La décomposition rapide de la France va entraîner l’ensemble de l’Europe vers le bas

À l’instar de Jacques Schuster du journal Die Welt, les Allemands s’inquiètent de la menace que la France fait peser sur l’Europe.

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La décomposition rapide de la France va entraîner l’ensemble de l’Europe vers le bas

Publié le 5 novembre 2013
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Par Jacques Schuster, depuis l’Allemagne.
Traduction : Bernard Martoïa

Francois-Hollande-coup de pompe

Notre voisin languit depuis des années mais la société française n’est pas prête au changement. Chaque faillite est acceptée. Le pire c’est que les Français vont nous entraîner dans leur chute.
Les États peuvent-ils échouer ? Sont-ils en mesure de se rendre compte que finalement il n’y a plus une pierre à retourner ?1 Serait-il possible que la phrase d’Hölderlin soit erronée : « Quand il y a un danger, les secours s’organisent. » Mais que faire si l’état d’urgence est décrété et que les aides sont absentes ?

Qui regarde l’autre rive du Rhin vers la France est saisi d’horreur. Ce pays qui croupit depuis des années  est en voie de décomposition rapide. Depuis près d’une décennie, les experts ont mis en garde la France contre sa relégation, mais rien n’a changé. Vous pouvez constater le champ de ruines qui ne cesse de s’agrandir. La France ne tremble pas en dépit du fait que depuis 2009, plus de mille usines ont fermé ! (la plus récente étant celle de Peugeot à Aulnay qui a arrêté sa chaîne de production jeudi dernier)

Chirac et Sarkozy n’ont fait aucune réforme sérieuse.

Il y a sept ans le philosophe Pascal Bruckner dit à ses compatriotes que la France devenait progressivement lilliputienne. Comme ils ne voulaient pas entendre la vérité, ils s’enfermèrent dans une « combinaison unique d’arrogance et de haine de soi ». Mais très peu de ses compatriotes entendirent l’appel de Bruckner et très peu aussi sont ceux qui étaient prêts à accepter des changements drastiques2.

Il y a seulement ​​un terrain sur lequel la société française est sortie brusquement de sa léthargie. Il s’agit d’un mouvement de révolte arborant un bonnet rouge au lieu du bonnet phrygien mais qui reprend la même antienne que celle des révolutionnaires sur les barricades : « Liberté, Égalité, Fraternité », mais, en réalité, leur message est le suivant : « Prudence, prévoyance et protection de nos emplois. »

Les récentes manifestations en Bretagne attestent que les agriculteurs et les camionneurs ont réussi leur pari de renverser l’écotaxe que la capitale voulait lever pour remplacer les poids-lourds par des trains. Il ne semble pas que le président Hollande soit capable de briser la force des contre-révolutionnaires. Pourquoi devrait-il être plus fort que ses prédécesseurs Chirac et Sarkozy qui ont fait si peu ou rien pour réformer en profondeur ce pays ?3

La dette française va bientôt dépasser le seuil critique de 100% du PIB

Le pays coule et la seule chose qui augmente est le chômage qui s’établit à 11% pour la population active et à 26% chez les jeunes. La dette s’élèvera à 95% du Produit intérieur brut à la fin de l’année. Le manque de ressources financières conduit Paris à réduire son investissement dans la recherche à 2% alors que Berlin y consacre 4%. Par ailleurs, les exportations ont chuté de 20% depuis 2005. L’OCDE a mis en garde contre le danger que Paris court à subventionner les industries les moins avancées.

La France n’est plus en mesure de continuer dans cette voie sans issue. Mais toute faillite, tout licenciement, ou toute mauvaise nouvelle est acceptée comme un coup du sort. Contre cet état d’esprit on ne peut rien faire. « Aucune force ne peut agir contre l’esprit destructeur d’une nation si elle n’est pas elle-même inconsciente ou morte », disait Hegel. C’est une mauvaise chose car les Français vont finalement tirer vers le bas toute l’Europe4


« Das schwache Frankreich zieht ganz Europa hinunter » publié par Die Welt le 03.11.2013.

Notes du traducteur :

  1. Ce n’est pas l’opinion du gouvernement socialiste qui invente chaque semaine une nouvelle taxe en espérant revenir, un jour, à la barre mythique de 3% de déficit budgétaire comme s’y est engagé le ministre de l’économie Pierre Moscovici (un ancien énarque) auprès de la commission européenne.
  2. La potion libérale est toujours refusée par les docteurs Knock sortis de l’ENA qui sont aux commandes de l’économie française depuis 1974 avec le succès que l’on connaît. Aucun budget n’a été équilibré depuis leur accession au pouvoir. Nous doutons que leur maître à penser Lord Keynes approuverait leur politique de relance par le déficit budgétaire qu’ils mènent inlassablement depuis quarante ans.
  3. C’est la question que la « fausse droite » UMP aurait dû se poser quand elle était au pouvoir.
  4. Un sondage d’IFOP commandité par le Journal du Dimanche, montre que 91% des Français ne sont pas satisfaits de la politique du président, 40% demandent un changement de sa politique et 30% de son gouvernement. Ce sondage est consternant car il prouve, une fois de plus, que les Français misent toujours sur un changement de tête pour faire des miracles plutôt que sur un remplacement de son modèle collectiviste qui nous conduit à la ruine, à la guerre civile, et à la fin de l’Union européenne comme le craignent les Allemands qui ont su se réformer à temps. La France ne sait pas se réformer en paix, elle ne fait que des révolutions sanglantes quand la pression devient intenable. On approche rapidement de ce seuil de non-retour. Le gouvernement socialiste en est-il conscient ?
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  • La capitale voulait-elle remplacer les poids-lourds par des trains, vraiment ? Quels projets ferroviaires pour la Bretagne ? Trois jours pour qu’un choux-fleur fasse Saint-Pol – Rungis si aucun cheminot ne se met en grève.. Non, ce que veut Paris, c’est montrer comment on impose l’écologiquement correct aux bouseux, et surtout éviter que ne se créent à nouveau des initiatives genre Brittany Ferries ou Britair, qui montrent qu’on peut se débrouiller sans que l’état vienne dire quoi faire. Quelque chose d’impensable pour un Allemand habitué à son pays décentralisé, qui cherche donc d’autres explications que l’évidence : la déstructuration française à laquelle on pourrait bien assister n’est pas le problème, c’est la solution !

