Fortune politicienne

D’où provient la fortune d’un ministre – ou plus généralement d’une personnalité politique ?

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Fortune politicienne

Publié le 25 septembre 2013
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D’où provient la fortune d’un ministre – ou plus généralement d’une personnalité politique ?

Par Alexandre C.

Vous vous rappelez certainement de la publication, voici quelques mois, des patrimoines des ministres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, suite à la fameuse affaire Jérôme Cahuzac [1]. À la lumière des chiffres assez farfelus qui avaient été donné par certains, une petite réflexion s’est imposée à moi.

Faisons abstraction de tout cela et posons-nous la question suivante : d’où provient la fortune d’un ministre – ou plus généralement d’une personnalité politique [2] – qui a été élu sans discontinuité depuis qu’il a 30 ou 40 ans ? Comment a-t-il pu accumuler de telles sommes d’argent ?

Il se trouve que la plupart du temps, ces personnes proviennent d’écoles prestigieuses – ENA, IEP, Normale Sup, Polytechnique – avant d’avoir intégré la haute fonction publique. Bombardé conseiller ou chargé de mission, ils se sont ensuite vu investi par leurs partis respectifs dans quelques circonscriptions tantôt pour les cantonales ou les régionales, tantôt pour les législatives, le Graal suprême. Très peu sont issus d’entreprises privées et on a parfois l’impression que le milieu est cadenassé par une poignée de gens [3]. Leur carrière politique se poursuit sur plusieurs décennies, au gré des changements de majorité et des démissions de suppléants. Une fois battus, certains cherchent à rebondir ailleurs ou attendent patiemment au chaud dans un des nombreux placards de notre république.

En aucun cas, ils n’auraient l’idée de repartir créer un peu de richesses dans une entreprise privée – à quelques exceptions notables – mettant ainsi en œuvre leurs vastes connaissances [4]. Non ce serait trop beau. Pourtant, à l’âge où ils quittent – enfin – la politique, on les retrouve à la tête de patrimoines assez conséquents. N’en doutez plus chers contribuables : cet argent n’est autre que l’accumulation sur plusieurs décennies de salaires et autres émoluments de nos élus d’autant plus qu’ils pratiquent avec une assiduité déconcertante le cumul des mandats et des fonctions, touchant ainsi des jetons de présence. Et comme l’argent ne pousse pas dans les arbres, ce sont vos impôts et vos taxes qui les font vivre.

À raison de 36 600 communes,  22 régions et une centaine de départements, vous pouvez mesurer assez rapidement l’étendue de l’argent que nous coûte nos élus tous les ans. Et cela est d’autant plus regrettable que, contrairement à ce qui se passe dans le secteur privé, il n’y a pas d’exigence de résultats au final… On en voit chaque jour un peu plus les dégâts…


Sur le web.

Notes :

  1. Accusé d’avoir dissimulé de l’argent au fisc français.
  2. Rappelons-nous de la maison d’architecte de Claude Bartolone ou encore de la villa – largement sous-évaluée – des Hollande/Royal dans le sud.
  3. Ce n’est pas qu’une impression pour moi.
  4. Connaissances assez conservatrices du reste.
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  • ça , mais aussi, un monde très fermé de nobles qui ont accès au pouvoir depuis plusieurs générations. Le fait qu’ils soient tous cousins de prêt ou de loin explique beaucoup de chose…..la cosanguinité impliquant de nombreuses tares, et notamment la maladie Etatique qui suppose de prélever l’ensemble de la richesse d’un pays au profit de ce petit groupe gerbant !

  • Si j’achète une perceuse à 19 euros et qu’elle crame au deuxième trou, je ne conclus pas que je l’ai payée trop cher, mais pas assez. Il faut payer bien plus cher les hommes politiques, afin d’attirer les talents qui font carrière ailleurs. Ca me paraît une évidence libérale de la loi de marché.

    •  » Il faut payer bien plus cher les hommes politiques….. »

      certainement pas !

      tout cadre dans le privé a des objectifs, des comptes à rendre, des obligations de résultats. Ce n’est pas le cas des politiques.

      Dans le privé, d’où je viens, la plupart des cadres dirigeants sont à moins de 10 000 par mois et ils sont sur un siège éjectable permanent.

      C’est la mise en place de la démocratie directe et du référendum qui règlera ce grave problème.

      Le métier de « politique » est objectivement un métier de parasite…..

