Anticapitalisme : leçon de propagande appliquée

Toute la force des propagandistes anticapitalistes est de parvenir à installer une idée en un slogan, là où il faudrait à ses contradicteurs écrire des livres entiers pour démontrer la supercherie.

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Anticapitalisme : leçon de propagande appliquée

Publié le 12 septembre 2013
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Toute la force des propagandistes anticapitalistes est de parvenir à installer une idée en un slogan, là où il faudrait à ses contradicteurs écrire des livres entiers pour démontrer la supercherie.

Par Guillaume Nicoulaud.

Naomi Klein

Le dernier papier de Jérôme Leroy sur Causeur.fr est un véritable bijou. En 5 284 caractères, notre ami communiste résume si bien l’œuvre et le style de Naomi Klein qu’il en devient inutile d’acheter ses bouquins. Tout y est ; dans le fond, bien sûr, mais aussi dans la forme : cet art subtil qui consiste à le suggérer sans l’écrire, à faire passer une idée sans jamais prêter le flanc à une contre-démonstration factuelle.

De Klein, Jérôme Leroy dégage les quatre idées centrales.

La première, c’est celle qui veut qu’Allende fut une sorte de héros populaire ; un président largement soutenu par le peuple chilien qui, nous suggère-t-on, était en passe de réussir une « expérience démocratique de transition vers le socialisme » avant que la junte de Pinochet ne vienne réprimer cette tentative dans un bain de sang.

La seconde, c’est la stratégie du choc elle-même. Une organisation secrète, à la solde du grand capital, domiciliée dans les murs de l’université de Chicago ou au sommet du mont Pèlerin aurait planifié et fait exécuter une stratégie qui consiste à créer des catastrophes pour imposer de force une dictature capitaliste et libérale – c’est le capitalisme du désastre, la stratégie du néolibéralisme.

De là, troisième idée : le Chili, par l’intermédiaire de l’ignoble Milton Friedman et de ses Chicago boys fut la première expérience de ladite organisation. Ce sont eux qui ont renversé Allende avec l’aide de la CIA, ce sont eux qui ont installé Augusto Pinochet au pouvoir et ce sont encore eux qui l’y ont maintenu afin d’imposer leur programme par la force.

Quatrième et dernière idée, enfin : c’est ce même programme néolibéral qui a, par la suite, été appliqué partout dans le monde – en Argentine, avec le renversement du gouvernement d’Isabel Perón, en Angleterre par Thatcher et aux États-Unis par Reagan – et qui est à l’origine de la terrible dégradation de nos conditions de vie depuis quatre décennies.

Dans les grandes lignes, nous sommes donc priés de retenir que cette organisation de propagandistes inféodés au grand capital a sciemment déclenché des catastrophes et soutenu les pires des dictateurs dans le seul but de pérenniser le capitalisme – les profits des capitalistes – aux dépens du plus grand nombre.

Bien sûr, rien de tout cela n’est écrit de manière vraiment explicite mais c’est ce que le lecteur peu averti, celui qui n’a aucune idée de l’état du Chili sous Allende, celui qui ne connait ni la société du mont Pèlerin, ni l’université de Chicago, ni les liens de cette dernière avec l’université catholique du Chili, celui qui n’a qu’une vague idée de la manière dont Pinochet est arrivé au pouvoir, celui qui, enfin, n’a du bilan économique et humain des quatre décennies écoulées qu’une vision biaisée, c’est ce que, disais-je, le lecteur peu averti retiendra.

À ce corps central, Jérôme Leroy ajoute quelques idées périphériques mais intéressantes.

En premier lieu, l’idée selon laquelle « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. » Jérôme fait ici preuve d’une originalité certaine en l’attribuant à Marx ou, du moins, à son époque. C’est faux. Cette citation est en réalité parfaitement apocryphe et si on l’attribue habituellement à Jaurès, c’est qu’elle est une déformation des propos tenus par icelui à la Chambre des communes le 7 mars 1895 : « Toujours, a dit Jaurès, votre société violente et chaotique […] porte en elle la guerre comme une nuée dormante porte l’orage. »

Ce que Jaurès dénonce ici, c’est la « guerre économique » qui, selon lui, porte en elle le germe de la guerre à proprement parler. On ne saurait dire chose plus juste et effectivement, comme le note Jérôme Leroy, les deux guerres mondiales qui ont endeuillé notre humanité au XXe siècle sont, l’une comme l’autre, des conséquences directes du nationalisme économique : des politiques protectionnistes et des dévaluations compétitives, de la recherche d’autarcie et des guerres coloniales à laquelle elle a donné lieu. Ce genre de guerre, comme toutes les guerres, sont menées par des États.

