Le New York Times conseille aux jeunes de quitter la France

« Quel espoir pour les jeunes Français ? Partir. » C’est dans les colonnes du New York Times qu’on peut le lire.

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Le New York Times conseille aux jeunes de quitter la France

Publié le 1 juillet 2013
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« Quel espoir pour les jeunes Français ? Partir. » C’est dans les colonnes du New York Times qu’on peut le lire.

Par Fang Shuo, depuis la Chine.

« Quel espoir pour les jeunes Français ? Partir. » C’est le New York Times qui le dit. Et j’ajoute : lorsque nous cesserons de croire que nous sommes les meilleurs, nous pourrons commencer à rénover le pays.

« To many French people, it’s a completely foreign notion that, around the world and throughout history, voting with one’s feet has been the most widely available means to vote at all. » […]

C’est une idée complètement étrangère à beaucoup de Français que, dans le monde entier et à travers toute l’Histoire, voter avec ses pieds a finalement toujours été le moyen le plus simple et le plus direct pour voter.

« A decrepit, overcentralized gerontocracy » […]

Une gérontocratie hypercentralisée et décrépie

« The dramatic cultural and economic changes currently shaking the globe are still often met in France with parochial, irrelevant conversations, a symptom of the insular intellectual bubble in which the country has been trapped for far too long. » […]

Les bouleversements culturels et économiques qui secouent le monde aujourd’hui n’y suscitent souvent que des conversations de comptoir, dénuées de pertinence, comme un symptôme de la bulle intellectuelle dans laquelle ce pays s’est enfermé depuis beaucoup trop longtemps.

« Young French people need to go abroad, to work, to travel, to see how things can work differently in cultures and countries that don’t play by the same old rules » — and then […] help reconcile the broader population with the global reality that France has shunned for far too long. » […]

Les jeunes Français doivent aller à l’étranger, pour travailler, pour voyager, pour voir comment les choses fonctionnent différemment dans des cultures et des pays qui ne jouent plus nos bonnes vieilles règles – et ensuite ils pourront revenir, et réconcilier le reste des Français avec cette réalité mondiale que la France a rejeté depuis bien trop longtemps.

Je vous invite vivement à lire l’article d’ailleurs assez bref, de M. Felix Marquardt sur le site du New York Times. Au-delà du fait de savoir s’il a raison ou non, il est bon de savoir  –  je veux dire que cela doit nous faire tous réfléchir – que les propos de ce genre se multiplient dans la presse étrangère depuis quelques mois.

Ne cédons pas à la facilité de prétendre que ce serait par malveillance : bien au contraire, ce sont précisément ceux qui aiment la France, et qui sont tristes de voir sa résignation actuelle au morne et au médiocre, qui prennent la plume. Non pas pour insulter, pour blesser, ni pour se réjouir, mais plutôt dans l’espoir de la voir se réveiller enfin. Parce qu’ils sont convaincus que la France a mieux à offrir que ce qu’elle produit actuellement. Un peu comme l’auteur de ce blog finalement.

Surtout, ce qu’il y a d’infiniment vrai dans l’article de M. Marquardt, c’est que le monde ne ressemble pas à la France,  et que c’est très heureux ; qu’il y a effectivement d’autres règles, d’autres façons de vivre, et que contrairement à ce qu’on répète beaucoup, elles ne sont pas plus mauvaises, pas moins humaines, pas moins justes, pas moins nobles, pas moins belles, pas moins heureuses ; elles sont même plus enthousiasmantes. Elles sont peut-être aussi moins nombreuses. On peut y inventer l’avenir, le présent, avec une véritable liberté.

Bonne nouvelle, la mondialisation nouvelle est arrivée !

La mondialisation elle-même, ces « dramatic changes shaking the globe » ne sont pas l’effrayante abomination que prétendent les mauvais politiques, les mauvais économistes, et les mauvais journalistes français, tous soucieux de garantir de pauvres petits privilèges et habitudes hexagonaux. Elle est au contraire une excellente nouvelle pour l’Humanité. Vous en doutez ? Pourtant, pour plusieurs centaines de millions de personnes, elle apporte plus de prospérité, plus de santé, plus d’échanges avec le reste du monde. Si l’Humanité produit parfois des choses admirables, elles n’ont jamais été aussi largement partagées qu’aujourd’hui.

Surtout, elle est tout simplement la forme que prend le monde dans cette aventure que nous comprenons finalement si peu, et dont nous, les hommes, sommes comme des passagers clandestins, étonnés, ébahis, mais formidablement libres. Elle est la réalité de ce monde, excitante, imparfaite, unique, belle. Disponible. Alors pourquoi rester bouder dans son coin ?

Oui, le monde d’aujourd’hui est parcouru sans cesse d’avions – qui polluent – reliant Kulua-Lumpur à Tokyo, de trains qui montent les montagnes les plus hautes et les plus reculées pour y déverser marchandises modernes… et touristes. Oui le revenu moyen de l’homme est plus proche de 5 dollars que du SMIC (ou du RMI, ou du RSA, je ne sais pas lequel est le plus à la mode). Oui il y a des gens qui ne comptent même pas le nombre d’heures qu’ils travaillent chaque semaine, chaque mois. C’est même la majorité des hommes. Et c’est la vraie vie.

Avantages, inconvénients, et défis de la réalité

Bien sûr je ne nie pas que ce monde constamment nouveau, qui secoue nos habitudes et notre confort, représente aussi une masse énorme de nouveaux défis, dont beaucoup, c’est certains, sont gigantesques et inquiétants. Mais ce sont des défis que la France pourrait contribuer à relever, avec le reste du monde, avec ceux qu’on appelle à tort « les émergents », et qui sont bien devenus la majorité des hommes ; si seulement elle décidait enfin de sortir de ses vieux rêves idéologiques. Tout simplement parce que ce sont les défis de l’Humanité.

Oui, comme M. Marquardt, comme beaucoup d’autres, comme vous aussi sans doute puisque vous avez lu ce billet jusqu’ici, je crois que la France a quelque chose à apporter au monde. Nous avons des trésors à partager : une culture riche ; des valeurs anciennes héritée des Grecs, des Romains, des Lumières, et qui parlent de l’homme ; une voix entendue dans le monde.

Au retour de mon premier voyage en Chine, vous vous en souvenez peut-être, je répétais sans cesse : mon plus grand étonnement, finalement, c’est que malgré leur vie précaire, les Chinois sont sympas. Ils travaillent dans la rue, n’ont pas de sécu, meurent vingt ans avant nous. Mais ils sourient, ils jouent dès qu’ils ont un moment, ils se rendent dans les parcs pour danser et chanter. Ils sont chaleureux. Ils sont même heureux, finalement.

Oui, Français, c’est vrai, un autre monde est possible

D’ailleurs, il existe déjà. C’est simplement le monde réel. Juste là, au-delà des frontières. Oh, pas bien loin, même pas besoin d’aller jusqu’en Chine : je parle de ces frontières mentales que nous nous sommes données, ces tristes frontières mentales que la France, que nous mêmes, à cause de nos vieux réflexes, d’une certaine arrogance, d’élites paresseuses et en faillite, et surtout à cause d’une vraie lâcheté face aux défis – français d’abord, puis européens et mondiaux – nous continuons d’imposer à nous-mêmes, et à nos enfants.

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  • Je vis en chine depuis 6 mois et j’atteste ce que vous dites sur les Chinois.

    J’ajouterai aussi que les jeunes chinois ont une mentalite tres interessantes. Beaucoup d’entre eux n’ont pas pu faire les etudes qu’ils souhaitaient (des fois pas d’etudes du tout). Dans ces cas la, que font-ils? Vont-ils se mettre en greve et manifester pour que l’etat fixe leur salaire ou cree de faux emplois pour eux?
    Non, ils disent « demain je cherche un nouveau travail ». Et ils le font.
    Nombreux de mes amis chinois sont passes d’emploi de profs de cuisine a assistant de direction ou chef de rang.

    L’inconnu ne leur fait pas peur, en tout cas, ils sont beaucoup plus effrayes par l’idee de stagner dans un emploi qui ne leur plait pas que par l’idee de faire quelque chose de nouveau.
    Aujourd’hui, une de mes amies, qui etait coiffeuse a ghansu il y a encore pas si longtemps (et qui a commence a bosser a l’age de 16 ans parce que sa mere est handicapee), puis assistante de direction a shanghai, s’en va a shenzheng pour se lancer dans le vin. Elle n’a jamais bu de vin de sa vie… Et alors?

    Une francaise moyenne a sa place aurait tout fait pour devenir fonctionnaire. Ou alors aurait milite pour un smic a 2000E tout en crachant la haine de son patron a tout va.

    Et la Chine reste encore (et malheureusement) officiellement communiste, c’est dire!

    • Vous ne pouvez demander aux jeunes en mouvement de se jeter dans une aventure pareille quand le régime punit systématiquement le succès. Dans ce pays, un saut de chiffre d’affaires peut déclencher un contrôle fiscal, mais une BMW 525 neuve sur un parking d’HLM jamais.
      Bon séjour en Chine, Adwaoc, on y apprend beaucoup.

