Ce salaire que vous ne recevez pas

C’est près de 50 % de votre salaire complet que l’État vous prend. Pour quels services en retour ?

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Ce salaire que vous ne recevez pas

Publié le 3 octobre 2018
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Un article de Libertarianisme.fr

Il est parfois intéressant de voir ce que vous gagnez vraiment, et ce que votre patron vous verse après avoir retiré les cotisations obligatoires. Dans une société libre, vous recevriez votre salaire complet, et vous pourriez ensuite adhérer à des assurances maladie, retraite et chômage.

Charges salariales et patronales

Tout d’abord, il faut bien comprendre que, économiquement, il n’y a aucune différence entre les charges salariales et patronales. C’est toujours vous qui payez au final. Ce qui détermine le prix auquel est payé un certain travail sur le marché libre est conditionné par deux choses :

  • d’un côté, l’employeur considère le coût total employeur (salaire net + charges salariales + charges patronales) et se demande si cela vaut le coup d’employer quelqu’un, en comparant cela à ce que rapportera le salarié à l’entreprise. Évidemment il cherche à payer le moins cher possible.
  • de l’autre côté, le salarié accepte le travail en considérant ce qu’il gagne au final, donc le salaire net. Qu’une charge soit « salariale » ou « patronale » ne change rien à ce niveau-là.

Ce sont ces deux données qui jouent un rôle lors de la formation des prix. La seule différence entre les deux concerne les contrats de travail déjà existants : si on augmente les charges patronales, les salariés déjà embauchés n’auront pas une diminution de salaire (mais ne sont pas prêts d’avoir une augmentation…). Par contre, à long terme les patrons reverront les salaires à la baisse pour les futurs employés, ou embaucheront moins.

Autre exemple, si vous vous assuriez à une assurance privée au lieu de la Sécurité sociale, votre patron vous verserait les charges salariales et patronales qui servent à financer la Sécurité sociale. Pour lui, le coût resterait identique.

Exigeons notre salaire complet

Pour les libertariens, rien de tout cela ne devrait exister. Le salaire complet, c’est-à-dire le « coût employeur », devrait être versé directement au salarié. Libre à lui ensuite d’adhérer, ou non, à une assurance maladie, qui peut d’ailleurs être la Sécurité sociale existante ou une assurance privée.

Pour la retraite, il peut choisir d’adhérer à une caisse de retraite par répartition gérée par l’État ou privée, par capitalisation, ou encore placer son argent dans des actions, acheter de l’or… ou encore décider d’attendre plus tard dans sa vie pour mettre de l’argent de côté ; on n’a pas forcément envie, ni intérêt, à mettre une partie de son salaire de côté quand on est en début de carrière, loin de la retraite, et avec un salaire faible.

Pour les allocations familiales, il pourrait choisir de donner son argent à une association qui aide les parents, ou pourrait choisir de ne rien financer du tout car il pense que c’est à chacun de s’occuper de ses enfants. Pour les handicapés, chacun peut donner à une association la somme qu’il désire. Enfin, pour l’assurance chômage, il peut choisir de souscrire à une telle assurance, ou simplement mettre de l’argent de côté au cas où.

Analysons une feuille de paye

Les feuilles de paye contiennent souvent une liste de termes compliqués et pas forcément regroupés par thème.

Ici, nous avons analysé une feuille de paye réelle, en partant du coût employeur (ce qui sort du compte de l’entreprise), puis en soustrayant chaque charge (patronale ou salariale) jusqu’à arriver au salaire net (ce que reçoit le salarié sur son compte).

Le salaire net dans cet exemple est de 1672 euros et le salaire brut de 2000 euros.

Nous avons coloré de la même couleur les taxes selon ce qu’elles servent à financer, afin de voir clairement ce que coûte la Sécurité sociale, l’assurance retraite, etc. Dans une deuxième tableau nous avons regroupé chaque type de dépense. Notons bien ici que tout cela est imposé au salarié, il n’a adhéré volontairement à aucun de ces services.

Comme on le voit, les prélèvements pour la retraite sont ici très élevés : pour une cotisation par mois de 465 euros, la Sécurité sociale revient à 433 euros, et les allocations familiales coûtent 119 euros.

Dans une société libre, ce salarié aurait à la place reçu les 465 euros de cotisation retraite (il aurait pu choisir d’attendre plus tard dans sa carrière pour mettre de l’argent de côté), aurait adhéré à une assurance privée pour environ 350 euros par moiset aurait conservé ses 120 euros d’allocations pour le jour où il aurait des enfants.

Article initialement publié en octobre 2013.


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  • Mais mon cher ami libertarien, tu es libre ! Tu es libre de ne pas cotiser à une caisse de retraite, de ne pas cotiser à la sécu, tu es libre de travailler au noir comme le font bon nombre de personnes, par exemple les trafiquants de drogue, tu es LIBRE ! Tu peux le faire, tu peux avoir ce courage, mais comme beaucoup, tu préfèreras la sécurité à la liberté et tu rentreras dans le rang, c’est à dire dans ce que la société (ou si tu préfères une autre expression, le marché) aura décidé (en ce moment une caisse de sécu publique gérée de manière mutualiste. Mais ne t’inquiète pas, même Hayek a préféré la sécurité à la liberté, lorsqu’il renonça à son voyage aux USA parce qu’il s’inquiétait de sa prise en charge par la sécurité sociale (cf. lettre à Koch).

    • Tu réfléchis avant d’écrire, Lionel?

      Le black c’est par définition quelque chose que tu n’es pas libre de faire.

      Enfin pour ce qui est de Hayek, il a enseigné longtemps à l’Université de Chicago, aux USA justement…

      • Je crois surtout que beaucoup emploie le mot « liberté » sans vraiment en maîtriser le concept ! je pense que c’est d’ailleurs votre cas !

        • @K
          Allez y . Expliquez nous la liberté.Instruisez nous. Je suis tout à vous et je me marre par avance. La liberté c est notre dada alors soyez bien clair.
          Attention c est un terme polysémique, soyez vigilant.
          J attends avec impatience.

          • Voilà. La,liberté des gauchistes.
            Je ne peux pas me payer une belle voiture, donc je ne suis pas libre. Désespérant.

