Schumpeter et le courant autrichien

L’économiste autrichien Joseph Schumpeter était-il autrichien en économie ?

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Schumpeter et le courant autrichien

Publié le 26 août 2013
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L’économiste autrichien Joseph Schumpeter était-il autrichien en économie ?

Par Vladimir Vodarevski.

Joseph Schumpeter

En économie, la théorie autrichienne désigne un courant né dans la lignée de l’économiste autrichien Carl Menger. Seulement, tous les économistes de nationalité autrichienne n’appartiennent pas à ce courant, et en particulier l’un des plus célèbres d’entre eux, Joseph Alois Schumpeter.

Ainsi, Schumpeter est un admirateur de la théorie mathématique de l’équilibre général de Léon Walras, alors que Carl Menger a contesté cette approche. Les théories de Schumpeter s’inscrivent dans le corpus dominant de l’équilibre général.

Son originalité est d’avoir introduit dans ce corpus un élément du courant autrichien : l’entrepreneur. Pour le courant autrichien, nous sommes tous des entrepreneurs, dans le sens où nous entreprenons pour atteindre nos objectifs (nous agissons, pour reprendre la terminologie de Ludwig von Mises). Schumpeter introduit l’entrepreneur comme vecteur d’innovation, et pour donner une dynamique à la théorie de l’équilibre général.

En effet, la théorie de l’équilibre général montre qu’il existe un point d’équilibre, qui représente un optimum en économie : à ce point d’équilibre, chacun maximise son utilité. Mais elle n’explique pas l’évolution de l’économie, les progrès, les changements. Schumpeter introduit donc la notion d’entrepreneur, qui est l’élément dynamique.

Schumpeter part de l’idée d’une économie stationnaire, qui répète le même processus, sans changement : le cultivateur achète engrais et semences, vend sa récolte, rachète des engrais et semences, vend sa récolte, et ainsi de suite chaque année. De même l’industriel achète ses fournitures, fabrique sa production, la vend, paie ses salariés, qui achètent ce qu’ils consomment, et ainsi de suite. Il n’y a pas de changement, pas d’augmentation de la production, pas de progrès.

L’entrepreneur apporte l’innovation, avec un nouveau produit, un nouveau procédé de fabrication, ou un nouveau débouché pour une production déjà existante. Ce qui provoque une évolution du système économique, avec des industrie qui apparaissent, et qui font disparaître d’autres industries. La fameuse destruction créatrice.

Cette théorie est qualifiée de théorie de l’entrepreneur. Mais c’est plutôt une théorie de l’innovation. L’entrepreneur n’est là que comme vecteur d’innovation, parce que c’est le seul moyen d’introduire le changement dans le système théorique. Par la suite, des travaux ont réfléchi aux moyens de susciter l’innovation au sein des grandes organisations.

Joseph Alois Schumpeter est donc un économiste du courant dominant, celui de l’équilibre général, concept que Keynes et la macroéconomie ont également repris.


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  • Menger, libéral ! me gêne un peu… ses idées grosso modo ou ce qu’il a étudié
    La lutte économique est le terrain où prend racine la vie sociale. C’est aussi le terrain où naît et
    croît le droit qui est en grande partie l’expression des besoins et des revendications économiques.
    Tels sont les trois droits qu’étudie Menger et qui sont les assises même du droit socialiste :
    le droit au travail, le droit à l’existence et le droit au produit intégral du travail.
    (Il est revenu sur le droit au produit du travail, autrement il aurait fallu le classer : marxiste, carrément).

  • Quelqu’un pourrait-il m’expliquer cette apparente obsession pour l’école autrichienne chez les libéraux français ? Il se trouve que je côtoie dans mon métier nombre de libéraux, financiers et économistes, tous en faveur d’une société de libertés, et aucun ne se revendique de ce courant qui, s’il a produit quelques très bonnes réflexions économiques et politiques qui ont été intégrées dans les travaux plus récents, est aujourd’hui essentiellement mort en tant que tel et rejeté de fait par les économistes, même libéraux…

    • Le courant autrichien est très minoritaire. Il reste vivace pour deux raisons. D’abord, du point de vue de la théorie économique. La macroéconomie est un peu désemparée par la crise actuelle, qui n’aurait jamais dû se produire suivant ses schémas de pensée. Par contre, la théorie autrichienne du cycle, qui explique les crises par les manipulations monétaires, se trouve renforcée par cette crise.
      Mais la principale raison pour laquelle les penseurs du courant autrichiens sont si populaires sur Contrepoints, c’est qu’ils ne font pas que de l’économie. Ce sont des théoriciens de la liberté. C’est l’aspect non économique du libéralisme. Ou plutôt, ce sont des penseurs libéraux et des économistes. Et ils font partie des plus grands penseurs libéraux, et sont reconnus comme tels.

