Il est temps pour les libéraux d’entrer en scène

Une message d’espoir et d’encouragement de Jacques Garello : l’échec actuel du socialisme donne aux libéraux une fenêtre stratégique pour se lancer dans l’action politique.

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action_politique_liberale (Crédits : Sabine Nourrit/Aleps, tous droits réservés)

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Il est temps pour les libéraux d’entrer en scène

Publié le 2 juillet 2013
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Une message d’espoir et d’encouragement de Jacques Garello : l’échec actuel du socialisme donne aux libéraux une fenêtre stratégique pour se lancer dans l’action politique.

Un article de l’Aleps.

J’ai toujours soutenu que les actions libérales remontent quand baisse la cote du socialisme. La cote est au plus bas. Les élections de Villeneuve sur Lot qui font passer le candidat PS à la trappe dès le premier tour en portent témoignage. Sans doute y a-t-il des naïfs ou des idéologues qui pensent que cet échec vient de ce que François Hollande et son gouvernement ont trahi le socialisme et différé la révolution prolétarienne tant attendue. Sans doute les socialistes cherchent-ils à faire porter le chapeau au seul Cahuzac et ont-ils voulu détourner l’attention vers la menace que représenterait le Front National pour la démocratie. Mais nul ne s’y trompe, même pas les médias : le drapeau socialiste est en berne.

Donc, l’idée d’une alternative au socialisme progresse. Elle prend pour première forme celle du rejet global du système UMPS, comme dit Madame Le Pen. Mais ce rejet est anti mondialiste, anti européen, de plus en plus xénophobe et dirigiste. Le message du Front s’est progressivement durci : c’est à l’évidence une bonne opération électorale, la démagogie dite de droite faisant écho à la démagogie de gauche, mais ce n’est pas un projet que des libéraux peuvent accepter. Les libéraux sont également contre le système UMPS : d’abord parce que c’est un système, fait de connivence entre énarques hauts fonctionnaires, politiciens et agioteurs, veillant à leur monopole d’expression médiatique et pratiquant la « centralisation démocratique ». Ensuite parce que la « droite » au pouvoir a accentué la collectivisation de la France, de sorte que le choix offert au peuple depuis quarante ans est entre socialisme de droite et socialisme de gauche. J’en déduis que le libéralisme a une fenêtre stratégique : c’est une solution qui évite le dramatique choix entre socialisme et populisme. La brèche est ouverte.

Mais la brèche n’est pas ouverte pour très longtemps. En effet, on s’agite dès maintenant au sein de l’UMP ou de l’UDI pour savoir comment on va se répartir les places au sein du pouvoir reconquis. Selon toute vraisemblance, l’opposition va regagner les positions perdues dès le printemps prochain, et autour et après les élections locales et européennes, les programmes passeront au second rang, toute l’énergie de l’opposition se consacrera au choix des hommes – ce qui veut dire à la lutte des clans. On en a déjà un avant goût, avec le duo Coppé-Fillon, coiffé par Sarkozy, et Madame Lagarde se voit déjà en premier ministre de son ami Nicolas. Tous ces gens de l’opposition n’ont cure du débat d’idées, de l’étude des problèmes et des programmes, et a fortiori n’ont cure du libéralisme. Dès qu’ils auront repris la première place sur la scène publique, c’en sera fini des vraies réformes. On nous assommera d’analyses chiffrées, de mesures sophistiquées, de promesses conçues par les « communicants ». Comme d’autres l’ont déjà dit – mais pas forcément pour prôner le libéralisme – c’est maintenant ou jamais.

Maintenant les Français commencent à s’inquiéter sérieusement pour le chômage. Maintenant ils commencent à craindre pour l’avenir de leurs retraites. Maintenant ils se demandent ce que va devenir l’école de leurs enfants. Maintenant ils protestent contre la désagrégation morale du pays, avec la dissolution de la famille, avec la montée de l’islamisme militant. Maintenant ils voient leur pouvoir d’achat baisser, les prélèvements augmenter.

C’est maintenant qu’il faut leur expliquer que la solution est libérale : en finir avec l’Etat Providence et la République des copains et des coquins, et remettre en honneur la liberté, la responsabilité, la propriété, et le droit naturel. Le détail du programme libéral est bien connu. Nous en rappelons ici régulièrement les principes et les modalités.

