Le Front National, un produit du marketing politique

Le FN n’est pas une alternative à l’UMPS, il devient l’UMPS dans toutes ses outrances socialistes et nationalistes. Une seule solution, la liberté.

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Le Front National, un produit du marketing politique

Publié le 16 septembre 2013
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Le FN n’est pas une alternative à l’UMPS, il devient l’UMPS dans toutes ses outrances socialistes et nationalistes. Une seule solution, la liberté.

Par T. Matique.

Vaudevilles et buzz politiques sont devenus les seuls centres d’intérêts des instituts de sondages et des journalistes. Finis les affrontements politiques classiques du bipartisme sur les idées. Place au troisième élément pour créer un feuilleton politique, place aux intrigues et au suspens dont ils sont les producteurs. L’heure est à la people politique. Peu importent les programmes politiques, seuls le casting et les perspectives d’impact sur le public comptent. Ainsi, lors des élections présidentielles de 2007, c’était l’heure d’un Bayrou et du Modem,  puis lors des élections européennes de 2009, d’un Cohn Bendit et des Verts, jusque-là sans réelle représentativité politique, ni poids politique, propulsés en star du moment puis transformés en figurants sans importance. Pour les élections présidentielles de 2012, il leur fallait créer une autre icône pour préserver leur statut de 4ème pouvoir et Marine Le Pen, en remplaçant son père et en paraissant plus modérée, leur a offert une opportunité de créer de nouveaux scénarios, de nouvelles bandes annonce sur de la surenchère politique sans politique.

Pourtant, s’ils avaient étudié attentivement le programme du FN, non seulement les journalistes n’en parleraient pas comme étant un parti d’extrême «droite», mais de plus ils se rappelleraient des propos de Otto Strasser, membre du NSDAP allemand, qui disait : « Nous prendrons à droite le nationalisme sans le capitalisme auquel il est en général lié et à gauche le socialisme sans l’internationalisme marxiste qui est un leurre (…) Le national-socialisme devra être surtout un socialisme. »

Le remplacement intégral des enseignants partant à la retraite, l’instauration d’une tranche supérieure à 46% pour l’impôt sur le revenu, la renationalisation de La Poste et autres, « la réindustrialisation de l’armement » pour faire face au déclin de l’industrie, « le retour progressif et le plus rapide possible à la règle de 40 annuités de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein et à l’âge légal de 60 ans pour le droit à la retraite », l' »instauration d’un service public de formation » pour lutter contre le chômage, etc. mentionnés dans le programme présidentiel 2012 du FN sont des mesures types du socialisme avec un État centralisateur et interventionniste à outrance. Un parti qui a même soutenu Montebourg dans son intervention dans Dailymotion et sa volonté de nationaliser Florange, après avoir permis l’élection d’un socialiste au pouvoir ! Un socialisme clairement réaffirmé sur le terrain, notamment lors de sa visite à la Française de Mécanique à Douvrin (Nord) pendant la campagne présidentielle où Marine Le Pen déclarait aux ouvriers : « Les ouvriers doivent savoir qu’ils n’ont plus rien à attendre des partis au pouvoir depuis trente ans, y compris de l’extrême gauche qui a accepté lorsqu’elle était au gouvernement les privatisations et la libéralisation« . Il y a encore plus étatiste que le socialisme et le communisme : le FN ! Viscéralement anti-finance, anti-libéralisme, anti-européen, pro-État centralisateur et interventionniste, s’il n’y avait pas le nationalisme à outrance, il serait le parfait jumeau du Front de gauche.

Quant au nationalisme, même la gauche peut faire preuve d’un patriotisme aussi exacerbé avec, entre autres, un Staline qui parlait de la « mère Patrie », un Ché Guevara qui disait « la patrie ou la mort, nous vaincrons », voire un Jean Jaurès qui affirmait que « à celui qui n’a plus rien, la patrie est son seul bien ». D’ailleurs, la sémantique du Front National a évolué en fonction du clientélisme électoral. Au début, les discours reposaient sur l’immigration et les étrangers, puis l’islam en est devenu le point essentiel depuis la caricature de Madonna en Hitler. Le terme « communautarisme » a remplacé dans le discours ceux d’immigration et d’islam mais le fond ne change pas tant que cela. Nul doute que la sémantique évolue pour celle dont le carriérisme politique prime sur l’intérêt du pays. Elle s’empare du rôle de répondeur téléphonique qui retransmet les messages sans répondre aux appels et aux attentes de ceux qui crient dans le néant.

