La bataille américaine de l’Obamacare : éviter une Sécurité sociale à la française

Avec Obamacare se joue actuellement une importante bataille entre ceux qui défendent les vertus du régime capitaliste avec libre concurrence et ceux qui prônent un système socialisé, étatisé et corrompu.

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Obama at the John S. Knight Center Credit Beth Rankin (CC)

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La bataille américaine de l’Obamacare : éviter une Sécurité sociale à la française

Publié le 12 octobre 2013
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Aux États-Unis se joue actuellement une importante bataille entre ceux qui défendent les vertus du régime capitaliste avec libre concurrence et ceux qui prônent un système socialisé, étatisé, et corrompu.

Par Bernard Zimmern.
Un article d’Emploi-2017.

Obamacare : comment éviter une sécurité sociale à la française
Obama at the John S. Knight Center Credit Beth Rankin (CC)

De nombreuses évaluations ont été faites pour comparer ce que coûterait une couverture sociale avec concurrence, en matière d’Assurance-santé, avec la couverture actuelle Sécurité sociale. Et la réponse est à peu près toujours la même : si l’on pouvait se couvrir auprès d’assurances privées, cela coûterait à peu près la moitié de ce que coûte la Sécu en France.

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi : l’eau – l’argent –, fuit de toutes parts : effectifs de gestion de la Sécu qui n’ont pas diminué malgré l’informatisation, mise à disposition gratuite des effectifs pour des fonctions qui n’ont rien à voir avec la Sécu. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO est un fonctionnaire payé par la Sécu mais n’y a jamais mis les pieds. Il y a des combines multiples pour faire prendre en charge par la Sécu des coûts qu’elle ne devrait pas supporter, comme la prise en charge des indemnités journalières maladie alors que le bénéficiaire vaque à ses occupations ou est en vacances. Mais il est impossible de contrôler sérieusement une organisation aussi gigantesque que la Sécu qui rappelle feue l’URSS.

Barack Obama a finalement réussi la bataille que mènent les Démocrates et que n’avaient pas réussie Bill Clinton. Il l’a fait grâce à un Sénat où le filibuster (obstruction parlementaire) n’était plus possible ; le filibuster est l’acte de stopper les travaux du Sénat en parlant sans discontinuer nuit et jour ; le Sénat a décidé il y a longtemps que pour empêcher un filibuster il fallait 60 voix sur les 100 du Sénat ; 60 voix était ce dont a disposé Barack Obama 6 mois après les élections de 2008, grâce à plusieurs recours inversant les résultats des élections de 2 ou 3 sénateurs par quelques centaines de voix en faveur des Démocrates [1]. Il a perdu cette possibilité aux élections partielles de 2010.

L’Obamacare, loi de plusieurs milliers de pages votée en 2009, vise de fait à instaurer une Sécurité Sociale à la française car c’est la première étape vers une socialisation, c’est-à-dire une étatisation de la société. Il s’agit théoriquement de permettre à près d’une cinquantaine de millions d’Américains non couverts par des assurances santé de l’être à travers un « marché » où l’État américain proposerait une assurance en concurrence avec les assurances du secteur privé.

Notons d’abord que cela a été un faux problème créé pour des raisons politiques car sur les plus de 40 millions non couverts, moins de 10 l’étaient plus de 18 mois ; la plus grande part était constituée de salariés en transit entre deux emplois et entre deux couvertures.

Mais à voir la fuite des petites entreprises devant les nouvelles charges que leur impose Obamacare, à voir la montée des malades qui viennent se réfugier dans les hôpitaux publics parce que les médecins privés ne veulent plus se plier à toutes les nouvelles règles et charges qu’entraîne Obamacare sur Medicare, l’assurance des plus de 65 ans, on réalise que les États-Unis sont en train de se battre contre l’introduction d’une Sécurité Sociale à la française. Et l’on ne peut que se rappeler les propos de Paul Krugman, prix Nobel, grand commentateur du journal de gauche, le New York Times, et qui défendait Obamacare avant qu’il soit voté en disant : mais la France a déjà depuis longtemps un Obamacare et les Français n’en sont pas plus malheureux ou appauvris comme tout un chacun peut le constater en se promenant à Paris, pour ne pas dire rue de la Paix.

C’est la bataille qui se déroule sous nos yeux au Congrès : la lutte de ceux qui croient encore que, malgré tous ses défauts, un régime capitaliste avec concurrence est infiniment supérieur pour le bonheur, l’épanouissement et la prospérité de ses citoyens à un système socialisé et étatisé où l’appropriation de la croissance et de la richesse se fait par les copineries et les détournements secrets, en fait par la forme que prend la corruption dans les sociétés modernes étatisées.


