Chut, la liberté a besoin de silence pour mourir

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Chut, la liberté a besoin de silence pour mourir

Publié le 1 décembre 2013
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Bon, le chômage diminue. Mais si, puisque ce sont les autorités qui le disent, avec un petit air gêné et dans un nuage de circonlocutions contradictoires. La crise est donc finie et les choses vont pouvoir reprendre leur cours normal. Raison de plus pour se pencher sur d’autres sujets plus importants.

Et, alors que le pays compte vraisemblablement plus de cinq millions de chômeurs, plus de huit millions de personnes sous le seuil de pauvreté, en emploi précaire ou dans des entreprises en difficultés et qui se demandent, actuellement, comment ils vont passer les fêtes, il devient donc urgent de légiférer sur les mœurs, de verrouiller enfin de bonnes lois bien solides pour espionner sur internet en toute tranquillité et d’occuper nos ministres qui ont, après cette victoire magistrale, une petite rupture de charge et se tournent ostensiblement les pouces, un sourire béat d’auto-satisfaction sur leurs visages honnêtes.

C’est pourquoi les députés ont courageusement voté la pénalisation des clients de la prostitution, ce qui permet de faire passer plusieurs messages clairs dans la société française. D’une part, l’égalité continue sa progression déterminée : maintenant, grâce à Hollande et au gouvernement Ayrault, même les prostituées goûteront au chômage. Ce n’est pas rien, quand on y pense.

les vices ne sont pas des crimesD’autre part, cela montre que notre aimable gouvernement et nos députés entendent bel et bien confondre vices et crimes ; pour eux, ce qui jusqu’à présent relevait de façon débattable d’un vice, à savoir devenir client d’un acte de prostitution, entre maintenant d’un petit pas altier dans le domaine du délit puni par la loi.

Notez bien que les sanctions prévues comprennent bien sûr un aspect financier — préalable indispensable à toute nouvelle loi, surtout que l’État n’est pas très en fonds actuellement, et puis sachons racketter un client qui, au moins, n’ouvrira pas sa grande jatte lorsqu’il aura à payer, au contraire de l’automobiliste flashé, plus facilement contestataire. Et, chose plus significative encore, il est aussi envisagé un passage par les camps de redressement, pardon par un « stage de sensibilisation à la lutte contre l’achat d’actes sexuels ». Là aussi, on sent un petit message simple : les clients sont des esclavagistes, des pervers, des êtres méprisables aux penchants immondes auxquels nos ministres et nos députés, payés sur nos impôts, ont jugé qu’il était nécessaire de mettre un terme, du haut de leur probité et (surtout) du fait qu’eux et elles n’ont évidemment jamais fait appel à de tels services.

Et finalement, peu importe ici le degré de consternation que peut apporter la lecture des arguments pitoyables (et parfaitement faux, du reste) de la porte-parlote du gouvernement : le nombre bien faible de députés présents dans l’hémicycle pour le vote de cette loi démontre à qui en doutait encore que les débats ont depuis longtemps quitté la représentation du peuple pour ne plus animer qu’une petite frange de fanatiques déconnectés de la réalité dont le but est, par tous les moyens, d’imposer leur vision bien particulière de la société et leurs agendas constructivistes au détriment des vraies urgences du moment dont, il faut bien le dire, ils se foutent ouvertement.

Mais comprenez bien que la victoire sur la crise et les malheurs des Français est vraiment totale ; l’oisiveté des députés, des sénateurs et des ministres étant presque totale, il fallait aller plus loin dans le débroussaillage de nouveaux champs d’investigations légaux. La législorrhée ne pouvait pas s’arrêter en si bon chemin.

Fini les pedonazis grâce à la loppsiC’est aussi pourquoi les députés ont, tout aussi vigoureusement, voté la loi de programmation militaire qui, j’en parlais dans un récent billet, contient de croustillantes dispositions permettant enfin aux petits kapos du camp de concentration France d’intervenir sur les fournisseurs d’accès internet sans s’embarrasser de ces enquiquinantes procédures judiciaires ou de l’avis d’un juge qui, comme chacun sait, ne font rien qu’embêter les soldats de la lutte contre les pédonazis et les terroristes qui pullulent sur la toile.