Autre point intéressant : l’affirmation selon laquelle la bourgeoisie – et donc le patronat, donc les libéraux – des années 1930 disait « plutôt Hitler que le Front Populaire » est, pour l’essentiel, un mythe savamment entretenu par le Parti Communiste depuis la libération. Il en existe deux versions : Emmanuel Mounier évoque, sans doute de manière imagée, une « fraction de la bourgeoisie » qui aurait murmuré à mi-voix « Plutôt Hitler que Blum » [1] et « Plutôt Hitler que le Front populaire » qui, si l’on en croit César Depietri [2], aurait été imprimé « avant-guerre » dans Le Messin, un journal lorrain du Comité des Forges (l’ancêtre de l’UIMM). À l’exception de ces deux-là, il n’existe absolument aucune source qui atteste que ce slogan ait eu une quelconque existence avant-guerre.

Il n’est pas ici question de nier qu’un certain nombre de patrons ont, à l’époque, pensé quelque chose de similaire mais en faire une généralité, un slogan de la « droite patronale », est un mensonge pur et simple ; un mensonge largement colporté par le Parti Communiste et destiné à faire croire que le patronat n’a pas hésité à soutenir Hitler : ce qui, pour l’essentiel, est faux en plus d’être bien commode pour faire oublier le Pacte germano-soviétique. Accessoirement, on notera aussi que Jérôme Leroy en profite pour assimiler habilement patronat et penseurs libéraux : ce qui permet d’instiller l’idée selon laquelle ces derniers auraient soutenu les nazis.

Notez, juste en passant, l’affirmation gratuite selon laquelle les Trente Glorieuses n’auraient pu exister sans intervention massive de l’État.

Notez aussi la référence à la fameuse « concurrence libre et non faussée », hypothèse de modélisation chez les néo-classiques devenue, sous la plume des auteurs anticapitalistes, une sorte de théorie dont la fausseté est d’autant plus facile à démontrer que personne ne dit le contraire.

Notez encore cette « ombre propice » qui est supposée cacher les agissements des membres de la société du mont Pèlerin alors que ceux-ci, justement, cherchaient par tous les moyens à faire parler d’eux.

Notez enfin, le procédé osé – mais sans doute efficace – qui consiste à donner le lien de cette fameuse lettre de Friedman à Pinochet : on prouve l’existence d’une relation épistolaire tout en pariant que personne n’ira la lire. Procédé osé, dis-je, parce que pour peu qu’on l’ai lue jusqu’au bout, on y découvre ce qu’est vraiment la « thérapie de choc » de Friedman.

Et pour finir, l’apothéose : non seulement la société secrète serait-elle à l’origine du coup d’État chilien de 1973, mais c’est aussi elle qui a déclenché la seconde guerre d’Irak pour s’offrir une « zone verte » ; c’est encore elle qui a déclenché la guerre des Malouines, c’est elle qui agite l’extrême-droite grecque par l’intermédiaire de la Troïka, c’est elle que servait Eltsine et ces oligarques et c’est encore elle qui a déclenché la guerre en Afghanistan pour mieux la privatiser.

C’est là, finalement, toute la force des Naomi Klein et des Jérôme Leroy : en une phrase, un mot, un slogan mille fois répété sans aucune démonstration, ils parviennent à installer une idée là où, pour démontrer la supercherie, il faudrait à ses contradicteurs écrire des livres entiers.


Sur le web.

Lire aussi :

Notes :

  1. Emmanuel Mounier dans un article publié dans Esprit le 1er octobre 1938.
  2. Le député PCF de la Moselle rapportait cette anecdote lors de la séance du 8 avril 1977.
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  • Un des drames du libéralisme est de ne pas avoir des documentaires pour répondre aux documentaires et autres reportages « à la Naomi Klein ». En France, je n’ai jamais rien attendu, noyé dans le socialisme, mais aux USA ? Ils ont personne pour pondre des docu libéraux ???

    • Des docus libéraux aux USA, il y en a, par exemple par John Stossel, Penn & Teller. Même Beck, qui est plutôt dans l’info et les brèves, en a fait. Il y a donc de nombreux contrepoints à la propagande gauchiste dominée par les médias mainstream (CBS, CNN, ABC…), même dans la bande dessinée, avec South Park.

      En France, on a droit à la pensée unique des mêmes « infos » sur toutes les chaînes aux mêmes heures (à la rigueur, il y a Arte qui apporte d’autres infos du soir mais toujours en bicolore rouge-vert).
      Et on est les premiers, soit-disant, promoteurs de la diversité, cherchez l’erreur…

  • Dans le passé, Jean-François REVEL faisait ce travail de démolissage de slogan et idées reçues.
    A l’époque il arrivait encore aux chaînes de télévision de laisser s’exprimer des libéraux.(à part TADDEI)
    Heureusement qu’internet laisse une possibilité de faire connaître nos idées de liberté.

  • « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit … »

    Goebbels n’est pas mort.

  • le libéralisme aspire a qu’on soit tous libres

    le capitalisme n’aspire pas à ce qu’on soit tous capitaliste (seul une poignée d’élus le sont)

    Je ne vois pas en quoi le capitalisme et le libéralisme sont alliés.

    • Quelle confusion ! Le capitalisme n’est pas une doctrine, encore moins une idéologie. Le capitalisme est une loi de la nature : sans capital, pas de division du travail, pas de progrès, pas d’économie au delà de la subsistance. On peut être libre, mais sans accumulation du capital, nous sommes condamnés à la pauvreté absolue. Seul un esprit simple renoncerait au capitalisme dès lors qu’il est libre. Aussi, le capitalisme privé apparaît une conséquence indissociable de la liberté et son absence est la preuve de l’absence de liberté.

      Après, il est vrai que le capitalisme a été dévoyé par l’idéologie immorale qui consiste à détruire la propriété privée du capital à des fins constructivistes : mercantilisme (colbertisme) et socialisme (marxisme, fascisme, social-démocratie) pour les époques récentes, esclavagisme et pillage autrefois. Le dévoiement du capitalisme explique la confusion des esprits qui confondent capitalisme privé avec capitalisme collectivisé. Le capitalisme d’Etat est le capitalisme sauvage, anarchique, hors de contrôle, puisqu’il ne dépend plus du marché spontanément régulé mais des politiciens, fonctionnaires et oligarques aux pouvoirs sans limite.

      • Mon problème avec le capitalisme n’est pas l’accumulation de capital, mais le fait, en gros, que « l’argent attire l’argent » par le biais de taux d’intérêt (qui peuvent s’appeler dividende, rentabilité…) Celui qui possède le capital possède ainsi un moyen de faire progresser son capital de façon exponentielle.

        pour faire référence a la nature, il existe un autre phénomène similaire : la gravité universelle : les masses attirent les masses. dans l’univers, on se retrouve donc avec de gros trou noirs supermassif et du vide absolu.

        Donc le système qui tend a faire attirer l’argent par l’argent abouti au même résultat : des « superriches » et des gens sans le sou.

        • Comment expliquez-vous alors l’apparition d’une classe moyenne dans les économies capitalistes ? L’apparition de cette classe moyenne dans les économies capitalistes ne vient-elle pas contredire votre affirmation que le capitalisme créerait des « superriches » et des gens sans le sous ?

          • je l’explique par la croissance : tant que la croissance permet d’absorber la part a verser comme intérêt au capital, tout le monde est servi. Aujourd’hui, il n’y a plus de croissance donc les intérêts sont versé en « pontionnant » sur ceux qui n’ont pas de capital.

          • Aujourd’hui, il n’y a plus de croissance parce que l’Etat obèse aspire toutes les richesses nouvelles pour les détruire. Nous n’avons plus de croissance parce que nous sommes dominés par un Etat socialiste. Pour retrouver la croissance, c’est simple et sans alternative : supprimer et interdire le socialisme.

            Cyrille, vous confondez (encore !) les intérêts du capital avec les rentes d’ancien régime. Les intérêts ne sont pas une rente volées aux gentils damnés de la terre, de plus en plus pauvres, en lutte perpétuelle contre les méchants riches, de plus en plus riches. Les intérêts sont la juste rémunération de celui qui renonce à une consommation immédiate pour mettre son capital à disposition d’un autre acteur économique. Profitant du capital pour créer des richesses, ce dernier pourra, à son tour, accumuler du capital et le prêter à un autre acteur. Et ainsi de suite, à l’infini ! Ainsi, accumuler du capital ne signifie pas qu’il se concentre dans les mêmes mains tordues par l’avidité. Croire cela est l’exact contraire de la réalité. C’est l’un des mythes fondateurs de la religion socialiste.

            C’est uniquement en valorisant le capital privé qu’on crée puis entretient une classe moyenne large et prospère. N’oubliez pas cette loi économique : « Les travailleurs se suicident quand, après avoir proclamé l’illégitimité de l’intérêt, ils forcent le capital à disparaître » (Bastiat). Plus les intérêts seront proches de leur niveau naturel, plus l’accumulation des capitaux sera favorisée, plus l’économie sera dynamique, en croissance saine au bénéfice de tous. S’ils sont trop hauts, une crise vient balayer les mauvais investissements et les taux baissent. S’ils sont trop faibles, il n’y a plus de capital pour nourrir la croissance et les taux remontent.

