Cigarette électronique : les libertés partent en fumée

Le rapport sur les effets de la cigarette électronique remis mardi à la ministre de la santé Marisol Touraine préconise un encadrement de la commercialisation par l’État. Un exemple flagrant du mal français.

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Cigarette électronique : les libertés partent en fumée

Publié le 30 mai 2013
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Le rapport sur les effets de la cigarette électronique remis mardi à la ministre de la Santé Marisol Touraine préconise un encadrement de la commercialisation par l’État. Un exemple flagrant du mal français.

Par Kévin Mailly.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a reçu ce mardi 28 mai le rapport sur les effets de la cigarette électronique qu’elle avait commandé. Les conclusions du rapport de 200 pages ne surprendront pas les lecteurs de Contrepoints, tant elles sont symptomatiques du mal français.

L’auteur du rapport, le pneumologue Bertrand Dautzenberg, préconise plusieurs mesures, parmi lesquelles l’interdiction de « vapoter » dans les lieux dits publics, de vente aux mineurs et de publicité, c’est-à-dire une transposition de la législation concernant le tabac (Loi Évin). Mais ce n’est pas tout, car le professeur Dautzenberg souhaite également que les cigarettes électroniques soient commercialisées dans des établissements agréés par l’État, que les fabricants apportent la preuve de l’innocuité de leurs produits et estime que leur usage ne constitue pas une thérapie de substitution ou de sevrage à la cigarette.

Le marché, ennemi public numéro 1

Dès les premières pages du rapport1, le ton est donné. L’auteur reconnaît le manque de données sur ce nouveau produit et dont les techniques évoluent rapidement, ce qui est effectivement un problème quand les études sur le sujet mettent un à cinq ans à rendre leurs résultats. Mais cela ne l’arrête pas le moins du monde dans sa quête héroïque pour tenter de sauver l’humanité contre ses travers. Ainsi, laisser le consommateur libre de ses choix et responsable des conséquences qu’ils entraînent, c’est « laisser les utilisateurs – et les non utilisateurs – sans protection à la merci du marché »2. Sous le terme « marché », on comprend que le professeur Dautzenberg imagine que les fabricants et les vendeurs de cigarettes électroniques souhaitent asservir leurs clients par on ne sait quels moyens. N’oubliez pas que les e-liquides sont principalement fabriqués en Chine, ce qui n’est pas vraiment protectionniste-compatible ! Mais le marché, qu’est-ce, si ce n’est la rencontre entre un offreur et un demandeur ? Exit le consommateur dans l’équation du professeur, le marché n’est constitué que de vendeurs !

Interviewé sur Europe 1, le professeur Dautzenberg nous fait part de ses poussées urticantes quand il imagine un monde sans contrôle de l’État. Pour lui, il ne faut pas laisser le marché sans contrôle et en appelle à un encadrement strict du législateur, puisque « on ne peut attendre des données scientifiques établies pour commencer à proposer des recommandations ». Le principe de précaution dans toute sa splendeur.

Des justifications bancales et l’inversion de la charge de la preuve

Le rapport considère à plusieurs reprises le fait que l’acte de vapoter provoquerait une incitation au mimétisme3, et invoque cet argument pour préconiser son interdiction dans les lieux publics. Aucun élément ne venant étayer cette « constatation » ne sera donnée au lecteur. Le professeur Dautzenberg perd les pédales et nous serine : « C’est une incitation à fumer. Quand vous voyez un professeur dans une cour d’école tirer sur sa cigarette électronique, c’est un modèle de fumeur qu’on donne aux enfants, quand vous voyez au restaurant cinq personnes fumer une e-cigarette, ça donne envie aux autres de fumer. » Le monde du professeur Dautzenberg est décidément bien étrange.

L’auteur constate ensuite que « chez le fumeur dépendant au tabac, le remplacement du tabac par l’e-cigarette devrait en théorie contribuer à une réduction des risques et des dommages »4, mais relativise, arguant que la cigarette électronique pourrait constituer un « boulevard d’entrée potentiel dans le tabagisme » pour les jeunes, sans même faire le lien un seul instant avec le fait que ces derniers mettront moins en danger leur santé par ce biais que s’ils avaient fumé une cigarette. Pourtant, les hygiénistes devraient se réjouir, puisque ce sont sans doute les multiples interdictions et lourdes taxes qui frappent le tabac qui ont permis l’émergence rapide par le marché d’un substitut moins nocif pour le fumeur et moins gênant pour son entourage.

Le rapport souhaite donc que les fabricants apportent les références disponibles sur l’innocuité de leurs produits à court et long terme, renversant ainsi la charge de la preuve. L’auteur aurait tort de s’en priver, étant donné que la technique a déjà été éprouvée en France sur les sujets des OGM et des gaz de schiste. Il va cependant être plus difficile de convaincre l’opinion publique sur ce sujet étant donné que 500 000 Français seraient déjà consommateurs de cigarettes électroniques et que leur nombre est en constante augmentation. On aurait aimé que ce chiffre soit plus que mentionné dans le rapport5, mais du consommateur, il ne sera quasiment pas question, sauf à avancer l’argument péremptoire que  « dans quelques années, les vapoteurs seront heureux de ces mesures, qui donnent des règles au vapotage ».

Principal argument de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, le tabagisme passif, renommé vapotage passif dans le cas de la cigarette électronique, est analysé6. Les auteurs décrochent ici la queue du Mickey et repartent pour un tour gratuit. Ils soulignent à plusieurs reprises que les études manquent à ce sujet, mais reconnaissent du bout de la plume que l’exposition passive est faible. Ils tentent néanmoins de trouver des méfaits au vapotage passif en citant une étude sans même spécifier si les résultats obtenus sont statistiquement significatifs, avant de préciser que la cigarette électronique n’expose ni au CO, ni aux cancérigènes, ni aux particules. Cela ne les arrête pas pour autant puisqu’ils en concluent que « si les conséquences pour la santé du vapotage passif sont moins importantes que l’exposition passive à la fumée du tabac, voire à la limite de la signification clinique, on ne peut pas dire aujourd’hui que l’exposition passive à l’aérosol de l’e-cigarette ou vapotage passif n’existe pas. » Belle façon de dire qu’on n’en sait rien, mais que cette ignorance nécessite l’application du principe de précaution et l’alignement des cigarettes électroniques sur la loi Évin.