Dans l’ignorance entretenue pour faire grimper l’audimat et vendre des journaux, Marine Le Pen applique à la lettre les préceptes de Gustave le Bon qui, dans son livre de 1895, La Psychologie des foules, disait que « l’affirmation pure et simple, dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, est un des plus sûrs moyens de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules » et que « l’affirmation n’a cependant d’influence réelle qu’à la condition d’être constamment répétée, et, le plus possible, dans les mêmes termes ». Elle peut aisément prétendre et marteler que « le FN a été le seul à apporter des solutions aux Français », aucun journaliste ne passera au crible ses propositions et ses soi-disant solutions. Elle peut prétendre avoir l’assentiment de certains économistes qu’elle n’a jamais contactés, personne ne démentira en reprenant les propos de ceux qu’elle cite en soutien à leur insu et tous ceux qui s’opposent à son programme : Christian Saint-Étienne (« Un suicide économique »), Jacques Sapir (« Un sentiment de grand amateurisme »), Jean-Luc Greau (« Je n’ai jamais pris position en faveur d’une sortie de l’euro »), Alain Cotta (« Simpliste »), etc. Pire, il n’y a aucune réaction face au préambule de cette charte qui réaffirme son idéologie socialiste : « Dans le cadre des élections municipales de mars 2014, le Front National réaffirme sa volonté de constituer une véritable alternative politique, nationale et locale, et d’œuvrer au redressement de notre pays, victime d’une politique mondialiste ultra-libérale menée depuis plusieurs décennies. »

Cependant dans toute cette médiocrité de marketing politique, l’UMP n’est pas en reste avec des ténors qui n’ont toujours pas compris que c’est le socialisme du FN qu’il faut combattre et non se mesurer à certaines de leurs valeurs ultra conservatrices. À l’UMP, certains ont toujours espoirs de grappiller des voix, alors qu’une grande majorité du FN vote à gauche et des élus de gauche rejoignent leur rang tels que Anna Rosso-Roig du parti communiste ou Daniel Gest du Ps. Une armée mexicaine dans le Désert des Tartares ! Avec un Copé qui enfin ne renie plus complètement le libéralisme et parle de « liberté », de « briser les chaînes », et un Fillon qui est prêt à rejoindre « les moins sectaires » du socialisme, il y a de quoi en perdre son latin. Par tant de stratégies électoralistes, l’UMP en oublie d’afficher ses propres orientations politiques, de fédérer autour de lui les plus de 40% d’électeurs qui n’adhèrent à aucune idéologie de parti et ne soutiennent aucun d’entre eux, ni même de répondre aux attentes des libéraux de plus en plus nombreux. L’UMP se contente de suivre les sondages et de jouer le jeu des journalistes au lieu de sortir de la spirale du socialisme et de l’étatisme en prenant la voie du libéralisme.

Le FN n’est pas une alternative à l’UMPS, il devient l’UMPS dans toutes ses outrances. Mais si l’UMP n’a pas compris que le FN est avant tout socialiste, le gouvernement actuel joue sa carte Valls pour ramener ces socialistes nationalistes dans leur giron. Face au socialisme et au socialisme nationaliste la seule opposition est le libéralisme. Pas un étatisme conservateur. La droite n’est pas  décomplexée en France. Elle devient la marionnette des instituts de sondages, des journalistes et de la gauche dans toutes ses composantes qui n’ont aucun mal à l’associer au FN encore plus socialiste que les socialistes eux-mêmes.