            L’histoire économique nous démontre sans aucun doute possible que les anomalies de niveau de taux d’intérêt sont toujours provoquées par l’intervention de la puissance publique qui prétend « réguler » le marché monétaire. Comique de répétition pour l’honnête économiste, observateur objectif, mais dramatiques conséquences à attendre pour ceux qui subissent leur Etat obèse provoquant crises et guerres !

            Un faux économiste, comique troupier du socialisme, le bien nommé Piketty, sort ces jours-ci un pavé de plus de 1000 mensonges (plus de 1000 pages) à ce sujet. Pourtant, nul besoin de la prose de Piketty le menteur : le sujet est définitivement clos depuis longtemps. Il a été débattu entre Bastiat et Proudhon il y a 150 ans et Proudhon a perdu.

        • Ça fait 150 ans que les marxistes nous sortent cet argument et sans arrêt. Même durant les 30 glorieuses, ils nous l’ont sorti.
          Trouvez-vous donc que les pauvres actuels sont plus pauvres qu’au XIXe siècle et que la pauvreté s’est agrandie ?
          S’il suffisait d’être riche pour s’enrichir, ce serait trop facile…

          • si ca fait 150 ans qu’ils le disent,c’est qu’il n’y a pas eu de réponse convainquante 🙂
            je m’en fous, je suis pas maxiste.. ca n’empeche pas de se poser la questions.
            pour ca : « S’il suffisait d’être riche pour s’enrichir, ce serait trop facile… » les riches vous le dirons eux même : c’est le premier million qui est difficile a avoir !
            http://www.businessattitude.fr/2010/03/26/1-million/
             » la leçon à retenir est que quand vous avez 1 million d’euros, de nouveaux investissements très rentables s’ouvrent à vous. »
            En fait, je pense pas que les riches soit tres liberaux 😉

          • « si ca fait 150 ans qu’ils le disent,c’est qu’il n’y a pas eu de réponse convainquante 🙂 »

            Ou qu’ils sont sacrément bornés.
            Allez, répondez : trouvez-vous donc que les pauvres actuels sont plus pauvres qu’au XIXe siècle et que la pauvreté s’est agrandie ?

            « les riches vous le dirons eux même : c’est le premier million qui est difficile a avoir ! »

            C’est qui « les riches » ?

            S’ils ont réussi à créer 1M de richesses, il est certain qu’ils pourront en créer d’autres.
            Maintenant, si on donne 1M au hasard à quelqu’un, deviendra-t-il forcément le prochain Warren Buffet ? Réussira-t-il à faire fructifier cet argent ? Après tout, vous nous dites que l’argent appelle l’argent…

            « En fait, je pense pas que les riches soit tres liberaux »

            On n’a jamais dit le contraire.
            C’est un des arguments de propagande des socialistes que de lier « les riches, » finance, patronat, capitalisme et libéraux.

            Et bien sur, quand un riche dit que le capitalisme est mal, ils sautent sur cette occasion pour dire qu’un gourou ultralibéral se repent…

          • arf, je peux pas répondre a la réponse 🙁

            « Allez, répondez : trouvez-vous donc que les pauvres actuels sont plus pauvres qu’au XIXe siècle et que la pauvreté s’est agrandie ? »

            non bien sur, mais est-ce que le capitalisme peut expliquer a lui seul ce phénomène ? nous utilisons de façon beaucoup plus intensive les ressources de notre planète, peut être est-ce cela qui a permis a tous de devenir moins pauvre.

            de plus, comme on dit en investissement : les performances passé n’augure pas les performance a venir ! Que finance le capital dans un monde sans croissance ?

            est-ce que le jour ou les pauvres deviendrons plus pauvres qu’aujourd’hui, vous changerez d’avis ?

            S’ils ont réussi à créer 1M de richesses, il est certain qu’ils pourront en créer d’autres.
            oui, mais pourquoi les autres millions serais plus facile a obtenir si le systeme ne favorise pas ?

            « Maintenant, si on donne 1M au hasard à quelqu’un, deviendra-t-il forcément le prochain Warren Buffet ? Réussira-t-il à faire fructifier cet argent ? Après tout, vous nous dites que l’argent appelle l’argent… »

            Sur un individu, tout est possible… mais l’effet des taux d’interet est de concentrer l’argent. si on donne 1M a un individu moyen qui prendra des risque de placement moyen, il gagnera en moyenne le taux d’interet en cours et gonflera son capital. rien qu’a moi, on me donne 1M, je rembourse mon appart et l’argent que je donnais a la banque me permet d’augmenter mon capital..pas si difficile !!

