Faut-il désirer la faillite de la France ?

Fonder une stratégie libérale sur le chaos et le désordre, c’est définitivement se tirer une énorme balle dans le pied.

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Faut-il désirer la faillite de la France ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 21 octobre 2013
- A +

Par Aurélien Biteau.

faillite d'entreprise - porte close« Ce pays est foutu ». Le leitmotiv d’h16, éditorialiste de Contrepoints, a toute sa raison d’être aujourd’hui. La France avance irrémédiablement vers le précipice, au rythme des imbécillités décidées par les gouvernements successifs, avec la complicité remarquable d’élus corrompus, et grâce à la passivité affligeante du peuple français. Le chemin est connu, la trajectoire ne laisse aucun doute quant à ce qui se produira en fin de course : oui, si tout se poursuit ainsi, la France fera faillite.

Or cette faillite, qui devrait signer la mort de notre social-démocratie d’après-guerre, convient-il, en tant que libéraux de la désirer ? La faillite de la France doit-elle être espérée par les libéraux ? Nous avons tous entendu dire quelques fois, de façon plus ou moins sérieuse, que la faillite de la France serait un mal nécessaire qui mettrait fin au calvaire de notre pays – du moins au calvaire des libéraux, qui souffrent beaucoup d’avoir raison et de ne pas être entendus.

Mais la question se pose : la faillite semble inéluctable, mais sera-t-elle un bien qu’il nous faut désirer ?

Espérer la faillite, c’est en un sens espérer la purge nécessaire de notre pays afin qu’il puisse repartir de zéro sur des bases autrement plus solides que la social-démocratie. Lorsque l’État sera sans le sou (s’il daigne ne pas nous massacrer à coup d’hyperinflation), il devra bien, enfin, reconnaître et se soumettre totalement aux lois économiques, et vraiment pour la première fois, au sens fort du mot, économiser.

Malheureusement, comme à leur mauvaise tendance, les libéraux versent un peu trop dans l’économisme. La faillite économique de la France, l’incapacité de l’État de payer, seront sans doute la dimension la plus visible, la plus claire, la plus aisément saisissable de l’effondrement du pays. Mais ses incidences seront autrement plus nombreuses et obscures, et une faillite aura des répercussions politiques, géopolitiques, juridiques et morales bien plus terribles encore.

Pour qu’il y ait une purge économique qui se produise en faveur du bon sens et du respect des lois économiques, il faudrait encore que les conditions de cette réalisation soient rassemblées. C’est un tort de croire que l’économie l’emporte sur la politique et la morale. Milton Friedman espérait que des libéralisations économiques puissent favoriser l’essor de la démocratie et des libertés politiques. Ceci est vrai, je le crois, mais reste assez limité : on a bien vu, il est vrai, avec le cas chilien par exemple, que les libéralisations économiques avaient précédé l’apparition de la démocratie. Et partout où l’on a cherché à libéraliser, devant les nécessités économiques, comme en Nouvelle-Zélande dans les années 1980 ou en Suède dans les années 1990, il est vrai que la suppression de bureaucraties et la simplification de la vie économique a accru la liberté dans ces pays. Toutefois, sur le plan idéologique et institutionnel, ceci ne suffit pas. En Nouvelle-Zélande, en Suède, au Chili, le débilisme progressiste et le démocratisme extrême trouvent toujours un écho important, si ce n’est dominant. La philosophie libérale n’a pas percé, tandis que les folies et les demi-pensées contemporaines, incapables de la lucidité et de la critique, peuvent toujours régner sur les foules et constituer une menace à long terme.

Or la France est aujourd’hui non seulement dominée par ce type d’idéologie, mais elle n’a pas même l’espoir de se trouver des politiciens courageux et suffisamment patriotes pour libéraliser ce pays dans la tourmente.

imgscan contrepoints 2013-2286 faillitePar conséquent, la faillite française risque bien d’être une monstrueuse révolution. Ce que j’entends par là, ce n’est pas nécessairement un soulèvement populaire violent ou bien l’accaparement du pouvoir par un groupe armé. Cette idée de révolution, il faut la comprendre comme une (dés)organisation s’établissant contre le bon sens, contre l’ordre social, contre la civilisation. La politique qui devrait émerger d’une faillite, eu égard à la réalité politique et idéologique actuelle, ne saurait faire preuve ni de libéralisme, ni de la moindre trace de conservatisme. Le déchaînement des passions, excitées par une grande frustration, se déclarera contre toutes les lois naturelles qui ordonnent une bonne société, aussi bien économiques que sociales. La créativité quant aux modèles politiques et économiques fantasmés se couplera à la brutalité nécessaire à leur accomplissement.

Cette révolution est peut-être déjà en cours. Le gouvernement Hollande a mis un coup d’accélérateur et l’ordre social et l’ordre économique, déjà bien amochés, doivent subir cette nouvelle créativité législative. Les politiques consomment la France.

Dès lors, en tant que libéraux, qu’avons-nous à gagner à encourager nos adversaires à couler le pays ? Ils vont ouvrir la boîte de Pandore et laisser les pires philosophies avoir la marge de manœuvre nécessaire à leur expression.

Or la France et la civilisation française ne sont-ils pas un bien supérieur au chaos ? Ce serait faire preuve d’un manque cruel de prudence que d’approuver le déclin de la France. Beaucoup de libéraux ont du mal à aimer leur Nation, voire à lui reconnaître une réalité. Trop aisément on vient la confondre avec l’État qui la tue.

Mais il est nécessaire de reconnaître que la Nation est notre bien : elle cristallise des siècles d’évolution qui ont permis notre développement, et nous fournit le cadre de notre action. Je ne parle pas là à la manière d’un Obama qui prétend que les succès individuels sont dus à l’État. Mais nous ne naissons pas, en tant qu’individu dans un espace vide, clos et indéterminé : nous appartenons chacun à une famille que nous n’avons pas voulue, mais dans laquelle nous avons chacun été élevé. Et cette famille était française. Nous jouissons encore de l’énorme héritage français, culturel, capitalistique et civilisationnel. En naissant, et sans même le désirer ou sans pouvoir s’en affranchir, nous recevons beaucoup plus que tout ce que l’on pourra offrir en retour à notre pays durant toute notre vie. C’est ceci qui est notre bien, et si nous en partageons certains traits avec d’autres peuples, il est toujours distinct. Le fait est que nous sommes Français, et qu’en dehors de France nous sommes des étrangers.

Ce que nous avons reçu en héritage mérite d’être défendu. Plus encore, il est d’une nécessité vitale pour chaque Français de maintenir la Nation française et ne pas laisser un État corrompu la défaire et l’affaiblir.

Espérer la faillite de la France, c’est espérer la destruction de ce qui est notre bien : pure folie. L’État français, bien sûr, n’est pas la France, mais sa faillite produira la faillite générale du pays. Ceci ne signifie pas qu’il faut soutenir l’État et l’encourager dans son œuvre de destruction. Il faut au contraire reconnaître l’urgente nécessité de l’engagement dans la défense de la liberté, condition de sauvegarde et de bonne santé de notre ordre social. La faillite est peut être inévitable, mais pour y faire face, il sera impératif que les libéraux soient organisés et ne refusent pas des alliances simplement pour raison de pureté doctrinale. Le monde tourne vite…

« Laissez faire » n’a jamais signifié « laissons-nous faire », et il n’est pas un ordre pour nous-mêmes, mais un ordre pour l’État, impératif qu’il faut sans cesse lui rappeler.

L’engagement libéral peut prendre de multiples formes, à divers degrés d’implication. Diffuser les articles de Contrepoints, assister aux conférences, tenir un blog, intégrer les réseaux libéraux, participer à des projets et aux associations de libéraux, s’engager politiquement, militer pour le PLD ou autres partis, voire faire de l’entrisme, les voies sont nombreuses. Les jeunes libéraux peuvent suivre les formations de l’Institut de Formation Politique qui nous ouvre ses portes et permet de s’ouvrir à d’autres familles politiques proches non hostiles à nos idées, ou bien encore participer au réseau Students For Liberty.

