La fin de la propriété, le début de la fin

Bertrand Kern, maire de Pantin, veut mettre fin à la propriété pour permettre à chacun d’accéder à un logement digne. Contre-productif, et très dangereux.

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La fin de la propriété, le début de la fin

Publié le 29 mai 2013
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Bertrand Kern fait du droit à un logement digne un droit supérieur au droit de propriété. Mais peut-on décemment penser que la propriété et sa jouissance entrent dans le même schéma que l’œuf et la poule ?

Par Baptiste Créteur.

Pour Bertrand Kern, « il est urgent de remettre en cause le droit de propriété ». Pour cela, rien de bien compliqué : lui donner plus de pouvoir, notamment celui de décider ce qu’on peut louer et à quel prix, de prendre des mesures discrétionnaires et, surtout, remettre en cause le droit de propriété.

Le droit à un logement digne est plus qu’une nécessité sociale. C’est un impératif politique que nous, élus locaux, devons garantir. Cependant, nous ne disposons pas à l’heure actuelle des moyens pour faire respecter la loi. Quand je parle de moyens, je vous surprendrais peut être, mais je ne parle pas directement de moyens financiers.

Le droit à un logement digne n’existe pas. Les droits sociaux et le concept de droit positif ne sont en rien des droits. Ils sont une abrogation du concept de droit, dans la mesure où ils ne peuvent être accordés et mis en œuvre qu’en sacrifiant les droits individuels.

Dire qu’ils doivent être garantis par les élus locaux est pour le moins fallacieux. Dans les faits, ce sont eux qui sont chargés de la mise en œuvre des mesures visant à priver de leurs droits les citoyens qu’on sacrifie au nom d’un « logement digne » pour d’autres. Ils n’apportent pas un logement, ne créent pas de logements dignes : ils ne font que détourner la propriété, allouer le fruit du travail des uns à d’autres.

Il est désirable que chacun puisse jouir d’un logement digne, mais aux dépens de qui ? La fin ne justifie pas les moyens. L’abrogation du concept de propriété privée pour permettre au plus grand nombre de profiter des jouissances matérielles n’a pas seulement abouti à des catastrophes économiques ; les moyens employés ça et là ont consisté en des massacres, des déportations et des famines organisées par des élus (plus ou moins démocratiquement) locaux et nationaux soucieux de garantir la « liberté réelle » de leurs administrés.

En quelques mots, pour les récalcitrants à la compréhension d’une idée simple : souhaiter que chacun puisse jouir d’un logement digne, c’est bien. Sacrifier les droit individuels pour que chacun puisse jouir d’un logement digne, c’est mal.

Et non seulement la fin ne justifie pas les moyens, mais les moyens nuisent à la fin. Le capitalisme de laissez-faire, i.e. la propriété privée des moyens de production et l’échange libre et volontaire entre individus, n’a jeté personne à la rue, n’a pas appauvri qui que ce soit, n’a pas détérioré les conditions de vie ; c’est tout l’inverse. Si Bertrand Kern s’intéresse aux conditions de vie avant la révolution industrielle, il trouvera sans doute le concept de logement digne étrangement récent.

Au-delà des solutions opérationnelles, le problème de l’habitat indigne pose un problème de taille pour nos sociétés, un problème d’ordre philosophique et moral. La lourdeur des procédures qui existent aujourd’hui et qui quelque part protègent les marchands de sommeil, est liée à la suprématie du droit de propriété qui est en France un droit «naturel et imprescriptible», «inviolable et sacré» depuis 1789. Ce n’est qu’avec le préambule de la Constitution de 1946 que sont apparus les droits sociaux comme le droit à la sécurité. Or ce droit n’est pas, lui, reconnu comme «inviolable», ni même «sacré».

On est alors en droit de se questionner : le droit à la propriété, droit d’user, de jouir et de disposer de son bien, a-t-il une limite qui est celle de la dignité humaine ?