            1. Expliquez moi quand un capitaliste exerce une coercition sur vous ? Juste un exemple et je deviens socialiste.
            2 vous confirmez bien que si tu vous’nenpzyez pas vos impôts là force légale viendrez vous briser les jambes.

            Qui pratiquenl’extorion et la spoliation. Les capitalistes ou les États ?

          • @Lionel’pardon.

          • Pour beaucoup ici, la liberté se résume à vomir sur l’état… Fort bien, mais très niait.

        • A ce compte-là, même la Chine est un pays de liberté. Et même la Corée du Nord. L’oppression n’existe pas. Elle ne peut pas exister. On peut trouver une forme de liberté jusque dans les camps, mais le pied de nez aux geôliers ne garantit pas votre santé.

          Dans les pays où rien n’est permis, il y a toujours la liberté du marché noir, qui y est de fait très élevé. Assez curieusement, le pays où j’ai été le plus libre de mes enseignements était la Chine… parce que le commissaire politique de l’université ne parlait pas français et très peu anglais.

          Mais une liberté reconnue vaut toujours mieux qu’une liberté arrachée par la fraude, ne serait-ce que parce qu’elle n’est pas réservée aux crapules les plus fortes. Votre modèle de société, est-ce vraiment celui des trafiquants de drogue?

      • @ K.
        Ben si on fait le travail au black ou pas: donc on choisit!
        Pour Fr.Hayek: la question est: a-t-il cotisé à une caisse de sécu sociale de l’état US ou pas?

    • >Tu es libre de ne pas cotiser à une caisse de retraite, de ne pas cotiser à la sécu, tu es libre de travailler au noir comme le font bon nombre de personnes, par exemple les trafiquants de drogue, tu es LIBRE !
      Ah oui, je suis libre de ne rien foutre, de faire le punk à chien crasseux, de vivre comme une sangsue d’aides tout aussi variées que diverses, ponctionnées dans les poches de ceux qui se bougent le fion.

      Mais j’ai en effet choisi de ne pas être un inepte traîne-merde, fer de lance de la socialie.
      Et comme, truc de dingue, je crée de la richesse plutôt que de la brûler comme du petit bois, si je refuse de donner à la mafia étatique, elle enverra systématiquement ses hommes de main me péter les jambes et me faire les poches.
      Or, la liberté étant définie par l’absence de coercition…

      • Donc de toute coercition économique et financière également ! Donc si je veux une voiture et que je n’ai pas les moyens, je ne suis pas libre si je suis ton raisonnement. Révise-le un peu, il est très puéril !

        • Toi tu me chauffes avec tes vérités et aucun argument.
          Définissez moi la liberté qu on sache de quoi vous parlez.

          • Et moi suis je libre de vous refaire le portait ?
            Bah non.

          • @AerosolKid
            Bonjour,
            C’en était un qui se sentait oppressé à la vue des maisons de plein pieds, encore plus si elles ont un jardin, les berlines autres que des Dacia, ou Lada.
            La « coercition économique et financière » : c’était tout frais dans l’air du temps en 2013. Ca sent bon le « Mon ennemi, c’est la finance ! » et le « Je n’aime pas les riches ! »

    • @Lionel37
      Holà là ! C’est incroyable, aujourd’hui c’est Bysance sur Contrepoints. .. après @ Anonyme maintenant vous! 😈
      http://hugelolcdn.com/i/111967.gif

    • Lionel37: « dans ce que la société aura décidé »

      La « société » à « décidé » de faire 5000 milliards de dette ? De claquer 20% de trop chaque année depuis 38 ans ? La « société » à décidé d’offrir de moins bonnes conditions que dans d’autres pays plus libre pour un cout une fois et demi plus important, payé en plus avec un monstrueux crédit ? (Donc qui n’est pas pérenne)

      MUAHAHAHAHAHAHA

      • Parlons de la dette, cela ne fera pas de mal d’instruire un peu les ignorants. D’où provient-elle ? 0 80% de l’Etat. Or que voit-on depuis 30 ans ? Ce ne sont pas les dépensesde l’Etat qui ont augmnenté (elles ont même tendanciellement baissé) mais bien les recettes qui ont plus diminué. Pourquoi ? On peut cites les niches fiscales (145 milliards en 2010) mais également les baisses des taux marginaux (impôt sur le revenu et ls sociétés) au final qui ont profité aux plus aisés.

        • Dépenses de l’état de 2009 à 2013 :
          292 939 €
          322 266 €
          289 616 €
          294 024 €
          302 640 €

          Je ne vois pas de baisse particulière.

          Recette de l’état de 2009 à 2013 :
          196 273 €
          169 521 €
          201 402 €
          219 657 €
          240 016 €

          En revanche, les recettes augmentent très fortement.

          Renseignez-vous avant de parlez.

        • Les niches fiscales nous sommes contre.
          Les recettes de l’Etat ont baissé, mais où vivez vous ( en nouvelle Zélande ? ) ou chez Mélenchon ? Xenox vous réponds

        • ça c’est beau se tromper sur les faits, traiter les autres d’ignorants, pour appuyer un propos bizarroïde..
          oui c’est les décisions des gouvernants élus pas de l’etat qui ne décide de rien, qui sont la cause de la dette..

          et? vous sembleriez croire que les politiques sont des marionnettes ..de qui???

    • Hayek est prix liberal classique et non pas un Libertarien. Son combat c est la lutte contre le socialisme.
      Nous sommes obligés de rester dans le sytème de sécurité sociale, les étatistes refusent que nous en sortions. Peur de la concurrence et preservation du monopole d État
      Que craignent les étatistes, que tout le monde, aillent s assurer dans le privé et que notre système de peotextiô sociale collectiviste disparaissét face a une concurrence efficace. Si la sécu c était si bien, ce ne serait pas la peine de la rendre obligatoire. C est vous qui avez peur, nous nous sommes libres.
      Quand à votre argument sur le travail au noir, c est également un sophisme, le travail est noir est illégale, nous ne sommes pas libre de le pratiquer, vous étatistes vous nous l’interdisez.
      Moi le Libertarien, quand est ce que je vous empêche de faire vos choix tant que vous ne me marchez pas sur les pompes. La réciproque n est malheureusement pas vraie.
      Quant au travail au noir, c est ridicule.,
      Es

      • Je fais juste une parenthèse mais c’est marrant cette vision du terme libertarien en France, moi j’aurais traduit « libertarian » par libertaire, et à priori les américains l’utilisent dans ce sens, du coup pour eux les libéraux classiques sont biens des libertariens.

