Un demi-siècle de misère à Cuba

Cuba a maintenu le rationnement durant plus de temps qu’aucune autre nation dans l’histoire moderne

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Un demi-siècle de misère à Cuba

Publié le 17 juillet 2013
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Cuba a maintenu le rationnement durant plus de temps qu’aucune autre nation dans l’histoire moderne. Le rationnement est un moyen pas du tout subtil de contrôle social et une manière contondante d’obliger à l’obéissance.

Par Víctor Hugo Becerra, Mexique [*]

Presque en silence, avec une honte justifiée, on commémorait ces jours-ci le demi-siècle de la création à Cuba du dénommé Livret de fournitures, une idée sortie en 1962 de la tête d’Ernesto Ché Guevara, alors ministre cubain de l’Industrie et qui avant n’avait été qu’assassin d’opposants, de dissidents et de population sans défense. Avec de tels antécédents, il n’était pas difficile d’imaginer ce qui allait se passer avec la pauvre économie cubaine.

C’est une ironie orwellienne que d’appeler Livret de fournitures une simple carte de rationnement.

Quand Fidel Castro annonça la mesure en 1963 il expliqua qu’il le faisait pour combattre la pénurie d’aliments et la spéculation sur leur prix de vente.

On expliqua également que la carte de rationnement était une nécessité rendue obligatoire par le blocus nord-américain, thèse soutenue encore aujourd’hui même si presque 80 % des aliments qui sont consommés à Cuba sont importés. Alors les autorités cubaines déclarèrent que la carte de rationnement serait de courte durée, pas plus de six ou huit mois, un an au maximum. Un demi-siècle plus tard, le résultat est que Cuba a maintenu le rationnement durant plus de temps qu’aucune autre nation dans l’histoire moderne.

À ce sujet, il est curieux de confronter les arguments pour instaurer le livret à Cuba il y a un demi-siècle à ceux utilisés, par exemple, pour excuser la pénurie de produits de base au Venezuela ou en Argentine aujourd’hui. Dans une large mesure, il y a un demi-siècle, les dirigeants cubains ont écrit le script que l’on utilise depuis pour camoufler l’irresponsabilité, la mauvaise gestion de l’économie et l’utilisation politique de la pauvreté, derrière le paravent de la lutte « anti-impérialiste » et contre la « spéculation ». Le Venezuela lui-même essaya d’instaurer il y a peu sa propre carte de rationnement mais a dû renoncer face au vif rejet social.

L’actuel quota mensuel par personne de produits subsidiés que fournit le Livret de fournitures est de cinq œufs, une livre (460 grammes) de haricots, quatre livres de sucre, une demi-livre d’huile, une livre de poulet, sept livres de riz, quatre onces (115 grammes) de café, un paquet de pâtes. Il comprend également onze autres onces (316 grammes) de poulet et une demi-livre de viande de soja.

Ceci dit, depuis son instauration, le livret n’a fait que maigrir.

Le quota de produits subsidiés commença à perdre du poids avec la crise que vécut l’île dans les années 1990 après la désintégration de l’Union soviétique. Dès le début de la dictature castriste, Cuba n’a survécu à l’effondrement de son économie que grâce aux subsides de l’ex-URSS, qui lui accorda 65 milliards de dollars sous forme de « prêts et aides » jusqu’en 1990. S’ensuivi une longue période de restrictions, reflétées dans la réduction de produits du livret (viande bovine, poisson, lait frais, pommes de terre, tabac, savon, pâte dentifrice, détergent, etc.), jusqu’à l’arrivée du socialisme au Venezuela en 1999, qui a apporté à Cuba plus de 130 000 barils de pétrole par jour, en plus de fonds s’élevant à 34 milliards de dollars, rien que pour le dernier lustre. Suite à la crise économique que traverse actuellement le Venezuela, le livret continuera sûrement à maigrir.

Des sources du gouvernement soutiennent que conserver le livret coûte un milliard de dollars par an, duquel la population ne paie que 12,3 %, le reste étant à charge de l’État. Face à cet énorme coût pour un pays aussi pauvre que Cuba, le gouvernement de Raúl Castro commença à parler en 2010 de sa disparition graduelle, chose qui ne fut pas mise en pratique, sûrement par crainte de la réaction des gens.