      • Vous ne pourrez mettre en place un système de prise en compte des résultats que si vous acceptez, en tant que contribuable, d’en payer le prix. Moins vous paierez, et plus vous attirerez sur d’autres critères que le talent, en particulier vous aurez tous ceux qui utiliseront les passe-droits à leur profit pour compenser la faible rémunération.

        Quant à la démocratie directe et le référendum, laissez-moi rire ! C’est le contraire d’un mécanisme de marché, c’est la généralisation à grande échelle du mécanisme de connivence, et on peut difficilement faire pire comme efficacité.

        • Pourtant la démocratie directe fonctionne bien en Suisse, je ne comprends pas votre remarque, pouvez-vous préciser … Il reste néanmoins que l’ensemble du monde politique français coûte aux contribuables la coquette somme de 15 milliards d’euros par an, tout confondu.

          • Le problème dont nous parlons est le contrôle par le peuple de ceux qui gèrent en son nom. C’est pour moi un problème de choix initial de personnes talentueuses, compétentes et loyales. Si ces personnes sont pourvues de ces qualités, elles instaureront des modes de fonctionnement du même type que la démocratie directe. Si on instaure une démocratie directe ex nihilo, on offre le pouvoir à une majorité dépourvue de talents, incompétente et intéressée. Ce qui fait que la Suisse est attrayante, c’est d’abord une structure qui respecte assez largement la subsidiarité et une éducation à la responsabilité, des choses qui sont à la fois préalables et germes pour une démocratie directe. Sans ces préalables, la démocratie directe s’appelle pour moi le soviet.

            Et en ce qui concerne le contrôle de l’action des politiques, il est généralement admis qu’on ne sort d’une crise qu’avec des mesures impopulaires, donc la démocratie directe est le meilleur moyen de virer tout sauveur immédiatement avant qu’il ait pu agir.

        • « Quant à la démocratie directe et le référendum, laissez-moi rire ! »

          qu’est ce que la véritable démocratie selon vous ?
          inspirez vous de la Suisse.

          la promotion et la mise en place d’une société de liberté ET de responsabilité, aux antipodes donc du socialisme, fera fondre le matelat des parasites politiques et en réduira fortement leur nombre

    • à MichelO

      ces politiques deviennent millionnaires à faire de la politique . Trouvez vous cela normal ? Millionaires !:
      Compte tenu de l’Etat de la France

      http://www.dreuz.info/2012/12/les-revenus-de-nos-chers-deputes/

      • Je trouve parfaitement normal qu’on puisse devenir à faire de la politique, comme à diriger une entreprise, comme à peindre une oeuvre d’art. Si on l’empêche, le résultat est que seuls ceux qui n’ont aucun talent deviennent politiciens, dirigeants d’entreprise ou peintres.
        Si c’est un outil ou un joueur de foot qui est mauvais, chacun admet qu’il faut être prêt à en prendre un qui coûte plus cher à la place pour faire le boulot. Mais pour les politiciens, non, vous voulez garder les mêmes (ou les prendre dans le même vivier) et payer moins cher.
        Supposons que nous mettions notre ami Pierre Chappaz ministre des PME. Combien proposez-vous de le payer par rapport à ses revenus actuels ?

        • C’est une idée que je traine depuis longtemps… Tout « personnel politique » devrait garder à mi-temps une activité productive (pour savoir de quoi il parle, et avoir moins de temps à consacrer à pourrir la vie des autres) et devrait être payé pour son mi-temps politique exactement ce que ses employeurs/clients/etc. accèptent de le payer pour son mi-temps productif.
          Cela permettrait d’avoir des « bons » qui ont vraiment quelque chose à faire/gagner hors politique, et qui ne resteront donc sans doute pas à s’enkyster sous les « ors de la république ».
          On devrait également interdire aux fonctionnaires les rôles politiques. On ne peut pas être juge et partie. Donc élus, ils démissionnent, et si après avoir été battus, ils veulent revenir, ils repassent les concours ! Mais il faudra aussi trouver une (vraie) activité pour vivre durant leur mandat !

    • Payer plus cher est souvent une condition nécessaire, mais en tout cas certainement pas suffisante, pour obtenir de la qualité. Il est aussi et surtout nécessaire d’examiner et comparer attentivement les différentes possibilités avant de choisir. I.e, ça demande du temps et des efforts individuels, pas seulement de l’argent.

      Aujourd’hui, les gens connaissent à peine le nom des gens auxquels ils attribuent (éventuellement) leur vote. C’est un problème d’une extrême gravité. Un problème pas seulement du au manque d’implication des gens, mais aussi à la surpopulation des élus. Il parait indispensable de réduire le nombre d’élus et d’élections pour accroitre la qualité de la représentation.