Sur le web.

Note :

  1. Cette remarque, non pour remettre en cause la légitimité de ces élections, mais pour marquer que les grands mouvements de fond d’une nation comme les États-Unis se jouent souvent à quelques centaines de voix. Comme l’élection de Georges W. Bush en 2004.
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  • Les gauchos américains sont un vrai drame.

    Ce sont déjà eux qui ont voulu l’accès à la propriété à quantité de gens qui n’avaient pas un sou … et cela a aboutit à la crise des subprimes !

    A présent, il veut entraîner son pays dans le cercle vicieux des prélèvements sur entreprises, quitte à décourager complètement l’emploi.

    Ces gens devraient être roulés dans le goudron et les plumes !

  • Est ce vraiment si simple? Les dépenses de santé des américains représentent 50% de plus en part de PNB que leurs suivants immédiats, pas de surprise, c’est la France. Et pourtant, ils sont loin derrière en terme d’espérance de vie et de nombreuses autres mesures.
    Ils ont donc un système très cher qui ne rend pas les services qu’il devrait.
    http://newshour.s3.amazonaws.com/photos/2012/10/02/At_17.6_percent_of_GDP_in_2010_slideshow.jpg
    Obamacare n’est probablement pas la solution qui semble avoir réuni les défauts des deux systèmes en préservant soigneusement les près carrés de tous les intervenants: médecins, hôpitaux, marchands de produits pharmaceutiques, assureurs prives, mais ça ne signifiée pas qu’il n’y ait pas de problème.

    • « ils sont loin derrière en terme d’espérance de vie » : il faut raison garder.

      78,6 ans contre 81,6 n’est pas un écart franchement déterminant. Par exemple, il ne dit rien de l’état de santé ou du confort de vie des individus survivant à ces âges. Il ne dit rien non plus sur l’innovation médicale (équipements médicaux, lieux de vie médicalisés, médicaments, formation continue des médecins…) que ces dépenses financent. Egalement, il ignore l’impact des variables indépendantes de l’efficience du système de santé, mouvements migratoires ou modes de vie par exemple, sur les moyennes statistiques utilisées dans les comparaisons.

      Mais surtout, à partir du moment où la dépense est au moins en partie librement consentie, en quoi est-ce un problème de dépenser plus ou moins pour sa santé ? Dans ce cas, juger la dépense inutile est arbitraire. Si un individu souhaite dépenser 50% de ses revenus pour sa santé, à quel titre juger son choix de consommation ?

      Voir ceci : http://www.ifrap.org/Comparatif-des-systemes-de-sante-americain-et-francais,11586.html

      • Je ne comprends pas pourquoi les libéraux français défendent le système de santé américain tel qu’il existait avant Obamacare. Vous noterez que les libéraux américain (au sens français du terme) ne le font pas. C’est un système largement sclérosé par une réglementation absurde et par des dépenses publiques très importantes (les seules dépenses PUBLIQUES de santé en pourcentage du PIB sont supérieure à la moyenne de l’OCDE).

        Cela ne change rien à la catastrophe qu’est Obamacare, mais cela ne signifie certainement pas que ce qui existait avant soit libéral.

        • Exactement, même si Obamacare ne fait qu’empirer la situation, il faut regarder objectivement la situation et critiquer la somme des interventions de l’état dans le secteur de la santé.

          De cette analyse découle l’observation que ce prix provient du pouvoir des monopoles artificiels donnés par l’état, qu’ils soit temporaires (brevets) ou non, etc.

    • je vous conseille de lire John C. Goodman spécialiste du système de santé américain. aux usa, le système de santé et d’assurance maladie est loin être un système libre, et présente de nombreux dysfonctionnements qui sont non pas une conséquence du marché libre, mais des interventions étatiques. Des règlementations coûteuses sur les assurances ou l’exercice de la médecine, des montants délirants accordés en dommages-intérêts pour les patients (donc des assurances responsabilité civile faramineuses pour les médecins et hôpitaux), des pratiques inefficientes (telles que la césarienne systématique pour les accouchements…). lisez ceci (et les liens externes en dessous de l’article): http://www.wikiberal.org/wiki/Assurance_maladie_aux_%C3%89tats-Unis En 2009 aux usa, 49% des dépenses de santé étaient couvertes par l’État et 34% par les assurances privées. la santé américaine ne ressemble pas vraiment à un marché de concurrence pure et parfaite, mais plutôt à une jungle de conflits d’intérêts et de monopoles privés. Les régulations en vigueur sont titanesques et font tout pour bloquer la concurrence plus que pour l’aider.