Eh oui, grâce à quelques judicieuses lignes dans une loi de programmation qui concernait la défense, on en arrive à laisser l’État décider seul, après concertation avec lui-même et sans le moindre contrôle judiciaire, de récupérer les données des internautes en temps réel, et ce, un peu quand il en a envie, sans vraiment se justifier, pour un peu la durée qu’il veut, et le tout en toute décontraction. Et puis, pour bonne mesure, ajoutons une « loi martiale numérique« , cela fera encore plus sérieux, ne trouvez-vous pas ?

Au passage, il n’est pas du tout fortuit de constater que les articles correspondants sont ainsi rédigés qu’une large marge d’appréciation et de latitude a été laissée aux autorités pour qu’elles puissent agir avec les coudées franches, tout comme il est normal le fait qu’on bloque explicitement, comme dans des pays ouvertement totalitaires, certains pans d’internet, ou que se répande gentiment cette impression que le Pays des Droits de l’Homme se moque gentiment de ses citoyens et des règles internationales sur la liberté d’expression…

Le pompon, si l’on veut, reste tout de même qu’à l’instar de la loi sur la pénalisation des clients de la prostitution, cette loi qui distribue ainsi les facilités d’espionner l’internaute comme d’autres les biscuits apéritifs avant un repas roboratif a été votée dans la décontraction et l’entre-soi d’un tout petit nombre de députés. Encore une fois, c’est donc une poignée de personnes qui sera directement responsable du tour supplémentaire qui vient d’être donné à l’étau France.

quelques députés votent mollement

Il y a, je trouve, une certaine constance dans l’absentéisme de nos députés et de nos sénateurs (tenez, allez regarder la fiche de présence de ce joli numéro-là, c’est édifiant), et, de façon plus surprenante encore, notamment lorsqu’il s’agit de voter des lois dont la portée polémique est évidente et dont on peut difficilement nier le contenu liberticide. Il y a, dans cette présence minimale des députés et des sénateurs quelque chose de gênant lorsqu’on se rappelle les indemnités qu’ils touchent, les retraites dont ils pourront bénéficier, les avantages qu’ils accumulent discrètement.

Qu’elle est discrète, la représentation nationale, lorsqu’elle enfonce un poignard de plus dans le corps de la liberté en France ! Qu’elle est réservée lorsqu’elle explique son projet aux rares journalistes qui s’en inquiètent ! Qu’elle est admirable de silence et de modestie lorsqu’il s’agit de se juger elle-même, et qu’elle est donc audacieuse lorsqu’elle octroie des droits à ses sicaires, et lorsqu’elle juge des vices des autres…
—-
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  • Ce gouvernement réussit le tour de force d’être plus conservateur sur les moeurs que le précédent, ce qui est assez hallucinant…
    Et pour les prostituées, c’est comme pour les pauvres, ce qui compte ce n’est pas la réalité de leur vie, mais le fantasme du chevalier gouvernemental venant sauver la « damsel in distress » prostituée/pauvre, contre son gré mais toujours « pour son bien ».

  • Beurk ! J’ai encore dégueulé sur mes pompes. Je suis pourtant gentil comme un agneau. Je me considère un peu fleur bleu, j’aime mon prochain (enfin, ça dépend, faut pas pousser quand même).
    Mais putain (désolé pour le gros mot) j’ai envie de leur foutre la tête dans une grosse bouse de vache fumante.
    Voilà, c’est dit.

    J’aimerais bien que vous attaquiez mon ancienne profession : diagnostiqueur immobilier.
    Parce que, voyez vous, entre nous (enfin ça reste internet), c’est une profession d’escrocs.

    Je vais vous expliquer pourquoi:
    On demande à des gens (les diagnostiqueurs) d’appliquer des lois pondues par des « extra terrestres » les ministres et autres parasites ingénieurs. Ces lois ou normes sont un charabia sans nom, liant la technique et le droit.
    En gros un gros vomi de chacal.