Mais quoi qu’il en soit, et sans faire preuve de naïveté, ne commettons pas avec cynisme la grande bêtise d’espérer la faillite française ou de se détourner totalement de la Nation. Fonder une stratégie libérale sur le chaos et le désordre, c’est définitivement se tirer une énorme balle dans le pied. Ne serait-ce que sur le plan de la communication.

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  • Il y a un truc qui cloche dans votre logique. Milton a dit: il n’y a rien de plus important que la liberté. En France il n’y a plus de liberté. L’égalité est une grosse supercherie, quant à la fraternité…on rigole. Bref, je suis pour la faillite de l’Etat, car tant qu’il y aura une résistance (comme la votre) l’Etat avec un Grand E pourra continuer à nous brider, nous presser, nous faire souffir….libérons nous ! On ne peut pas avoir de demi mesure, c’est impossible. C’est pas idéaliste, c’est hélas la seule solution. La culture, la famille, etc….c’est justement cela qu’il faut combattre, nous sommes aujourd’hui le fruit de cette idéologie, nous sommes le résultat de cette évolution socialiste….libérons nous !!!! Regardez ça: http://youtu.be/RFLHKoOCJwY

  • La communication ou l’image de la France, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, devraient être les derniers de nos soucis. Ce que le bon peuple français devrait vouloir, c’est un pays dirigé par des hommes et des femmes préoccupés exclusivement par l’intérêt général et non centrés sur l’accaparement de pouvoirs et de richesses. Dans ce contexte, vouloir la faillite de la France et l’obtenir pourrait ressembler à une leçon salvatrice. Mais on oublie deux choses essentielles.
    D’abord, l’histoire nous apprend que les hommes répètent leurs erreurs indéfiniment, particulièrement les politiques dont le but final sera toujours d’accaparer les richesses au dépend des autres. La nature humaine est ainsi faite. Ensuite, par qui remplacer le sérail politique ? Par quel système ? Pour faire quoi ?

    Aujourd’hui, il n’existe aucune offre politique sérieuse. Il n’est aucun homme ou aucune femme qui propose une nouvelle société basée sur d’autres principes et dans laquelle de vrais contrepouvoirs seraient mis en place pour éviter aux simples humains d’être grisés par le pouvoir au point de vouloir en faire un métier et de s’y accrocher coûte que coûte.
    Le libéralisme n’est qu’une théorie jamais mise en pratique et cette théorie ne se positionne que dans un système politique déjà connu et déjà voué à l’échec. Ce qu’il faut aux humains, c’est une nouvelle façon de penser, honnête et responsable. Mais personne n’est près à payer le prix d’une refondation globale. C’est pour cela que rien ne bougera jamais. La seule chose qui pourrait contraindre le peuple à bouger serait une faillite complète. Car quoi faire lorsqu’on a tout perdu ?
    Mais même dans ces conditions, nous savons très bien que ce qui succèderait au chaos serait un système accaparé par ceux qui auraient tiré profit de ce chaos pour établir des têtes de pont des nouveaux pouvoirs.
    « Le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ». (Alfred de Musset)

    • Votre logique est aussi influencée par votre culture et votre histoire socialisante. Nous devons tous combattre cela et nous débarasser de cette vision limitante. L’homme n’a pas a être bon ou mauvais. C’est une vision religieuse. Cela n’a rien à faire dans le politique. C’est une invention du socialisme pour tenir le petit peuple sous ses impôts. Le libéralisme propose justement de constuire sur de la compétence, d’où le slogan de contrepoints ! C’est pas l’homme en lui même, ou sa vision collectiviste qu’il faut analyser, excuser ou expliquer, c’est la capacité à obtenir le meilleur de l’humain au travers de la liberté. Le pire est qu’il y a aujourd’hui des pays qui ont prouvés que la liberté engendre la richesse à la fois humaine et financière. A l’inverse le collectivisme, l’extremisme, le socialisme réduisent l’homme à la médiocrité en offrant l’égalité dans la pauvreté…. Donc il ne faut pas dramatiser la faillite ou la chute de la France, ni considérer que l’homme est mauvais par nature car tout cela rentre dans un cadre pré-formaté socialiste.
      Milton Friedman et ses crayons illustre très bien le fonctionnement de cela: http://youtu.be/R5Gppi-O3a8

  • Monsieur Biteau, il semble que votre expérience politique soit relativement récente et on ne peut vous le reprocher. Mais vous verrez que rien ne se passe comme prévu. Rien. Le fait de souhaiter la faillite de la France ou non ne changera rien à l’évolution de la situation politique de la France et à son devenir. Ceux qui aujourd’hui souhaitent la faillite dont vous parlez sont peut-être simplement des citoyens qui espèrent voir le processus s’accélérer pour en sortir plus rapidement. Pour le reste il n’y a qu’à attendre, nous n’avons aucune contrôle sur l’évolution de la situation mondiale dont la France est totalement dépendante et, dans ce contexte monétaire tellement instable, un simple petit événement en France, aux US ou en Chine ou ailleurs peut avoir des conséquences vertigineuses sur notre avenir. Ceux qui espèrent l’effondrement du système sont peut-être simplement impatients d’en reconstruire un autre sur des bases que l’on ne peut d’ailleurs pas imaginer aujourd’hui.

  • Effectivement, supposer qu’un Phénix libéral puisse naitre de la faillite de l’état confère à l’utopie, en cas d’effondrement il y a même une probabilité de pire, il est utile de le rappeler, d’où le nécessaire et perpétuel encrage dans le réel.

    On ne construit l’avenir que dans l’implication du présent, pas dans sa seule observation et encore moins dans la seule espérance d’un futur supposé.

    Des articles commémorant la mémoire de Raymond Aron, sur ce site, ont mis en exergue la pensée de cet intellectuel : éclectique, sans frontières, critique et acteur, jamais docte.

    Votre phrase : « La faillite est peut être inévitable, mais pour y faire face, il sera impératif que les libéraux soient organisés et ne refusent pas des alliances simplement pour raison de pureté doctrinale. Le monde tourne vite… » demande explications.

    Vous envisagez une faillite, c’est une probabilité mais, vous parlez d’alliances qui seraient postérieures ? ainsi les libéraux ne seraient éventuellement acteurs qu’après le chaos. Tout cela est un peu succin, veuillez noter que dans cette phase, les libéraux n’auraient pas plus de place ni de voix qu’ils n’en ont eu précédemment, folle espérance que la votre, pour quelle raison leur influence serait plus grande ?
    Vous détruisez par cette réflexion, tous les possibles.

    De la faillite d’un système, nous ne pourrions qu’en constater les conséquences, tout ce qui se produira par la suite est terra incognita, nul ne peut prétendre y apporter son influence se targuant de la moindre certitude, une faillite est protéiforme dans l’effet et le remède.

    L’appartenance à un parti ou un clan est une péréquation sans issue, choisir un moindre mal, c’est toujours choir le mal. Il faut s’affranchir de toutes alliances, si elles ont inévitables elles doivent nous garantir de notre autonomie et toujours nous distinguer.
    En matière politique, en observant les écologistes, nous aurions beaucoup à apprendre : connivents, influents, fourbes je vous le concède mais, terriblement efficaces pour véhiculer leurs « idées » surtout eu égard à leur faible représentation électorale.

    Votre article soulève un problème de taille, il le suggère, à savoir que ceux qui idéalisent le libéralisme au point de ne rien faire et rêvent à un monde supposé, sont de vrais assassins, leur posture, car il ne s’agit que de ça, donne la force et l’essence même de la social démocratie.
    Ce sont les mêmes qui ayant abandonné toutes réflexions personnelles, suggèrent qu’un remplacement de statut, l’état par le privé, suffirait à garantir un monde meilleur.
    Ceux-la sont tellement pur dans leur conception du monde, qu’ils en sont totalitaires mais, par une rhétorique de circonstance, s’en défendent bruyamment, remplissant les blancs des séquences (les leurs) avec le mot libéral, de plus ils envoient de forts mauvais signaux à ceux qui ne nous comprennent et ainsi nous réfutent.