            « On n’a jamais dit le contraire.
            C’est un des arguments de propagande des socialistes que de lier « les riches, » finance, patronat, capitalisme et libéraux.
            Et bien sur, quand un riche dit que le capitalisme est mal, ils sautent sur cette occasion pour dire qu’un gourou ultralibéral se repent… »

            comme quoi ce sont des choses différentes 🙂 on peut être libéral sans approuver le capitalisme…

          • Misère…

            Cultivez-vous, bon sang !

          • « on peut être libéral sans approuver le capitalisme… » Remarque sans fondement : le capitalisme n’a pas besoin d’être approuvé pour exister indépendamment de la volonté des hommes. Le capitalisme est là, comme n’importe quelle loi de la nature. Il fait parti du cadre invariant dans lequel notre liberté s’exprime. On peut choisir de lutter contre comme on peut décider (librement) de cesser de respirer : c’est le socialisme. On se retrouve alors dans la position du chuteur libre, sans parachute, qui déclare un mètre avant de toucher le sol : « jusqu’ici, tout va bien ».

          • « Cultivez-vous, bon sang ! »

            quesque cela veux dire ?

          • Cavaignac, vous me faite pensez a cette phrase : quand une personne nous dit quel est l’état du monde, on en apprend plus sur la personne que sur l’état du monde..

            Petite question : quel événement pourrais vous amener a penser que vous avez tord ?

          • « quesque cela veux dire ? »

            Vous voulez vraiment savoir ?

        • L’argent n’attire pas plus l’argent que les bulles de champagne ne s’attirent les unes les autres. Prenez une flûte, regardez, il se forme de toutes petites bulles, qui toutes croissent, plus ou moins, d’autant plus qu’elles sont grosses, mais pas les unes aux dépens des autres.

          • @ Cyrille

            Lisez, de toute urgence ceci : http://bastiat.org/fr/gratuite_du_credit.html

            Il s’agit d’une polémique entre Bastiat et Proudhon.

            D’autre part, vous dites, tout à fait justement, que nous utilisons mieux les ressources de notre planète. C’est justement un résultat du capitalisme.

            Enfin, intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté.

        • des « superriches »

          Des superriches qui créent des entreprises qui créent des dizaines de milliers d’emplois et des milliards de richesses.

          « je suis pas maxiste »

          Pas besoin d’être marxiste pour être socialiste/communiste.

        • « Donc le système qui tend a faire attirer l’argent par l’argent abouti au même résultat : des « superriches » et des gens sans le sou. »

          En France, ça a un nom : 56 % de dépenses publiques.

    • intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté.

    • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
      cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »

    • A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
      C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre

  • « C’est là, finalement, toute la force des Naomi Klein et des Jérôme Leroy : en une phrase, un mot, un slogan mille fois répété sans aucune démonstration, ils parviennent à installer une idée là où, pour démontrer la supercherie, il faudrait à ses contradicteurs écrire des livres entiers. »

    C’est là tout le problème… C’est un de leurs rites nécessaires pour décourager leurs fidèles d’aller voir ailleurs.
    Et comme les théories libérales trouvent des auditeurs, ils doivent redoubler dans leur campagne de terreur intellectuelle.

  • L’homme ne peut vivre qu’en tribu, c’est à dire en société ; depuis ce moment il est manipulé par des discours qu’y recourent à l’espérance, la peur, la culpabilisation, 6 millions d’années comme ça, on devrait comprendre à force !

    • Espérance, peur et culpabilisation : vous voulez parler de la Bible ?
      Dans ce cas, je suppose qu’il s’agit de 6 MILLIERS d’années, et non pas de 6 MILLIONS.

      • Ce n’est pas la Bible qui a inventé les moyens de manipuler les foules, elle les a constatés puis mis en pratique. C’est l’évolution qui a fait comprendre à certains comment prendre le pouvoir. 6 millions a quelques millions près est l’époque ou les hominidés sont descendus des arbres pour former un début de société.

  • En meme temps qui sait qui est Naomi Klein ou Jerome Leroy?

  • « les deux guerres mondiales qui ont endeuillé notre humanité au XXe siècle sont, l’une comme l’autre, des conséquences directes du nationalisme économique : des politiques protectionnistes et des dévaluations compétitives, de la recherche d’autarcie et des guerres coloniales à laquelle elle a donné lieu. »

    Frédéric Bastiat disait d’ailleurs, bien avant tout ce monde Marx compris, que « si les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le feront ».