L’État, un horizon indépassable

Les recommandations du rapport ont ce bon parfum de douce France, pays dans lequel il est devenu la norme de s’adresser à l’État pour satisfaire ses revendications. Le début est un classique du genre pour qui s’intéresse aux rapports fournis aux ministères par des autorités « indépendantes ». Il est « recommandé de réglementer l’e-cigarette : le produit, sa distribution et son utilisation »7. En d’autres termes, l’État doit mettre son nez dans toutes les étapes du cycle de vie du produit. Ne vous en déplaise, vous serez accompagnés du début à la fin, guidés par la main très visible de l’État.

Pour simplifier l’alignement de la législation des cigarettes électroniques sur celle concernant le tabagisme, le rapport préconise la création d’une catégorie « produits évoquant le tabagisme » (PET). Entrent dans cette catégorie les cigarettes électroniques et les e-liquides avec ou sans nicotine, mais en sont exclus les produits classés comme médicaments. Ce dernier point amène le suivant.

En effet, les produits obtenant une autorisation de mise sur le marché seraient vendus exclusivement en pharmacies. Interdiction serait faite pour les commerces spécialisés d’en vendre, puisque les produits obtiendraient alors automatiquement le statut de médicament. Les autres produits devraient faire l’objet d’une déclaration de mise sur le marché en précisant leurs principales caractéristiques. La segmentation ainsi effectuée porterait très certainement un coup dur aux commerces dédiés à la vente de cigarettes électroniques, confrontés à la concurrence des pharmacies qui disposeraient d’un triple avantage : posséder le monopole sur certains produits, être épargnées par la législation « PET », et bénéficier d’une image « santé » indéniable par rapport aux autres points de vente.

Nos valeureux experts, ne s’arrêtant pas en si bon chemin, désirent que la vente des « PET » soit interdite dans les supermarchés et boutiques généralistes et soit réservée aux seuls établissements agréés. Ici, on entre de plein fouet dans le mal français avec cette mesure qui ressemble furieusement à une revendication du lobby des buralistes.

Les lobbys entrent en jeu

Rien de mieux pour parfaire le tableau France que l’activisme d’un lobby clairement identifié. Les buralistes ne se cachent pas, ils manifestent même depuis plusieurs jours dans les grandes villes de France : Paris, Strasbourg, Lyon, Lille et Toulouse. Leurs revendications ? L’habituelle ritournelle contre la concurrence jugée « déloyale » des pays frontaliers et… leur volonté de contrôler le business juteux et en plein essor des cigarettes électroniques.

Le président de la confédération des buralistes, Pascal Mentredon, réclame au gouvernement pas moins que le monopole sur la distribution des cigarettes électroniques pour les buralistes, réseau agréé qui exerce déjà son activité sous la tutelle de l’État. Les entrepreneurs, les commerçants et les boutiques spécialisés sont des concurrents gênants pour Pascal Mentredon, qui considère que leurs activités entraînent une situation anarchique sur le marché. On aimerait connaître son analyse du marché du pain, vendu chez les boulangers, certains commerces de proximité, en supermarché, frais ou surgelé, sous forme de baguette, flûte, ficelle ou pain de campagne. L’anarchie, en somme, selon monsieur Mentredon ! La concurrence, celle qui baisse les prix pour le consommateur, crée des emplois, des innovations, Pascal Mentredon ne semble pas en vouloir.

Le professeur Dautzenberg, prise de position et conflit d’intérêt

Revenons à ce fameux rapport. Dans les premières pages, le professeur Dautzenberg affirme que ses recommandations sont le résultat d’une analyse objective des données dont il dispose. L’intention est louable. Néanmoins, deux pages plus loin, l’auteur insiste sur les chiffres de la mortalité liée à la consommation de tabac dans le monde (il y reviendra à plusieurs reprises, notamment dans ses recommandations), et souligne que l’OMS en souhaite l’interdiction pure et simple. Autre exemple, l’Office de Prévention du Tabagisme (OFT), en accord avec la Direction Générale de la Santé (DGS), a fixé la publication de ce rapport pour le 31 mai, soit la date de la journée mondiale sans tabac. On peut se demander pourquoi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a commandé cette étude à l’OFT, dont les buts affichés visent à une réduction, voire une interdiction de la consommation de tabac et des experts dont la liste fait clairement état de leur parti-pris anti-tabac (un médecin du travail membre de l’alliance contre le tabac, un professeur de cardiologie responsable du projet Jamais la première, etc.). Interviewé sur Europe 1, le professeur Dautzenberg nous apprend que, selon lui, « le monde rêvé est un monde sans addiction, sans drogue et donc sans nicotine ». On repassera pour l’objectivité annoncée.

Mais ce n’est pas tout, selon le site Arrêt sur Images : « Voici quelques années, Dautzenberg était rédacteur en chef d’une revue, dont le principal annonceur était une marque de pastilles de sevrage tabagique, produite par le laboratoire Pfizer. Autrement dit, cette revue, destinée aux professionnels, informait en toute indépendance sur Pfizer, avec l’argent de Pfizer. »

On nage ici en plein conflit d’intérêt. Comment en effet informer objectivement la ministre sur les effets de la cigarette électronique en étant président d’une association clairement anti-tabac, mais aussi après avoir été en lien avec un fabricant qui doit voir d’un mauvais œil l’arrivée d’un nouveau produit de substitution, concurrent direct sur le marché du sevrage tabagique ? Dans les recommandations, il est souligné que « dans l’état actuel des connaissances, la vitesse d’apparition de la nicotine dans le sang obtenue avec l’e-cigarette est intermédiaire entre celle obtenue avec des cigarettes de tabac et celle obtenue avec les substituts nicotiniques oraux actuellement disponibles ». Les esprits mesquins y verront une publicité déguisée pour l’ancien employeur de Bertrand Dautzenberg. Ce n’est pas notre cas. On peut cependant lire d’un œil nouveau ses déclarations sur la cigarette électronique comme thérapie de substitution ou de sevrage selon lui peu efficace.

Et le consommateur ?