    Merci de cette conclusion qui rappelle à une nécessaire humilité : « Mais quoi qu’il en soit, et sans faire preuve de naïveté, ne commettons pas avec cynisme la grande bêtise d’espérer la faillite française ou de se détourner totalement de la Nation. »

  • Article très intéressant.
    J’avais moi-même abordé le sujet des conséquences probable de la faillite de l’état français :
    http://www.contrepoints.org/2013/04/18/121910-francais-preparez-vous-au-pire

    Beaucoup m’avaient à cette occasion répliqué, comme vous le dites vous-même, qu’il fallait se battre.
    Et voilà ce que j’avais alors répondu :
    http://www.contrepoints.org/2013/04/25/122575-rester-se-battre

    • Merci pour votre commentaire.

      Notez bien que je n’ai rien dit sur l’exil. Être à l’étranger, et se battre depuis l’étranger, c’est une possibilité aussi. Mais s’engager reste primordial, même à l’étranger, puisqu’étant Français, notre destin est irrémédiablement lié à celui de la France, qu’on le veuille ou non. Les exilés n’ont aucun intérêt à voir péricliter la Nation française. On peut partir, mais comme je l’ai dit, il reste des choses dont il est impossible de s’affranchir et qu’il est fou de laisser s’affaiblir.

      S’enfermer dans une tour d’ivoire à la manière d’un épicurien, en France ou ailleurs, c’est une chose tout juste bonne lorsqu’on vit dans la « pax romana » et que celle-ci semble bien garantie. Surtout pour une chose aussi primordiale que la vie politique. Il est toujours étonnant qu’on en reconnaisse l’immense importance et que c’est pour elle qu’on a tendance à s’investir le moins. (Je ne dis pas ça spécialement pour vous, je prolonge mon idée.)

  • Mon dieu… que d’approximations, d’inférences bizarroïdes et biaisée…

    Reprenons.

    -une purge est toujours désagréable, toujours violente. C’est son principe même.
    Dès lors dire qu’une purge serait violente, et donc à ce titre non souhaitable… relève de la réthorique.

    -« Or la France et la civilisation française ne sont-ils pas un bien supérieur au chaos ?  » Là encore, réthorique faible.
    De quelle France parlez-vous ? Celle de Hollande ? De la CSG ? De Moscovici ? Des 5,5 millions de fonctionnaires ? De la CGT ? Des 10 000 articles du Code du travail ? De l’immigration sauvage ? De l’Euro carcan ? De la dictature de Bruxelles ?
    Ce n’est pas sérieux.

    Le chaos serait, ontologiquement, infiniment supérieur à cela, car la destruction est la condition sine qua non à un vrai changement, pour le meilleur cette fois. Même s’il faut rester raisonnable : il n’y a pas de garantie de succès.

    -« Espérer la faillite de la France, c’est espérer la destruction de ce qui est notre bien : pure folie. »
    Là encore… sophisme total. De quel « bien » parlez-vous ? Des 2000 milliards de dettes ? Des 80 milliards de déficit budgétaire annuel ? Des MILLIERS DE MILLIARDS de dépenses non provisionnées (retraites) ?
    Ce « bien » n’est pas le nôtre.
    Ce « bien » est haïssable.
    Ce « bien » doit être détruit.

    Vous vous déclarez libéral, mais travaillez à la perpétuation du système vicié, mortifère qui nous maintient en esclavage depuis 30 ans.

    Vous êtes (comme de nombreux pseudo libéraux, tendance UMPS) un idiot utile.

    Et enfin, permettez-moi de vous opposer l’argument ultime :
    -à la place de la mise en faillite salvatrice, de la destruction créatrice… quelle alternative proposez-vous ?

    La perpétuation du servage ?

    Et combien de temps nous proposez-vous ? 5 ans ? 10 ans ? 20 ans ? L’éternité ?

    Question toute réthorique, je vous l’accorde !

    Bref. La mise en faillite du Système ne sera pas la mise ne faillite de la France. D’un côté une aberration obscène, abjecte de l’autre une civilisation en effet vieille de 1000 ans… Et qui survivra au premier.

    Vous essayez ainsi d’effrayer la veuve et l’orphelin.

    La mise en faillite est le seul moyen -économique- de mettre fin à l’esclavage politique que nous subissons, car l’économie nourrit le politique, lui sert de levier.

    Sans votre pognon, sans le mien (et celui de nos enfants via la dette)… Hollande n’existerait pas. Sarkozy n’existerait pas. L’UMPS n’existerait pas. La CGT n’existerait pas. Duflot n’existerait pas. Taubira n’existerait pas. Moscovici n’existerait pas.

    Ne pas comprendre, ne pas vouloir comprendre, cette vérité évidente, claire, simple, adamantine, c’est faire preuve de mauvaise foi.

    • Bonjour,

      Je vous prie de lire cet article avant de lancer vos excommunications. La distinction Etat/Nation y est clairement faite, l’inéluctabilité de la faillite est y clairement reconnue, la nécessité de ne pas encourager l’Etat y est clairement posée.

      Pour rappel, la question de l’article est « faut-il désirer la faillite ? » et non pas « faut-il produire la faillite ? ». Ma réponse est « Non, il faut la craindre et s’y préparer. »

      Mais si vous préférez manquer de prudence, ne vous étonnez pas si vous récoltez pire mal encore que celui qui est déjà.

    •  » faut-il désirer la faillite de notre etat ?  »

      lire quelques bon livre sur la révolution française, qui est d’abord l’histoire d’une faillite, sera plus instructif que d’egrainer des vérités toutes faites.

    •  » ce bien n’est pas le notre  »

      vous n’avez jamais touché de l’argent venant de l’etat ? vous devez bien etre le seul, dans quel pays vivez vous ?

       » ce bien est haissable  »
      l’erreur est humaine ! hair une erreur et peut-etre deja une erreur ?

       » ce bien doit etre détruit  »
      les libéraux, combien de division ? vous voulez tuer les vieux ? tuer les fonctionnaires ? tuer les elus ?

       » la perpetuation du servage  »
      de quel servage parlez vous en france ? si vous payez trop d’impot, et que vous appelez ça le servage, vous pouvez toujours partir à l’etranger, personne ne vous emprisonne en france !

       » la mise en faillite est le seul moyen  »
      vous etes bien naif, vous croyez que l’etat français va ce laisser mettre en faillite sans réagir ? deux siècle en arrière, l’etat à d’abord saisi les bien de l’église, puis émis de la fausse monnaie ( les assignats ), puis est allé chercher l’argent à l’etranger ( belgique, hollande, italie … ) puis à saisi les biens des opposant ( terreur ) puis à roulé les créancier dans la farine ( faillite des 2/3 ) , tous ça pour aboutir à une dictature ( bonaparte ) !
      bon courage.

       » sans votre pognon …  »
      avec ou sans etat providence, il y aura toujours un pretre, un mafieu, un gros bras, un soldat, pour ce piquer de diriger les autres. ne pas vouloir comprendre cela, c’est faire preuve de mauvaise foi !

    • christophe: « car la destruction est la condition sine qua non à un vrai changement »

      C’est beaucoup trop proche de la pensée marxiste et des tous les totalitaires « d’un monde meilleur » pour que je m’en réjouisse ou que j’y souscrive. Même cause même effets.

      Il ne s’agit pas de la faillite d’un corps de dirigeants féroces sur qui le peuple pourrait prendre le dessus avec en vue la liberté mais la faillite idéologique de tout un peuple. Sa manière de voir le monde, de concevoir la société. Incapable de voir d’où vient le coup, emmenés par des populistes féroce ce sera plutôt une longue agonie égrainée de réactions meurtrières. Jalousie, haine en seront les moteurs et il n’y a rien strictement rien de bon qui puisse en sortir.