A-t-on les moyens de profiter de cette conjoncture si dramatique pour la France, mais si opportune pour la libération ? Il est vrai que la « boîte à outils » des libéraux n’a pas le riche contenu de celle de Monsieur Hollande. Nous n’avons ni subvention, ni accès aux médias. Mais la « Manif pour tous » n’a-t-elle pas été un spectaculaire succès ? Est-il plus difficile de diffuser les idées de la liberté que de réussir trois manifestations de plus d’un million de Français ? J’insiste sur le changement radical de ces derniers mois : le réveil de la société civile. C’est donc dans les profondes richesses humaines du pays qu’il faut puiser pour réussir l’offensive libérale. Encore ces richesses doivent-elles se révéler, s’articuler, en attendant de faire pression sur la société politique.

C’est la raison pour laquelle j’insiste sur l’opportunité des Forums des libertés. Pour la deuxième fois en 35 ans, il n’y aura pas d’université cette année pour des raisons contingentes. Mais pourquoi réserver à quelques privilégiés convaincus assemblés à Aix le bénéfice de la bonne parole et de l’amitié partagée ? Il faut organiser des mini universités dans la France entière : les forums sont la nouvelle formule que nous avons choisie pour la rencontre, l’information, le débat et l’engagement. Il y a des milliers de Français soucieux de la chose publique mais peu enclins à prendre la carte d’un parti. Ces forums, je le rappelle, doivent naître spontanément, localement, ils ne sont pas créés ni gouvernés par quelque centre parisien. Si l’ALEPS les propose (mais n’en dispose pas) c’est pour les accompagner, fournir à la demande documentation, conférenciers, sites et lettres.

J’ai bien conscience que d’autres initiatives, menées par d’autres libéraux, sont en train d’éclore. Je ne désespère pas non plus du nouveau visage du Medef, qui se donnera mardi prochain 3 juillet un nouveau président. Qu’il y ait plusieurs canaux de diffusion des idées de la liberté me semble attester de l’opportunité du message et permet de mettre en œuvre une saine concurrence. Pour ma part, comme mes amis administrateurs de l’ALEPS – souvent impliqués eux aussi dans d’autres structures – je demeure attaché à un libéralisme apolitique, ancré dans la société civile, choisi pour des raisons éthiques, humanistes aussi bien qu’économiques. Qui nous aime nous suive. Nous sommes plus riches de notre foi et de notre espérance que de nos deniers bien parsemés. Tous nos moyens humains, tout votre engagement, devraient pourtant suffire à faire découvrir aux Français les bienfaits de la liberté et les exigences de la responsabilité et de la dignité.

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Lettre ouvertes aux  » Pigeons  » présents et futurs pour les convaincre de passer à l’action

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  • « Mais nul ne s’y trompe, même pas les médias : le drapeau socialiste est en berne. »

    Pourtant, dans tous les média que je survole, je lis plutôt que tout ça c’est la faute à l’utralibéralisme.

    • C’est plutot le mot néo-libéralisme qu’ils ont tous à la bouche non?

      • Oui tous les médias nous répètent sans cesse qu’il faut réduire les dépenses de l’état, qu’il soit du côté PS ou UMP.

    • Les activistes de gauche sont des automates infatigables de la mauvaise parole, mais ils ne représentent qu’eux-mêmes.
      Il ne faut pas se laisser impressionner, ce n’est que du vide.

  • Tant qu’ils n’auront qu’une idéologie, et pas de programme concret, humaniste et modéré, les libéraux seront des boucs émissaires rêvés pour les autres camps, ce d’autant plus que ces autres seront en difficulté.

  • Merci pour cet excellent article…qui montre qu’il existe d’autre voie que le SOCIALISME Français de tout l’échiquier politique…..depuis 70 ans (70 ans étant la durée moyenne d’un régime dixit Charles Gave) Et qu’il faut faire découvrir aux français nourris de collectivisme ! En leur faisant découvrir que la révolution française a été libérale dans sa durée dixit JF Revel dans son livre la grande parade. Que les progrès sociaux ont été inventés par les libéraux…et non par les socialistes…dixit Serge Schweitzer sur liberté-chérie. Oui, la fenêtre de tir est bien entrain de s’ouvrir…alors profitons-en !!! Car les piliers du du pouvoir socialo-communiste vacillent…comme dirait F. Bastiat.. »tout monopole est un système communiste.. (SECU, EDF, SNCF, RATP, …etc). Et le pire étant celui de l’instruction, car si l’on y instille une erreur c’est toute la société qui en subit les conséquences » !!!

