SNCF : à nous de vous faire détester le train

Les CFF suisses sont à bien des égards un excellent modèle pour la SNCF française.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
TER

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

SNCF : à nous de vous faire détester le train

Publié le 11 septembre 2013
- A +

Les CFF suisses sont à bien des égards un excellent modèle pour la SNCF française.

Par Xavier Chambolle.

Le train étant mon moyen de transport préféré, je dédie cet article à la SNCF qui a fait tout son possible pour me faire détester ses trains.

SNCF vs CFF

Les billets et tarifs

Avant d’entrer dans le train, il vous faut un billet. L’achat du billet. Voilà une étape qui permet à elle seule de comprendre comment fonctionne la compagnie ferroviaire.

Avec la SNCF, c’est complexe. Il y a plein de cartes et d’abonnements possibles. Pour vous en convaincre, allez devant un guichet automatique et vous constaterez vite que ces offres sont listées sur plusieurs pages ! Et après avoir choisi celle qui correspond à votre situation/carte/abonnement, on risque de vous demander… zone bleue ou zone blanche ? Oui car selon l’heure à laquelle vous voyagez, c’est plus ou moins cher. Et dans certains cas (TGV), votre réduction peut ne pas s’appliquer ou bien être moins intéressante. Et ce n’est pas fini, vous l’achetez en avance ou dernière minute ?

Toujours avec la SNCF, faites l’essai sur leur usine à gaz, sur une même destination, avec le même train ayant les mêmes arrêts, le tarif est extrêmement variable ! Prix du kérosène ? Places limitées sur un réseau surexploité et un matériel roulant trop rare ? Quoiqu’il en soit, vous ne saurez pas à quelle sauce vous serez mangé.

Passons maintenant aux CFF. Nous sommes au guichet, nous avons deux possibilités : plein tarif, demi-tarif. Hop là c’est réglé. En fait non, il y a une troisième option, si vous avez le bon abonnement : ne pas passer au guichet. Quant aux tarifs, sur une même destination, peu importe que vous achetiez votre billet 6 mois à l’avance ou une minute avant le départ, peu importe l’heure de la journée, si ce sont les vacances ou pas : ce sera le même prix !

CFF 2 ; SNCF 0.

Fréquence et horaires

Vous avez votre billet, maintenant vous attendez votre train. Avec la SNCF, vous risquez d’attendre… longtemps. C’est courant d’avoir un train toutes les 2h sur une destination. En Suisse, ça ne sera jamais plus de 30 minutes. Vous avez bien lu : jamais plus de trente minutes. Certes sauf la nuit…

Vous allez dans une petite ville desservie, tard le soir en fin de semaine ? Si vous êtes en Suisse, les CFF seront là. Si vous êtes en France…

Ce point est essentiel. On s’étonne que les gens utilisent encore leur voiture, alors qu’il y a le train. Mais justement, le train, il est là à l’aller, le matin, mais pas au retour, le soir ! Alors comme vous savez que vous n’aurez pas de train pour votre retour, vous prenez votre auto.

Exemple, Strasbourg-Saverne. 25min en train. Beaucoup de Savernois travaillent à Strasbourg. Alors le lundi matin, vous avez 3 trains au départ entre 7 et 8h. Correct. En fin d’après-midi vous en avez également régulièrement… Après 19h47… le prochain est à 22h25 ! Et après ? Après, c’est le lendemain matin. Ah et le samedi… Une bonne journée de magasinage, et puis un resto pour finir. Le resto ? Non, pas de resto, le dernier train est à 20h39 ! Pourquoi la SNCF propose-t-elle des horaires de train aussi minables ? Nous y reviendrons.

CFF 1 ; SNCF 0

Les retards

Vous n’êtes pas encore dans le train, car il y a du retard. Là, on pourrait vous sortir de belles statistiques : la SNCF est plus à l’heure que les CFF. Or c’est faux, archi-faux ! Car leur définition du retard n’est pas la même. Il faut plus de minutes de retard en France qu’en Suisse pour être comptabilisé comme train en retard.

D’ailleurs, j’en profite pour vous faire remarquer l’insupportable astuce de la SNCF pour vous convaincre que leurs trains sont à l’heure : les panneaux d’affichage des horaires ! À l’heure du train, ça clignote : heure de départ/«à l’heure». Oui c’est hyper pratique pour regarder les horaires des prochaines destinations.

Dans le train

Vous voilà dans le train ! Globalement il n’y a pas vraiment de quoi se plaindre. Cela étant dit, je préfère les vieux trains SNCF que les nouveaux TER (niveau confort). Enfin, notons que le design intérieur des TGV n’arrête pas de changer et, pour ma part, c’est à chaque fois une déception. Esthétique douteuse, couleurs également, on se cogne, ce n’est pas confortable, c’est mal pensé. Cherchez donc la poubelle ! Je préfère de loin le ICE de la DB. Classique, sobre, classe et fonctionnel. Et un design d’une constance remarquable.

Ah mais j’oubliais, si vous êtes dans un train SNCF et que vous avez oublié de composter… vous aurez une amende ! À moins d’apostropher le contrôleur quand il passe, d’expliquer que vous avez failli louper le train qui ne part que toutes les 2h et qu’il n’y a pas de petite borne jaune SUR le quai. Aussi, dans les TGV, il faut réserver sa place. Oui oui, la SNCF a réussi le tour de force à faire du voyage en train une expérience presque aussi compliquée que le voyage en avion ! Alors que cela devrait être aussi simple que le bus. Avec les iDTGV, vous êtes même filtré sur le quai ! Des idées d’avance à la SNCF, on vous le dit !

Pourquoi ?

Pourquoi cette variabilité des prix, cette fréquence minable le soir et en fin de semaine, la réservation obligatoire, la multiplication des cartes et abonnement ? Pourquoi la SNCF ne fait-elle pas comme les CFF : prix fixe, grille tarifaire simple, horaire fixe, haute fréquence.

C’est très simple. La SNCF veut faire plier le consommateur pour qu’il s’adapte à ses contraintes à elle ! L’objectif de la SNCF est limpide : lisser le trafic. Aux heures de pointes, ils augmentent le prix du billet. La SNCF bénéficie également énormément de son avantage monopolistique (transport aérien anémique sur les destinations régionales, accord de la SNCF requis pour des lignes de bus). Pour pallier son offre désastreuse et son manque de fiabilité, la SNCF a cependant trouvé la parade : elle communique avec des slogans creux. «Des idées d’avance» (ah ah), «à nous de vous faire aimer le train» (ah oui ?)…

À l’inverse, les CFF visent l’excellence, laissent la communication de côté et se concentrent sur les services offerts à sa clientèle exigeante. Les CFF s’adaptent aux contraintes des voyageurs et n’exigent pas l’inverse. Bien sûr cela pourrait être mieux. Tout comme il y a pire que la SNCF…

Bien entendu, on me rétorquera que la Suisse est un petit pays, densément peuplé… Certes, mais alors pourquoi la SNCF n’est-elle pas capable de fournir un service aussi bon dans les régions plus densément peuplées ? En réalité il n’y a pas de contre-argument réellement valable pour justifier une telle différence de qualité, bien qu’elle s’explique. La culture des deux entreprises est radicalement différente, elles optent pour deux stratégies totalement divergentes et l’expérience proposée au client est donc diamétralement opposée. On le sent, la SNCF est pensée par des hauts-fonctionnaires qui ne sont pas aux prises avec la réalité (s’ils voyagent en train, c’est sans passer par le guichet…).

La Suisse est à bien des égards un excellent modèle pour la France et l’Union européenne.


Sur le web.

Voir les commentaires (85)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (85)
  • Vous avez raison l’Europe doit s’ inspirer des Suisses qui font financer leur chemin de fer à 48% par l’argent public. Vous voyez ça comment Xavier un nouvel impot à l’echelle de l’Europe ?

    • RFF et la SNCF sont bien plus que 48% d’argent public…

    • en France c’est grosso modo 2/3 d’argent public. Descendre à 48% ferait économiser quelques milliards aux français, donc pas besoin d’impôt nouveau (au contraire)

    • Ca reste plus sain que le fonctionnement de la SNCF (avec toutes les dettes refilées au RFF).