      Tous les signaux d’alarme au rouge tout ce que la société française est capable d’engendrer comme alternative c’est le FN, des nationaux-socialiste. Il faut se battre sur le terrain des idées et prier très fort qu’un sursaut de libéralisme aie lieu bien avant la faillite sinon ce sera démentiel.

  • Intéressant, ton article. Cependant, d’expérience, la faillite du socialisme ne s’est pas fait pour le pire. Il suffit de regarder la faillite du bloc de l’est.
    Le problème, je pense, c’est que vu la pensée dominante française, à la différence des Russes ou des polonais, on risque plus d’avancer sur la route de la servitude que l’inverse…

    • PH11: « Il suffit de regarder la faillite du bloc de l’est. »

      Certains s’en sortent pas trop mal, mais beaucoup trop rament dans la médiocrité. Ils devraient être vacciné mais ce n’est pas ce qu’on constate pour une partie d’entre eux.

  • Si nous voulons une société libérale, la faillite est la seule solution, en effet, comment réduire la taille de l’état sans faillite, aucun des partis en présence ne dira jamais nous allons réduire le nombre de nos élus (député, sénateurs, conseillers généraux, régionaux, maires etc…), ils sont dépendant de notre argent, et tels des drogués, ils n’arriveront pas à se sevrer.
    Comment voulez vous qu’ils disent :
    – Nous allons libérer les professions (taxi, notaires, experts comptables, commissaires aux comptes, médecins, pharmaciens….)
    – Nous allons réduire le « service public » inutile : agriculture, culture, industrie, logement, etc…
    – Nous allons nous concentrer uniquement sur nos fonctions régaliennes alors qu’ils s’acharnent depuis plus de 40 ans à agrandir leurs domaines d’influence.
    La faillite semble inéluctable (attention quand même à la résilience du système), mais plus elle interviendra vite, plus vite nous seront débarrassés de ces contraintes rendant notre quotidien de plus en plus suffoquant.
    Vous avez raison sur un point, après la première faillite, il n’y aura pas (selon moi) d’amélioration libérale, mais la deuxième faillite devrait intervenir très vite (un peu comme la deuxième révolution en Egypte) car le système productif ne sera pas remis en place et encore moins performant immédiatement.
    Mais après cela, nous serons débarrassés de tous ces parasites et nous pourrons enfin avoir une société plus sympa à vivre.
    Enfin, je souhaiterais vous dire de ne pas avoir peur, l’héritage que nous avons reçu depuis plusieurs siècle ne s’évanouira pas comme cela, nous conserverons chacun le notre tant que nous sommes vivant. Et faisons confiance aux hommes, tout ne s’arrêtera pas avec une faillite, il faudra toujours dans un premier temps assouvir les besoins primaires, puis rapidement secondaire etc… et il y aura toujours des hommes inventifs, imaginatifs, pertinents qui y arriveront.

    • @Dje
      je ne commente pas votre avis, je relève le fait que vous citez certaines professions (taxis, notaires, experts comptables, médecins pharmaciens, etc…) avec la nécessité de les libérer, et nous sommes d’accord sur ce sujet.
      Dans ces cas il s’agit de corporatisme, ce sont des intérêts particuliers qui s’abritent derrière l’état en influant sur lui, la même dérive serait constatée en remplaçant l’état par un autre système, ce qui ne saurait en définitive qu’une alternance.

      Comme le suggère l’auteur, point d’idéologie, plus de pragmatisme, le libéralisme ne saurait prétendre à autre chose que d’être partie intégrante des affaires humaines, pas au delà, il faut pour cela accepter la réalité de ce monde.

  • La politique du pire, puisque c’est le sujet du jour, est la pire des politiques (Ch.Maurras). Pour une raison prépondérante : c’est qu’au moment du pire, « personne » ne maîtrise plus rien. Vous ne savez ni dans quel sens la révolution avance, si tant est qu’elle ne prenne qu’un seul chemin, ni quelles sont ses échéances. Rien ! Encore moins n’est-il possible d’en prévoir le surgissement. Aucune révolution ne fut annoncée dans les 6 mois la précédant.
    On notera que la sociologie spéciale des régimes démocratiques latins fait que l’Etat enserre dans ses filets la Nation et permet à une caste de gens adroits de mettre l’un et l’autre en culture. L’immaturité génétique des « citoyens » de la zone les transforme en badauds, pour qu’ils explosent plus tard comme des ados floués.
    La réactivité soudaine des acteurs et spectateurs au désordre (crise économique détruisant l’emploi, traitements et pensions coupées, ravitaillement réduit, criminalité explosive…) conduira à une guerre civile parce qu’il n’y a plus de forces d’ordre utilisables. Alors là, bonjour ! La guerre civile en France sera un must. La Saint-Sylvestre tous les soirs.
    Plutôt que de jouer la faillite et appliquer une procédure simpliste de réhabilitation du pays, il est plus raisonnable de combattre au quotidien l’obésité de l’Etat, la stérilisation des initiatives par le foisonnement des normes et règles, le prix du domaine public rapporté aux capacités contributives d’un pays devenu moyen, le racket légal du domaine privé. Pour cela il faut des porte-voix ayant une autorité naturelle et l’accès aux moyens d’information. Il s’en trouve très peu dans la classe politique, sinon pas ! Qui va tirer le char ?
    Reste le retournement possible des marchés à notre endroit. On en parle à l’étranger. Le scénario est connu, Espagne, Portugal, Grèce ou autre, au choix !

    • Votre opinion est pleine de bon sens: la faillite sera toujours réglée par certains et pas par d’autres et les « certains » ce sont déjà ceux qui règlent l’addition présente pour les « autres ».
      Je ne crois pas au redépart à zéro, qui n’est qu’un mythe révolutionnaire et surtout une façon de se dérober encore et toujours à l’action quotidienne, dans l’attente du grand soir.
      Déjà, dans un premier temps, tenter de convaincre tous ceux qui n’ont aucun intérêt à faire perdurer le système de spoliation actuel, leur faire prendre conscience du constat exposé par les esprits libéraux et les ammener à exprimer le refus de la poursuite dudit système est une tâche suffisante et passionante.
      Ensuite, tenter de trouver une personnalité capable de « tirer le char » et sans soutien, pas de vocation…

      • Hermodore « Je ne crois pas au redépart à zéro, qui n’est qu’un mythe révolutionnaire et surtout une façon de se dérober encore et toujours à l’action quotidienne, dans l’attente du grand soir. »

        +1

        Si la bataille des idées est perdue avant la faillite ce sera le pire.

  • Devant une maison dont le toit et les gouttières créent des infiltrations, et dont le plafonnage se débine, il y a évidemment de remède de cheval qui consiste à la raser. On sait ce qu’il en coûte de reconstruire plutôt que de réparer.

    Par contre, quand Parkinson analyse ces sociétés qui ne vivent que d’incompétence et de jalousie (ce qu’il appelle d’injaillite), il suggère d’en brûler tous les employées, arguant du fait que si on en introduit un seul dans une boite saine, il va la contaminer.

    Voila le deux balises posées pour notre débat 🙂

    Entre les deux, que constate-t-on ? Que la mauvaise santé économique de la France est parfaitement guérissable, par le simple jeu d’économies de fonctionnement et de réduction des impôts. On s’émerveille de voir un pays 6 fois plus petit, comme la Belgique, réduire ses dépenses de 20 milliards/an, arriver déjà sous les 3 %, sans toujours aux prélèvements ni aux largesses sociales. La France fait résolument le contraire.

    Puisque cela semble délibéré, je remonte à la source, le suffrage majoritaire qui met à la tête de l’Etat un « chef de faction ». Le dernier en date est particulièrement pernicieux, puisque son électorat est essentiellement constitué de ceux qui n’apportent rien et donc demandent plus.

