Un combat perdu d’avance

François Hollande se bat contre une économie morose, des hordes fascisantes, le retour du racisme et une courbe du chômage qui n’en finit pas de ne pas s’inverser. Mais son plus grand combat, c’est le combat contre le réel.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Un combat perdu d’avance

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 7 décembre 2013
- A +

Le gouvernement part en guerre contre la concurrence.

Ron Paul à son bureau
Ron Paul à son bureau

Ne volez pas ; le gouvernement déteste la concurrence. – Ron Paul

Le gouvernement français est particulièrement hostile à la concurrence, et triche régulièrement pour assurer sa victoire. C’est ainsi qu’il pénalise les employeurs pour ensuite aider l’emploi, dissout les groupuscules fascistes pour être le seul représentant du fascisme ;dans le discours et les actes, on envisage l’État et la société comme raison d’être, et réponse à tous les problèmes, des citoyens.

En plus de ses fonctions régaliennes, l’État s’impose dans les cuisines comme organisateur de rangement de réfrigérateurs et pourfendeur du gaspillage ; dans les écoles comme scénariste de l’histoire et gardien de ses valeurs ; dans les maisons comme garant de la pureté de l’air, où il interdit les cheminées à feu ouvert, l’encens et les bougies parfumées. Il organise des centres aérés et les transports publics ; subventionne des performances artistiques et entretient des musées ; il décide de la vitesse et des caractéristiques des voitures.

Il bat la monnaie, ou l’imprime, en acceptant que la monnaie n’ait de valeur que subjective ; il dénonce pourtant d’autres monnaies, comme le Bitcoin, dont «la valeur […] n’est adossée à aucune activité réelle».

La charge n’est pas neutre ; il s’agit d’imposer un agrément officiel, qui lui donnerait un pouvoir sur cette monnaie virtuelle qui, jusque-là, s’est très bien passé de lui.

Détruisant progressivement et sans fair-play toute concurrence, l’État s’impose, et impose les citoyens. Cécile Duflot dénonçait récemment la flambée des loyers et leur part croissante dans les revenus des locataires ; les prix de la téléphonie, des transports, de l’alimentation, des assurances et mutuelles, des loisirs sont souvent tenus pour responsables de la baisse du pouvoir d’achat, au point qu’il soit difficile de joindre les deux bouts dans un ménage ou seul l’un des parents travaille. Mais s’il est un poste de dépense qui a augmenté, c’est bien celui des prélèvements. Malheureusement, ils sont obligatoires.

L’augmentation depuis 1960 est flagrante ; le taux a augmenté d’environ 15 points, soit 50%. Si on compare les prélèvements aujourd’hui avec le début du siècle, ou les siècles précédents, elle l’est encore plus ; alors qu’un Français travaille jusqu’au 26 juillet pour l’État, le jour de libération fiscale sous l’Ancien Régime survenait le 18 janvier.

De presque rien, la part de l’État dans le budget des ménages est passée à près de la moitié, sans mentionner la dette et l’inflation qui sont des impôts cachés et sont payés par les citoyens. Tout, d’ailleurs, est payé par les citoyens ; et si l’État peut aujourd’hui s’arroger la moitié de la richesse produite en ne détruisant qu’en partie l’économie, c’est grâce à l’inventivité des hommes qui multiplient leur propre capacité à créer de la richesse.

18 jours dans l’année travaillés pour l’État au 18ème siècle, 209 jours aujourd’hui ; l’homme et le citoyen ont de ce point de vue moins de droits sur eux-mêmes qu’avant qu’on ne leur en accorde. Pourtant, on continue de faire de l’État un moteur de progrès, quand bien même il se nourrit de l’énergie des citoyens et de leur vie.

Et c’est, une fois de plus, un combat de François Hollande – son principal combat, le combat contre le réel.

Ainsi, les opposants au Mariage pour Tous sont réactionnaires ; s’ils défendent des valeurs, il s’agit de valeurs du passé, et ils sont des opposants au progrès. Ceux qui considèrent que l’interruption volontaire de grossesse est une interruption de vie et que c’est un choix lourd qui mérite réflexion ont des idées dépassées, arriérées. Les manifestants contre l’équitaxe relèvent de la manipulation, incarnent une « droite indécrottable ».

Les idées d’un constructiviste sont l’avenir et doivent devenir le réel ; tout élément du réel dissonant avec son réel à lui doit disparaître, tout ce qui ne va pas dans le sens de l’histoire doit disparaître de l’histoire.