À ce propos, il y a un dicton cubain : « Avec le livret personne ne peut vivre mais sans le livret beaucoup de gens ne peuvent vivre. »

Comme l’a indiqué Carlos Alberto Montaner :

« Le Livret de fournitures est un moyen pas du tout subtil de contrôle social et une manière contondante d’obliger à l’obéissance ».

À ce sujet, c’est peut-être dans les mécanismes pour obliger à l’obéissance et inspirer la crainte qu’il faut trouver la raison qui fait que certaines dictatures tombent et d’autres se maintiennent. Peut-être, seulement peut-être, est-ce la raison pour laquelle le Brésil manifeste et pas le Venezuela : le chavisme a eu plus de succès que le Parti des travailleurs [parti de la présidente brésilienne Dilma Roussef] pour implanter un large réseau de subsides et d’aides et pour inspirer la crainte de les perdre.

La dictature cubaine s’est maintenue précisément grâce à la misère, la faim et la servilité qui en découlent. Le Livret de fournitures a peut-être réussi à améliorer le sort de ses bénéficiaires pendant quelques jours par mois, mais il n’a pas contribué à sortir définitivement les Cubains de la pauvreté de manière concrète et à long terme. La dictature castriste serait inimaginable sans la pauvreté du peuple cubain : elle a consacré plus d’un demi-siècle à « résoudre » la pauvreté en la maintenant et en l’augmentant au lieu d’implémenter des institutions qui canalisent les incitants pour éliminer la dépendance et créer de la richesse.

Le castrisme n’a rien fait de tout cela en 50 ans, plus préoccupé à ce que les pauvres continuent d’être pauvres et par conséquent vulnérables et dépendants du pouvoir politicomilitaire qui soutient et administre la laisse autour de leur cou.

___
[*] Víctor Hugo Becerra est le coordinateur pour le Mexique de la Fondation Friedrich Naumann pour la LibertéTraduit de l’espagnol.

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  • Les imbéciles de libéraux oublient souvent de dire que le libéralisme condamne une grande partie de la population à crever de faim. D’où l’on voit que ce site partisan n’est qu’a la solde de la classe exploiteuse.

    • c’est quoi ce commentaire débile? la vérité fait mal? va lire l’humanité et pov’troll

    • fake troll. Dont feed

      • Tout de suite, le terme de troll est utilisé par les lecteurs de ce site dès que l’on est en désaccord avec eux. Ce qui prouve bien qu’ils n’ont aucun argument pour infirmer mes propos.

        ET J’AI CRIÉ, CRIÉÉÉÉÉ « STALINE ! » POUR QU’IL REVIEEEEEEEEENNE…

        • C’est évident. on manque aussi d’arguments contre les créationnistes adeptes de la terre plate, de la génération spontanée et de la machine à mouvement perpétuel, ce qui prouve certainement qu’ils ont raison. lol

        • Il n’est pas très honorable de la part des modérateurs de modifier le contenu de mes commentaires.

        • @ Antilib

          Ils sont chez eux, ils peuvent donc faire ce qu’ils veulent.

        • Vous êtes un troll car vous n’argumentez rien, vous jetez des phrases toutes faites sorties de vos manuels du bon gauchiste et vous portez des jugements haineux et incitants à la haine envers les Libéraux.
          Mais c’est sûr, vous devez vous prendre pour un grand humaniste.

        • oui mais c’est pas malin de faire ça comme ça : le lecteur ne peut pas faire la part de ce que le troll a écrit de ce que les modos ont ajouter/retrancher. Et les commentaires qui ont répondu à la version d’origine ont l’air cons…

          sans indiquer ce qu’il ont écrit di

        • c’est l’hopital qui se fout de la charité. vos commentaires n’ont aucuns arguments. vous êtes clairement un troll vous faites des commentaires sans arguments, dénigrants et provocateurs

    • Le troll antilib nous ressort, sans aucun arguments tous les slogans-poncifs gauchistes.