À tant faire de la popote politique politicienne, la France se vide de tous ses talents et des capitaux nécessaires au redressement du pays. À tant bafouer les libertés individuelles, l’exode en masse remplace l’exil ponctuel et seules les régularisations en masse pourront compenser cette perte démographique, cette désertion des acteurs économiques. Une mondialisation sur le territoire et non dans l’expansion de la France. Les flux migratoires tant décriés par les nationalistes seront les seuls à pouvoir préserver la France de son déclin démographique et limiter l’inexorable perte d’activités.

Le FN n’est qu’un leurre politique au service des socialistes. Un leurre dangereux par ses aspirations nouvelles de conquête du pouvoir en marge de son homologue du PS. Le quatrième pouvoir a lancé et entretient un produit marketing politique dont il ne maîtrise plus les effets.

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  • Je trouve l’article excellent mais au fond, le FN ne serait pas seulement un socialisme-nationaliste par jeu de campagne/communication, mais ce serait sa véritable nature et on ne l’éclaire qu’aujourd’hui? En plus de cela, une UMP trop conciliante avec ses militants les plus féroces (et ainsi les plus aveuglés) lui fait perdre son vrai fond. Tous les partis politiques pensent jouer correctement le jeu de l’information lié au changement de génération mais ils se rendent ridicules et incompétents. Vers qui on se tourne du coup ?

    • Vers qui on se tourne ? Excellente question Claire ! Entre d’un côté un Boorlo qui demeure trop étatiste, parfois brouillon ou ciblé à l’excès dans ses priorités, malgré quelques remarquables interventions et quelques idées pertinentes, et de l’autre un Copé qui a du mal à fédérer autour d’un projet des carriéristes préférant la jouer en solo et qui peine à amorcer les prémices d’un libéralisme, j’avoue que la médiocrité politique est affligeante.

      Cependant, à défaut d’avoir des représentants politiques à la hauteur des enjeux et de l’avenir du pays, j’avoue que les nouvelles prestations de Copé depuis la rentrée semblent un tantinet plus inspirées de nos propos qu’il y a quelques mois où il reniait carrément le mot « libéralisme ». Peut-être que dans quelques mois, lui et l’armée mexicaine réaliseront qu’il est grand temps de s’occuper des libéraux bien plus nombreux que les adhérents à leur propre parti. Les sympathisants ou citoyens ayant voté pour eux ou s’étant abstenus par un vote blanc ou un refus de se rendre aux urnes.

      Par ailleurs, si vous ne l’avez pas vu, je vous recommande vivement l’intervention d’hier de Bruno Le Maire sur BFM Tv. Un virage beaucoup moins étatiste, plus dans continuité de l’amorce faite par Sarkozy. Un nouveau modèle avec un Etat limité au rôle régalien (justice, sécurité, enseignement), moins d’élus, fini le milles feuilles territorial, etc. Une vraie révolution pour ces étatistes et enfin une lueur d’espoir aussi infime soit-elle. Son face à face avec Philippot est d’anthologie. La suite au prochaine épisode tant les ténors se succèdent et le discours varient.

  • Assez juste, mais vous oubliez que le FN est fait de diverses composantes dont certaines sont anti-état, anti-impôts, les positions économiques de JMLP qu’on appelait « le Reagan Français » comprenaient par exemple la suppression de l’IRPP !
    C’est l’échelle des périls qu’il faut prendre en compte.La décadence économique est réversible en 3/4 ans de politique intelligente. Le « Grand Remplacement » est lui irréversible C’est pour cela que tout étant libéral, je voterai MLP !
    Le FN réduira forcement les prélèvements obligatoires car le système social français est le moteur des pompes aspirantes de l’immigration.

    • Il y a une différence notable entre le père et la fille. Le père n’aspirait pas vraiment au pouvoir et effectivement était moins étatiste que sa fille. Sa fille veut le pouvoir. De plus, avec l’avènement de Philippot, un ancien chevènementiste (à gauche), l’époque du père est révolue. Place au socialisme dans toute sa splendeur. L’Irpp est bien là avec une tranche supplémentaire à 46%, tandis que Hollande l’a fait à 45%. Le Fn encore plus socialiste que les socialiste même sur l’imposition !

