10 idées hayekiennes pour un monde en crise

Pour comprendre pourquoi les hommes politiques font fausse route face à la crise, il est bon de se rappeler les thèses défendues par Friedrich Hayek. Voici 10 idées-clés de l’auteur autrichien.

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Friedrich A. Hayek

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10 idées hayekiennes pour un monde en crise

Publié le 16 juin 2022
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Pour comprendre pourquoi les hommes politiques font fausse route face à la crise, il est bon de se rappeler les thèses défendues par Friedrich Hayek. Voici 10 idées-clés de l’auteur autrichien.

Par David Azerrad.
Un article de l’Institut Coppet.

Inspiré d’un essai de Bruce Caldwell, éditeur de The Collected Works of F. A. Hayek, dans lequel ce dernier identifie les 10 thèmes clés de la pensée de Hayek.

1.  Les récessions sont inévitables

Des alternances de périodes de croissance économique et de périodes de stagnation ou de recul sont nécessaires et inévitables dans une économie monétaire de marché libre. Les ralentissements ne sont pas des aberrations mais un remède douloureux et nécessaire pour rétablir l’équilibre de l’économie.

Toutefois, cette vérité ne signifie pas que toutes les récessions sont naturelles : l’ingérence de l’État dans l’économie culmine dans une récession. Par exemple le maintien des taux d’intérêts trop bas trop longtemps conduisant au malinvestissement, trop de projets d’investissements sont lancés qui ne peuvent en fin de compte être rentables.

2. La planification centrale et une réglementation excessive ne fonctionnent jamais

Le désir de planifier et de soumettre l’économie à la domination des experts met la liberté en danger. Comme Hayek le notait succinctement : « plus l’État planifie, plus la planification individuelle devient difficile ». Il soutenait que la planification centrale pleinement mise en œuvre conduit à des résultats économiques désastreux et finalement à des restrictions des libertés politiques et personnelles.

3. Il faut quelques règles

Hayek a clairement fait savoir qu’il ne préconisait pas un système de « laisser-faire pur » (ici au sens de laisser-aller), mais un système général de règles qui permette aux individus de mener à bien leurs propres plans. La contribution de Hayek a été de souligner l’importance des institutions : un système de marché, dans un régime démocratique, avec un système de droits de propriété bien définis, appliqués et échangeables, protégé par une forte Constitution et fonctionnant sous le règne du droit, dans lequel les lois sont stables, prévisibles et appliquées de façon impartiale.

4. La stimulation ne sert qu’à stimuler le déficit

L’expérience du passé sur les tentatives de réglages fins de l’économie montre que les politiques budgétaires et monétaires contra-cycliques peuvent parfois rendre les choses bien pires, comme durant les années 1970. Les hommes politiques sages seraient ainsi bien avisés de ne pas intervenir, quand bien même leurs instincts les poussent à montrer aux électeurs qu’ils font quelque chose.

5. L’économie est trop complexe pour une prévision précise

Comme aurait pu le dire Yogi Berra (légende du baseball, connu pour ses lapsus) : « Je déteste faire des prévisions économiques. Surtout si elles concernent l’avenir. » Ce n’est pas que nous ne sachions rien, mais plutôt que ce que nous ignorons révèle les limites de notre connaissance, et partant, de notre capacité à planifier et à prévoir. Lorsque le problème de la connaissance s’ajoute à d’autres problèmes politiques et économiques, l’espoir qu’une démarche rationnelle émerge de Washington devient très faible.

6. Se souvenir de la règle des conséquences imprévues

L’histoire montre qu’en s’efforçant d’atteindre certains objectifs – particulièrement lorsque leur réalisation implique d’interférer avec le fonctionnement du mécanisme des prix – toutes sortes d’effets pervers qui ne faisaient pas partie du plan initial se produiront (voir point 10).

Hayek n’était pas totalement opposé à l’expérimentation et au changement, mais pensait que des inflexions graduelles étaient toujours préférables à des tentatives de reconstruction globale de la société.

7. On n’imagine pas tout ce qu’on peut apprendre dans un cours d’initiation à l’économie

Alors que Hayek a souvent souligné les limites inhérentes à une discipline qui traite d’un système complexe comme l’économie, les principes de base de l’économie – la rareté, l’offre et la demande, la division du travail, etc. – peuvent expliquer beaucoup de choses sur le monde et contribuer à éviter certaines mesures inadéquates, comme par exemple des prix plafonds.

