d’avoir une imagination débordante pour comprendre qu’une coalition de minorités ethniques détenant le pouvoir pourrait gravement compromettre les intérêts des peuples européens, d’autant plus que ces peuples ont des griefs historiques à l’encontre des peuples européens. L’histoire est remplie d’exemple de majorités ethniques opprimant des minorités.

        Quant au libéralisme ultra-indiviualiste que vous professez, qui considère que tous les êtres humains doivent abandonner leur loyauté à l’égard des groupes ethniques, il est complètement inepte et utopique pour dire le moins.

        Le libéralisme atomiste nie que l’homme est un animal politique et qu’il a une tendance à créer des groupes ethnique ; c’est une idéologie inadaptée à la nature humaine et par conséquent aussi fausse que le communisme.

        • Rien n’empêche les individus de se rassembler de barrer l’accès à leur propriété à qui que ce soit et ceux sans risquer une plainte pour discrimination car contrairement au bien pensant, la discrimination est essentiel à la survie de l’homme.

          La discrimination est un droit et elle ne se borne pas à la couleur de peau ou à la ligne politique ou religieuse, elle touche aussi tout sorte de détail qui peut dépasser l’entendement mais qui n’en sont pas moins légitime pour la personne qui l’éprouve.

          • Oui bon, là vous partez du principe qu’on vit dans une société libertarienne. Vous m’expliquez que je peux me préserver de l’immigration massive en créant une gated community qui interdirait l’accès aux immigrés dont je ne veux pas.

            Le problème est : c’est faux, dans la société actuelle, une telle organisation est bien évidemment illégale.

            Personnellement j’ai passé l’âge de jouer aux cox-boys et aux indiens pour construire mon raisonnement (« on disait qu’on était dans une société libertarienne et … »)

          • Allez expliquer ça aux français de souche qui se font harceler dans les cités. Allez leur expliquer qu’ils ont des droits, ils vont vous expliquer ce qu’est la réalité, et ce qu’elle fait des droits des hommes supposés libres.

            Vous dites n’importe quoi.

            On voit ici la frontière claire entre les belles théories et la réalité.

            Continuez à réfléchir/faire des phrases, les vivants vont s’occuper de vous dans pas longtemps, au train ou ça va.

          • jjp: « Allez expliquer ça aux français de souche qui se font harceler dans les cités. Allez leur expliquer qu’ils ont des droits, »

            Ce n’est pas en niant les droits des autres que celle des français sera préservé, bien au contraire.
            La gauche fait exactement cette erreur, catégoriser les gens et inventer une géométrie variable en ce qui concerne les droits.

            Du coté des libéraux, c’est niet ou on cesse de l’être.

          • @llmryn
            Je ne peux pas me tromper, je vous parle de la réalité.
            On peut théoriser sur tout, mais on ne peut pas refaire la réalité, elle est têtue, et a toujours raison à la fin.

            La question n’est pas de nier le droit des autres, c’est de comprendre qu’on peut s’entendre sur des droits, à condition que tout le monde les respecte. Or ce n’est pas le cas, quand certains ne respectent pas les droits, ce sont tous les droits de tout le monde qui n’existent plus.
            Comment pourrais je vivre dans un monde dans lequel je cherche à donner des droits aux gens qui ne veulent pas respecter les miens?

            Les droits, ça ne marche qu’avec les devoirs. Ca au moins, nous pouvons nous accorder la dessus.
            Si une personne clame ses droits mais refuse son devoir de respecter celui des autres, alors, elle perd ses droits.
            Les droits ne peuvent pas fonctionner sans les devoirs, c’est pourquoi les droits de l’homme sont une immense arnaque, comme tous les droits tout court.