      Par ailleurs, hier lors de son meeting, aucun libéral n’aurait pu tenir les propos qu’elle a tenu notamment en parlant de «dictature de la finance» et de «grands patrons voraces», de son refus de voir la privatisation des services publics, d’une France qui aurait «de l’avenir avec son Etat pour socle solide», en rappelant que les intérêts particuliers ne doivent pas prendre «le pas sur l’intérêt général», etc. Ce ne sont pas des termes de libéraux mais bel et bien ceux de socialistes où l’Etat centralise tout et intervient, où l’intérêt général décrété par voie de majorité (50+1) s’impose aux libertés individuelles. Mélanchon aurait pu tenir ces mêmes propos.

      De l’intox au botox politique, le Fn est à bonne école. Celle du socialisme. Le péril pour les libéraux ce n’est pas l’immigration, c’est l’Etat castrateur de toutes individuelles. Et en la matière le socialisme et le socialisme nationaliste sont tout aussi dangereux. Le premier nous met en paliatif et le second nous mènerait à un enterrement de première classe. Le Fn augmentera les prélèvements obligatoires pour financer le retrait de l’Ue avec une monnaie dévaluée (=dette plus chère à rembourser), pour financer l’armada qu’il lui faudra aux frontières afin de réduire l’immigration, les nationalisations, etc.

  • Analyse intéressante avec une réserve selon moi…
    Les talents qui quittent la France ne peuvent pas être mathématiquement remplacés par des immigrés en majorité africains sans formation ni compétence qui vont grossir les rangs d’une population pauvre en attente d’aide et de subventions ( s’il est permis de dire cela sans être taxé de racisme )
    Une des forces du F.N. est de laisser penser qu’il est en mesure d’éviter le « grand remplacement » évoqué par samcro49

  • Tout a fait d’accord et félicitations pour cet article Tmatique.
    Pas plus tard que ce matin, sur LCP « Politique Matin », un socialiste dans un face à face avec un député UMP (j’ai zappé leurs noms, désolé) disait qu’il ne voyait pas l’intérêt pour le PS de décortiquer ou d’expliquer le programme du FN aux électeurs socialistes au motif que selon lui ce n’était pas cela qui intéressait ceux tentés par le vote frontiste !
    Ben voyons !!! Ah je vous jure, entendre des foutaises pareilles, ça fini par rendre colère !
    Remarquez, les socialistes seraient bien gênés aux entournures puisqu’ils ont grosso-modo le même logiciel…. on comprends bien que faire apparaitre cette réalité au grand jour mettrait comme qui dirait beaucoup de journalistes dans l’embarras…. il y a tellement de temps qu’ils serinent comme des perroquets que le FN n’est que le PB de la droite que forcément, ça ferait un tantinet désordre !
    L’UMP devrait, elle, absolument le faire, je ne comprends toujours pas pourquoi elle ne le fait pas car, franchement, commencer de parler « libéralisme » comme l’a fait Copé puis se retrouver ensuite avec la déclaration de Fillon ou encore celles de certains qui au cas par cas n’excluraient pas des accords avec le FN, tout cela n’a aucun sens !
    De mon point de vue, quelqu’un qui est de droite, ne peut absolument pas voter pour le FN, car quand même, un discours de fermeté sur la sécurité ou l’immigration ne constituent pas à eux seuls une politique économique cohérente. Je pense franchement que depuis le départ de Sarkozy, Fillon s’est juré de faire imploser l’UMP car il sait que jamais il ne réussira à se rallier la base des militants qui, elle, reste profondément attachée à NS et n’a pas apprécié du tout le b.rdel qu’il a mis lors des dernières élections et qui a rendu l’opposition totalement inaudible depuis.
    Je suis libéral et croyez-moi, je souhaite plus que tout que l’UMP, l’UDI, où autre, en fait, je me fous un peu de savoir qui à vrai dire, pourvu qu’il soit charismatique, qu’il est une force d’entrainement, d’enthousiasme et qu’il porte un projet d’inspiration libérale pour la France, c’est la seule issue par le haut possible et la meilleure manière de renvoyer le FN et le PS dans les cordes.
    Félicitations à nouveau Tmatique, je vous souhaite le meilleur dans ce nouveau rôle, vos idées, nos idées doivent être relayées le plus possible. Cordialement. AC