Un bon cours d’économie aidera ainsi à identifier des politiques mieux adaptées – des mesures qui s’appuient sur les marchés plutôt que sur la fixation des prix ou la tentation d’obtenir des résultats spécifiques par la loi.

8. Ne pas tenir compte de la justice sociale

Les marchés libres conduisent nécessairement à une distribution inégale des richesses et provoquent, tout aussi inévitablement, des appels pour une justice sociale égalitariste, comme le sait quiconque a lu les pages éditoriales du New York Times ou parcouru le Huffington Post. Hayek jugeait ces cris erronés et dangereux.

Premièrement, il contestait que la justice puisse s’appliquer à un processus de marché impersonnel : les actions d’une personne ou d’une organisation peuvent être justes ou injustes, mais le processus du marché et la distribution des revenus qu’il génère n’ont rien à voir avec la justice.

Deuxièmement, les revendications égalitaristes de ceux qui réclament la justice sociale violent le principe de l’État de droit. Si les individus diffèrent dans leurs attributs, alors des personnes différentes connaîtront nécessairement des résultats différents. Le seul moyen pour obtenir des résultats égaux pour des individus différents est de les traiter de manière inégale.

Enfin, les programmes de redistribution supposent que nous disposions de connaissances qu’en réalité  nous n’avons jamais (voir point 5).

9. Rien ne vaut le marché libre

Hayek admettait que si nous disposions de davantage de connaissances, nous pourrions faire beaucoup plus pour améliorer le monde grâce à la planification et la réglementation. Mais ce n’est pas le cas, et dans le monde de connaissances dispersées qui est le nôtre, une grande partie de celles-ci nous est fournie par le fonctionnement du marché.

Dans un monde rempli d’incertitudes, où l’homme sur place ne dispose que de sa propre petite parcelle de connaissances locales (et parfois seulement tacites), les signaux du marché fournissent des informations sur lesquelles il peut fonder ses décisions. Celles-ci, additionnées à des millions d’autres, alimentent le système pour faire émerger les prix. Constamment, de mauvaises décisions et des erreurs sont faites, mais dans un système de marché, les erreurs des uns sont des opportunités pour d’autres qui contribuent à les corriger par leur recherche d’actions profitables.

Le système autorégulateur du marché, lorsqu’il fonctionne bien, réduit une partie de l’incertitude à laquelle nous sommes tous confrontés dans l’arène économique et contribue à coordonner nos actions avec celles de millions d’autres. Il permet aussi à des individus d’agir à partir de leurs propres connaissances locales et à d’autres de tirer profit de ces connaissances même s’ils n’en disposent pas eux-mêmes.

10. En règle générale, les remèdes de l’État ne sont pas seulement pires que le mal, mais conduisent à de nouvelles maladies

Si vous considérez que les bureaucrates sont incités à maximiser la bureaucratie, que les hommes politiques qui aspirent à leur réélection – et lequel n’est pas dans ce cas ? – sont incités à augmenter les dépenses et/ou à diminuer les impôts (on retrouve là l’opposition entre néo-keynésiens et tenants de l’économie de l’offre), et que les entreprises sont incitées à éliminer la concurrence au moyen d’avantages concédés par l’État, vous conclurez que le marché libre reste notre meilleure option (voir point 9).


Sur le web. Traduction : Jacques Peter, Institut Coppet.

Article publié initialement le 9 août 2013

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  • « un système de marché, dans un régime démocratique, avec un système de droits de propriété bien définis, appliqués et échangeables, protégé par une forte constitution et fonctionnant sous le règne du droit, dans lequel les lois sont stables, prévisibles et appliquées de façon impartiale »

    Malheureusement, c’est ici la veritable utopie.

    • Les mots « système » et « droits » risque de prêter à confusion: Dans les esprits socialistes le premier désigne une planification ou au moins un pilotage et le seconds des « droits à », sur le mode « je décide et tu paies ».

      Le marché est spontané, l’État ne doit que protéger la liberté, la propriété et la sûreté des individus (en plus de préserver la société).
      Pas de système ni de « droits à ».

  • « Hayek admettait que si nous disposions de davantage de connaissances, nous pourrions faire beaucoup plus pour améliorer le monde grâce à la planification et la réglementation. Mais ce n’est pas le cas (…) »

    Cette concession est inutile, pour ne pas dire infondée. Même avec davantage de connaissances, rien n’empêchera jamais les planificateurs et les législateurs d’être tentés d’abuser du pouvoir pour leur profit personnel au nom du bien commun. Régime dictatorial ou social-démocratie procèdent de la même immoralité, combinant envie, vol et meurtre, et aboutissent à des résultats identiques, pauvreté, esclavage et anarchie sociale organisée.