      De plus, comme les « antifa », sa dénomination « anti » porte en elle la violence.

      • c’est une révolution de liberté ? ou une utopie anti-gauchiste ?

        • Ce qui est charitable c’est de dire à un gauchiste, (socialiste, trotskiste, maoïste, communiste, dégétiste, sudiste, nordiste, estiste, ouestiste, chiniste, cubiste, nordcoréiste, polpotiste, hollandiste, mitterrandiste, mauroyiste, cahuzaciste, , conneriste, kayakiste… ouf… mais j’en ai oublié une tonne… j’y passerais la nuit), c’est de lui dire « tu vas dans le mur » avec autant de certitude qu’un observateur qui voit une fusée foncer à 10.000 km/h en direction verticale du ciel au sol alors que celle-ci est à 1000 mètres du sol. Moi désormais quand je vois ou j’entends un socialiste argumenter l’indéfendable et désormais l’inargumentable (17 shoahs, des millions de crimes contre l’humanité référencés dans les livres d’histoire du XXè siècle, des pauvres à plus savoir qu’en faire, des pays dont on a rasé l’économie jusqu’au dernier centime, dont on a rasé les derniers producteurs jusqu’au dernier koulak, tiens l’histoire des koulaks, il faut la revisiter, elle est intéressante des idées de la famille de gauche qui ne font que répeter de manière pavlovienne les mêmes erreurs et les mêmes mensonges), je lui répond désormais « … » (rien) et je le laisse faire « crash ». Quel est le son final de toute société socialiste ? « Prooouuumfff ! » (mon bruit est trop bruyant, en fait il faut penser à un gâteau de boudoirs mais dont l’intérieur serait vide et qui s’écroulerait sur lui même. Car, étonnamment, la chute d’une société socialiste ne fait même pas de bruit, car le son intérieur est étouffé par les murailles extérieures (multiples, médias, frontières, censure…). Quant à entendre un socialiste parler du libéralisme, cela sonne aussi vrai qu’un aveugle de naissance qui parle de la Lune (le soleil encore il peut, car celui-ci chauffe) ou un critique de musique sourd qui estimerait que telle version d’une œuvre est meilleure que sa voisine. Mais il n’oublie jamais, le militant socialiste, dit « le gauchiste », d’aller faire ses emplettes au supermarché « libéral » le soir (les rayons du supermarché socialiste sont toujours vides, voir l’article ci-dessus) car il faut avoir des forces pour argumenter autant de conneries à la seconde, le lendemain en comité central.

          • A mon avis vous devez éviter les péages pour partir en vacances. C’est tellement peu libéral de payer des salaire d’employés de caisse.

            Et la grande distribution c’est bien c’est climatisé et deux fois plus cher que chez le fabricant. C’est libéral combien ?

    • comme par hasard les pays qui s’en sortent le mieux sont les pays les plus libérales (autriche, pays scandinaves,..) les pays en crise sont les pays socialistes (grece, espagne, france,..) sont les pays socialistes. les pays dans le monde qui ont la meilleur situation économique et démocratique sont libéraux. les pays scandinanives pays les plus égalitaires sont libéraux (la gauche a abandonné depuis longtemps le socialisme). le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. le plus grand des maux de la france c’est le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. la france est paralysé par la surrréglementation.

    • la plupart des francais (surtout les antilibéraux comme vous) ne savent pas ce qu’est le libéralisme. qui ne défend pas les banques mais l’entreprenariat. je vous conseille de lire ces deux articles tres intéressants qui expliquent ce que c’est le libéralisme : http://www.contrepoints.org/2013/12/22/150897-quest-ce-que-le-liberalisme-2

      http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social

    • comme par hasard les pays qui s’en sortent le mieux sont les pays les plus libérales (autriche, pays scandinaves,..) les pays en crise sont les pays socialistes (grece, espagne, france,..) sont les pays socialistes. les pays dans le monde qui ont la meilleur situation économique et démocratique sont libéraux. les pays scandinanives pays les plus égalitaires sont libéraux (la gauche a abandonné depuis longtemps le socialisme).