    • Fillon est un Hollande bis. Il joue avec la sémantique et la suggestion puis envoie ses amis, là en l’occurrence Baroin, pour dire qu’il ne voterait jamais Fn. Encore du buzz ! De plus, il jette encore plus de trouble chez ceux qui ont des doutes alimentés, notamment via les réseaux sociaux, par tous les infiltrés du Fn qui tentent d’éluder le fond de leur programme socialiste pour ne parler que d’immigration et d’islam. Comme chez I.R. Une stigmatisation incompatible avec le libéralisme.

      Hier, elle a même fait du copier/coller de ce que Mélanchon a déjà proposé (sauf que lui propose la VI République pour y parvenir): «retrait du pouvoir constituant au parlementaire au profit du peuple». Encore de l’intox !. Car pour faire une quelconque modification de la Constitution selon l’article 89 de celle-ci, il faut s’assurer du soutien des 3/5 des membres du Congrés. C’est d’ailleurs pour cette raison que la loi sur le vote des étrangers, si chère au PS, au Front de Gauche et aux Verts, n’a toujours pas été présentée. Cette proposition est de l’enfumage politique avec d’un côté un «Etat pour socle solide» centralisateur et interventionniste et de l’autre une initiative de lois au main du peuple. En fait, le peuple choisit et c’est l’Etat qui décide. Une démocratie de «cause toujours!».

      Ensuite elle a parlé de «référendum d’initiative populaire» alors qu’il a déjà été prévu depuis 2008 par Sarkozy et la loi constitutionnelle no 2008-724 du 23 juillet 2008 de modernisation des institutions de la Ve République qui visait entre autres «à garantir aux citoyens des droits nouveaux». Cette loi modifiant l’article 11 de la Constitution ne pouvait être effective qu’après l’adoption d’une loi organique qui en fixe les modalité d’application. Cette loi organique n°3072 a été adoptée le 10 janvier 2012 alors que le projet de loi avait été déposé à l’Assemblée Nationale le 22 décembre 2010. Depuis lors, avec la campagne présidentielle et l’arrivée au pouvoir des socialistes cette loi semble être toujours en attente de son décret de promulgation.

      À force de faire du copier/coller, de la contrefaçon politique, cet étatiste et cette socialiste nationaliste finiront peut-être par se rejoindre un jour… au milieu de nul part.

      • Je crois qu’elle y est déjà, au milieu de nulle part !
        J’arrive même pas à écouter ses discours en totalité, tout comme ceux de Hollande, les mensonges et les délires, je ne peux simplement plus…. je sature !
        Pour Fillon, j’adhère à votre définition du « Hollande de droite », sorte de politique de la terre brulée, même pas foutu d’assumer ce qu’il a fait durant 5 ans, encore un cheval de retour… j’ai l’impression d’un 2ème Bayrou.
        D’ailleurs concernant ce dernier, je trouve que Borloo fait une erreur immense en le réintégrant dans l’UDI, c’est une très mauvaise idée dont je peine à trouver la raison. S’associer à un traitre qui a voté Hollande, qui ne représente plus que lui-même et dont le seul fait d’arme est d’avoir totalement désintégré son parti (UDF) je ne vois pas bien l’intérêt sauf à faire entrer le loup dans la bergerie. J’y vois plus de risques inutiles à courir que de bénefs nets.
        Bref, pour en revenir à Fillon, je pense qu’il faudrait l’exclure de l’UMP… je sais, c’est assez radical mais franchement cela fait 1 an qu’il nous gave (pour rester poli) et tout ça pourquoi, in fine, pour nous sortir « votez pour le moins sectaire » ???
        Allez, ça suffit, nous sommes suffisamment dans la merde pour refuser de nous embarrasser d’un énième joueur de bonneteau, fut-il de droite.
        Maintenant au milieu de tout ce foutoir, je m’inquiète du devenir de l’UMP car dans la configuration de la Vème, il n’y a que ce grand parti qui peut virer les socialistes et Fillon le sape alors qu’il est crucial pour le pays que les régions/communes changent de couleurs pour que lors de la prochaine présidentielle, un président de droite, si possible élu sur un programme libéral, puisse mener dans les meilleures conditions possibles les réformes indispensables sur la réduction du millefeuille territorial.
        Aujourd’hui, même si les français en ont ras-le-bol du chef des-armé aux portes de Damas, ils attendent qu’on leur parle, qu’on leur propose quelque chose, le FN dit n’importe quoi mais il a le mérite de dire quelque chose alors que l’UMP est totalement dans les choux et notamment à cause de Fillon.
        Voilà pourquoi je pense qu’il faudrait le dégager au plus tôt. La France peine déjà à résister aux délires socialistes depuis 17 mois, je ne suis même pas sûr qu’elle puisse tenir jusqu’en 2017 alors la condamner à un quinquennat de plus juste pour satisfaire l’égo du roi des rillettes du Mans, je dis NON !!