        • Libertarien c est assez moche comme terme.
          Les Libertariens américains ont pris le terme pour se démarquer des liberals ( la gauche américaine qui l’avait piqué au libéraux européens )
          Les libertaires sont des collectivistes de gauche, plutôt anomistes. Aucun rapport.
          Les Libertariens sont des individualistes qui prônent un état minimum ( minarchiste ) ou pas d État ( anarcapitaliste ou anarchiste de marché ) et un marché de laissez faire. Leur école d économie est plutôt l autrichienne.
          Ils sont souvent. très admiratif de Bastiat qui est un classique, surtout si ils sont jusnaturalistes ( adepte des droits naturels )
          Mais ce n est pas si important les termes. Ce sont tous des libéraux.

          • Oui, je suis pas sur que je soit bien d’accord sur les definitions, mais c’est sur qu’on devrait théoriquement être du même bord.
            Les différentes factions de libéraux devrait faire comm au USA et se rassembler dans un même parti, sinon on y arrivera jamais…

            • Oui je me relis et effectivement elles sont très approximatives. https://www.wikiberal.org/wiki/Libertarianisme

              Qu’entendez vous par les différentes factions de libéraux ? Les anarcap, les minarchistes et les classiques. Je crois qu’on s’entend déjà très bien.
              Ou bien vous voulez parlez des autres ?
              Si nous devons nous allier à l’extrême droite ou aux conservateur non libéraux, ça me dérange un peu aux entournures, et pas que moi je crois.
              Faire un partie pour faire quoi ? Un minarchie ? Là ok, je suis.
              Mon objectif n’est pas que mes idées soient au pouvoir. Il’est Tout autre.
              Je parle seulement en mon nom, je ne représente personne d’autres que moi.

  • Bravo, c’est exactement ce que j’ai choisi, en partant en Asie.

    Vivre libre et intensément que de rester dans la matrice France.

    La vie est une équation a multiple inconnues, mais au résultat identique : la mort

  • J’ai des doutes sur le fait de libéraliser totalement ce type de cotisations et faire jouer la concurrence et le libre arbitre des gens.
    « Dans une société libre, ce salarié aurait à la place reçu les 465 € de cotisation retraite (il aurait pu choisir d’attendre plus tard dans sa carrière pour mettre de l’argent de côté), aurait adhéré à une assurance privée pour environ 350 € par mois… » à mon avis le salarié aurait dans la majorité des cas fait l’impasse sur ces dépense pour rembourser un prêt ou s’acheter à bouffer quitte à devoir, une fois la retraite arrivée, devoir faire deux ou trois petits boulots mal payés et humiliant pour quelqu’un qui a travaillé toute sa vie. Il me semble que notre système est très très loin de la perfection mais bien moins pire que ceux des pays pratiquant la mise en concurrence d’organismes privés auxquels seuls les plus aisés peuvent adhérer.
    Au-dela du manque d’efficience et de transparence de ces organismes c’est le principe de solidarité qui est remise en question et c’est à mon sens très dommage.

    • Le principe de solidarité? Le principe de solidarité est un des écrans de fumée qui sert le monopole de la sécurité sociale. La « solidarité » (CMU par exemple) est officiellement payée par les impôts. La sécu avance le blé et il est sensé être remboursé par l’impôt. Mais la sécurité sociale reste une assurance, un organisme privé. Et quand on assure une baraque, des bijoux ou une bagnole, on ne se demande pas si on est solidaire. On se protège d’un risque. La sécurité sociale est une assurance, pas un organisme de bienfaisance.

    • « Au-dela du manque d’efficience et de transparence de ces organismes c’est le principe de solidarité qui est
      remise en question et c’est à mon sens très dommage. »

      Pour l’assurance voiture, ceux qui n’ont pas d’accident payent pour ceux qui en ont. C’est pareil pour les assurances santé, et donc pour la sécurité sociale.

      La solidarité nationale, c’est par l’impôt, et par rien d’autre. La sécu n’est pas un impôt.

      • @pluto.
        Non. La prime de votre assurance automobile est calculé en fonction d un risque ( cylindrée, nb d accident déjà eu, sexe ).
        De plus il,y a plusieurs compagnie qui peuvent assurer votre véhicule. Vous avez également le choix de payer plus cher et d avoir une meilleure couverture ou l inverse en chezngeznt d assurances.
        Vos cotisations santés sont calculés non pas en fonction d’un risque mais en fonction mais de votre salaire. Pourtant que je sois pauvre ou riche, un examen dans un scanner est le même.
        Si il y avait concurrence, il est fort probable que le fumeur et l’alcolique paieraient plus cher si ils veulent s assurer contre le cancer de la vessie et que la personne qui a une vie saine beaucoup moins. Ça s appelle et la liberté et la responsabilité dans un système libre et concurrentiel.
        Je n ai tellement pas besoin de la sécu, ma mutuelle me rembourse bien plus efficacement que la sécu qui rabote régulièrement mes remboursement, pour emmerder les riches certainement.

    • Le principe des principes, c’est qu’ils ne sont pas remis en cause quand on refuse une application fautive qui en est faite. La solidarité est un principe qui résulte d’une éducation, et qui s’établit entre adultes responsables y consentant. Le système social français n’a pas grand-chose à voir avec de la solidarité, et le système US pas grand-chose à voir avec son contraire.

      • La solidarité c est obligatoire, cela justifie la spoliation légale.
        La charité c est beau, c est un geste gratuit, non obligatoire ( mais non sans intérêt )

    • @Au vieux leon.
      Responsabilité. Si vous savez que l’état ne va pas subvenir à vos besoins pour vos vieux jours ou pour votre santé vous vous assurerez dans le privée et ne compterez plus sur votre maman pour construire une pyramide Ponzi au lieu de faire fructifier votre argent durement gagné.
      Pour les cigales, elles devront compter sur la charité et les livres de bienfaisance. Il y en déjà, j ose espérer qu il y en aura encore plus lorsque les hommes disposeront de l’intégralité des fruits de leur travail.
      Qu est ce que la solidarité lorsqu’elle est obligatoire ? C est une vrai question.

    • Foutre un flingue sur la tempe d’un type pour lui faire les poches, ce n’est pas en appeler à sa solidarité. Non, c’est juste le volé.