  • La remarque, remarquable, est logée dans le point 4 « Notes du traducteur » : « Ce sondage est consternant car il prouve, une fois de plus, que les Français misent toujours sur un changement de tête pour faire des miracles plutôt que sur un remplacement de son modèle collectiviste qui nous conduit à la ruine ».

    Et c’est hélas vrai.

    Au sujet de l’allemagne, elle ne va pas bien du tout, c’est un château de sable, nous en reparlerons dans quelques temps…

    • La remarque est probablement exagérée, car aucun sondage ne pose la question de changer autre chose que la tête. Quand Contrepoints a fait un sondage avec une bonne question, on a découvert stupéfaits que les Français n’étaient attachés à leur système que tant qu’on ne leur proposait comme alternative que le néant.
      Bien sûr, entre les aides européennes et le chômage, le choix du Breton est de se faire assister. Mais proposez de faire de la Bretagne une zone franche, un lieu d’expérimentation de la simplification administrative, de la flat tax, du libre choix de son assurance maladie ou vieillesse, la réponse pourrait bien changer.

      • excellent commentaire

        les journalistes qui sont à 99% de gauche ne poseront jamais les bonnes questions aux citoyens comme par exemple « faut-il réduire le poids de l’Etat dans la société ? « Changez de politique » est une expression commode car cela reste vague et ne dérange pas l’establishment qui vit de la dépense publique.

        votre proposition est excellente; il faudrait transformer la Bretagne en zone franche, comme l’a fait le réformiste Den Xiaoping avec les zones cotières de la Chine. Les Bretons sont-ils prêts à s’assumer entièrement en abandonnant les subsides de la PAC ? Comme Jacques Schuster, j’en doute fort.

        • Telle que vous posez la question, j’en doute aussi 😉
          Mais il ne faut pas se leurrer, la PAC agonise et ne reviendra plus en autre chose qu’une aide à une transition, et les Bretons s’en doutent bien, même s’ils ne sont pas prêts. Leur agro-alimentaire peut-il redevenir compétitif sans subventions par une simplification administrative, normative, et une baisse des prélèvements ? Difficile à dire, mais y-a-t-il pour eux un autre espoir ?

          • Les subventions européennes pour l’agriculture bretonne?
            Il faut enlever le cas de Tilly Sabco dont la survie ne dépend QUE des subventions; son sort est réglé depuis longtemps. Pour les autres secteurs, les aides communautaires sont faibles, voire inexistantes (production légumes, porcs…). Au contraire, les contraintes administratives franco françaises sont devenues un véritable boulet pour l’économie. L’écotaxe a été la goutte d’eau de trop.
            A noter qu’elle a été combattue dès le début par les industriels, dans l’indifférence générale.

        • une zone franche sans réduire le nombre de fonctionnaires globalement ça ne fait que déplacer le problème ailleurs. Non, il faut que globalement , on réduit le périmètre de l’état d’un bon 40%.
          Et tant pis s’il y aurait moins de « services » qu’on nous vantent avec des trémolos dans la voix.

        • Zone franche, encore une particularité, un mouton à 5 pattes, et citer la Chine c’est un comble, ou le dumping règne en maître, non, sans rire, il y a des limites à la plaisanterie…

      • Une zone franche un lieu d ‘expérimentation de simplification administrative de la Flat tax et du choix de son assurance maladie
        Mais vous êtes fou a lié vous verriez alors quel tollé cela donnerait non pas des habitants encore que! mais des communautés de communes des conseils régionaux des conseils régionaux des syndicats et autres profiteurs du système sans compté que vous seriez assassiné par la télévision FR3 FR2 France Inter et les autres
        Les Japonais viennent de le faire certains chez nous en rêvent
        Or rien ne sera jamais possible si la liberté de la parole audio visuelle n’est pas regagnée

    • Suis d’accord avec vous : l’Allemagne, à l’image de sa chancelière (as de l’entrisme, de la dissimulation, formée en RDA), est un Potemkine géant, bâti sur un Titanic.

      Il y a des mythes qui ont la vie dure, qui forgent littéralement l’esprit des gens :

      -l’Allemagne est vertueuse (sa dette est énorme, une partie est dissimulée, Merckel a été la PREMIERE A FAIRE UN BAILOUT : Hipo Bank…. fin septembre 2008 !)

      -les Allemands sont honnêtes : il n’y a pas plus retors. Car ils pratiquent la duplicité (rappel de Juncker le luxembourgeois « quand ça devient sérieux, il faut mentir).

      Draghi a été nommé à la BCE… par Merckel et Sarkozy. Alors que c’était Weber (un vrai allemand austère) qui devait prendre le poste. Merckel l’a écarté.

      -Merckel est « dure » (pipo total : elle a systématiquement suivi et appuyé les décisions des bruxellois selon une comédie chaque fois répétée : d’abord elle dit « nein », ensuite « peut être », et enfin elle signe). La mégère nous a fait le coup, à chaque sommet de l’UE, depuis 2008.
      Et même encore aujourd’hui : « vous allez voir elle va écraser Hollande »… « Vous allez voir après les élections l’Allemagne dira stop aux pays du sud »… Bilan il ne se passe rien.

      -le miracle du modèle économique allemand : là encore, pipo total : la grosse partie de l’excédent commercial de l’Allemagne… est fait avec l’Europe ! C’est en refusant de manière obstinée la mise en faillite de la Grèce, Portugal, Espagne, Italie, France… que l’Allemagne conserve (artificiellement) ses clients, et son pseudo miracle.

      55 % de l’excédent commercial fait avec la zone Euro… 80 % avec l’UE (chiffres 2010) !

      -démographie, vie politique : là encore les clignotants sont au rouge. Les Allemands redeviennent conservateurs, aucune audace, ils s’enfoncent dans le confort de la zone Euro (qui ne peut pas durer), en faisant tout pour maintenir le Potemkine.