      • Je vous répond certes un peu tard, mais quel plaisir de vous retrouver, de même que Ac!

        Il est vrai qu’il y a de quoi désespérer avec ces socialistes. Le débat sur le projet de loi de finance 2014 va être animé avec l’un qui parle de pause fiscale en 2014 et l’autre qui dit qu’elle ne sera effective qu’en 2015. Côté média c’est encore plus pitoyable! C dans l’air qui nous vend du Fn et Itélé qui sort son équipe de choc en politiques avec Charlie et ses drôles de dames: Ferari, Pulvar, Bachelot et Plenel. Le ciel nous tombe vraiment sur la tête!

        Quant à Boorlo, il fait le buzz avec Bayrou. Ce n’est pas Bayrou qui l’intéresse, mais le fait de montrer que le centre c’est lui et qu’il est capable de rassembler. C’est un message à Fillon qui lorgne sur les centristes car au sein du parti il n’a pas suffisamment d’appui. Bref, ce cinéma n’a rien à voir avec Bayrou ou avec Sarkozy, mais les deux hommes sont obligés de faire un buzz pour être au devant de la scène médiatique et ensuite faire passer leurs messages. Tout le monde sait qu’ils n’ont jamais pu s’apprécier. De plus, Fillon lui a donné l’occasion de montrer ouvertement son opposition et cela va bien au delà des propos volontairement ambigus sur le «moins sectaire». Boorlo aurait pu à d’autres reprises et sur d’autres commentaires être aussi tranchant. Non, là c’est Fillon, celui qui lui glissait des peaux de banane tant il ne supportait pas son importance au sein du gouvernement et son entente avec Sarkozy, celui qui pense pouvoir tout se permettre et manipuler son monde. Le pire cauchemar de Fillon, ce n’est pas Sarkozy, c’est déjà Boorlo.

  • Merci de prendre enfin un peu de recul, dans ce jeu politique français où les petites phrases priment sur les grandes idées 🙂

    Les frêles tentatives libérale de Sarkozy lui ont valu une telle volée de bois vert que l’UMP n’ose s’y avancer que sur ses chaussettes, et de nuit !

    Les pastèques essaient de satisfaire leur pègre électorale prédatrice tout en ménageant les entrepreneurs qui sont leur seule source de revenus, avec la confusion baveuse que l’on sait.

    Marine, sachant d’instinct que le public retient mieux la mélodie que les paroles, raconte n’importe quoi en saccrochant à deux piliers :

    – le monde, la concurrence, le FMI, l’Europe, l’euro, le « dumping social », le « rest of the word », c’est « méchant ».

    – en fille de Jeanne d’Arc, elle va sauver la France en foutant tout le monde dehors, en fermant les frontières, et en faisant de la France un tableau à la Gustave Courbet. (avec une bonne couche de rouge, sa couleur politiquement préférée en effet).