      • Ce n’est pas que le régime qui punis le succès mais aussi la population en générale.
        Si vous avez un projet entrepreneuriale on vous crache dessus comme quoi vous aller échoué ou que vous faite parti de la génération « branleur » et si par malheur la réussite est au rendez-vous alors la vous êtes un sale riche et un salaud de patron.

        • Le régime assure sa préhension de la société civile par l’apprentissage d’une idéologie obligatoire (la morale maçonne de V. Peillon maintenant) dès la maternelle. Egalitarisme, diversité à outrance, assistanat, addictions, conditionnent l’opinion et lubrifient les lois socialisantes décrétées par une oligarchie retranchée au détriment des gens courageux. Ce n’est pas réparable !

  • Je ne pense pas que le libéralisme soit meilleur pour les plus démunis peut être pour une majorité de gens et pour les plus riches. Mais il ne faut pas oublier qu’aux Etats-Unis il y a des SDF qui n’ont même pas sécurité sociale. On critique beaucoup la France mais je trouve qu’on a beaucoup de chance d’avoir des acquis sociaux. Pour moi il est inconcevable de faire plus de 35H et de gagner moins que le SMIC. Pour les libéraux ça ne les dérangent pas de supprimer les aides ce que je peux comprendre puisque beaucoup ont déjà une situation confortable à l’étranger ou en France. Mais il faut comprendre que pas tout le monde à les moyens de devenir riche ni les capacités il faut donc au moins un filet social pour les plus démunis car la charité privée ne suffira jamais.

    • Je n’ai pas dit qu’il n’y avait pas de SDF en France, mais au moins il peuvent avoir la CMU.

      • Vous êtes au courant que la CMU est un dispositif qui a été copié sur ce qui existait déjà aux Etats-Unis, à savoir le medicaid ?
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Medicaid
        Et qu’entre 1965 (date de création du medicaid) et 2000 (date de la création de la CMU) il y avait dans la gentille France bisounours avec le meilleur système de santé du monde que tous nous envie mais personne ne nous copie, des SDF sans aucune protection sociale, CONTRAIREMENT aux Etats-Unis pays où les SDF ont justement, et depuis 1965, une protection sociale.
        Non, bien sur, vous l’ignoriez, tellement bourré par les médias de clichés mensongers sur les méchants libéraux mangeurs d’enfants.

        • Je me suis trompé je l’avoue, mais personnellement j’ai très peur du libéralisme, j’ai juste de quoi avoir un toit de la nourriture et un ordinateur et j’en suis déjà content par rapport au reste de l’humanité. Le problème du libéralisme est lorsqu’il y a des inégalités qui sont acceptables lorsque tout le monde peut se nourrir et être à l’abri. Je ne pense pas que le socialisme de tout ses aspects soit meilleurs mais je pense sincèrement que le mieux serait du social-libéralisme au moins tant qu’il y a des gens qui ne peuvent pas se nourrir et se loger. Pour les 35H et le SMIC on peut débattre, mais j’ai coutoyé pas mal de personne et peut ont envie de gagner moins et de travailler plus.

        • « Je me suis trompé je l’avoue »
          C’est bien faute avouée à moitié pardonnée 🙂
          « j’ai très peur du libéralisme »
          N’ayez pas peur !!
           » des inégalités qui sont acceptables lorsque tout le monde peut se nourrir et être à l’abri »
          Oui oui on connait la musique, c’est d’abord nourri-logé gratos puis éduqué-soigné gratos, puis distraction et voyages gratos (ya pas de raison) et tout cela sur l’argent gratuit des autres.
          « Je ne pense pas que le socialisme de tout ses aspects soit meilleur »
          Bon ben alors n’en parlons plus
          « du social-libéralisme  »
          Bon là faut choisir, soit on est libéral soit on est collectiviste (l’argent gratuit des autres).
          « et peu ont envie de gagner moins et de travailler plus. »
          Rassure toi les libéraux de même.

        • @gilib
          « Rassure toi les libéraux de même. »
          Pourtant si vous supprimez le smic et que vous supprimer le code du travail c’est ce qui va se passer.

          • Tu veux dire que les pays qui ont un code du travail light et pas de SMIC sont tous miséreux ? Comme l’Allemagne par exemple ? Allons. Sortons un peu des poncifs éculés.

        • Adwaoc « Je me suis trompé je l’avoue, mais personnellement j’ai très peur du libéralisme »

          Il ne faut vraiment pas. Le code du travail Français fait 1.5kg, le suisse tient sur 20 pages. 10% de chômage vs 3.5%, on ne parle même pas du chômage des jeunes et des salaires.

          Cerise sur le gâteau: la suisse n’est absolument pas en faillite, elle boucle des budgets positifs depuis 10 ans avec 30% d’impôts en moins
          et une dette à 40% (au lieu de 90%)

          Détail amusant: Genève le canton Suisse le plus tourné vers la France et le plus socialiste est le plus endetté de suisse et celui qui accumule les plus fort taux de chômages.

        • @Ilmryn
          Pour la Suisse je suis tout à fait d’accord avec toi sur tous les plans.

          @h16
          Pour l’Allemagne je ne suis pas d’accord peut être que le chômage a baissé mais contrairement à la Suisse il y a pleins de travailleurs pauvres (Jobs à 1€). C’est sûr que ça profite à d’autres personnes comme on dit on est toujours le pauvre et le riche de quelqu’un, mais ça me rassure pas de voir des personnes travailler très dur et vivre dans un taudis ou même sans logement.

        • @Adwaoc
          Vous nous sortez ce mythe des boulots payés 1€ de l’heure en Allemagne, et bien ils n’existent pas…
          Les chômeurs en fin de droits, donc qui n’ouvrent plus droit à l’allocation chômage peuvent, s’ils travaillent un certain nombre d’heures (40/mois je crois) pour des travaux d’intérêt général (associations…) ils débloquent un versement de pension chômage supplémentaire. Ce ne sont donc pas des salaires mais des dédommagement et le résultat sommes versées/temps travaillé est très supérieur à 1€/h.

          Quand on entends des choses aberrantes (1€/h dans un pays plus riche que le fRance????) il faut se poser un peu plus de questions!

      • « mais au moins il peuvent avoir la CMU. »

        1- Sortez dans la rue
        2- Parlez aux SDF
        3- Apprenez la vérité…

        • @Ilmryn
          Amusante votre constatation sur le canton de Genève, je m’étais déjà fait la remarque sur la Belgique francophone en comparaison avec la Flandre et le Québec par rapport au reste du Canada.
          Maudits français !

      • « Que celui qui ne veut pas travailler ne mange pas non plus »
        Saint Paul aux Thessaloniciens

        • C’est bie nce que je pensais le libéralisme c’est du darwinisme social.

        • Le « darwinisme social » n’a. C’est juste un autre darwinisme social, où les plus adaptés sont les plus gueulards, les plus tricards et les moins productifs.

        • Pardon. Fausse manœuvre. Je recommence.
          Le « darwinisme social » n’est qu’une analyse parfaitement indépendante des régimes politiques. Que ça te plaise ou non, la sélection (naturelle ou artificielle) s’applique. La seule question qui se pose, c’est de savoir si elle s’applique pour ou contre les gens productifs.
          L’anti-libéralisme n’est pas moins darwinisme social, c’est juste un autre, où les plus adaptés sont les plus gueulards, les plus tricards et les moins productifs.

        • @P
          Bien entendu rien n’est parfait, je comprends très bien qu’on puisse être exaspéré de personnes qui ne travaillent pas et qui ont des revenus sans rien faire toute fois je pense qu’il faut un filet social si la charité privée ne suffit pas, au moins de la nourriture.
          Beaucoup d’économistes disent que le libéralisme et le meilleur système qu’on ait trouvé (plutôt le moins pire) contre la pauvreté mais il faut sincèrement un filet social au moins dès le début de la libéralisation car beaucoup vont souffrir moins y compris et je pense que plus le gouvernement attend la libéralisation, plus l’explosion de notre système va être forte et faire des dommages collatéraux et ce jour là on sera surement aussi pauvre qu’un pays du tiers-monde et j’ai peur qu’il y ait besoin d’une cinquantaine d’années pour arriver à une situation acceptable et d’ici là je serais peut être mort.

      • Eh Lucillio, vous dites tout cela sans desserrer les dents??? Je me souviens de jeunes lycéens interrogés à la sortie du lycée à propos de leur avenir: à 17/18 ans ils voulaient presque tous devenir fonctionnaires et s’ inquiétaient pour leurs retraites….à 17 ans ils s’ inquiétaient de leurs retraites!!! HA HA HA!!!
        Bon, Adwaoc, votre nom est imprononçable et vos idées mortifères, malheureusement implantées au plus profond de la société française.
        Faut secouer la pulpe du fond.