    • La phrase de conclusion c’est qu’il faut s’inspirer à plusieurs égards de la Suisse : quitte à avoir des entreprises publiques, qu’elles s’adaptent à leurs clients et cherchent à répondre à leurs besoins, comme le font les entreprises privées.

  • Dommag que la diffusion de cet article très juste soi si confidentiel. Il ne fait que rapporter ce que je constate depuis une dizaine d’année.

  • Créés en 1902 avec nationalisation d’une grande partie du réseau ferroviaire suisse, ils ont en 1999 acquis le statut de société anonyme de droit public dont le capital est détenu en totalité par l’État fédéral.

    Wikipedia

    Certes il existe de nombreuses compagnies ferroviaires à statut privé, mais dont le capital appartient souvent à des entités territoriales.

    Vous montrez simplement que la SNCF est gérée en utilisant des méthodes marketing.

  • En réalité, même si le service CFF est meilleur, il y a beaucoup de points communs entre CFF et SNCF : service public monopolistique (ou quasi), absence de rentabilité (car mauvaise gestion), financement public, grosse triche dans les comptes (les subventions comptées comme chiffre d’affaires, ce qui permet de dégager des « bénéfices » !), etc.

    • J insiste 48% des chemins de fer Suisse financés par l etat. Entreprises d etat à 100%. Les Suisses font donc du service public socialise.Pas de pub… pas de commerce. En effet ça marche bien.

      • Ce qui montre bien que l’état d’esprit dans lequel le service est géré compte plus que qui est l’actionnaire et comment les recettes sont perçues.
        Il est assez intéressant de comparer les bios de Guillaume Pepy et d’Andreas Meyer.

  • J’ai pris pendant 4 ans le train trois fois par semaine pour me rendre à mon travail à 100 Km de mon domicile : pas une seule fois le train est arrivé à l’heure.

    Il y avait régulièrement des enquêtes de satisfaction : elles ne concernaient que ceux qui se rendaient dans la grande ville.

    Le bouquet, ça a été en 2008 : 3 heures pour faire 50 km.

    C’est bizarre, même pour de très longs trajets, je préfère encore y aller en voiture qu’en train.

    • WOW, 0% de régularité…Je m’excuse mais soit votre ligne est imaginaire, soit votre montre n’a jamais été à l’heure. Même la pire des lignes de France, en tête de liste des lignes malades de Guillaume Pepy, le célèbre RER D avec ses suicides, vols de câbles, tentatives de suicides, graffitis sur le pare-brise de la cabine, traversées de voies, corps sur les voies et j’en passe les meilleurs… tout les jours pour ne pas dire tout les 3/4 d’heures arrivent à faire mieux que vous ! C’est incroyable quand même, vous ne trouvez pas ?

      • Vous le dites vous-même plus bas : un retard de moins de 5min n’est pas comptabilisé.

        Or pour le client, une minute de retard, c’est bien du retard !

  • Un point m’a toujours marqué avec la SNCF : ils ne parlent pas de « clients » mais d' »usagers ».
    Ça en dit très long sur l’état de leur mentalité…

    • Mais c’est normal : on ne peut pas appeler « client » un voyageur qui ne paie que 1/3 de ce coute le service. Le client, c’est celui qui paie, c’est à dire l’état et les régions ; et eux ne prennent pas le train !

      • Pour la difference entre clients et usagers.. je pense qu on peut dire les deux… client pour le tgv… usager pour le RER payé par les regions et par l employeur (50% de l abonement) Dans le cadre de la Suisse c est usager puisqu il s agit partout d un service subventionné par l etat. Pas de concurrence… donc le marketing est inutile… tout comme le yield management du prix du billet. En effet ça marche mieux.

      • D’où vient l’argent de l’Etat, des Régions, des Départements, des Communautés d’agglo, des Communes?
        De la même poche… Celle du contribuable. Vous, moi, les autres.
        Le client, c’est le peuple pas l’Etat ni ses subdivisions territoriales!

      • Et vous croyez que l’état et les régions le trouvent où l’argent? Ils l’impriment dans les caves des hôtels de région?
        Wait…non! ils le trouvent dans la poches des citoyens.

    • J aurais aimé une reponse de l auteur du billet…voulez vous dire que l Europe doit investir dans le ferroviaire (fret…tgv) avec de l argent public comme le font les Suisses ?

      • Non je n’aborde absolument pas ces points dans l’article :
        – financement
        – rentabilité
        – statut juridique

        Ce qui m’intéressait c’était juste de montrer pourquoi la SNCF est si nulle, pourquoi les CFF excellent.

        Il n’y a aucune conclusion à tirer par rapport à l’Europe. Et mon article se situe de plus en-dehors du débat public/privé.

        J’aurai aimé connaître des réseaux ferrés privés (comme au RU) pour pouvoir donner cette dimension à mon article, mais ce n’est pas le cas. L’autre réseau que je connais plutôt bien c’est la DB…

    • En fait la direction veut imposer le terme « clients » mais dans l’entreprise les syndicats surpuissants s’y opposent et continuent de vouloir imposer le terme « d’usagers ».

    • « usagers »
      Comme les capotes.

  • Ayant comparé après m’être fait « avoir » une fois (train supprimé 15 mn avant le départ, à 700 bornes de mon domicile) ; le train revient presque aussi cher que la voiture, pour un gain de temps moindre si tout va bien…
    Si on met bout à bout tous les désagréments possibles et malheureusement récurrents, on choisit de fait la voiture.

    J’ai pris le train dans le monde entier, même en Chine (hors catégorie ^^) et j’ai rarement trouvé un service aussi exécrable et onéreux.

    Bref, vive le covoiturage !

  • La suisse c’est bien, le Japon c’est mieux ! 😉
    Trains à l’heure, personnel aimable, contrôle des voyageurs à l’entrée et à la sortie des gares.
    Egalement un service à bord de qualité et bon marché. Des commerçants en gare qui ne se font pas racketter par JR ou ses concurrents… Donc des prix abordables.
    Toilettes dans les gares, toutes les gares… propres et non payantes.
    C’est en moyenne plus cher que la SNCF sur le billet à l’unité… Mais à des années lumières de l’indigence du service rendu par la SNCF!

    • ….et l’ auteur a ete gentil de ne pas mentionner les toilettes qui presque 50% du temps n’ ont pas d’ eau, les wagons restaurants qui parfois ferment « parce que desole »… Aux bornes d’ achat, on vous demande si vous avez une carte de reduction mais si ce n’ est pas le cas, vous avez le choix entre « plein tarif loisir » et « pro seconde », sans aucune explication de la difference entre l’ un et l’ autre, un jour j’ ai failli payer une amende pour ca !!!

      CFF et SNCF sont toutes les deux des entreprises publiques, financees par l’ etat, avec un certain monopole. La grosse difference, c’ est que l’ une est situee dans un pays ou on peut encore sanctionner le travail mal fait et la corruption.

    • J’étais d’ailleurs assez surpris de découvrir que le Shinkansen accusait l’année dernière un retard moyen de… 17 secondes.
      17
      secondes.
      Sur ma ligne de TER, campagne d’affichage pour se vanter que « 80% des trains de la ligne ont moins de 5 minutes de retard ». Wokay, pour un trajet complet de 45 minutes, le choc des cultures quand tu tombes sur cette affiche en rentrant de Tokyo…

  • comment peut on comparer un reseau de 3000 km de ligne et un reseau de 30 000 km, cela est inconcevable, c est comme comparer un artisan, et une multinationale

    • Et pourquoi ne peut-on pas comparer le travail du plombier artisan et de celui de Véolia ?

    • Vous avez amplement raison, la SNCF est d’autant plus impardonnable !

      Elle a également plus de clients, potentiellement plus de revenus. Parce qu’elle est plus grosse elle a plus de poids pour négocier son matériel et devrait pouvoir réaliser de nombreuses économies d’échelle.