    Aucun peuple au monde ne se passionne autant pour la politique que la France, aucun peuple n’est aussi incompétent dans le domaine, et à force de confondre travail politique et théâtre, il n’a plus en guise de classe politique qu’une bande de coureurs à l’Audimat.

    Marine Le Pen représentant la cerise (dénoyautée et parfaitement creuse) sur le gateau !

    • La solution à ces maux s’appelle la démocratie semi-directe, et le FN notre seul espoir de l’instaurer.

      Pour cela il faut que nous soyons nombreux à exprimer cette demande.

      Par ailleurs la fermeture de nos frontières à l’immigration est parfaitement libérale, il s’agit de défendre notre propriété.

      Malgré sa nullité économique le FN nous ferait faire plusieurs avancées majeures dans des domaines encore plus importants.

      N’oublions pas que nous sommes actuellement sous la coupe de fanatiques qui sont non seulement calamiteux pour l’économie (voir Normal 1er qui soutient encore que l’interdiction des heures sup crée des emplois, quel obscurantisme !) mais aussi pour l’éducation !

      Après Peillon, Taubira ou Montebourg, qui peut sérieusement considérer que le FN soit extrême ?

    • Mps, je vous trouve bien sévère avec Madame Le Pen. Ignorez-vous que trente à 40 % de Français (probablement de souche) la plébiscitent . Que de chemin parcouru, depuis les harangues vaseuses, paternelles !

      Oh, je vous imagine bien, me rétorquant que les Français sont des « veaux ». De Gaulle himself, n’en avait-il établi le triste constat ?

      Mais si les Français sont des veaux, alors ce sont les mêmes qui avaient voté Sarkozy, dont seule l’incompétence, rivalisait avec l’insolence.

      Et les veaux, quand ils ne sont pas contents de Sarkozy, alors, ils votent Hollande, comme ça, pour changer. Et aussi parce que: veau échaudé, craint l’eau froide…

      Ce n’est qu’au terme de plusieurs décennies, que les veaux, qui ne brillent guère par l’esprit, se rendront compte (Marine les ayant aidés un peu, quand-même) qu’au fond, il n’auront fait qu’alterner: droite – gauche. Gauche-droite. Et ce depuis Mathusalem. Faut-il croire qu’il n’ont pu différencier les politiques trop similaires de ces… « concurrents » qui ont tant voté en commun et notamment, l’abandon de la souveraineté nationale, à la foutue union européenne, à la tête de la quelle, quelques despotes illégitimes (pléonasme) prétendent nous spolier de nos patrimoines et de nos emplois.

      Alors va savoir, si au terme d’une longue période d’incertitude, les neurones des veaux n’ont pas fini par s’émoustiller pour leur faire comprendre, que le temps était peut-être venu, de ne plus voter… UMPS…

      Une candidate, nationaliste de surcroît, passait par là et…

    • mps, juste deux mots: J’adore!

  • La nullité économique du FN ne le distingue pas des autres partis – je pense qu’elle le situe entre l’UMP et le PS.
    Toutefois il faut tenir compte de l’existence d’une composante vraiment libérale (économiquement) au FN, qui n’existe pas à gauche.

    Voici des raisons de voter FN:
    1 – Abolition du droit du sol;
    2 – Fin de l’immigration anarchique;
    3 – Fin du carcan de la bien-pensance (répression contre les « discriminations », lois mémorielles);
    4 – Sortie de l’Euro et de l’Union Européenne.

    Je pense que ces révolutions politiques sont authentiquement libérales.

    Selon moi l’immigration incontrôlée est absolument illibérale, c’est même une remise en cause radicale de la propriété foncière, la plus essentielle; la seule solution vraiment libérale serait que les immigrants doivent solliciter l’acceptation des citoyens.

    Par conséquent les critiques libérales adressées au FN sont exactes mais insensées, car elles ne tiennent aucun compte de l’importance relative des sujets.

    La privatisation de la poste est importante, mais négligeable devant l’islamisation.

