La démocratie et la guerre

On peut classer les guerres en deux catégories : les guerres réalistes et les guerres idéalistes. Mais les guerres idéalistes menées au nom de la démocratie sont-elles aussi idéales qu’on le dit?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
pericles

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La démocratie et la guerre

Publié le 2 septembre 2013
- A +

On peut classer les guerres en deux catégories : les guerres réalistes et les guerres idéalistes. Mais les guerres idéalistes menées au nom de la démocratie sont-elles aussi idéales qu’on le dit ?

Un article de Jean-Baptiste Noé.

La thèse marxiste des marchands de canons comme responsable de la guerre ne tient définitivement pas. Totalement abandonnée quand il s’agit d’expliquer les causes de la Première Guerre mondiale, comme celles des autres guerres, elle ne vaut pas plus pour les guerres actuelles. On peut classer les guerres en deux catégories : les guerres réalistes et les guerres idéalistes.

Les guerres réalistes sont celles qui sont menées pour des buts précis et matériels : éliminer un groupe humain, s’approprier un territoire ou des ressources. Ce sont généralement des guerres limitées dans le temps et dans l’espace, aussi bien que par le nombre de partenaires en jeu. Il y a des guerres réalistes concernant les îles du Pacifique entre la Chine, le Japon, la Russie et le Vietnam. Il y a des guerres réalistes en Amérique latine pour la possession de terres et la redéfinition des frontières. Ce sont souvent des guerres larvées, longues, mais sans affrontement direct. La négociation et la diplomatie essayent de l’emporter. Le réalisme conduit donc à l’équilibre et à la paix. La position réaliste de la guerre aboutit ainsi à une attitude de colombe (la paix), ou de serpent (la prudence), nullement de faucon ou de loup. La guerre réaliste dévie lorsque des intervenants extérieurs se mêlent au conflit, brisant ainsi des équilibres qui ont pu être longs à tisser.

Les guerres idéalistes visent, quant à elles, des objectifs immatériels. Il s’agit généralement de propager des idées ou une vision de l’homme. Les Soviétiques ont longtemps donné l’impression de mener ce type de guerre, mais l’idéalisme (la défense du communisme), n’était que le prétexte à des objectifs beaucoup plus réalistes : contrôler des territoires, des pays, des ressources. Paradoxalement, l’URSS n’a pas provoqué de grands conflits, hormis la Deuxième Guerre mondiale, de par son alliance avec Hitler. Elle a beaucoup déstabilisé les pays, par la stratégie du foyer et de l’infiltration, mais s’est toujours débrouillée pour que ce soit les États unis qui attaquent, et non pas elle.

L’impérialisme démocratique contre l’ordre international.

Force est de reconnaître que, dans ce temps long des années 1930-2013, c’est la démocratie qui s’est révélée l’élément le plus déstabilisateur de l’ordre mondial et le plus grand facteur de guerre. Non pas la démocratie au sens où nous l’entendons généralement, comme système politique, mais au sens où Tocqueville la définit, c’est-à-dire comme système social. La démocratie étant essentiellement un concept et une idée, elle a besoin de se répandre vers les autres pour exister. La démocratie est essentiellement impérialiste. Thucydide faisait déjà ce constat quand, écrivant la guerre du Péloponnèse, il constatait que la démocratie athénienne contrôlait un grand nombre de cités autrefois indépendant, afin de les protéger des Perses, mais que cette protection héritée des guerres médiques était devenue un asservissement, le trésor de la ligue de Délos, par ailleurs rapatrié à Athènes, servant désormais à mener des opérations militaires contre les cités qui cherchaient à recouvrer leur indépendance.

C’est aussi au nom de l’idéal que le président Wilson a bâti un ordre mondial qui n’a pas duré plus de vingt ans, et qui s’est effondré dans une guerre effroyable. L’ordre westphalien avait lui duré de 1648 à 1792, soit 150 ans, et l’ordre de Vienne, de 1815 à 1914. Ces visions géopolitiques fondées sur la réalité ont permis d’assurer la paix et la stabilité de l’Europe, et ont toutes les deux été détruites par des visions idéalistes plus fortes qu’eux. Quant à l’ordre idéaliste né de la guerre de 1939-1945, il est mort-né puisque la Guerre froide a commencé aussitôt. Ce n’est que la conscience réaliste des Européens, notamment De Gaulle et Adenauer, qui a permis à la partie ouest du continent d’éviter de nouvelles déchirures.