      La crise chez eux sera sévère quand le Titanic européen coulera.

    • « Au sujet de l’allemagne, elle ne va pas bien du tout, c’est un château de sable, nous en reparlerons dans quelques temps… »

      Tous les pays développés vont mal. Il y en a juste qui vont plus mal que d’autres et ça ce n’est pas l’Allemagne.

      • @Tom
        je ne dis rien de différent, juste qu’il faut connaître l’allemagne et arrêter de la présenter comme un modèle, ils ne vont pas bien et ils tomberont comme les autres, d’un peu plus haut.

    • Le point 4 ne mentionne à aucun moment une volonté des français de changer la tête, bien au contraire :

      […] 91% des Français ne sont pas satisfaits de la politique du président, 40% demandent un changement de sa politique et 30% de son gouvernement.[…]

      Seul 30% veulent le jeux des chaises musicales, soit une minorité.

  • Cela fait tellement d’années que les pays européens sont abonnés à l’étatisme qu’il parait presque impossible de convaincre une majorité qu’on peut s’en sortir par soi-même à condition qu’on vous laisse le choix. Car le corrollaire est évidemment que, si on est fainéant, cela se passe alors très mal.
    Les populismes, qui sont encore plus étatistes, séduisent par leur démagogie encore plus effrennée que les partis traditionnels et par le fait que les citoyens, dégoutés de ces derniers, sont prêts à voter pour n’importe quoi d’autre.
    L’idéologie étatiste fnira par couler l’Europe, tant la seule solution, le libéralisme, est ultra minoritaire (sauf ici).

    • hélas, vous avez mille fois raison, l’Europe crève de son Etat providence alors que le libéralisme, partout appliqué dans le reste du monde, a sorti de la pauvreté l’ex Tiers Monde. Même l’Afrique s’y met avec une croissance moyenne de 5% par an . Rappelez-vous il y a trente ans, les débats stériles autour de l’aide que nous devions leur prodiguer en raison de l’héritage colonial. Le marché et le libre échange sont les moteurs de la croissance mondiale. La redistribution appauvrit tout le monde.

      • Que l’Allemagne prenne ses responsabilités et sa liberté !
        Que la France se mange la tronche, cela n’est que justice.

      • Je le répète sur tous les forums. Il faut quelques libéraux dynamiques et actifs maintenant pour proposer des solutions, les présenter, expliquer et prendre date.
        Bien entendu la population en général ne va pas les valider a court terme, mais, en le répétant mille fois , dans quelques années et avec l’appauvrissement grandissant, ça va ouvrir les yeux de beaucoup .

        • Vous savez comment l’on fait pour calmer des abeilles ? On les enfume. La France, c’est la même chose. Une reine (Hollande) des ouvrières (le peuple). On enfume le peuple pour qu’il ne tue pas sa reine….

          Vous voulez ouvrir les yeux des Français ?! Bonne chance, ils sont aveugles, sourds et muets….comme les singes. Dans la mesure, où le message serait entendu, ou même juste écouté, la réplique sera immédiate et très violente de tout un système qui n’est pas prêt à lâcher quoi que ce soit. Vous seriez crucifier immédiatementau nom du socialo-communisme.

          Laissons la fumée douce finir le travail et prions pour que l’Allemagne ait des gonades pour faire les bons choix !

        • À mon avis il vaut mieux promouvoir la démocratie semi-directe.
          Elle nous protégerait contre la perversité de la démocratie purement représentative.
          Celle-ci sera de toutes façons remise en cause, mieux vaut donc que ce soit pour plus de démocratie, plutôt que moins.

          Une crise telle que celle qui vient peut permettre une telle réforme, qui n’exige qu’un ou deux amendements à notre Constitution, mais qui bouleverse le jeu démocratique.

          Si le libéralisme ne fait pas recette, la démocratie directe peut rassembler bien plus largement.
          Une fois mise en place, elle se traduira par un certain conservatisme libéral, car le peuple est évidemment moins constructiviste que les « élites ».

        • @ Bobomede

          Pourquoi pas ? un peu d’air frais ne peut pas nuire… même si il me parait difficilement imaginable qu’un projet 100% libérale puisse aboutir en France comme en Europe du sud pour des raisons culturelles profondes mais il n’est pas inutile de vouloir faire circuler d’autres idées…

          ceci dit attention de ne pas réveiller les vieux démons dévastateurs… la France pays au logiciel catholique (étatique social et centralisé) ne sera pas facile à faire basculer dans un logiciel 100% d’obédience protestant (libéralisme, décentralisé)… même si la hache de guerre a été enterrée (non sans mal) les vieilles blessures peuvent toujours se réouvrir (voir la réaction des protestants allemands au projet Adenauer/De Gaulle tout deux catholiques ou plus anecdotique et proche de nous la passe d’arme Ségolène Royal/Jospin à la Rochelle) voir aussi le retour spectaculaire du logiciel Gaulliste au FN qui n’est qu’un retour à la tradition d’un état central conservateur et protecteur purement catholique Romain.

          Il est clair que l’Europe gagnerait à imaginer une fusion intelligente entre les deux versions de la société… mais est ce possible ?. L’histoire le dira… toutefois cela promet de ne pas être si simple depuis le retour de la Sainte Russie orthodoxe (pas spécialement en phase avec le libéralisme protestant) … sans parler du dernier coup de théâtre en date, la nomination du premier pape Jésuite (à la suite de la démission peut être un peu aidée d’un Pape Allemand) car si l’on se souvient pourquoi l’ordre avait été imaginé au départ… l’exploit promet d’être sportif.

          Et si la crise rendait tout le monde pragmatique, ouverts et coopératifs ? Peut être aurions une chance de voir naitre un vrai 3eme bloc entre la chine et les USA… pas pour se faire des ennemis mais bien pour fluidifier et faciliter les relations entre les deux géants sur le qui-vive et aussi inquiet de l’état de l’un que de l’autre.

        • Le seul moyen de s’emparer du pouvoir en France c’est de tenir un discour étatique & nationaliste. Et y’en a une qui a bien compris ça 😉

    • Le salut pourrait-il venir du Royaume Uni ?