    Dans les pays à suffrage proportionnel, il résulte automatiquement des gouvernements de coalition, qui ne perde pas leur temps à se faire mousser et à échanger de petites phrases assassines, mais qui travaillent sur des chiffres et arrivent à des solutions ui tiennent compte de toutes les sensibilités. Ce qui en outre leur assure une remarquable stabilité, encore un mot inconnu en France.

    Maintenant, soyons clairs : il n’y aura pas de « révolution paisible » en France : ce n’est ni dans ce qu’on ose appeler l’éducation, ni dans les gênes. Et comme 50 % de la population ne contribue pas à l’impôt, aucune restriction entraînant leur « douleur » ne sera muette.

    Un réformateur ? C’est ce que Sarkozy a tenté, avec prudence (trop de prudence ?), mais le succès que l’on sait ! Totalement désinformé par une presse exclusivement de gauche ou presque, la moindre économie d’attache-tout est devenue du casus belli.

    Personne ne peut mener un pays contre son gré, ni empêcher le suicide des lémuriens.

    Ni opter pour une trajectoire stable (cependant indispensable à toute économie) avec un peuple atteint d’instabilité mentale, et voulant une chose et son contraire, soit des économies dans l’opulence, de l’argent sans travail, etc.

    Peut-être l’actuelle législature sera-t-elle la démonstration par l’absurde de ce qu’il ne faut pas faire, et permettra-t-elle au suivant de recueillir une certaine adhésion populaire dans ses réformes, avant que le pays n’aille droit dans le mur. Mais j’ai des doutes …

    Le français est aveugle, avale le protectionnisme comme la panacée alors qu’il ne s’agit que de contraindre le consommateur à subventionner des emplois, et à faire crouler le domaine de la logistique et de la distribution au profit d’une production dont on sait qu’elle ne rapporte rien.

    La France est un canard sans tête qui court dans le zig et dans le zag, et finalement, ce qu’on entendu le plus hors de l’Hexagone, c’est « ‘qu’ils votent pour leur Marine, qu’ils sortent de l’UE, et qu’ils se débrouillent)

    L’avenir de la France est dans l’Horeca, les millions d’asiatiques qui loueront des cars, visiteront des châteaux, prendront les photos, et de français tapant la carte dans des parcs, sous une pancarte « interdit de nourrir les indigènes » 🙂

    • Tout à fait, je suis d’accord avec vous.
      Les français vont s’en prendre plein la gueule, et franchement, ils l’auront bien mérité.

  • Il faut propager la démocratie directe, qu’elle soit réclamée par la population.

    En effet le combat entre socialisme et libéralisme pour le contrôle de l’État sera toujours déséquilibré, par le fait même que le premier affectionne la contrainte et le second y répugne.

    Le seul contrepoids durable est la démocratie directe.
    Que les convulsions à venir nous servent à l’instaurer !

    • Fucius : « Il faut propager la démocratie directe, qu’elle soit réclamée par la population. »

      +1000

      Mais comme nous somme probablement les deux seul en France à essayer de la promouvoir… C’est foupoudav à mon avis. (La plupart des libéraux n’y croient pas, quand aux autres ils vous regardent avec des yeux de moule morte quand ils ne sont pas pollués par la peur qu’en ont les élites… un comble ! « comment ? laisser voter le peuple !!?? quel horreur » )

      • Nous sommes donc au moins trois !

        Sans rire, nous sommes à mon sens majoritaires. L’idée de démocratie directe est à mon avis mûre dans les esprits. J’en ai l’intuition. Cela va de pair avec Internet.

        • Florence: « Nous sommes donc au moins trois ! »

          On avance bien, 150% d’augmentation en un jour c’est exceptionnel 🙂

          J’ai l’air aigris mais c’est parce que j’ai envie de me pendre quand je vois autant de gens répéter que faire voter le peuple est une folie… Ils vous disent sérieusement qu’ils sont trop cons (enfin, surtout « les autres ») pour faire des choix… Beaucoup de libéraux prônant pourtant la responsabilités sont contre celle-là alors qu’elle est prouvée bénéfique dans les pays qui la pratiquent.

          Avec la DD les cumuls des mandats et pleins d’autres choses seraient réglée depuis 20 ans.

  • Nous sommes en France. Il faut se faire une raison, jamais les dans ce pays les libéraux ne seront considérés comme autre chose qu’une secte méprisé et hais. la France à inventé de socialisme. L’écrasante Majorité des Français à embrassé le socialiste comme peut être jamais un peuple n’a peu le faire, sans terreur, sans despotes, sans tyrans, La France EST socialiste. Qui plus est la France à toujours eu un faible pour la tyrannie .Napoléon, Napoléon III, Pétain, Degaulle et la longue liste des personnage providentiels, servant d’icônes, de guides du peuple est là pour en témoigner.
    Il est donc à 99% certain que si la France chute elle basculera dans le totalitarisme, ce serait naturelle, presque une seconde nature. les français aime être dominés c’est clair.
    Maintenant je suis personnellement très impatient que cette chute arrive pour exactement les même raison. Les Français sont socialistes, ils ont constamment porté au pouvoir des tyrans socialisant, ils en on souvent payés le prix, il est temps qu’il en payent le prix aujourd’hui. Il est plus que temps que la majorité médiocre de ce pays subisse les conséquences de leur choix plutôt que de vivre au crochets de ceux qui crées et font avancés les choses.
    Amis libéraux, partons! laissons ce nids de collectiviste s’effondrer sur sont propre poids et subir les conséquence de ses choix, de sa stupidité, de sa jalousie, de sa quête idiote et destructrice de l’égalité, de son mépris de la liberté, de son aptitude sans borne au vole et à la spoliation, de son idolâtrie envers des hommes politiques forcément corrompus. Que ce pays visite l’enfer quelques temps et si cette expérience ne lui permet pas de mieux appréhender le réalité…qu’il y reste…

    • J’adhère complètement.

    •  » l’écrasante majorité des français a ambrassé le socialisme  »
      vous ne devez pas bien les connaitre, ce n’est pas le socialisme que les français ont ambrassé, mais les allocation ( à défaut de pouvoir ambrasser carla !! )

      De gaulle un tyran ??

       » ils ont constamment porté au puovoir des tyrans socialisant  »
      robespierre socialiste ? bonaparte socialiste ? louis-philippe socialiste ? napoléon 3 socialiste ? petain socialiste ? mème mitterand n’était pas socialiste…

    • Je suis aussi d’accord. Bien que je vais être obliger d’y vivre encore quelque temps. Si j’y laisse ma peau ou mon pognon, ils n’auront pas comme dans la chanson, ma liberté de penser. Mon argent, si j’arrive a en gagner, ira à l’etranger, là où il y a un avenir et non dans une dette de plus de 30000 euros sur chaque tête. Je ne suis plus solidaire de cet État. Cela n’est pas ma responsabilité, c’est celle de l’Etat, qu’il se démerde.

  • En tant que liberal, L’etat m’agresse, m’opresse, me provoque. Et je suis sencé lui souhaiter autre chose que de périr dans d’effroyables tourments ? L’etat doit payer l’inconsequence de ses actes. Et je n’interviendrait pas a sa rescousse, j’ai deja fort a faire pour ma propre survie.

  • Je pense aussi malgré l’article que ce pays doit se casser la gueule. Que cela soit en psychologie individuelle que sur des ensembles humain, on ne tire des leçons de notre mémoire qu’à travers la souffrance. Ce pays n’a jamais souffert du collectivisme bolchevique de l’autre côté du rideau. Les pays qui on connu ça, gardent dans leur mémoire collective les cicatrices de telles idéologies, des cicatrices ancrées dans chacune des familles et ont braqué le gouvernail économique vers le libéralisme.

    Conserver un moyen cap ne fera qu’allonger la période de délabrement usant sans faire changer les mentalités. Il faut braquer dans le trou pour fermer la gueule une bonne fois pour toute à tout ces socialistes et appliquer la théorie des chocs.