      De plus la Suisse a une topographie pas mal plus accidentée que la France.

      Certaines régions fançaises sont plus denses que la Suisse, ce qui devrait permettre à la SNCF de mieux rentabiliser ses infrastructures. Quant aux zones plus faiblement peuplées, elle n’a qu’à faire ce qu’elle fait aujourd’hui : une faible desserte.

      Enfin, c’est certain, c’est parce que le réseau de la SNCF est plus grand que celui de la Suisse qu’il lui faut adopter une organisation tarifaire stupide (prix variables, myriade d’abonnements).

      Quelle idée, vraiment, de comparer les CFF à la SNCF.

      • L’infrastructure n’appartient pas à la SNCF mais à RFF, SNCF paie la location des sillons ( partie de voie pour faire simple ), donc SNCF paie ses locations à l’Etat, évitez à l’avenir de nous faire partager vos inepties.

        • Puisque vous savez tant de choses, expliquez-nous donc les liens entre RFF et la SNCF. Comment se fait-il que RFF paie plus à la SNCF pour la gestion qu’il lui délègue du réseau que la SNCF ne paie de redevances pour l’usage de ce réseau ? Moi, j’en retire l’impression d’un tour de passe-passe…

        • Sans approfondir l’excellente réponse de MichelO, je vous le redis, moi, je suis le client. Je me fiche des raisons invoquées par la SNCF : 300 ou 300000 de km de voies ferrées m’importent peu, c’est bien à la SNCF de se démerder pour proposer des fréquences dignes de ce nom.

        • Mais bien sur! c’est pas comme si RFF et SNCF n’était pas deux entités parfaitement virtuelle que seule sépare une comptabilité « créative » qui n’a qu’un seule but : enfler un peut plus le con-tribuable en noyant le poisson. Un peut de sérieux s’il vous plait on n’est pas dans les commentaire du monde ici…

  • La Suisse service d’état de bonne qualité et 31% de PIB de dépenses publiques;France services pourris gangrénés par des syndicats communistes et 57% de PIB de dépenses publiques :cherchez l’erreur!

    • 55,8 % des dépenses publiques Française sont des Dépenses sociales, par-contre la SNCF verse des dividendes à l’Etat, la SNCF donne de l’argent à l’Etat via ses recettes, je ne pense pas que tu souhaitais faire allusion à cela…

      • « la SNCF verse des dividendes à l’Etat »

        Après avoir reçu la moitié de son chiffres d’affaires sous forme de subventions. C’est facile de faire croire ensuite que l’entreprise est rentable alors que c’est un puits sans fond.

      • elle verse une broutille à l’état et reçoit 15 milliards d’euros de subventions par ans… A ce tarif la je veut mois aussi versé des dividendes à l’état…

  • Totalement ringard comme article, et pour le qualifié ainsi je m’explique :

    Les billets et tarifs :

    -« zone bleue ou zone blanche »

    …Qui s’applique uniquement pour les TER, dont la tarification et les conditions sont gérées par le Conseil Régional, jamais on vous demandera si vous circulez en zone blanche ou bleue pour du TGV
    (source : http://www.ter-sncf.com => « Rhône Alpes » par exemple => chiffres (en bas) => activités)

    -« faites l’essai sur leur usine à gaz »

    Il semblerai que le sujet ne soit absolument pas maîtrisé par la personne ayant écrit cet article, « SNCF-VOYAGE » est une agence de voyage, de ce fait elle offre des billets TGV, TER, Bus, Vols d’avions, Locations voitures, Croisières etc…et qu’il y est une énorme confusion entre le produit TGV et la volonté en terme de tarifs de nos élus régionaux que l’on retrouve, dans la logique des choses, forcement sur SNCF-VOYAGE.

    Fréquence et horaires :

    -« Passons maintenant aux CFF…si vous avez le bon abonnement : ne pas passer au guichet. »
    Pour TER il existe la carte OURA, qui elle aussi ne permet pas de passer aux guichets, pour TGV il existe le E-Billet, Abonnement Fréquence etc…qui permettent elles aussi de ne pas passer aux guichets, et qui sont elles aussi des « abonnements »…

    (source : ter-sncf / voyage-sncf au choix)

    -« C’est courant d’avoir un train toutes les 2h sur une destination »

    Je ne sais pas si la comparaison est faîtes entre un bled perdu dans l’Auvergne et Berne, mais un Berne/Fribourg-Neuville il y en a toute les 2 heures en moyenne, tandis qu’un Ambérieu/Lyon toutes les 30 minutes environs, parfois moins. Les comparaisons faîtes ici sont totalement stériles. Et je ne parlerai pas du trafic des Savernois qui dépasse à peine les 10 000 habitants…

    -« la SNCF est plus à l’heure que les CFF. Or c’est faux, archi-faux »

    Or c’est archi-vrai comme archi-faux, il y a 92% de régularité en France pour un retard de 5 minutes et 90% en Suisse pour 3 minutes, un détail que notre grand journaliste a certainement oublié, soit une différence de 120 secondes. Il faut prendre en compte les conditions d’interconnexions, plus connus en France sous « attente de correspondance », qui en Suisse, existe qu’à titre exceptionnel et fait, avec logique, une enorme difference. En résumé il n’existe aucune source, aucune source et aucune source permettant de dire que cet argument soit vrai,comme FAUX.

    -« Dans le train »

    « on se cogne, ce n’est pas confortable »

    L’écrasante différence entre ICE et TGV n’est pas seulement la vitesse, mais le bruit pour les voyageurs, en terme de confort je pense être dans la définition, pour ce qui de vous cognez, je ne préfère pas savoir si vous êtes droitier ou gaucher, et même connaître vos activités certainement étranges au sein du TGV, chacun jugera par son vécu.

    « Aussi, dans les TGV, il faut réserver sa place. Oui oui »

    Les réservations existent autant sur TGV que sur ICE, Lyria, Shinkansen etc… En fait la SNCF fait comme toutes les autres compagnies du monde à grande vitesse, c’était aussi simple que cela.

    (source: faîtes une simulation d’achat pour n’importe qu’elle compagnie ferroviaire à grande vitesse)

    -« Pourquoi ? »

    Pourquoi tout vos arguments ne sont pas vérifiables,s’agit-il d’une opinion personnelle que vous écrivez ici ? Et si oui, pourquoi l’écrire comme si il s’agissait d’une réalité, les faits sont là et parlent mieux que vous et moi.

    • Reprenons vos points.

      1) Zones blanche/bleue des TER
      En quoi me contredisez-vous ? Moi, en tant que client, j’aimerai payer mon billet de train à un tarif raisonnable. Je me fiche que la région impose des zones plus chères, je me fiche que certains trains rentrent dans ces zones… Pourquoi m’expliquez-vous cela ? Ca, ça doit être le problème de la SNCF et des régions, pas du client ! 😉 Le client se fiche totalement de vos explications à ce sujet. Et la SNCF se fiche du client…

      2) SNCF-voyage une agence
      …..Et alors ? Je ne vous parle pas de location de voiture, ni de voyage en avion. Faites vos essais avec le train sur ce site. Et ensuite déplacez-vous au guichet. Y aura-t-il une différence ? Non ! Ce sera la même variabilité des prix selon le train (ça encore il est admissible que le TGV soit plus cher qu’un TER), l’heure de la journée, la période de l’année et le moment où vous achetez le billet.

      3) La carte OURA
      Mais c’est fantastique ! Voyez-vous, l’offre de la SNCF est tellement luxuriante que j’avais jamais vu cet abonnement… Le point de l’article n’est pas de dire que la SNCF ne propose pas de bons abonnements, mais simplement que son offre est beaucoup trop complexe.

      4) Berne-Fribourg-Neuveville
      Pour Berne-Fribourg, il faut choisir Fribourg-gare et non Fribourg-Neuveville. Le site des CFF fonctionne comme celui de la DB : il ne vous propose pas que des gares ferroviaires !