    Le point central de Naomi Klein que vous avait omis, c’est celui selon lequel, en faisant peur aux gens, on leur fait avaler n’importe quoi. En l’occurrence, son livre « la doctrine du choc » est un exercice en la matière, il est même, me semble-t-il, livré avec un DVD de vidéos terrifiantes pour bien laminer le sens critique de son lecteur et lui faire ensuite passer les vessies collectivistes de Klein pour des lanternes.

  • Cet article m’en rappelle un autre sur le bouquin de Naomi Klein avec une conclusion très habile :
    http://www.contrepoints.org/2010/11/30/8103-la-strategie-du-choc

  • C’est le premier million le plus dur !
    D’ailleurs,c’est toujours le premier pas qui coûte !

  • « Le mensonge n’est pas seulement un moyen qu’il est permis d’employer, c’est le moyen le plus éprouvé de la lutte bolchevique ».Lénine.

  • Le probleme de ces clichés, slogans et pour l’essentiel de la propagande gauchiste sans fondement factuel, c’est qu’elle est puissamment relayée, expliquée, exposée, démontrée, organisée puis fait l’object däun marketing suivi, dans les journaux d’événement des grandes villes de france, puis par la vente des vidéos du film de la « théorie » de Klein.
    Voir http://www.nicerendezvous.com/car/2012061710487/nice-projection-strategie-du-choc-montee-du-capitalisme-du-desastreq-naomi-klein.html

  • J’ai lu ce livre et je dois dire , heureusement que je l’ai fait. Votre article est d’une malhonnêteté flagrante. Premièrement , un coup d’état est forcément un complot pour renverser un gouvernement. Allende a été élu et … a gardé sa majorité lors des législatives malgré le sabotage économique ( prouvé ) de la droite et des compagnies américaines. Henry Kissinger lui-même a dit que les chiliens avaient mal voté. C’est dire sa conception de la liberté. Quand il a pris le pouvoir , Pinochet et sa junte n’avaient pas de programme économique. Il était obsédé par l’ordre et la patrie ( national-catholique) . Les Chicago boys lui ont présenté un programme économique de 500 pages  » La Brique » directement inspiré par Milton Friedman le 12 Septembre 1973. Le jour même où on torturaient et tuaient dans le Stade National de Santiago les éléments subversifs. Le jour où commencent les autodafés…
    La lettre dont parle Naomi Klein , illustre la contradiction fondamentale de Friedman auteur de  » Capitalisme et Liberté ». Son programme ne peut être appliqué que dans une dictature et ça n’a pas l’air de l’émouvoir puisque il dit le plus grand bien de son ami Pinochet en 1975 alors que le monde entier connaissaient la nature et les crimes du régime.

    • Je vous recommande cet excellent article, qui démolit ce lamentable torchon de Klein:
      http://www.cato.org/pubs/bp/bp102.pdf

    • allende était loin d’etre un parfait démocrate ( il a gracié les militants du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) ainsi que d’autres membres de groupes d’extrême-gauche qui avaient été emprisonnés pour faits de terrorisme qui ont repris leur activité terroriste en toute impunité, rachet des actions de la Compagnie manufacturière de Papiers et de Cartons, entreprise clé car seule productrice de papier pour les journaux, fermeture de stations de radios de l’opposition, tentative de fermeture du journal El Mercurio, la nationalisation de la maison d’édition Zig-Zag, attaques contre les journaux d’opposition El Mercurio, La Segunda, Tribuna, Mañana, etc, interdiction faite aux chaînes de télévision de l’Université catholique, Canal 13 et Canal 4, et celle de l’Université du Chili, Canal 9, assassinats politiques (Edmundo Pérez Zujovic,….). le 26 mai 1973, la Cour suprême s’adressa à Allende pour dénoncer l’intromission de l’exécutif dans le judiciaire et pointer une rupture de l’ordre judiciaire ; Allende répondra le 12 juin en déclarant que le gouvernement ne pouvait faire appliquer les décisions de justice « de manière indiscriminée » et qu’il revenait à l’exécutif de juger de l’opportunité ou non de leur application ; le 25 juin, la Cour suprême répliquera en dénonçant l’arbitraire politique du gouvernement d’Unité populaire qui réduisait à néant les droits des justiciables. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende remporta les élections législatives avec 55,6% des suffrages (87 députés et 30 sénateurs) contre 44,1% pour l’Unité populaire (63 députés et 20 sénateurs) ; l’opposition rata de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) ; un rapport réalisé par des professeurs de la faculté de droit de l’Université catholique et présenté le 18 juillet fera état de fraudes électorales de la part du gouvernement. Ceux-ci attiraient l’attention sur le fait que 750.000 nouveaux électeurs avaient été inscrits depuis les élections municipales de 1971 alors qu’ils n’auraient dû être normalement que 500.000. Le rapport décrivait également les énormes disparités dans les augmentations de nouveaux électeurs selon les circonscriptions. Il signalait par ailleurs des cas de fraudes avérés à Santiago ou Coquimbo (carnets d’électeurs ne correspondant pas aux personnes ayant voté, centaines d’électeurs inscrits le dernier jour au même domicile, etc.) Le rapport concluait : « lors des élections parlementaires de mars a eu lieu une fraude électorale de grandes proportions, qui concerne entre 200.000 et 300.000 votes illégaux ». le 23 aout 1973, la Chambre des députés approuva, par 81 voix contre 47, un projet d’accord présenté la veille accusant le gouvernement d’Allende d’avoir violé la légalité, de viser à s’emparer de la totalité du pouvoir afin d’instaurer un système totalitaire, en opposition absolue avec la constitution chilienne ; dans cet accord, les parlementaires chiliens demandaient au président de la République, mais aussi aux forces armées et aux carabiniers de mettre fin aux agissements illégaux du gouvernement d’Unité populaire qui mettent en péril l’ordre constitutionnel et légal du pays.

