Dette publique française à 246% du PIB : honte aux politiciens

C’est une dette publique de près de 5 000 milliards € (246% du PIB) que les politiciens français lèguent aux enfants français.

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Dette publique française à 246% du PIB : honte aux politiciens

Publié le 13 octobre 2013
- A +

C’est une dette publique de près de 5 000 milliards € (246% du PIB) que les politiciens français lèguent aux enfants français.

Un billet d’humeur de Nicolas Nilsen.

Ce que les hommes politiques font à cette petite fille est tout simplement indigne.

Selon un rapport de la Cour des comptes, évoqué ici, la dette publique française s’élèverait à 4 923 milliards d’euros, soit 246% du PIB. C’est donc bien plus que le montant généralement évoqué par par l’INSEE (qui est celui de la dette au sens de Maastricht des administrations publiques) : il s’élevait fin 2012 à 1 834 milliards d’euros. L’écart, plus de 3 000 milliards d’euros, correspond au montant des engagements hors bilan de l’État calculés par la Cour des comptes.

2 000 ou 5 000 milliards d’euros, voilà le joli ballon (gonflé à l’hélium de leurs promesses et bourré de la nitroglycérine de leur incurie) que nos hommes politiques offrent à cette petite fille : la bombe à retardement d’une dette abyssale que, lâchement, ils rejettent sur ces épaules à elle. J’ai vraiment honte pour eux !

Et c’est pareil aux États-Unis avec l’histoire du shutdown. Les gentils Démocrates d’Obama veulent augmenter le plafond de la dette. Les méchants Républicains s’y opposent et veulent réduire les dépenses. Ces derniers s’y prennent évidemment comme des manches mais les premiers mènent la Nation à l’explosion : la dette est intenable. Mais tous les médias continuent à jouer la comédie et à mentir sur la réalité. La propagande étatiste bat son plein. En relevant le plafond de la dette, Obama va plomber les générations à venir mais il passe pour un géant.

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  • Court, simple, direct et efficace! Merci de nous rappeler les engagements hors bilan. bon dimanche! phb

  • arrétons de nommer ces gens là des politiciens ; ils ne sont rien d’autre que la lie de l’espèce humaine ; des individus sans foi ni loi , des délinquants en puissance , des suceurs de fric qui ne connaissent rien du monde du travail , des pères noël dont la hotte est remplie de mensonges et de magouilles …tu m’étonnes que la france est dans la mouise…..elle est dirigée depuis si longtemps par des incompétents qu’on en est à se demander s’il existe ne serait ce qu’une personne chez ces gens là qui serait capable d’assez d’intélligence et de bon sens pour nous tirer d’affaire ; perso j’ai de gros doute ;

  • Sans commentaire
    2001
    57,1 % -1,6 % 853,3 -24,6
    2002
    59,1 % -3,3 % 912,0 -50,4
    2003
    63,3 % -4,1 % 1 004,9 -64,7
    2004
    65,2 % -3,6 % 1 079,5 -59,2
    2005
    66,8 % -2,9 % 1 147,6 -50,2
    2006
    64,1 % -2,3 % 1 152,2 -41,9
    2007
    64,2 % -2,7 % 1 211,6 -51,6
    2008
    68,2 % -3,3 % 1 318,6 -64,3
    2009
    79,2 % -7,5 % 1 493,4 -142,5
    2010
    82,3 % -7,1 % 1 595,0 -136,5
    2011
    86,0 % -5,2 % 1 717,3 -103,1
    2012
    90,2 % -4,8 % 1 833,8 -98,2
    Source : Insee Comptes de la Nation – Base 200583.

  • L’Agence Chine Nouvelle a lancé un appel à la désamericanisation de l’économie mondiale,en réaction au shutdown aux Etats-Unis.
    Les dirigeants chinois pensent que c’est le bon moment pour sortir de l’emprise du dollar et permettre aux pays émergents de ne plus être tributaires des Etats-Unis.
    Si la Chine initie une nouvelle donne économique fondée sur l’or, est-ce que ça pourrait précipiter le chaos, dans nos pays occidentaux endettés jusqu’au cou ?

    • Soyons clair : cela relève de la hype. De la mode. Du conte pour faire peur aux enfants.