      La solidarité est, par définition, volontaire. Le reste est du foutage de gueule.

  • Il suffirait d’applique les lois européennes qui mettent en concurrence la sécurité sociale.Et il pourrait y avoir une obligation d’assurance auprès d’organismes régulé par un cahier des charges comme aux Pays-Bas pour les assurances santé ou en Australie pour l(‘épargne retraite…

  • Si le salaire net est à 50 000 euros et la Taxe sur le travail = 82 % du salaire net, le salaire versé par l’employeur est de 50 000*(1+0,82) = 91 000 euros.
    On peut donc écrire :
    Salaire versé 91 000 euros
    Salaire net 50 000 euros
    Impôts sur le revenu = 4500 euros
    Impôts locaux = 4000 euros
    Reste à dépenser = 50 000 – 4500 – 4000 = 41 500 euros
    Si tout est dépensé, on enlève encore 20 % de TVA soit 41 500*0,2 = 8 300 euros
    La somme véritablement gagnée est de 41 500 – 8300 = 33 200 euros
    Somme de tous les prélèvements obligatoires : 91 000 – 33200 = 57 800 euros.
    Les prélèvements obligatoires sont donc à 57800/91000*100= 63,5 % du salaire versé par l’employeur.

    • 4k€ d’impôts locaux, il faut pas non plus exagéré. Et globalement, le taux marginal de TVA ne sera pas de 20 % mais plutôt dans les 15.

      Sinon, votre démonstration est intéressante.

  • « Dans une société libre, ce salarié aurait à la place reçu les 465 € de cotisation retraite (il aurait pu choisir d’attendre plus tard dans sa carrière pour mettre de l’argent de côté), aurait adhéré à une assurance privée pour environ 350 € par mois4 et aurait gardé ses 120 € d’allocations pour le jour où il aurait des enfants. »

    En attendant, les multiples rapports sur les allègements de charge montrent qu’ils n’ont JAMAIS bénéficié au salarié. Tout ou presque est parti en marges accrues, en dividendes et (rarement) en baisses de prix (pour la faible part d’industries exposés à la concurrence internationale, qui justement fait de la compétitivité hors cout).

    Donc dire « dans une société libre, ce salarié aurait peut être reçu genre 100euros après 15 mois de conflit social », et aurait perdu environ 900 euros de revenus en d’allocs pas versées, frais de mutuelles santé et épargne pour ses vieux jours.

    • Encore un qui ne sait pas comment se forme les prix. ( bah oui on fabrique, on intègre les salaires, on marge, on a le prix , puis on vend…LOL ). C est pas comme ce que ça fonctionne, seulement chez les marxistes dont bizarrement l’économie génère de la misère là où le marché libre génère de la richesse et de l’innovation.

      Il ne s agit pas d un allègement de charges ou de cotisations. C est une suppression. L’employeur verse le salaire super brut (ça double quasiment le salaire ) , puis te te débrouilles avec ton argent avec l’argent Des autres. Liberté et la responsabilité.
      Je signe immédiatement.

      • …puis tu te débrouilles avec ton argent et plus avec l’argent des autres.

        • Et notez que personne ne vous ’obligent à fzide pareil. Restez dans votre système collectiviste.
          Pourquoi cela vous dérangent il autant que nous sortions ?

      • @AérosolKid
        Bonjour,
        Il n’est pas le seul à penser encore de cette façon. Ils ne voient pas que la valeur de leur travail est ce salaire super brut. Ils pensent que la valeur de leur travail est le salaire brut, pour les plus optmistes, le net pour les autres. Ils ne se rendent pas compte qu’un employeur prend en compte ce que lui versera au total quand il embauche quelqu’un. Cet employé lui coûtera même de plus en plus au fur et à mesure des augmentations et autres inventions de nouvelles charges.
        Dans l’exemple de l’article, l’employé voit sa valeur travail amputée de 1094€ TOUS les mois, 40% de son travail tous les mois (depuis cela a augmenté), cash, sans I.R ni autres impôts/taxes, soit 13.139€ par an.
        J’aime bien les gens qui peuvent se passer de 13.000€ par an en le justifiant pour :
        la Sécu aux services rendus toujours plus restreints mais toujours plus chers, suppléer par la complémentaire santé/mutuelle devenue obligatoire ;
        le chômage qui s’acharne à ne pas baisser (6 millions en octobre 2018, un record !) ;
        des cotisations vieillesses en augmentation pour une pension de plus en plus légère qui doivent être assorties d’une complémentaire.
        Y a pas ! L’Etat gère ! et vraiment mieux que nous !

  • @Levieuxleon :

    Tout d’abord il faut partir du postulat qu’une entreprise ne devrait pas avoir à s’occuper de la protection sociale des ses salariés, ni de le retraite, ni de rien de « social » en fait.
    L’entreprise doit verser un salaire, point.

    La retraite.

    En premier, il y a l’âge de départ, qui de nos jours est repoussé à 67 ans ou va l’être, de toute façon cela n’a plus vraiment de signification, ce qui est certain c’est que c’est une ineptie car, dans vingt ans, étant donné qu’il s’agit avant toute chose d’un problème de gestion, il faudra reculer l’âge de la retraite à 72 ans.
    En fait c’est la même facilité que pour les impôts, l’état ne sait pas gérer, il est dispendieux et chaque année (mois, jour…) nous voyons nos prélèvements augmenter pour un service qui va diminuant, en terme de retraite nous cotisons plus, travaillons plus longtemps, et nous percevons de moins en moins.

    En second, les cotisations retraites versées à l’état ne sont pas réversibles aux ayants droits, il y a une réversion de 50% entre époux, au mieux http://votreargent.lexpress.fr/retraite/pension-de-reversion-qui-peut-la-toucher-quelles-sont-les-demarches-a-effectuer_310429.html
    Dans un régime privé, le capital est reversé aux ayants droits… du reste l’idée de taxation sur l’assurance vie (la dernière en date) est un artifice illégal de l’état pour se garantir un privilège.

    L’avantage d’un régime privé permet(rait) de moduler sa retraite.