    Pas de relève à disposition ? Laissez les se taper un régime encore pire et la leçon ne rentrera dans les esprits que de manière plus pénétrante. Nous ne devons quelque chose qu’à ceux qui les mérite et pour cela, bien d’autres pays plus prometteurs méritent nos cerveaux. Les français récoltent ce qu’ils ont semé et la leçon qu’ils vont prendre leur servira bien plus que tous les beaux discours et pour leur propre bien. Ca fait des années qu’on se fait cracher dessus pour leur expliquer comment une nation s’enrichit. Les français ont besoin de se faire raboter l’ego une bonne fois pour toute et qu’ils aillent au diable s’ils ne peuvent changer. Une race qui ne s’adapte pas est une race qui ne survit pas. Le Darwinisme social tue les con et rend service à l’humanité.

    • christophe: « Je l’ai dit plus haut : quelle est l’alternative à la mise en faillite ? Vous n’en proposez aucune. A part « j’ai peur, je claque des dents, ne changeons rien ». »

      Tous doux l’ami, traiter les gens de lâche ce n’est pas vraiment chrétien.

      La seule alternative est simple: infiltrer suffisamment l’idée libérale (ou au moins celle de l’état liberticide ) dans la population pour que une fois dans la merde elle tire un minimum de bonnes conclusions pour ne pas céder aux populistes étatistes.

      Une fois la faillite en cours si cette bataille n’est pas bien engagée nous auront le pire. Il sera bien trop tard quand un tiers des actifs, familles et clients de l’état seront affamés.

  • Je rajouterai aussi pour ceux qui ont déjà eu des proches addicts aux drogues dures, que la seule solution pour un drogué de s’en sortir, et qui a déjà détruit toutes les relations qui voulaient l’aider à s’en sortir, et bien il faut attendre et tous les spécialistes vous le diront, il faut attendre que la personne touche elle même le fond pour pouvoir y faire un choix : s’y laisser mourir ou rebondir.

    De Gaulle, pédant personnage, n’aurait jamais du céder à la pression rouge. Il a créé un système mixte qui n’a fait que retarder le déclin, et donc la leçon pour tous les français. On éduque pas les enfants en leur donnant ce qu’ils veulent.

    • J’aime bien vos interventions d’habitude mais l’analogie avec les drogués est incongrue.

      Les drogues ne se battent pas pour continuer à tirer leurs ressources du corps, elles n’écrivent pas dans les journaux. De plus « mourir et rebondir » c’est un peu se qu’ont fait l’Allemagne ou la Russie au 20eme siècle, ce n’est absolument pas souhaitable.

      Il n’y aura pas de place dans la faillite pour les libéraux sauf sur le bucher.

      • Je crois que vous avez la réponse dans Atlas Shrugged. On ne peut pas négocier avec ses ravisseurs, d’autant plus que ceux ci ont besoins de votre caution morale pour vous plumer. Dire que refuser de se faire plumer est marxiste n’a pas de sens. Dans ce livre magnifique les libéraux ne font pas de pactes, il n’y a pas d’entente possible entre des parasites et des compétences. Cela va plus loin dans l’utilisation de l’argent….n’avez vous pas entendu le FMI ? Que font les chinois ? Ils achètent de l’or. Il y a comme des ressemblances entre ce livre et le réel. Acceptez qu’il en soit ainsi, ne lutter pas, la fin est inéluctable. Plus vous nourrirez vos parasites, plus vous souffrirez pour eux, moins il vous en restera en tant qu’humain. C’est pire que de devenir pauvre. C’est devenir esclave avec votre propre consentement.

        • A tout prendre je préfère puiser les exemples dans la réalité plutôt que dans un roman et je ne vois vraiment pas de « printemps libéral » émerger des pays qui sont tombés en faillite.
          D’autant plus qu’en France au moins 50% de gens sont directement clients de l’état et que la grande majorité est barrée idéologiquement, vous croyez qu’ils vont devenir libéraux quand ils n’auront plus de salaire ?

          Ce qu’on voit surtout c’est que les nationaux-socialiste font de bon outsider, les libéraux eux, se cantonnent au rôle de magnifique futur bouc-émissaire.

          • Les agriculteurs new zélandais prouvent que oui.

          • Stéphane Mifsud prouve que l’humain peut rester 11mn sous l’eau.

            La norme c’est quand même la mort et la grosse merde dans le cas des états, d’autant plus que toute leur idéologie est collectiviste et qu’il n’y a aucune pensée libérale.

  • S’il vous plait, général Sissi, quand vous aurez fini en Égypte, venez faire un tour chez nous

  • Merci Aurélien ! très bonne réflexion (comme l’avait dit Corneille: « aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années »). Pour s’en convaincre il n’y a qu’à voir le nombre et la qualité des commentaires.

    Quant à la réponse que vous apportez… Je ne sais si vous avez raison ou tort, personnellement, je me serais abstenu de conclure, tant la question me semble complexe.

    Parmi les arguments des: « pro-faillite » (ce qui est mon choix « inconscient »), je retiendrais:
    – Sans faillite, il n’y aura pas le moindre changement ou seulement des changements pour « plus d’état » (et donc on ira vers la faillite de toutes façons), alors autant le faire le plus tôt possible pour en ressortir le plus tôt possible,
    – S’il y a une faillite alors le « libéral » pourra se vanter d’avoir eu raison depuis le début (« je vous l’avais bien dit »). Je reconnais que c’est une attitude assez veule, mais nous ne sommes pas tous des héros (et nous n’avons pas tous le charisme et le répondant permettant d’affronter un militant gauchiste de mauvaise foi, appuyé par les médias et autres élites de « bien-pensants », ou même des gens de notre propre famille qui croient encore aux miracles de l’état à bisous)…
    – On peut aussi considérer qu’en restant dans le système actuel et en libéralisant « un peu », on obtiendrait certes une embellie, mais qu’on conserverait néanmoins la démocratie « clientéliste » qui favorise les sirènes « socialisantes » qui disent qu’avec la richesse nouvellement créée on va en redistribuer « un tout petit peu » pour plus de justice sociale. Donc que seule une rupture « violente » pourra enfin faire taire ces sirènes.
    – Je pense, en plus que les « pro-faillite », sont majoritairement ceux qui n’ont rien à perdre (ou qui ont une solution de repli en cas de révolution, leur permettant de regarder le chaos de loin)
    – Enfin, il y a probablement ceux qui, étant au bord de la faillite personnelle, ne peuvent plus continuer comme ça et souhaitent un « vrai » changement (quand on voit le nombre de suicide d’agriculteurs en nette augmentation, on se dit qu’on n’est pas loin du point de rupture…)

    Contre la faillit (mon choix « conscient »):
    – Il n’y a pratiquement aucune chance que la doctrine victorieuse à l’issue d’une « révolution-faillite » soit libérale, (j’en veux pour preuve que la fameuse révolution de 1789 était « La révolution libérale » par excellence et qu’après une « déclaration des droits de l’homme » 100% libérale, il a suffit de 2 ans à peine pour qu’elle se transforme en boucherie socialo-populiste – même si la doctrine socialiste n’existait pas encore à l’époque),
    – Quand on voit ce qui a émergé de la chute des pays du bloc de l’est (oligarchies et dictatures, mafias en tout genre), on peut toujours rêver qu’on aura plus de chances qu’eux, mais j’en doute…

    Donc pour le « libéral » qui souhaite enfin vivre dans un pays « libre », il n’y a que trois solutions:
    – Aller s’installer dans l’état des US où les libéraux veulent tous émigrer (cf. article de contrepoints sur le new Hampshire http://www.contrepoints.org/2013/09/19/139628-free-state-project-prend-lampleur ), pour servir de preuve vivante qu’on a raison,
    – Espérer la chute du pays (et de l’Europe toute entière dans son sillage financier) en priant bien fort pour qu’un « messie libéral » apparaisse dans les décombres,
    – S’allier au FN (même si on n’est pas d’accord sur ses thèses protectionnistes et discriminatoires) pour lui faire prendre les mesures économiques libérales qu’il est le seul a pouvoir prendre (bien que son dialogue prône ouvertement le contraire) permettant de sauver le pays…

    Et j’avoue qu’arrivé à ce niveau de la réflexion, je ne saurais pas émettre d’autre conclusion que la conclusion libérale qui s’impose: « chaque libéral devra faire ici un choix personnel et qui n’engage que lui ».

    • peacefulJoe: « S’il y a une faillite alors le « libéral » pourra se vanter d’avoir eu raison depuis le début (« je vous l’avais bien dit »). »

      Certainement mais il sera le seul à le savoir dans son petit coin. Les autres niant déjà les problèmes ou les déformants, je ne les vois pas plus ouvrir les yeux une fois dans la merde. Donc ça va être encore plus pénible en fait. Les populistes pointeront du doigts les « juifs » du moment et allumerons toutes une série de buchers sous les acclamations de la populace.

      • Tout à fait vrai (mais je n’ai jamais prétendu que toutes les raisons que j’avance sont forcément bonnes), c’est d’ailleurs (comme je l’indique) la raison la plus « veule » (primitivement voyeuriste, morbide,… et probablement celle qui me pousse le plus à vouloir la faillite).

        Comme vous le faites intelligemment remarquer, ce jour là les « libéraux » devront probablement renier leur « hérésie » en public (comme Galilée: « et pourtant elle tourne »), sous peine d’être brûlés vifs…

  • Deux mesures à prendre qui pourrait tout changer.

    1 L’interdiction de faire du déficit budgétaire.
    2 installer une démocratie directe.

    1 l’interdiction de faire du déficit implique une augmentation massive des impôts ( celle connue actuellement, c’est de la petite bière …). Pour réveiller les Français, rien de tel que de le prendre par les bourses, le porte-monnaie ;-). Quand il faut soi-même payer, on devient tout de suite beaucoup plus responsable.Tout le monde sera bien obligé d’admettre qu’il faut tailler dans le vif. D’où la proposition 2

    2 Pour que soit supprimées les subventions diverses et variées aux syndicats, médias et autres malfaisants qui bloquent la France à leur profit : le référendum.

    • Florence: « 1 L’interdiction de faire du déficit budgétaire.
      2 installer une démocratie directe. »

      100% d’accord. Simple et efficace.

      En plus l’angle d’attaque est « safe », c’est même facile à expliquer à un socialiste qui peut tout à fait y adhérer.
      Alors que le libéralisme, il neigera sur la Lune avant qu’un socialaud y jette même un œil.

      • Ok pour ça, bien sur. Il faudrait aussi des vrais hommes politiques non fonctionnaires. Avec un vrai travail à faire, des gens responsables qui doivent répondre de leurs actes. Et un salaire transparent. Pas un compte en banque bloqué à 0, des appartements gratuits, petits fours, putes et champagne. C’est répugnant, ils se foutent de nous.

      • Ça sonne bien en effet, mais n’oublions pas qu’on peut assez facilement (par médias interposés) nous faire gober n’importe quoi et nous faire voter en démocratie directe pour une mesure qui nous désavantage, (les Suisses ont à une époque voté pour plus d’impôts !).

        Qui plus est avec un pays composé pour plus de 50% de fonctionnaires et d’allocataires des subventions (part de l’état dans le PIB 56%), et pour 30 autres % (à mon avis c’est plus, mais je n’ai pas les chiffres) de salariés au SMIC est ce que vous croyez réellement qu’une mesure comme la suppression du SMIC ou l’alignement des retraites des fonctionnaires sur les retraites du privé ait la moindre chance de passer ?

        Éventuellement on arriverait à rogner sur un privilège par ci ou un autre par là… Mais les gros lobbys mafieux (syndicats, politiciens, journaleux…) continueraient à vivre à nos crochets de la même manière…

        • peacefulJoe: « vous croyez réellement qu’une mesure comme la suppression du SMIC ou l’alignement des retraites des fonctionnaires sur les retraites du privé ait la moindre chance de passer ? »

          D’abord les gens seront déboussolé d’être considérés comme des adultes pour une fois mais après je garanti la fête. Votre théorie part du principe que le français est beaucoup plus con que le suisse, c’est très flatteur pour les suisses mais probablement faux. Je part du principe que quand on parle bas de laine, toutes les nationalités se valent.

          Pour le vote sur « plus d’impôts », il suffit de regarder les deux taux, français et suisse, donc non en général ils ne votent pas dans ce sens.

          Pour l’alignement des retraites à mon avis c’est plié d’avance, les gens en ont ras le cul de l’UMPS et des privilèges, ils votent FN parce qu’ils n’ont strictement aucun autre choix contestataire.

          Le cumul des mandats là c’est festival.

          Le RMI ? refusé probablement, même les DD en ont certaines fois. Mais avec le non cumul de mandats et la fin du chèque en blanc aux élus et le nouveau sentiment de responsabilité je vous garanti que les français cesseraient de se conduire comme des gamins irresponsable et examineraient un peu pour une fois les *faits*.

          Et ce sont là les apports fondamentaux de la DD: la responsabilité et un vrai pouvoir.

          Après si vous me soutenez toujours que le français est décidément et globalement trop con, pourquoi pas. Il est vrai que refuser d’avoir le droit de prendre des décisions c’est quand même unique. En tous cas toute l’intelligentsia Française à une peur panique de la DD parce qu’ils devraient partager le pouvoir avec le peuple, un comble !

          • D’accord avec vous. Les gens sont loin d’être si cons, surtout quand il s’agit de compter leurs sous.
            Même cette famille Dibrani, qui ne respire pas l’intelligence, a parfaitement compris où était son intérêt.
            Des qu’il s’agit de gros sous, payés ou reçus, les gens sont subitement bien moins crétins qu’on ne veut bien le dire. C’est même la première cause du clientélisme dont les partis politiques sont les champions. Ils achètent les voix des électeurs avec le fric des contribuables.

          • Les français (ou les suisses) ne sont pas cons, loin de là. (Ma théorie personnelle est que peu importe la « qualité » de l’éducation il y a le même pourcentage d’idiots partout dans le monde, mais ce n’était pas là le sens de ma remarque).

            S’ils ne sont pas cons, alors comment expliquer qu’ils aient voté en masse pour le Flamby-mi-molette qui nous gouverne aux dernières élections ? Parce qu’ayant beau ne pas être cons ils ont été trompés sur la marchandise (certains me diront que c’était prévisible et que par conséquent les français sont cons… mais je suis persuadé du contraire)…

            Le problème de la démocratie directe c’est qu’on peut (surtout si on dispose d’appuis aussi efficaces que le sont les journalistes et les médias) fortement influencer l’opinion des gens.

            Quand au fait que les Suisses aient à une époque voté pour plus d’impôts, c’est un Suisse qui me l’a dit (je suis parti du principe qu’il connaissait son pays)… C’est donc que des politiciens ont réussi à les convaincre d’en payer plus (et comme ils ne sont pas plus cons que les autres, c’est bien la preuve qu’on peut les manipuler eux aussi)…

            Et je suis persuadé que si demain on avait la DD on n’aurait aucun mieux, parce que les journalistes continueraient à essayer de nous influencer dans le sens « socialisant, juste et bien-pensant ».

            Si des manipulateurs ont réussi à faire descendre les lycéens des beaux quartiers dans la rue pour défendre une délinquante dont ils n’avaient jamais entendu parler sous prétexte qu’on la renvoie au Kosovo, alors est ce que vous croyez, ne serait-ce qu’une seconde, que si on proposait des impôts en « flat-tax » (tout le monde paye le même pourcentage de son revenu sous forme d’impôt), on ne verrait pas fleurir les reportages larmoyants sur les famille de 5 qui n’arrivent pas à manger à leur faim qui devront vendre leurs enfants pour payer l’impôt et ceux sur le vilain trader qui claque son pognon en Aston-Martin en caviar et en filles de joie… Histoire de faire pencher la balance pour le « non » ?