  • L’espoir renaît !

  • Absolument ! La force de la Manif pour tous et autres Veilleurs c’est de faire AGIR les gens à leur niveau, et non pas seulement aller assister à une énième réunion, conférence ou meeting de manière passive.

    La bonne solution à présenter par les libéraux est un programme d’actions concrètes mobilisatrices, amenant les gens à se mettre eux-mêmes en mouvement pour défendre des idées et des propositions !

    En ce sens, permettre aux personnes qui le veulent d’organiser leur propre forum est une excellente chose

  • Dans la colonne de gauche détaillez ce que les libéraux proposent, dans la colonne de droite ce qu’ils ne veulent pas et déferont éventuellement.
    Il s’agit d’un travail de comptable quand à la façon de faire: précision, exhaustivité.
    Mettre ce tableur sur le web, avec des modérateurs pour la cohésion.
    On verra bien alors ce que les Français veulent édifier; sans parti politique.

      • Trop d’actions, pas assez concrètes, trop idéologiques.
        « Diminuer le poids de l’état », « supprimer la CSG », « diminuer le personnel administratif », « cesser les gaspillages », « réduire la tyrannie des normes », bien sûr qu’on est d’accord, mais c’est vu comme de l’inconscience anarchique ou rêveuse, pas comme constructif d’un monde où chacun puisse s’épanouir.

        Il faut sélectionner quelques mesures, expliquer en quoi elles bénéficient à l’immense majorité, et admettre que les autres seront pour plus tard. Il faut démontrer qu’elles marchent ailleurs qu’en France, que là-bas les gens en sont satisfaits, et qu’elles peuvent être implémentées sans casse majeure.

        • Supprimer le smic, la Secu, l’impot sur le revenu, la TVA.
          Flat tax 15%.
          Suppression du code du travail, adoption du « code » suisse.
          Privatisation de l’état, tout sauf l’armée, la police et les tribunaux.
          Toutes les lois qui ne s’appliquent qu’à un nombre restreint de personnes sautent.
          Les allocs coupée de moitié dans 3 mois, supprimées dans 1 an.
          etc….
          C’est facile à faire, par contre personne ne nous écoutera.
          Il reste encore des années d’éducation avant que la population soit prête.

  • Mitterrand nous a débarrassé du parti communiste; Hollande nous débarrassera certainement du parti socialiste.

    • C’est en cours. A grande vitesse.
      Mais ce n’est pas seulement FH, c’est juste le PS tout entier qui s’est radicalisé à gauche. Et ce faisant ils ont délaissé tous ceux qui sont à gauche, mais ne veulent pas du socialisme.

  • Toujours aussi impressionnant … Évoquer la libéralisation de l’économie et de la société… En commençant par définir la composition des familles…
    Ne vous y trompez pas… Les centaines de millions qui ont défilé contre le mariage homo ne sont pas des libéraux… Mais des conservateurs traditionalistes … Pas de quoi en attendre une révolution.

  • Bon article merci,
    Cependant j’ai un pincement quand je vois « la dissolution de la famille » et ManifPourTous, je ne comprends pas comment des libéraux peuvent être contre l’homosexualité puisque cela se fait entre personne consentantes. Après ce n’est qu’un point de vue je ne prétend pas détenir la vérité.

    Pour le reste je suis d’accord avec vous, il y a une fenêtre de tir mais les Français semblent plus s’intéresser au Front National qu’au libéralisme et c’est plutôt inquiétant.

    • « Cependant j’ai un pincement quand je vois « la dissolution de la famille » et ManifPourTous, je ne comprends pas comment des libéraux peuvent être contre l’homosexualité puisque cela se fait entre personne consentantes »

      Bien évidemment, les opinions individuels sur ce site divergent, mais je pense que la majorité des libéraux rejettent la loi Taubira sous pretexte que c’est une avancée supplémentaire de l’Etat dans la sphère privé et non pas par homophobie. Le droit d’approuver l’union de deux individus n’a aucunement vocation à être dans le giron de l’Etat et les avantages spéciaux accordés aux marriés relèvent tout simplement d’un genre de discrimination. Par principe, quelque soit sa situation personelle (célibataire, marrié, pacsé, etc…), les citoyens devraient être placés sur un pied d’égalité.