    On demande à des gars d’aller sur le terrain et de cocher des cases (genre loto en plus drôle). Je ne dis pas qu’il n’existe pas des gens compétent (ou en tout cas qu’y essaient de l’être).

    Je dis juste que cet profession illustre à merveille la merde Étatique qui s’infiltre de partout.
    Vous allez offrir à l’Etat les mensurations de votre logement, sa teneur en plomb, sa capacité ou sa déperdition d’énergie, etc….bientôt il faudra sonder (avec des gants) les locataires ou propriétaires sur place.

    Voyez vous, j’ai rampé sous des baignoires, je suis resté collé sur des prises électriques gluante d’huile rance dans la cuisine. Souvent j’avais droit à un café (des fois dans des tasses très sales) et à un commentaire du style: putain de travail débile, hein ?

    Bah, ouai. Mais il faut bien trouver des gens pour le faire. Il est évident qu’un ingénieur, va la trouver en travers de la gorge d’aller sous la baignoire et d’appliquer des lois à la con pour ces gros porcs de ministres.

    Les putes, les homos, c’est combien de % de la population ? 2%…. comme les diagnostiqueurs !
    Bref, plein de cul de ces salades. Il faut faire quelque chose !!!!

  • Toujours bien écrit, les articles de H16 sont en général fort plaisants à lire et bien menés.

  • et pendant ce temps là, la Taubira se fait bronzer
    http://www.chez-pierre.net/f_ri_din.php

  • Ce gouvernement est vraiment un danger public!Pire que celui de Mr Sarkozy qui est « light » à coté…

  • gouvernement fasciste, pas conservateur.
    lorsqu’on supprime des libertés, pour moi c’est soit fasciste, soit communiste.
    Regarder par ailleurs le grand « frère » américain avec Snowden, lui il peut espionner mais si on le dénonce avec des preuves, donc étant espionné lui-même, il se venge même avec la peine de mort.

    Désormais lorsque les bonnets rouges vont communiquer entre eux, l’état va « écouter ». Donc il faut qu’ils inventent un nouvel langage . ça va arriver sans doute et la lutte deviendra de plus en plus claire entre les citoyens et l’état liberticide.

  • Même si je ne suis pas plus un fan de l’UMP que du PS, la différence est que lorsque l’UMP est au pouvoir, la presse fait son travail, alors que quand c’est le PS, il n’y a plus personne.
    Pour sauver la République, votez UMP 😉 ou mieux FN.
    Je sors
    Je suis déjà sorti

  • Extrait d’un livre qui a maintenant 80 ans. J’ai fais une petite modification dans le texte pour ne pas perturber le lecteur… Je vous laisse devenir l’auteur !

    Il y a 80 ans nous étions dans une crise très grave en Europe et dans le monde. Ce constat, qui n’est qu’une vision élargie de cet édito, a conduit quelques années plus tard à une guerre mondiale.

    Ce n’est pas parce que nous avons un i-phone dans la poche que nous sommes maintenant plus intelligents. La vraie question qui se pose n’est pas de taper sur l’ambulance (le gouvernement) mais plutôt de trouver le moyen de se débarrasser de cette bande d’abrutis sans aller à la catastrophe a laquelle ils nous amènent inexorablement.

    Bonne lecture…

    Le caractère le plus remarquable du parlementarisme est le suivant : on élit un certain nombre d’hommes (ou de femmes aussi, depuis quelque temps); mettons cinq cents; et désormais il leur incombe de prendre en toutes choses la décision définitive. Ils sont donc, dans la pratique, le seul gouvernement ; ils nomment bien un cabinet, qui prend aux regards de l’extérieur la direction des affaires de l’Etat, mais il n’y a là qu’une apparence. En réalité, ce prétendu gouvernement ne peut faire un pas sans être allé au préalable quémander l’agrément de toute l’assemblée. Mais alors on ne pourra le rendre responsable de quoi que ce soit, puisque la décision finale est toujours celle du Parlement, et non la sienne. Il n’est jamais que l’exécuteur de chacune des volontés de la majorité. On ne saurait équitablement se prononcer
    sur sa capacité politique que d’après l’art avec lequel il s’entend, soit à s’ajuster à l’opinion de la majorité, soit à l’amener à la sienne. Mais de la sorte, il déchoit du rang de véritable gouvernement à celui de mendiant auprès de chaque majorité. Il n’aura plus désormais de tâche plus pressante que de s’assurer de temps en temps l’approbation de la majorité existante, ou bien d’essayer d’en former une nouvelle mieux orientée. Y réussit-il : il lui sera permis de « gouverner » encore quelque temps ; sinon, il n’a plus qu’à s’en aller. La justesse proprement dite de ses vues n’a aucun rôle à jouer là-dedans.