      5) Les stats sur les retards
      Je ne comprends pas, vous donnez simplement les chiffres qui valident mon affirmation. J’avais écrit : «leur définition du retard n’est pas la même. Il faut plus de minutes de retard en France qu’en Suisse pour être comptabilisé comme train en retard.»
      Et vous répondez : «il y a 92% de régularité en France pour un retard de 5 minutes et 90% en Suisse pour 3 minutes»

      Autrement dit, les trains en Suisse plus plus souvent en retard qu’en France, mais leur seuil est beaucoup plus sensible ! Quand un train a 4min de retard en Suisse, il est en retard. En France, 4min, il n’est pas en retard.

      Imaginez un instant tous ces trains qui ont entre 3 et 4,59min de retard en France et qui ne sont pas comptabilisés comme étant en retard… Voyons, ne soyez pas de mauvaise foi, il serait plus qu’étonnant que les trains soient plus en retard en Suisse qu’en France ! Sans parler des trains annuler (ça m’est arrivé pas mal de fois en France, jamais en Suisse).

      6) Confort du TGV
      C’est simple, ça tient en une seule image, voici l’intérieur d’un TGV : http://i-cms.linternaute.com/image_cms/original/841175-des-rames-tgv-christian-lacroix.jpg
      Vous voyez le truc entre les deux sièges, au niveau de la tête, voilà sur quoi je me cogne.
      Comparez avec l’intérieur d’un ICE : http://www.b-europe.com/~/media/ImagesNew/Treinen/ICE/ImageCaroussel/Small_500x338/ICE_1Klas_500x338.ashx

      Et votre remarque sur mes activités est stupide.

      7) La réservation obligatoire sur les grandes vitesses, c’est partout pareil ?
      Non, vous vous trompez. 🙂 La réservation en TGV est obligatoire, alors qu’elle ne l’est pas dans un ICE. Je n’ai rien contre le fait de réserver sa place, que ce soit sur TGV ou train lent. Mais qu’elle soit obligatoire est, du point de vue du client que je suis, chiant.

      Conclusion.

      Vous êtes très mal renseigné, quand vous donnez des chiffres ils confirment « mon opinion personnelle ». Quand vous donnez des informations qui contredisent mon point, je ne sais pas quelles sont vos sources, mais elles sont fausses.

      Mon article est peut-être ringard, mais votre réponse, elle, est simplement hors-sujet.

      L’énorme différence entre vous et moi est probablement que, moi, j’ai beaucoup voyagé en train (en France comme en Suisse), probablement pas vous. 🙂

      Question. Travaillez-vous pour la SNCF ?

      Je vous le demande parce qu’il y a 2 ans environ la SNCF avait sorti un site pour que les gens donnent leurs idées sur le TGV. J’avais contribué en faisant une comparaison avec les CFF et j’avais pas mal de réponses de ce genre… Bourrées de mauvaise foi.

      • Pour l’usine à gaz qui n’a jamais eu le sentiment ( juste le sentiment) d’être le seul à payer plein tarif dans un wagon entier…

      • Bonjour Mister Chambolle ? Ou re-bonjour.

        Pour vous répondre sur vos multiples points :

        1) Les zones bleues ou blanches ont étés appliqués dans un but bien précis par les Conseillers Régionaux afin de désengorger certains trains durant les périodes de fortes affluences, généralement nos « voyageurs loisir » recherchent en priorités un prix, ce qui nous permet de les orienter sur d’autres horaires pour un meilleur confort et une meilleur gestion du trafic, cette initiative n’a nullement pour objectif l’appât du gain, EDF l’utilise pour ses heures pleines/creuses ainsi que des cinémas et autres enseignes par exemple, afin de cibler une organisation optimale, et nous concernant du matériel roulant. Mon explication reste parfaitement rationnel et je ne peux en ajouter d’avantage, hormis le fait que les Régions décident et financent la politique de renouvellement du matériel, ce qui sous-entendrait une augmentation du tarif ou des impôts dans le cas inverse, dont je doute l’envie, mais aussi l’utilité.

        2)Non mais des subventions sont versés à l’agence, comme pour exemple l’achat d’un produit X vendu à crédit sans frais à taux 0%, c’est l’enseigne qui vend le produit qui paie les intérêts, la banque n’est nullement généreuse avec des prêts, ce qui explique dans ces 2 cas que le tarif reste identique pour le client, pour vous répondre.

        Ensuite concernant la variabilité des prix pour le TGV, il s’agit de Yield Management, ce que font les hôtels, les avions, les croisières. Je ne dis pas que c’est bien, et encore moins que ce ne l’est pas, mais voila la SNCF est un « établissement public » « de droit privée » et de ce fait cela change beaucoup de chose, comme concernant les ~baisses~ et augmentations du prix du pétrole…tout est une question d’offres et de demandes…et je ne peux rentrer dans un débat politique sur le capitalisme…

        3)La carte OURA n’est pas un support venant de la SNCF, mais de la Région…Bref, pour faire simple : SNCF=TGV / TER=Région / RFF=Voies ferrées. Et pour faire encore plus simple, à l’avenir, une gare ressemblera à un aéroport, avec de multiples E.F. de transports qui paieront la location des sillons, donc avec encore plus d’offres d’abonnements divers et variés mais qui n’auront ( comme actuellement ) pas le moindre lien entres elles. La raison s’appelle l’Europe, et comme expliqué ci-dessus, pas de politique.
        http://www.voyages-sncf.com/services-train/carte-abonnement-train
        http://www.ter-sncf.com/Regions/rhone_alpes/Fr/Se_deplacer_en_TER/Avant_mon_voyage/Produits_et_prix/TousProduits.aspx?page=1

        Je précise que dans le cas TER, la différence est financée par la Région et rentre dans la définition d’aide sociale.

        4) Vous avez omis, volontairement ou non, de précisez que la différence de minute définissant un retard (je cite: « Il faut plus de minutes de retard en France – minutes au pluriel) était de 2…(forcement au pluriel), je trouve cela un peu orienté personnellement. Parcontre sur le fait qu’il n’y a rien de concret pour comparer, à point fermé, la taux de régularité,je persiste et je signe.

        Et pour les trains supprimés en Suisse je vous pousse à faire d’avantage de recherche sur ce sujet, car les raisons et les causes sont exactement les mêmes qu’en France, raté de fermeture d’un P.N., suicide et j’en passe afin de fluidifier le trafic. Le dernier cas remonte à aujourd’hui même, de 9h30 à 16 heures les trains ont été retardés et supprimés entre Zurich et Berne, CFF est victime pas coupable, la SNCF l’est tout autant avec ses 3300 vols de câbles en 1 année et les désagréments que cela ait pu engendrer. Ce n’est pas des caprices ni même ma langue ( ou mes doigts ) qui me donne raison, mais les motifs, les faits, qui eux tranchent à moins de manquer complètement de sens de discernement.

        5) Concernant votre commentaire sur le confort du ICE en comparaison avec le TGV, je ne peux répondre, sincèrement, car il s’agit d’opinions personnelles, comme vous pouvez préférer une clio à une 206, il n’y a pas vraiment de discussion possible ici, mais ceci étant dit, je trouve votre analyse vraiment poussé à la limite en terme de confort, le bruit des ICE en rame est difficilement supportable.

        Et pour ma remarque d’hier, mes excuses sincères.

        6)Pour ICE vous vous trompez, la réservation est obligatoire quand le ICE roule « à grande vitesse » comme vous l’avez dit, elle ne l’ait plus quand le ICE fait ses dessertes en omnibus ou comme la SNCF l’applique, dans le cas ou vous souhaitez prendre le risque de ne pas avoir de place assise.
        http://francais.interrail.eu/enfr/trains-europe/high-speed-trains

        Votre conclusion est quelque peu aiguisée, sur le fait que j’ai nullement voyagé en train…Je pense avoir voyagé beaucoup plus que vous, sans compter les multiples déplacements pro., et je vous prierai de faire preuve d’humilité à l’avenir avant d’avancer ce type d’objection, ce serait sympathique.