La réalité, c’est ce qui ne disparaît pas quand on arrête d’y croire. – Philip K. Dick

On ne peut faire disparaître la réalité, mais on peut la modeler, la façonner, la changer, la manipuler. Pour que les croyances collectivistes deviennent réalité, il faut que tout le monde accepte d’y croire ; il est important pour cela de réécrire l’histoire, de déconstruire l’individu dès l’enfance ; et si ça ne suffit pas, déclarer certaines opinions comme irrecevables en les assimilant à d’autres permettra de disqualifier le discours dissident.

Difficile aujourd’hui de dénoncer la théorie du genre, qui n’a su faire la preuve que de ses dangers, sans être réactionnaire et conservateur. Demander que l’État réduise la part de nos vies qu’il confisque est encore pire : c’est individualiste voire égoïste.

Un discours individualiste n’est aujourd’hui plus un discours recevable. Le spectre de l’acceptable varie, au gré des évolutions de l’esprit du temps que les collectivistes ont l’art d’influencer. Mais ils ne peuvent influencer l’individu que si celui-ci accepte leurs règles du jeu.

Être honnête, c’est reconnaître le fait que l’irréel est irréel et ne peut avoir aucune valeur, que ni l’amour ni la gloire ni l’argent ne sont une valeur s’ils sont obtenus par la fraude ; qu’en tentant d’acquérir une valeur en trompant l’esprit d’autrui, on porte sa victime à une position plus haute que la réalité, où on devient tributaire de son aveuglement, esclave de leur non-raisonnement et de leurs évasions du réel, alors que leur intelligence, leur rationalité et leur acuité deviennent les ennemis qu’on doit craindre et fuir. Être honnête, c’est reconnaître le fait qu’on ne veut pas vivre dans la dépendance, encore moins dans la dépendance de la stupidité des autres, ou comme un dupe dont les valeurs trouvent leur source dans les dupes qu’il parvient à duper ; c’est reconnaître le fait que l’honnêteté n’est pas un devoir social, pas un sacrifice qu’on fait pour autrui, mais la vertu la plus égoïste dont l’homme peut faire preuve : le refus de sacrifier la réalité de sa propre existence à la conscience bercée d’illusions des autres. – Ayn Rand, For The New Intellectual

Il faut, pour garder pied et une emprise sur le réel, l’accepter tel qu’il est ; il faut accepter de défendre son opinion, de ne pas la sacrifier par crainte de se voir affublé de quelque épithète que ce soit ; et surtout, il faut accepter cette épithète si elle correspond à la réalité de ce que nous sommes.

La réflexion a laissé la place au débat, qui lui-même devient pédagogie ; chacun pouvait avant se forger sa propre opinion, puis il est devenu de bon ton de se rallier à l’opinion des autres, et il est désormais indécent de ne pas comprendre.

Il est indécent de ne pas comprendre pourquoi le travail des uns doit financer le train de vie des autres ; pourquoi certains doivent voir leurs impôts augmenter sans cesse alors que d’autres y échappent toujours ; pourquoi, en France, tout contribuable est obligé de financer des associations et partis politiques dont il désapprouve les opinions, les paroles et les actes, de financer des journaux faisant l’apologie du communisme et rendant hommage à Staline ; pourquoi des syndicalistes mafieux financés par l’État sont amnistiés au mépris de l’égalité devant la loi.

Il est inadmissible en France de considérer que l’intérêt général n’est ni plus, ni moins que la somme des intérêts particuliers, et que personne n’en est le dépositaire, même élu par une forte minorité ; ou que le plus grand nombre n’a pas toujours raison.

La déconnexion d’avec le réel, poursuivie par le président du déni, est bien plus dangereuse que la destruction consciencieuse de ce qu’il reste de création de richesse en France ; ses impacts sont bien plus durables. S’il est un combat à mener, c’est le combat pour le réel, ce combat pour pouvoir penser et dire la réalité.

Le vrai combat de l’individu face au collectif, le combat de la liberté, est avant tout un combat pour la reconnaissance de la réalité, qui est aussi un combat pour la connaissance de la réalité.

L’honnêteté intellectuelle implique de savoir ce que l’on sait, d’étendre constamment ses connaissances et de ne jamais éviter esquiver ou manquer de corriger une contradiction. Cela signifie développer un esprit actif comme attribut permanent.