    • l’obamacare ne fait qu’empirer les choses. oui il faut réformer le système de santé américain mais certainement pas avec une réforme comme l’obamacare

  • Je ne comprends pas très bien. Obamacare c’est une sécu proposé par l’Etat mais en concurrence avec d’autres sécu privées non? Si c’est le cas, les gens ne sont pas obligés de souscrire à Obamacare, on va pas les faire cotiser de force? (contrairement en France). En quoi c’est mauvais si c’est en libre concurrence?

    • Le système étatique est financé par le contribuable, si ça n’est pas « faire cotiser de force », qu’est-ce ?

    • « on va pas les faire cotiser de force ? » : si. C’est le problème d’un système qui se veut « universel », avec sanctions financières à la clef pour les assurés (et leurs employeurs) qui ne s’assurent pas.

    • Mais vous été libre de quitter la sécu! Loi européenne

    • Obamacare c’est en réalité un ensemble de mesure assez complexe. Les plus connus sont l’obligation faites aux assureurs d’accepter sans surcoût les personnes déjà malade (ou fumeurs…) au moment de leurs inscriptions, l’obligation de s’assurer pour la plupart des gens sous peine de sanction financière, l’obligation pour les entreprises d’une certaine taille d’offrir à leurs employés une assurance santé, l’extension de Medicare (« assurance » de santé publique pour les vieux) et de Medicaid (« assurance » de santé publique pour les pauvres)… Au final c’est surtout une usine à gaz incompréhensible.

      Néanmoins il n’est pas question de proposer une assurance de santé public, même à titre facultatif. Medicare et Medicaid sont étendu mais existaient déjà auparavant (et n’ont rien de facultatif).

  •  » Je ne comprends pas très bien. Obamacare c’est une sécu proposé par l’Etat mais en concurrence avec d’autres sécu privées non? Si c’est le cas, les gens ne sont pas obligés de souscrire à Obamacare, on va pas les faire cotiser de force? (contrairement en France). En quoi c’est mauvais si c’est en libre concurrence?  »

    Vous avez raison de souligner ce détail comme quoi l’Obamacar ne sera pas un modèle de sécu à la française. Ce fut je crois le projet initial de l’Obamacar finalement révisé suite à une opposition trop forte des républicains et de l’opinion publique.

    Mais est-ce un sytéme libéral où les caisses eront en concurrence? C’est moins sûr. La Suisse est un système où la santé est gérée par des caisses privées. On nous fait croire que c’est un système de concurrence. Mais c’est faux. bien que les suisses ont le choix de choir leur caisse et d’en changer chaque années, le système de santé suisse est ultra-étatisé. C’est la loi qui détermine tout les types de prestations couverts par l’assurance de base. Il n’ y a aucune possibilité à l’assuré et à la caisse maladie de faire des contrats sur ce que voudrait payer comme prime à l’assuré en échange de ce qu’il attend comme prestations remboursées. C’est un système de solidarité étatique qui fait payer les gens responsables de leur santé pour ceux qui se foutent de foutre en l’air leur santé ( alcoolo ,toxicos et ceux qui se foutent de bouffer n’importe quoi sans faire d’effort à côté pour être en meilleur santé ) Les primes en Suisse grâce à la loi sur l’assurance maladie obligatoire loi que tout le monde doit obligatoirement s’y tenir fait que depuis sont instauration il y a plus d’un vingtaine d’années à fait exploser les primes maladie. Et l’état con comme il est: a fini par subventionner les familles et les personnes qui ne peuvent plus assurer le paiement de leurs primes. Pour l’instant le système suisse est très efficace en matière de soins et de remboursements des prestations; Mais il devient de plus en plus hors de prix pour l’assuré- concommateur.

    Et c’est cela qu’Obama promet aux américains. Non pas une sécu à la française mais un système à la Suisse qui va et qui du reste commence à faire exploser les primes aux assurés américains par rapport à l’ancien système basé sur la responsabilité individuelle.

    D.J

  • Heu… je veux pas « péter votre bulle », mais dire que l’opposition à Obamacare est une lutte pro-capitaliste est une illusion totale. Les Républicains sont tout aussi pro-gouvernement, seulement pas dans les mêmes domaines. Sans compter que plusieurs pans d’Obamacare sont inspirés de… Romney.