    De nos jours, un jeune est actif généralement plus tard, et de toute façon cela correspond à une période de vie ou l’on souhaite consacrer moins d’argent à ses vieux jours, ne serait ce que pour financer des projets de vie et ainsi faire tourner l’économie réelle.
    Plus tard, et selon les opportunités, il est toujours possible de capitaliser d’avantage, il y a fatalement des pics de carrière.
    Tout comme le fait qu’une personne fasse le choix de toujours cotiser à minima mais qu’en revanche elle ait préféré investir dans l’immobilier (entre autre) et ainsi percevoir des loyers en fin de carrière, ou revendre un de ses biens et encaisser une plus value ou simplement rentrer de l’argent.

    L’âge ou l’on choisi de prendre sa retraite et l’argent que l’on entend percevoir à ce moment la, ne peut être qu’un choix personnel, cela ne regarde en rien l’état, ni que je ne sois sur terre pour assurer votre confort pas plus que vous pour assurer le mien.
    La « solidarité » c’est comme « l’égalité », ce sont les deux plus gros mensonges qui ont été servis aux hommes, et cela perdure de nos jours, en fait c’est derrière ces termes que se masquent les pires abominations et les plus grandes spoliations, ce sont les marqueurs indissociables des systèmes dictatoriaux.

    Une fois que l’on accepte le principe libéral que la gestion « sociale » n’est qu’affaire d’individu, vous conviendrez que tout devient plus facile.
    L’état lorsqu’il se prend à vouloir répartir l’argent de l’impôt (ce qu’il ne cesse de faire) sort de son cadre, et de beaucoup car, nul ne saurait prétendre à qui, quand et comment répartir cet argent.

    Il y a un proverbe, fort sage du reste : charité bien ordonné commence par soit même.

    Tout comme le fait que solidarité ne peut être que librement consentie.

    • Bonsoir,

      Dites-moi, je suis libéral, jeune étudiant en 1ère année d’ESC après m’être extirpé de 2 ans de Classe Préparatoire: Je ne suis pas mauvais du tout en économie, mais pour autant, j’ai toujours autant de mal à expliquer de manière claire, limpide et concrète, la philosophie libérale à mes copains et autre entourage autour de moi qui ont du mal à se défaire de la pensée unique cher à notre société. En réalité, là où j’éprouve le plus de dificultés, c’est à faire face aux arguments – vous me direz bateaux – récurrents telle que l’individualisme, l’égoïsme, égocentrisme dont on nous accuse sans cesse sur des problématiques standards (sécurité sociale, système de retraite, inégalités). Il n’y a que sur le salaire minimum où mes arguments sont extrêmement solides.
      Bref, pour en venir aux faits, je recherche donc des livres pas compliqués à lire qui me permettrait d’éclaircir avant tout mon esprit, me faire intégrer le bon raisonnement, qui m’offrirait ensuite la possibilité d’être beaucoup plus clair, précis et concrets dans mes argumentations. Pensez-vous que le livre de Friedman Capitalisme et Liberté en fasse partie ? Et le cas échéant, lequel autre me consseilleriez-vous ?

      Je connais énormément de titres que ce soit d’Hayek, Bastiat, Friedman, Mises (dont j’entame l’Action Humaine) mais je ne sais pas lesquels sont à ma portée et me permettrait d’être efficace dans ce désir de clarification et de fixation de certains raisonnements économiques.

      merci d’avance (je vais faire des doublons pour avoir le plus de chance d’obtenir une réponse, ne m’en veuillez pas)

      Cordialement

      PS: Justement concernant la notion de solidarité que vous évoquez dans votre post, j’ai beaucoup de mal à avoir un argumentaire performant … je me fais détruire à chaque fois sur cette question car je passe pour un égoïste, individualiste primaire … Je ne sais sans doute pas encore bien formuler mes arguments – parce que mon esprit n’a pas encore une vue limpide sur cette problématique conceptuelle – et donc je n’arrive pas à être clair … Pourriez-vous m’aider ?

      • Lisez Nietzsche et cela vous épargnera le reste, non mais sans rire ! et puis vous n’écrivez pas comme un étudiant en école de commerce (?), le déguisement vous va mal.
        Je suis toujours surpris d’entendre des personnes citer des auteurs à la manière dont vous le faite, on dirait un inventaire de livres de cuisine.

        Egoïste ? pour ma part ce mot n’a de sens que lorsqu’il y a abus de pouvoir, dès que la force ou la richesse des autres est captée à son profit, pour satisfaire son seul intérêt (ça vous rappelle un système ?).

        Agir dans son intérêt n’a jamais signifié détruire ceux des autres, c’est même l’inverse tant les intrications sont complexes.

        La solidarité ne peut être légitimée que si elle est librement consentie, c’est du reste un des socles du droit.
        Que je sache, vous n’êtes pas obligé de contracter une dette et encore moins de vous porter solidaire de celle de votre voisin, pas plus que vous n’êtes obligé de vous associer ?

        L’état dirigiste (quelques individus pensant le bien supposé des autres) se permet une redistribution de l’argent de l’impôt (la richesse) en imposant un fonctionnement « solidaire » de la société, c’est ce qu’il convient de nommer un abus de fonds public, dans le code du commerce cela s’appelle un abus de biens sociaux.

        A ce titre, puisque l’état, dit de droit, est (prétend l’être) légitime dans ses actions, demandez lui qu’il vous fournisse le contrat que vous avez passé avec lui au sujet des caisses sociales qu’il vous impose, quand vous avez le document, mettez le en ligne, ça va intéresser du monde.

        La solidarité est une affaire d’individu, ce sont des « contrats » spontanés, librement consentis, afin de servir des intérêts communs (je te prête, tu rembourses, nous prospérons ensemble…) solidarité ne doit jamais signifier spoliation.

        Si vous êtes vraiment étudiant en école de commerce, lisez donc Jacques Krynen, rien à voir avec l’économie et le commerce me direz vous, mais c’est une base remarquable pour comprendre les mécanismes du pouvoir.

        • @ Patronus
          Disons que vous avez raison, en logique libérale, dans votre intervention ci-dessus.

          Sauf que, comme souvent, le texte n’est pas réaliste: dès votre naissance, vous êtes engagé dans le processus social français: la maternité, le gynéco ou la sage femme, le personnel, puis la prime de naissance, les allocations familiales etc …: je veux bien croire que tout cela s’est fait « à l’insu de votre plein gré » mais correspond bien aux droits issus de la participation de vos parents aux cotisations sociales. Après ils vous enverront à l’école « gratuite » de l’éducation nationale, à des activités subsidiées …, jusqu’à vos 18 ans quand vous pourrez librement devenir adulte « libéral », après avoir reçu beaucoup et produit beaucoup moins!!!