  • Bof comme article.

    D’une part la France est aujourd’hui une économie de service et ce n’est pas fondamentalement la fermeture d’une usine qui est une catastrophe économique. Ce serait plutôt de ne pas l’accepter et de continuer à subventionner des usines qui pour certaines devraient êtres mortes. D’ailleurs c’est aussi vrai pour l’Allemagne de l’Est.

    Ensuite « Paris » ne comptais pas promouvoir le train par rapport aux routes. D’une part car c’est impossible tant que les syndicats tiennent le réseau ferroviaire (c’est le double du prix avec menace de grève), d’autre part car l’écotaxe devait financer les autoroutes « gratuites » de Bretagne ou encore d’Alsace qui pour cette dernière pâtit de l’écotaxe allemande détournant tous les camions sur l’A35.

    Troisièmement non : le pays n’accepte pas tout sur le coup du sort. Au contraire il y a encore trop de situations de blocages et de mouvement de préservations de la rente. On accepte pas de changer tout en sachant qu’on ne peut pas continuer comme cela mais aucun responsable politique ne nous le dire concrètement. On est donc en état de névrose permanente. Et si les agriculteurs Bretons ne veulent pas changer, ils savent en même temps que ce qu’on leur propose n’est que de l’enfumage. Si on se disait la vérité et que revenait sur les mauvais choix fait par le passé, le français peut comprendre aussi bien que l’allemand.

    • Plutôt que de se résigner à n’être qu’un pays de services, pourquoi ne pas aussi devenir un pays avec une industrie ? pour ça il suffirait de stopper la répression et l’insécurité fiscale (productivité), simplifier le mille-feuille réglementaire et rendre sa vraie valeur au capital (investissement). Et bast 😉

  • tout à fait d’accord avec cet article: la france s’enfonce, dans le deni, la pauvreté, la balkanisation, et peur-etre bientot pire…
    j’ai vu autour de moi, depuis 20 ans, les agriculteurs refuser toutes les avancés techniques qui aurait pu leur faire gagner plus d’argent, et aller de l’avant, et accepter doccilement, toutes les injonctions de l’etat, écologisme, hygiénisme, mise au normes dont on pouvait etre sur que ça allait leur en faire perdre. voila le résultat d’absence total d’esprit économique.
    pour moi, la france est morte en 1812, elle a eu sa chance pour prendre la direction de l’europe, mais le « tondu  » a tous foutu part terre… aujourd’hui, elle est LE problème de l’europe. l’italie et la péninsule hybèrique, sont trop périphérique pour entrainer l’europe par le fond. quand un menbre à la gangrène, on le coupe. mais la france n’est pas un menbre. si elle n’est peut-etre pas le coeur de l’europe, elle en est le foie, ou le poumon. on vient de voire avec lou reed dans quel état ce trouve ces organes aprés 40 ans d’alcolisme et de tabac cumulé. 40 ans. l’année prochaine, se sera précisément l’anniversaire du dernier budget équilibré en france.

  • dire que le libéralisme a sorti l’afrqiue de la pauvreté est une grosse connerie , je vient de passé cinq ans en Afrique, un peut partout sur ce continent et la seule avancé que j’ai vu c’est le fossé béant entre le riches et les pauvre qui s’agrandit tout les jours , un petit voyage en Angola et même en Afrique du sud devrait remettre en place les idées des excitées du libéralisme

    • Comme pour l’auteur de ce texte: vous ne regardez pas dans la bonne direction….

      Je veux bien vous croire sur parole, mais d’après mes faibles connaissances sur l’Afrique: c’est une des partie du monde la plus pauvre, avec pourtant des richesses du sol immenses (pierres précieuses etc…), des gouvernements extrêmement corrompus qui détournent l’argent (dont une bonne partie qui sont copains avec Hollande, pour différentes raisons…), une société laissée dans la pauvreté et la misère (car c’est plus pratique à gérer), un laboratoire pharmaceutique géant pour faire des essais grandeurs nature….bref, ce pays est pourtant en train d’être acheté par les Chinois. On peut critiquer ces derniers, mais pour l’instant, ils ont les plus grosses réserves d’or au monde, et sont en train d’acheter les ressources précieuses pour l’avenir. Donc, pauvre, oui, mais….à suivre.

    • L’Angola, vitrine du libéralisme ! 133e sur 167 à l’indice de démocratie, 158e sur 177 à l’indice de liberté économique, c’est bien la preuve que l’absence de libéralisme maintient dans la pauvreté.

    • Le seul excité ici, c’est vous.

    • L’angola qui sort d’une guerre de 27 ans entre le MPLA marxiste et l’UNITA classée dans les derniers pour les libertés économique et civile « victime du libéralisme » ?

      lol m’enfin !

      Quand on regarde les autres pays pauvre ce n’est pas beaucoup mieux, entre les télé-guerre de deux blocs, les régimes communistes et/ou dirigistes avec déni de tous les droits fondamentaux.

      Re-lol ! Vraiment !

      • Non, vous rigolez !? Il s’agit bien d’une guerre, perdue contre le libéralisme, et on en voit les conséquences : aujourd’hui, où en sont la richesse et les droits fondamentaux de la population ?

    • Comme disait Revel, grand connaisseur de l’Afrique, on reproche constamment au libéralisme de ne pas fairela fortune des pays qui ne sont pas libéraux…

  • la société française n’est pas prête au changement. Chaque faillite est acceptée.

    Oui c’est vrai. Que l’Allemagne montre jusqu’où elle veut/peut aller !

    Qu’elle sorte de l’Euro, et après le reste suivra. Je crois que la meilleure façon d’avancer est justement de ne pas regarder les mauvais élèves, mais plutôt de se fixer des objectifs clairs, objectifs et lucratifs.

    L’Allemagne est pragmatique, elle sait compter l’argent: j’ai confiance en elle, mais sera t’ elle est capable de dépasser ses propres fantômes….

    En tout cas c’est mon souhait, que l’Allemagne ait le courage de laisser crever la France. Pour le bien de tous et toutes en Europe.