En tant que maire, garant de la sécurité de mes administrés, il est urgent pour moi de remettre en question ce droit absolu à la propriété qui ne doit en aucun cas être un droit contre la sécurité et la dignité.

Le droit absolu, inviolable et sacré, et inaliénable à la propriété n’est en aucun cas un droit contre la sécurité et la dignité ; il est un droit pour la sécurité et la dignité. Le concept de propriété est ce qui a permis aux hommes d’en être là où ils en sont aujourd’hui. Cela ne semble pas évident aux dignes représentants du peuple français, mais la production et l’échange se portent mieux quand chacun peut jouir des fruits de son travail que lorsque les fruits du travail sont en permanence soumis au règne de la force, à la loi du plus fort ou du groupe le plus nombreux.

Le droit à la sécurité n’est pas inviolable et sacré car il est impossible de le rendre inviolable. Aucun individu ne sera jamais en parfaite sécurité, à plus forte raison s’il n’a pas la garantie que ce qui lui appartient ne peut pas lui être impunément dérobé. Ce que propose Bertrand Kern, c’est que l’État ne soit plus le garant du droit de propriété, mais son bourreau.

Il n’est pas le premier à le proposer ; avant de s’attaquer aussi ouvertement aux propriétaires d’un logement, les représentants du peuple français se sont il y a quelques mois attaqués aux propriétaires d’entreprises qui, après avoir créé ou acquis une société, se voient affublés de devoirs nouveaux et de responsabilités envers tous ceux à qui ils offrent un travail et une rémunération, ainsi qu’envers tous ceux à qui ils offrent leurs produits ou services.

Ce que nie l’élu, ce n’est pas le droit de propriété, c’est le concept de responsabilité. L’individu n’est plus responsable de son propre bien-être matériel ; quelqu’un doit le lui fournir, quelqu’un doit être sacrifié pour le lui fournir. Ce quelqu’un, c’est celui qui a, ou plutôt celui qui a plus : tant que tout le monde n’a pas accès à un logement digne, personne ne pourra prétendre à la propriété. L’abrogation du droit à la propriété n’est qu’une nouvelle proposition d’application de ce qui, en France, fait office de ligne directrice depuis des décennies : la morale altruiste.

Bertrand Kern a raison : il s’agit d’un problème d’ordre philosophique et moral. Voulons-nous vivre dans une société qui garantit des droits aux individus, leur offre un cadre stable dans lequel créer et échanger ? Ou voulons-nous vivre dans une société où le droit est malléable, où l’individu est à la merci de tous ceux qui pourront prétendre avoir moins que lui, ou être plus nombreux que lui, auront plus de droits que lui sur sa propriété, sur les fruits de son travail, sur son effort, sur sa personne, sur sa vie ? Bertrand Kern a déjà répondu.

L’histoire a déjà montré où menait sa position philosophique et morale, si tant est qu’on puisse lui attribuer ces caractéristiques. Elle a déjà montré où elle menait, et par quel chemin. On peut ne plus utiliser les mêmes mots, mais les idées sont les mêmes, et s’opposent toujours autant à une idée pourtant simple : la liberté.

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  • Les commentaires sous cet article sur le site de Libération laissent songeur….

    • C’est plus facile de renoncer au droit à la propriété quand on n’est pas propriétaire…

      Que Bartolone et son château non loin accueille des mal logés ou des SDF pour commencer.