    • L’étude des chiffres macro-économiques illustrent l’ampleur du désastre économique provoqué par la gestion du gouvernement Allende : baisse du PIB qui se retrouve en 1973 pratiquement au même niveau que 1970 (-1,21% en 1972 et -5,57% en 1973) ; indice des salaires réels chutant de 45% durant la même période ; pouvoir d’achat chutant de 10% d’octobre 1970 à avril 1973 sur base des prix alimentaires ; investissement brut dégringolant à 15% du PIB contre une moyenne de plus de 21% entre 1965 et 1970. Dans le même temps, les dépenses publiques passeront de 13% du PIB en 1970 à 53% en 1973 avec un déficit budgétaire sautant de 39% des recettes de l’État en 1970 à 115% en 1973 (de 2,7% du PIB en 1970 à 24,7% en 1973). De leur côté, les entreprises publiques cumuleront plus d’un milliard de dollars de pertes.
      Les déséquilibres économiques provoqueront l’explosion des importations qui s’envoleront de 956 millions de dollars en 1970 à près de 1,5 milliard en 1973, alors que la valeur des exportations stagne (sauf en 1973, grâce à un boom du prix du cuivre sur les marchés internationaux). La balance commerciale excédentaire de 155,9 millions de dollars en 1970 devint déficitaire de 16,3 millions en 1971, 253,4 millions en 1972 et 138,3 millions en 1973. Parallèlement, la dette extérieure augmentera de 500 millions de dollars entre 1970 et 1973. Le tout encadré par de rigides barrières douanières qui interdisaient l’entrée de pas moins de 300 produits au Chili et des tarifs douaniers pouvant grimper jusqu’à 750%, avec une moyenne de 105% en 1973. De même, on comptera pas moins de 15 taux de change différents, avec un ratio entre le plus bas et le plus élevé excédant les 8.000% !
      Plus dramatique encore : le déchaînement de l’inflation et l’établissement d’un plafonnement des prix qui, au lieu de juguler l’augmentation des prix, créera des ruptures dans l’approvisionnement et conduira à l’hyperinflation. De 28% en 1971 à 606% en septembre 1973. Avec une monnaie chilienne qui sera dévaluée de près de 1.000% face au dollar. Cette situation laissera les commerces désapprovisionnés et donnera naissance aux interminables queues devant les magasins, typiques de tout pays socialiste qui se respecte. La majorité des biens de première nécessité ne se trouvant plus qu’au marché noir. Le pays restera finalement sans réserves, ne serait-ce que pour importer les denrées les plus élémentaires. Le 6 septembre 1973, le gouvernement Allende annonçait que les réserves de farine ne pouvaient couvrir que quelques jours.

    • « L’expérience du docteur Allende a échoué parce que sa coalition d’Unité Populaire, dominée par les socialistes et les communistes, a tout fait pour installer au Chili un système socialiste radical auquel était farouchement opposée plus de la moitié de la population. Il avait été élu en 1970 avec seulement 36,3% des voix, à peine 39.000 votes de plus que son concurrent conservateur arrivé en deuxième place. Lors des élections législatives du début de cette année, l’Unité Populaire n’a seulement obtenu que 44%. Pourtant, en dépit d’un parlement dominé par l’opposition, souvent en méprisant les tribunaux et face au chaos économique et à une inflation qui faisait rage, le régime a continué de « réquisitionner » des entreprises, grandes et petites. Ces actions ont polarisé le Chili comme jamais auparavant, provoquant une opposition tous azimuts, non seulement de la part du riche ou d’une frange fasciste, mais bien de la classe moyenne qui représente la moitié de la population et qui se voyait affronter sa propre destruction. Si le docteur Allende avait progressé de manière plus réfléchie, s’il avait fait une pause pour consolider après la nationalisation des industries de base du Chili et posé des limites raisonnables à son programme socialiste, il aurait probablement terminé son mandat avec de grandes chances de succès. » new york times
      la vérité est là, le chili était au bord de la guerre civile (manifestations, greves,….).Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extreme gauche dans l’armée