[…] L’honnêteté intellectuelle consiste à prendre les idées sérieusement ; prendre les idées sérieusement consiste à vivre selon, à pratiquer, toute idée qu’on considère comme vraie. – Ayn Rand

Les libéraux n’exigent rien de vous, si ce n’est de ne pas leur enlever leur liberté. L’éthique de la liberté est la seule éthique qui ne contraigne à rien d’autre que respecter les droits d’autrui ; le reste dépend de votre jugement, de vos préférences et de vos choix.

C’est votre capacité à juger et agir selon votre jugement que les collectivistes entendent détruire, en parallèle de la destruction de votre liberté et pour la pérenniser. Ne les laissez pas faire ; acceptez que la réalité existe, acceptez ce qu’est la réalité, apprenez la, connaissez la. Ne laissez à personne le pouvoir de vous dicter la réalité, et développez sans cesse la finesse de vos perceptions et la somme de vos connaissances. Soyez votre propre maître et le gardien de l’existence du réel ; soyez le gardien de votre propre existence et de votre liberté plutôt que le gardien de votre frère.

La marque de l’honnête homme est qu’il pense ce qu’il dit et sait ce qu’il veut dire par là. – Ayn Rand

Voir les commentaires (38)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (38)
  • Je vous rassure je suis tout cela et beaucoup plus encore sans l’avis ni les conseils de Ayn Rand…

    L’état se confond avec la politique et c’est tout le problème, alors que nous devrions nous appuyer sur un organe de gestion parfaitement neutre et concentré sur des taches d’intérêt général, nous avons au contraire un système qui repose sur une sélection d’individus obnubilés par le pouvoir.

    Tant que des humains seront subordonnés à d’autres (la définition de la hiérarchie et du pouvoir…), nous n’aurons de libre que l’illusion de l’être.

    La liberté, c’est l’acceptation de la violence naturelle, autre forme d’agencement hiérarchique, mais qui s’impose aux hommes, elle n’est pas issue d’eux, c’est l’acceptation de la nature et de l’animalité.

  • Bel éditorial. Bonne synthèse de nos grands principes (et auteurs fétiches).

    Parfait.

    Mais, Rand parle justement du… Réel.

    Donc on fait quoi, concrètement ?

    Voilà ce qui devrait mobiliser nos énergies en lieu et place des débats théoriques sans fin (que nous perdrons toujours tant la masse est basse de plafond).

    Il faut déstructurer, démonter le Système. Afin de comprendre son seul et unique ressort : le pouvoir.

    Et le levier et la finalité du pouvoir c’est : le pognon.

    L’idée consiste à l’extraire de côté-ci, pour pouvoir en faire bénéficier ce côté là.

    Pour casser ce terrible lien (le servage des uns fait la sinécure des autres)… il faut s’attaquer au pognon (comprendre : numéraire, force de travail, créativité, talent etc.).

    Il faut donc assécher le fleuve, le flux à pognon. Et là nous briserons le Système.

    Pour le remplacer par quoi demandent les frileux et les libéraux en robe de chambre, qui ont peur surtout de leur propre ombre ? A ce stade, on s’en cogne. Il faut procéder par ordre.

    Pour casser le système de servage, il faut l’asphyxier.

    -sans travail, sans argent… sans le FLUX DE LA RAPINE… alors c’est l’arrêt respiratoire, l’arrêt cardiaque.

    Donc, nous le répéterons jamais assez :
    -expatriez-vous
    -professions libérales : réduisez votre temps de travail (et donc d’esclavage) de 20 %.
    -réduisez votre consommation, vos investissements
    -chefs d’entreprise : délocalisez, licenciez, réduisez la voilure, repassez sous les seuils (50 salariés)

    C’est le seul moyen.

    N’oubliez jamais : sans votre argent…. Hollande, Taubira, Duflot, Montebourg, Ayrault… leur pouvoir de nuisance N’EXISTERAIT PAS.

    Qu’attendez vous alors ? Vous avez le pouvoir.

    • C’est ce qui est en train de se produire.
      D’ailleurs le gouvernement commence à paniquer : il manque 11 milliards (si mes souvenirs sont exacts) de recettes fiscales qu’il avait prévues.

    • C’est culotté mais il faudrait oser. C’est bien là le problème, c’est cette cupidité qui nous anime tous et pourtant tout le monde rejette cette faute sur l’autre….

      La cupidité touche tout le monde, l’Etat (ils en veulent plus), les détenteurs du Capital (ils en veulent plus), le prolétariat (ils en veulent plus).