          (Après, vous vous rendrez vite compte que votre pays ne fonctionne pas exactement selon votre libéralisme! C’est le moins qu’on puisse en dire!)
          Bien sincèrement, bonne chance!

          • Ne fonctionne pas… Ou plutôt ne fonctionne plus depuis plus de 40 ans.

          • @mikylux
            Bonjour,
            « je veux bien croire que tout cela s’est fait « à l’insu de votre plein gré » mais correspond bien aux droits issus de la participation de vos parents aux cotisations sociales. Après ils vous enverront à l’école « gratuite » de l’éducation nationale, à des activités subsidiées …, »
            Ces cotisations/charges/taxes/contributions (peu importe leur nom elles restent des impôts) payées par les parents ne sont pas des « droits à quelques chose ». Ce sont des prélèvements pour autrui pas pour soi. Nous sommes en République Démocratique, et depuis quelques années sociale, parce qu’il fallait bien appuyer la chose, constitutionnellement j’entends, la chose étant déjà bien appuyée sur les deniers des contribuables français, alors payer quelque chose (en particulier à l’Etat) et en bénéficier est une hérésie.

      • Pour un point de vue radical sur la question vous pouvez lire La Vertu d’égoïsme, par Ayn Rand.
        La plupart des libéraux sont plus modérés, mais le point de vue d’Ayn Rand mérite d’être connu.

        Capitalisme et Liberté c’est pas mal, c’est une bonne initiation au libéralisme (modéré), mais ça ne vous parlera pas des questions individualisme/égoïsme/etc.

  • Ça n’a aucun sens.

    Les employeurs se plaignent des charges qu’il paient pour chaque salaire versé. Il disent que s’ils n’avaient pas à les payer, ils pourraient faire de nouvelles embauches, de nouveaux investissements, rembourser plus vite les dettes de la boite ou en améliorer la trésorerie. Ils en ont marre que chaque salarié qui perçoit 1600€ leur coute 1000€ de plus.

    Mais j’apprends que si demain on se réveillait dans un monde 100% libéral, ces mêmes employeurs décideraient comme ça, pouf-pouf, de reverser l’argent de ces charges à chaque salarié concerné.

    Si je paie un salarié 1600€ et que je dois en plus débourser 1000€, je considère que ce sont 1000€ que je paie en trop. Si on me dit que je n’ai plus à payer de charges, mon salarié gagnera 1600€, et moi j’aurais 1000€ en plus.

    « Tout d’abord, il faut bien comprendre que, économiquement, il n’y a aucune différence entre les charges salariales et patronales. C’est toujours vous qui payez au final. » : Non, c’est le patron.

    • Ce n’est pas incensé non plus.
      Si tu es patron et que tu agis comme tu agis, sans demi mesure, tu pense qu’à toi même (égoisme quand tu nous tiens) et ton salarié (si il est un peu intélligent), ne restera pas car il s’en rendra compte.
      Certes tu peux faire des économies, mais si t’es malin tu augmentes le salaires car tu peux te le permettre, et tu met un peu de coté (raisonnablement) pour ton entreprise.
      Gagnant gagnant quoi, pas que pour s’en mettre plein les poches toi en tant que patron.

      • Ce n’est pas vraiment ce que je dis. Je ne fais que souligner ce qui me semble illogique dans cet article.

        Je trouve assez absurde et agaçante cette propension qu’ont certains à faire des démonstrations magiques pour prouver qu’en cas d’abolition des charges, tous les employeurs reverseront demain à tous leurs salariés l’intégralité des charges qu’ils affirment aujourd’hui ne plus vouloir/pouvoir payer. Et c’est exactement ce que fait cet article, dont les « arguments » ne peuvent convaincre que les convaincus.

        J’appelle ça du wishful thinking, c’est comme dire que si on abolit la sécurité sociale, le cancer cessera d’exister dès le lendemain.

        L’honnêteté consisterait à dire que si on abolit les charges, personne ne peut savoir ce que fera chaque employeur, tout en soulignant le fait que la plupart d’entre eux demandent actuellement à ne plus en payer, et que donc, on peut parier sans trop prendre de risque que l’argent de ces charges ne sera pas reversé sur les salaires puisqu’il n’y a plus d’obligation de le faire. Bon, c’est sûr que c’est moins vendeur pour convaincre les salariés des bienfaits du libéralisme, mais ça vaut toujours mieux que de grimer ses fantasmes en théorie économique.

        • D’accord,
          oui c’est pas faux, on sait très bien vous et moi que les employeurs ne seront pas tous généreux.
          C’est malheureusement ça aussi le problème, l’appât du gain, en tout et pour tout.
          Il faut changer le mode de pensée des gens, des employeurs, et des salariés.
          Mais on va à contre courant, on en est bien loin malheureusement.

          Toutefois, je pense que cet article a plus pour but d’ouvrir les yeux aux gens que de dire ce qu’il se passera vraiment.

        • Alex et Jimbo.
          Les « employeurs » sont des gens comme vous (et surtout moi), ce que vous dites dites Alex est particulièrement révélateur : « on sait très bien vous et moi que les employeurs ne seront pas tous généreux ».

          Les salaires versés aux employés seront obligatoirement agrémentés des charges afférentes à leur protection sociale, mais privée, cela se fera en même temps que le basculement vers d’autres caisses.
          Le gain sera d’au moins 25% pour l’ensemble pour une couverture accrue, et quel pouvoir d’achat retrouvé.

          Tout ceci relève de la simple logique, de plus pour certains employés performants, il sera possible de négocier avec l’employeur afin que ce dernier participe à tout ou partie du versement de ses charges sociales privées.

          Connaissez vous le système US (entre autre) et l’excellence de sa couverture ? (et non pas les conneries débitées sur son sujet en France) avez vous voyagé la bas ?

      • @ alex.
        Le patron qui paye les charges, et cotisations.. C est un sophisme.
        Avec le prélèvement à l’impot, allez vous considérez que c est votre patron qui paye vos impôts ? Non
        Pourtant c est exactement pareil.