  • Il est clair depuis longtemps que la France, avant même l’Italie, est le maillon faible de l’Europe. On pouvait régler les dettes des PIGS avec 2 ou 3% d’inflation de la masse monétaire de la zone euro. Mais pas la France ! Lorsque les marchés paniqueront face à la dette française (les demeurés socialistes et keynésiens parleront d’une « attaque » des marchés, évidemment), le trou à boucher dans l’année sera supérieur à 300 milliards. Eh oui, il manque à l’Etat français l’équivalent de 20 millions de smics nets chaque mois, pour simplement ne pas sombrer immédiatement dans la faillite.

    • Cavaignac votre état de panique personnelle, n’est pas celle des marchés; Les marchés ne paniqueront pas face à la dette française

      • Pour la bonne et simple raison qu’il n’y a plus de… « marché ».

        Il faut le dire et le redire : la BCE pilote les taux des dettes souveraines :

        -officiellement (menace du programme OMT, le « Draghi’s put » annoncé en août 2011) et
        -officieusement (LTRO, et tous les programmes avec lesquels la BCE arrose les banques commerciales de pognon, ces dernières, dans un contrat faustien, achètent ensuite les dettes souveraines)

        A chaque fois, les gens tombent dans le panneau. Souvenez-vous mai 2012, les gens pensaient que les « marchés » sanctionneraient la France de Hollande.

        Bilan : taux historiquement bas.

        Italie, Espagne, la BCE a fait baisser le 10 ans sous les 5 %, alors que la situation empire objectivement dans ces 2 pays.

        Idem au Portugal.

        Bref, la manipulation est évidente, brûlante, mais tout le monde fait mine de l’ignorer. C’est plus confortable.

        Les taux ne monteront pas.

      • « Les marchés ne paniqueront pas face à la dette française »

        Tiens donc? Vous étiez dans une grotte il y a 3 ans quand les marchés ont cessé de financer la Grèce qui avait une dette d’environ 300 Mds d’euros à l’époque (rien à voir avec nos 1850 Mds)? Idem pour l’Espagne et l’Italie?

        • Fatigue…

          C’est quoi cette lecture à trou des événements ? Avez vous oublié ce qui s’est passé en août 2012 ? Pour le coup votre grotte n’est pas celle de Platon.

          Relisez la timeline, regardez les graphiques… et alors vous comprendrez.

          Fin juillet, les taux espagnols partaient en sucette. L’Italie aussi. Tout l’édifice menaçait d’imploser.

          La BCE, avec la complicité des bruxellois, a alors mis les pieds dans le plat (c’était déjà le cas avant, mais de manière timide).

          Draghi a annoncé le « Draghi’s put », synthétisé en une déclaration : « sauver l’Euro à tout prix ».

          Il l’a dit.

          Ce fut concrétisé par le programme OMT. A la fois « annonce », mais également actions en sous mains (la BCE, Draghi, tous mentent et trichent).

          Contrôle des taux. Comme aux USA, UK, Japon…

          Les méthodes diffèrent, mais la politique est rigoureusement identique.

  • « l’écotaxe que la capitale voulait lever pour remplacer les poids-lourds par des trains » !!!
    Vous y croyez vraiment ?
    Voilà 20 ans (que dis-je, minimum) que le choix inverse a été fait.
    Il faut dire que le transporteur ferré français n’et pas souple car tenu par la CGT. Mais les faits sont têtus : comment penser remplacer des chauffeurs de trains par des chauffeurs de poids lourds d’un coup de baguette ? et sans soubresauts ?
    Vraiment nos zélites sont impayables.

    • moi je n’y crois pas du tout ! c’est un impots de plus à verser dans le tonneau des danaides.
      le fret ferroviaire n’est pas compétitif depuis mathusalem, il faudrait liquider la cgt, et encore. je ne pense pas que se soit dans les cordes d’un gouvernement de gauche en france. il faudrait réssucité Mme Thatcher.
      quand au transport fluvial, celui qui connait un tant soit peu le mouvement écologiste, sait bien que s’il a de l’avenir, c’est en chine, mais pas en france. les zones humides font partie des plates bandes intouchable de ces ultraconservateurs mesquins et mensongers. il est impossible d’y faire des travaux sans une lever de bouclier digne de fort alamo. on attend toujours la mise au gabarit européen du canal rhin – rhones.

      • un exemple de fiscalité écologique: le GNR, gazole non routier, remplaçant le gazoil des tracteur, soi-disant plus polluant.
        en fait, un cadeau législatif fait à SOFIPROTEOL, qui produit le diester a partir des collectes de colza et tournesol. resultat:
        carburant plus cher pour les agriculteurs, merdes techniques et règlementaires, et aucun bénéfice pour l’environnement vu le bilan carbonne de se type de cultures.

  • Il n’y a pas que l’Allemagne qui tremble, c »est tout d’Europe !

    Déjà, cette France récessive et malade a fait chuter les exportations des pays voisins dont elle était cliente,
    et plombe donc leur reprise.
    Et à terme, c’est toute l’UE qu’elle va entrainer dans sa débâcle.

    Il ne faut rien attendre des français : ce sont des « révolutionnaires » qui ne veulent strictement rien changer à leurs mauvaises habitudes . Un peu comme des vaches qui refusent de brouter toutes seules, et meuglent pour qu’on leur serve du foin.

    Et ils sont si stupidement arrogants que quand ils apercoivent (très superficiellement) leur situation, c’est toujours la faute des autres (Europe, FMI, Banque mondiale, n’importe, tous mais pas eux).

    La seule solution serait de trancher leurs amarres et de les sortir de l’UE tant qu’il est encore temps.

    • Le système français est un système qui ne fonctionne que par l’hypothèque sans cesse grandissante sur les générations à venir. C’est un système de fuite en avant.
      Nos parents et grand-parents ont vécu de ce système (à crédits remboursable par les suivants), et même bien vécu. Il est compréhensible (humain) que la génération d’aujourd’hui veuille continuer sur cette lancée.
      Elle ne veut pas être (on peut les comprendre) celle qui va rembourser. Et ainsi de suite…
      Jusqu’au jour ou l’on rencontre le mur.