    • le socialisme est une philosophie de l’échec, le credo de l’ignorance et l’évangile de l’envie. comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. le socialisme: Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s’arrête de bouger, subventionnez-le. L’erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique. En effet, il considère l’individu comme un simple élément, une molécule de l’organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l’individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal. L’homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c’est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l’ordre social par cette décision. De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d’exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée. En effet, l’homme dépossédé de ce qu’il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d’une authentique communauté humaine. le socialisme croit que la société est mécanique alors qu’elle est organique.

  • Oui bon dans tous les cas pour avoir travaillé avec des cubains. ils ont des besoins énorme en nourriture et le marché noir est très développé pour ainsi dire un marché parallèle et une économie parallèle parfaitement orchestré par les dirigeants.La caste des dirigeant écrase l’ensemble du peuple par sa corruption …
    Du coin de notre petite France on a du mal à imaginer les gens qui meurt de fin par millier, une soeur me disait heureusement que la mortalité infantile est élevée sinon il mourrait tous de famine …

  • Cuba le mythe socialo par excellence. Quelques petites vérités concernant le paradis socialiste.

    -Avant Castro, Cuba était en plein développement. Une classe moyenne commencait à se développer et la population était l’une des plus aisées des Caraïbes. La Révolution a ruiné le futur du pays.

    – L’IDH de Cuba est surévalué en raison de la place faible (dans le calcul) du PIB/hab. On a ainsi le mythe d’un développement socialo quand une majorité de cubains manquent de tout.

    – Beaucoup de médecins cubains ont à peine le niveau d’infirmiers
    – La médecine cubaine est à deux vitesses. L’une pour les touristes et l’armée. L’autre pour le reste où tu dois te pointer à l’hopital avec tes draps et ta chaise roulante. Il n’y a même pas d’aspirines parfois.

    – Alors qu’on pouvait déplorer le tourisme sexuel pré révolution, force est de constater que 50 ans plus tard la situation a empiré. Sauf qu’aujourd’hui une bonne partie de la population gagne $20 par mois. Donc beaucoup plus d’incitations à faire le trottoir.

    – Il y a même pas quelques années, les cubains ne pouvaient pas posséder de portables ou ouvrir un pizzería.

    Qu’on y expédie Mélenchon, Michael Moore pour qu’ils voient leur paradis tant vanté.

  • Tout à fait d’accord avec cet article. Le socialisme c’est l’absolutisme social. C’est un système qui entretient la pauvreté qui lui permet de maintenir son pouvoir.
    Mais il y a également des sociétés non socialistes extrêmement pauvres, exemple Haïti qui a un revenu par habitant deux fois inférieur à celui de Cuba sur une longue période de temps.
    Comment interpréter ce genre d’échec dans un pays non socialiste où règne une apparente liberté ?
    C’est à cette question que répond Hernando de Soto, économiste péruvien dans son célèbre ouvrage : Le mystère du capital (qu’il faut absolument avoir lu).
    Je me suis même fondu d’un petit article sur le sujet :
    http://www.gaucheliberale.org/post/2007/05/05/Le-mystere-du-capital-par-Hernando-de-Soto
    Hernando de Soto explique comment certains États-nations empêchent la formation de capital en ne reconnaissant pas les droits de propriété.

    • Excellent bouquin que j’ai lu et que je conseille.

    • Je ne peux que souscrire au commentaire d’Alain, étant moi-même un chaud partisan de la démonstration de Hernando. Mais alors, après avoir lu et compris son oeuvre, comment est-il possible de se prétendre encore de gauche, sinon par réflexe ou par habitude ? Tout ce qu’aime la gauche est l’inverse de la pensée de ce génie de l’économie.

      Allez, Alain ! Courage ! Le moment est venu de mettre au feu les derniers oripeaux disgracieux du gauchisme.

      • +1

        « Démonstration » est le mot qui convient tellement son argumentation ne pourrait pas souffrir de contradiction… C’est un beau constat sur le capital mort.