  • Bien évidemment que ce qu’on oublie de dire sur Contrepoints c’est que les assurances privées sont partantes pour prendre la relève de la sécurité sociale, à condition qu’il y ait une loi obligeant tous les habitants à s’assurer.
    Il n’a jamais été question pour les assureurs privés d’accepter, un choix à la carte; avec des jeunes qui ne s’assurent pas pendant 10 ou 15 ans , puis rentrent dans l’assurance-maladie vers 40 ou 45 ans.

  • Le fait que nous soyions ici pour débattre sur un relèvement de la limite de la dette est un signe de défaillance de leadership… Augmenter la dette nous affaiblit sur les plans intérieur et mondial. Le leadership signifie « le flot d’argent s’arrête ». Mais au lieu de cela, Washington reporte ses mauvais choix d’aujourd’hui sur le dos de nos enfants et petits-enfants. Barrack Obama, 2006.

    (« The fact that we are here today to debate raising America’s debt limit is a sign of leadership failure. It is a sign that the US Government can not pay its own bills. It is a sign that we now depend on ongoing financial assistance from foreign countries to finance our Government’s reckless fiscal policies. Increasing America’s debt weakens us domestically and internationally. Leadership means that “the buck stops here.” Instead, Washington is shifting the burden of bad choices today onto the backs of our children and grandchildren. America has a debt problem and a failure of leadership. Americans deserve better. »)

  • Les États-Unis ont probablement le pire système de santé qui soit parmi les pays développés. le budget de santé total est à 17% du PIB pour les USA . l’État américain a dépensé en 2009 en moyenne 3700$ par habitant. ce système de santé en plus ce système coute très cher et c’est en grande partie à cause des avocats. faire un procès pour pomper de l’argent à son médecin est un sport national. cette petite étude de 96 dont les résultats sont là http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8678157 explique le problème. SUr trois ans d’étude sur un seul campus medical du Michigan de 92 à 94, entre 28% et 35% du Chiffre d’affaire a été payé en dommages et intérêts. Pour comprendre le pillage des avocats, seul 12% de ces sommes là ont été versés aux plaignants …
    Ces chiffres sont vieux et aujourd’hui encore le pillage organisé par les Avocats sur la médecine mais aussi et surtout toute l’économie US s’est encore accéléré. EN ce qui concerne la médecine. A ce surcout énorme, il y a une pratique qui s’est développée qui s’appelle la « defensive medecine ». C’est à dire que pour limiter la ruine que les avocats font peser sur la tête des médecins, ceux ci multiplient les actes inutiles et donc fait exploser le coût pour le client final. Ce que Bastiat dans la vitre cassée disait « ce qui ne se voit pas ».
    Pour faire simple. EN france vous allez voir le médecin car vous avez mal à la tête. Il va vous renvoyer chez vous avec de l’aspirine et si ça ne passe pas, on fera des études supplémentaires … Dans 99% des cas, ça s’arrête la. Aux Etats Unis, si par malheur vous faites partie du 1% des cas, le médecin sera ruiné. DOnc il va vous prescrire pour 5000 dollars d’études diverses et variées à titre préventif. Bien entendu, c’est aussi son intérêt puisqu’au final il aura gagné plus d’argent sur votre dos dans 99% des cas !!!
    J’étais tombé sur une étude de al Duke University qui affirmait que le système légale américain coutait au pays en moyenne 1,8% du PIB chaque année … Voilà la taille de la fraude. Il faut comprendre qu’en France les technocrates sont les fonctionnaires, ils tiennent l’état et l’assemblée ils font les lois et pillent le pays. AUx Etats Unis, ce sont les avocats. Ils possèdent l’état, le parlement et le système judiciaire. Ils votent donc les lois pour leur enrichissement personnel. Là ou en France le pillage passe par l’état (ce sont des fonctionnaires), aux Etats Unis, cela passe par le privé et le vote systématiques de lois qui permettent aux avocats de se saisir de tout. Par bien des aspects le système légal américain est une poubelle. Par exemple il n’existe aucun système de responsabilité. Par exemple, vous attaquez n’importe qui pour n’importe quoi et même si vous perdez, il n’y a pas de dommages et intérêts sauf si dans un deuxième temps on vous attaque pour cela. C’est assez pratique pour permettre aux avocats de développer leur business en toute impunité.
    Nous vivons une époque ou les technocrates irresponsables se sont saisis des leviers de l’état t partout ils utilisent la loi pour piller les pays à leurs intérêts exclusifs. Les Etats Unis sont un système qui est je pense à bien des égards n’a rien à envier au pillage des énarques français.
    La loi et son usage est au coeur du problème partout.

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