      Et c’est une maladie qui m’affecte mais que je combats très personnellement, me rappelant que je peux jouir de mon existence sans en vouloir toujours plus.

      Merci !

      • C’est vrai… Mais deux choses :

        -cas 1 : nous sommes de plus en plus nombreux à « lever » le pied (ceux qui restent). Observez autour de vous : notaires, médecins, dentistes etc. Les vendredi et lundi plus personne ne bosse.

        Ok on perd 20 % de revenus par an. Et alors ? Ca fait 1 grand voyage en moins l’été ? Pas de nouvelle bagnole ?
        On gagne en revanche du temps. Du vrai temps (plus les effets secondaires : repos, sérénité). Et le temps c’est le vrai luxe aujourd’hui.

        -cas 2 : n’oubliez pas que dans la lutte que je préconise… il y a des « combattants », nombreux…. mais qui le sont involontairement !
        Chaque salarié du privé qui perd son emploi, chaque PME qui ferme… même s’ils ne le veulent absolument pas, ils sont obligés de réduire leur consommation / investissement (on n’achète pas une nouvelle voiture quand on pointe chez Pôle Emploi). Ils en souffrent sans doute, mais ils survivent.

        Bref l’un dans l’autre… on peut le faire, on peut survivre à une baisse de 20 % de notre « train de vie », volontaire ou contrainte.

        Si on ajoute les expatriés… alors nous avons un levier d’une puissance absolument inouïe.

        Dernier argument : les effets de seuil.

        Il ne s’agit pas de dire : « la recette nette de la TVA est de 140 milliards par an, on n’arrivera jamais à la réduire à 0 donc votre plan tombe à l’eau. »

        Une baisse modeste en valeur… compte tenu des effets de seuil liés à tout système complexe… aura des effets disruptifs absolument considérables.

        Voilà le secret.

        Levier + effets de seuil = asphyxie du système suivi d’un arrêt cardiaque.

    • Il y a assez pour tout le monde sur terre, il n’y a pas assez pour la cupidité de tout le monde.
      Gandhi

  • « 18 jours dans l’année travaillés pour l’État au 18ème siècle, 209 jours aujourd’hui »

    Qu’avons-nous gagné depuis la révolution de 1789 ?
    As-t-on vraiment gagné en libertés individuelles, quand on voit le flicage, la police de la pensée, le contrôle pointilleux de nos vies personnelles et professionnelles ? N’assistons-nous pas à 2 siècles de régressions ?

    Nous avons laissé la religion de l’Etat prendre toute la place: là où les solidarités entre individus passaient par les religions et les communautés, nous avons maintenant une organisation mafieuse qui se donne le rôle A LA FOIS de garder le monopole de la violence légale et A LA FOIS d’avoir un rôle social (donneur de bisous).

    Nous sommes dans une impasse et nous voyons bien que la solidarité forcée ne passe plus, que les égoïsmes se durcissent, que les communautés se referment.

    Que les nouveaux entrant sur le territoire considèrent l’Etat comme une organisation « impure » est une chance pour les anarcap: voilà des soldats supplémentaires dans la lutte contre Léviathan.

    Je pense que c’est le moment d’appuyer où ça fait mal grâce à la fin du « vivre-ensemble » et le retour des thèmes religieux mis sous cloche depuis 1905.

    • Le retour des thèmes religieux ? un cancer par un autre…

      • Je ne suis pas d’accord: la religion a toujours forgé notre civilisation depuis la nuit des temps, et elle n’est pas obligatoirement synonyme de guerre, d’obscurantisme et autre fanatisme. Elle promeut avant tout des valeurs sans prétendre en être le garant officiel. Maintenant que pèsent 108 malheureuses années parmi plusieurs millénaires d’histoire ?

        • Notre civilisation est loin d’être parfaite, et c’est en grande partie à la religion que nous le devons. Imaginons un instant la vie sans religion : pas d’inquisition, pas de guerre entre religions, ni à l’intérieur d’une même religion, pas de 11 septembre, pas de talibans, pas de St Barthelemy, pas de problème en Ulster, pas de problème en Palestine, pas de pouvoir absolu divin, etc, etc…
          Pour un libéral, oser penser que les valeurs pourraient être d’essence religieuse et non logique, c’est carrément inepte.
          Maintenant, on peut préférer plusieurs millénaires de joug absolu aux 108 années les plus libres de l’histoire.