  • faut pas s’emballer et remettre les choses a leur place…

    voir : http://2ccr.unblog.fr/2011/06/07/punir-les-mauvais-eleves/

    • Dans votre lien
      «Le capitalisme n’est pas compatible avec la démocratie»……….N.CHOMSKY

      Du même auteur Niam Chomsky parla du génocide communiste Cambodgien de « génocide éclairé »
      Vous ne pouvez pas déverser votre m.. coco sur d’autres sites.

    • «Le capitalisme n’est pas compatible avec la démocratie» juste lol. c’est l’inverse. le capitalisme et la démocratie sont clairement liés. un régime capitaliste n’est pas forcément démocratique mais toutes les démocraties sont des régimes capitalistes pour être en démocratie, il faut respecter la propriété privée. CHOMSKY est un idéologue d’extrême gauche, un fanatique antiaméricain qui défend les pires régimes dictatoriales du temps qu’ils sont antiaméricains. ce mec n’a aucune crédibilité

  • Ce qui fait peur dans cet article, c’est de se rendre compte que nous allons tout droit dans la même direction, par petites touches maitrisées et une communication bien « politiquement correcte ».

    Il semble que nos dirigeants actuels ont bien compris que pour avoir un vrai pays socialiste il suffit d’appauvrir tout le monde, de fournir quelques subsides (RSA, RMI, SMIC…) pour que tous les bénéficiaires votent pour eux de peur de perdre ces « aides ».

    Et quand on voit des réactions aussi primaires que celles d’Antilib (qui a vraiment bien gobé la propagande socialiste, mais j’ai bien peur qu’il ne soit pas le seul car c’est exactement la même sauce qu’on fait gober aux partisans de Marine, de Nicolas ou de Mélenchon), je ne vois pas de quelle autre manière qu’en copiant les russes, c’est à dire en faisant une révolution libérale une fois que plus personne n’aura à bouffer, que nous pourrons nous sortir de cet étau étatiste…

    Le plus triste dans tout ça c’est que les russes avaient la chance d’avoir ce génie de Gorbatchev pour permettre que ça se passe sans effusion de sang, tandis que nous…(je préfère ne pas en parler, tiens, ça me et malade de penser aux imbéciles heureux qui nous gouvernent… et à tous ceux qui aimeraient le faire…)

    H16 a finalement bien raison, ce pays est foutu… C’est à se demander si Gérard Depardieu n’est pas finalement le plus intelligent des français.

    • Nan mais antilib n’existe pas, c’est rien du tout. Vous perdez votre temps à répondre.

      En revanche, il est extrêmement louable d’informer le plus de gens possible sur la réalité des régimes socialistes, de la misère qui y a sévi et y sévit encore. Un population pauvre et servile est toujours plus facile à maîtriser. Il suffit de voir la propension des quartiers pauvres vivant de subsides à voter socialiste.
      Le raisonnement communément admis est « ils sont pauvres donc ils sont socialistes » mais alors que c’est bien plutôt « ils sont socialistes donc ils sont pauvres ».

  • On reconnaît les n’importe quoi sur Cuba à deux indices : les journalistes qui emploient le terme « Lider Maximo », et ceux qui font un article sur l’économie cubaine sans mentionner une seule fois le mot embargo. Oui, on va encore nous dire « ça n’existe pas » et « ce n’est qu’une excuse » et bla, bla, bla. et tous les trolls qui vont nous parler de la Corée du Nord, et bla et bla. Pas un seul journaliste qui aura le courage d’expliquer en détail, exemples concrets à l’appui, en quoi consiste exactement l’embargo. Sauf, évidemment, à être taxé de castrisme.

    • On reconnaît le gauchiste à son recours systématique au matérialisme dialectique : quoi qu’il arrive, que les Cubains crèvent de misère, que les Noirs américains ont un taux de criminalité catastrophique, que le climat change (!), c’est toujours la faute à un bouc émissaire.

    • vdj,

      Embargo pour dire quoi ? Que les Etats-Unis ont refusé de commercer avec un pays qui a exproprié ses ressortissants américains ?