      • ce que vous décrivez s’appelle le régime de retraite par répartition tant adoré de nos concitoyens.

        Au Chili, un certain José Pinera qui était le ministre du travail du général Pinochet, instaura la retraite par capitalisation le 1er mai 1981, le jour de la fête du travail pour bien montrer aux ouvriers que cette réforme était dans leur intérêt. La France vota pour Mitterrand dix jours plus tard. On voit le résultat aujourd’hui, d’un côté un Chili avec une dette de 12% par rapport au PIB, et de l’autre une France avec une dette de 90%.

    • bonne remarque.

      Nous adorons donner des leçons à la planète entière sans se rendre compte que nous sommes assis sur un tas de fumier. Le coq, emblème de l’équipe de France, reflète bien notre société.

      Comme il est impossible de mettre sous tutelle la France, l’Europe va imploser.

      J’ai passé des années à promouvoir sans succès le libéralisme dans ce pays retors.

      Comme Jacques Schuster, je suis très pessimiste.

      « Aucune force ne peut agir contre l’esprit destructeur d’une nation si elle n’est pas elle-même inconsciente ou morte », écrivit Hegel dans sa phénoménologie de l’esprit

  • Ce monsieur se trompe lourdement sur le.mouvement des bonnets rouge. un sobdage ifop/ouest france montee que 80% des bretons font confiance aux entrepreneirs pour sortir de la crise. Quand a la symbolique des bonnets rouge, c’est justement les precurseurs de la revolutions francaise 1 siecle avant.

  • Un autre avis et pas d’hier…
    le Ministre des Etats-Unis à Paris, le gouverneur Morris écrit (sur la Constituante) au mois de janvier 1790
    « C’est un vol d’oiseaux effarés; il est difficile de dire où il se poseront tant ils vont à la débandade. Ce malheureux pays, égaré à la poursuite des chimères métaphysiques, ne présente plus aux yeux de l’esprit qu’une vaste ruine. L’Assemblée à la fois maîtresse et esclave, extravagante dans la théorie et novice dans la pratique, accaparant toutes les fonctions et incapable d’en exercer
    une seule, a délivré ce peuple farouche et féroce de tous les freins de la religion et du respect. un tel état de choses ne peut durer. La glorieuse occasion est perdue et, pour cette fois du moins, la révolution est manquée. »

    • Effectivement, on vit peut être les derniers soubresauts de la révolution française qui a fait long feu.

      Mais si on regarde plus précisément, on s’aperçoit que depuis la révolution, la France a vécu d’abord du colonialisme, jusqu’après la 2eme guerre mondiale, puis du plan Marshall.
      Depuis les années 90, elle vit sur l’emprunt.

      La France ne s’est plus assumée depuis plus de 150 ans, effectivement, il faudrait crier longtemps aux oreilles des français pour qu’ils acceptent de prendre en main leur destin.

      En réalité pour les français, le problème n’est pas tant d’arrêter l’état-providence que d’accepter la RESPONSABILITE d’assumer de travailler et de prendre les risques inhérents au libéralisme.

      Les enfants de la révolution se sont séparés du père, mais ne sont pas devenus des adultes pour autant …

      •  » la france a vécu du colonialisme  »

        vous en etes si sur ? certaines études ont conclu que la présence française en algérie avait couté plus qu’ elle n’avait rapporté !

         » la france ne s’est plus assumé depuis 150 ans  »

        l’etat providence ne date pas de 150 ans, il est bien plus récent que cela. dans les année 60, il y avait 10% de croissance économique, et les budget étaient équilibrés.
        vous imaginez un peu le sacrifice des français entre 14 et 18 ?
        entre juin 40 et l’été 44, 30% du PIB national partait vers l’allemagne !

        vous parlez beaucoup de la révolution, mais elle n’est pas responsable ni du déficit de la royauté, ni de la faillite du système napoléonien. quand à incriminer les générations de nos ailleux pour se défausser des problèmes actuel, c’est un peu trop facile, ils ne sont plus la pour se défendre.

        encore un qui a appris dans des revues réactionnaires à cracher sur robespierre, sans avoir pris la plus élémentaire politesse d’essayer de comprendre cette époque dificile ou des gens étaient capable de se faire tuer pour etre libre. ça se fait rare de nos jour !

        • Pour Jacques Marseille : l’empire colonial, à compter de 1930, fut surtout « un débouché pour un capitalisme archaïque soucieux de retarder au maximum une restructuration imposée par l’évolution internationale »

          Durant les 30 glorieuses, l’économie du pays était tirée par la reconstruction, avec pour origine, les aides américaines, et une politique de grands travaux initiée par de Gaulle, infrastructures, nucléaire, aéronautique, ferroviaire …

          Quand à la révolution, même si elle était compréhensible et courageuse naturellement, elle n’en a pas moins été une cassure dans l’histoire, et nous a empêché de comprendre ce qu’était réellement la responsabilité de gestion d’un pays, ni de la manière dont on devait former les dirigeants.
          Pour moi, tous les politiciens qui se sont succédé depuis cette révolution, n’avaient pas l’envergure pour diriger le pays. Et parmi les grands hommes qui ont bien servi le pays, beaucoup n’étaient pas des politiciens.
          Oui, pour moi, la révolution a été une catastrophe, j’aurais préféré une mutation lente à l’anglaise.

          Et vous, tous les livres que vous avez lu ne vous ont pas appris la modestie. Encore un qui croit qu’il faut avoir lu toute la littérature pour avoir le droit de s’exprimer.

          • il vaut mieux en avoir lu 10 que un, de livres de mème qu’il vaut mieux en avoir lu 100 que 10. à moins bien sur que de ne pas les avoir compris, mais on peut aussi ne pas en avoir compris 10 ou 1… ou ne pas avoir lu le bon !