    C’est ainsi que toute notion de responsabilité est pratiquement abolie. On voit très simplement les conséquences de cet état de choses :
    Ces cinq cents représentants du peuple, de professions et d’aptitudes diverses, forment un assemblage hétéroclite et bien souvent lamentable. Car, ne croyez nullement que ces élus de la nation sont en même temps des élus de l’esprit ou de la raison. On ne prétendra pas, j’espère, que des hommes d’Etat naissent par centaines des bulletins de vote d’électeurs qui sont tout plutôt qu’intelligents. On ne saurait
    assez s’élever contre l’idée absurde que le génie pourrait être le fruit du suffrage universel ! D’abord une nation ne donne un véritable homme d’Etat qu’aux jours bénis et non pas cent et plus d’un seul coup ; ensuite, la masse est instinctivement hostile à tout génie éminent. On a plus de chances de voir un chameau passer par le trou d’une aiguille que de « découvrir » un grand homme au moyen d’une élection.
    Tout ce qui a été réalisé d’extraordinaire depuis que le monde est monde l’a été par des actions individuelles. Cependant cinq cents personnes de valeur plus que modeste prennent des décisions relatives aux questions les plus importantes de la nation, et instituent des gouvernements qui doivent ensuite, avant de résoudre chaque question particulière, se mettre d’accord avec l’auguste assemblée ; la
    politique est donc faite par les cinq cents.

    Et le plus souvent il y paraît bien !

    Ne mettons même pas en cause le génie des représentants du peuple. Considérons simplement la diversité des problèmes à résoudre, la multiplicité des liens de dépendance mutuelle qui enchevêtrent les solutions et les décisions, et nous comprendrons toute l’impuissance d’un système de gouvernement, qui remet le pouvoir de décision à une réunion plénière de gens dont une infime partie seulement possède les connaissances et l’expérience requises pour traiter la question envisagée. C’est ainsi que les affaires économiques les plus importantes seront traitées sur un forum où il ne se trouvera pas un membre sur dix ayant fait jadis de l’économie politique. Cela revient à remettre la décision finale sur un sujet donné, aux mains de gens qui n’en ont pas la moindre idée. Et il en est de même pour toutes les questions. C’est toujours une majorité d’impuissants et d’ignorants qui fait pencher la balance, étant donné que la composition de l’assemblée ne varie pas, alors que les problèmes à traiter touchent à tous les domaines de la vie publique : cela devrait supposer un continuel roulement des députés appelés à en discuter et à en décider. Car il est impossible de laisser les mêmes gens traiter, par exemple, une question d’intérêts commerciaux et une question de politique générale. Il faudrait qu’ils fussent tous des génies universels comme il s’en révèle un en plusieurs siècles. Hélas I ce ne sont, le plus souvent, pas même des as, mais des dilettantes bornés, surfaits et remplis d’eux-mêmes, un demi-monde intellectuel de la pire espèce. D’où la légèreté souvent incroyable avec laquelle ces messieurs parlent et concluent sur des sujets que les plus grands esprits ne traiteraient, eux-mêmes, qu’en y réfléchissant longuement. On les voit prendre des mesures de la plus haute importance pour l’avenir de tout un Etat, voire d’une nation, comme s’il y avait sur la table une partie de tarots.