      Ou pour dire précisément que l’embargo ne concerne pas l’alimentaire alors que les Etats-Unis sont les premiers fournisseurs de produits alimentaires vers Cuba ?

      Alors même que le sujet de l’article est de traiter de la misère de Cuba au regard du rationnement alimentaire avec l’obligation d’obéissance que cela procure au pouvoir…

      Que voulez-vous dire ?

    • Quelle embargo? il n’est que bilatérale entre les USA et Cuba. Cuba importe tout ce qu’il veut des autres pays. La preuve, c’est que les hôtels touristiques et les club de vacances sur l’île ne manque absolument de rien.

      D.J

    • Cet embargo fut pris en représailles contre la Nationalisation des entreprises Américaines par le régime Castriste. Cela n’a jamais empêché le régime Castriste de commercer avec les autres pays de la planète, et notamment, dans le cadre du COMECON, et de bénéficier de zones franches, comme le Panama par exemple, fournissant ainsi les dirigeants Cubains en produits de haute technologie « made in USA ». D’autant plus que jusqu’en 1991, le régime Castriste fut financé et équipé par sa « société mère » Soviétique, de manière ininterrompue. Cet embargo n’a pas empêché non plus les frères Castro, d’envoyer des troupes militaires (toujours avec le soutien matériel et financier de l’U.R.S.S.) « Communiser » entre autres, des pays d’Afrique. »

  • Le cigare est resté stable …

  • Pauvre idiot,tu n,as surement jamáis mis les pides a Cuba ni en amerique du sud, du confort de ton siège a Paris tu peux écrire des âneries ! Tu oublies les 50millons d,américains qui vivent grâce aux stamps food. Pour ne pas crever de faim .a Cuba tous mangent bien ,ils sont pauvres du au blocus de ces encourages de USA ,mais il n.y as pas de misère .la misère est en France ,en Europe avec son cortège de manque de dignité !.

    • Vous par contre, vous êtes très souvent allé à Cuba, dans les hôtels à touriste, sans avoir mis les pieds dans les coins interdits aux touristes.
      Vous parlez donc en parfaite connaissance de cause.
      Un peu comme les mecs qui vont en vacances en Corée du Nord et qui rentrent émerveillé devant ce pays magnifique à la gestion admirable :nerd:

    • AH. Et donc je suppose que tu as prévu de fuir la misère en Europe et aux USA pour le paradis cubain ?
      tu pars quand ?

    • @ Alain,

      C’est les Cubains qui migrent en masse aux Etats-Unis et non les américains qui essaient d’aller é Cuba trouver un monde meilleur.

      D.J

    • J’imagine que l’impact sur la faune de crocodile en Floride est très positive, grâce à un système très ingénieux de ticket de rationnement.

      Mais, je préfère le cigare, c’est plus poétique et moins moralisateur, vu que c’est très prisé par les dictateurs.

    • Quelle embargo? il n’est que bilatérale entre les USA et Cuba. Cuba importe tout ce qu’il veut des autres pays. La preuve, c’est que les hôtels touristiques et les club de vacances sur l’île ne manque absolument de rien. les Etats-Unis sont les premiers fournisseurs de produits alimentaires vers Cuba.
      le sujet de l’article est de traiter de la misère de Cuba au regard du rationnement alimentaire avec l’obligation d’obéissance que cela procure au pouvoir…