Que cherche-t-on vraiment à imposer et à exporter dans ces guerres où l’on défend la démocratie et les droits de l’homme, où l’on est prêt à déclencher des bombardements qui font des centaines de victimes, pour punir un régime d’avoir tué des centaines de personnes ? On semble revenu ici dans la vision humanitaire et généreuse qui a conduit à la politique coloniale. La guerre est menée pour développer les pays, c’est-à-dire pour leur assurer un régime, la démocratie, qui est aperçu comme étant le seul à même d’assurer le développement économique. Les faits ne semblent même pas ébranler l’enfermement idéaliste, puisque les exemples désastreux des précédentes interventions ne semblent pas freiner les ardeurs actuelles. Il est à cet égard élogieux de constater que l’on estime que l’opération militaire au Mali est finie parce que des élections ont eu lieu et qu’un président a été élu.

Puisque la politique est un combat, tout pays a besoin d’ennemi. Or les démocraties ne peuvent pas dire qu’elles font la guerre pour prendre des puits de pétrole, protéger des routes commerciales ou mettre la main sur des mines d’or. Il est nécessaire d’avoir une vision plus haute et plus noble de la guerre, moins égoïste et plus universelle, c’est-à-dire défendre des grands principes de l’humanité. La liberté, l’égalité, la protection des individus, voilà des principes nobles qui sont à la hauteur de ce que la démocratie veut construire. L’idéaliste n’est pas nécessairement de mauvaise foi, la cause défendue peut être pensée juste et sérieuse, il n’empêche qu’il se mue en loup ou en faucon, c’est-à-dire en animal guerrier et belliqueux.

Voir les commentaires (9)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (9)
  • entre 1930 et 2013, c’est la démocratie qui s’est révèlé l’élément le plus destabilisateur de l’ordre mondial: poisson de septembre !!

    la démocratie est essentiellement impérialiste parce qu’athène … les grecs se battaient contre le seul empire constitué de l’époque, l’empire perse

     » l’ordre wesphallien à duré de 1648 à 1792  » ?
    avec entre temps: guerre de la ligue d’audsbourg, guerre de succession d’espagne, guerre de succession d’autriche, guerre de 7 ans aprés le renversement des alliances, guerre d’indépendance d’amérique, et j’en passe, tu parles d’une période de paix !!

     » l’ordre de vienne de 1815 à 1914  »
    guerre d’indépendance greques, écrasement de la révolte polonaise, guerre de crimé, guerre d’indépendance italienne, guerre entre la prusse et l’autriche puis contre la france, guerre de sécession au US, multiple guerres coloniales en afrique et en asie. quand à la période de paix entre les puissances européennes entre 1870 et 1914, c’est reculer pour mieux sauter.

    quand à l’idée comme quoi les guerres  » réalistes » pour la possession d’un territoire, n’entreneraient pas d’affrontement direct, au 19ième siècle, la guerre du chaco à fait périr le tièr de la population du paraguay, l’auteur devrait nous dire dans quelles subtil catégorie il classe cette boucherie ?

     » la guerre est menée pour developper un pays, c’est à dire pour leur assurer un régime, la démocratie …  »
    si c’était le cas, pourquois les US ne se sont jamais attaqué à la péninsule arabique, siège des régimes les plus rétrogrades du monde moderne ?

    tenir une flutte, c’est facile, encore faut-il savoir en jouer. si l’auteur veut quelques leçons, je me debrouille pas trop mal, je pourrai lui donner des cours du soir, aller pour 20 euro de l’heure au black

    • Je suis tout à fait d’accord avec l’article. L’auteur a raison quand il souligne les différences entre la guerres qu’il nomme réalistes ou idéalistes.

      Mais je ne suis pas d’accord avec les adjectifs employés : l’idéalisme et le réalisme caractérisent le mode d’appréhension d’un objet par un sujet et donc concerne la philosophie de la connaissance. Mais je pense que l’idée exprimée par l’auteur (qu’il me reprenne si ce n’est pas le cas) est de différencier les guerres dont l’origine est un conflit d’idée et les guerres dont la source est un problème matériel. Je nommerai ces deux guerres idéologiques et politique.

      Effectivement, les guerres idéologiques font en général plus de morts que les politiques. Dans un combat politique, les belligérants se battent pour un objectif matériel : une ressource, un bout de terrain, etc. En fonction de la valeur du bien disputé, les ressources engagées seront plus ou moins importante. Mais les forces en présence n’auront aucun intérêt à fournir un effort supérieur à ce que pourrait rapporter l’objet du conflit. Il s’ensuit que les moyens engagés sont limités et que le conflit s’arrête rapidement avec un accord.