             » pour moi, tous les polititiens qui se sont succèdé depuis cette révolution, n’avaient pas l’envergure pour diriger le pays  »
            peut -etre, mais pensez-vous que ceux qui ont dirigé la france avant, ils en avaient l’envergure ?
            louis 16 manquait peut-etre un peu d’envergure ? sinon la révolution, elle n’aurait tous simplement pas eu lieu ?
            et louis 14, qui a, à contretemps des britaniques, fondé un système borné, autocratique, et a transformé les aristocrates en autentiques parasites hais des roturiers, alors qu’en angleterre cers derniers participaient intégralement à la gestion et aux affaire du pays, n’est-il pas en partie responsable de la révolution.

             » durant les 30 glorieuses l’économie était tiré par la reconstruction et le plan marshall  »

            tient donc !! une bonne guerre madame michu !! voila la solution pour demain: tous casser, et demander aux chinois qu’ils financent la reconstruction …

      • Le colonialisme n’a jamais été « rentable ». Payé aux frais des contribuable le colonialisme n’a fait qu’enrichir quelques aigrefins et détourner des fonds qui auraient été bien mieux utiliser dans le développement de l’industrie et de l’inovation. La colonisation à nuis à la France

    • il va bientot nous ressortir la lettre de westerman prés du comité de salut public !!

      • T’es au courant qu’on doit tous s’unir pour virer le gouvernement?
        C’est pas moi ton ennemi.

        Et ben, c’est pas gagné si il y en a beaucoup comme toi.

        • mais qui a dit que j’était ton ennemi ?? keep quiet man !! cool raoul !! relax max !! ce n’est qu’un forum ou des avis divergents peuvent s’exprimer.

          rassure-toi, des commes moi, il faudra bien chercher pour en trouver d’autres.

          virer le gouvernement ? mais il a été démocratiquement élu ! les français vont peut-etre bien finir par comprendre un jour que le socialisme les mène à la ruine. les chinois ont mis un siècle pour comprendre qu’ils devaient faire comme les occidentaux, les japonais 20 ans. les arabes eux, n’ont toujours pas compris !

  • Vous êtes trop fort sur Contrepoints, après avoir annoncé l’explosion de l’euro c’est maintenant le tour pour la France, vraiment trop fort !

  • Quel est votre valeur ? Combien valez – vous ? pour votre justice , la mienne ,vous ne valez pas grand chose
    Oui c’ est vrai messieurs les intellos les cadavres sont en décomposition
    on prend le volant ivre et on tue 4 personnes c’ est un homicide quoi ? involontaire ? hein ?
    Je signe très rarement les pétitions cette fois oui ! allez à votre bon coeur les intellos
    http://www.mesopinions.com/petition

  • C’est surprenant le parallèle possible – André Chénier parlant de Camille Desmoulins
    « …même dans ce qu’il appelle son parti, il ne passe que pour un bouffon quelquefois assez divertissant, et qu’il serait difficilement méprisé par personne plus qu’il ne l’est par ses amis, car ses amis le connaissent mieux que personne. »
    Puis l’auteur…sous les traits de son adversaire, elle ressemble (Révolution) à une orgie de rire sanglant, de déclamations, de colère, de délations continuelles et de proscriptions successives.

  • Liberté, il y en a de moins en moins au profit d’un controle totalitaire, restrictif et source de revenu.

    Egalité, tout les efforts pour forcer les gens à être égaux ne se soldent que par le rejet, la division et la méfiance.

    Fraternité, dans un pays où l’individualisme est une pratique en expansion constante.

    Bref, la devise n’est plus, le pays n’est plus.

  • L’Allemagne serait bien inspirée de mettre un peu d’eau dans son vin.

    A force de bomber le torse, de se croire au dessus de la mêlée tout en pratiquant un dumping sociale aussi sournois (elle donne en plus des leçons) que dangereux (elle ne gagnera rien à asphyxier et humilier l’Europe du sud) nos amis allemands risquent fort de voir réapparaitre un de leur vieux cauchemars… l’alliance de la France, de l’Italie et de la Russie.

    Marine le Pen ne fait pas la danse du ventre à Poutine pour des prunes, (et Poutine à l’affut du moindre bon coup ne ferme pas la porte bien au contraire), de même les axes mis en place par Berlusconi avec la Russie ont laissé des traces en Italie (cf : voir discussion entre Alitalia et Aeroflot).

    Des exercises communs entre la marine Russe et Italienne.
    h**p://www.corlobe.tk/spip.php?article33174

    Alitalia
    h**p://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0203104045477-alitalia-se-dit-pret-a-discuter-avec-aeroflot-624981.php

    h**p://international.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/07/12/italie-europe-letta-relation-franco-italienne-14-juillet-990.html

  • L’auteur oublie la chose fondamentale, l’euro c’est le deutschmark. La zone euro est une création ne servant que les interéts allemands, et les autres pays vont droit vers la faillite car le risque de l’eclatement de la zone euro toucherait en priorite l’economie… allemande. Donc parler de la chute de le France ne sert à rien, c’est tout un continent qui s’ecroule pour satisfaire les envies d’empire des teutons. Le Reich n’est pas si loin que ça et les collabos sont toujours la.

    • @anarchy. Fichtre, culotté, un poil agressif mais pas dénuée de sens 🙂

    • Vous ne connaissez pas la naissance de l’Euro qui est une idée française. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tomba. Panique à Paris, Mitterrand freina la réunification, puis voyant que cela était impossible, son entourage eut l’idée d’amarrer l’Allemagne réunifiée dans une zone monétaire afin d’éviter une puissante Mitteleuropa dont la France eût été exclue. La manœuvre a réussi. Le chancelier Kohl s’inclina mais à la condition que l’euro fût aussi fort que le deustchmark. La France accepta le marché. Voilà pour le faits. Que la France veuille aujourd’hui renier sa parole parce qu’une monnaie forte tue ses exportations, est entièrement de sa faute, pas celle de l’Allemagne qui a respecté la sienne.
      Concernant votre insulte, « le Reich n’est pas si loin que ça et les collabos sont toujours la », je note que vous avez choisi un pseudonyme « anarchy » qui vous va comme un gant.