    • lis The Haves and Have Nots » de Branko Milanovic.Les Américains les plus pauvres sont plus riches que 70% de la population mondiale. Mais, dans les faits, qu’est-ce donc être pauvre aux États-Unis ? En se fondant sur diverses statistiques publiques, Robert Rector nous rappellait en 2007, dans un article publié par The Heritage Foundation, que parmi ceux que l’on désigne officiellement « pauvres » dans ce pays, 43% possèdaient leur propre maison, 80% l’air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 31% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD, 89% un four à micro-ondes, plus de 50% un équipement stéréo, plus d’un tiers un lave-vaisselle et 62% étaient connectés au câble de télédistribution ou avaient une antenne parabolique. Le « pauvre » des États-Unis moyen dispose également de plus d’espace – 134 m² – pour vivre qu’une famille normale de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d’autres villes européennes (120 m² en moyenne en Europe) : seuls 4% des foyers pauvres américains sont surpeuplés et plus des deux tiers offrent plus de deux pièces par personne.
      http://s3.amazonaws.com/thf_media/2007/pdf/bg2064.pdf
      les 10% les plus pauvres aux US gagnent 2 fois plus que les 10% les plus pauvres en « Europe du Nord » ce que veut dire pauvre aux usa: http://www.heritage.org/research/reports/2011/07/what-is-poverty http://acrithene.net/2012/11/29/pauvrete-et-comparaisons-grossieres-le-cas-france-etats-unis/
      http://www.contrepoints.org/2014/06/04/167893-une-mobilite-importante-des-revenus-aux-etats-unis http://www.forbes.com/sites/timworstall/2013/06/01/

    • Cuba est le seul pays latino-américain qui a vu diminuer son apport calorique diminué pour la population, en passant de 2.700 calories/jour/hab. en 1957 à moins de 2.500 après la fin des subventions soviétiques. De même Cuba doit être le seul pays au monde qui a vu son nombre de voitures par habitant diminuer depuis 1957. Au marché payable en devises, le pain coûte $0,80, le kilo de blanc de poulet, plus de $3. Ce qui veut dire qu’un Cubain ne peut même pas s’acheter un pain par jour et qu’il ne peut que subsister que grâce au système de rationnement. Enfin, à quelque chose malheur est bon : l’obésité n’est pas un réel problème à Cuba.

  • Bonjour, je suis nouveau sur ce site qui m’a été conseillé (pour ne pas dire imposé) par un ami qui trouvait mes idées trop collectivistes, voir communistes (je les considère moi plutôt comme humanistes voir parfois libérales au sens stricte du terme). Voilà, donc cet article décris les moyens mis en oeuvre par une dictature pour se maintenir, d’autres articles (ceux que g lu) décrivent l’horreur du régime stalinien ou de pol pot, deux autres dictatures, Je ne peux que partager ses critiques. Cela dit, j’aurait une remarques à faire si vous le permettez concernant ce site et l’avis de mon ami (qui est clairement calqué sur les idées de votre forum). Je ne trouve ici (g peut être mal cherché, dans ce cas guidez moi svp) aucunes critiques de certains régimes libéraux et pourtant néfastes qu’on été les dictatures de Pinochet au Chili ou de Jorge Rafael Videla en argentine dans les années 80. Ensuite d’autres pays comme Singapour, dirigé par une famille au pleins pouvoir depuis pres de 40 ans, ou le qatar une theocratie débordante d’excès en tout genre, ou entre autres les femmes n’ont pas le droit de se balader en public, ont portés en exemple par bcp de libéraux grâce à leur incroyables réussites économiques et à leur classement ppa. Pourtant ced régimes s’apparentent à des dictatures ou au mieux des régimes autoritaires. À contrario, vous critiquez ici le Venezuela qui est clairement socialiste certes mais qui est aussi une démocratie participative avec des moyens, écris dans la constitution, donnés au peuple de s’exprimer via des assemblées populaires ou des référendum. Alors la dictatures NON sauf si elle est libérale et la démocratie OUI sauf si elle est socialiste ? Merci de m’avoir lu en espérant que vous me laisserez les moyens de vous repondre car s’est en confrontant ses idées qu’on grandit.

  • ash.day : « Je ne trouve ici (g peut être mal cherché, dans ce cas guidez moi svp) aucunes critiques (…) d’autres pays comme Singapour, dirigé par une famille au pleins pouvoir depuis pres de 40 ans »

    Voir ici : http://www.contrepoints.org/2012/06/15/87032-un-singuliere-dictature

    Article qui conclut ainsi : « Depuis quelques années, de nombreux rapports sur la liberté économique et d’entreprise placent Singapour aux premiers rangs. Mais cela n’est pas suffisant. Les autorités ont réussi à sortir la population de la pénurie de manière brillante, mais elles ne comprennent pas que la liberté n’est pas divisible. »

    Bel effort, ash.day, pour faire croire que les libéraux soutiennent les dictatures non-coco, mais ça ne prend pas. Ce n’est pas parce que les libéraux ne goûtent pas les dictatures communistes qu’ils sont pour autant des admirateurs d’autres dictatures.