    Enfin, le FN peut porter un immense espoir (de mon point de vue), celui de la démocratie semi-directe.
    Aucun parti fortement implanté ne le peut.
    Le FN le fera si le pouvoir est à ce prix; l’UMP et le PS, jamais.

  • Le FN est comme le dit bien cet article une arnaque dont le cout pour notre pays est gigantesque!Comme l’est la politique de Mme Kirchner en Argentine pays jadis parmi les plus riches du monde!Quand au « grand replacement » les mesures de Mme le Pen permettent tout juste de le freiner légèrement , pas d’y mettre fin!Étant libéral je n’approuve pas les véritables mesures qu’il faudrait appliquer pour résoudre ce problème!

    • Ok, selon vous il ne faut pas voter FN,….. mais alors pour qui ?

      ceux qui depuis 40 ans nous gouvernent en alternance ? la situation actuelle de la France doit etre excellente…….

      • « mais alors pour qui ? »

        Personne, même pas pour ces candidats pseudo-libéraux qui sont allés bouffer la soupe vendue par l’UDI et le Modem. Si vous votez (même blanc), cautionnez le socialisme et toutes ses déclinaisons. Vu le nombre des adversaires, le seul vote possible, c’est celui avec ses pieds.

        @Tmatique : pour les pressetituées, je propose qu’on leur envoie à toutes une copie du texte de Goebbels « pourquoi nous sommes socialistes » histoire de voir la tronche qu’elles vont tirer.

  • « Nous prendrons à droite le nationalisme sans le capitalisme auquel il est en général lié et à gauche le socialisme sans l’internationalisme marxiste qui est un leurre » : parfaite description de la société égalitariste promise par nos élites, politiciens et hauts fonctionnaires, veulent mettre en pratique dans la joie et la bonne humeur, sans complexe aucun.

  • Bien vu!
    « Viscéralement anti-finance, anti-libéralisme, anti-européen, pro-État centralisateur et interventionniste… ». FN = FGD + nationalisme.
    L’UMP ne peut s’en sortir qu’en se désengluant du social-clientélisme dont tous les partis ont aujourd’hui adopté la recette parce que les électeurs achètent leurs politiques comme les produits dans les rayons d’un supermarché.
    Seul celui qui comprendra qu’il faut rejeter définitivement l’État-Providence phagocyteur des ressources, pourra remporter la mise,
    car nous sommes dans une situation de rupture et cette option le distinguera de tous les autres.
    Une fenêtre ouverte pour le libéralisme?

  • Je suis d’accord avec cet article sauf sur un point … qui est loin d’être un détail. Je m’explique.
    Que le FN use des mêmes méthodes que ses confrères de l’UMPS pour marteler son message d’accord.
    Par contre, la sortie de l’UE, de l’€uro et la mise en oeuvre d’un protectionnisme (même intelligent, dixit Philippot) suppose un changement radical dans notre économie dont il est très difficile d’évaluer les impacts y compris pour les spécialistes du sujet que sont Lordon, Sapir, Todd, etc …
    Hors avec l’UMPS, ce sera au mieux la continuité de la situation actuelle (tutelle des instances européennes, économie mondialisée) et au pire l’Europe fédérale qui était en réalité la cible non avouée des concepteurs de Maastricht en 1992.

  • C’est bien beau d’être libéral, mais si on vit dans un pays ou on devra prier 5 fois par jour, notre modèle économique sera la dernière de nos préoccupations.
    Je crois que vous ne comprenez pas les réelles priorités.

    On n’en est plus à choisir entre le libéralisme ou collectivisme mais entre être gaulois ou musulman.
    Voila la question qui se pose aujourd’hui au XXIeme siècle.

    PS: Et puis le clivage droite/gauche en France est une hérésie, car la vraie dichotomie est entre un état paternaliste / infantilisant / tout puissant et …… rien.
    En clair, tout le monde veut que l’état gère tout, aucun parti ne représente la liberté en France.
    Nous sommes devenu un vrai pays communiste.

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