    Seule la démocratie permet de limiter la puissance et de sanctionner les hommes qui vivent par, pour et en l’Etat. La démocratie est déjà bien connue sous un autre nom, le marché, où chaque échange volontaire est un vote et où l’accumulation à l’infini de ces votes produit l’ordre spontané. Les votes par bulletin secret tels que nous les pratiquons actuellement ne sont qu’un pis-aller barbare, faute de mieux, dans les situations exceptionnelles où le marché s’avère incapable de fournir un prix, autrement dit un vote systématique et continu par l’échange volontaire. C’est pour préserver la démocratie qu’il importe de réduire l’Etat au strict minimum régalien possible. Un Etat qui agit au-delà des fonctions régaliennes, peu importe l’étiquette dont il s’affuble, est fondamentalement antidémocratique.

  • Hayek a clairement fait savoir qu’il ne préconisait pas un système de « laisser-faire pur » [
    Ilm n’ y a jamais de « laisser-faire » ni en théorie ni en pratique.Mais une recommandation des penseurs libéraux à l’Etat, de « laissez faire,laissez passer »,ce qui voulait dire,en langage de l’époque,précisément ce que dit Hayek : « laisser les gens entreprendre légalement et produire selon leur initiative,puis,laissez circuler les marchandises produites et laissez commercer,sans toutes ces douanes intérieures et tous ces péages,et ces réglementations professionnelles qui empêchait alors au 18° siècle le développement de l’initiative et du commerce ».
    Et aujourd’hui,sans tous ces impôts,sous prétexte d’assistanat,et de protectionnisme,qui ne marche pasmais qui bloquent toutdéveloppement.

  • Autant les livres de Hayek ainsi que ceux de von Mises, que j’ai lus, sont tout à fait convaincants, autant, il leur manque un côté pragmatique.
    Je pense qu’il manque à cette idée de limiter l’action de l’état à la seule sécurité, tant intérieure (police, justice) qu’extérieure (diplomatie, défense) la nécessité de règles du jeu « enforcable », c’est à dire de régulateurs. En effet, sans cette régulation qui, à mon sens doit être forte et rigoureuse mais stable, on obtient au bout de peu de temps des monopoles qui distordent le marché.
    Par ailleurs, la question de la monnaie n’est pas traitée par « laissez faire le marché ». Faut-il une monnaie « fiat »? Une banque centrale indépendante ou pas? Avec quel mandat? Les banques privées doivent elles avoir le quasi monopole de la création monétaire comme aujourd’hui?
    Les principes de Hayek pourraient-ils éviter que la finance finisse par capter l’état tout entier, comme aux USA?
    Autant de questions auxquelles on doit répondre pour formuler une doctrine pour aujourd’hui.
    Et encore, je n’ai pas mentionné les problèmes liés à la démographie et aux migrations qui risquent, dans certaines régions, de prendre le pas sur tout le reste.

    • « Par ailleurs, la question de la monnaie n’est pas traitée par « laissez faire le marché ». »
      Si.
      Vous êtes sûr d’avoir tout bien lu Mises?
      http://herve.dequengo.free.fr/Mises/AH/AH17a.htm

      « Si l’on admet par hypothèse que la situation respective des parties intéressées s’améliore pas à pas, à mesure qu’on va de l’échange direct vers l’échange indirect, et plus tard, lorsqu’on donne la préférence comme instrument intermédiaire d’échange, à certains biens caractérisés par leur aptitude particulière à être acceptés sur le marché, l’on ne voit pas bien pourquoi il faudrait, en recherchant l’origine de l’échange indirect, recourir au surplus à un décret d’autorité, ou à un contrat explicite entre les citoyens. Un homme qui éprouve de la difficulté à obtenir par le troc ce dont il a envie, améliore ses chances de se le procurer dans des actes ultérieurs d’échange, s’il se procure un bien plus aisément accepté au marché. Dans ces conditions, il n’était pas besoin d’une intervention du pouvoir, ou d’une convention entre citoyens. »
      « Le pouvoir d’achat de la monnaie est déterminé par la demande et l’offre, comme dans le cas des prix de tous les biens et services vendables. »

      « Les banques privées doivent elles avoir le quasi monopole de la création monétaire comme aujourd’hui? »
      Si l’émission monétaire est privée, libre et concurrentielle, il n’y a pas de monopole, par définition.