  • ash.day,

    Il n’y a pas d’excès dans la liberté, ça ne veut rien dire. On est libre ou on ne l’est pas. Le libéralisme promeut cette liberté assortie de son corollaire : la responsabilité. Responsabilité envers toute atteinte aux droits naturels d’un autre individu suite à l’exercice de notre liberté.

    Dans l’exemple du Chili, vous comprendrez aisément que la dictature était une atteinte aux droits naturels. L’économie d’inspiration libérale appliquée dans un pays ne suffit pas à qualifier un régime de libéral tant que des atteintes aux droits naturels subsistent.

    Aucune dictature, qu’elle soit d’un homme avec son armée ou d’un Etat avec ses fonctionnaires (tout aussi oppressif mais moins ostentatoire), ne peut permettre de qualifier un régime de libéral car il y dans les deux cas, des atteintes aux droits naturels.

    Comme le rappelle l’article cité par Raphaël, « la liberté n’est pas divisible ».

  • Aucun doute, le socialisme de Cuba les a condamné, et c’est dans l’immense majorité sa faute. Mais j’aimerai bien qu’on évalue l’effet du blocus américain aussi.

    • Il n’y a pas de blocus. Vu que Cuba peut importer tout ce qu’il veut des autres pays. Comme je l’ai dit plus haut. Cuba est une destination touristique. Les clubs de vacances et hôtels touristiques ne manque de rien. Comment un clubs de vacances peuvent-être plein de bouffe, de médics et de matériels neufs pour satisfaire les touristes si il y a un blocus autour de l’île?

      Le Vénézuela exporte son pétrole à Cuba a des taux favorables. Le peuple Cubain manque des biens de premières nécessité parce que le régime se fout du peuple comme n’importe qu’elle régime communiste. C’est le régime qui gère tout ce qui doit être disponible dans les magasins, les shops et autres épiceries. Et c’était très mal géré.

      Il n’y a qu’un embargo bilatéral entre les USA et Cuba.

      D.J

    • Ce « blocus », terme servant plus de propagande au régime Castriste, est en réalité un embargo décrété par les Etats-Unis concernant les produits Américains à destination de Cuba. Cet embargo fut pris en représailles contre la Nationalisation des entreprises Américaines par le régime Castriste. Cela n’a jamais empêché le régime Castriste de commercer avec les autres pays de la planète, et notamment, dans le cadre du COMECON, et de bénéficier de zones franches, comme le Panama par exemple, fournissant ainsi les dirigeants Cubains en produits de haute technologie « made in USA ». D’autant plus que jusqu’en 1991, le régime Castriste fut financé et équipé par sa « société mère » Soviétique, de manière ininterrompue. Cet embargo n’a pas empêché non plus les frères Castro, d’envoyer des troupes militaires (toujours avec le soutien matériel et financier de l’U.R.S.S.) « Communiser » entre autres, des pays d’Afrique. »

  • Il est normal qu’une personne comme ash.day ait un fausse image du libéralisme, puisque toute l’info qu’il a reçue à ce sujet ne provient que des canaux traditionnels. Maintenant qu’il a découvert des sources autorisant le pluralisme, il va pouvoir se faire sa propre idée.

  • quelques livres à lire: le livre de Jacobo Machover : « Raul et Fidel : La tyrannie des frères ennemis », le livre de Jacobo Machover : « Cuba : l’aveuglement coupable : Les compagnons de la barbarie », « La face cachée du Che » de Jacobo Machover, « La véritable histoire d’Ernesto Guevara » de Pierre Rigoulot , « Cuba : mémoires d’un naufrage » de Jacobo Machover

  • Les commentaires sont fermés.

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