        • @ AerosolKid
          Ben si! Le patron paie votre travail et une part du salaire est redirigée immédiatement vers le fisc: c’est bien le patron qui paie: le salarié n’agit pas donc ne paie pas; idem pour la part patronale aux cotisations sociales. Dire le contraire, c’est faire comme si c’était possible de court-circuiter le système: non, c’est faux et réprimé!
          Et tout ça est stipulé sur le bulletin de salaire pour qui fait l’effort de le lire (et de le comprendre).

          Dans un contexte défini, les mots ont un sens précis. Pour le fisc aussi, « un tiens vaut mieux que 2 tu l’auras » et il a donc bien organisé son prélèvement à la source en ce sens!
          Juste et honnête: ce n’est pas la question: c’est légal!

    • Raisonnement de socialistes qui spolie.
      Un patron paye du mieux qu il le peut ses employés afin de pouvoir les garder, d autant plus dans un vrai système concurrentiel.
      Certains patrons feraient certainement comme vous le dites, mais ils perdraient leurs meilleurs employés et leur réputation.

    • Non. Le « patron » a une somme pour VOUS.
      Elle est divisée en charges patronale, charges salariales et salaire super net.
      Vous touchez le super net et le reste, votre « patron » est « obligé » de le donner à autrui.

  • Je ne suis pas gaucho, mais j’apprécie le système Français, même si effectivement on n’est payé au final que 50% de ce que dépense notre employeur TTC.
    Les gens qui prônent la liberté totale et préfèrent aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs se souviennent généralement très bien de la France quand ils ont un pépin de santé et ont vite fait de rentrer au bercail qu’ils ont tant critiqué quand il s’agit de se faire soigner.
    Il y a aussi ceux qui ont pu profiter des infrastructures et des universités Françaises (payées avec nos impôts) pour ensuite aller se vendre ailleurs.
    Certains retraités qui préfèrent aussi aller dépenser leur retraite là où ils se feront servir à bas prix par des gens libres de se faire exploiter, mais qui reviennent dare-dare en France en cas de bobo.
    Le système est améliorable, mais molo les critiques faciles.

    • Vous avez des statistiques sur le montant de « droits » payés mais jamais réclamés par les exilés, et celui de ce qu’ils viendraient réclamer en cas de pépin ?

      • @ MichelO
        Évidemment non!
        Je ne dis certainement pas que les soins de santé sont médiocres, en France, mais penser que le « Monde entier vous envie » est clairement à usage franco-français et assez exagéré; il en va de même de la couverture de l’assurance-maladie!

    • Nous sortons de la sécurité sociale et recevons notre salaire complet, nous n irons pas voir si herbe Est plus verte, nous nous assurerons dans le privée comme ça se passe ailleurs dans les pays civilisés.
      C est vous qui allez nous rejoindre vite fait si on vous donne le choix.

  • Karma , les gens profitent d’un système, et pour des raisons optimisation fiscale avec leur retraite , partent soit au Portugal et autres et quand ils sont malade revienne en France pour se faire soigner …au Portugal cela commence à devenir un probléme vis à vis des français !! là population commence à râler les prix de l’immobilier augmente….
    les retours au pays sont difficile !!!

  • Ce qui est intéressant dans les chiffres c’est que pour avoir 60% du net d’un actif, il suffit que 2 actifs cotisent pour un retraité. Cela montre bien que le problème des retraites n’a rien d’insoluble puisqu’il suffit alors que chaque individu partage sa vie en 2/3 travail et 1/3 retraite (par exemple travail de 20 à 65 et retraite de 65 à 87,5, chiffre à ajuster si la durée de vie moyenne évolue). Cela bute évidemment sur la faible employabilité de certaines catégories (refusant par ailleurs de n’être payées qu’à hauteur de ce qu’elles produisent). C’est pour l’essentiel un problème de formation et si celle-ci était à la hauteur, il serait inutile d’accroitre sans arrêt la charge des trop rares actifs.

    • Tant que l’on considérera que c’est le travail qui doit payer les retraites, on continuera a s’envoyer dans le mur.
      Le travail produit de la richesse nationale (PIB), et c’est sur la richesse globale qu’on peut éventuellement assurer des services au collectif.
      Si on continue a plomber le travail lui même, alors la tentation est grande de le faire exécuter ailleurs.
      Si la « facture » devient aussi forte sur un simple importateur de produit réalisé ailleurs que sur le même produit réalisé ici, alors le problème s’éteint de lui-même… du moins sur le sujet retraite/travail…

      • Bon je vais vous répondre maintenant que je sais d’où vous parlez.
        Avant ma conversion, il y de très nombreuses années, j’étais un jeune fâcheux, bas du front, mais pas vraiment raciste, mais très xénophobe, qui ne voyait de mérites que dans le protectionnisme, la fermeture des frontières et la préférence nationale. Je ne rêvais que d’une chose, que mes idées arrivent au pouvoir. J étais bien un jeune socialiste de la droite extrême. Vous êtes rassuré par ma filiation de gauchiste, point de NDDL.
        Lisez les sophismes économiques de Bastiat, il répondra mieux que moi à vos questions.

      • @Marius
        Qui doit payer les retraites ?
        Quel est le problème de faire fabriquer des produits à l étranger pour moins cher ?
        Que se passe t il si on taxe Les importations ?
        C est quoi des services aux collectifs ?

        C est pour discuter, pas pour vous embêter.

      • Le travail produit de la richesse nationale (PIB)

        Les impôts aussi :mrgreen: Oh joie des soTcialoïdes de toutes sortes, il n’y a qu’à les augmenter indéfiniment. Cela booste le PIB. Non ❓

        Si la « facture » devient aussi forte sur un simple importateur de produit réalisé ailleurs que sur le même produit réalisé ici, alors le problème s’éteint de lui-même…

        Vous devez être vachement éteint, genre anti-photon, pour ne pas avoir remarqué qu’il suffisait d’alléger la facture des producteurs locaux. C’est bien plus simple. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ❓

  • Et n oublions pas grosse atteinte au droit de propriété :

    La première propriété à restituer aux Français, c’est l’intégralité de leurs revenus. Pour un salarié, cela s’appelle le salaire complet. Il permet de rendre aux Français leur autonomie matérielle. Ils auront les moyens d’agir, en particulier lors des privatisations. Dans notre pays, le salaire complet est largement supérieur au salaire net avec lequel nos compatriotes sont habitués à vivre. Il faut y ajouter essentiellement les charges dites patronales et les charges dites salariales. Cette division est une illusion. Dans les faits elles sont prélevées toutes deux sur le travailleur. Raisonner à partir du salaire complet ouvre des perspectives inimaginables avec le système actuel ».
    Patrick de Casanove,

    • @ AerosolKid
      Rien n’interdit à un salarié de devenir « indépendant » et de gérer lui-même les fruits de son travail ni même de sa couverture sociale (selon les lois et règlements en vigueur)!
      Par contre, pour les salariés, le « système national » (sans doute compliqué) est légal donc obligatoire: dès lors parler d’illusion n’a pas de sens: le patron paie la part patronale, le salarié sa part aussi: tel est le système français avec ses appellations officielles! Pour changer de système, changez de pays! Jouer sur les mots sème la confusion!