      Au passage, on notera aussi que la croissance de la mobilité affaiblit drastiquement (et depuis longtemps) la démocratie locale, et s’oppose à la volonté de décentraliser le pouvoir propre à tous les libéraux. Dans ces mauvaises conditions, la décentralisation ressemble beaucoup plus, dans les faits, à une ré-féodalisation du territoire.

    • « Il faut payer bien plus cher les hommes politiques, afin d’attirer les talents qui font carrière ailleurs. Ca me paraît une évidence libérale de la loi de marché. »

      Non, l’évidence libérale c’est qu’il faut payer les politiciens à la valeur qu’on estime leur devoir, et que si ce n’est pas assez pour eux qu’ils cessent d’exercer.

      Rendons tous les prélèvements de l’Etat non-obligatoires, et ce sera accompli.

      • Je comprends que par exaspération on veuille virer nos politiciens en les affamant. Mais il me semble important de se préoccuper de ce qui prendra la place. Je crois que nous avons besoin de bons politiciens, ne serait-ce que pour tenir les mauvais à l’écart, mais aussi parce que même minimal, l’état doit (devrait) savoir où il va au-delà du lendemain, parce qu’il y a plein de stimuli extérieurs auxquels il faut être capable de répondre ou de rester impassible, parce qu’il faut des efforts pour rester simple et petit plutôt que de profiter du pouvoir pour enfler et se complexifier.

    • Il faut du dewalt, hilti, metabo ou bosh. Les hommes politiques sont en effet l’equivalent en prix de ces bonnes perceuses, mais ne percent rien. A part le mur de la connerie. Donc, c’est du vol !
      Je propose de ne plus les payer, et qu’ils soient comme tous bon VRP, payés à la performance…..On supprime tous les salaires, jusqu’au retour à l’équilibre des comptes publiques !!!! Non mais.

    • J’ai trouvé fort amusante votre métaphore de la perceuse, sachant bien sûr qu’il ne s’agissait, dans ce contexte, que d’un bon mot d’esprit, que vous faisiez preuve de second degré.

      Et puis j’ai lu vos autres commentaires et j’ai compris qu’il ne s’agissait pas de second degré. Et l’analogie de la perceuse en est alors devenue encore plus savoureuse.

    • « Il faut payer bien plus cher les hommes politiques, afin d’attirer les talents qui font carrière ailleurs. »

      Admettons que des salaires trop bas fassent fuir les gens talentueux.
      Malheureusement, l’inverse n’est pas vrai: des salaires très élevés ne font pas fuir les incompétents. Si les hommes politiques sont très bien payés, vous arriverez peut-être à attirer quelques talents qui auraient pu faire fortune ailleurs, mais rien n’empêche que vous ayez toujours 99% d’abrutis. A moins que vous ayez une idée de filtre à abrutis…

      De toute façon, quelqu’un qui peut créer beaucoup de richesses dans le secteur privé sera bien plus utile dans le secteur privé que s’il choisit de faire de la politique. Ce n’est pas parce qu’il est compétent et intelligent dans son domaine qu’il choisira de mettre en place une politique libérale.

      Enfin votre histoire de perceuse est mal ficelée. Si la perceuse est mauvaise, ce n’est pas en proposant de payer dix fois plus cher qu’elle fonctionnera. C’est en allant vous fournir chez le concurrent qui fait de meilleures perceuses. La meilleure qualité pourra commander un prix plus élevé, mais ce n’est pas l’augmentation autoritaire des prix qui fera monter la qualité.

      Pour le reste, je plussoie Jesrad. La différence entre les perceuses et les politiciens, c’est que personne ne vous oblige à acheter une perceuse, et c’est la raison pour laquelle vous en avez pour votre argent. Que l’impôt soit volontaire, et les services de l’Etat seront bons.

      • Vous avez raison, ça n’est pas augmenter leur rémunération qui en fera de bons politiciens. Mais vous dites qu’il suffit d’aller se fournir chez le concurrent, or il n’y aura de concurrent que si le dit concurrent a un débouché à un prix suffisamment incitatif, pour qu’il décide de fabriquer et vendre des perceuses plutôt que des encolleuses, mettons.

        Pour l’impôt volontaire, vous avez dit vous-même pourquoi ça ne peut pas marcher : personne n’oblige l’Etat à vous fournir des services, même les plus régaliens. L’objectif doit être le consentement à l’impôt, et je constate que tous ici trouvent que les mauvais politiciens sont trop payés, mais que personne ne dit combien il serait prêt à contribuer pour en avoir quelques excellents (et ils n’ont pas besoin d’être nombreux, ce qui réduit quand même le coût global…).