            Quand vous dites que les « français cesseraient de se conduire comme des irresponsables et examineraient les faits », moi je pense que ça fait un moment que les français agissent très rationnellement mais qu’on leur maquille les faits. On leur montre des piponomistes comme Piketty qui disent que la solution c’est l’inflation, des sous pour tout le monde, la relance par la consommation et par l’Etat. On leur dit que s’ils continuent à utiliser leur voiture les océans monteront jusqu’au Sacré-coeur. On victimise les coupables et on cupabilise les victimes.

            On a fait évoluer les lois pour que le seul travail qui vaille la peine ce soit celui de fonctionnaire d’état…et les français l’ont très bien compris…

            Et donc, dans la condition actuelle du pays, je serais bien surpris si avec la DD on arrivait à faire passer autre chose que des « mesurettes ».

            Que l’intelligentsia française ait une peur panique de partager le pouvoir avec le peuple, j’en suis convaincu.

            De même que je suis convaincu que les socialistes (particulièrement eux) prennent les français pour des boeufs (puisqu’il faut l’exception culturelle pour leur apprendre qu’est ce qu’un « bon » film, qu’on doit leur apprendre à ranger leur frigo pour ne pas gaspiller un tiers de yaourt par jour, qu’il faut les protéger contre les méchants patrons, les vilains banquiers qui leur prètent de l’argent et contre tous ceux qui pourraient vouloir les tromper, les protéger contre eux même au volant de leur voiture…), sans jamais le leur dire.

            Enfin, je crains que la DD n’amène aux mêmes dérives populistes et court-termistes que celles que nous propose le FN (donc exactement le même résultat que celui auquel nous arrivons actuellement). Proposez de renvoyer les étrangers « qui volent nos emplois » chez eux et vous obtiendrez 75% de « oui »… Proposez de taxer tous les produits étrangers pour favoriser la production nationale et là vous en obtiendrez 65%…

            Parce que parfois, la « bonne » solution n’est pas forcément bonne pour nous dans l’immédiat.

            Notez toutefois que je ne suis pas « contre » la DD, car elle aurait probablement permis d’éviter un bon nombre de lois débiles.

            Mais contrairement à vous je ne pense pas que ce soit « La » solution…

          • peacefulJoe: « qu’ils aient voté en masse pour le Flamby-mi-molette qui nous gouverne aux dernières élections »

            Facile: c’était un vote de rejet de sarko plutôt que d’adhésion.

            Voter pour l’homme en haut d’un appareil d’état n’a strictement rien à voir avec voter pour un sujet pratique. Le premier est un acte de foi, hautement idéologique, le deuxième est un acte pragmatique au plus prêt de ses propre intérêts.

            Cumul des mandats, endettement, privilèges, indulgences, le Français en ont marre.

            peacefulJoe: « Enfin, je crains que la DD n’amène aux mêmes dérives populistes et court-termistes »

            C’est très exactement le slogan qu’a répandu le presse et les idéologues *surtout* après le vote pour le traité européen d’ailleurs. Ils n’ont pas digéré leur déculottée. Moi je pense que le vote populiste est une excuse très commode de plus, « les heures sombre etc ». En gros ça raconte que les français sont vraiment trop cons, je vais finir par le croire 😉

            De toute façon nous savons tous les deux que la DD est morte née en France, ça n’aura pas lieu nous seront donc gouverné par des fous en haut d’un monstrueux appareil d’état affamé et question populisme on va êtres servi.

          • peacefulJoe
            je ne me souviens pas que les Français aient voté en masse pour Hollande, c’est même la première fois qu’un président a été élu sans majorité des votants. 18 millions de voix pour 37 millions de votants, soit 48.6 % des votants. Quand on compare avec les inscrits, 46 millions, cela donne 39 %.
            Dans ces 39 % d’inscrits qui ont voté Hollande, il y en a un bon paquet concerné par le clientélisme du PS. Ils ne sont pas forcément cons, ils voient leurs intérêts.

  • Mais que reste-t-il du sentiment national ?
    30 ans d’immigration, 30 ans de mépris de la patrie, et vient pour les meilleurs le temps de l’émigration.

  • Amusant, c’est un article de fiction et des commentaires qui en disent plus sur les libéraux eux-mêmes que sur la situation du pays 🙂

  • Monsieur Biteau pose de bonnes et légitimes questions mais les réponses apportées ne sont pas vraiment convaincantes à mes yeux, sans doute parce que le raisonnement employé emprunte davantage au registre émotionnel (« notre beau pays… les valeurs de notre enfance… ») qu’à une analyse froide et lucide de la situation actuelle du pays et des alternatives.

    Personne ne doit se réjouir de la faillite du pays à venir, et Oui l’auteur a raison de craindre que la Révolution qui s’ensuivra soit assez épouvantable, prône à tous les débordements et bien sûr comme toujours en France anti-libérale, hélas.

    Mais quelles sont les alternatives ??
    40 ans (voire plus) de dirigisme étatique anti-libéral ont mené le pays dans l’impasse dans laquelle il se trouve, et le gouvernement actuel met le pied sur la pédale d’accélérateur en visant droit dans le mur de béton.
    Les médias et la Société Civile dans son ensemble en France sont incapables d’expliquer au pays que c’est ce dirigisme et cet étatisme qui sont les causes de ses problèmes, incapables même pour beaucoup de le comprendre et partant incapables de faire passer un message libéral audible dans le paysage. Par conséquent les alternatives sont toutes anti-libérales (du PS au FN en passant par l’UMP) et pour cette raison elles ne mèneront toutes qu’au même désastre final, plus ou moins vite, plus ou moins fort et en passant par diverses étapes intermédiaires – mais elles y mèneront toutes avec absolue certitude.

    Dès lors, faut-il regretter cette faillite et les débordements qui suivront autrement que comme on regrette un mal nécessaire et une conclusion regrettable certes, mais logique et somme toute inévitable (et donc aussi quelque part vertueuse par respect du principe de réalité) ?

    Il n’est certes pas certain, mais toutefois possible, qu’à cette lumière un certain nombre de citoyens et de commentateurs finiront par comprendre les travers du dirigisme collectiviste qui a ruiné le pays et se mettront à regarder une alternative libérale avec un tout petit peu moins de hautaine suspicion…

    Peut-être ce dernier espoir est-il futile lui aussi. Mais de toutes façons il n’y a rien à regretter dans le système actuel qui est en train de s’effondrer sous nos yeux. Il ne pouvait pas marcher, il n’a pas marché, il ne marchera jamais. Autant le balayer le plus vite possible pour pouvoir reconstruire quelque chose d’autre. Ce quelque chose d’autre ne sera peut-être pas aussi libéral qu’on pourrait le souhaiter, mais il sera peut-être du moins plus libéral que ce que nous avons connu jusqu’ici – ou en tous cas cela vaut la peine d’être tenté. Et puis de toutes façons on n’a pas le choix : ce qui doit s’effondrer s’effondrera, ce qui doit faire faillite va faire faillite, alors pourquoi pas en effet s’en réjouir, accélérer cette faillite car plus elle viendra tard plus elle fera mal, et se retrousser les manches pour reconstruire ce qui pourra l’être, au mieux !

  • vous vivez et travaillez en grande partie pour l état qui est parait il utile aux francais. pendant combien de temps encore les 5.5 millions de fonctionnaires d état vont ils regarder tout le secteur privé(donc l économie)s effondrer les bras croisés et d un mépris immense !!l état est peut etre notre bien mais ce bien c est nous qui le financons ,et quand ce dernier tourne à la dérive et commence serieusement à nous pourrir la vie et bien nous devrions avoir le droit de le réformer pour changer les choses puisque c est notre bien et par conséquent nous en sommes donc propriétaire.

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