          Nous avons assez de problèmes à résoudre sans en plus nous déméler avec le surnaturel et l’irrationnel.

          • Pourquoi irrationnel ? le Vatican, les milliers d’églises, les centaines de cathédrales, deux milliards de gens chrétiens, le 1,6 milliard de musulmans, le pape, le Dalaïlama, vous appelez cela de l’irrationnel ?

            On peut être libéral et catholique à la fois, je ne vois franchement rien d’incompatible, ce n’est en rien inepte, comme vous dites.

          • LOL !
            Et un monde sans socialisme d’Etat ? (national socialism version 3eme Reich, socialisme réel version Staline, socialisme fasciste version Mussolini, + Khmer rouges, Mao, Cuba, génocide vendéen, ….)

            Vous savez que la Republique française a massacré plus de gens, rien qu’en 1793, que toutes les hypothèses sur l’Inquisition !
            Ah j’oubliais le rapport PISA qui nous relègue en fin de classement.

          • @Abitbol

            Appliquez vos théories à « l’être suprême » républicain, ou aux adorateurs du Grand Architecte.

          • Irrationnel, je maintiens. Une personne qui croit en un être invisible omniscient, omnipotent et imaginaire, c’est de la folie; quand ce sont des milliards, c’est de la religion.
            On ne peut pas être libre intellectuellement, quand on est préalablement cadré, voire enfermé par un dogme religieux.

          • @breizh06

            C’est quoi le rapport ? Déjà, je ne suis pas socialiste politiquement parlant et on efface pas des millénaires de massacres au nom de la religion avec des massacres au nom d’autres idéologies.

            Une des bases du libéralisme n’est-ce pas de s’interdire de tuer autrui au nom d’un dogme quel qu’il soit ?

          • juste des guerres tribales (on peu presque dire que de nombreux esclaves africains ont été sauvés d’une mort certaine par les esclavagistes blancs..oui je sais c’est pas politiquement correcte)) et autres cannibales qui limitaient la croissance démographique.

          • Vous ne voulez pas voir les FAITS et comprendre leur raison (l’existence du fait religieux sur tous les continents) Vous ne voyez pas que vous suivez la religion de l’Etat dont les clercs vont, deux soirs par mois, adorer le Grand Architecte ?

            Qu’est-ce que le sentiment religieux ? Dans la Nature humaine il y a le « bien » et le « mal »: des réflexes de groupe qui permettent la survie de l’espèce. La religion est l’expression du « bien ». Appelez ça altruisme si vous préférez, ou « vivre-ensemble étatique » dans votre cas.

            Problème : depuis que la vie sur Terre existe, tous (TOUS) les êtres vivants s’organisent pour privilégier leur descendances (leurs « gènes »). Les réflexes de sauvegarde des tribus s’expriment par les religions (de manière plus ou moins cool, OK). Tout ceci est en contradiction avec l’idéologie du « vivre-ensemble » étatique.

            D’où mon point: le recul du Leviathan, sa soif d’argent, de pouvoir, se fera quand les communautés lui diront « Stop! nous gérons nos problèmes entre nous ».

          • breizh06 vous êtes champion pour prêter aux autres des propos qui, en fait, vous sont propres, mais c’est très compréhensible… vous êtes incapable de faire autre chose que de l’interprétation.
            Les FAITS ça s’observe sans filtre.

            Oui, je suis d’accord pour gérer mes problèmes sans l’Etat et je n’ai pas besoin de dieu pour ce faire.

          • @Abitbol
            C’est trop facile de mettre les guerres sur le dos des religions.
            Donc pour vous, quand une religion se défend, alors, elle est faiseuse de guerres. Quand on ne veut rien comprendre aux choses et faire de gros amalgames forcément exagérés, alors on pose que les religions sont créatrices de guerres. C’est bien évident qu’une personne qui se défend est une personne qui se bat, pour un honnête homme, ça reste qqun qui se défend.
            On ne peut honnêtement pas mettre le christianisme sur le même plan que l’islam, notre religion pousse à nous rendre meilleurs sans chercher à nuire, ce n’est pas le cas de l’autre.

            Et la liberté n’est pas la liberté absolue, c’est une liberté encadrée, et on n’a pas encore défini de meilleur cadre de vivre ensemble que les valeurs prônées par le christianisme, et surtout pas cette nouvelle religion qu’on appelle le socialisme, ni ces lois castratrices.