  • Le point 8 me titille.
    « 8. Ne pas tenir compte de la « justice sociale ». »
    pas vous?

    • Réponse de Hayek himself
      …plus on tente d’assurer une sécurité complète en intervenant dans le système du marché, plus l’insécurité augmente. Plus la sécurité devient un privilège, plus le fait d’en être exclu comporte de dangers, plus on appréciera la sécurité. Avec l’augmentation du nombre de privilégiés et de l’écart entre la situation des deux catégories, se développe une nouvelle échelle de valeurs sociales. Désormais, ce n’est plus l’indépendance qui situe un homme, mais la sécurité. On préfère un candidat au mariage qui a droit à la « retraite » à celui qui a simplement foi dans ses dons pour arriver à quelque chose. Si quelqu’un dans sa jeunesse n’a pas su se faire admettre au paradis des situations salariées, il risque de demeurer toute sa vie un paria.
      F.A. Hayek – La route de la servitude – PUF – Quadrige Grands Textes – p.96

    • Ne pas tenir compte de la justice sociale, c’est sans doute une formulation contre-productive pour un concept parfaitement productif.
      La justice sociale n’a rien à faire dans l’économie, sa place est dans les choix personnels, tout comme le concept est très largement sujet à interprétation personnelle aussi.

      Si vous souhaitez relever votre voisin défavorisé, vous devez le faire de votre initiative personnelle, non en imposant des règles qui faussent la mécanique. L’expérience montre d’ailleurs que les libéraux se livrent en fin de compte à plus de libéralités et de bienfaisance que les socialistes, justement parce qu’ils séparent le business et le sentiment.

    • Non, pas du tout.
      C’est une perversion totale.

      Il n’est pas juste de prendre aux uns ce qu’ils ont gagné honnêtement pour l’attribuer à d’autres.
      La charité est trop importante pour être étatisée(http://dx.doi.org/doi:10.1522/24850018 ).
      Elle relie riches et pauvres: Gratitude pour ceux-ci, satisfaction morale pour ceux-là. Elle consolide la société.

      La « justice sociale » pervertit la classe dépendante, nourrit les ressentiments, fracture la société: Si la justice est l’égalité, c’est donc que les pauvres sont spoliés par les riches. Haine des pauvres envers les riches, écoeurement de ceux-ci devant leur spoliation et le gaspillage de leurs ressources…

      La charité relève de la société civile; mais le socialisme refuse la société civile, l’asphyxie par l’impôt, l’annexe par ses associations subventionnées.
      Le socialisme est totalitaire.

    • La justice sociale est une histoire sans fin. L’engrenage qui happe le bras là où on met le doigt.
      Méditons Tocqueville :
      – Quand l’inégalité est la loi commune d’une société, les plus fortes inégalités ne frappent point l’oeil ; quand tout est à peu près de niveau, les moindres le blessent. C’est pour cette raison que le désir de l’égalité devient toujours plus insatiable à mesure que l’égalité est plus grande.
      L’égalité en droit(s) est nécessaire et… suffisante.

  • Planisme
    Des nombreux réformateurs qui ont combattu depuis les débuts du socialisme la métaphysique des droits de l’individu, ont montré plus de cohérence dans le raisonnement. Ils se sont contentés d’insister sur le fait que dans un monde rationnellement organisé il n’y aurait plus de place pour des droits mais seulement pour des devoirs de l’individu.
    A. H la route de la servitude

    • Dans une société où la liberté individuelle serait le principe fondamental, en effet il y aurait des devoirs envers le Bien commun (=préservation de la société) mais aucun droit à quoi que ce soit.

  • Pendant qu’on est sur Hayek, la route de la servitude
    Ch. XV – Les perspectives d’un ordre international – fait froid dans le dos, on dirait qu’il annonce Attali !

  • Même Keynes dit que le planisme est un système foireux..;
    « Rien n’est plus désastreux qu’un investissement rationnel dans un monde qui ne l’est pas. »
    Il prouve également l’arrogance naïve du planiste sur lequel il n’est pas interdit de tirer – Keynes, est-il sûr que son investissement, son choix est rationnel ? Il lui faut donc bien imposer sa rationalité pour éviter le monde qui en serait dépourvue, d’où le socialisme.

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