  • « Pour les allocations familiales, il pourrait choisir de donner son argent à une association qui aide les parents, ou pourrait choisir de ne rien financer du tout car il pense que c’est à chacun de s’occuper de ses enfants. » c’est tellement vrai, perso j’ai pas d’enfant set ça me fait mal au cul de payer pour ceux des autres….tu veux des enfants? bah t’assumes et tu paies tout seule avec ton/ta compagne ou alors t’en fais pas…

    • J’ai deux enfants et ça me fait mal au cul que les autres Payent à ma place.
      Comme les autres sont obligés de payer pour un service désastreux, pour alléger leur fardeau et celui de mes enfants, ces derniers suivent un enseignement de qualité à la maison. ( terminale et quatrième )
      Bon je paye quand même mes impôts , je suis obligé et je n ai aucune allocation. J ai même arrêter de travailler afin de sortir mes momes de cet usine à cancre.

  • Mes mots sont un peu crus mais si tu as le droit de ne pas cotiser à la sécu et à l’assurance maladie, le jour où tu es malade et que tu as mal calculé ton coup/coût, alors moi j’ai le droit de refuser que mon argent t’aide et tu crèves…
    Le libéralisme a cela de beau qu’il prône le libre choix et la responsabilité de ses propres choix.
    Dans une société, même libérale, si on accepte une part de solidarité, il faut une part de financement commun, et donc un peu « forcé ». Mais je suis d’accord sur le fait que le curseur est allé un peu loin aujourd’hui.

    • Si tu ne cotises pas, le jour où tu es malade c est pour ta pomme si tu n es pas assuré dans le privé. C est la responsabilité. Il n y rien de cru. C est normal.
      La solidarité obligatoire est immorale ( être obligé d’être Bon n’a aucun sens ) en plus d être injuste ( vol )
      La charité c est beau et pas obligatoire.

      • @ AerosolKid
        Attendez!
        Depuis 1947, la France fait un foin terrible sur la sécurité sociale que « le monde entier lui envierait »!
        Comme si c’était une exclusivité française qui n’existait pas avant cette date!
        En fait l’innovation ce fut un service national généralisé (étatique) qui a mené au boxon actuel, avec pléthore d’administratifs, pertes et dette financières, système impossible à réformer, à contrôler ou à rationaliser! (un nouvel état dans l’état, anti-démocratique).
        Bien sûr que depuis le moyen-âge, il existait une solidarité entre professionnels, pour faire face à l’adversité touchant un membre du groupe. C’était un rôle des corporations puis des professions puis de fédérations de professionnels qui s’est étendu partout en Europe et dont les gouvernements ont finalement bien dû tenir compte.
        Le but premier était bien de ne pas laisser tomber la veuve et les enfants d’un homme mort d’un accident du travail, ce qui peut arriver quand on bâtit une cathédrale!

  • Je ne suis pas un libéral dogmatique et j’ avoue que parfois les libéraux m’ exaspèrent car ils peuvent être aussi sectaires que les gauchos. Su ce sujet, je suis assez d’ accord avec l’ auteur, les charges qui pèsent sur le travail sont un scandale. Et que l’ ont ne me disent pas que c’ est pour mon bien ou pour être solidaire, non si les charges sont si élevées c’ est qu’ il faut payer pour les parasites et de glandeurs.

    • « car ils peuvent être aussi sectaires que les gauchos. »

      Les droits de l’hommes sont universels, intemporels, immuables et surtout non négociables. Je laisse aux gauchos la volonté de mettre en place des droits à géométrie variable selon qu’on est du bon côté de la baïonnette.

  • @mikylux Vous dites n’importe quoi ! En janvier, mon employeur va payer mes impôts mais c’est quand même moi qui les payerai en réalité non ?. C’est vous qui jouez sur les mots. Le payeur physique est peut être l’employeur, mais le débité est le salarié. Débité et dépité…

  • @Aerosolkid j’aime tout ce que vous dites ! D’accord on s’en fiche, qui suis-je ? mais j’avais envie de le dire lol.

  • Dekkard, avec notre système actuel, vous serez content au moment de votre retraite que les autres aient « produit » des enfants. Si le système n’était pas collectiviste, en revanche, cela n’aurait aucun impact ni pour le paiement de votre retraite future ni pour le paiement de vos allocations actuelles. Mais le système est basé sur le renouvellement des générations.

    • alors déjà je doute d’avoir une retraite décente c’est pourquoi je me fais mon propre capital et deux vous parlez d’allocations mais je n’en touche aucune , alors oui je souffre de ne pouvoir faire ce que je veux étant limité par ce que je gagne , oui je ne prends pas de vacances et oui je crache sur l’Etat qui me spolie et reverse aux autres le fruit de mon travail.

  • Dekkard j’ai écrit vos allocations mais je voulais dire vos cotisations. Je suis d’accord avec vous, moi aussi je préférerais toucher mon salaire et avoir le choix de souscrire les assurances que je veux, comme pour ma maison ou ma voiture. Et donc pour ma retraite, plutôt que le système actuel qui ne satisfait personne. La mutuelle obligatoire via l’employeur, pour l’égalité, j’me marre, votre contrat est donc choisi par quelqu’un d’autre, l’employeur, avec un même contrat pour tout le monde, alors que chacun devrait pouvoir choisir sa couverture en fonction de ses impératifs. Mais non, l’égalité veut que tout le monde ait du médiocre…

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