        • « or il n’y aura de concurrent que si le dit concurrent a un débouché à un prix suffisamment incitatif »
          C’est surtout qu’il n’y aura de concurrent que s’il est mis fin aux monopoles étatiques dans tous les domaines.

          « personne ne dit combien il serait prêt à contribuer pour en avoir quelques excellents »
          Peut-être parce que personne ne voit très bien ce que pourrait être un « excellent politicien », étant donné qu’on ne voit pas quels services ils rendent. C’est le service qui est rémunéré, pas le talent, ou l’excellence, ou que sais-je.

  • Vaste et intéressant problème que celui de la rémunération des hommes politiques.

    Je me souviens qu’une question similaire s’était posée vis à vis de la corruptibilité des hommes politiques et la réponse de MichelO me paraissait valable:
    – pour éviter que les politiciens ne soient corrompus: « on les paye plus comme ça ils n’ont plus besoin d’accepter de dessous de table »…

    Oui mais c’est sans compter avec la cupidité « naturelle » de tout être humain: « si j’en ai plus…j’en veux encore plus »…

    On partait malheureusement du principe qu’un politicien est à la base un homme intègre et que l’appât du gain l’a fait « déraper », or ce n’est pas le cas… Nous somme tous (comme dirait un certain Jésus) prêts à commettre des méfaits pour avoir plus, et ce d’autant plus volontiers que le risque de se faire prendre est faible.

    Donc si l’on suit le raisonnement de MichelO, on paye plus les homme politiques pour en avoir de meilleure qualité et attirer les « bons ». C’est malheureusement un raisonnement stupide…

    Depuis quand les français votent-ils pour les « bons » hommes politiques ? On ne vote, malheureusement que pour celui qui fait les plus belles promesses… J’ai lu récemment que Valérie Pécresse et ses acolyte de l’UMP auraient prétendument (permettez-moi tout de même d’en douter) su quoi faire pour redresser le pays en 2012, mais n’ont jamais osé le dire (de peur de ne pas être réélus…)

    La seule solution viable serait de faire des hommes politiques des vrais « entrepreneurs », qui doivent eux-même gérer le bilan et le compte de résultat de leur entreprise (ville/département/région/état) et qu’ils soient payés au résultat. (Il ne faudrait pas oublier de compter les engagements hors bilan, comme les dettes publiques et l’actualisation des pensions de retraite, pour avoir un vrai bilan consolidé).

    Et du coup on aurait aussi un bon écrémage dans ceux qui postulent, parce que bon nombre de communes et de régions risquent bien de n’offrir à leurs « responsables » que des salaires nuls.

    On aurait ainsi beaucoup plus de candidats réellement motivés par le fait de servir leur « communauté »…

    • Votre argument est le même que celui qui refuse de confier au privé et au marché les retraites ou l’assurance maladie, au prétexte que la rapacité humaine étant sans limite, le citoyen se fera saigner à mort par son gérant ou son médecin. Si la récompense est élevée, la compétition sera vigoureuse. D’accord, comme vous le dites, les électeurs-arbitres manquent de fiabilité, mais à mon avis moins qu’il n’y paraît. Le bon sens des électeurs s’est trouvé occulté ces dernières années par le monopole de désignation des candidats et de présentation des programmes et de leurs enjeux accordés aux partis. Et le libéral doit faire le pari d’un minimum de bon sens et de jugement chez les électeurs, pourvu qu’on y fasse appel, sinon il peut renoncer à tout espoir dans l’instant.

      L’intéressement aux résultats est séduisant, mais dans les tâches régaliennes, il y a trop de pouvoir discrétionnaire et de résultats inchiffrables. A combien estimer un attentat déjoué, un voleur ou un assassin arrêté, une propriété préservée ? Bon, on peut faire une AG annuelle, et un « say on pay ». Mais alors, il faut le suffrage censitaire, et on retombe dans l’utopie.

  • Vous généralisez trop. N’oubliez pas que Moscovici a un patrimoine très modeste.

  • En fait (et j’exclus la France qui est comme toujours un cas tragique) beaucoup de Ministres partent déjà dans la vie avec un patrimoine familial, sont bien moins payés qu’ils ne le seraient dans le privé, mais disposent surtout de bien peu de temps pour dépenser ce qu’ils gagnent …

    En fin de carrière, ils ont donc une épargne raisonnable, mais sont loin de rouler sur l’or.

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