      Pour plusieurs raisons de fond :

      -la Chine a une reserve de changes de 3 440 milliards de dollars (chiffres avril 2013). Et une large partie libellée en USD, dont 1 280 milliards USD en bons du trésor US (possession directe).

      … A de tels niveaux… le dollar est leur problème, pas celui des américains. 😉

      -Ensuite une monnaie de « réserve », à visée internationale, doit reposer sur la confiance. C’est fondamental.

      Peut on avoir confiance dans le RMB ? Et dans les autorités qui le gèrent ?

      La réponse est bien entendu… non.

      Il suffit de scruter ce que font les riches… Chinois… Qui s’empressent de placer leurs fonds à l’étranger (Singapour, Canada etc.), d’acheter de l’immobilier à l’étranger, d’envoyer leurs enfants étudier à l’étranger.

      Car seul un Chinois sait -dans sa chair et dans son histoire récente- ce que son gouvernement est capable de faire. Riche un jour, en prison le lendemain, par le simple bon vouloir d’un « prince rouge » corrompu.

      Ce simple fait, réel, vérifiable, devrait déjà nous mettre la puce à l’oreille.

      Comment un acteur international pourrait accepter de placer ses avoirs dans une monnaie… contrôlée par un tel gouvernement ? Alors même que les riches Chinois votent avec leurs pieds, sécurisent des actifs à l’étranger, démontrant par là même le peu de confiance qu’ils ont ?

      La Chine est un colosse… mais avec des pieds bien fragiles.

      Inutile de détailler en outre leurs problèmes macro massifs : pollution insensée, corruption démente et touchant toutes les couches de la société, très bas niveau des autorités locales, choc démographique massif à venir (papy boom simultané en raison de la politique de l’enfant unique), un système bancaire verreux, opaque, gorgé de dettes « invisibles », et surtout… une mentalité particulière : « no future, casino, profit aujourd’hui quelque soient les coûts demaiin ».

      Elle est bien loin la morale confucéenne !

      La Chine est le pays rappelons le où des Chinois sont capables d’empoisonner leurs enfants… pour quelques RMB de profit (lait contaminé).

      Vous me direz : tout est relatif aujourd’hui. Ce tableau horrifique sera éventuellement moins pire… qu’ailleurs.

      Bref, un rôle plus important du RMB dans le futur ? Indéniablement (voir accords de swap entre banques centrales). Règlement de certains flux commerciaux (par exemple avec l’Asie du sud est) ? Assurément.

      Mais de là à parler de devise de réserve internationale, même backé par de l’or… Il faudra attendre. Longtemps.

  • « Les engagements hors bilan représentent la somme de ce que l’État devrait verser s’il s’acquittait en une seule fois de toutes les sommes qu’il s’est engagé à payer dans le futur »
    Vous y connaissez quelque chose en économie ou en finance?
    Si on compte ces engagements:
    1) Il faudrait les discounter avec un taux d’intérêt donc ça diminuerait
    2) Il faudrait aussi dire que les recettes de l’Etat sont énormes plus qu’on compterait les impots pour les 1000 prochaines années.

    Ce chiffre peut être un indicateur mais certainement pas balancé comme ça sans explications.

    Et sinon les Républicains veulent refuser le relèvement du plafond de la dette pour un chantage abject. Ils veulent empêcher l’Obamacare qui a été adopté légalement et que les Américains approuvent majoritairement. C’est un chantage qui rendrait l’Amérique encore moins gouvernable s’il se systématisait. S’ils veulent supprimer Obamacare qu’ils gagnent le Sénat. Jusqu’à preuve du contraire c’est Obama que les Américains ont choisi pour un deuxième mandat.
    Et puis les Républicains sont pour un small state mais ils pleurent quand les musées nationaux sont fermés.

    • La plupart des républicains ne sont pas pour un état limité (on ne peut pas prétendre que l’on est pour un état limité quand on ne veut pas toucher aux dépenses militaires, à Medicare, aux subventions à l’agriculture…) et en ce qui me concerne je ne vois rien d’autre dans le « shutdown » qu’un vaste cirque qui va se terminer avec des compromis boiteux (une fois que les deux auront prouvé leur « détermination »)

      Néanmoins votre analyse est largement biaisé :

      1)Refuser d’approuver un budget avec lequel on est en désaccord ce n’est pas du chantage.