      • Bonjour,
        Merci pour votre remarque, sur d’accord avec vous sur le fait que ça doit rester une affaire privée.

      • « la majorité des libéraux rejettent la loi Taubira sous pretexte que c’est une avancée supplémentaire de l’Etat dans la sphère privé et non pas par homophobie. »

        Voilà.

  • C’est presque triste comme optimisme…
    Une manif d’un million de personne qui n’arrive a rien obtenir du tout, que penser alors de petits forums a droite a gauche en terme de resultat…
    Le systeme est verrouille et s’appuie sur le contentement de la majorite qui profite ou qui croit profiter du systeme. Cette base ne veut pas entendre parler de liberalisme et elle est ultra-majoritaire en France.
    Peut-etre que si la distribution de bonbons s’arrete, on verra la base de soutien du systeme s’effriter. Mais je doute fortement que ca se fasse au benefice des liberaux.

  • Il y aura une fenêtre ouverte pour les Libéraux après que le FN ou une gauche radicalisée aura pris le pouvoir en France. Nous n’avons pas encore touché le fond.

    L’opinion est majoritairement antilibérale, redistributrice, protectionniste, antieurope, nationaliste, souverainiste. Ce courant majoritaire prendra le dessus et accélèrera la ruine du pays. Une fois au fond, le peuple tirera les leçons et des solutions nouvelles apparaitront. Pas avant une crise majeure qu’au fond la France entière souhaite inconsciemment pour être sûre une bonne fois pour toute qu’aucune « autre politique » n’est possible.

    Il faudra passer par l’abîme pour remonter la pente. Les Français ne comprennent que ça. Ils ne deviennent raisonnables qu’après avoir constaté in vivo l’absurdité pratique de leurs idées.

    • Faut voir ce qu’on appelle « libéraux » aussi.
      J’ai l’impression, en lisant les articles de ce journal et certains commentaires (totallystone) d’avoir affaire à un libéralisme très élitiste, viscéralement anti gueux. Voltairien, avec idéologie du progrès en plus.

      Le renard libre dans le poulailler, c’est ce qu’est un libéralisme pour élites.

      • @Delzaron
        Si vous voulez savoir ce qu’on appelle « liberaux » suivez le lien
        http://www.wikiberal.org/wiki/Liberal
        Ensuite vous me trouverez sous « anarcho-capitalisme ».
        Le libéralisme, par définition ne peut pas être élitiste ou anti-gueux.

        Mon commentaire ne vous plait pas et vous y lisez toutes sortes de choses que je n’y ai pas mises, un rapide commentaire de texte m’aiderais à mieux vous répondre.

        Le renard libre dans le poulailler, c’est une incompréhension assez ancienne:
        http://www.wikiberal.org/wiki/Renard_libre_dans_le_poulailler_libre

        J’ai l’impression que vous avez peur du libéralisme alors que ce que vous me décrivez n’est pas du libéralisme.

  •  » je demeure attaché à un libéralisme apolitique ».

    Mort de rire.
    « Je demeure attaché à une menuiserie sans bois ».
    « Je demeure attaché à une pluie sans eau ».

    Dire que le libéralisme est apolitique est aussi délirant que de prétendre que le communisme est scientifique.

    Le libéralisme EST politique. Le premier marché libre est celui des idées, pas celui des biens ou des monnaies. La salle des marchés la plus importante est l’arène des parlements, là où les idées se heurtent sans tuer personne.

    Quand je lis des phrases aussi désespérantes que « nous sommes plus riches de notre foi et de notre espérance « , je constate que le libéralisme est devenu la proie d’esprits fanatiques, des talibans qui veulent inculquer leur Vérité révélée à des esprits égarés.

    Tout ce que le discours libéral sauce ALEPS offre, ça sonne ainsi aux oreilles du prolo de base :
    « – Laisse ton patron fixer tout seul ton salaire, il sait mieux que toi. Si tu le laisse baisser ton salaire, alors il montera.
    – Renonce à la sécu.SI tu laisse la sécu mourir, ta santé sera bien meilleure.
    – Renonce à ta retraite.
    – Renonce à tes allocs.
    – … et une fois que tu auras accepté tout ça, SI tu a été sage, et si le monde entier a fait pareil, alors soit tout ira mieux pour toi. Soit tu auras la satisfaction de savoir que c’est entièrement de ta faute si ça ne va pas mieux pour toi.