      • Vladimir,
        D’accord avec vous sur la 1ère partie de votre argumentaire (dans votre commentaire), moins sur la seconde : il n’y a pas que les autrichiens qui sont des théoriciens de la liberté. Milton Friedman, par exemple, en était aussi un et son fils David en est également un. Tous deux ne sont pourtant pas autrichiens et sont aussi différents l’un de l’autre.

        • Je ne dis pas qu’il n’y a que les autrichiens qui défendent la liberté. Je dis simplement que c’est parce qu’ils défendent la liberté qu’ils sont si souvent cités sur Contrepoints. Les plus connus, Mises et Hayek, sont économistes et défenseurs de la liberté. Quant à Rothbard, il est plus cité comme anarcho capitaliste. Et le Mises Institute, aujourd’hui, me semble plus un think tank théoricien de la liberté qu’économique.

    • @ Hubert : lisez « l’action humaine » et « socialisme, étude siciologique et économique  » de Mises, ainsi que « l’éthique de la liberté » de Murray Rothbard et vous comprendrez ….

      On peut même dire que Bastiat et Molinari étaient des « autrichiens » en avance.

      Le point commun à tous ces économistes (et philosophes) ? leur explication de l’économie est basée sur la nature humaine et la Raison, et n’a jamais été mise en défaut par qui que ce soit d’autres.

      Les faits ont tjrs confirmés leurs assertions.

      C’est peut-être aussi pour cela qu’on ne les traduit pas et qu’on en parle pas : ce sont des anarcho-capitalistes, cad des gens qui pensent que seul l’individu peut améliorerson sort, et que l’état est nuisible…

      Or, de nos jours, nous sommes tous étatistes (et nous le payons tous les jours)…

      • L’éthique de la liberté est un livre de philosophie politique et non d’économie, a fortiori autrichienne…

        D’un point de vue autrichien, à la Menger/Mises, les faits ne sauraient confirmer ou invalider la théorie économique justement. Le constat par exemple que les prix ont monté et que la banque centrale a créé de la monnaie ne nous dit pas si c’est grâce à cette intervention ou malgré elle que les prix ont monté.

        • @Xavier M : je fournissais juste un titre (certes de philosophie) d’un grand penseur de l’école autrichienne qui explique cet engouement pour cette école autrement que par ses thèses économiques.

          Pour se cantonner à l’économie, j’aurai pu citer son fameux « Man, Economy and state ».

          Je ne comprends pas votre dernière affirmation. Une théorie de l’action humaine qui se situerait en dehors de la réalité humaine serait tout bonnement vaine et inutile.

          Tel n’est pas le but de Mises dans l’action humaine (par ex) qui a toujours souhaité former un corpus de concepts économiques permettant de parfaitement comprendre les rouages de la catallaxie.

          L’exemple que vous citez ne semble ainsi pas convenir, vous intervertissez les causes et conséquences.

          La pensée autrichienne dira : Si l’intervention de la banque centrale se déroule ainsi, alors les prix se comporteront ainsi.

          « La vérité ne contredit pas une définition vraie » Aristote.

          • Stephane,

            Pour l’éthique de la liberté, ok je comprends.

            Pour le reste, il ne s’agit pas d’être en dehors de la réalité mais de la méthode appropriée pour la saisir. Or justement, l’approche autrichienne c’est avant tout une thèse sur ce sujet (les 100 premières pages de L’action humaine par exemple). Et cette thèse établit entre autres choses que les faits ne parlent pas d’eux-mêmes et qu’à vrai dire on ne peut pas confirmer ou réfuter une théorie en la « confrontant aux faits » comme si par exemple le constat de la hausse des prix après une augmentation de la masse monétaire confirmait la théorie que la seconde a provoqué la première. On ne peut pas établir par l’observation le lien de causalité. C’est par la théorie établie autrement (via l’a priori de l’action et ses implications) que Mises conclut que la hausse du stock de monnaie est un facteur de hausse des prix.

          • @ Xavier M :

            Je suis d’accord avec vous, Mises ne conçoit pas une théorie économique basée sur l’observation des faits, et précise bien que cela n’est pas possible.

            Néanmoins, des faits qui contredisent une théorie économique doivent susciter la réflexion chez l’auteur de la théorie économique.

            Dans l’action humaine, il cite d’ailleurs de nombreux exemples et faits qui viennent confirmer ses théories établies préalablement par un raisonnement rationnel sur les inter actions humaines.

    • « je côtoie dans mon métier nombre de libéraux, financiers et économistes, tous en faveur d’une société de libertés, et aucun ne se revendique de ce courant »

      Les économistes et financiers, bien que parfaitement compétents dans leur domaine, ont trop souvent le nez dans le guidon et manquent de recul, éblouis qu’ils sont par la magie des modèles mathématiques permettant d’assoir leur légitimité professionnelle aux yeux de leurs employeurs et de leurs collègues d’autres disciplines.

      Puisque les jugements de leurs employeurs et de leurs pairs, in fine leurs salaires, dépendent de leur adhésion aux thèses officielles et qu’ils ont rarement du temps à consacrer à l’approfondissement de leur esprit critique, leur libéralisme, sûrement sincère, se limite bien souvent à pondérer à la baisse le poids de l’Etat dans l’économie sans remise en cause fondamentale de la thèse de l’économie sociale de marché, de l’économie mixte, synthèse absurde du socialisme, du mercantilisme et du marché libre qui domine dramatiquement la pensée économique actuelle.

      Cette situation explique pourquoi ces professionnels ne sont généralement pas capables d’anticiper les crises qui se produisent pourtant inexorablement. La crise, que pratiquement seul le point de vue autrichien permet de comprendre et d’anticiper sans erreur, n’est pas une hypothèse compatible avec leur corpus de connaissances. Tout au plus évoquent-t-ils des « cygnes noirs », aveu cruel des limites des thèses qu’ils professent. Penser différemment leur est particulièrement ardu car cela impliquerait une remise en cause du système qui les fait vivre. Ils sont par exemple nombreux à affirmer que la dette publique est indispensable pour étalonner les marchés financiers à partir d’un risque nul. Les marchés financiers ne pourraient fonctionner sans dette publique. Quelle folie ! Pour autant, ils ne peuvent critiquer et abandonner cette théorie farfelue sans remettre en question le fonctionnement, parfois même la survie, des établissements financiers qui les emploient.

      Enfin, souvenez-vous des médecins de Molière !

    • « Il se trouve que je côtoie dans mon métier nombre de libéraux… »

      Si ce sont des libéraux comme Copé, Sarkozy… alors, je comprends. 🙂

    • @HubertUSA

      « (le courant autrichien) est aujourd’hui essentiellement mort en tant que tel et rejeté par les économistes, même libéraux… »

      Rien n’est plus faux. Au contraire, le courant autrichien, qui s’appuie sur les idées des principaux économistes « classiques », est plus que vivace sur le plan intellectuel. Quelques preuves : 1/ le nombre de sites se réclamant et défendant les positions autrichiennes (Mises Institute, Cafe Hayek, Adam Smith Institute, Cato Institute, Free banking, Free Advice etc etc). Il y a des dizaines de références dans plusieurs langues. Faites quelques recherches 2/ Le nombre d’attaques des ennemis de l’école Autrichienne (voir notamment les editos de Krugman dans le NYT) 3/ les sites des tenants du nouveau courant monétariste (market monetrarism) se réclamant proches des idées de l’école autrichienne (voir sites de Scott Sumner, David Glasner ou encore Lars Christensen) 4/ La vidéo rap opposant keynes à Hayek récemment 5/ Hayek est le 2ème nom qui est le plus souvent cité par les lauréats du prix Nobel lors de leur discours au moment de la remise de leur prix.

      Bref, celui qui dit que le courant autrichien ne représente rien est soit ignorant soit anti-autrichien car les faits témoignent du contraire. Certes sur le plan politique, les idées autrichiennes, mais plus généralement libérales, sont minoritaires. Mais rien n’est immuable: dans les années 70-80, le courant politique libéral avait repris des couleurs (Thatcher, Reagan).

      Combien de sites d’Economie défendant des idées libérales contestent l’essentiel de l’école autrichienne ou ne font jamais référence à ses idées?

    • @HubertUSA

      « Cette apparente obsession pour l’école autrichienne des libéraux français »

      Si vous trouvez que les libéraux français sont obsédés par l’école autrichienne, allez donc faire un tour du coté des sites anglo- saxons!

    • « [Ce mouvement] est aujourd’hui essentiellement mort en tant que tel et rejeté de fait par les économistes, même libéraux… »

      Économistes qui croient que l’économie peut être formalisée mathématiquement et est en grande partie prévisible. Ils sont payé pour ça et cette croyance flatte l’intelligence humaine.

      Les autrichiens pensent qu’étant totalement humaine puisque essentiellement composée de milliards d’acteurs humains, l’économie est aussi difficilement quantifiable que prévisible : tous les acteurs sont différents, ils échangent, anticipent et spéculent dans des contextes qui leurs sont sont propres (le calcul économique peut être mathématique), en fonction de valeurs subjectives et d’objectifs personnels. La plus grosse part des échanges n’est pas monétaire et est encore privée, donc non mesuré et souvent non mesurables.
      Toutes ces variables ne peuvent être agglomérées, elles sont souvent contradictoires et peuvent être sources de changements majeurs mais souvent imprévisibles et non quantifiables : innovations technologiques, organisationnelles ou culturelles, mouvements sociaux, bulles spéculatives, changement des mœurs et des usages, etc..
      Les mathématiques et l’homo œconomicus sont à l’économie ce que les épicycles étaient à astronomie : au début c’est joli et simple mais ça devient vite très foireux.
      L’économie est probablement un des systèmes le plus complexe qui soit. Les individus qui en constituent les atomes étant eux-mêmes doués de volonté et d’une capacité à anticiper les phénomènes, réduire la théorie économique au simple calcul économique fait du théoricien une pâle copie de spéculateur : le conseiller du prince.

    • La tradition autrichienne est d’abord et avant tout un refus de la dérive scientiste de l’économie contemporaine, qui a commencé avec Walras et s’est généralisée vers le milieu du XXe siècle. Si en effet certaines de ses réflexions « ont été intégrées dans les travaux plus récents » (mouvement qui se poursuit, et tant mieux), il reste une différnece irréductible quant à la conception même de la discipline économique et au rôle des économistes, qu’évidemment les économistes dominants ont du mal à accepter.
      Mais la vérité ne se décide pas à la majorité. Dans cette affaire, ce sont les autrichiens (même minoritaires) qui ont raison avec les classiques des XVIIIe et XIXe siècles, et ceux qui les rejettent qui ont tort.

    • 1. De quel courant ou école de pensée se réclament vos collègues libéraux ?

      2. Votre pseudo fait référence aux USA, or RON PAUL, candidat républicain aux dernières présidentielles, se déclare « autrichien ».

      Il semblerait que vous enterrez un peu vite ce courant de pensée, et surtout sans vraiment argumenter.

  • En effet, Schumpeter était essentiellement un walrasien. Par contre, il me semble problématique de dire que « Son originalité est d’avoir introduit dans ce corpus un élément du courant autrichien : l’entrepreneur. »

    Car l’entrepreneur que l’auteur décrit correctement comme l’innovateur chez Schumpeter n’est pas l’entrepreneur autrichien. L’entrepreneur autrichien est plutôt l’acteur en tant que « uncertainty bearer ». Quelqu’un n’introduisant aucune innovation n’en est pas moins entrepreneur de ce point de vue.

  • J’avais pu lire sur le site du Mises Insitute qu’il n’y avait jamais eu autant d’économistes Autrichiens qu’aujourd’hui

  • Dire « Schumpeter est un économiste du courant dominant » est un peu trop simpliste. Je dirais plutôt que c’est un économiste inclassable, qui n’appartient certes pas à la tradition autrichienne, mais pas non plus à l’école de l’équilibre général, d’où l’innovation et l’entrepreneur sont absents par construction. Il est à mon avis quand même plus proche des autrichiens, même si ceux-ci ne l’admettent pas dans leurs rangs.

    • Schumpeter est trop admirateur de la perfection mathématique de l’équilibre général pour faire partie du courant autrichien, selon moi. Il a peut-être voulu opérer une synthèse. Il est très connu pour sa théorie de l’entrepreneur, et son expression « destruction créatrice » a été popularisée. Je pense que c’est justement car ses théories sont compatibles avec l’équilibre général qu’elles sont populaires (auprès des économistes, cela s’entend). Mais, comparé à Menger, Hayek, ou von Mises, son apport ma paraît faible. Méthodologiquement, surtout, je le trouve moins clair que Menger ou von Mises. Même, si, c’est vrai, son explication de la stagnation des économies capitalistes par le fait que nous sommes habitués à la gestion, et non plus à l’entrepreneuriat, paraît assez pertinente.

  • Le débat entrepreneur/Innovateur est un débat de salon. Un entrepreneur sur le terrain est fatalement, soit innovateur, soit suiveur d’innovation sinon il est mort à court terme. La destruction créatrice est inexorable.
    L’ennui avec Schumpeter, je dirais même l’agaçant, c’est qu’il prophétise le succès du socialisme même si le système ne fonctionnera jamais pour le plus grand malheur des peuples.

  • @Xavier M :
    Vous dites : « on ne peut pas confirmer ou réfuter une théorie en la « confrontant aux faits »  » et « on ne peut pas établir par l’observation le lien de causalité. »

    Deux questions :

    1.Que pensez-vous de la méthode des « variables instrumentales » en économétrie, qui vise justement à isoler la causalité à partir d’observations statistiques (http://www.hec.unil.ch/hec/doctorats/phdmanagement/ResearchHandbook/instrumental%20variables%202.pdf, à partir de p. 72) ?

    2. Si l’observation ne permet pas de trancher entre deux théories concurrentes, quel doit-être le rôle de la recherche empirique en économie ?

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