            Pour info, la question de l’inquisition est plus politique que religieuse, alors avant de la mettre sur le dos de l’église, il faut bien comprendre les ressorts politiques de l’époque.

          • @jjp

            « C’est trop facile de mettre les guerres sur le dos des religions. »

            Euh, quand on ne sait pas lire, on peut écrire mais ça ne ressemble pas à grand chose. Dans le cas de guerres de religion, je pense qu’on peut les mettre sur le dos des religieux. C’est ce que j’ai écrit noir sur blanc. Rien de plus.
            Et c’est effectivement facile de mettre toutes les croisades sur le dos de la religion, pour ne citer que ces seuls exemples. Pour le reste, je vous conseille de retourner à l’école ou de lire des livres d’Histoire.

            Le simple fait ne dire qu’on ne met pas le christianisme sur le même plan que l’islam, démontre, si c’était nécessaire, que pour le religieux, sa religion est toujours mieux que celle du voisin qui n’a pas la même. Par conséquent, si l’autre n’a pas la bonne religion ou la vraie, alors c’est un malfaisant, un ennemi qu’on peut tuer… C’est ça, j’ai bon ?

            La « liberté encadrée » du christianisme… Vous voulez parler de la liberté pour le peuple de France depuis Clovis jusqu’à Louis XVI ?

            Il faut changer de logiciel mon vieux.

          • Juste pour faire bonne mesure, abordons le nazisme sous l’angle des faits. Nous avons là, un pays, l’Allemagne, qui se dote effectivement d’un système politique national socialiste. Pourtant, des allemands chrétiens, qu’ils soient catholiques ou bien protestants ont tout de même assassiné des allemands juifs (pour ne parler que d’allemands). Que pouvons-nous conclure de ces faits ? Même s’ils s’inscrivent dans une guerre mondiale politique de domination…

      • Vous lui devez tout à notre religion, et nous vous devons toute cette mairde qu’on subit depuis qu’elle n’est plus là. (200 ans).

      • @Patronus: avec le cancer actuel nous perdons sur tous les plans, c’est 1984 avant l’heure. Mon point est : comment repousser les hommes, sélectionnés par la société pour leur agressivité, dans leurs missions régaliennes, la défense du territoire, le maintien de l’ordre.

        Aujourd’hui, ces hommes de l’Etat, appliquent leur agressivité/rapacité pour la violence légitime ET ont volé aux religions le rôle de maintien du lien social. Pour moi c’est ce concept de « forcer la solidarité par la violence » qui est intenable. C’est la dichotomie entre « le glaive et goupillon » qui a fait ses preuves durant les siècles. Certes, au prix d’une pression sociale (mariages contrôlés, liberté de pensée, ..).

        Maintenant, que préférez-vous ? l' »ordre ancien » ou cet ersatz de démocratie qui, selon mon point de vue, est encore plus oppresseur.

        • Gardez votre religion et vos dieux, n’êtes vous donc pas capable d’être libres ? sans toujours vous en remettre à une instance supérieure ?

          Lisez ce que préconise Christophe, c’est exactement comme ça que je vis depuis mon enfance, que vivaient mes parents, que vivent mes enfants : libres, sans attaches, sans être lié à aucune croyance, je n’ai besoin ni de politique ni d’église pour respecter les hommes, je fais ce qui me plait, certains appellent ça de la chance, généralement ceux comme vous qui sont endoctrinés qui par la politique qui par un idéal religieux.

          Vivez non de non !

          • Vous êtes libre ? vraiment ?
            – En pouvant choisir l’éducation de ses enfants,
            – Sans devoir justifier à son banquier l’usage de ses billets
            – En pouvant choisir son assurance maladie et retraite
            – En trouvant sur les télévisions une information non-collectiviste
            ..
            En fait, vous êtes libre de circuler dans le poulailler où l’Etat a décidé de fixer les bornes.
            Bonne soirée devant la télévision « libre » 😉

          • @breizh06 :
            – j’ai choisi l’éducation de mes enfants
            – je fais ce que je veux avec mon argent
            – j’ai pu bénéficier (35 ans avant les autres) de 2 régimes retraites et sociaux dans 2 pays différents…
            – la télé je vous la laisse (les émissions religieuses ?)

            Merde, il est pas comme tous vos potes celui la hein?

            Vos attaques sont creuses ce qui démontre si besoin était la platitude de votre argumentaire, venir avec la religion comme mode de fonctionnement de la société, c’est la résurgence du totalitarisme absolu.

            Entre la morale et le droit, je préfèrerais toujours le droit.

            Ce qui nous différencie ? je suis effectivement libre, je me débrouille avec les contraintes qui sont inéluctables à toutes formes de vie en société, je ne prétends à rien sauf à améliorer le système qui est devant moi.
            Vous ne souhaitez pas améliorer, mais imposer un système religieux, soyez rassuré, vous avez des opposants, vous en aurez toujours, mais ça vous le savez.

            Fin de la discussion et fin de ma présence sur ce site (le seul du reste).

            C’est ça être libre, ne pas s’imposer les conneries des autres, la résurgence du religieux est la pire ignominie que je connaisse, je ne vais pas m’imposer la lecture de vos délires, non par manque de tolérance (j’anticipe…) mais par soucis de liberté.

            L’auteur a raison « un combat perdu d’avance » je le sais depuis ma plus tendre enfance, mon effroi est de constater le recul de nos libertés et de voir ressurgir la religion comme solution palliative, au sens médical du terme…

            By à tous.

          • Désolé de vous avoir énervé…
            J’ai été élevé dans une famille de résistants de la première heure, la lutte contre toutes les formes d’oppressions m’est peut-être devenu obsessionnelle.

            Aujourd’hui, entrepreneur, je passe trop de temps à me débattre avec les banques et les administrations pour penser être « Libre ».

            Quant à ne pas voir que l’Etat nous impose sa morale et que les règles de droit sont bafouées… Nous sommes déjà dans un « totalitarisme religieux », celui du Grand Orient.

            L’essor du communautarisme est une bénédiction (;-)) pour tenter de faire refluer l’Etat dans ses missions régaliennes.

          • Je ne conçois pas trop que vous puissiez réfléchir en prétendant ne subir aucune influence « religieuse ». Vous n’avez pas de passé?
            Peut être voulez vous changer l’homme qui de tout temps s’est créé un être supérieur? d’autres ont essayés apparemment sans succès . Sachant que vous ne pourrez pas faire disparaitre cette tendance, autant choisir son camp parce que manifestement, toutes les religions ne se valent pas d’un point de vue libéral.
            L’extrémisme antireligieux ne vaut pas plus que l’extrémisme religieux.

            « On ne peut pas être libre intellectuellement, quand on est préalablement cadré, voire enfermé par un dogme religieux. » Vous en connaissez beaucoup des enfermés comme ça ?

            Ces gens la ont toujours représenté une minorité.

    • Malheureusement, oui, les nouveaux entrants seront des soldats, mais des soldats contre nous quand le leviathan 1 sera tombé.

      • Par déformation professionnelle, j’ai l’habitude de me focaliser sur LE problème le plus urgent à résoudre 😉

        Et en ce moment, le problème, ce n’est l’arrivée de ces soldats.
        Car ce sont pas eux qui volent le fruit de mon travail, ce sont pas eux qui ont les armes pour me mettre en prison, ce sont pas eux qui forcent mes enfants à penser selon les lubies de Secte d’Etat.

        Ces gens sont objectivement nos alliés.

    • 2 siècle de régressions depuis la révolution française:

      essayez donc de dire autre chose que des conneries ! avant 1789, la société divisée en ordres ou caste comme en inde aujourd’hui, l’inégalité civile, voire l’inéxistance civile pour les protestants et les juifs. la possibilité d’avoir la langue arrachée, la main coupé, la tète coupée, puis les morceaux brulés, parcequ’on a été convaincu d’avoir critiqué la religion du prince ou que des parlementaires bornés et retrogrades vous on pris en grippe, et cela sans possibilité d’appel !
      si vous y alliez seulement une semaine, dans votre moyen-age revé, vous beniriez l’époque qui vous a vu naitre. mais bien sur, vous avez lu Secher, et son prétendu génocide vendéen, vous avez la haine des jacobins, vous voulez votre autonomie, pour remetre des calvaires aux carrefours comme au bon vieux temps de bonchamp et de charette.
      vous nous parlez de religion, mais etes vous sur que votre religion a raison, ou que c’est la bonne ? partout ou le fait religieux est encore trés présent sur cette planète, on a des société bloquées, qui refuse d’avancer ( tibet, afganistan, mali, somalie ) ou alors la guerre entre deux religion comme en centreafrique.
      quand à la religion d’etat dont vous parlez, vous avez peur d’un fantome, cela n’a jamais existé dans les démocraties, Robespierre a tenu 3 semaines avec son culte de l’etre suprème fumeux .