        Et sachez que les opinions négatives ont pignons sur internet, vous avez déjà argumentez sur le fait que votre dernier micro-onde était fabuleux sur la toile, ou même que La Poste, le service des eaux avaient un bon service ? Soyez de bonne foi, il est dommage de perdre le fil avec un débat qui ressemble à un jeux de ping pong avec des justifications hasardeuse.

        Au plaisir.

      • 1) Vous dites : «Les zones bleues ou blanches ont étés appliqués dans un but bien précis par les Conseillers Régionaux afin de désengorger certains trains durant les périodes de fortes affluences, généralement nos « voyageurs loisir » recherchent en priorités un prix, ce qui nous permet de les orienter sur d’autres horaires pour un meilleur confort et une meilleur gestion du trafic»
        Réponse : moi je vois ça autrement. Je ne suis pas un voyageur loisir et ça me coûte plus cher. Et vous confirmez effectivement ce que je dis dans l’article : la SNCF a pour objectif de lisser le trafic. Ce que je critique fortement.

        Les CFF se débrouillent très bien sans.

        Et donc je vous le répète : vos contraintes n’intéressent pas vos clients.

        2) La SNCF n’est nullement obligée d’appliquer le yield management pour la gestion des prix. Suffit de lisser (pour le coup !)… C’est un choix que vous avez fait et, selon moi, client, il n’est pas bon, ni pertinent.

        3) Rien à rajouter. CQFD.

        4) J’ai beaucoup utilisé les CFF comme la SNCF (et pas sur les lignes les plus surchargées je suppose) et mon expérience personnelle est clairement en défaveur de la SNCF par rapport aux retards. Et 2min de différence, c’est assez conséquent pour orienter les stats. Osez donc aligner vos stats avec un seuil de tolérance de 3 et non de 5min, les données vous les avez. Après on en rediscutera. 😉

        Je ne fais pas un scandale pour l’annulation d’un train, ni n’accuse la SNCF de sciemment nous saouler, je me doute qu’il y a des raisons valables. Mais, voyez-vous, il y a là encore une immense différence entre CFF et SNCF. Avec la SNCF on n’a jamais d’explications claires, contrairement aux CFF, bien plus transparents.

        5) Je vous excuse.

        Le bruit de l’ICE ne m’a jamais marqué (mais c’est vrai que le TGV est très silencieux)… C’est juste que je trouve le design intérieur du TGV vraiment mal pensé, tout simplement. Maintenant je ne suis pas du genre à détecter le petit pois sous le matelas, alors, oui, le TGV est confortable, mais selon moi il l’est moins que l’ICE.

        6) Je vais être franc, vu les arguments que vous m’avez sorti, je doute que vous ayez voyagé comme un client lambda (qui achète son billet). Ou bien vous êtes vraiment trop amoureux de votre compagnie – ce qui n’est pas honteux. Mais je vous invite à utiliser régulièrement les CFF (pourquoi pas un stage là-bas !?), vous verrez, après avoir goûté du bon vin, vous ne vous contenterez plus du vinaigre. Car, je n’ai certes jamais été un grand fan de la SNCF, mais quand j’ai vécu en Suisse, ça a changé beaucoup de choses dans ma perception de l’offre française.

        Concernant la réservation sur un ICE, je me permet d’insister, allez donc sur DB.de, faites le processus et vous constaterez que la réservation est dans tous les cas une option payante (4€) ! Lisez donc le lien que vous avez donné, ils parlent de l’ICE et confirment l’information que je vous ai donné.

        Mes conclusions ne sont pas hasardeuses… Je vous rappelle que vous avez dit que mes arguments, tous, n’étaient pas vérifiables ce qui est totalement faux.

        Mon article est plus qu’une opinion négative. C’est la retranscription complète de l’expérience-client offerte par la SNCF vs les CFF. J’explique en quoi la stratégie de la SNCF est mauvaise, car elle n’est pas centrée sur l’expérience du client, mais sur les contraintes (réelles !) de la SNCF.

        Et toutes vos réponses vont malheureusement précisément dans ce sens, je vous invite à vous relire et à en prendre conscience. Plutôt que de dire : «ah…. mmhhh…Notre grand réseau, les exigences des régions, nos différents types de voyageurs et d’autres variables et contraintes sont très difficile à gérer et, effectivement, cela se ressent dans notre grille tarifaire qui en devient illisible… mais nous devrions effectivement faire en sorte que cette grille soit la plus simple pour le client, sans pour autant arrêter de proposer plusieurs types d’abonnements – comme les CFF. Et puis c’est également vrai que, pour améliorer notre communication et notre image de marque, nous posons plusieurs actes qui nuisent directement à l’expérience-client, ce qui n’est peut-être pas judicieux.» Non, plutôt que de répondre à cela, soit vous niez, soit vous justifiez la situation par vos contraintes.

        Ma critique, autrement dit, est constructive parce qu’elle identifie clairement le problème de base (votre stratégie marketing). Il ne s’agissait pas simplement de dire «ah les chiottes étaient salles et les contrôleurs sont idiots.» Sauf pour ma petite digression sur le design du TGV.

    • On ne saurait mieux montrer que c’est bien l’usine à gaz, et le déni dans lequel vivent ceux qui ayant fait l’X ou l’Ena maîtrisent les arcanes des 43 tarifications possibles.

    • M. « anonyme » (Modération : nom remplacé à la demande de l’intéressé), chef de projet marketing à la SNCF et/ou dirigeant d’unité opérationnelle adjoint à la SNCF, je suis plus que ravi que mon article ringard ait retenu votre attention.

      Je m’étais ouvertement posé la question de savoir si vous étiez un salarié de la SNCF, mon intuition a été bonne. 😀

      Alors maintenant que les présentations sont faites, en tant que client très très loin d’être satisfait par l’offre de la SNCF, il serait professionnel de votre part :
      – de vous intéresser avec sérieux à l’expérience d’un client (ainsi que des commentaires qui ont suivi) pour en tirer des leçons constructives et positives pour la SNCF, plutôt que de vous mettre sur la défensive
      – d’intégrer le fait qu’il est inutile, parfaitement inutile, de contre-argumenter comme vous le faites (réponses HS, informations biaisées voire fausses – sans doute des restes de votre formation à l’IEP ! Ce ne sont pas vos pitoyables arguments qui vont changer la réalité du terrain, la réalité perçue par vos clients, réalité que vous semblez vous obstiner à ne pas reconnaître, vous cachant derrière vos contraintes),
      – de prendre le train comme un client lambda.

      Oui, prenez donc le train ! 🙂 Faites-le comme un vrai client, pour voir. En tant que chef de projet marketing, il est bon de tester son offre en se mettant vraiment dans la peau d’un client. Laissez vos théories de côtés, ainsi que les contraintes réelles de la SNCF, et voyagez avec !

      Vous arriverez à peu près au même constat que moi. Au même constat que les commentateurs.

      Ensuite, vous qui connaissez les contraintes de la SNCF, en tant que chef de projet marketing, donc normalement quelqu’un qui peut formuler une offre, un produit pour une clientèle, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour ce client et qu’il subisse le moins possible vos contraintes, car lui en a déjà suffisamment de son côté.

      Et vous arriverez là aussi, logiquement, à peu près aux mêmes conclusions que moi :
      – faire le ménage dans les offres de la SNCF pour proposer une grille lisible et simple,
      – s’adapter au client plutôt que de tenter par de multiples stratégies de lisser le trafic,
      – améliorer la fréquence des dessertes (il me semble vous avoir donné un exemple très concret et édifiant avec Strasbourg-Saverne).

      Comme je l’ai expliqué, j’avais eu l’occasion de présenter ce constat et ces idées sur l’un de vos sites, un truc sur des idées pour les TGV, probablement êtes-vous derrière cela. Et plutôt que de faire amende honorable, on m’a opposé vos mêmes arguments, à quelques détails près. Peut-être est-ce vous même, déjà !

      Depuis, rien n’a vraiment changé.

      Bon sang ! Il faut que ça finisse par rentrer !
      —-> LE CLIENT SE FICHE DE VOS CONTRAINTES, ÉCOUTEZ CE CLIENT PLUTÔT QUE DE BAVARDER !