Premier concerné, le consommateur est pourtant le grand oublié de l’affaire. Écrasé, balloté entre associations hygiénistes, administration, législation et lobbys, il sera également la première victime si de telles recommandations venaient à être mises en œuvre. Le choix qu’il exprime actuellement sera soumis à règlementations, normes et autres interdictions. L’une des conséquences sera aussi que sa responsabilité sera atténuée. Protégé dans le cocon douillet de l’État, il doutera moins de la qualité des produits qu’il achète (principale interrogation lors du premier achat de cigarette électronique et e-liquide) et se référera certainement à l’estampille officielle des autorités sanitaires sur son produit.

Les autres oubliés sont les distributeurs de cigarettes électroniques. Ces gens qui ont ouvert des commerces, pris des risques pour se lancer dans une activité, créé des emplois, anticipé les envies du consommateur, et qui répondent à leurs besoins et leurs questions. Pris en tenaille, sous la pression d’un lobby bien organisé, ils pourraient voir s’abattre la foudre sur leur entreprise et devoir fermer boutique.

Ces gens-là sont esseulés, ils ne disposent pas de lobbys, ils ne vont pas écrire des rapports, ils ne disposent pas de réseau ou de relais au sein des ministères. Muets, ils sont les premières victimes du mal français.

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  • L’Etat vampirise tout ce bouge.
    L’Etat néglige ses fonctions régaliennes ( sécurité, Justice ) pour venir nous emmerder jusque dans les ch….es.
    L’Etat veut nous soumettre physiquement et mentalement et nous plumer fiscalement.

  • et c’est là où on s’aperçoit que l’état marche sur notre tète :
    il devrait profiter de cette ‘invention’ pour interdire la vente de tabac .. et bien non , la fiscalité passe avant la santé publique.

  • Il se trouve que je connais le Pr. Dautzenberg. Je pense sincèrement qu’il est un bon pneumologue.

    Mais je suis en totale contradiction avec lui, non pas sur sa façon d’exercer la médecine, évidemment pas, mais sur les amalgames qu’il fait. Ainsi, il y a peu de temps, il préconisait d’augmenter radicalement les taxes sur le tabac pour lutter contre le tabagisme.

    Evidemment, cette mesure est non seulement totalement inefficace (on le sait), mais de plus dangereuse sociétalement, confiant le business du tabac aux mafias et trafiquants.

    En clair, autant je fais confiance à M. Dautzenberg pour soigner ses patients, autant, à mon sens, il devrait arrêter la politique. Vite.

    • Si vous avez l’occasion de le croiser, pensez à lui rappeler que sa prise de position incompréhensible pourrait constituer une perte de chance pour les fumeurs dépendants dont certains parviennent à se libérer de la clop tueuse avec l’e-clop. Prendre le risque d’une perte de chance pour les malades, même un seul, au nom de la santé publique est contraire à son serment de médecin. Pensez à lui rappeler que la santé publique, dès qu’elle outrepasse les simples surveillances épidémiques pour s’égarer dans la politique, dévoie la médecine en charlatanisme.

      • Je partage votre avis et j’ai trouvé absurde qu’un pneumologue vienne décourager l’e-cigarette qui semble un des meilleurs procédés pour l’arrêt du tabac au nom d’un supposé mimétisme des jeunes…
        Sait-il que bien peu de ces jeunes échappent à l’initiation au joint qui au mieux leur ouvre la porte au tabac et au pire au cumul tabac/shit ?

      • Je lui recommanderai surtout d’arrêter de proférer des âneries politiques. Quand j’interviens sur Contrepoints, je ne mélange pas les genres. En clair, je reste étanche.

        Les amalgames douteux, c’est pas mon truc, en deux mots.

    • Vous pourriez pas lui dire que nos vies nous appartiennent et que ce qu’on en fait ne le regarde pas ?

      • Il comprendrait pas, j’imagine.

        Non, ce que je préconise, tout simplement, c’est de ne pas faire attention à ses déclarations merdiatiques. Je n’ai pas pour ambition de le changer, basiquement. On lui donne la parole dans les mass merdias, c’est pas pour ça qu’on doit y faire plus attention que ça. Clairement, comme beaucoup de socialistes, il fait preuve d’arguments d’autorité pour sortir de son cadre.

        Je crois qu’on est tous d’accord : que Dautzenberg fasse des publications ou des interviews sur les méfaits du tabac, je n’y vois aucun inconvénient. Qu’il préconise une solution pourrie (déjà testée mille fois) pour résoudre un non-problème nous montre bien qu’on ne peut pas être performant en tout…

        Mon père m’a toujours dit : « d’un bourricot, on ne fera jamais un cheval de course ! »

    • Arrêter la politique oui, d’autant plus qu’il est à craindre un effet de mimétisme. Imaginez si tout le monde racontait autant d’âneries que lui!

    • Le genre de médecin qui soutenait l’interdiction de la morphine pour les mourants sous prétexte que la drogue, c’est mauvais pour la santé, ou ceux qui soutenaient l’interdiction de l’autotransfusion pour les grands opérés sous prétexte que les dons de sang DOIVENT être anonymes et ce malgré l’épidémie de sida et d’hépatite C.
      Des médecins comme ça, qui privilégient le collectif (politique) à l’individu, ça laisse un gout amer pour le futur. Ce ne sont que des techniciens supérieurs.

  • A quand un rapport sur les cigarettes en chocolat ?

    • @Brice : Dans certains pays, la Suisse par exemple, il y a longtemps que les cigarettes en chocolat ont disparu justement parce qu’elles inciteraient les petits » n’enfants » à fumer plus tard. Dautzenberg comme tant d’autres, prend les Français pour des petits enfants irresponsables. On devrait empêcher la naissance de tous les enfants puisqu’un jour ou l’autre, quoi qu’on fasse, ils finiront pas mourir, principe de précaution ou pas et avant, on leur aura fait une vie infernale « pour leur bien » .

  • Contrairement à la cigarette classique, l’électronique et le petit liquide magique sont facilement importable par colis poste de l’étranger, et indétectable pour les douanes.
    Alors vouloir taxer, pour remplacer la perte sur les vrais cigarettes est une preuve supplémentaire du constructivisme à la franchouille…

  • « une incitation au mimétisme »

    Il devient nécessaire d’interdire aussi la diffusion de tous les films, séries et reportages dans lesquels on aperçoit un fumeur ou, tout au moins, les interdire aux moins de 18 ans.