      • -1789, ce n’est pas le moyen-âge.
        -Vous préférez voir des truands multirécidivistes en cavale, plutôt que « Cayenne » ou les châtiments. On a les progrès qu’on peut..
        -J’ai la haine des Jacobins, c’est vrai, et si vous venez dans mon pays breton, les calvaires aux carrefours ne vous ont pas attendus.
        -Robespierre a tenu 3 semaines.. parce qu’on lui on coupé la tête. Et BTW la religion d’Etat, la grande Fraternité du Grand Architecte, dont sont membres tous les ministres actuels, vous en pensez quoi ?

        Aujourd’hui l’Etat distribue de l’argent aux socialement proches, sans compter. Pouvez-vous, deux minutes, penser à une situation où la solidarité s’exercerait en fonction de vos bonnes actions, de votre volonté de rester soudé au clan. Vous ne pensez pas que cela conduirait à une société plus pacifiée ?

      • Je vous imagine, comme Patronus et ces soixante-huitards à la retraite. Ils ne voient pas la vague conservatrice qui balaiera leurs certitudes dans seulement quelques années.

  • On en arrive parfois à regretter l’ancien régime…

  • « alors qu’un Français travaille jusqu’au 26 juillet pour l’État, le jour de libération fiscale sous l’Ancien Régime survenait le 18 janvier. »
    Je préfère quand même vivre maintenant que sous l’ancien régime !!!

  • J’aime beaucoup la formule « le président du déni » pour qualifier le flan qui va se démouler tout seul.
    Je dirai même plus, c’est le président du déni-oui-oui!

  • Le problème de la société du « ne-vous-enrichissez-pas-votre-président-n’aime-pas-ça », c’est qu’il y en aura quand même qui s’enrichiront : les plus tartuffes, les plus hypocrites, les plus menteurs, les plus brigands.

    Le socialisme conduit a nier la réalité , jusqu’a en faire a terme une seconde nature.

    • Pardonnez-moi de revenir à l’essentiel.

      Car… regardez ce matin le dernier délire de… Fleur Pellerin.

      ***********
      Internet est-il sexiste ? C’est la question que pose la ministre déléguée à l’économie numérique, Fleur Pellerin, qui a annoncé « avoir saisi le Conseil national du numérique (CNN) d’une mission pour travailler sur l’image des femmes dans le Web », lors d’un entretien au Journal du dimanche. Cet organisme devra faire des propositions à la fin du mois de mars.

      « On trouve dans le numérique la même proportion de machistes ordinaires qu’ailleurs. C’est pourtant un secteur tourné vers l’avenir, qui peut être associé à une forme de modernité dans sa façon de penser la société. Or ce n’est pas le cas », déplore la ministre, pour qui les comportements « sexistes doivent absolument changer ».

      http://tinyurl.com/paykn9s
      ****************

      Voilà. Donc revenons à l’essentiel

      -Fleur Pellerin est une nuisance

      -son pouvoir de nuisance n’existe que grâce à l’argent que le Leviathan nous vole, en clair notre servage

      -conclusion : supprimons l’argent, nous supprimerons le pouvoir de nuisance de Fleur Pellerin

      CQFD

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Un article de Philbert Carbon.

La Fondation Valéry Giscard d’Estaing – dont le « but est de faire connaître la période de l’histoire politique, économique et sociale de la France et de l’Europe durant laquelle Valéry Giscard d’Estaing a joué un rôle déterminant et plus particulièrement la période de son septennat » – a organisé le 6 décembre 2023 un colloque intitulé : « 45 ans après les lois Scrivener, quelle protection du consommateur à l’heure des plateformes et de la data ? ».

 

Protection ou infantilisation du cons... Poursuivre la lecture

Vous pouvez lire cet article en anglais en cliquant sur ce lien.

Bonne nouvelle pour les partisans du bipartisme : malgré le contexte politique hyperchargé, un nombre sans cesse croissant de personnes de part et d'autre du spectre politique s'accordent sur un point ! Malheureusement, il s'agit d'une notion qui, mal comprise, pourrait saper les politiques et les institutions qui constituent le fondement même du monde moderne.

Ce point d'accord, c'est l'idée que le capitalisme, la mondialisation et le libre-marché ont échoué.

... Poursuivre la lecture
Voir plus d'articles