      Dans la guerre idéologique, l’objet du combat n’est pas matériel. Elle intervient lorsque le débat d’idée est arrivé dans une impasse, avec deux partis irréconciliables dans la mesure où ils soutiennent tous les deux une idée fondamentale contradictoire. Cette idée fait souvent référence à des sujets très généraux tels que la religion (exemple la guerre de religion avec catholiques et protestants irréconciliables à propos de la Foi) , la conception de l’homme et les systèmes politiques qui en découlent (guerres de la Révolution au reste de l’Europe au nom du droit des peuples à disposer d’eux mêmes, guerres de Vendée car les vendéens se sont exclus de l’idéal démocratique quand ils ont refusé la conscription ordonnée par la convention). Le débat d’idée étant bloqué, c’est une guerre totale qui se livre dans la mesure où le vaincu se battra jusqu’au bout pour ses convictions afin d’éviter de supporter le point de vue contraire que lui imposera son vainqueur. Les deux derniers siècles ont vu une dimension idéologique se rajouter à tous les grands conflits : la révolution exportait la démocratie et le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, ainsi que, paradoxalement, Napoléon 1 et 3. La guerre de Sécession s’est cristallisée autour d’un débat sur l’esclavage. La première guerre mondiale a opposé les grandes démocraties aux derniers empires (Habsbourg, Reich). La seconde guerre mondiale a vu la lutte de la démocratie contre la tyrannie fasciste (alors que paradoxalement, les gouvernements du front populaire, les nazis et Staline étaient tous socialistes).

      Pour répondre à la réaction de Yeneralalcazar, l’ordre westphalien a effectivement rendu la paix à l’Europe. En effet, il ne s’est produit aucune guerre entre « l’allemagne » et la France jusqu’à ce que Napoléon envahissent les duché allemands en 1806 (si je ne me trompe pas) et qu’il les vexe à coup de taxes pour entretenir son armée. Les différentes guerres qui sont intervenues dans cette période étaient exactement ce qui peut se qualifier de guerres politiques, où les moyens engagés n’ont pas dépassé le profit que les belligérants pouvaient retirer de la guerre.

      • et bien mon brave, vous vous tromper, ce n’est pas les  » duché allemands  » que bonaparte à envahi en 1806, mais le royaume de prusse, qui avait de manière inconsidèré déclaré la guerre à l’empire français, bien mal lui en à pris, on connait la suite: iena, auersted, la cavalerie lancée sur ce qui restait de l’armée prussienne, la prise de berlin et l’avancé en pologne durant l’hiver …
        il ne pouvait pas y avoir de guerre entre l’allemagne et la france au 18ièmr siècle, pour la bonne raison que l’allemagne n’existait pas, c’était l’autriche à cette époque, ce qui n’a d’ailleur pas empèché les guerres. quand au royaume de prusse, contre lequelle la france se batti pendant 7 ans, entre 1756 et 1763, ce n’est bien sur pas l’allemagne …
        quand à la rivalité entre la france et l’angleterre pour le controle de l’atlantique nord, au 18ième, elle valait bien la rivalité entre la france et l’allemagne un siècle plus tard.
        quand à la première guerre mondiale, elle n’a pas était déclenchée pour des raisons idéologique. l’origine en est la peur des allemands devant la monté en puissance de l’empire russe. ils ont menés une guerre préventive, pensant que 10 ans plus tard, il serait trop tard. l’objectif des alliés occidentaux était la reprise de l’alsace lorraine pour la france, la liquidation de la flotte allemande et la main mise sur le proche orient pour les britanique, installer des républiques en europe centrale était un objectif largement secondaire. à preuve: la france était allié à la russie tzariste, qui avait un régime bien plus moyenageux que les puissances centrales

        vous denoncez les guerres idéologiques, qui font selon vous plus de morts que les guerres soi disant politique. moi je dis que c’est vous qui faites de l’ideologie, en voyant se que vous désirez voir.
        la guerre qui a fait le plus de morts au monde avant la 2ième guerre mondiale, est la revolte des tai pings, dans le centre de la chine entre 1850 et 1864. était-ce une guerre idéologique ? c’est en partie vrai, et cela pourrai étayer la thèse de l’auteur, sauf qu’il n’y a jamais été question de démocratie n’y d’un coté, n’y de l’autre. on peut aussi dire que s’il y a eu autant de mort, c’est à cause de l’équilibre des forces ( 14 ans d’offensive et de contre offensives ) ou également parce qu’elle à eu lieu dans la region la plus peuplé du monde, le cour inférieur du yang tsé.