    Non mais sérieusement, c’est vendable comme programme ?

    Le libéralisme est politique. Il doit s’intéresser aux gens tels qu’ils sont, et non essayer de leur inculquer une « vérité » et leur vendre des lendemains qui chantent.

    Le libéralisme doit prouver ce qu’il avance, programme après programme, réalisations après réalisations, dans le monde réel, mandat après mandat, ville après ville, conseil général après conseil général, en discutant, en négociant, en faisant les mille compromis avec ce qu’implique la vie démocratique.

    En acceptant de se considérer comme un courant politique, fluide, mouvant, qui ne détient pas la Vérité ultime.

    En n’ayant pas pour but une « fin de l’historie ».

    En acceptant les alternances politiques, et le jeu des institutions, au lieu de hurler comme des putois à chaque fois qu’un socialiste gagne des élections.

    Le libéralisme de moines évangélisateurs ? Très peu pour moi, j’ai qu’une vie.

    • A vous lire, on croirait que la démocratie représentative est le système ultime, qui tel Sisyphe raffinerait sans cesse les lois pour les rendre meilleures, au grand bénéfice des citoyens!

      Un raisonnement qui correspond bien aux dirigistes Européens de tous poils. Eh bien, on voit le résultat tous les jours.

      Une idéologie n’est pas supérieure parce qu’elle est partagée par le plus grand nombre, ni inférieure si elle est rejetée par tous.

      On a sans doute plus besoin d’une réalisation que la démocratie représentative ne produit pas de bons résultats, que d’une ‘éducation’ de la majorité aux idées libérales.

      La démocratie représentative échoue parce qu’elle crée un conflit d’intéret; pas parce que les gens n’aiment pas la liberté.

      Elle ne peut pas progresser au dela du stade du ‘Qui veut le plus gros bonbon, le plus gros joujou? Votez pour moi et je vous le donne’.

      • @Vouszici

        Ah, un voltairien !

        Petite mise au point :
        1 : la démocratie, historiquement, ça marche uniquement avec des populations réduites et qui se connaissent. Style : village de paysans. Les intérêts marchands sont partagés entre les différentes familles du village du fait des mariages.

        2 : la démocratie représentative, c’est une forme d’aristocratie. Une démocratie de 60 millions de personne est impossible.

        3 : les dirigeants européens sont tous des oligarques, ou des pantins d’oligarques.

        4 : « Une idéologie n’est pas supérieure parce qu’elle est partagée par le plus grand nombre, ni inférieure si elle est rejetée par tous ».
        C’est pour ça que, en général, elle sont imposées par l’élite au pouvoir, de force, à la masse.

        5 : avec de grandes population, le seul système qui marche c’est la chefferie et ses dérivées, dont l’aristocratie/l’oligarchie, etc… les 1% qui commandent aux 99% autres.

        6 : votre propos est typiquement celui d’un élitiste (étatiste, FM, voltairiens, juifs, protestants calvinistes…) : l’élite a le savoir et sait ce qui vaut mieux pour tous, le reste c’est que des pécores. Votre propos peut être réduit à ceci : je sais mieux que vous car je suis l’élite, et je suis l’élite… parce que ta gue*le c’est magique !

        7 : « Qui veut le plus gros bonbon, le plus gros joujou? Votez pour moi et je vous le donne ». ça s’appelle du clientélisme : système qui apparait dès qu’il y a un processus électoral. « Panem et circenses ».

        8 : il ne faut néanmoins pas se leurrer : le populo du base n’a pas le temps ou l’éducation pour comprendre ce type de sujets et ses implications.

        Votre proposition est donc d’imposer votre projet libéral de force.
        En quoi vous différenciez vous des barons voleurs, nomenklatura communiste, kleptocrates et autres oligarques ? Les idées ? le bien général ? c’est ce qu’ils disent tous…
        Bref, vous voulez refaire le coup d’état de 1789, avec les mêmes arguments frelatés que la clique de l’époque.
        (d’ailleurs, le libre marché des grains a été tenté à l’époque : ça a juste réussi à créer des pénuries en période de fortes récoltes… magnifique…).