  • Je suis un Suisse habitant à Genève et je vois tous les jours le ravage de l’immigration de masse. D’une part la Suisse est un petit pays et ne peut pas supporter indéfiniment une immigration sans limite. On est passé en peu de temps 7 à 8 millions d’habitant. On veut quoi ? Un pays avec 10, 12, 15 millions d’habitant ?
    On voit déjà les conséquences de cet immigration dans la vie de tous les jours : la circulation est devenue infernale à toute heure de la journée et la pénurie de logements est devenu insupportable.
    Mais surtout de plus en plus le marché de l’emploi devient de plus en plus difficile pour les Suisses. Je travaille dans l’informatique et je vois bien la concurrence déloyale qui sévit dans ce domaine. Dans la dernière place où je travaillais j’étais le seul suisse encore dans l’équipe et le jour où j’étais viré, j’ai été remplacé par un français. Une grande majorité des sociétés de service informatique n’emploie pratiquement plus que des frontaliers avec des salaires bien moindres. Cela fait plus d’année que je cherche du travail et je ne trouve absolument rien. Dans le dernière entretien que j’ai eu le patron m’expliquait qu’il était intéressé par mon dossier, mais qu’il avait des employés frontaliers à 50’000 francs par an, et que malheureusement il ne pouvait pas se permettre de prendre en Suisse avec un salaire plus cher. Il faut savoir qu’il faut compter au minimum 2000 frs de loyer pour un petit appartement à Genève et que les assurances maladies sont très chères. Il est donc très difficile de vivre avec 50 000 frs dans la région Genevoise. Sans parler que les prix ne vont qu’augmenter. La seule chose qui n’augmente pas et qui est la baisse , ce sont les salaires !
    Ma situation n’est malheureusement pas une situation isolée. Si plus de 30 % des genevois ont voté pour le MCG, et l’UDC, des partis qui défendent le protectionnisme, c’est parce que de plus en plus de gens sont confrontés aux problèmes que j’ai exposés. Contrairement à ce que certains prétendent certains, les gens qui ont voté pour ces partis, ne sont pas contre les étrangers en général, mais demandent qu’il y est des règles et qu’on limite dans une certaine mesure l’immigration. Il faut savoir que la Suisse a toujours une terre d’immigration, surtout à Genève qui est très international, mais il y avait au moins certaines limites dans le passé.
    Mais évidemment si vous regardez les médias, qui défendent uniquement le point de vue du patronat, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Il n’y pas de chômage, les étrangers ne prennent jamais la place des suisses et surtout il n’y a pas de dumping salariale.

    • Si vous limitez les subsides, vous limiterez par conséquence noble la mauvaise immigration.

      • Allez rejoindre votre copain Jacques Attali, dans son « hôtel », vous y prendrez un thé ou plus si affiné en devisant sur le slogan : « un pays est un hôtel ».

        Vous êtes un troll, et haineux en plus.

    • Le texte soumis à votation interdirait-il les frontaliers ? En leur absence, je veux bien croire qu’il y aurait moins de circulation, mais y-aurait-il plus de logements et d’emplois ouverts aux Suisses dans des sociétés devenues moins rentables ?

      • Je n’ai pas encore lu le texte qui sera soumis à votation, donc je ne peux pas répondre.
        Par contre personne à ma connaissance ne parle d’interdire les frontaliers, ou l’immigration en général, mais de la limiter. Comme je l’ai déjà dit, la Suisse et en particulier Genève a toujours été une terre d’immigration, mais elle avait auparavant certaines barrières et elle se portait très bien. Certainement mieux que maintenant.
        Ce qui est irritant dans ce débat c’est de voir la tentative de caricaturer ceux qui protègent les intérêts des Suisses. Si on veut limiter un tant soi peu l’immigration on est obligatoirement un raciste, xénophobe ou un fasciste ! C’est que voit en tout cas tous les jours dans les médias suisses.

        De toute façon si on ne veut pas limiter l’immigration, la Suisse va devenir de plus en plus invivable. C’est déjà pratiquement le cas. Il faut regarder la Suisse et en particulier Genève sur une carte, pour voir que c’est un territoire exigu et qu’elle ne pourra pas supporter indéfiniment une immigration sans contrôle.
        Il n’y a qu’a voir la situation de la circulation. Non seulement les autoroutes et les grands axes sont très souvent bouchonnées, mais on peut voir de plus en plus les petites routes de campagne prissent d’assaut. C’est impressionnant de voir de tout les cotés les kilomètres de bouchon chaque jour lorsque les travailleurs rentrent chez eux.

        • Je sais pas quand je vois Singapour qui prend 25 % de personnes en plus en 10 ans je me dit que c’est possible de faire des choses à Genève après je connais pas.
          Pour un petit territoire qui ne peux pas imposer par la contrainte des accords économique à ses partenaire l’immigration forte et le libre échange fort me semble un impératif. On verra bien si le texte passe

    • Je suis suisse aussi, je voterais en mon âme et conscience.

      Intimement je pense qu’on ne peut faire cohabiter des gens qui ne le veulent pas et dans l’ordre de propriété je dirais que l’environnement immédiat « appartient » a la population qui y habite originellement.
      Même si ce point est aisément réfutable, le but est surtout d’éviter d’amasser des populations qui ne peuvent plus se voir au risque de créer des malheurs encore plus grand.

      Je ne vois aucun problème à ce que —dans une vraie démocratie— qui fonctionne le peuple décide de limiter l’immigration. Dans les modalités éventuellement j’en verrais un, on ne peut ignorer « ce qu’on ne voit pas » et j’examinerais bien le projet de l’UDC, parti quand même salement populiste.

    • D’accord avec Floyd !

      Discuter théoriquement du libéralisme et de l’immigration ne sert à rien. L’immigration c’est comme l’aspirine : à petite dose ça soulage, à grosse dose, ça tue ! En Suisse, on est proche d’1 habitant sur 4 qui est étranger … et ça c’est sans compter les frontaliers ! Ce n’est tout de même pas rien, c’est donc légitime de contrôler ce flux, juste pour « respirer ».

  • il faut limiter la mauvaise immigration (celle d’allocation par exemple) pour des questions de cohésion sociale.La seule solution raisonnable est de faire payer le droit d’immigrer en Suisse comme le propose Grarry Backer.Par Exemple 100,000 CHF pour un permis… Ou plus ou moins suivant l’interet de la Suisse et la nationalité du demandeur…C’est le seul moyen responsable et respectueux des libertés individuelles.

    • 100 000 CHF ? Je vous garantis 250 000 Français dès la première année. 😉

    • Je ne vois pas en quoi demander une garantie des moyens financiers personnels de l’immigrant est une bonne garantie de « qualité ».
      Ne serait-il pas plus judicieux de conditionner l’immigration à un emploi, qualifié si possible, sans candidats nationaux équivalents disponibles ?

  •  » Tel est l’ avis de l’ Union patronale suisse  » . cette Union c’ est 1 personne ? soit c’ est une info intox ou alors ces gens fonctionnent comme nos syndicats français tel la CGT : quelq personnes NON identifiées qui décident pour elles et …..pour les autres . Une bonne leçon de démocratie à la Suisse serait :
    Après consultation de ses membres l’ Union patronale suisse informe que x sont contre , x pour , x sans opinion , l’ identité de ces personnes est publique .

  • Faux débat ! Quand l’immigration consiste à limiter l’immigration à des travailleurs cotisants, et n’admet de regroupement familial qu’après preuve de moyens suffisants pour héberger et entretenir la famille, elle est un avantage plutôt qu’un inconvénient.

    C’est par exemple la règle en Australie (et ailleurs), et tout néo-arrivant qui sollicite une aide sociale quelconque dans les 5 premières années de son séjour est expulsé sur le champ et à ses frais (puisqu’il a dû provisionner ses frais de retour éventuel).

    Donc, l’immigration oui, mais pas n’importe laquelle …

    En France, sur le total, 5 % seulement de l’immigration est une immigration de travail !!!

    Le reste, c’est du socio-tourisme à perpète.

    • oops j’allais intervenir mais votre message résume tout ce que je voulais dire (je vis en Nlle Zelande)!
      Je rajouterais que j’ai été choqué par mon dernier voyage en Suisse, le pays souffre apparemment d’une immigration non choisie (j’adore le terme politiquement correct) et surtout le pays est sale!

  • Il faut se rappeler qu’en 1992 les patrons nous annonçait l’apocalypse si la Suisse n’acceptait pas de faire partie de l’union européenne. On a vu le résultat. Plus personne ne parle en Suisse de revoter sur cette question . On se demande bien pourquoi ! La Suisse se porte bien mieux en étant (partiellement) indépendante.
    De toute façon l’union européenne ne peut que couler étant donné sa politique absurde. Les bureaucrates de Bruxelles ne semblent être là que pour promouvoir leur lubies écolo-catastrophiques. Ils refusent toutes les nouvelles technologies et veulent promouvoir les énergies renouvelables, qui sont hors de prix et qui ne pourront jamais fournir de façon substantielle une énergie abondante et bon marché.

  • Cette loi ne fera pas diminuer le nombre de frontaliers, car déjà avant les entreprises pouvaient en embaucher autant qu’elles voulaient, elles devaient seulement prouver qu’elles faisaient régulièrement des offres d’emploi qui ne trouvaient pas preneur en Suisse… Cela fera donc simplement augmenter les coûts administratifs, ce qui n’est pas très libéral.

    Par contre, si cette loi pouvait limiter ceux qui abusent de l’aide sociale et les nombreux cambrioleurs venant de France, et d’Europe de l’Est, on serait dans une perspective plus libérale de ce côté-là…

    Au final, il est clair que c’était l’Etat social et les moyens légaux insuffisants donnés à la police, qui posent ce genre de problème, et que si on ne veut pas s’attaquer à cela, on est obligé de faire des compromis dans le libéralisme

  • C’est fou la propension des êtres humains a se tirer des balles dans le pied. Quand tout indique qu’economiquement l’immigration n’a pas eu d’effets négatifs, tout au plus un effet neutre sinon mieux, il faut toujours des nationaux-socialistes pour tout foutre en l’air.

  • immigration: l’initiative de l’udc plomberai l’économie suisse.
    si il y a une économie qui est plus que bien plombé ,c’est bien celle de la France avec son président chef des pays des droit de l’homme d’Afrique
    avant de vouloir donner des leçons notamment a la planète , il faudrait être capable de faire le travail ici même en France

  • Les commentaires sont fermés.

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Xavier Hollandts est professeur associé à la KEDGE Business School. Docteur et HDR en sciences de gestion, il enseigne l’entrepreneuriat et la stratégie. Spécialiste des questions agricoles, il intervient régulièrement sur ces sujets dans les médias. Ses travaux académiques ont notamment été publiés dans Corporate Governance, Journal of Institutional Economics, Managerial and Decision Economics, ou la Revue Économique.

 

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