    • Bonjour
      « Je ne pense pas que le libéralisme soit meilleur pour les plus démunis peut être pour une majorité de gens et pour les plus riches »
      Si c’est meilleur pour la majorité, c’est déjà cela.
      « Mais il ne faut pas oublier qu’aux Etats-Unis.. »
      Les états-unis n’est pas un pays libéral (pro business peut-être).
      « il y a des SDF qui n’ont même pas sécurité sociale »
      Medicaid ?
      « Pour moi il est inconcevable de faire plus de 35H et de gagner moins que le SMIC »
      Vous préférez 10% de chômeur, c’est votre choix, mais ne l’imposez aux autres.
      « Pour les libéraux ça ne les dérangent pas de supprimer les aides »
      Aide-toi le ciel t’aidera.
      « pas tout le monde à les moyens de devenir riche ni les capacités  »
      Entre riche et pauvre il y a une classe moyenne.

      • je préfère 10% de chômeur avec des aides sociales plutôt que des travailleurs pauvres qui vont travailler 80H par semaines pour 100€ de salaire.

        • Allons allons, pas d’excès dans vos exemples, cela dessert votre discours.
          Je ne suis pas contre la social-démocratie mais les dispositifs d’assistance sont souvent des trappes à pauvreté.
          Je réitère ce que j’ai dit:  » Vous préférez 10% de chômeur, c’est votre choix, mais ne l’imposez aux autres. »

          • Moi je préfère 27% de chômeurs (je n’éxagère pas dans mes exemples vous savez de quoi je parle) le seul moyen d’y arriver c’est de suivre une politique libérale (privatisation des hôpitaux, coupe drastique dans les salaires, 30% comme l’a suggéré un conseiller de goldman sachs, travailler plus longtemps et plus, etc). Pourquoi? Avec 27 % de chômage on crée de la compétitivité entre les travailleurs pour la recherche d’emploi, résultat il accepteront d’être payer encore moins, donc rebaisse des salaires, et là on redeviendra compétitif, par le Saint Miracle de main invisible les salaires et le temps de travail s’aligneront sur le Bangladesh.

        • Adwaoc,

          80h par semaine, ça fait 352h par mois. Pour 100 euros de salaire, ça fait 28 centimes de l’heure.

          Si vous acceptez un tel salaire, c’est peut-être que vous estimez valoir ces 28 centimes de l’heure ? Si vous estimez que non, vous prendrez un autre emploi ou vous le créerez vous-même.

          Si vous décidez de le créer vous-même vous serez heureux de vivre dans un pays libéral qui vous protègera de la coercition et de la spoliation de l’Etat (que ce soit en vous dépouillant ou en octroyant des avantages à des lobbies pour vous empêcher de les concurrencer).

          • Je suis assez d’accord sur le fait de réduire les charges sociales sur les entreprises.
            Mais ce que vous oubliez c’est qu’on a pas tous les capacités de créer son emploi moi y compris.
            Quand à prendre un autre emploi si c’est le même salaire proposé ça ne change rien au problème. Les plus pauvres ne pourront pas refuser cet emploi s’il n y a aucune aide.

          • @Adwaoc
            Et d’un j’ai déjà travaillé pour 100€ avec 80h/sem et j’en ai un bon souvenir (GO au club med sous les tropiques)
            Et de deux vous pouvez toujours travailler pour votre compte ce n’est pas la demande qui manque. (Recemment j’ai demandé à un auto-entrepeneur de vider ma cave). C’est sûr dans une structure classique (URSSAF et code du travail c’est impossible).

          • Oui c’est bien, 2 choses : soit des gens méritent d’être payer 28cts de l’heure et donc ce sont des sous hommes qui ne méritent, soit tout le monde à l’envie de monter une entreprise (la production de richesses doit tendre à l’infini).

        • Et qui vous a dit que le libéralisme c’est « des travailleurs pauvres qui vont travailler 80H par semaines pour 100€ de salaire. » J’ai peur que vous ne voyez victime de l’ignorance française à ce sujet.

          Je vous donne un exemple très concret : en face de chez moi, ici à Shanghai, sur le trottoir, un homme vient chaque jour ouvrir sa roulotte : il est réparateur de vélos. Sa roulotte c’est une sorte de gros tricycle avec une armoire soudée dessus. A l’intérieur: outils, chambres à air, fatras habituel des bricoleurs.

          On est Chine, et près d’une grande université: il y a des milliers de vélos dans le quartier. Il vit donc de son petit commerce complètement artisanal, ultra-simple, assis sur sa chaise longue en attendant le chaland. Parfois, s’il n’a rien à faire, il est rejoint par quelques connaissances et ils jouent aux échecs en fumant.

          Récemment alors que je luis demandais de changer mes cables de frein, il m’a étonné : « a propos, me demande-t-il, tu n’as pas besoin d’aller à l’aéroport un de ces jours ? » Non, pas vraiment, lui réponds-je. Pourquoi donc ? « Bon, eh bien, c’est parce j’ai une voiture, et si tu as besoin je peux aussi faire taxi: voilà ma carte, prends en trois et donne les à tes amis. Si besoin, tu me passes un coup de fil, et je peux t’emmener à l’aéroport, n’hésite pas ! »

          Et voilà. Evidemment, comme son commerce de vélos, c’est au black. 100% hors taxes. Et 100% débrouille. Parce qu’il n’y pas de filet de sécurité, par de RSA, les gens se démerdent. Et vous voyez, créer son propre emploi, ce n’est peut-être pas si compliqué que cela.

          Pour moi, le libéralisme, c’est ça.

          Et oui, cet homme passe ses journées dans la rue, près de sa petite roulotte bricolée. Certains pourraient croire qu’il est malheureux. Je vous assure que non : je le croise presque tous les jours, tantôt au travail sur un pédalier réfractaire, tantôt assoupi sur sa chaise, tantôt jouant, tantôt discutant avec le chaland. Il faut même croire que son revenu n’est pas si modeste puisqu’il a pu acheter une voiture. Et je vous assure qu’il est presque toujours jovial, souriant, prêt à discuter ou sortir son jeu d’échecs.

          Entre ça et rester chez soi en attendant un coup de fil de Pôle Emploi…

          • Je serais malheureux de vivre comme ça : vivre dans la rue, tu devrait lui demander s’il a une maison, peut être qu’il ne vit que dans sa voiture. Puis la vie est moins chère en Chine.

            @gillib
            Je ne sais pas quelles étaient tes conditions de travail au club med, mais ça m’étonnerait que ça été la belle vie. Je ne sais pas comment tu as fait pour ne pas faire une depression, avec ces horaires là tu as un patron qui n’arrête pas de te crier « aller dépêche toi etc.. » Je et dis bravo pour ton courage sérieusement, mais moi je ne veux pas d’une vie chien être esclave de mon patron, dormir au travail. Car au club-med à part de beaux paysages tu n’as fait que travailler ça doit vraiment être déplaisant.
            « Et de deux vous pouvez toujours travailler pour votre compte ce n’est pas la demande qui manque »
            Avec la crise tu n’as aucun moyens de le faire, et je n’ai aucuen compétences pour gérer une entreprise donc c’est impossible pour ma part.
            Je vous jure que le libéralisme me fait peur, si un jour les libéraux passent au pouvoir j’aurais très peur de devenir SDF et de travailler 80H par semaine pour un salaire de 100€.

          • @ Adwaoc
            évidemment que tu as peur, le discours anti-libéral n’est qu’un discours littéralement terroriste, et tout le monde est influençable. La terreur, c’est le seul argument qu’on peut utiliser contre le libéralisme.
            Pour ta gouverne, la rémunération de 100 € pour 80 heures, on y est déjà, dans le monde socialiste ; en fait, c’est même pire, puisque des millions de smicard gagnent moins que si ils cessaient de travailler.
            Les sous mini-jobs, c’est maintenant.
            Alors, rationnellement, pourquoi as-tu peur ?

          • @P
            J’ai peur parce que je sais très bien que tôt ou tard la France va devoir se libéraliser pour survivre à la concurrence mondiale et ce jour là je pense que mon salaire va diminuer et mon travail hebdomadaire va exploser. Voilà pourquoi j’ai peur.
            Peut être que c’est une peur injustifié même si je pense que le libéralisme et peut être le moins pire, je sens que je vais souffrir lors de la libéralisation, j’ai même peur de ne plus avoir de logement c’est dire…

          • @Adwaoc
            Tu as peur parce qu’on a effrayé avec des calembredaines, du niveau du communiste le couteau entre les dents ou l’anarchiste la bombe à la main.
            Le jour où la France se libéralise, il arrive ce qui arrive partout et toujours, comme on voit en se moment dans les pays qui se libéralisent : la production augmente, tu es mieux payé, et le chômage baisse et la pauvreté et la durée du travail aussi.
            Mais c’est vrai qu’il peut y avoir une période difficile pour ceux qui profitent de la situation présente, ou qui dépendent (parce qu’ils sont employés par) de ce genre de personnage.