        Dans l’histoire, il y a des exemples de sociétés libérales au sens économique.
        Par exemple, celle des celtes. Pourtant, c’est bougrement socialiste comme fonctionnement : que des petites entités territoriales, un gros réseau marchand (cités états), un ancrage local, et une ébauche d’état social.

        • Voici de quoi réfléchir si vous voulez gagner une élection :

        • Delzaron

          Vous comprenez ce que vous écrivez? ça a un sens pour vous?

          • Veuillez m’excuser (j’ai écrit cela vite fait pendant ma pause café).
            J’exposais mes arguments à vouszici en plusieurs points.

          • Il n’y a pas de mal ! Mais je ne comprenais pas qu’on puisse imaginer un instant que l’on pouvait imposer un projet libéral de force…

            Ce qui n’a pas de sens, puisqu’un projet libéral n’impose rien à personne (hormis le droit naturel) puisqu’il est libre.

      • @Vouszici

        « A vous lire, on croirait que la démocratie représentative est le système ultime »

        J’ai pas de système ultime en tête, et je n’en cherche pas, précisément. Lisez moi avant de m’interpréter.

        Je suis né, et je vis dans une démocratie, je ne cherche pas à changer ça. J’en ai rien à foutre que ce soit pas le système ultime.

        Je ne cherche pas à vivre dans un système ultime : je cherche à vivre dans mon monde tel qu’il est, avec les gens tels qu’ils sont, sans avoir la prétention de les voir tous penser ou vivre comme moi à la fin de ma vie, et encore moins à les faire tous vivre selon mes principes.

        Un bon conseil, si vous voulez vivre heureux, ne cherchez pas de système ultime, y’en a pas, sauf dans vos délires. Et get a fucking life.

        • D’où l’avantage des pouvoirs faibles…
          Moins les dirigeants ont de pouvoir sur le pays réel, et plus les gens du pays réel peuvent avoir une vie tranquille.

        • « je cherche à vivre dans mon monde tel qu’il est, avec les gens tels qu’ils sont »
          Ca, c’est tres mignon mais le probleme c’est qu’il y a des milliers de gens qui veulent eux, le changer le monde. Et parfois, ils veulent meme changer les gens avec.
          L’interet du liberalisme, c’est qu’en imposant le respect du droit naturel pour tous, il limite fortement la nuisance de ceux qui veulent changer le monde et faire du constructivisme.
          Maintenant sur le fond vous avez raison et c’est le pourquoi de l’echec du liberalisme politique en France: il ne peut pas definition proposer de projet de societe puisqu’intrinsequement, le liberalisme croit que le projet de societe emergera de maniere spontanee en fonction des actions des individus. C’est tres peu vendable politiquement car on ne peut rien promettre. Mais c’est le seul systeme veritablement honnete intellectuellement.

  • L’auteur de l’article se berce d’illusions, le français moyen ne se rend pas compte que son pays est une exception, il croit qu’il a été emporté depuis longtemps dans le tourbillon de la mondialisation voir du mondialisme qu’il associe à l’ultra liberalisme et la finance internationale dans un grand ouragan de concepts confus et mal intégrés. Pour eux le PS est déjà bien trop liberal, il faut nationaliser les banques, reconquérir le pouvoir d’emettre la monnaie, faire du protectionnisme, et…ben on verra bien.

    Enfin bon j’ai limite envie que ça ressemble à ça l’avenir, comme eux, mais pour qu’on voit enfin les répercussions de l’etatisme et de la demagogie une bonne fois pour toute de manière tangible, même si dramatiques, et qu’on en tire les conséquences.