      2) Obamacare est passé en force, avec une procédure brutale, et sans voix républicaine (ce qui n’est pas usuel aux USA pour une grande réforme). Alors certes on peut dire que c’était « légal » et qu’il est légitime pour le pouvoir en place d’utiliser les moyens légaux dont il dispose pour mettre en oeuvre sa politique. Très bien, mais dans ce cas là il ne faut pas se plaindre que les républicains utilisent leurs moyens légaux pour bloquer une politique à laquelle ils s’opposent. Les démocrates n’ont fait aucun compromis (avec l’opposition, pas entre eux ou avec les assurances maladies), pourquoi donc les républicains en ferraient-ils ?

      3) Oui les américains ont choisis Obama comme président… mais ils ont donné la majorité de la chambre aux républicains.

      4)On notera au passage que la constitution donne à la chambre le soin d’établir le budget du pays, même si ce dernier doit être approuvé par le président et le sénat. La chambre a adopté un budget, le sénat s’y oppose : c’est son droit mais c’est donc bien le sénat qui fait de l’obstruction.

      5) La majorité des américains pour Obamacare ? Ce n’est pas ce que dise les sondages. Il est vrai que dans le même temps ils désapprouvent l’attitude des républicains face au « shutdown ». Même si les sondages n’ont aucune importance en soi, ils est tout simplement faux de parler de soutien majoritaire pour Obamacare.
      http://www.usatoday.com/story/news/politics/2013/09/16/usa-today-pew-poll-health-care-law-opposition/2817169/

      6)Il ne s’agit pas de pleurer sur la fermeture de musées. Il s’agit juste de remarquer que le gouvernement ferme uniquement les services les plus visibles pour des raisons médiatiques, services que les républicains ont pourtant proposé de financer indépendamment. Le gouvernement dépense même de l’argent pour… bloquer l’accès des parcs nationaux ! Qui donc fait du chantage ?
      http://reason.com/blog/2013/10/10/shutdown-watch-civil-disobedience-on-fed

      Au passage les libéraux ne s’opposent pas à l’ouverture des musées, mais à ce que ces musées soient financé par de l’argent public. Si on continue à prélever des impôts mais qu’on ne fournit même plus les services au nom desquels on fait ces prélèvements ce n’est certainement pas un progrès vers plus de libéralisme ! Je rappelle que le fisc ne subit pas le shutdown !

  • Je vous soupçonne d’être neuro-dépressif 🙂

    Faites un saut su un forum de jeunes gauchistes, gonflés par Super-Krugman.

    Vous y apprendrez que la dette n’a aucune importance, étant donné quon ne la remboursera jamais.

    Que la France est bien bonne de payer des intérêts à ces ignobles gros capitalistes cupides qui osent en réclamer. Il est temps de les envoyer bouler.

    Comme je suis ringarde et arriérée, j’ai faiblement demandé qui prêterait encore à un pays pratiquant la grivèlerie paroxystique lais j’ai appris (mieux vaut tard que jamais) qu’il n’y avait aucun problème : si les prêts n’affluaient pas, on confisquerait !

    Je me demande toujours à qui, mais c’est la preuve que le suis en-calaminée dans des notions rétrogrades !

  • vous dites l’INSEE chiffre la dette publique a 1800 milliards , la cour des comptes a près de 5000,
    hors ce sont deux organismes publics de l’état, en lisant votre article ma connaissance de l’information
    économique n’a pas fait beaucoup de progrès , pour avoir une connaissance plus précise et détaillée
    il faudrait que je consulte les chiffres de l’insee et de la cour des comptes,
    Nicolas Nilsen est l’auteur du blog « Switchie5 » dans lequel il décortique quotidiennement l’actualité et la politique , je ne trouve pas que votre article décortique.

  • Il faudrait UNE SUPPRESSION UNILATERALE DES DETTES DES ETATS ! car ça n’a plus de sens et une bonne partie des ménages est déjà plombée par l’endettement des emprunts immobiliers, ce qui est aussi grave sinon plus.

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