    On serait mal fondé à croire que chaque député d’un tel Parlement prend toujours de lui-même ses responsabilités d’un coeur aussi léger.
    Non, absolument pas. Au contraire, ces errements, en obligeant certains députés à prendre position sur des questions qui leur échappent, affaiblissent peu à peu leur caractère. Car pas un n’aura le courage de déclarer : « Messieurs, je crois que nous ne comprenons rien à cette affaire. Tout au moins en ce qui me concerne. » D’ailleurs, cela n’y changerait rien, d’abord parce que cette droiture demeurerait incomprise, ensuite parce qu’on saurait bien empêcher l’honnête bourrique de « gâcher ainsi le métier. Qui connaît les hommes comprendra que, dans une aussi illustre société, chacun ne tient pas à être le plus bête, et que, dans ce milieu, loyauté égale bêtise.

    Ainsi un député qui aura commencé par être à peu près honnête, s’engagera nécessairement dans la voie du mensonge et de la tromperie. La certitude même que l’abstention d’un seul ne changera rien à rien, tue tout sentiment d’honnêteté qui pourrait encore subsister chez l’un ou chez l’autre. Finalement, chacun se persuade que personnellement il n’est pas, il s’en faut, le plus incapable du lot, et que sa
    collaboration évite encore un mal plus grand.

    On objectera sans doute que, s’il est vrai que chaque député en particulier ne possède pas une compétence s’étendant à toutes les questions, du moins il vote avec son parti, qui guide ses actes politiques ; or, le parti a ses comités, qui sont éclairés de manière plus que suffisante par des experts.

    L’argument paraît valable au premier abord. Mais alors une autre question se pose : pourquoi élit-on cinq cents personnes, quand quelques-unes seulement ont assez de sagesse et de savoir pour prendre position sur les sujets les plus importants ?

    Oui, c’est précisément là le fond de la question.

    Notre parlementarisme démocratique actuel ne cherche nullement à recruter une assemblée de sages, mais bien plutôt à rassembler une troupe de zéros intellectuels, dont la conduite, dans une direction déterminée, sera d’autant plus facile que chaque élément en est plus borné. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut faire une « politique de partis » dans le mauvais sens actuel de cette expression. Mais c’est aussi le
    seul moyen à employer pour que celui qui tire les ficelles puisse rester prudemment en arrière, sans être jamais amené à prendre de responsabilités. De la sorte, toute décision néfaste au pays ne sera pas mise sur le compte d’un coquin connu de chacun, mais sur les épaules de tout un parti.

    Ainsi disparaît pratiquement toute responsabilité, car celle-ci peut bien être mise à la charge d’une personne déterminée, non d’un groupe parlementaire de bavards. En conséquence, le régime parlementaire ne peut plaire qu’à des esprits sournois, redoutant avant tout d’agir au grand jour. Il sera toujours abhorré de tout homme propre et droit, ayant le goût des responsabilités.

    • Hervé, lorsqu’on site un ouvrage tel que celui que vous citez, on évite de l’introduire par « Je vous laisse DEVENIR l’auteur! »

  • Sujet complexe, réponse simpliste, voilà une parfaite illustration, par leurs tenants, de pourquoi le planisme ne marche pas.

  • 2900 manifestants (selon la police) pour défendre Taubira contre 3 ou 4 connards racistes, et en face 2.000.000 pour s’opposer à sa politique et, ses injustices, et en première mondiale sa mise en demeure par l’Europe lui enjoignant d’assurer le respecter des Droits de l’Homme sur la liberté d’expression en France. Aucun organe de presse n’a eu le droit de faire allusion à la résolution n°1945 du Conseil de l’Europe que le gvt s’acharne à camoufler, tellement ça le disqualifie ! Si cela continue sur cette lancée ce genre d’ignominie risque d’en amener certains en Cours de Justice Européenne. Car Hollande, Ayrault, et Taubira ont décidé d’un commun accord de ne préparer aucune des lois que l’Europe leur a imposé de prendre pour que leur erreur ne se reproduise plus jamais. L‘échec piteux de cette «grande » manif antiracisme montre à l’évidence que les Français ont dans leur énorme majorité cessé d’être dupes de tous ces faux nez avec lesquels ils ne veulent plus être confondus.

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