      Et prenez exemple sur les CFF. Et à défaut de voyager avec eux, pour ne plus ressortir vos bourdes avec Fribourg-Neuveville (amusant, il se trouve que j’y ai habité !), étudiez avec sérieux la concurrence.

      Sachez que tous les points que j’ai avancé dans mon article ringard sont justement vérifiables (il suffit de sortir de son bureau parisien et d’aller à la gare, cela devrait être à votre portée, Paris est pour le coup très bien desservi) et quand on signe un commentaire de son nom et qu’on bosse pour l’entreprise incriminée, un peu de jugeote, soyez plus respectueux, parce que vous représentez votre entreprise. Certes j’avais déjà une opinion déplorable de la SNCF…

      Merci pour votre attention. J’espère, sans aucune illusion, que la SNCF saura en tirer des leçons.

      Enfin, pour finir sur une note positive, sachez que la plupart du temps les guichetiers de la SNCF sont cordiaux et plutôt efficaces.

      • Quand on a fait Sciences Po, ça n’est pas pour écouter le client, et encore moins pour être guichetier 🙂

      • « Et vous arriverez là aussi, logiquement, à peu près aux mêmes conclusions que moi :
        – faire le ménage dans les offres de la SNCF pour proposer une grille lisible et simple,
        – s’adapter au client plutôt que de tenter par de multiples stratégies de lisser le trafic,
        – améliorer la fréquence des dessertes (il me semble vous avoir donné un exemple très concret et édifiant avec Strasbourg-Saverne). »

        – et arrêter de faire un faux suspense en désignant les quais vingt minutes avant le départ ! Les trains partent, en écrasante majorité, tous les jours aux mêmes horaires des mêmes quais. Ça éviterait des agglomérats devant les tv de gens sachant pertinemment où aller mais attendant dans le doute – l’habitude de nombreux problèmes… – la réponse salvatrice et fluidifierait la montée en train en évitant une cohue devant chaque (minuscule, pour les TGV) entrée de voiture par manque de temps – vingt minutes, c’est court; surtout lorsqu’on doit traverser, chargé, les quelques cent mètres de quai.

        • C’est tout à fait vrai et c’est un point que j’aurai pu ajouter.

          Mais avec vos 20min vous êtes généreux ! Parfois c’est moins.

          • Je n’ai fait que reprendre ce que dit la SNCF: que l’annonce de la voie ne s’effectue que vingt minutes avant le départ. Mais il arrive même que ça soit bien moins. Voire que l’annonce change toutes les cinq minutes – ce pourrait être un bon observatoire sociologique des flux migratoires…

    • J’utilise régulièrement les ICE allemands. En terme de confort il n’y a pas photo, les TGV sont nuls en comparaison.

  • Le constat est certe là, mais il faut aussi reconnaitre que la SNCF s’en sort pas si mal dans le contexte avec lequel elle doit composer.

    Entre PDG-copain, myriade d’abonnement pour les cassosses, les assistés, les moins assistés, les privilégiés, ou simplement les vrais abonnés, et bon nombre de personnel qui sont maternés et ne veulent pas en foutre grand chose.

    Faut pas oublier qu’on est en France.

    – un design comme le ICE ? on critiquerait de payer pour pareil austerité.
    – fréquence trop rapide, ça râlerait « pas étonnant que ça soit si cher » avec tout ces trains à moitier vides.
    – des lignes de chemin de fer denses comme en Suisse (désertes des petits villages) : la sécurité routière va gueuler sur les PN.
    – tarif unique : ceux qui sont prévoyants exigeront un tarif réduit.

    je ne parlerai pas des contraintes de la SNCF vis à vis des vandalismes, où RFF doit limite s’excuser auprès des délinquants pour ne pas avoir couper le jus avant.
    CFF ne gère pas les choses pareil, pour vous en convaincre, allez faire une connerie en Suisse, c’est pas le même traitement que chez nous, la police est crainte, ça dissuade et ça respecte les installations.

    c’est peut etre plus vert ailleurs, mais je doute que dans l’ensemble il est possible de faire mieux chez nous sans passer par des changements radicaux.

    • @l auteur du sujet.. justement c est dommage de ne pas parler du coeur du sujet : le financement (donc public de la Suisse) et l organisation à la Française qui forcée par l Europe a du créér Rff… avec les resultats que l’on connait. Tirer sur la SNCF je veux bien… mais dites pourquoi la Suisse fonctionne bien avec un modèle plus « social » et centré sur le service public….

      • Je vous ai répondu plus haut. 😉

        En complément. Si je traite cet aspect, ce n’est pas un article qui suffirait.

        Je souhaitais me baser uniquement sur mon expérience personnelle (pour avoir beaucoup voyagé avec la SNCF et les CFF, beaucoup moins avec la DB et encore moins avec la SNCB) : l’expérience du client, la perception du service.

    • Vous avez probablement raison.

      Ce n’est pas le tarif unique que je souhaite, mais le tarif fixe dans le cadre d’une offre simple et lisible.

      Cependant, les Français râlent certes toujours pour tout, mais les responsables politiques n’en ont généralement pas grand chose à faire et, s’ils ont la volonté, ils peuvent changer des choses.

      La question serait donc de savoir s’il y a une volonté pour ces changements !? La réponse : probablement aucune.

  • On peut payer son billet sur internet et le montrer sur son iphone avec la SNCF. En tout cas, ça marche et c’est vachement pratique. Je le dis pour ceux qui ne connaissent pas ou n’ont jamais essayé.
    Est ce qu’il y a réduction famille nombreuse sur la CFFF, parce que personnellement je me moque de devoir dérouler plusieurs offres si je peux avoir une réduction.

    • Allez jeter un oeil à la manière dont la Suisse finance tout ça, et l’origine des fonds FTP. http://www.ferden.net/acrobat/Financement.pdf Pour un média » libéral » vous prônez un exemple Suisse qui ne l’est pas vraiment. Un comble … 🙂

      • @Xavier
        . Non seulement la Suisse repousse le système libéral, mais en plus elle rejette l’idée de scission entre la gestion de l’infrastructure et le trafic ferroviaire. Pour finir nos voisins ont mis en place une taxe autoroutière pour les gros poids lourds…

        • Je ne comprends pas pourquoi vous insistez encore et encore sur ce point, j’ai répondu plus haut que le sujet de l’article c’est l’expérience-client en comparant les CFF et la SNCF. C’est tout.

          C’est pas parce que je suis minarchiste que je ne peux pas féliciter une entreprise publique qui fait très bien son travail. Et donc d’en profiter pour montrer à une autre entreprise publique, la SNCF, comment elle devrait faire le sien, quitte à ne pas être privée.

          • « Je ne comprends pas pourquoi vous insistez encore et encore sur ce point »

            —> Alors je vous explique 🙂 ce n’est pas tant que la SNCF (ou les cheminots… ou les Français) fassent plus mal leur boulot qu’ailleurs ou prennent leurs responsabilités envers leurs clients par dessus la jambe.

            C’est que, si vous permettez : le système Français à » le cul entre deux chaises »
            La conclusion involontaire de votre article c’est qu’en tranchant pour un système public et intégré » à la Suisse » on aurait des résultats et un respect de l’usager et du service public pour tous d’ailleurs inscrit dans la loi Suisse.

            Ne me tenez pas rigueur mais ça m’a amusé follement de lire ça sur contrepoint. 🙂
            Sans rancune.

          • @emmanuel_P
            le système français EST un système public intégré. RFF n’a jamais été qu’une coquille vide, peuplée d’ancien et futurs employés de la SNCF. Ce n’ets donc pas le problème.
            On a eu, dans le passé, un respect certain du « service public », des trains à l’heure, etc. Comme en Suisse semble-t-il, et ailleurs. On ne l’a plus.