    • C’est normal, plus nous accueillons d’étrangers, plus il faut construire de nouveaux logements sociaux, c’est ce que le FN décrit comme un appel d’air. Nous avons eu depuis trente ans la grande ambition de créer un nouveau prolétariat émigré inassimilable pour alimenter le vote de gauche et créer la fracture nécessaire à la future guerre civile. L’état achète la paix civile dans les banlieues en empruntant. Tant que la collectivité payait les Français n’en avait cure. Maintenant que l’état est en quasi banqueroute, qu’on parle de saisir les biens immobiliers, les Français sortent de leur torpeur. Il va bien falloir vous y faire, et ce n’est qu’un début parce que bientôt il faudra aussi partager votre gamelle ! C’est un peu tard pour vous en émouvoir. Au cas où vous l’auriez pas vu passer, depuis 1974 nous avons détruits chaque année 250 000 petits Français dans le ventre de leur mère et au même rythme sont entrés en France 250 000 étrangers. En quarante ans cela fait une immigration de peuplement et de remplacement de 10 000 000 d’âmes. Ces nouveaux Français sont désormais chez eux et ont plus de droits que vous ! Que votiez vous, giscard, chirac barre, mitterrand Sarko ! Il fallait voter Français, et penser un peu à la France et à son avenir. Maintenant c’est trop tard et bientôt si les Français de souche veulent rester maîtres chez eux ils leur restera à pratiquer l’apartheid tout comme les israéliens le feront en Israël, ou ce sera la charia. Quel avenir réjouissant ! Bravo les Français depuis trente ans vous votez comme des candidats à l’asservissement.

  • Moi, philanthrope comme je suis, il va sans dire que je suis à donf pour le droit au logement opposable. Je suis même à donf pour le droit au logement sans opposition possible, mais Rome n’a pas été construite en un jour. Mais un droit que l’on oublie, c’est le droit à la pipe opposable (je suis même pour le droit à la pipe sans opposition possible, mais Rome n’a pas été construite en un jour).

    Or, qu’impliquent ces droits? (inaliénables, ne l’oublions pas)

    Le droit au logement c’est bien joli, mais c’est insuffisant. Le logement doit être digne, confortable, et respectueux (le respect, c’est important).

    Il va falloir en construire car ça manque cruellement dans notre beau pays que le monde nous envie. Ça fera de l’emploi, ô joie! Ces logements devront avoir été conçu par un architecte compétent et digne de ce nom (la dignité, c’est important) et construit par un constructeur compétent respectueux des règlements et des normes (le respect, c’est important).

    Il va falloir en former, car ça manque cruellement dans notre beau pays que le Monde nous envie. Ce sera tout bénef car former tous ces tireux de plans et remueux de ciment ça va créer de l’emploi, ô joie!

    De même, le droit à la pipe, c’est bien joli, mais c’est insuffisant. La pipe doit être jouissive, confortable, et respectueuse (le respect, c’est important). Pour cela il faut des tailleuses de plume compétentes (dont on ne sent pas les dents) et p… respectueuses, comme leur nom l’indique (le respect, c’est important). Or, ça manque cruellement dans notre beau pays que le Monde nous envie. Il va falloir en former. Ça va créer de l’emploi, ô joie! Ça résoudra du même coup le problème des pensions des plus vieilles dames de la rue Saint-Denis dont, faute de dents, on ne les sent pas, ô joie!

  • Bertrand Kern est logique. Il est en position de force, dont il veut instaurer la loi du plus fort. Il veut faire sauter les barrière morales et juridiques qui s’opposent à son action, bonne, forcément bonne. Car il est gentil, et ça suffit pour que tout ce qu’il fait et veut soit bien. Même quand d’autres désapprouvent. Voire surtout quand d’autres désapprouvent : ils sont contre lui, donc ils sont méchants, donc ça prouve qu’il est dans la bonne voie.

    Les cinglés dans son genre sont banals, ils sont légions. Il faut les dénoncer bien sûr. Il faut surtout se moquer de leur prétention. ils sont ridicules.
    Ils sont le père Ubu et la Mère emptoire

  • « Liberté, égalité, propriété »
    C’était pourtant bien comme devise.

  • Merci de nous avoir alerté.

    J’ai déposé, sur le site de cet élu le texte suivant :

    « Vos propos sont indigne pour un élu de la République. Votre devoir, avant tout, est de respecter ce qui fait votre légitimité :

    Article 17 de la Déclaration universelle des droits de l’homme

    1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

    Article II de la Déclaration des Droit de l’Homme et du Citoyen de 1789.

    Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »

    Passera-t-il la censure ?