  • Un article fondateur, comme l’est le site de Contrepoints que je lis depuis déjà plus de 2 ans. une merveille, sinon, il y aurait de quo se suicider en France.? J’ai été effondré de voir la disparition de Pascale Avot ainsi que ses articles très documentés sur ce site Que s’est-il passé ? Cabale, pressions, menaces du pouvoir soviétiforme, censure ou autocensure du journal ? J’ai essayé de le contacter sur son copte Facebook, personne de répond ?Quelqu’un a-t-il des nouvelles de Pascal ? Le libéralisme n’est pas une idéologie, c’est l’état naturel de l’économie quand on la laisse aux échanges et quand l’Etat (l’assemblée de la nation) ne s’en mêle que pour y puiser la richesse nécessaire à ses fonctions régaliennes. L’article est fondateur car il montre que hors une avancée spectaculaire du libéralisme, ici et maintenant en France, tout de suite sans attendre, celle-ci subira une descente aux enfers qui peut durer encore 10 à 25 ans. Le socialisme est mort, cette hérésie politique n’existe plus, c’est une absurdité dénoncée partout dans le monde, possible uniquement sous un régime dictatorial avec esclaves enchaînés. Vite, si l’on vire immédiatement 1 millions de fonctionnaires improductifs et inutiles et les socialistes (voir les études comparatives avec l’Allemagne), si l’on fait comme aux USA et que l’on déclare le communisme et le socialisme inconstitutionnels, non seulement la machine se remet à tourner, les fonctionnaires virés retrouvent un travail dans le privé sous 2 ans (c’est pas trop long, il faut qu’ils en chient un peu, qu’ils comprennent dans leur chair ce que leur vote débile produit, il y a des gens qui attendent en tirant la langue depuis 10 à 20 ans), la machine économique et productive repart avec le génie français qui pour l’instant est euthanasié et étouffé (de toutes façons si le système péricliter, quand il va péricliter, personne ne pourra plus payer leurs traitements et leurs retraites infamantes et imméritées spoliées sur le dos du privé) . Si le régime en place ne se décide pas, on va le virer, par la force si nécessaire. Si Hollande veut la guerre civile, il l’aura. Il ferait bien de méditer sur le sort et le destin de Louis XVI, ses fesses chauffent à grande vitesse. S’il veut détruire la France et les Français, ceux-ci n’auront pas plus d’égard à son endroit. Il faudra blinder la rue de Solférino (grande date Napoléonienne). Je suis désolé d’être aussi cru, mais les français en ont par dessus la tête de ses conneries et de celles de sa clique. La cocotte va exploser sous peu.

    • L’UMP a une dette très lourde (50 millions d’€) sur le dos et Copé a lancé un appel pathétique pour une souscription nationale de soutien au parti..
      Peu de chances, en ces temps de crise, qu’il trouve toujours de généreux pigeons-donateurs.

      J’ai l’impression que les fondations du chateau UMP sont en train de se fracturer et que l’édifice ne va pas tarder à s’écrouler

      • UQ’est-ce que l’UMP a voir là-dednas. L’UMP, bourré d’énarque est par essence un parti socailiste, ou alors vous l’avez pas lu l’article. Le libéralisme c’est autre choise que la politique française. Il y 2% de libéraux en france, des gens qui pensent, vgivent et travailent comme les anglo-saxons. Comme l’UMP et le PS les ont fait fuir en masse, c’est vrai qu’il n’y pa plsu que des socialistes en France, à gauche à droite et

  • Tant que l’amalgame « crise de 2008 = faute du marché » sera faite, les libéraux ne pourront entrer en scène…
    Hélas les journalistes maintiennent une pensée unique en parlant de « dictature des marchés ».

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La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

Peste et famine vont sévir, le délire ultralibéral anéantir les acquis sociaux, et les sauterelles ravager les cultures. C’est, à peine caricaturé, la réaction de la plus grande partie de la presse française (notamment Ouest France, FranceTVinfo, France24, LaTribune, Alternatives économiques...) à l’arrivée au pouvoir, le 10 décembre, en Argentine de Javier Milei, élu sur un programme libertarien, c’est-à-dire de réduction drastique du rôle de l’État sur les plans économique et sociétal.

Le récit dominant en France serait que l’économi... Poursuivre la lecture

Le libéralisme classique français a été porté par des auteurs presque exclusivement masculins, et qui pour certains des plus fameux (Turgot, Bastiat, Tocqueville) n’ont pas laissé de postérité : ce qui devrait engager à ne pas rechercher leur opinion sur la sexualité. C’est pourtant ce que je ferais, et la démarche n’est peut-être pas vaine.

 

Les premières conceptions religieuses

Aux premiers âges de l’histoire de l’humanité, la sexualité, incomprise, est déifiée : des autels sont dressés devant des pierres d’apparence ph... Poursuivre la lecture

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