    • allende n’était un rien un modéré son but était une dictature du prolétariat, c’était un fervent marxiste. « Notre stratégie écarte de fait la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « Nous affirmons que c’est un faux dilemme que de se poser la question si nous devons prendre la ‘voie électorale’ ou la ‘voie insurrectionnelle’. » (21e congrès général du Parti socialiste, Linares, 1965) « Le Parti socialiste, comme organisation marxiste-léniniste, pose la prise du pouvoir comme objectif stratégique à atteindre […] pour instaurer un État révolutionnaire […] » ; « La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. […] Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique, et à sa défense et renforcement » ; « « Seule la destruction de l’appareil bureaucratique et militaire de l’État bourgeois peut consolider la révolution socialiste » ; « Les formes pacifiques ou légales de lutte (revendicatrices, idéologiques, électorales, etc.) ne conduisent pas par elles-mêmes au pouvoir. Le Parti socialiste les considère comme des instruments limités d’action, intégrés au processus politique qui nous emmène à la lutte armée. » (22e congrès général du Parti socialiste, Chillán, 1967). en 1972, le sous-secrétaire général du parti socialiste, Adonis Sepúlveda Acuña rappelait que l’insurrection révolutionnaire restait bien l’objectif final des socialistes chiliens : « Notre stratégie met, de fait, de côté la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « […] s’il s’agit de répondre à la question de savoir s’il est possible de conquérir le pouvoir par la voie électoral, c’est-à-dire l’instauration d’un gouvernement ouvrier qui exproprie les moyens de production de la bourgeoisie, pour organiser une société socialiste, sans aucun doute possible, aussi bien l’histoire du mouvement ouvrier que les principes marxistes indiquent clairement que cela n’est pas possible et qu’une politique de cet ordre ne sert seulement qu’à semer de fausses illusions auprès des travailleurs. » « Le parti a un objectif, et pour l’atteindre il devra employer les méthodes et les moyens que la lutte révolutionnaire rendra nécessaires. L’insurrection devra être déclenchée quand la direction du mouvement populaire sentira que le processus social qu’elle a elle-même lancé aura atteint sa maturité et qu’elle se prépare à être l’accoucheuse de la révolution. »

    • arrêtez de dire n’importe quoi. friedman n’a pas soutenu pinochet : http://reason.com/archives/2008/09/26/defaming-milton-friedman friedman avait prévu que la liberté économique au chili allait apporté la liberté politique Friedman a également voyagé en Chine, autre pays avec un gouvernement dictatorial, et a donné à ses dirigeants les mêmes conseils qu’aux politiciens chiliens, sans que, curieusement, personne ne le lui reproche.

    • « Allende a été élu  » il a été élu avec 36 % des voix (il n’y avait qu’un tour) et c’est faux il a perdu les élections législatives. la veille du coup d’état le parlement chilien a appelé l’armée à intervenir. renseignez vous un peu avant de raconter des conneries

  • Je vous recommande cet excellent article, qui démolit ce lamentable torchon de Klein:
    http://www.cato.org/pubs/bp/bp102.pdf

  • il y a eu 3 régimes anticapitalistes au 20 siècle: le régime nazi, le régime fasciste et le régime communiste. quand je vois qui sont les anticapitalistes, je suis fier d’être capitaliste. lis « La mentalité anticapitaliste » de Ludwig von Mises. petite histoire (pour te montrer la mentalité des anticapitalistes): Le questionnaire de Lénine:
    Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond le camarade.
    Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond de nouveau le camarade.
    Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
    – Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
    Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
    – Non ! Répond le camarade.
    Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
    – Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
    Moralité :
    « Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
    C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
    C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse. d’ailleurs, lis aussi:
    http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux
    http://www.contrepoints.org/2011/04/13/21001-radins-envieux-racistes-et-intolerants-les-socialistes-et-les-anticapitalistes
    http://www.contrepoints.org/2010/10/04/2621-gauche-intolerance-generosite-droite-liberalisme

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Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou: Plongée au cœur de la guerre de l'information, est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

 

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