    • Dès 1981 ! Loi Quillot, qui pour faire simple donnait plus de droits aux locataires, qu’aux propriétaires, le pli, et la mauvaise direction communiste était sur les rails. Ils ne font que continuer, dans leur dogme ravageur, doucement mais surement, sans que cela ne gêne la fausse droite, quand il y a alternance. Ceci est vrai, dans l’immobilier ou ailleurs. (loi Gayssot, Pléven, Taubira .. )

  • Je suis sûr que le droit à la propriété de nos chers élus sera préservé. Auparavant la philosophie et la morale étaient ennuyeyses, maintenant elles font peur.

    • nos cher élus raisonnent comme des nobles d’ancien régime, ou des nomemklaturistes : l’argent et la propriété ne sont rien pour eux, ce qui compte ce sont leurs « droits », leurs privilèges. Entre une place en « HLM » de 120 m2 en front de Seine, perpétuelle et transmissible à leur descendants, pour 400 € par mois, et la propriété d’un logement, ils n’hésitent pas une seconde ; ils prennent le premier. Ils ont leur dignité, quand même.
      mais c’est vrai que « la philosophie et la morale étaient ennuyeyses, maintenant elles font peur » ; ça devait être ça, l’ambiance de l’inquisition.

      • Au passage, les économies réalisées grâce aux logements loués à prix d’ami (du pouvoir) sont utilisées pour acheter de charmantes bicoques secondaires en province, quand ce n’est pas au Maroc ou ailleurs.

        On note également que les prix élevés à Paris s’expliquent en grande partie par la pénurie d’offre provoquée par les diverses composantes de Etat (services centraux, APHP, région, mairies, services déconcentrés localisés dans la capitale, etc.), car les très nombreux biens occupés illégitimement par les politiques et les hauts fonctionnaires sont hors marché.

      • Votre référence à l’histoire est anachronique est de surcroit navrante de bêtise . Mais au delà de cela elle dénote une soumission névrotique à la jalousie et à l’égalitarisme, valeurs très en vogue aujourd’hui.

  • « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes » (Bossuet)

    Et oui Bertrand, le problème du logement en France est la conséquence directe du genre de réglementations débiles que tu chéries (restriction de l’offre sous diverses formes – foncier, surprotection du locataire, limitation de la hauteur des bâtiments etc.).

  • Eh bien! on va en trouver des gens pour construire.
    Pourquoi les français élisent-ils des cons?

  • « Il y a toutes les différences du monde entre traiter les gens de manière égale et tenter de les rendre égaux. La première est une condition pour une société libre alors que la seconde n’est qu’une nouvelle forme de servitude. » Friedrich Hayek

  • Schema classique d’une societe totalitaire:

    – on seduit les masses par des promesses de lendemains qui chantent. C’est assez facile, surtout si on a prepare des generations par un systeme educatif enlevant toute faculte d’analyse et d’esprit critique. Si on sort du schema, on est politiquement incorrect, deviant,….voire terroriste!
    La prise du pouvoir doit se faire de maniere democratique afin de respecter les apparences.

    – on occupe progressivement tous les rouages du systeme politique, toujours par voie democratique. Le besoin de contre-pouvoir ou d’ouverture n’est exigeable que lorsque l’on est dans l’opposition. Une fois au pouvoir, il faut purger les derniers opposants.

    – on convertit les medias, afin de convaincre les masses que le pays entier est d’accord avec la politique du Parti. La force de tout systeme totalitaire s’appuie en partie sur sa faculte a effacer toute volonte de resistance a la pensee unique.

    – on peut ensuite passer a l’application de son programme politique reel. Nous commencons a passer a ce stade, a marche forcee du fait de la brievete du quinquennat ! Il faut faire vite !

    Concernant l’habitat, il s’agit d’un aspect logique de la collectivisation des proprietes privees, telle qu’elle s’est faite dans tout le bloc sovietique, en Chine communiste, etc….

    Logique !

    Revoyez le sort des classes moyennes et de leurs biens sous ces republiques socialistes pendant tout le XXe siecle……c’est du copier-coller.