      • @Bernard Martoia :

        En effet la première idée d’une union monétaire revient à Napoléon III en 1865 entre la France, la Belgique, l’Italie, et la Suisse. Plus tard, elle s’étendra à la Grèce. Le principe de cette union monétaire « latine » était simple : chaque monnaie conserve son nom mais chacune est définie selon la même parité en or et en argent, elles ont alors toutes la même valeur et peuvent circuler librement d’un pays à l’autre (il est donc par exemple possible d’utiliser des francs suisses à Paris). Cette première union monétaire ne survit pas à l’inflation de l’après Première Guerre mondiale, elle est dissoute en 1926.

        Concernant la naissance de l’Euro je n’ai pas la même version que vous mais elles ne sont pas incompatibles, Mitterrand avait renoncé à placer son septennat sous le signe du social il eu l’idée de déplacer « l’espérance » vers un projet fortement Européen, ce qui arrangeait aussi Kolh qui ne voulait pas voir la peur de la grande Allemagne réunifiée se propagée en Europe (surtout sachant que Moscou n’est pas en reste quand il s’agit d’essayer de contrecarrer le bloc allemand, Paris idem)… pour l’un comme pour l’autre l’Euro était une bonne solution. Au sein des partisans du projets deux tendances s’affrontèrent, les tenant d’une union politique avant l’union monétaire (cf Delors) ceux jugeant que cette condition ralentirait trop le processus voir pourrait carrément le bloquer tant les différences de logiciels sont encore présents en Europe (catholiques/protestants), les autres préférant l’union monétaire d’abord. Les vainqueurs furent les seconds.

      • Les choix de politiciens socialistes suicidaires pour leur pays, on connait cela depuis longtemps… n’est ce pas les socialistes qui ont colonise l’afrique au nom des valeurs republicaines, avec les consequences migratoires qu’on subit actuellement. Mais les Français ont ete tres mitige sur Maastricht (qui a ete approuve grace aux votes des bretons…), ils ont refuse le traite europeen en 2005… l’euro sert actuellement que les interets allemands et la sortie de la Grece ou de l’Espagne de la zone ferait augmenter les taux allemands et français a des niveaux intenables. L’Europe actuel c’est le Reich allemand, les socialistes ou umpistes français sont aux ordres de Bruxelles.

  • C’est comme Paris sans voiture. Et oui, en quoi la capitale montre l’exemple ?

  • Les allemands sont vertueux et donc compétitifs. Les pays latins ne le sont pas, et avant l’euro, ils laissaient leur monnaie se dévaluer et redevenaient compétitifs. C’est comme ça, et ce n’est pas parce que l’on a une monnaie commune que cela va changer. Donc soit les allemands acceptent une vraie union monétaire ( budget central, eurobonds, transferts de richesse des pays les plus riches vers les plus pauvres, etc…) , soit ils quittent l’euro et verront leur monnaie s’apprécier d’au moins 40%. Le status quo actuel n’est pas soutenable et pleurnicher ne sert a rien.

    • @Art :

      =) Les allemands sont vertueux et donc compétitifs. Les pays latins ne le sont pas.

      Pas faux mais réducteur. Ha les fameuses différences cognitives et comportementales, les fantasmes des uns sur les autres liés au climat, la fertilité et la pluviosité… les images mentales ont la vie dure… que ce soit entre l’Italie du Nord et du sud, la concurrence entre les royaumes d’Israel et de Judas à l’origine de la rédaction du Pentateuque (Torah), l’Europe du nord et du sud….

      oui sans doute que les allemands sont ils en moyenne plus rigoureux ou économes que les citoyens du sud mais à l’inverse ceux du sud possèdent bien des qualités et des attributs que n’ont pas leur voisins des pays gris et froids… le soleil est si généreux avec eux.. cela donne des raisons de vivre un peu plus au dehors et de travailler a un rythme différents pour supporter la chaleur (en Espagne les magasins ferment entre 12H et 16H sieste oblige), mais à contrario ces périodes de farniente obligatoire pour ventiler le corps et économiser son énergie brulée par la ventilation permettent aux esprits de voyager, rêver, imaginer et sublimer le monde… ce n’est pas vraiment un hasard si les designers italiens sont parmi les meilleurs ou si le raffinement italien est si poussée à l’extrême…

      =) Donc soit les allemands acceptent une vraie union monétaire ( budget central, eurobonds, transferts de richesse des pays les plus riches vers les plus pauvres, etc…) , soit ils quittent l’euro et verront leur monnaie s’apprécier d’au moins 40%. Le status quo actuel n’est pas soutenable et pleurnicher ne sert a rien.

      Il y a le profit à court terme et celui à long terme… dans 100 ou 200 ans ont visitera toujours le Parthénon ou l’Acropole et les foules aimeront toujours converger vers les eaux bleues et les plages ensoleillées du sud… Ferrari restera un patrimoine mythique longtemps encore de même que les parfums français ou les vins du sud… qui sait ou en sera l’industrie chimique basé sur les hydrocarbures ? ce serait un mauvais calcul que de mettre tout les oeufs dans le même panier et de rester replier sur soit même engoncé dans les mêmes qualités et les mêmes défauts. Le sud et le nord se complète comme les deux faces d’une même pièces qui ne se rencontrent jamais vraiment mais forme une seule entité : L’Europe.

      Pour finir la France est un point médium incontestable, un pays constitué d’Italiens tristes ou d’allemands gais au choix…. en clair l’un des meilleur pivot possible entre les germains et les latins….. et ce n’est pas le moindre des atouts.

  • L’usine PEUGEOT DE AULNAY ferme sa chaine de production, la faute à qui ? GENERAL MOTORS avec 8 % du capital de PEUGEOT, les USA ont interdit à PEUGEOT de vendre des voiture à l’IRAN, résultat perte de 450 000 voitures par an pour Peugeot et 8000 employés qui se retrouvent à la porte; mais le plus beau, c’est que les mêmes GENERAL MOTORS vendent maintenant des voitures à l’IRAN. Nous sommes gouvernés par des incompétents et des traites à la FRANCE, ces gens sont des soumis aux diktats des USA qui dirigent et la FRANCE et l’EUROPE. Le meilleur va arriver avec ALSTOM et GENERAL ELECTRIC, dans peu de temps les cartes vont s’abattre.

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