          • Adwaoc « J’ai peur »

            Il ne faut vraiment pas bis, les meilleurs pays du monde sont les plus libéraux économiquement et les plus démocratiques. La France est loin du compte dans les deux domaines:

            Classement Liberté par pays: http://www.heritage.org/index/ranking
            Classement démocratie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie

            Pour faire bonne mesure pas de bon pays sans liberté de la presse, la aussi c’est édifiant:
            http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2013,1054.html

          • Fangshuo, je crois que vous perdez votre temps avec ces « citoyens d’élevage » qui veulent leur luzerne à ne rien faire …

            En Turquie où tout le monde gagne (bien) son pain, j’ai vu le plus petit « indépendant du monde », rien à voir avec votre multi-nationale de la bécane : un type qui se promène avec un pèse personne dans les bras. Chacun peut se peser dans la rue (surtout si le trottoir est de travers) et donne ce qu’il veut. Il a fait sous mes yeux éblouis 17 client en une heure, personne ne donnant moins d’un euro ! Comme la prestation n’est pas épuisante, s’il fait 10 heures par jour, cela lui fait 170 euros, soit 4.250 euros/mois en moyenne ! Net, bien entendu !

            Il a un job, des relations, il est libre, et le garçon de café me disait qu’il s’était acheté un magnifique appartement avec vue sur mer !

            Son sort est-il moins enviable que celui de nos allocataires ?

          • @P
            Oui je pense que tu as raison, mais comme tu dis je dépend de l’Etat pour le logement, sans mes allocations logement c’est la rue pour moi car il n’y a pas de loyer plus bas que ça. Et le jour ou je les ais plus je vais devoir construire un bidonville pour ne pas mourir de froid l’hiver.

            @mps
            Le commerçant Turque fait 70H par semaine s’il fait 10 heures par jour il ne peut donc pas profiter de la vie, à part s’acheter des choses dont il ne pourra jamais les utiliser puisqu’il travaille tout le temps. Je dis ça je sais que c’est mon avis car le travail ne fait pas partie de mes valeurs fondamentales pour moi c’est une contraire obligatoire pour survivre, une source de stress énorme par un patron qui n’arrête pas de gueuler, j’ai eu des nœuds à l’estomac et des vomissement réguliers à cause de ça. Déjà 35-40H c’est horrible et je suis bien content le soir bien que mon logement soit miteux de ne pas travailler en plus. Si je ne devais que travailler et dormir la vie serait tellement triste que je pense que je me suiciderais.

          • Adwaoc

            « je dépend de l’Etat pour le logement, sans mes allocations logement c’est la rue pour moi »

            En fait, on (de mémoire la fondation Abbé Pierre, mais pas sûr) manquerait de 800 000 logements en France. Concomitamment, nous aurions 2 400 000 logements vacants…

            D’un point de vue libéral, il faut supprimer la législation sur le logement. Cela signifie que les conventions privées reprendront leur place. Si le propriétaire a la possibilité de mettre le locataire facilement dehors en cas de non respect du contrat. Un simple accord entre le locataire et le propriétaire suffira : fini les dossiers, fini les cautions couteuses, les procédures… Place à la prise d’un appartement en quelques jours.

            Dans le même temps il faut supprimer progressivement les aides aux logements (qui sont contreproductives : le locataire ne jouie pas de cet argent, le propriétaire se fait imposer dessus, les prix des logements augmentent plus).

            En permettant cette fluidité, nous ne manquerions plus de logements puisqu’il y en aurait 2,4 M d’un coup sur le marché. Pas de soutien artificiel des prix, les prix chutent. Si les propriétaires veulent de bons locataires (n’ayant plus peur des impayés, leur soucis sera uniquement d’avoir des locataires soigneux), pour les avoirs, ils devront les séduire.

            Pour répondre à votre interrogation, sans allocations mais avec une fluidité du marché, ce n’est pas la rue, mais un meilleur logement, au pire le même mais avec un prix revu à la baisse. Seule obligation : payer le loyer. Sans APL, mais moins élevé. A priori, vous ne gagnez rien, mais en réalité, vous y gagnez en économisant du temps de constitution des dossiers (candidatures, dossiers APL, dossiers justificatifs de revenus auprès de la CAF), en économisant des impôts : plus de fonctionnaires pour gérer ces dossiers.

            Si vous pensez que ça vous est égal car vous ne payez pas d’impôt, détrompez-vous : vous faites 100 euros de course au supermarché, vous avez versé 20 euros d’impôts (l’équivalent de 6 ou 7 paquets de clopes sans taxe, ou un bon bouquin…).

            S’agissant du travail, vous ne pouvez pas faire autrement pour vivre… Personne ne peut vous imposer de travailler en contrepartie vous ne pouvez pas imposer aux autres de vous payer pour rien. Comme le dit SVK, c’est égoïste.

          • Prendre un exemple et en faire une vérité générale, joli raisonnement.

    • @ Adwaoc

      Et pourquoi est-ce qu’on devrait te donner le SMIC ou forcer ton patron à accepter que tu travailles 35 h seulement? Tu te prends, pour qui, sale égoïste?

      Tu crois que tu as droit à ce que tout le monde se mette à quatre pattes pour servir ton petit confort personnel, sous prétexte que c’est cool, le confort hein? Eh bien travaille, épargne, pour l’avoir ton confort; sois autonome et respectueux des autres, pas un parasite.

      Comprends-moi bien: je suis en faveur d’une intervention modérée de l’Etat, et dans la santé notamment. Je pense que la santé ne peut pas être laissée au seul marché et qu’il faut une certaine intervention, mais prudente et modérée, de l’Etat dans ce domaine.
      Mais je sais faire la part des choses: je vois bien que tes exigences, 35 h, SMIC, sont strictement égoïstes, qu’il n’y a rien de compatissant ou d’humain dans tes vues, que c’est de l’égoïsme et c’est tout.

      • Je suis horriblement stressé par mon travail, souvent des maux à l’estomac, un patron qui met une pression horrible. Je fais entre 35 et 40H par semaines je trouve que c’est déjà beaucoup pour un SMIC, ça me parait vraiment limite de l’acceptable. Vous peut être que vous y arrivez à travailler avec la pression à travailler plus de 45H et gagner moins que le SMIC dans ce cas le je vous félicite pour votre mérite et de vos capacités mais moi je suis à bout de nerf tous les jours en allant au travail je stresse, je me fais même gueuler dessus quand je vais aux WC, peut être que vous arriverez à supportez ma situation mais moi je ne peux pas tous les jours c’est un calvaire et heureusement que je fais 40H maximum car je pense que si je ferais plus la vie ne vaut pas le coup d’être vécu. C’est peut être égoïste mais moi je n’arrive pas à travailler avec autant de pression et de stress et ce que je crains avec le libéralisme c’est ce que ce stress et cette dépression va s’amplifier avec la baisse du salaire et de la montée des horaires et le pire c’est qu’avec tout ça je vais vivre dans un logement encore moins bien, si ça se trouve je n’aurais plus de logement et la dernière solution ça sera de construire un bidonville. Ce qui veut dire que ma vie va se résumer à dormir et manger dans un bidonville et travailler 80H par semaine pour 100€ de salaire, il ne me restera plus qu’a faire les courses dans les poubelles.
        Vous comprenez pourquoi j’ai si peur du libéralisme.

        • Dans une économie libérale, il y a de la concurrence, et la concurrence te permet de quitter ton job quand ton patron est insupportable (pour pouvoir retomber sur tes pattes!). Donc, le libéralisme est ton allié, pas ton ennemi.

          Je te conseillerais d’aller voir un coach: quelqu’un qui te rebooste, qui te redonne confiance en toi.
          Sincèrement désolé pour les maux d’estomac, prends du trimébutine c’est très efficace!

          • Oui et avec un taux élevé de chômage comment tu peux être sûr de retrouver un emploi rapidement? Le libéralisme à besoin du chômage pour exister.
            « un coach, rebooster » typique de votre novlangue : faire passer un problème de société, pour un problème individuel. Voilà un bel exemple de propagande libérale

          • @ Ravachol

            « le libéralisme a besoin du chômage pour exister ».
            Du n’importe quoi aussi lapidaire que trollesque.

          • « …le chômage ça crée la peur de perdre son emploi, donc ça crée une concurrence entre les travailleurs pour trouver un emploi ( accepter des salaires faibles et des condition de travail difficiles pour ne pas vivre pire, en gros « t’es pas content tu vas voir ailleurs » ), tu supprimes le chômage tu supprimes donc la concurrence entre les travailleurs (concurrence, vous aimez bien ce mot) et donc tu les met en état de negocier de meilleurs salaires. »

            Bienvenue sur Contrepoints. Nous avons exactement les mêmes buts. Et nous sommes libéraux.

        • Vous etes assez amusant.
          Tout ce dont vous vous plaignez dans votre message, c’est ce que vous vivez dans un pays ultra-etatiste et ou vous etes ultra-protege (soi-disant), la France.
          Mais vous avez peur du liberalisme. Il n’y aurait pas comme un petit probleme de logique?

        • Vous avez peur du libéralisme, parce que vous avez un boulot mal payé avec un boss horrible? Malheureusement en France, les boulots sont de plus en plus souvent mal payés (augmentation constante du pourcentage de la population active payée au SMIC), et les boss sont de plus en plus horribles, parce qu’ils n’arrivent plus à faire des profits corrects après avoir pris en compte toutes les taxes.Un employeur débourse 25000 euros par an par smicard (sur lesquels le smicard n’en touche que 11000), s’il arrive à faire du profit, il paie plus de 35% d’impôts dessus. La raison de votre mal, c’est le socilaisme français. Si le vous viviez au pays des infirmières payées 3000 euros net par an (la Suisse), votre patron aurait probablement une porsche à la place de sa veille audi, et il serait beacoup plus détendu. En France, à cause de toutes ces lois qui vous protègent, soit disant, vous n’osez plus quitter votre emploi car vous savez que vous n’en retrouverez pas (plus c’est dur de licencier, moins on embauche facilement), même si vous êtes victime de harcélement moral, vous vous satisfaisez de la médiocrité de votre logement, car vous croyez que l’Etat vous aide à le payer. L’Etat français qui intervient dans tous les domaines créée des problèmes, trouve ensuite des solutions bancales, et vous vous inquiétez que s’il disparaît vous n’ayez plus accès à ses solutions? Imaginez plutôt que vous n’ayez plus ces problèmes…

          • Du coup faut baisser les salaires pour que notre patron puisse s’acheter une porsche pour qu’il soit plus détendu. C’est vrai que baisser le coût du travail c’est extrement efficace. En Grèce le salaire moyen a baissé de 30%, ça a permis une très nette diminution du chômage, et encore mieux quand on supprimera le SMIC (pour l’instant on parle de l’abaisser de 400€ à 150) les grecs redeviendront compétitifs, les multinationales pourront s’y installer ( quand on a plusieurs centaines de milliards de chiffres d’affaires payer 25 000 par ans un travailleur c’est un enfer socialiste!). Ca tombe bien il y a des mines d’or à exploiter…

          • « Du coup faut baisser les salaires pour que notre patron puisse s’acheter une porsche pour qu’il soit plus détendu »

            non, il faut juste que l’Etat arrete de prelever 57% de la richesse nationale.

          • @Ravachol:
            « quand on a plusieurs centaines de milliards de chiffres d’affaires payer 25 000 par ans un travailleur c’est un enfer socialiste! »

            Vous connaisez une entreprise qui a plusieurs centaines de milliards de chiffre d’affaire, vous?

            Et puis la question n’est pas le montant du salaire, mais son rapport a la valeur ajoutee de l’employe…

        • Bonjour,
          Oui peut être que je voterais libéral, ça sera mieux que de s’abstenir ou de voter blanc comme je fais depuis quelques temps.
          Je crois que je vais devoir m’y résigner aux mauvaises conditions de travail si ça peut rendre la société mieux, SVK à raison je suis peut être trop égoïste et je fais peut être trop attention à mes intérêts, je pense que je vais devoir faire des sacrifies après tout je n’aurais plus le choix lorsque le système se sera écroulé. A vrai dire si je vois pas toujours d’un bon œil le libéralisme c’est qu’en général j’ai une attitude et un esprit négatif et que j’anticipe toujours le scénario le plus pire et pas que dans le libéralisme.
          Ce que je crains le plus vraiment c’est une baisse des salaires, la montée des horaires peut encore passer mais gagner moins alors que la vie est chère ça va être difficile.

        • @ Adwaoc
          Non, vous n’êtes pas égoïste, je n’aurais pas dû vous dire ça. Je suis désolé. Vous avez peur c’est tout.
          Il y a des socialistes par égoïsme; des socialistes par peur; vous n’êtes pas un socialiste farouche, semble-t-il, mais vous avez peur. N’ayez pas peur. La peur obscurcit votre jugement.
          Allez voir un coach.

    • Qui a dit que les USA était un pays libéral? Il est sur une dangereuse voix de socialisation.

  • Bonjour,
    Je partage une bonne partie de vos propos, mais uniquement au sujet de l’ouverture d’esprit et de la nécessité de regarder au-delà de nos frontières, ne serait-ce que pour mieux apprécier ce que nous avons.
    Je suis moins d’accord avec le reste qui à mon sens, relève plus du nivellement par le bas, que du progrès mutuel.
    Oui, les chinois meurent 20 ans plus tôt que nous et oui, nous mourons donc 20 ans plus tard. Il ne faut pas oublier que ces conditions (vers lesquelles tous les pays émergents veulent tendre… ce qui est parfaitement normal) nous les avons obtenues grâce au financement de la recherche entre autre, par l’état.
    Il n’est plus possible de continuer à vivre comme nous le faisons, c’est vrai. Mais renier l’intégralité de ce qui nous a hissé à la position que nous occupons aujourd’hui me parait plus tenir de la caricature que de l’analyse sociétale.
    Il reste en France (j’en fais partie), des gens heureux, non revendicateurs, qui participent au système, qui travaillent (beaucoup plus que 35 heures) et ces gens sont la majorité (sinon, il y longtemps que tout ce que nous avons construit aurait volé en éclats), mais une majorité silencieuse, parce décrédibilisée par tous (pas assez malheureuse pour avoir voix au chapitre).
    Il faut arrêter de croire et faire croire que la France est principalement composée de grognons indécrottables qui ne savent même pas qu’il existe des pays au-delà de ses frontières. Il y a même des gens qui voyagent, s’expatrient, racontent à leurs amis, partagent leurs expériences autrement qu’avec 3 photos sur les réseaux sociaux. Il y aussi (je vous le jure j’en ai croisé) des gens qui considèrent qu’il y a de belles expérience et gens intéressants à rencontrer dans les pays étrangers.
    Maintenant, il y aurait beaucoup à dire sur d’autres sujets d’organisation interne et de crainte du libéralisme, mais ce n’est pas le débat ici.

    • Bonjour Frédéric,

      « renier l’intégralité de ce qui nous a hissé à la position que nous occupons aujourd’hui ».

      C’est quoi exactement la position que nous occupons aujourd’hui ?

      « Il reste en France (j’en fais partie), des gens heureux, non revendicateurs, qui participent au système, qui travaillent (beaucoup plus que 35 heures) et ces gens sont la majorité (sinon, il y longtemps que tout ce que nous avons construit aurait volé en éclats) ».

      Heureusement qu’il y a des gens heureux dans le premier pays consommateur de psychotropes. On ne vit pas si mal qu’on veut nous le faire croire en France…

      Vous participez au système, vous travaillez beaucoup… Moi aussi, nous sommes la majorité ! 20 millions de travailleurs faisant vivre un pays de 65 millions d’habitants, j’aimerai bien comprendre le calcul de votre majorité ?

      Si vous voulez demain, on va à la banque, on emprunte 50 K€, on vivra bien. On pourra recommencer l’année prochaine, on vivra toujours bien… Ok, après on fait comment pour rembourser ?

      Nous sommes déjà en train de payer la politique des gens heureux menée par les élus de la génération de nos parents. Et même si nous croulons sous le poids de la spoliation, nos élus laissent filer la dette qui enterrera nos enfants.

      Si rien à volé en éclats (pour le moment), c’est parce que la minorité silencieuse est volontairement coincée par la coercition de l’Etat dans un système gangréné d’une parodie de démocratie largement corrompue.

      Je ne crois pas que la France soit composée de grognons qui ne savent pas qu’il existe des pays au-delà de ses frontières. En revanche je crois qu’elle est majoritairement composée d’assistés, de trompés, de manipulés, de lobotomisés qui ne savent pas…

      • La France est composée de beaucoup de gens qui ignorent ce qu’il se passe à l’étranger (sciemment ou non). Il n’y a qu’à voir le journal de 20h pour voir combien de temps l’actualité à l’étranger est traitée.

      • @ frederic Lombard
        vous avez raison, je suis plutôt d’ accord avec vous. Je ne pense pas qu’ une majorité de gens  » sensés » souhaitent basculer dans une société purement libérale. On peut tout de même demander à nos politiques de faire confiance à leur peuple, d’ arrêter de légiférer sans recul et par conséquence de scléroser notre pays. Nous avons besoin d’ une grosse piqure libérale, et de bien peser ce qui peut encore ( ou doit) rester de la responsabilité et du besoin collectif. Je suis plutôt libéral, et je considère que l’ on aurait jamais dû privatiser la Poste. Pourquoi? Parce qu’ on y embauchait une certaine frange de la population, et que son service était bon. Maintenant j’ y fais la queue derrière 10 personnes qui veulent 20 euros…
        Enfin, je suis artisan, et je ne trouve pas normal de ne dégager que 500 euros par mois d’ argent de poche quand un bénéficiaire du Rsa en touche autant avec tous les avantages à la carte liés à la situation. La grosse piqure, ce sont aussi de gros coups de pieds au cul.

        • Oui parce que Bernard Arnaud, ce parasite avec sa fortune de 40 milliards d’Euros alors qui n’a jamais crée d’emploi (il en a même détruit) ça te dérange moins.

          • « Oui parce que Bernard Arnaud, ce parasite avec sa fortune de 40 milliards d’Euros alors qui n’a jamais crée d’emploi (il en a même détruit) ça te dérange moins. »

            Ces entreprises détruisent beaucoup d’emploi parce qu’elles en ont créé beaucoup également, ça ne t’es jamais venu à l’esprit ? Et tu ne t’es jamais demandé combien d’emplois auraient pu être sauvés sans un coût du travail aussi élevé, sans un droit du travail aussi contraignant ?

            C’est toujours le même discours avec les socialistes : « ouin ouin les autres ne font jamais assez bien ! » , mais qu’attendez-vous alors pour faire mieux qu’eux ? Ils sont où tous vos emplois ? La critique est facile, l’art est difficile.

        • ça fait plus de 25 ans que je fait le queue à la poste…

      • Parce que tes moins manipulés et lobotomisés que les autres en répétant le discours de tes maîtres libéraux qu’on voit sur chaque chaîne ou dans 90% des journaux? Et si tu veux une liste d’assistés regarde la liste des 100 personnalités les plus riches de France.

        • « Parce que tes moins manipulés et lobotomisés que les autres en répétant le discours de tes maîtres libéraux qu’on voit sur chaque chaîne ou dans 90% des journaux?… »

          Hahahahahahaha il est écroule, lui ! V’là que les merdias subventionnés par l’Etat sont libéraux ! Hahahahahahaha MdR. Ah le lobotomisé qui ne sait même pas ce que veut dire le mot « libéral » et déblatère en confondant allègrement libéralisme avec capitalisme de copinage !

          • Beaucoup de médias sont privés déjà ( Lagardère, Bolloré, Dassault et compagnie, que des braves gens quoi). Et la plupart des spécialistes, économistes ou politilogues, qui interviennent sont favorables aux réductions des dépenses de l’état parce qu’ils savent les intérêts qu’ils servent, .  » on a pas le choix, il faut se serrer la ceinture, après ça ira mieux » ils répètent tous ça en choeur. Si t’es pas convaincu regarde les faux débâts de C dans l’air, c’est l’exemple le plus flagrant.

          • Bon. Alors. T’as pas compris (mais en fait, c’est normal, vu qu’on te répète à longueur de temps qu’on vit dans une société « libérale », alors qu’il n’en est absolument rien)

            Lagardère, Bolloré, Dassault, etc… = Capitalisme de copinage ou de connivence, soit l’EXACT OPPOSE DU LIBERALISME. Maintenant, ici, sur Contrepoints, tu es justement sur un média NON SUBVENTIONNE PAR L’ETAT et qui vit uniquement des pubs. C’est un média ouvertement libéral et pas spécialement favorable ni opposé à Lagardère et consorts.

            Si toutefois tu acceptes de te débarrasser de l’idée qu’on t’a inculquée du libéralisme jusqu’à ce jour, tu es sur le bon site pour te renseigner sur le vrai libéralisme. Tu pourras constater par toi-même. Je te laisse découvrir ce monde.

    • Les Chinois « meurent 20 ans plus tôt » parce que le taux de mortalité infantile est plus élevé, c’est tout. Et encore. Ils sont à 73 ans d’espérance de vie, ce qui n’est pas 20 ans de moins qu’en France. Bref : la situation s’améliore nettement en Chine pendant qu’elle n’ira qu’en se dégradant en France.

      • Bonjour h16, merci de votre passage, et de votre exigence..

        Je l’avoue, j’ai eu la paresse de ne pas chercher le vrai chiffre! Devenant ainsi un colporteur de honteux clichés dont on n’a pas trop de mal à deviner d’où il viennent… Vingt années de lecture de la presse française, ça laisse des séquelles.

        A ma décharge, plus je vis dans ce pays et moins je crois les statistiques, et donc moins je les recherche. Tout comme les stats françaises d’ailleurs.

        Mais vous avez tout de même raison, les Chinois ne vivent pas 20 ans de moins. 73 ans, ça me paraît plausible dans les grandes villes développées. Ailleurs j’en doute franchement, vu, entre autre, le tabagisme excessif de certains (pour des raisons de politesse notamment), la nourriture de très mauvaise qualité, et la pollution sévère dans les grandes zones urbaines et industrielle. Et je ne connais pas la campagne.

    • Bonjour Frédéric,

      Merci de votre commentaire.

      Quelques petits points:

      Je ne fais d’analyse sociétale, j’observe, je lis, et je commente. D’ailleurs je pense que le mot « sociétal » n’a aucun sens, et si vous n’êtes pas d’accord prouvez le moi.

      Sur l’espérance de vie des Chinois, après vérification en raison des commentaires ci-dessous, elle est effectivement officiellement de 73 ans en Chine, donc bien au dessus de ce que moi-même j’imaginais. Là je reconnais mon erreur.

      Le nivellement par le bas: où est-il ? La Chine est un des pays où ce que certaines appellent, avec de petits cris aigus, les « inégalités », croissent le plus rapidement. Tant mieux. Pourquoi ? Parce que lorsque le niveau de vie général augmente, les inégalités croissent. Autrement dit, quand il est possible de s’enrichir, certains s’enrichissent plus vite que d’autres. Mais tout le monde a la possibilité de s’enrichir (pas au sens « devenir riche », mais simplement « devenir moins pauvre »).

      Le nivellement par le bas, je le vois beaucoup plus nettement en France, où l’on s’occupe essentiellement, depuis longtemps, et dans tous les domaines, de gommer toutes sortes de différences. De l’interdiction des « Félicitations » aux meilleurs élèves de collège (dans les années 90, pour éviter de « stigmatiser » les autres), au genre, en passant bien sûr par la redistribution à tort et à travers : ça c’est du vrai nivellement par le bas il me semble.

      Si vous vouliez parler du fait que notre niveau (enfin votre, plutôt, en France métropolitaine) de vie diminue : ce n’est pas du nivellement par le bas, mais le simple fait que quand on s’arrête de pédaler, on ralentit. Et le reste du peloton vous rattrape. C’est tout. Il y a longtemps que la France a arrêté de pédaler avec l’énergie des Chinois (normal, eux veulent à tout prix sortir de la misère dont ils savent d’expérience, pour la plupart, qu’elle est si proche).

      Pour ce qui est de travailler beaucoup et participer au système, je rejoins assez ce qu’on vous a déjà répondu ci-dessous. Moi je suis parti parce que refuse d’être réduit en esclavage. Et il est faut de croire (mais tellement français…) que ceux qui partent sont forcément de méchants nantis qui vont se mettre, égoïstement, à l’abri.

      • @fangshuo

        « De l’interdiction des « Félicitations » aux meilleurs élèves de collège (dans les années 90, pour éviter de « stigmatiser » les autres) »

        Sans déconner ? Moi je suis né en 1986 mais j’ai grandi en Nouvelle Calédonie et pendant toute ma scolarité (jusqu’en Terminale) il y avait ce système de Felicitations. Je me souviens tres bien des petits cartons jaunes que j’empilais jusqu’en 3e (apres c’etait juste une case cochée sur le bulletin de notes). La prof nous les distribuait, c’etait le suspense, et on se sentait fier quand on le recevait!

        Je pense que certaines aberrations votee en France Metropolitaine ne passent pas en NC du fait du statut special de TOM puis de POM!

    • @mps
      Est-ce que ce type qui vous a ébloui en Turquie déclare les sommes qu’il gagne au fisc ?
      si c’est non , et bien ça n’a rien de réjouissant pour la démocratie dans ce pays..

  • Les français sont formatés, par des enseignants unilingues, militants et n’étant jamais bougé ni rien fait que de passer d’un côté à l’autre dans des classes, et sont devenu un troupeau d’élevage, plutôt bien nourri, et n’ayant d’autre ambition d’un petit supplément de luzerne.

    La Mondialisation arrive avec sa pince coupante, , fait une large entaille dans les barbelés du pré, et dit aux bestiaux : « vous êtes libres ».

    Le troupeau affolé se resserre dans un coin, regarde navré la section de barbelés manquante, et bêle : « nous ne sommes plus protégés » !

    • Excellent! Cela me rappelle les années soixante lorsque j’habitais Washington, il y avait de temps à autre des Français qui débarquaient et qui râlaient parce qu’ils ne trouvaient pas de camembert dans les magasins!

    • Puis des loups entrent et les devorent tous!! Ah non apres on va encore se payer le cliché du renard dans le poulailler 😀

  • Qu’est-ce que c’est que cette histoire de Chinois qui vivent 20 ans de moins que les français ?
    L’espérance de vie en Chine continentale est de 72,88 ans contre 81,5 en France (CIA world factbook 2008), 73 contre 82 (banque mondiale 2011), 74 contre 81 (OMS 2009).
    A ces chiffres il faut ajouter les taux de mortalité infantile (une variation mineure à la baisse du taux de mortalité infantile entraîne une augmentation importante de l’espérance de vie, bah oui, forcément)
    France: taux de mortalité néonatale: 2 pour 1000; taux de mortalité avant un an: 3 pour 1000; taux de mortalité avant 5 ans: 4 pour 1000.
    Chine: taux de mortalité néonatale: 11 pour 1000; taux de mortalité avant un an: 17 pour 1000; taux de mortalité avant 5 ans: 19 pour 1000.
    Donc, non, absolument, résolument, indubitablement non. On ne vit pas 20 ans de plus en France qu’en Chine. C’est tout juste si on y vit 5 ans de plus une fois qu’on a atteint l’âge de 5 ans.

    Et, ah oui, tous ces chiffres s’effondrent en Chine depuis 20 ans (tous divisés par au moins deux) à cause de l’horrible ouverture au marché mangeur d’enfants (et donc de l’accès pour de plus en plus de gens aux progrès de la science).

    • Bonjour, merci à vous aussi.
      Comme dit ci-dessus, j’ai merdu, mille excuses.
      L’espérance de vie en Chine est officiellement de 73 ans (même si je mets en garde contre une différence probable entre statistiques officielles, même OMS, et réalité)

  • Dites, l’étranger ce n’est pas que la Chine hein. Il y a d’autres pays à côté si vous voulez et sinon d’autres continents. Prendre les Etats-Unis et la Chine systématiquement comme exemple, ce sont des hommes de paille.

    • Vous avez lu le dernier paragraphe ?

      Désolé, mais moi je vis en Chine, donc je parle de ce que je vois. Si vous préférer nier la réalité, c’est votre problème. Enfin non : c’est justement le sujet de l’article du NYT : c’est exactement le problème français. Tiens, comme c’est bizarre !

  • C’est quand même très anxiogène pour un jeune comme moi (21 ans, entrée en Master dès septembre prochain), de lire ces articles qui nous conseillent de partir pour l’étranger.
    Personnellement, c’est pas l’envie qui manque, mais les moyens : bac +3 pluridisciplinaire (donc aucune spécialité), déficit en langues étrangères, famille et ressources financières modestes…

    • Vous êtes jeune, au bout d’un mois sur place vous vous débrouillerez avec la langue, les finesses viendront plus tard.
      Préparez dès maintenant votre M2 à l’étranger, à tout prix!
      S’il vous manque un peu de ressources travaillez et empruntez ce qui manque, le manque d’argent n’est qu’une mauvaise excuse.
      Et pour votre orientation, je dois dire que dans la plus part des cas la spécialité n’est pas très importante, c’est le champs disciplinaire qui compte et cela m’étonnerais que vous ayez un champs pluridisciplinaire (math, physique, bio, psy, socio etc…).

      Ce ne sont pas les articles qui sont anxiogènes, mais la réalité, vous avez un an pour préparer, dépêchez vous.

    • Cavs,

      Un truc qui caracterise pas mal de pays etrangers beaucoup moins englués que la France, c’est que la mobilité pro y est bien plus forte, tu peux tres bien prendre un boulot moyen/loin de tes etudes le temps d’arranger ton anglais et te « désintoxiquer de l’étranger vu de la France … » puis progresser apres …

      Quoi qu’il en soit, c’est vraiment a faire au moins pour un temps ne serais-ce que pour eviter la gigantesque gueule de bois que subira la france tot ou tard …

    • Avoir peur est normal. Mais on ne peut rien faire si on attend que toutes les conditions idéales soient remplies ; et si par extraordinaire toutes les conditions étaient remplies, et bien ça voudrait dire qu’il est inutile de le faire !

    • Il n’y a pas à avoir peur.
      En deux jours de porte à porte, dans n’importe quel pays anglo-saxons, vous aurez un petit boulot qui vous suffira à vous payer un loyer, de quoi bouffer, de quoi travailler votre anglais, de quoi obtenir des équivalences pour vos diplômes, de quoi avoir le temps de trouver un poste plus adapté à vos besoins.
      Pourquoi avoir peur de cela quand l’alternative que vous proposera votre pays est… le chômage ?
      Et si vous avez peur de vous retrouver seul à l’autre bout de la planète, les millions de compatriotes qui ont fui à raison notre patrie socialiste se feront un plaisir de vous aider dans vos démarches, de vous filer un coup de pouce en cas de coup dur, ou d’aller boire un canon avec vous au bistrot du coin.
      Sans parler des milliers de forums internet consacré aux expatriés des pays du monde entier.

    • Alors là, je suis partie avec $500 en poche, et sans boulot en 1961. J’avais 23 ans. Quant aux langues, mais… faut apprendre!!! Oui, je sais, c’est DIFFICILE hein!!!

    • @ Cavs
      Pour l’apprentissage de l’anglais, vous n’avez aucune excuse!
      OK l’enseignement de l’anglais est pourri en France, c’est un fait.
      Mais aujourd’hui vous pouvez:
      1/ Ecouter la radio BBC sur Internet
      2/ Telecharger des series en version originale sous titrees en anglais
      3/ Trouver des tas de choses sur le net
      4/ Vous payer des lecons supplementaires d’anglais
      5/ Faites-vous un cahier de vocabulaire
      6/ Lisez les articles de journaux en anglais
      7/ Ecouter des videos en anglais

      Quand on veut, on peut. Je le sais, c’est ce que j’ai fait pour mon anglais.

      • Je viens de me souvenir qu’il existe des sites internets qui permettent de se mettre en contact des etudiants etrangers en sejour en france afin de faire des lecons gratuites donnant donnant. Le concept c’est 50% de la seance vous lui faite bosser son francais, 50% de la seance il vous apprend sa langue. C’est pas beau ca??

      • On peut aussi jouer à des jeux vidéos en anglais avec un dictionnaire sur les genoux, s’inscrire à des forums de discussion en anglais consacré à une de ses passions et y poster très régulièrement avec un dictionnaire et une grammaire sur les genoux, aller sur des chats en anglais, suivre des pages en anglais sur facebook etc etc etc
        Je suis bien d’accord avec vous, c’est vraiment une mauvaise excuse le « mauvais niveau en anglais » (Surtout que l’anglais, faut pas déconner, c’est une langue assez simple.)

    • Cavs, vous croyez que c’est lorsque vous aurez 20 ans de plus, avec une bourgeoise qui bosse, deux enfants à élever, et un crédit à rembourser qu’il vous sera plus facile de tenter le coup à l’étranger ? Un petit conseil: finissez rapidement vos études, trouver un petit boulot d’appoint pour financer votre voyage ainsi que les premiers mois et barrez-vous rapidement de ce pays bolchévique !

  • Les bobos comprendront la gravité de la situation lorsqu’il sera trop tard.

    Ou peut-être ne comprendront-ils jamais …

  • Excellent article, et tellement realiste….une fois de plus.

    Les Francais ont tellement peur de perdre « leurs acquis sociaux » et leur confort que le moindre changement est devenu impossible.
    Un peu comme ces animaux eleves en cage. Lorsqu’on leur ouvre la porte, ils n’osent pas sortir car tetanises pas l’inconnu.

    Le monde change constamment et il faut s’adapter. La France ne l’a pas compris et a rate le train. Trop tard.

    Je vis a l’etranger aujourd’hui. C’est une bouffee d’air frais.

    C’est vrai que les premiers mois sont difficiles : langue etrangere, administration (moins lourde qu’en France heureusement),….

    J’ai l’impression d’etre sorti d’une piece remplie de fumeurs. Quand on est dedans, on ne s’apercoit plus de la nocivite de l’air. Ce n’est qu’en sortant qu’on s’apercoit du bonheur a l’avoir quittee.
    Quant a y revenir,….. hors de question!

  • Excellent article dénonçant la perversité d’un système socialiste sur l’économie et le marché du travail. Un système ou l’on prône l’assistanat, ou l’on punit les travailleurs, ces hommes qui ne demandent qu’à travailler.
    Parce que la réalité elle est la, la peur du succès, de l’argent, on vole un honnête travailleur avec 6 enfants pour payer une voiture et une console à des jeunes branleurs qui se reposent sur un système de socialos voleurs.
    En plus d’encourager ce système, on fait fuir nos jeunes cerveaux qui ne voient aucun avenir dans un pays entravé par la propagande moderne de l’anti-libéralisme.

    Parole d’un jeune étudiant, futur porte monnaie de branleur d’allocations

    • @C

      Juste par curiosité c’est quoi votre plan?
      Chercher un stage puis un 1er emploi à l’etranger?
      Partir etudier a l’etranger?
      Rester et faire de l’activisme?
      Franchement si j’avais eu l’opportunite de rester en France, je pense que je me serait lancé dans la politique haha (pour defendre le liberalisme)…

      • « @Ravachol:
        « quand on a plusieurs centaines de milliards de chiffres d’affaires payer 25 000 par ans un travailleur c’est un enfer socialiste! »

        Vous connaisez une entreprise qui a plusieurs centaines de milliards de chiffre d’affaire, vous? »

        Il suffit de demander : http://money.cnn.com/magazines/fortune/global500/2006/full_list/

        • Top 22 (puisque l’on parle des entreprises qui font « plusieurs centaines de milliards de CA. Je suis gentil avec vous, je laisse les 18 qui ne font même pas deux centaines de milliards de CA): une banque française (6,7 % de bénéfices, « la banque la plus mal gérée au monde » Max Keiser), un assureur français (3,99% de bénéfices), un géant pétrolier (10% de bénéfices)
          Je voudrais pas être critique sur vos grandes compétences en économie mais je n’ai jamais entendu les salariés de Total se plaindre de leurs conditions de rémunérations (bien au contraire). Quand à Axa et au Crédit Agricole, allons-y gaiement, doublons leur masse salariale… c’est juste la faillite garantie à court terme.
          Je ne parlerais évidemment pas des 19 autres groupes qui n’ont qu’une activité purement anecdotique en France soit en proportion de leur activité internationale, soit en valeur absolue stricto sensu. Wal-mart en France, hum ?

          • Mais sinon, vous savez que l’argumentaire sur les grandes entreprises est une caricature fallacieuse qu’on ressert à toutes les sauces ?
            Masse salariale française: 52% dans des PME, 17% dans la fonction publique, 21% dans des ETI.
            C’est quand même curieux que l’intégralité de l’argumentaire des gauchistes se focalise sur les méchantes multinationales turbo-libérales mangeuses d’enfant alors qu’elles représentent… 5% des salariés. Une blague.

          • Oui enfin, ne joue pas avec les mots, j’ai dit plusieurs centaines de milliards, comme j’aurai pu dire plusieurs dizaines de milliards ou même plusieurs milliards. Ca reste des sommes astronomique dont une bonne part ne va pas aux travailleurs. Et une bonne part ne sert pas l’économie réelle.
            Si on se focalise sur les multinationales, c’est peut être justement que le principal problème ce sont les multinationales, même si elles ne représentent pas la majorité des emplois en France. Pour total c’est facile de parler des salariés Français qui sont bien payés en occultant les conditions de travail en Afrique (mais tu vas me dire que c’est pas du libéralisme peut être) et en occultant aussi les mouvements sociaux dans les raffineries. Mais bon ils n’ont pas à se plaindre.

  • C’est bien beau de critiquer et lancer des choses comme ça (bien que ça reveille peut etre notre gérontocratie »…

    Perso je préférerais voir du job-dating pour nous aider à nous barrer.

    Pas l’envie qui manque, mais le manque d’info et de portail de recherche, je ne dois pas être le seul dans ce cas.

    • « Pas l’envie qui manque, mais le manque d’info et de portail de recherche, je ne dois pas être le seul dans ce cas. »

      Faut faire toutes ses démarches avant et se jeter à l’eau ensuite, pas le choix. Je connais quelqu’un qui est partie du jour au lendemain dans un nouveau pays avec ses gosses, 2000 euros en poche, quelques entretiens d’embauche à la clé et c’est tout, elle vivait au jour le jour au début sans savoir où elle allait se loger la semaine suivante (bon c’est sûr en France avec les dizaines de paperasses nécessaires ne serait-que pour trouver un logement, sans compter les cautions solidaires et autres joyeusetés c’est pas gagné, mais c’est justement pour ça qu’on la quitte :D). Mais maintenant elle ne regrette pas, au contraire. Quand on est au pied du mur on trouve toujours une énergie insoupçonnée.

  • « Oui, Français, c’est vrai, un autre monde est possible

    D’ailleurs, il existe déjà. C’est simplement le monde réel. Juste là, au-delà des frontières. Oh, pas bien loin, même pas besoin d’aller jusqu’en Chine : je parle de ces frontières mentales que nous nous sommes données, ces tristes frontières mentales que la France, que nous mêmes, à cause de nos vieux réflexes, d’une certaine arrogance, d’élites paresseuses et en faillite, et surtout à cause d’une vraie lâcheté face aux défis – français d’abord, puis européens et mondiaux – nous continuons d’imposer à nous-mêmes, et à nos enfants. »

    J’arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui m’agaçait dans cet article jusqu’à ce paragraphe de conclusion bien condescendant. Merci Fang Shuo d’expliquer aux français arriérés qu’au-delà des frontières, il y a d’autres pays et d’autres manières de vivre: sans vous, nous serions bien perdus.
    Le problème je trouve, c’est celui de la facilité; car étant étudiante en ce moment, j’ai compris qu’elle se trouvait dans le départ précipité de mes congénères pour New York, Montréal, Londres ou Berlin, et leur promotion forcenée de leur nouveau mode de vie bien plus intéressant, apparemment, que de croupir dans une fac française pourrie. Si vous pensez que les jeunes ne voient pas d’intérêt à s’en aller, vous vous trompez lourdement, car il s’agit de leur seul projet. C’est cela, la facilité; en revanche, rester, pour se faire une place, un nom, et encourager l’économie et le développement, c’est cela le vrai courage. Je suis partie à Montréal pendant un an pour mes études, et c’est là-bas que j’ai retrouvé tous les français manquant à l’appel. Ils sont partis effectuer des PVT (permis vacances travail), se trouver un boulot alimentaire et voyager, et ils ont pu faire exactement la même chose en Nouvelle Zélande et en Australie; contents de gagner 15$ par heure, ils ne se sont même pas demandés quel était leur statut dans ces pays accueillants. Le voilà: les québécois sont ravis d’avoir des gens enthousiastes venus travailler pour pas cher et faire le boulot éreintant dont personne d’autre ne veut. Les CV de ces PVtistes sont maudits à jamais, car même s’ils doivent finalement retourner en France à l’expiration de leur visa, qui désormais voudra d’un type qui, diplômé, est parti faire serveur dans un bar et se taper des road trips jusqu’à Las Vegas pendant un an et demi? Les gens de ma promo de Montréal ne s’en sont pas mieux sortis, puisque les français se retrouvent le plus souvent entre eux, sont assez peu intégrés, ne trouvent pas de boulot stable, et de la même manière, devront un jour rentrer au pays et se retrouveront dans l’impossibilité d’être pris au sérieux étant donné que les systèmes français et québécois sont incompatibles.
    Les québécois que j’ai rencontrés se donnent cependant beaucoup de mal pour obtenir ce qu’ils veulent, en travaillant bien plus qu’ils ne le devraient: c’est une qualité très inspirante et que je n’ai presque pas retrouvée chez mes semblables français.
    Je ne suis pas contre partir à l’étranger. Je trouve même qu’Erasmus ou CREPUQ ou tout autre programme d’échange se trouve être très enrichissant si on sait analyser pertinemment les avantages et les inconvénients de vivre à l’étranger. Les institutions françaises sont vieilles et malades; cependant il FAUT rester. Il faut avoir tout ce qu’on a vécu en mémoire et se donner les moyens de réussir, avoir le courage de suivre ce système « injuste », passer des concours, faire son chemin intelligemment pour pouvoir un jour faire entendre ses convictions. On dit que les français sont malheureux parce qu’on ne leur donne pas leur chance; peut-être n’ont-ils pas la volonté de travailler assez dur pour la saisir.

    • Oué les français c’est des glandeurs par nature, c’est bien connu.

    • Personne ici ne pousse les français à partir pour revenir, comme votre exemple de Working Holiday. C’est d’expatriation qu’il est question, vivre dans un autre pays, pas des vacances. Et sur le marché de l’emploi anglosaxon ce n’est pas un an « sabbatique » qui fera passer votre CV à la trappe.

      Je ne comprends pas pourquoi vous voulez rester, les gens autour de vous ne veulent pas de vos idées. Passez vos concours, réussissez les, trouvez un place dans une instance « représentative », avancez vos idées et pouf, vous voilà au placard…. Vous verrez, c’est très rapide.
      Le système est monté de façon à résister au changement, travailler dur n’est pas une vertu en soi, travailler dur sans probabilité de réussite c’est simplement du gâchis.

      J’ai fais un working holiday en Australie, je suis revenu continuer mes études, je suis dans diverses instances représentatives et j’ai tiré mes conclusions, je retourne à l’étranger, indéfiniment.

    • Beans, désolé je ne vois votre commentaire que maintenant, un peu tard.

      Une des choses que vous dites est juste: beaucoup de Français de notre génération ne savent pas ce que c’est que le travail, et je le regrette.

      C’est précisément pour cela que moi j’ai décidé de partir. Je ne supporterai pas de travailler dans le vent, pour financer les délires socialistes et l’assistanat réel de tout un pays (assistanat qui va bien au-delà des diverses allocations, mais qui est un véritable état d’esprit).

      Je ne me reconnais ni dans votre description des français que vous avez vu à l’étranger (même s’il est vrai que j’en connais de semblables), ni dans la condescendance que vous me reprochez. Personnellement je ne suis pas parti en vacances dépenser un argent que je n’ai pas gagné. J’ai emprunté pour financer mes études, puis je suis parti dans un pays dont j’ai appris la langue, à force d’heures d’études.

      Je reste profondément épris de la culture française, de la langue de ce pays, de son histoire, de sa littérature. Mais voyez-vous, la plupart des gens que je croise dans les gens de Paris me blessent les oreilles. Cette France là, je l’emmène avec moi partout où je vais.

      Enfin je pars aussi parce que tout le monde n’a pas la même chance que moi, j’en suis conscient. Je pars pour me mettre à l’abri et être en mesure d’aider mes amis et surtout ma famille quand ils en auront besoin. Pour l’instant le pays refuse obstinément de se réformer. Quand on me permettra, en France, de travailler, de gagner de l’argent, et de décider moi-même de la façon dont employer cet argent pour le bien du pays, alors je rentrerai.

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