  • Curieux que les escrologistes ne se soient pas déjà précipités pour accuser les vapoteurs de contribuer au réchaufroidissement climatique à cause de toute la vapeur qu’ils émettent. A quand une taxe écologique sur les électro-clops pour sauver Gagaïa?

  • « La ministre de la Santé Marisol Touraine a reçu ce mardi 28 mai le rapport sur les effets de la cigarette électronique qu’elle avait commandé. »
    Bon, ben faut pas s’étonner que le rapport aille dans le sens de « plus d’Etat » si c’est l’Etat qui le commande…

  • L’étape suivante sera d’interdire de boire du coca en public, car ça pourrait inciter les jeunes enfants à en consommer, donc à devenir obèses, donc à raccourcir leur vie, donc… Et, dans la foulée, pourquoi pas interdire les chaises roulantes et les béquilles, qui pourraient inciter les gens à se casser une jambe pour ne pas travailler. Et, tiens, interdisons les vêtements de luxe en public, car ça pourrait susciter la jalousie et l’envie de vilains socialistes. Les voitures de luxe, aussi, tant qu’on y est, pour la même raison que les vêtements.

    Ils sont complètement cinglés. Ils ne s’arrêteront jamais.

    Pour les cigarettes en chocolat en Suisse, effectivement, on n’en trouve plus. Mais il me semble que les chewing-gums sous cette forme existent toujours. Bizarre, j’en ai croqué et mâchouillé et, pourtant, je ne fume pas…

  • Docteur Bertrand Dautzenberg, puisque selon vous « le monde rêvé est un monde sans addiction, sans drogue », je suis heureux de vous faire part de mes problèmes. C’est affreux.
    Je suis totalement accro à l’oxygène, à l’eau, au sucre, au sel (entre autres). En consommer me procure du plaisir (encore que, pas toujours ; les effets de l’accoutumance, sans doute) ; si je n’en consomme pas régulièrement, je souffre très rapidement, provoquant une terrible crise de manque qui me rend terriblement agressif, et je soupçonne que ça pourrait aller jusqu’à la mort. Pourtant je sens bien que ces substances détruisent ma santé. l’oxygène et l’eau sont des oxydants, redoutables générateurs de radicaux libres, cancers et autres pathologies. Le sucre et le sel sont des poisons largement médiatisés. Tous sont pourtant en vente libre, voire, pire encore, librement et gratuitement disponible dans la nature, sans la moindre règle de sécurité ; libre ; quelle mot horrible.

    Que proposez vous pour me débarrasser de ces terribles addictions, ces affreuses drogues ? Pour les autres — car j’en ai d’autres ! –, comme le café et le chocolat, on verra plus tard (pour celles-là, en vente libre également, « j’arrête quand je veux »)

    En échange, je pourrai vous aider à traiter votre dépendance à l’étatisme, une terrible drogue qui rend tout aussi fou furieux que le manque d’alcool, et pousse à des incontinences textuels, une irrépressible envie de dictature, et un « gentil » totalitarisme. Votre sens moral est atteint, mais contrairement à Phineas Gage, votre cerveau n’est pas, ou pas totalement, détruit, et le processus est réversible.

    Il faudra aussi traiter le syndrome de l’idiot utile, choisit pour faire le rapport qu’on attendait de lui ; ce sera nettement plus facile, car vous aller rapidement vous rendre compte vous même qu’on vous a pris pour un c.. .

  • Comme d’habitude on demande aux lobbysles plus partiaux ce qu’ils en pensent. On se demande ce qui leur arrive a ces gens pour en plus se croire objectifs… Comment a t’on pu a ce point la travestir les mots pour que impartialite rime avec conflit d’intéret?

  • Tout est dit. A faire tourner !

  • 8000 euro économisé et 40’000 cigarette non fumée en deux ans. Sauvegarder sa santé en économisant des sous ? Voilà qui va à l’encontre de principe de la république populaire de France.

    Le gosplan fonctionne comme partout. Bientôt il ne va nous rester que le marché noir.

    • La cigarette électronique et son évolution est pour moi l’exemple même de ce qu’une économie de marché libre peut produire, quand offre et demande se rejoignent réellement, sans réglementation à la con.
      L’Etat viendra y fourrer ses sales pattes, ses sbires lobbyistes également, et tout va partir en couilles.

  • La photo de ton avatar : que lis-tu ? L’Ethique de la liberté, non ?

    • Presque. Vers une société sans Etat. Mais je possède également l’Ethique de la liberté dans la même collection.

  • Comme le dit le Docteur Laurent Schwartz cancérologue à l’assistance publique de Strasbourg dans son livre « Cancer demain, tous guéris? »;Seul les nazis ont contrôler la santé des gens en leur interdisant de fumer; de manger gras et de faire du sport chaque jour de manière à régénéré la race.Donc il s’agit en réalité d’une attitude totalitaire sous prétexte de santé publique…Je précise que je ne fumes plus depuis longtemps…Mais je suis un incorrigible gourmand!Est-ce que cela fait de moi le nouvel ennemi intérieur?

  • De toutes façons, on ne PEUT pas prouver l’innocuité de quelque chose, c’est comme vouloir de prouver l’inexistence de quelque chose : c’est un non-sens !

  • Il y a aussi la e-pipe mais je préfère encore la vraie !

  • H16 a tort de dire que « ce pays est foutu. » Non. Il est seulement tenu par des cons qui, en plus, sont sales.

    • Bonjour,

      Je suis assez étonné de cet article que je découvre en même temps que ce site internet, dont je ne connais pas la « ligne éditoriale ».
      Avant tout, que l’auteur de l’article se décrive lui-même comme « entrepreneur » me fait douter de sa bonne connaissance du sujet. Peut-être votre profil est plus précis que cela, peut-être travaillez-vous dans l’industrie du tabac ?

      Sinon, comment prendre votre témoignage si ce n’est comme un « coup de gueule », enfin une réaction sincère, appuyée, documentée même, mais d’un citoyen, et non d’un expert de la question ?

      Je vous le dit sincèrement, votre article est accablant pour moi qui travaille, tous les jours, et suis rémunéré pour cela, à la prévention des addictions en France. C’est-à-dire que j’ai un temps professionnel conséquent consacré à l’étude de cette question, et ait une analyse certainement plus précise aussi (j’espère que cette logique simple n’est pas à même de vous vexer…).

      J’entends une charge contre le Pr Dautzenberg, mais aussi contre les « associations hygiénistes » (ah bon?! un peu caricatural non ? et si je vous disais que les patrons sont obèses et cupides, ça vous va ?).

      Alors non, la e-cigarette n’est pas dangereuse, ou plutôt si, enfin peut-être. On sait pas quoi. C’est pourtant clair, ça vient d’arriver comme ça pouf et vous trouvez ça difficile qu’on ait pas d’études poussées là dessus ? Rejouissez-vous, ça veut dire qu’on ne fait pas n’importe quoi, qu’on pousse jusqu’au bout toutes les éventualités avant de conclure… Il n’empêche, vapoter de la vapeur d’eau mélangé à des substances chimiques, c’est pas malin malin comme idée non ?

      Autre argument, celui liberticide, qui nous dit « laissez nous tranquille! ». Alors déjà, la première logique c’est que c’est la personne qui arrête de fumer, par l’Etat, par le médecin, etc. Donc si la personne ne veut pas, ça marche pas. Point. On a beau vous forcer, c’est par Orange Mécanique, on vous enferme pas avec des électrodes.
      Deux, le tabac coûte très cher. A tout le monde. Vous fumeur (2400€/an avec 1paquet/jour), vous non-fumeur (60 000 décès liés au tabagisme passif), vous citoyen (environ 5 milliards restent à la charge de la collectivité quand on fait le ratio Taxes – dépenses de santé). Alors bon, ça vaut le coût de s’y intéresser, ça fait quand même 76€ par personne/an.

      La santé, c’est votre affaire, et la prévention ne cherche pas à vous contrôler, mais simplement à vous guider vers les meilleurs choix, les bonnes idées, etc. Contrairement à la publicité ou à l’industrie du tabac par exemple, qui engrange plusieurs dizaines de milliards sur notre dos. Vous croyez que c’est qui qui vous vend des cigarettes électroniques ? Marlboro, Morgan, … Ne soyez pas dupes, c’est horrible de voir que les gens pensent que c’est une super idée sortie des bois et qui vient sauver les fumeurs.
      Non et non, on se fait toujours et encore piéger, à consommer encore. Franchement, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi vous achetiez un produit qui ne sert absolument à rien, qui coûte un bras, qui vous flingue la santé et qui vous refile des poisons merdiques. Non ? allez un petit effort.

      Ne confondez pas l’ennemi, son nom est écrit sur le paquet.

      • Bonjoue laconic,

        Merci pour votre témoignage. Vous parlez en tant qu’addictologue (ou apparenté).

        Figurez-vous qu’une très grosse partie de mon activité professionnelle est justement de faire une prévention sur les addictions. Oui.

        Je ne suis pas sûr que vous ayez saisi pleinement le sens de cet article. (Et, entre nous, j’espère me tromper). Cet article ne fait en aucune façon l’apologie du tabac ou de l’e-cigarette. Il dénonce (comme beaucoup d’articles sur ce site que vous découvrez -bienvenue au passage-) l’intervention étatique dans une affaire qui, selon nous, ne devrait en RIEN regarder l’Etat.

        Je ne fais pas d’amalgames débilitants. Je ne confonds EN AUCUN CAS mon activité professionnelle (que j’appelle travail de fourmi, tout comme le votre) avec la législation ou la fiscalité.

        Par ailleurs, les chiffres que vous nous sortez sur le tabagisme passif ou bien le prix des dépenses de santé occasionnées par le seul tabac me paraissent pour le moins exagérés. (Ce qui nuit, de fait, à votre argumentation).

        Quant au Pr. DAUTZENBERG, il ne nous viendrait pas une seule seconde de critiquer ici le praticien, mais plutôt de critiquer ses prises de position POLITIQUES sur le sujet. Vous nous traitez de caricatures ; soit, nous, nous savons que Dautzenberg et le gouvernement SONT des caricatures enfermées dans le carcan du politiquement correct.

        En conclusion, le débat ici n’est pas de savoir si le tabac est nocif ou non (puisqu’en fait il n’y a point débat), mais il s’agit d’un débat POLITIQUE. A vous de voir si vous voulez le comprendre ou pas. Et, bien sûr, il vous appartient de déterminer si nos idées vous conviennent ou pas. C’est évident.

        Bonne journée.

      • « Deux, le tabac coûte très cher. A tout le monde. Vous fumeur (2400€/an avec 1paquet/jour) »

        Ce n’est pas le tabac qui coûte cher, c’est les taxes. Comme pour pour l’essence. Dans un litre d’essence vous avez 80 centilitres de taxes. Dans un paquet de clopes, je ne sais pas. Je sais juste que ma bourgeoise, qui fume, et qui achète son tabac sous le manteau, le paye $170 le kilo soit donc 120 euros pour de quoi rouler mille cigarettes (50 paquets)

        « vous non-fumeur (60 000 décès liés au tabagisme passif) »

        Qu’est-ce que c’est, face aux 600 millions de décès liés au réchauffement climatique? (Moi aussi je sais jouer au con).

        M’faites l’effet d’un beau goodie-two-shoes blue-nose wowzer, mon petit bonhomme. En français: d’un daron qui prend son pied à faire chier le plus possible le plus grand nombre possible de gens, serait-ce au prix de se faire chier lui-même, tout en posant au grand plein de vertu. Ce que moi j’appelle des sadiques sociaux.

        Tenez, j’ai une jolie chanson pour vous:

      • Laconic,

        Non, je ne travaille pas dans l’industrie du tabac. Je vous livre mon analyse du travail remis à la ministre en toute indépendance. Il n’est pas besoin d’être expert d’un domaine pour en percevoir les tenants et aboutissants. Faut-il absolument passer son BEP de mécanicien pour parler de voiture et mécanique ? Etre agriculteur ou chef pour parler cuisine ?

        Vous travaillez sur la prévention des addictions, très bien. Il n’en est pas question dans l’article et je ne nie pas les effets délétères du tabac sur l’organisme. Vous vous trompez de combat.

        Vous-mêmes qui êtes bien placé, ne trouvez-vous pas « caricatural » de remplacer la pipe de Jacques Tati par un moulin à vent ridicule ? http://www.voxpi.info/wp-content/uploads/2009/06/jacques-tati-ss-pipe.jpg C’est surement une de ces fameuses « incitations », les mêmes qui poussent les vendeurs de matelas à pratiquer la sieste digestive ? Si je cite le professeur Dautzenberg, c’est parce que c’est lui le rapporteur de l’étude, c’est lui qui s’exprime dans les medias. Vous devriez d’ailleurs abonder dans mon sens, le professeur n’est pas un expert de la politique ni du droit, dès lors d’après vous, comment peut-il émettre des recommandations sur le plan politique et juridique ? Il peut être très bon dans sa spécialité, ça n’a pas d’importance pour autant dans son rapport puisqu’il n’est pas question de pneumologie mais de l’état des lieux des connaissances sur un nouveau produit, dont on ne sait pour l’instant que peu de choses, effectivement, comme je l’ai souligné dans l’article, cela ne vous aura pas échappé.

        Enfin, je ne juge pas les gens, peu me chaut qu’ils fument ou non tant qu’ils ont décidé eux-mêmes de vivre comme il leur plait. Moi-même, parfois, cède à mes pulsions pour ingérer cette affreuse « substance chimique » qu’est la vanilline. Toutes ne sont pas dangereuses, ni mortelles.

        « Franchement, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi vous achetiez un produit qui ne sert absolument à rien, qui coûte un bras, qui vous flingue la santé et qui vous refile des poisons merdiques. »
        J’ai cru un instant que vous décriviez notre bon Etat et les gens qui en sont aux manettes. Malheureusement, je n’ai pas eu le choix et suis contraint de « l’acheter ». Je suis toujours déçu du rapport qualité / prix.

      • « …Je vous le dit sincèrement, votre article est accablant pour moi qui travaille, tous les jours, et suis rémunéré pour cela, à la prévention des addictions en France. C’est-à-dire que j’ai un temps professionnel conséquent consacré à l’étude de cette question, et ait une analyse certainement plus précise aussi (j’espère que cette logique simple n’est pas à même de vous vexer…)…. »

        Vous nous dites être rémunéré (certainement dans le secteur public, c’est-à-dire avec l’argent des impôts, donc l’argent du peuple) pour la prévention des addictions en France. Très bien.

        Vous prétendez (je ne dis pas que vous avez tort) mieux connaître le sujet que nous. Soit.

        Dans ce cas, permettez-moi de vous demander un bilan de votre action : en effet, puisqu’une partie de nos impôts vous financent, il est de mon droit et de mon devoir que de vous demander des comptes.

        Or, le bilan de la prévention en France… est catastrophique, si j’en juge par les seuls chiffres. La France est championne d’Europe de la consommation de drogues chez nos adolescents. (Et là, on ne parle pas de foot !)

        http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-ados-francais-sont-les-plus-drogues-d-europe-1984/

        La question -légitime- est : à quoi servez-vous ? Ou, si vous préférez, êtes-vous efficace ?

        Dans ces conditions, vous me permettrez d’avoir des doutes sérieux concernant votre qualité d' »expert » en le domaine…

      • « Franchement, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi vous achetiez un produit qui ne sert absolument à rien, qui coûte un bras, qui vous flingue la santé et qui vous refile des poisons merdiques. Non ? allez un petit effort. »
        J’ai mes raisons mais le plus important est que je n’embête personne. Que vous jugiez stupide la consommation de cigarette ne légitimera jamais l’imposition par la force d’un mode de vie ou d’un comportement qui ne nuit pas à autrui.

        « Ne confondez pas l’ennemi, son nom est écrit sur le paquet. »
        Contrairement à celui qui aimerait m’empêcher de fumer, boire ou manger trop riche, votre soi-disant « ennemi » n’agit qu’avec l’accord de ses clients, vous savez, ces stupides consommateurs (dont vous ne faites certainement pas partie)… D’ailleurs, outre les drogues, le tabac, l’alcool, la voiture et les putes, il faudrait réguler le footing matinal qui a tendance à flinguer les rotules sur le long terme (vous rendez-vous compte, ils font ça même à la vue des plus jeunes !) ou encore la soupe dont l’abus fait déféquer liquide.

        Forcer un individu à rester en bonne santé contre son gré, c’est nier sa responsabilité et c’est pire que de lui retirer le droit de vote. Soyez cohérent, parlez nous comme à de vrais enfants et arrêtez de prétendre aimer l’être humain quand en fait vous considérez vos prochains comme des irresponsables.
        Réfléchissez à quelque mets dont vous appréciez particulièrement la saveur et demandez-vous s’il serait légitime de l’interdire ou le réglementer pour raison de santé publique. D’ailleurs je ne sais pas vous mais ma santé m’appartient et ne regarde en rien MM. les représentants : la santé publique, c’est comme si on piétinait le droit des cons au nom de l’intelligence publique ou qu’on enfermait les laids au motif de la protection de l’esthétique publique. Je préfère mourir d’un cancer à 40 ans que de vivre materné et à cela vous n’avez rien à répondre. Vous pouvez me convaincre de mon tort… ou aller vous réfugier dans les jupes de Maman l’État (qu’il est le plus joli État de tout le monde entier!), même plus peur.

        • Bah… On a là affaire encore une fois au bobo moyen qui outrepasse allègrement ses limites et qui devient dès lors très vite un dictateur sans même s’en rendre compte.

          Un grand classique, somme toute, victime d’un ego mal placé. Sans intérêt.

      • laconic: « Deux, le tabac coûte très cher. A tout le monde. Vous fumeur (2400€/an avec 1paquet/jour), vous non-fumeur (60 000 décès liés au tabagisme passif), »

        C’est pas 7 millions par année plutôt ? Tant qu’a pipauter allez y carrément !

        Et pour les couts vous n’êtes pas venu avec votre logique non plus: Vous prétendez sérieusement que les fumeurs coutent cher ? Par quel miracle ?

        Un non-fumeur consomme en moyenne 7 ans de retraites, des soins d’hébergements et de médicaments en PLUS (La grande vieillesse, c’est cher !) La maladie terminale coute grosso modo pareil chez les deux (cancer, attaque). Ils viennent d’où vos « couts supplémentaires », on enterre les fumeurs avec des lingots ?

        Le fumeur lui paie quelques dizaines de milliers d’euro de taxes en PLUS pour le remercier de couter MOINS.

      • laconic, (sic!), on ne parle justement pas d’une prévention qui vous « guide vers les meilleurs choix », mais d’un système de contrôle qui utilise le prétexte de la prévention pour nous obliger à faire, et ne pas faire, ce qu’il veut. Exactement comme la publicité ou à l’industrie du tabac, sauf qu’on ne parle pas de dizaine de milliards, mais de centaines de milliards.
        Dautzenberg est (politiquement) un idiot utile, choisi pour faire un rapport juste parce qu’on savait déjà ce qu’il dirait, et qu’on aurait pu remplacer par n’importe quel idiot, comme typiquement la mère d’un crétin qui serait mort d’une mauvaise manip de la pile d’une e-cig (mais même ce genre de crétin est plus difficile à trouver qu’un Dautzenberg, c’est dire).

      • Et combien de morts chez les utilisateurs du métro à 600% de dépassement des normes de particules fines (vous n’utilisez sans doute pas le métro, informé que vous êtes), sans parler des riverains du périphérique avec les particules de diesel (étatique) vos stat sont trop « adaptables » combien de morts dans X années suite à l’utilisation de grenades lacrymogènes périmées et interdites d’utilisation par les forces de l’ordre ces derniers mois (y a plus de sous alors….tant pis pour la santé des citoyens et des crs par la même)
        Toutes ces études d’activistes disent ce que l’on veux entendre, que la mer monte de 6 mètres puis de 2 cm enfin de ……..On en sait rien mais faut pas le dire, même la « surpopulation » est inquiétante et certains soutiennent une décroissance démographique gérée par nos élites, indemnes de toute pathologie politiquement incorrecte, pour le bien de tous (sauf ceux qui subiront la décroissance).
        Il y a trop d' »élites » en mal de reconnaissance dans ce pays, c’est cela la vraie pollution .

  • Ne nous égarons pas pour autant.
    Notre santé ne regarderait que nous si nous n’allions pleurer puis mourir dans les hôpitaux publics au frais de l’état, en laissant une facture déficitaire de 5 milliards d’euros, malgré toutes les taxes imposées aux drogues responsables. Que l’état cherche à endiguer cette fatalité est normal.
    Maintenant, ce que montre en partie cet article, l’état se tire une balle dans le pied en tentant de le faire (au mieux) ou alors, en étant pessimiste, l’état s’en moquerait (et certaines poches voient quelques billets s’y glisser).
    On le sait, la cigarette tue. Les lobby du tabac ont tenus pendant des années en arguant que la cigarette contenait des tas de saloperies mais qu’on ne pouvait pas prouver que c’étaient elles les responsables de ces maladies chroniques. On peut saluer l’exploit, des sacrés connards, mais doués.
    Aujourd’hui, on a beau regarder la e-cig sous toutes les coutures, rien ne l’invalider scientifiquement (du haut de toute ce qu’on sait sur les cancérogènes). On sait que ce n’est pas neutre, mais les taux sont tellement ridicules qu’aucun scientifique n’a pu (à juste titre) tirer la sonnette d’alarme en disant « telle substance a pu être observée à telle concentration et c’est pas bon ». On a tout entendu – ou seulement le pire – sur le propylène glycol. Dégivrer les ailes des avions, etc. Seulement on entend pas souvent qu’on en mange tous les jours, que certains hôpitaux l’ont même utilisé en tant qu’assainisseur d’air (qu’on respire!?), que le corps peut en tolérer une quantité énormément supérieure à celle apportée par le vapotage, que certains scientifiques ont faire vivre 1 an et demi des rats dans une atmosphère surchargée en PG pour n’observer à la fin qu’ils ne sont que mieux portants… La glycérine végétale, rien de bien pire tant qu’on atteint pas les 150°C (ça tombe bien, une e-cig fort mal réglée s’arrête difficilement à mi chemin).
    Quant à la sacro-sainte nicotine… si elle est aujourd’hui présente dans les e-cig c’est principalement pour stimuler la gorge lors du passage de la vapeur, simulant les sensations de la cigarette. Ensuite bien sûr, les effets sur le cerveau vienne aussi en partie calmer l’absence de la vraie cigarette mais ne vous y trompez pas. La nicotine n’est pas la drogue que les pharmacie voudrait bien vous faire croire. D’ailleurs, le Professeur Karl Fagerström qui est le père du test de dépendance à la nicotine (FTND) (test de référence internationale pour mesure l’addiction au tabac) a lui même demandé en 2011 à le faire renommer en « Fagerström Test for Cigarette Dependence » tant il a découvert que la nicotine seule n’était pas le vecteur addictif, mais simplement stimulant.
    Pour finir de dégrossir la culture de certains, le Professeur Dautzenberg lui même (et aidé de son équipe) a mené une étude – suivant un protocole qui la qualifie de scientifique – qui prouve que la durée de vie de la vapeur des e-cigarettes avoisine les 11 secondes contre 19-20 minutes pour de la -> fumée <- (à ne pas confondre comme MST) de cigarette, le tout appuyé par des mesures précises de micro-particules. Le bilan de l'étude statue sur un phénomène quasi-nul de "vapotage" passif.
    Et là on tombe dans toute la splendeur de la chose. SI (j'ai bien dit SI) la cigarette électronique était aussi dangereuse que la vraie cigarette, l'entourage n'en serait pour autant quasiment pas affecté, et on l'apprend de la bouche même de la personne qui se satisfait de sa potentielle interdiction dans les lieux public! Maintenant, nous savons que ce moyen de substitution est "à priori" non dangereux-mais-incertain (et soyez sûr que dans le cas contraire cela aurait déjà été clamé haut et fort) et que sa méthode de propagation a un effet quasi-nul, et la ministre annonce "fumer c'est mal, c'est dangereux, faut l'interdire…".
    Peu-dangereux-limite-pas x Nul = INTERDIRE !! (voire taxer)
    Clap, clap, clap. Bravo, non vraiment.
    Si elle parle de la cigarette, oui, mais alors son réveil a sonné une décennie trop tard. En parlant de la cigarette électronique par contre, soit on devient ministre avec un QI plutôt faible de nos jours (désolé, je n'y crois pas), soit on est malhonnête (là par contre…).
    A la seconde où MST (l'abréviation lui scie à ravir) a fait cette annonce, diabolisant l'e-cig aux yeux de tous les non-utilisateurs ou non avertis (soit à peu près 60 millions de personnes moins les trop jeunes), elle a tué des milliers de personnes, tout ceux qui à cause d'elle pencheront pour la vraie cigarette et ne la quitteront pas (ou pas à temps). Après vous me direz, le procès du sang contaminé ce n'était que 297 infortunés, il fallait faire mieux.
    Donc j'espère bien, entre autres Mr Laconic, que vous mesurez bien la portée de ces conneries liberticides et que nous avons tout notre temps pour nous apercevoir – à regret – si cette solution qui évite une mort programmée certaine apporte (ou non) elle aussi ses fardeaux. Mais d'ici là, beaucoup aimeraient vivre, et il serait criminel (à défaut de l'encourager) de la décourager.

    Sur ce, bon courage à tous.

    • Benjamin: « Notre santé ne regarderait que nous si nous n’allions pleurer puis mourir dans les hôpitaux publics au frais de l’état »

      Je t’arrête dès la première ligne de ton post, le reste tu peux visiblement le jeter vu l’inanité du début, mais j’ai une autre mauvaise nouvelle :

      TOUT le monde meurt !

      Et en moyenne les couts pour l’état sont pareils pour la maladie terminale. Un cancer ou une crise cardiaque de fumeur et de non-fumeur ça coute pareil. (simplifions même si un bon gros diabète ou un alzheimer c’est la peau du cul)

      Par quel miracle du saint esprit tu considère soudain que la mort du type « sain » est gratuite pour l’état ? Les vieux se jettent solidairement dans les égouts quand il sentent la fin venir ?

      Encore plus amusant: le fumeur part 7 ans plus TÔT : 7 ans de moins de retraites, d’hébergement en maison de vieux, de soins couteux à répétition ; opérations, médicaments pour le maintenir en vie.

      Et la cerise sur le gâteaux: Un fumeur à payé quelques dizaines de milliers d’euros supplémentaire de taxes.

      Par quel MIRACLE de l’imbécilité cette légende urbaine des fumeurs qui coutent cher est gobée par autant de gens alors que c’est exactement et logiquement l’inverse !?

    • Benjamin « Donc j’espère bien, entre autres Mr Laconic, que vous mesurez bien la portée de ces conneries liberticides et que nous avons tout notre temps pour nous apercevoir »

      Sorry pour le tir fratricide, le reste du post est correcte, mais cette légende urbaine « pleurer & couter » dès le début m’a fait penser que le reste serait du même tonneau.

  • A tous les vapoteurs, les fumeurs, les compagnons et amis des fumeurs qui subissez le tabagisme passif, à tous les amis des vapoteurs, aux parents, aux restaurateurs, aux petits commerçants, aux médecins, aux chercheurs, aux adolescents, aux collégiens, aux étudiants, indignez vous, mobilisez vous, agissez, luttez pour votre liberté ! Ne voyez pas dans les recommandations de cette ministre incompétente une attaque contre les vaporisateurs personnels mais une atteinte à votre liberté fomentée par des hygiénistes, des puritains dont le seul but est, sous des prétextes fallacieux, de contrôler nos vies, nos choix, pour servir leurs intérêts seuls. Ne laissez pas les oligarchistes de fait, membres du club Le Siècle dont fait parti Mme Touraine, confisquer notre liberté et bafouer nos droits fondamentaux au nom de leur enrichissement personnel, de leur carrière. N’écoutez pas les mensonges de ces rétheurs comme Dautzenberg, de ces pantins, de ces corrompus par l’industrie pharmaceutique et tabagière. Ils prétendent protéger nos enfants selon le principe de précaution et de l’expertise aux détriments du principe de réduction des risques. Ils ne font qu’agir pour une multitude d’industrielles qui ne cherchent qu’à satisfaire leurs investisseurs. Notre santé ne pèse pas lourd, notre vie et celle de nos enfants a peu de valeur. Alors levez-vous, battez-vous, pour votre liberté

    • Pour faire entendre leur voix, les vapoteurs ont une assoc’.
      Le nombre de signataire de la pétition et le nombre d’adhérent seront un des thermomètres de leur mobilisation.

  • L’aspect fiscal ne me semble pas rentrer en jeu ainsi que certaines personnes semblent le penser, malgré ça l’interdiction de la e-cigarette dans les lieux publics renforce l’affirmation d’un comportement demandé depuis déjà longtemps par certains utilisateurs de la cigarette électronique :
    http://www.breizh-e-cig.fr/article-15–la-cigarette-electronique-et-les-lieux-publics.html
    Je n’ai jamais osé faire usage de ma e-cigarette à l’intérieur des lieux publics et je me serais senti beaucoup trop mal à l’aise.

  • Pour lire les 28 recommandations du rapport Dautzenberg, c’est par là : http://www.ecigstore.fr/content/32-les-28-preconisations-du-rapport-dautzenberg

  • La Liberté et la Démocratie en Europe (pas seulement en France) est malade. La preuve, un gouvernement qui demande un expertise bidon enfin…c’est pas moi qui le dit http://avisdexperts.ch/videos/view/1438/1

  • « Que les cigarettes électroniques soient commercialisées dans des établissements agréés par l’État » :

    Parfait, à quand cette même exigence pour « les sucreries, les patisseries et les sodas » ? Et même ‘la viande’ puisqu’elle facilite le cancert du colon et surtout (on le répète assez) : elle détruit notre planète !

    Qui parie cela pour dans « trente ans » maxi ?

  • Pas sur que l’état se soucie vraiment de la santé des Français ( vente d’ogm et de produits pleins de pesticides, diesel, centrales nucléaires… ) bref… encore un coup pour récupérer des sous dans les caisses d’un état mal géré…

  • L’Etat fait ce qu’il veut… son but renflouer les caisses comme il le peut.

  • Malheureusement notre gouvernement pense plus à l’argent, qu’a notre santé. L’année 2014 sera une année compliqué pour le marché de la cigarette électronique. Il faut montrer à ce gouvernement que nous sommes une communauté soudé, et que nous connaissons les bienfaits de la cigarette électronique, qu’elle est un produit miracle pour arrêter de fumer!

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