          • @P « le système français EST un système public intégré. RFF n’a jamais été qu’une coquille vide, peuplée d’ancien et futurs employés de la SNCF »

            –> Moins intégré que ça tu meurs. La création de RFF, sous forceps Européens n’a fait que diviser les responsabilités et paralyser un système qui n’avait pas besoin de ça ! RFF a parmi cependant une chose : camoufler de manière temporaire la dette ferroviaire contractés par les différents gouvernement qui ont développé le TGV. Dette que l’état n’est pas en moyen de payer.

            Vous parlez du passé Dans le passé les entreprises ferroviaires n’avaient pas à s’auto financer. Il n’était donc pas nécessaire de faire du Yield management pour le prix des billets ou du marketing !
            Ce « passé » de la France, c’est le système intégré Suisse !

          • (Sans les coquilles)
            @P « le système français EST un système public intégré. RFF n’a jamais été qu’une coquille vide, peuplée d’ancien et futurs employés de la SNCF »

            –> Moins intégré que ça tu meurs. La création de RFF, sous forceps Européens n’a fait que diviser les responsabilités et paralyser un système qui n’avait pas besoin de ça ! RFF a permis cependant une chose : camoufler de manière temporaire la dette ferroviaire contractée par les différents gouvernement qui ont développé le TGV. Dette que l’état n’est pas en mesure de payer.

            Vous parlez du passé Dans le passé les entreprises ferroviaires n’avaient pas à s’auto financer. Il n’était donc pas nécessaire de faire du Yield management pour le prix des billets ou du marketing !
            Ce « passé » de la France, c’est le système intégré Suisse !

          • Bof. Vraiment. Bof. Je comprends votre point Emmanuel_P, mais je n’adhère pas, du moins pas entièrement.

            Parce que le gros de l’article concerne la manière dont l’offre tarifaire est présentée. C’est inutilement complexe et ça n’a franchement aucun rapport avec les RFF.

            Là où se trouvent les RFF, c’est juste sur l’aspect de la fréquence et je serai tenter de vous répondre que la réponse se trouve plus dans la conception du train à la SNCF : tout-TGV, centré sur Paris.

            Je pense que la réponse de notre ami « anonyme » (Modération : nom remplacé à la demande de l’intéressé) est parfaitement représentative lorsqu’il balaye d’un revers de la main la faible desserte de Saverne : ce ne serait que 10000 habitants.

          • @Emmanuel_p
            Très intéressants vos liens.

            Mais comme je vous le disais, ce n’était pas le sujet de mon article. 😉

  • il y a quelques années, j’étais jury dans une école de commerce (bac+3) avec mon ancien prof de marketing pour les soutenances de fin d’études. le stage s’était déroulé à la sncf. le maître de stage était présent. l’étudiant nous présente le  »plan marketing » national de la sncf. arrive le moment des questions. le prof de marketing revient sur ce plan et demande à l’élève :  »n’y a t il pas quelque chose qui manque dans ton plan marketing ? » pas de réponse… En fait il manquait… le client !!! le maître de stage a alors sorti ses rames et pagayé en rond, pour nous expliquer que le client n’est pas important puisqu’il n’a pas le choix, qu’en revanche le dialogue social et convaincre les cheminots cgt, ça c’est primordial… un grand moment… j’ai revu ça l’année d’après à la poste !! ah nos belles entreprises publiques (ou ex-)…

  • Tout à fait d’accord avec ce résumé des désagréments rencontrés par les usagers des lignes TGV de la SNCF ( j’en fais partie). Il faudra ajouter l’absence de propreté ( sièges et surtout appuie-têtes ) et surtout le manque d’hygiène dans les toilettes , j’ai personnellement renoncé à les utiliser,bien qu’en temps qu’homme il me soit plus aisé de faire ce à quoi elles sont destinées ….(Je compatis avec les voyageuses)et je tiens à préciser que je ne voyage qu’en 1ere classe !
    Tout ceci,malgré les prix prohibitifs appliqués,qui plus est en constante augmentation d’année en année !…..Il va falloir que les responsables « clientèle » prennent les remarques des utilisateurs en considération,si ils souhaitent que nous continuions à prendre le train ! Tous comptes faits,voyager par le train sera bientôt plus cher que d’utiliser sa voiture ,et là,je suis sur de l’état de propreté de celle-ci !

    • Même avec ma batterie d’abonnements je ne voyage en train qu’à partir du moment où, vraiment, je n’ai pas envie de conduire ! La différence de prix n’est pas souvent à l’avantage de la SNCF, surtout si on voyage à deux, et la voiture permet d’être flexible.

  • Loin de moi l’idée de trouver des excuses aux lacunes et défaillances de la SNCF, j’en suis victime très régulièrement et elles m’ont plus d’une fois portées préjudice. Sa tarification est absurde, absconde, dissuasive et j’ai même vu des contrôleurs perdus dans la jungle des tarifs (authentique, c’est du vécu sur la ligne classique Paris-Dijon) … Dans le Monde de cette semaine, on évoque dans un article toute l’économie souterraine liée aux billets de train, c’est édifiant : http://www.lemonde.fr/mobilite/article/2013/09/13/les-voyageurs-fraudent-en-equipe_3476051_1653095.html?xtmc=&xtcr=1

    Mais vous évacuez rapidement, vraiment rapidement, la question de la taille de la Suisse, de sa densité de population par rapport à la France, alors que la différence est tellement importance qu’elle minore – et pas qu’un peu – votre argumentation fondée sur la comparaison.
    La Suisse, c’est 41 000km², 194 hab/km² ; la France, 550 000 km² et moins de 100 hab/km². En surface, on est sur un rapport de 1/10!

    Il est beaucoup plus difficile de conclure de manière aussi manichéenne comme vous le faite, tant les deux situations se prêtent mal à la comparaison : si la SNCF dispose dans le fait d’un monopole (même si des opérateurs comme la CFTA sont présents, comme en centre-Bretagne), et doit assurer des trafics de nature très différents, ce n’est absolument pas le cas en Suisse. Les CFF cohabitent en effet avec une myriade d’autres compagnies : certaines ont une envergure nationale (BLS, chemin de fer rhétique, …) tandis que d’autres sont des acteurs très locaux (chemin de fer Nyons-Saint Cergue-Morez) qui ne disposent que d’une seule ligne ouverte à l’exploitation, et dont la majorité du capital est détenue par les cantons.

    En France, si les régions interviennent dans la consistance des services TER, aucune n’est actionnaire d’une compagnie locale et elles n’ont même pas la possibilité de choisir leur opérateur régional, malgré une tentative du conseil régional d’Alsace au moment de la dernière reconduction de la convention TER.

    La SNCF a elle-même reconnu que ses services TER étaient d’un coût 30% supérieur à ceux que pourrait fournir un prestataire extérieur. Par conséquent, je vous rejoins dans votre conclusion : nous avons tout intérêt à nous inspirer du modèle suisse en cessant d’imposer aux régions la SNCF comme seul interlocuteur. Les services TER doivent être attribués après une mise en concurrence régulièrement relancée et à c’est à ce prix, et sous cette contrainte, que la SNCF s’engagera dans une réelle démarche clientèle, un peu comme les opérateurs historiques en fourniture d’énergie, de téléphonie ou d’internet quand leurs marchés respectifs ont été ouverts.

    NB : la remarque finale sur les hauts-fonctionnaires qui seraient hors de toute réalité, elle est gratuite et peu convaincante, c’est surtout une antienne répétée comme une incantation, un passage un peu obligé ; que penser sinon de Dick Fuld, ex-patron de Lehman Brothers, qui porte à lui tout seul une lourde responsabilité dans la crise actuelle ? Etait-il plus pragmatique, plus sensé dans ces choix ? Passait-il par le guichet de l’aéroport pour embarquer dans son jet ?

    • Y a un vrai wagon restaurant sur les ICE et un service à la place en 1 ere. Seul bémol, ils ont virés les vins français de la carte….

    • Merci pour votre commentaire. J’en retiens que nous sommes d’accord sur le fond.

      Oui la Suisse est un petit pays, densément peuplé à certains endroits. Dans mon article j’ai cependant pris l’Alsace comme exemple, tout aussi densément peuplée… Et pourtant la SNCF y propose une fréquence désastreuse.