  • Il serait plus utile de mettre en place un chèque logement pour les personnes ayant besoin d’aide.Sur le modèle du chèque éducation…Le locataire reçoit de l’état un carnet de bons d’une certaine valeur et remet au propriétaire un ou plusieurs bons en règlement du loyer du.Le propriétaire se fait ensuite rembourser le bon suivant une procédure simple.Et tout le monde est content!Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!A moins qu’il est dans le projet de ce gouvernement d’étatiser entièrement le foncier…

    • en effet, il serait plus simple de faire ça, mais ça aurait l’inconvénient de ne pas finir de détruire ce qui nous reste de droits individuels, ce qui serait tout de même fâcheux voyez-vous

  • Cher pi31416,
    Quand vous ecrivez: « Le logement doit être digne, confortable, et respectueux (le respect, c’est important) », j’ai bien peur que vous soyez loin du compte.
    Il faut encore et surtout que le logement, comme le reste, soit Citoyen, Festif et Solidaire, afin que les damnés de la terre puisse enfin connaitre le bonheur permanent, éternel …et obligatoire!

    • Certes mais, comme je l’ai déjà écrit, Rome n’a pas été construite en un jour. A chaque quinquennat suffit sa peine.

  • Charles Gave a raison, les marxistes sont des religieux, c’est le nouveau Clergé. il faut re-laïciser l’Etat français, les sortir de là !

  • A quand le droit opposable à la procréation. « Melle vous avez un uterus vacant c’est une insulte à tous les couples d’hommes en mal de bébé. Nous requisitionnons votre ventre le temps d’une gestation.  »
    Quand vous aurez fini de legitimer le vol, n’oubliez pas le viol.
    Cela passe par cela le bonheur pour tous en Socialie.

  • Davantage encore que les inégalités et les libertés, le droit de propriété est appelé à entrer en conflit avec la démographie, au nom d’un partage qui s’imposera par la violence à défaut d’avoir été pratiqué avec raison.
    L’explosion du n’importe quoi à laquelle nous assistons en attendant, faute d’avoir su observer la question autrement que par le petit bout de la lorgnette en est le signe avant-coureur.
    Les politiques économiques et sociales des États et de collectivités qui les composent ne peuvent avoir de sens que si sont pris en compte les fondamentaux de la démographie mondiale et les problèmes (dont la croissance, la pauvreté, les inégalités de toutes sortes et les atteintes à l’environnement) qu’elle génère inexorablement.
    Signe de la vanité et de l’insuffisance des mesures prises depuis que l’homme existe pour se guérir de ces maux : leur cause première qu’est le nombre demeure ignorée des docteurs en tous genres qui les étudient et prétendent les combattre.
    Avant de prôner quelque solution que ce soit aux problèmes posés à tous les pays du monde, invitation à méditer sur le sujet avec :
    http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

  • Heureusement que l’Europe protégera les petits propriétaires français de certains débordements collectivistes… reste à comprendre qui vote pour des personnes avec de telles idées.

  • Un élan sincère mais bien trop tardif, consécutivement au désengagement des droits de l’homme.

    Toutes les constitutions des pays démocratiques sont basées sur les principes directeurs de la Déclaration des droits inaliénables de l’homme de 1948. Ces principes imposent aux nations qui s’y sont engagées d’assurer les besoins fondamentaux des peuples dont elles ont à ce niveau la charge. Nourriture, logement, scolarité et formation… sont les plus représentatifs de ces droits. Dans le domaine du logement, mis à part quelques pays du Nord, tous les chefs politiques des autres nations, pour des raisons purement électoralistes et pris sous la coupe de la corruption, n’ont pas su assurer ces besoins de base. Désormais, en période de crise permanente, de crise majeure, il est bien évidemment trop tard pour se lancer dans ce type de projet, fut-il noble et soutenu par de bons sentiments.

  • MDR. Propos idéologiques aussi cons que ceux des staliniens. Il est démontré que le cerveau est une machine à produire des conneries dans les deux cas.

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