        • Plusieurs points :
          -j’avais mis allemagne entre guillemets parce qu’effectivement, l’unité allemande s’est faite dans la deuxième moitié du 19ème siècle. Je sous entendait par là les duchés allemands et la Prusse.
          -Vous prétendez que je fais de l’idéologie parce que vous exagérez mes propos. Je vais donc les préciser : je ne dis pas qu’une guerre est exclusivement idéologique. Mon propos est de souligner que c’est l’introduction d’une dimension idéologique qui fait tendre le conflit à la guerre totale. Ainsi, les deux grands conflits mondiaux ont été déclenché par un phénomène précis. Le jeu des alliances a provoqué une réaction en chaîne avec de multiples déclarations de guerre (c’est schématisé). Mais dans le déroulement de la guerre, les justifications de l’engagement des pays dans la guerre se sont étoffées d’arguments idéologiques : le combat des démocratie contre l’impérialisme, la lutte contre le fascisme et le pangermanisme des nazis. Une guerre idéologique ne trouve pas nécessairement son point de départ dans un conflit d’idée pur. Mais il faut remarquer que chaque grand conflit a une dimension idéologique. Les discours révolutionnaires n’étaient qu’idéologie; le credo de la politique extérieure de Napoléon 3 était le droit des peuples à disposer d’eux même ce qui l’a conduit à de nombreuses interventions extérieures; les croisades ont des motifs religieux.
          -Votre dernier paragraphe me laisse penser que ma notion de guerre idéologique n’est parfaitement claire : elle est faite au nom d’une idée. Cette idée peut être de toute ordre : politique (démocratie contre impérialisme), économiques (le socialisme contre le capitalisme), religieuses (protestants vs catholiques, musulmans vs les autres…) etc… Ainsi, un conflit opposant les adeptes du confucianisme à ceux du taoïsme (exemple ne correspond à aucune réalité historique) prendra nécessairement une dimension idéologique même si l’origine de l’histoire est un bout de terrain au fin fond de la Chine. De même, un démocrate sera plus déterminé à se battre contre un monarchiste même si l’origine est un problème de richesse. Ce n’est pas la nature des idées disputées qui importe dans la guerre idéologique mais le fait que les deux camps décident d’en venir aux mains pour la défense de leurs idées. Que des objectifs économiques et politiques entrent en ligne de compte est un aspect de la question mais ne retirent pas son caractère idéologique à une guerre où l’un des différents est du domaine de l’idée.

  • Je trouve votre vision très intéressante. Elle complète la mienne, à savoir l’observation que, assez curieusement, la démocratie se considère « modestement » comme un mode de gouvernement « supérieur » et cherche donc toujours à s’exporter, mais souvent sur un mode militaire. Dans les dernières décennies, beaucoup de guerres ont été déclenchées dans le but d’instaurer la démocratie dans un pays qui en était dépourvu. Un peu comme des guerres d’expansion religieuse.

    • Il faudra expliquer aux habitants du Palatinat ravagé par les armées de Louis XIV en 1688-1689 la subtile distinction entre guerre machin et guerre truc. Le réaliste Louvois (pas un socialiste ou un démocrate idéaliste) avait ainsi défini la tactique française : « tout brûler et rebrûler ». A Worms les ossements des empereurs furent profanés (et ce n’étaient de méchants révolutionnaires qui étaient à l’oeuvre). Mais avec Jean-Baptiste Noé on ne s’ennuie jamais, à défaut de connaitre l’histoire, il aime bien nous raconter des histoires.

      • vous qui semblez bien le connaitre, est-il le descendant de ce sympatique brave homme qui a sauvé tant d’espèces du déluge, et sans qui darwin aurait eu bien du mal à fonder sa théorie de l’évolution ?

  • Depuis quand un loup est il un « animal guerrier et belliqueux »?

  • Remontez a la révolution plutôt, c est l origine des guerres idéologiques

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article

 

 

Le 12 décembre dernier s’est tenue une nouvelle édition de l’Assemblée des Idées, un cycle de débats bimestriel organisé à la Galerie des Fêtes de l’Hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui préside également cette série de colloques.

Après le logement, le rôle de la France à l’international, l’intelligence artificielle ou encore la morale, la chambre basse a accueilli plusieurs dirigeants de médias pour débattre du pluralisme et de l’indépendance ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles