Écologie : le sommet des pastèques

Jour 11 de l’anthologie des 30 textes de Robert Wenzel qui vous amènera à devenir un libertarien bien informé : cet essai est paru sur LewRockwell.com en 2012.

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Ecologie pastèque au Sommet de la Terre (Crédits : René Le Honzec)

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Écologie : le sommet des pastèques

Publié le 12 août 2013
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Jour 11 de l’anthologie des 30 textes de Robert Wenzel qui vous amènera à devenir un libertarien bien informé : cet essai est paru sur LewRockwell.com en 2012.

L’Institut Coppet vous propose pour cet été, en partenariat avec Contrepoints, l’anthologie des trente textes libertariens de Robert Wenzel traduite en français. Robert Wenzel est un économiste américain éditeur du site Economic Policy Journal et connu pour son adhésion aux thèses autrichiennes en économie. Cette anthologie regroupe une trentaine de textes qui s’inscrivent quasi-exclusivement dans le courant autrichien et plus généralement dans la pensée libertarienne. Le but principal de cet ensemble bibliographique de très grande qualité est de former au raisonnement libertarien, notamment économique, toute personne qui souhaiterait en découvrir plus sur cette pensée.

Lire aussi les premiers textes de l’anthologie.


Résumé : Le véritable nom du Sommet de la Terre devrait en fait être le sommet des pastèques : l’écologisme politique n’est finalement qu’une résurgence du socialisme et des mouvements anticapitalistes, obligés de trouver une parade après l’effondrement du socialisme réel. Les environnementalistes sont comme des pastèques, verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur.


Thomas J. DiLorenzo est professeur d’économie au Collège Loyola dans le Maryland et l’auteur de The Real Lincoln, Lincoln unmasked et How Capitalism Saved America.

Cet article a été originellement traduit par 24hGold.

Un « environnementaliste » est un socialiste totalitaire dont l’objectif réel est de raviver le socialisme et la planification centralisée de l’économie sous le prétexte de « sauver la planète » des démons du capitalisme. Il est vert à l’extérieur, et rouge à l’intérieur, ce qui ne fait de lui rien de plus qu’une pastèque.

Un « conservationniste », en revanche, est une personne réellement intéressée par la résolution des problèmes environnementaux et écologiques et par la protection des animaux sauvages et de leur habitat. Il n’est pas favorable aux politiques gouvernementales séparant l’homme de la nature grâce à la nationalisation du territoire et des ressources, à la confiscation de propriété privée, à l’interdiction de certains types d’animaux, à la régulation des régimes alimentaires humains, etc. Il n’a rien à voir avec un idéologue socialiste prêt à tout pour détruire le capitalisme. Il n’annonce pas publiquement espérer qu’un « nouveau virus » fasse son apparition et tue des millions de personnes, comme l’avait une fois fait le fondateur de « EarthFirst ». Il recherche en revanche des moyens d’utiliser les institutions capitalistes afin de s’attaquer aux problèmes environnementaux. Il existe aujourd’hui un nouveau nom permettant de décrire ces personnes : enviropreneur. Elles pourraient également se faire appeler « environnementalistes du marché libre ». Elles comprennent comment les droits de propriété, la loi et les marchés peuvent être utilisés afin de résoudre les problèmes liés à l’écologie.

Du fait même de cette distinction capitale entre un environnementaliste et un conservationniste, le terme de « réunion des pastèques du monde » devrait être utilisé pour décrire le « Sommet de la Terre » commençant le 19 juin prochain à Rio. Les sujets abordés lors de ce sommet se concentreront sans aucun doute sur la manière dont la création d’une économie mondiale centralisée (placée entre les mains des bureaucrates des Nations Unies) pourrait favoriser l’euphémisme socialiste qu’est le développement durable. Cela ne signifie aucunement que les pastèques du monde verront leurs projets se réaliser, mais simplement qu’elles sont aussi nombreuses que des mouches dans un champ de vaches, et n’abandonneront jamais leur rêve d’une économie socialiste centralisée, et ce sans égard pour tous les dommages qu’a pu déjà causer le socialisme tout au long de l’histoire.

La stratégie que l’on pourrait appeler stratégie de la pastèque a été élaborée et encouragée par l’éminence grise du socialisme académique Robert Heilbroner dans son essai intitulé After Communism, et publié le 10 septembre 1990 dans le journal The New Yorker. Écrit en pleine période d’effondrement du socialisme, et très peu de temps après que le monde ait réalisé que les gouvernements socialistes du XXe siècle avaient assassiné plus de 100 millions de leurs propres citoyens sous prétexte d’établir un « paradis socialiste », l’essai de Heilbroner fait effet de mea culpa (voir Death by Government par Rudolph Rummel). Heilbroner est même allé jusqu’à y écrire que « Mises avait raison » lorsqu’il parlait des défaillances inhérentes au socialisme, et y inclure des références aux ouvrages écrits par Mises dans les années 1920-1930 expliquant pourquoi le socialisme en tant que système économique ne pourrait jamais fonctionner (voir son livre Le socialisme).

Après avoir admis s’être trompé durant les cinquante années au cours desquelles il a dévoué sa carrière économique à la promotion du socialisme aux États-Unis (sujet principal de son livre The Worldly Philosophers, l’ayant rendu millionnaire), Heilbroner a déclaré « ne plus avoir confiance en le socialisme en tant qu’organisation économique ». Alors que le reste du monde célébrait la chute de cette institution diabolique, Heilbroner en pleurait toutes les larmes de son corps au-dessus de son plat de pâtes.

Plutôt que de faire face à la réalité et d’accepter le caractère diabolique du socialisme, Heilbroner a préféré dire que « l’effondrement des économies planifiées nous force à repenser notre vision du socialisme ». (Écrivant pour The New Yorker, Heilbroner imaginait naturellement que tous ses lecteurs étaient, comme lui, des socialistes – d’où l’emploi du terme « nous »). Selon ses propres termes, « le socialisme représente une forme de société dans laquelle nous aurions aimé que nous petits-enfants grandissent, mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? »

Notre homme était bien évidemment déprimé par le fait que l’histoire ait levé le voile sur la fraude que représentait sa carrière académique, mais n’était pas pour autant prêt ni de l’admettre, ni de cesser de prêcher cette fraude qui avait déjà été perpétrée depuis plus d’un demi-siècle. Un nouveau subterfuge devait être inventé, qui pourrait duper les gens et les pousser à adopter à nouveau la voie du socialisme. Un tel projet pourrait prendre du temps, mais comme le disait Heilbroner, « nos arrière et arrière-arrière-petits-enfants pourraient finir par accepter des arrangements sociaux que nos enfants et nos petits-enfants refuseraient encore. »

Heilbroner expliquait son subterfuge de la manière suivante : « Il existe une autre manière d’appréhender le socialisme, qui est de le concevoir comme étant une société qui serait forcée d’émerger si le poids de la croissance économique sur l’environnement devenait trop lourd. »

En d’autres termes, les socialistes devraient tous devenir des pastèques. Si assez de membres du public se laissaient avoir par ce subterfuge, alors le capitalisme pourrait être régulé et contenu à tel point qu’il n’en reste plus rien. C’est là exactement ce qui sera discuté lors du prochain « Sommet de la Terre », à Rio.


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  • utiliser des termes comme « diabolique » dans un article économique montre que vous en êtes resté à une vision duelle religieuse entre le bien (capitalisme) et le mal (socialisme). C’est oublier que la planète se moque bien de vos idées et de vos croyances. Les méchants environnementalistes l’ont compris, ah les vils serviteurs de Satan !

    • Et donc, c’est tout ce que vous avez trouvé contre cet article ?

      Quant à la vision duelle religieuse, ne projetez pas votre propre manichéisme chez les autres…

      • En quoi le socialisme est-il plus « diabolique » que le « capitalisme » ?

        J’y vois une terrible inversion des rôles où les millions de morts du modèle capitaliste (pauvreté extrême, malnutrition, pollution, etc) seraient plus vertueux que les millions de morts des régimes staliniens.

        Mais les mécanismes de régulations de la vie, basées sur la physique, que possèdent notre planète n’ont cure de ce ridicule distinguo entre deux idéologies productivistes qui vont conduire l’humanité à sa propre perte.

        Parce qu’un fervent promoteur du socialisme conquérant à perdu « confiance » dans son idéologie, cela signifie-t-il FORCÉMENT que le capitalisme est l’idéologie préférée de Dieu, l’alpha et oméga de toute pensée humaine ?

        Mais ne vous rendez-vous pas compte, cher ph11 que vous avez déjà gagné ? Que de nos jours, nous ne parlons plus de citoyens, mais de consommateurs, que les inégalités de patrimoines et de revenus sont de plus en plus flagrants.

        Oui, ph11, vous avez gagné. Mais l’humanité, elle, elle a bien perdu.

        • Tu prends Zola et « plus belle la vie » pour des documentaires ?
          On n’enseigne manifestement plus ni l’histoire ni la philosophie, de de nos jours. Ce qui donne des commentaire idiots de ce genre.

          Les sociétés « capitalistes » sont justement celles qui ont réduit « pauvreté extrême, malnutrition, pollution ». Il suffit de comparer la RFA à la RDA, la Corée du sud à celle du nord.

          « les inégalités de patrimoines et de revenus sont de plus en plus flagrants. » … pour toi. Tocqueville l’annonçait déjà : plus les inégalités sont faibles, plus elle sont insupportables et visibles. Et de fait les inégalités se réduisent.

          Ce sont les Humains bien réels qui seuls comptent, pas L’humanité. Utiliser cette étiquette abstraite de « humanité » c’est déjà renoncer à sa propre qualité humaine pour se fondre dans une masse indifférenciée, choisir de marcher au pas cadencé sous les ordre du grand chef. Que cette étiquette disparaisse ! Et tous les humains y gagneront infiniment.

    • « La planète se moque bien » : extraordinaire aveu de la déification de Gagaïa, qui généralement accompagne la réification de l’humain pour justifier les crimes socialistes (écologistes) ! Et comme rien ne les étouffe, ce sont les mêmes qui osent reprocher à leurs contradicteurs d’avoir une vision religieuse ou d’avoir des « croyances » !

      Plus on avance, plus le socialisme apparaît comme un néopaganisme hystérique qui, dans notre monde moderne, relève de la « psychiatrie lourde » (citation).

  • Quelques fois il faut savoir prendre en considération les arguments de ses opposants.

    Attendre de l’autre une attitude d’écoute pour mieux le convaincre ça induit d’être soi même sensible aux idées étranges.

    Il y a une solution simple. Mettre la terre entière au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Ne plus construire d’immeubles de bureaux ni d’usines.

    ne plus consommer de produits alimentaires non autochtones.

    Rendons la pomme de terre aux indiens, avec aussi la tomate et le maïs.

    Laissons vivre les poissons, libérons la volaille, lâchons le bétail.

    Erigeons, en matériaux durables, des statues à mamère noël et cosé mové de le larzac.

    • @ ph11

      Je suis aussi manichéen que l’auteur, mais associer le religieux (croyance) et l’économique me parait quand même douteux. Quant au reste, je pense que l’auteur ne se rend pas compte que l’économie (abstraction d’un système) est imbriquée dans l’écologie (le monde vivant), et non l’inverse. Pour finir sur la thèse écologiste = socialiste déguisé, elle n’a aucun sens. Tous les partis politiques incluent des mesures concernant l’écologie. Les écologistes ne se préoccupent pas tellement des manoeuvres politiques, ils s’intéressent simplement à la protection d’un patrimoine commun (la vie) qui se dégrade rapidement. Hyppolyte le rappelle d’ailleurs avec ironie, en pensant tourner en ridicule les extrémistes environnementaux. Il aurait tort de prendre pour définitif le monde énergivore que nous avons construit au cours des 100 dernières années.

      • «Je suis aussi manichéen que l’auteur, mais associer le religieux (croyance) et l’économique me parait quand même douteux.»

        En quoi il y a association entre la religion et l’économie ici ? Parce qu’il utilise le terme diabolique ???? Waouh !!! C’est la preuve qu’on a un ayatollah religieux, qui pose des bombes dans les hopitaux qui pratiquent l’avortement et qu’il croit en la création !!!

        Franchement, s’il avait utilisé criminel ou inhumain à la place, cela aurait changé tout le sens de l’article ?

        « je pense que l’auteur ne se rend pas compte que l’économie (abstraction d’un système) est imbriquée dans l’écologie (le monde vivant), et non l’inverse. »

        Ce n’est pas en donnant des définitions arbitraires allant dans le sens de l’idéologie écolo que vous changerez la réalité. Vous dénoncez la religion, vous faites exactement ce que vous reprochez.

        L’économie n’est rien d’autre que l’étude de l’organisation des hommes pour s’adapter et prospérer dans son environnement. Et la façon la plus efficace reste l’économie de marché, car elle permet de rétribuer celui qui s’y adapte le mieux, car elle permet une variété de l’économie composée de petites structures s’adaptant aux changements, là où l’étatisme propose la centralisation lourde incapable de s’adapter aux changements.

        «Pour finir sur la thèse écologiste = socialiste déguisé, elle n’a aucun sens.»

        Alors que les zécolos prônent autre chose que le planisme comme solution. Tidju, le principe de l’écologie est que l’homme ne peut maîtriser les éléments. Le planisme est tout son contraire…

        «Tous les partis politiques incluent des mesures concernant l’écologie.»

        Si tous les partis exterminent les Juifs, exterminer les Juifs ne serait pas du nazisme ?

        « ils s’intéressent simplement à la protection d’un patrimoine commun (la vie) qui se dégrade rapidement »

        Et après, vous dites que ce n’est pas du socialisme…
        Quant à dire que l’environnement se dégrade, vous n’avez certainement pas du voir un millionième de la surface terrestre, n’ayant vu finalement qu’une version déformée et rapportée par les médias écolos…

        «Il aurait tort de prendre pour définitif le monde énergivore que nous avons construit au cours des 100 dernières années.»

        Et on verra ce qu’il se passera lorsque cela arrivera. En attendant, se baser sur des pseudo-sciences prédictives noyautées par des idéologues pour imposer un modèle monolithique où l’État est le « gardien de la nature » comme le veulent les écolos — ce qui est bel et bien du socialisme — a de fortes chances de se planter.
        Si on n’a plus de charbon et de pétrole, ben tant pis, on fera sans et on s’adaptera. Pas besoin de planisme pour cela.

        De toutes façons, ça fait plus de 2000 ans qu’on a des zozos qui nous disent qu’on est trop nombreux et qu’on est à une génération de se planter…

        • 1. Il ne faudrait pas confondre Ecologistes et Les Verts Francais… L’auteur n’est pas francais, et tous les ecologistes ne votent pas a gauche… Bref, faudrait deja cesser de se regarder le nombril, le monde est plus grand…

          2. L’economie de marché n’est pas basé sur la meilleure adaptation dans le temps, mais sur le meilleur ROI a court terme… En d’autres termes, EDF fait du nucleaire parce qu’elle vend son electricité tout de suite, et laissera ensuite une autre entité s’occuper de stocker les dechets et donc payer a fond perdu pendant les 100 000 ans restants… C’est exactement ce qui se passe avec Tepco au japon qui ne payera jamais la facture…

          3. Tout a fait d’accord avec le coté religieux de l’article qui n’a rien a voir avec le mot diabolique, mais simplement avec la bipolarisation: croyant ou non croyant, capitaliste OU socialiste. Pas de juste milieu, pas de voie mediane, juste l’un ou l’autre. C’est la que se situe l’extremisme religieux de l’article…

          4. Bref, on peut etre ecolo ET capitaliste, et suivre une voie mediane, en simplement admettant que tout n’est pas permis, et qu’il y a des limites a tout … Au nom du capitalisme on ne va pas faire travailler des enfants de 5 ans pas plus qu’on doit rendre à nos enfants une nature plus degradé qu’on l’a trouvé…

          Cela me semble tellement une evidence…

          • @ terreaterre
            J’ai peu qu’en vertu du point 4, vous soyez ici considéré comme un extrémiste de plus. Nos enfants s’adapteront sans problème, ne nous embarrassons pas de telles considérations.

          • 1/ ce n’est pas contre l’écologie que je fais des reproches, c’est contre l’idéologie verte, le greenwashing, les pseudo-solutions.

            2/ c’est sur, EDF, c’est le marché libre… Quant à l’adaptation dans le temps, qui peut le dire ce qui est préférable ? C’est une question d’équilibre naturel, propre à l’homme. Le long terme, les zécolos ont tendance à l’idéaliser, tout comme leurs frères socialistes, mais cela revient avant tout à faire un pari sur l’avenir à partir de prédiction qui seront fausses la plupart du temps, et il est question de possible. Vous pouvez arrêter de manger pendant 10 ans et investir, vous vivrez de votre rente à ce moment là. Le problème, vous serez mort… Pour aller de a à c, on doit passer par b, c’est comme ça.

            3/ Cependant, le mouvement vert est la plupart du temps pastèque. Quant au juste milieu entre capitalisme et socialisme, c’est de la blague… Dites-moi donc où il se situe ? Là où la finalité écolo le situe ?
            Quant à la religion, ne me faites par rire…

            4/ Et après, vous venir plus haut que « l’économie de marché n’est pas basé sur la meilleure adaptation dans le temps » ? Faut savoir. Soit vous dites que l’écologie peut être capitaliste et donc fonctionnera avec une économie de marché libre, soit vous dites que l’économie de marché n’est pas adapté, que celle-ci doit être contrôlée par des institutions éclairées, ce qui fait que l’écologie n’est pas capitaliste. C’est l’un ou l’autre.

            Si l’écologie doit se faire, elle se fera par le marché. La politique ne fera jamais favoriser ce qui se voit et est superficiel au détriment de ce qui ne se voit pas et est essentiel.

            « et suivre une voie mediane, en simplement admettant que tout n’est pas permis»

            L’écologie est donc capitaliste, mais elle doit utiliser les bonnes vieilles recettes socialistes lorsque le plan le nécessite et déterminera cette voie médiane… Mais elle est capitaliste…

            « Au nom du capitalisme on ne va pas faire travailler des enfants de 5 ans pas plus qu’on doit rendre à nos enfants une nature plus degradé qu’on l’a trouvé… »

            Ce sont des âneries, ça… ainsi que de l’argument idéologique afin de culpabiliser, d’accuser les gens de salops égoïstes. Mais les égoïstes, ce sont ceux qui veulent faire payer les autres et leur imposer des règles pour se donner bonne conscience au nom de cause abstraites.
            En vérité, les générations futures, elles feront comme les autres depuis la nuit des temps : elles s’adapteront à leur environnement.

          • @anonyme25476,

             » Les écologistes ne se préoccupent pas tellement des manoeuvres politiques »

            ça vaut sont pesant de moustaches à mamère.

          • @TerreATerre,

            oui tout à fait d’accord avec vous pour les 10.000 ans restants !
            10.000 ans pendant lesquels il faudra aussi démonter les barrages hydrauliques, les éoliennes (bien avant) si on en juge pas le délire de jean vincent (mal) placé sur l’obsolescence programmée.

            Heureusement vous êtes là ! ! !

          • Quand je dis qu’il ne faut pas confondre l’ecologie avec les verts, cela signifie aussi qu’il faut deja revenir au francais et au sens des mots: L’écologie est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux.

            En bref, l’ecologie n’est pas politique, c’est une science, comme l’economie…

            L’ecologie n’est donc ni de droite ni de gauche, ni capitaliste, ni socialiste… Pas plus que l’economie.

            Mais en tant qu’individu, je peux etre a la fois capitaliste ET ecologiste…

            De plus, comme un economiste qui etudie les limites d’un systeme economique, l’ecologiste etudie les limites d’un systeme naturel.

            Et de la meme façon que l’economiste prone des mesures pour faire perdurer le systeme economique en place et eviter les crises, l’ecologiste prone des mesures pour faire perdurer le systeme naturel en place, et eviter les crises…

            Autant l’economiste que l’ecologiste n’ont pas besoin d’etre ni socialiste ni capitaliste, ou peuvent etre les deux.

            Et peuvent autant se tromper l’un que l’autre, les deux sciences n’etant pas des sciences exactes…

            Le reste des discussions sur les gentils et les mechants, les cowboys et les indiens, les fideles et les infideles, je vous laisse vous amuser avec, ça ne meme a rien…

          • Pour developper, le GIEC par exemple, composé d’ecologistes au vrai sens du terme ne fait que faire la constatation scientifique du rechauffement climatique et de ses consequences probables.

            En aucun cas, il ne dit de quelle façon il faut s’y prendre pour resoudre le pb, il laisse cela aux politiques…

            Alors qu’a ce moment la, des pasteques se base la dessus pour assoir leur ideologie, je suis d’accord, mais on sort alors de l’ecologie.

            Mais pour rester dans l’ecologie, je dirais qu’il qu’occuper un terrain laissé libre par le bord opposé… Bref, ils ne font qu’occuper une niche ecologique en l’absence de concurence…

          • TàT ne mélangez pas l’idéologie et la science.

            Entre un écologue qui étudie l’écosystème et un écologiste qui est un militant idéologique, il y a un pont.

            « l’ecologiste prone des mesures pour faire perdurer le systeme naturel en place, et eviter les crises… »

            Mais bien sur, avec des recettes toutes faites appliquées par un grand visionnaire à l’esprit plus élevé et plus sage dans un monde qui n’est qu’une mécanique bien huilée…

            « Et de la meme façon que l’economiste prone des mesures pour faire perdurer le systeme economique en place et eviter les crises, l’ecologiste prone des mesures pour faire perdurer le systeme naturel en place, et eviter les crises… »

            C’est là que vous démontrez que vous ne maitrisez pas du tout de quoi vous parlez.

            Et puis merde. Qu’elle crève cette salope de nature ! 🙂

  • L’écologie ça consiste à dire au vulgus pecum qui se chauffe au bois : voilà, vous consommez 2 stères par an, on le sait par le bougnat qui vous livre.

    On vous propose une solution économique, moderne, technique, propre, durable, écologique.

    On vous livre 40 stères d’un seul coup, on a des prix on l’achète en grosses quantités.
    Vous prenez un crédit sur la durée, 2 stère par an ça fait 20 ans, ça vous coute moins cher au total. C’est l’aspect économique, vous y gagnez.

    On vous livre nous même, C’est l’aspect moderne.

    Vous ne brulez pas le bois ! C’est l’aspect technique.

    Vous le disposez autour de la maison, 1 mètre d’épaisseur de bois ça isole, pas de fumées ! C’est l’aspect propre. plus besoin de chauffer !

    L’aspect durable c’est que le bois pourrit et qu’il est 10 ans après aussi pourri que la proposition commerciale de l’écolo moustachu.

  • l’alias TerreATerre … aurait drôlement avantage à relire cet ouvrage :
    de juin 2009 : « Etude sur la nature des mouvements écologistes… »

    Etude réalisée en 1999 par monsieur Emmanuel Grenier, journaliste spécialisé dans les questions environnementales, et dont le nom est :

    « Etude sur la nature des mouvements écologistes et leurs véritables objectifs »

    Si vous êtes écologiste, la découverte des racines de vos convictions risque de vous faire trembler, car vous allez lire comment et pourquoi les « terreurs écologiques » ont été créées, de toutes pièces.
    Si vous n’êtes pas écologiste, vous trouverez ici une méthodologie et des outils très efficaces pour faire reculer la « peste verte ».

    http://www.larecherchedubonheur.com/article-27817961.html

  • TerreATerre : « Pour developper, le GIEC par exemple, composé d’ecologistes au vrai sens du terme ne fait que faire la constatation scientifique du rechauffement climatique et de ses consequences probables.  »
    ——————————-
    Déjà, les « écologistes au vrai sens du terme », on les appelle des écologues, et non écologistes.
    Ensuite, le GIEC ne fait pas que des constatations et des prophéties, son Groupe de Travail III (groupe « mitigation ») nous dit aussi sur comment réduire les émissions de CO2, donc il s’agit directement de préconisations économiques, politiques et sociales.
    Et enfin, la liste des auteurs du GIEC est truffée d’activistes écolos, dont une bonne partie est « lead authors », càd qui ont toute autorité pour ne retenir que ce qu’ils veulent dans les rapports. Par exemple, dans les 2/3 des chapitres de l’AR4, il y a au moins un auteur affilié au WWF, deux tiers !! Tout cela est parfaitement connu et amplement documenté par Donna Laframboise, noms et références à l’appui. Donc le GIEC est envahi d’écologistes, càd d’activistes verts, avec un conflit d’intérêt évident, c’est un fait, massif et incontestable.
    Vous n’êtes même pas fichu de connaître des faits aussi élémentaires et vous arrivez à raconter autant d’énormités en une seule phrase, qu’est ce qui vous dis que le reste de ce que vous prétendez savoir n’est pas aussi faux ?

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