      Quant à la remarque sur les haut-fonctionnaires, je peux comprendre qu’elle paraisse gratuite. Cependant je suis assez convaincu qu’elle est pertinente. Les réponses (anonyme) du représentant de la SNCF sur ce fil en atteste. Ceux qui établissent les stratégies et la communication de la SNCF n’utilisent pas le train comme des clients lambda et c’est un gros problème.

      De même que les haut-fonctionnaires à Bercy ne font pas l’effort de remplir les formulaires qu’ils nous imposent.

  • Expérience vécue cet été:
    Voyage Paris-Pamiers TGV et correspondance à Toulouse, réservé sur Voyages-Sncf, billet imprimé.
    1 – A l’aller, le contrôleur du TER m’informe que j’aurai dû acheter un allé Toulouse sur internet et acheter le billet de la correspondance en gare de Toulouse car la région organise exceptionnellement le trajet (plein tarif) à 2,5euros au lieu de 12euros. Pas de remboursement prévu, aucune information sur le site Voyages-Sncf.
    2 – Retour, je décide de changer mon billet pour profiter de la réduc, hélas la gare de Pamiers n’est pas ouverte toute la journée, aucune machine accessible, on ne peut même pas composter.
    Les 3/4 des voyageurs avec qui j’ai discuté dans le train n’étaient pas au courant de la réduc financée pourtant par une subvention publique, donc la SNCF cumule.
    Une manière de rendre rentable une petite ligne de province ?
    3 – plein d’autres exemples:
    Paris-Toulon c’est moins cher en avion (rer et orlyval inclu).
    Paris-Rennes, c’est moins cher en voiture dès que vous êtes deux.
    Paris-Lyon: le billet AR oscille entre 60euros (semaine) et 240euros (we de noël), à ce prix là c’est du luxe.

  • « La Suisse est à bien des égards un excellent modèle pour la France et l’Union européenne. »

    On m’explique alors pourquoi l’Europe ne veut pas de ces surhommes ?
    Ha oui ! Ils financent leur pays avec de l’argent sale qu’ils acceptent sous de faux noms.

    Ha ! Quel exemple ! Pourquoi on y a pas pensé plus tôt !?

    Si je suis ton raisonnement, la Suisse n’a pas encore la bombe nucléaire alors qu’en France nous l’avons.
    Donc vous devriez prendre exemple sur nous ?!

    Sans parler de la non-prise de décision de la Suisse qui se cache derrière ses comptes en banque dès qu’une guerre approche.

    Sinon, c’est un bon article dans l’ensemble. Évite juste de tirer une conclusion hâtive sur deux pays parce qu’une entreprise d’état est remplit de bras cassés et non l’autre.

    Cordialement.

    • « On m’explique alors pourquoi l’Europe ne veut pas de ces surhommes ? »

      Tu rêves coco. Ce sont les Suisses qui ont voté en 1992 pour ne pas entrer dans la communauté européenne.

      Les bureaucrates européens auraient rêvé de voir entrer la Suisse. Elle aurait été un pays contributeur net.

      Et en plus tu énonces des poncifs ridicules sur les comptes en banque et la Suisse. Tu as oublié de mentionner les montres, le chocolat, que bien sur la marmotte met dans le papier d’alu.

  • Article interessant. J’ai un seul point a faire a regard de SNCF. Pourquoi c’est moins cher pour certains trajets de payer l’essence + peage que de payer son billet de train? Je fais des trajets occasionnels Chambery-Grenoble. Distance: 50 km; prix train 11.90 euros. Avec ma voiture: carburant (meme le plus pire voiture d’ajourd’hui qui consomme 10l/100km) -> 5-6 euros+ peage 5.80. Resultat: la voiture c’est moins chere.

    Vu les avantages du voiture (flexibilite, pas necessaire de prendre le tram/bus, plus rapide) je ne vois pas pourquoi je pourrai choisir le train. Pour instant je ne me permets pas d’etre eco juste pour etre eco.

  • la raison du ‘succés’ des cff, ce sont les decisions politiques prises par le peuple en votations populaires: l’adoption du plan ‘rail2000’ et des transversales alpines NLFA. le rail est financé par l’impôt sur les carburants, par les impôts tout court. le trafic régional est financé par un partage confederation/canton/commune. c’est un système à étages car c’est une confederation. les cff sont une SA pour des questions de gestion. le trafic regional est toujours deficitaire; le financement de ces lignes sont balancées par les cantons/communes en constante discussion avec les entreprises de tp pour maintenir un niveau de prestations/couts acceptable. il est effectivement difficile de comparer les 2 systèmes, mais comme l’a répété 10x l’auteur de l’article, il s’agit d’une comparaison de l’experience-client. et au final, un train ca transporte des gens. non?

  • pour la première fois que je réserve des billets de train pour mon fils voila ce qui m’est arrivé, c’est enorme et je ne sais comment faire

    Le 29 aout dernier ; j’ai réservé par internet , des billets de train + une carte jeune pour mon fils (qui rentre à l’internat ) et les payes 85.40 € (un aller retour Caen-Vire).

    Le lendemain ,je me rends à une borne SNCF dans le centre commerciale d’Hérouville-Saint-Clair pour retirer les billets,
    je rentre ma carte bleue dans la machine ; rien ne se passe, je ne fais même pas mon code, la carte ressort , je recommence ainsi l’opération encore 2 fois;(3 fois donc) toujours pareil.
    Voyant bien que la borne ne fonctionne pas, je dois donc aller à la gare pour retirer les billets et la carte jeune .
    A la gare je tombe enfin sur une borne qui fonctionne, je rentre ma carte bleue comme indiqué et retire les billets et la carte jeune.

    Quelques jours plus tard je consulte mon compte bancaire par internet et je m’aperçois que j’ai été prélevé 3 fois de suite de 113.20 € avec comme débiteurs NAVIGO .(prélèvement qui correspondent à la date de mon retrait à la borne SNCF) Et je ne suis pas du tout abonné à ce NAVIGO .
    Pensant avoir eu ma carte bleue piraté; j’appelle ma banque qui me dis que le retrait à bien été demandé de ma part . ha bon ???
    J’ai appelé le centre NAVIGO; ils me disent de faire un courrier à la SNCF pour récupérer mes 339.6 €.
    Je me renseigne sur différents forums pour trouver une adresse pour envoyer un courrier et les réponses des usagers me laisse perplexe, disant qu’il y a bien trois à six mois de délai pour avoir juste une réponse, et ce n’est même pas dit que je soit remboursé … et ces 339.6 € c’est maintenant que j’en ai besoin pas dans un an, je cours pas sur l’or.
    j’ai envoyé des mail un peu partout , ligue de défense consommateur et usager (FNAUT) , mais je remarque qu’il y a aucune adresse mail sncf ou je peux envoyer un mail et pour ce qui est des lignes téléphonique …

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le principe de privatisation n’est ni bon ni mauvais en soi. Ce sont les conditions de sa réalisation qui en font un bon ou un mauvais choix.

Multiplier les opérateurs sur les lignes hyper rentables, comme la compagnie espagnole Renfe sur le trajet Paris-Lyon-Marseille, par exemple, ne pourra jamais développer le rail sur le territoire national. Au contraire, affaiblir les recettes de la SNCF en la laissant seule gestionnaire des lignes locales et secondaires, est le meilleur moyen pour que ces dernières ne soient plus exploitées ou ne... Poursuivre la lecture

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

Elon Musk est un génie, y compris pour faire prendre des vessies pour des lanternes. Depuis dix années, en s’appuyant sur sa réussite fulgurante (Tesla, SpaceX), il a réussi le tour de force de faire investir des centaines de personnes et des startups dans l’avenir du train « révolutionnaire » à très grande vitesse hyperloop (plus de 1000 km/h) circulant dans un tube partiellement sous vide d’air.

Mais l’objectif d’Elon Musk n’était peut-être que de faire rêver avec l’argent… des autres, c’est-à-dire le nôtre au travers des impôts et d... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles