La (vraie) vérité sur le Made In China

La production Made In China n’est ni le résultat de l’exploitation honteuse d’ouvriers mal payés, ni l’assurance d’un produit de mauvaise qualité.

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Made in China (Crédits Martin Abegglen, image libre de droits)

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La (vraie) vérité sur le Made In China

Publié le 21 mai 2013
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En réalité, la production Made In China n’est ni le résultat de l’exploitation honteuse d’ouvriers payés à vil prix, ni l’assurance d’un produit de mauvaise qualité.

Par Geoffrey Bruyère, du blog homme BonneGueule.fr.

Cela fait un moment que je voulais écrire cet article sur le Made in China, surtout depuis les débats (parfois houleux) qu’on a pu découvrir sur un précédent article : celui de la marque Epicure Paris. Les entrepreneurs de Epicure s’y faisaient bousculer, car ils ont eu l’honnêteté (ou le malheur, c’est selon) de se montrer transparents quant à leur chaîne de production (moutons en Australie, filage en Italie et tricotage en Chine). 

Fort de mes discussions avec des gens comme Ming Yin (Three Animals) et Thibaut Roblin (Epicure Paris) qui produisent totalement ou en partie en Chine… et d’autres comme Vincent Louis Voinchet (La Comédie Humaine), Bertrand Urban (Duke & Dude), Maxime Van Rothem (Jacques & Déméter), Gilles Masson (Gilles M), Séverine Lahyani (Ly Adams) ou encore Déborah Neuberg (De Bonne Facture) qui se sont posés beaucoup de questions entre produire en France ou dans le reste de l’Europe, j’ai à présent un avis clair sur la question.

D’autant que les avis convergent fortement : certains qui s’étaient lancés à fond dans l’aventure du Made in France l’abandonnent aujourd’hui… vous verrez pourquoi.

Made in China : entre mythe et réalité

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« Acheter Chinois, c’est cautionner les mauvaises conditions de travail des ouvriers »

Quand je vois ce vois ce genre de vidéo à scandale, ça me déçoit de voir que des grandes chaînes se concentrent sur l’aspect le plus misérabiliste d’un sujet, occultant tout le reste. De la même manière, si on croyait cette presse, tous les gens de Lens seraient fans de tuning, tous les sportifs pros seraient millionnaires, tous les Américains seraient gros et sans mutuelle, et la Turquie serait un pays peuplé de femmes voilées et de gros machos.

Sauf que la vraie vie n’est pas une télé-réalité. En creusant un peu un sujet on se rend vite compte que c’est faux. Et NON, une vidéo scandale à la Michael Moore ne fera jamais figure d’évangile, c’est au mieux de la pornographie (au sens strict du terme : représenter la réalité de manière complaisante et obscène).

Certes, les personnes de ces reportages existent, mais ignorer sciemment les autres facettes d’un sujet est un mensonge par omission. Non, les ouvriers chinois ne sont pas des armées de petites souris faméliques qui bossent pour un dollar de l’heure, sans couverture sociale, à la chandelle et sans système de ventilation, avant de rejoindre leur cage.

En 2013, le coût moyen de la main d’œuvre en Chine n’est plus que la moitié du coût moyen aux États-Unis, et il progresse en moyenne de 20% par an (sources : Boston Consulting Group). Et il dépassera les 60% en 2015.

Les marques occidentales qui ont délocalisé en Chine à la fin du XXème siècle ont apporté du travail et des capitaux à ces populations, tout en élevant votre pouvoir d’achat avec des produits importés qui coutent moins chers. En l’espace de quelques décennies, des millions de citoyens du tiers-monde ont quitté la pauvreté et ont accédé au mode de vie des classes moyennes : éducation, culture, transports, santé, environnement, libertés politiques élargies, grâce à la mondialisation. Si tout n’est pas parfait, j’ai quand même du mal à voir quel argument ferait pencher la balance dans le négatif.

Note : Encore une fois, je ne dis pas que tout va pour le mieux et qu’une usine chinoise est ce qu’il y a de plus proche du royaume des Bisounours sur Terre. Mais je veux montrer qu’il faut mettre un peu (beaucoup) d’eau dans son vin quand on montre la Chine du doigt en 2013.

Pour tout vous dire, la Chine est devenue trop chère pour la plupart des marques textiles qui veulent réduire leurs coûts de confection en 2013. Celles-ci préfèrent l’Inde, les Philippines ou le Bangladesh. Si ces pays ne sont pas vraiment des lieux où il fait bon vivre aujourd’hui, ils seront demain au niveau de la Chine, et peut-être de Singapour après-demain. Et c’est tout le mal qu’on peut leur souhaiter.

« Acheter Chinois, c’est tuer l’entreprise en France »

Comme je viens de le dire, en 2013, le coût moyen de la main d’œuvre en Chine n’est plus que la moitié du coût moyen aux États-Unis, et il progresse en moyenne de 20% par an (source : Boston Consulting Group). Toujours selon BCG, il dépassera les 60% en 2015. Il reste une différence de 40%, mais qui est largement gommée quand on y retranche les coûts de transport, les droits de douane, les frais de change et autres dépenses liées à l’investissement initial.

Au final, si certaines entreprises choisissent de revenir en Europe, c’est souvent parce que les différences de coûts se sont estompées, et probablement pas par devoir patriotique ou impair de qualité, comme voudrait nous le faire croire notre ministre du redressement productif..

Enfin, la concurrence ne se fait pas sur le même type de produit : les marques confient plus volontiers des productions à faible et moyenne valeur ajoutée aux sous-traitants asiatiques. Une partie du très haut-de-gamme et de l’innovation technologique restent en Europe, car les Chinois ne maîtrisent pas forcément des savoir-faire textiles comme certaines toiles de costume subtilement cirées qui sortent des usines Cerruti de Biella, près de Milan (j’ai pu les visiter ce mois-ci en compagnie de Julian Cerruti qui me l’a expliqué, article à venir). A contrario, les chinois maitrisent aussi des savoir-faire que nous ne maîtrisons pas.

Pour terminer, la part de main d’œuvre d’un produit haut-de-gamme est moins importante que dans un produit bas-de-gamme. Par exemple un pull bas-de-gamme coûtera 8€ (dont 6€ de main d’œuvre, soit 75% du coût, et 2€ de matériaux synthétiques), alors qu’un pull haut-de-gamme  coûtera 30€ (dont 10€ de main d’œuvre et 20€ de matériaux de qualité avec des traitements particuliers). L’appel de la délocalisation est donc moins fort pour les produits haut-de-gamme, car seuls les coûts de main d’œuvre diminuent.

« Acheter Chinois, c’est choisir le produit de moins bonne qualité »

Un ancien employé de chez Hermès me confiait dernièrement que ce qui limite la qualité des productions chinoises, ce n’est ni le savoir-faire technologique, ni la qualification de la main d’œuvre, mais bien le cahier des charges du donneur d’ordre occidental. Car les marques occidentales venaient d’abord chercher des économies d’échelles en Chine, et à ce titre produisaient pour les marchés de masse. Les maisons de luxe qui sont arrivées ensuite se sont vite rendues compte qu’en demandant à l’ouvrier de passer plus d’heures sur chaque produit, on obtenait des productions toutes aussi bonnes qu’en Europe (hors savoir-faire et technologies de pointes).

De plus, l’argument du manque de savoir-faire chinois est à la fois faux historiquement et en tendance.

Historiquement faux parce que la Chine a été pendant des millénaires une grande nation culturelle, avec un mode de vie très raffiné. Pour les pays occidentaux, les produits chinois (soie, épices, cachemire, bijoux) étaient synonymes d’une qualité et d’un savoir-faire hors-pairs. Ils étaient acheminés en Europe par les fameuses routes de la soie, puis par bateau lorsque les premières routes maritimes furent découvertes avec les progrès technologiques dans l’industrie navale (routes des Indes).

Le XXième siècle est ensuite passé par là, avec de grandes guerres, des massacres, et un régime qui a causé la plus grande famine connue à ce jour. Puis l’emploi de la Chine comme pays de la copie et des productions à bas coûts dans la seconde partie du siècle. Difficile dans ces conditions de pérenniser des savoir-faire de luxe, mais ce n’est pas pour autant qu’ils ont disparus.

Enfin, l’argument de la non-qualité chinoise est faux en tendance car l’émergence des classes moyennes et aisées chinoises ont fait apparaître un consommateur de vêtements intéressé à la fois par la qualité et l’origine locale du produit. Cela a pour effet de faire revivre et grandir les savoir-faire ancestraux, tout en faisant apparaître de nouveaux designers (Ming, si tu nous lis…), qui donnent naissance à la nouvelle génération des marques de luxe. La preuve ? On commence déjà à vous parler de marques comme Three Animals ou Mannequin, et dans les 5 ans, cela ne fera que s’accentuer.

Made in France : tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ?

Je ne vous apprends rien : le Made in China VS Made in France fait partie de ces sujets qui donnent vite matière à des échanges houleux et plus du tout raisonnés, au même titre que la politique, la religion ou l’écologie. Sans doute parce que beaucoup ont tendance à trop s’identifier au Made in France, comme si leur fierté en dépendait.

Avant de me balancer des objets contondants, essayez quand même de lire l’intégralité de l’article avec plus de logique que de sentiments.

Si la France conserve encore des savoir-faire d’exception sur des produits comme la soie et le cuir, c’est une toute autre chose quand on s’intéresse aux produits en maille ou en chaîne et trame (= les matières tissées). On peine à trouver des fabricants qui ont le niveau auxquelles s’attendent les petits créateurs dont nous parlons régulièrement sur BonneGueule. Et quand c’est le cas, trois problèmes reviennent dans la bouche de la plupart des créateurs que je connais :

  • 1 – Il faut des minima de quantité délirants pour pouvoir bosser avec l’usine en question.
  • 2 – Quand une usine accepte, les petites marques passent clairement derrière les grosses : les délais peuvent ne pas être respectés, manque de réactivité, peu de recours en cas de problème de délai ou de qualité.
  • 3 – Le produit ressort toujours plus cher que dans un autre pays de l’Union Européenne, à qualité égale. En cause la perte de nombreux savoir-faire ces dernières décennies, là où d’autres pays misaient davantage sur l’innovation technologique que les barrières douanières pour protéger leurs entreprises de la concurrence des pays émergents (cf Italie).

Je ne m’attarderai même pas sur l’appellation « made in France« , tant elle est facile à contourner. En effet, nombre d’usines en France ou en Italie peuvent faire appel à des sous-traitants étrangers pour la confection. Mais une fois la commande livrée, le vêtement provient à 100% de l’usine française d’un point de vue comptable. D’autant que peu de gens se demandent d’où vient le coton et où est tissé la marinière made in France qu’ils achètent : vous en voyez beaucoup des champs de coton et des filatures en France ?

D’autant que les sweat-shops existent aussi en France. Dans le quartier du Sentier à Paris où nous avons nos bureaux, il y a encore des ateliers clandestins, et je croise tous les jours les travailleurs étrangers qui attendent au croisement de la rue des Jeuneurs et du Sentier un peu de travail, payés au déchargement de camion. Oui, oui, on est bien dans le 2nd arrondissement de la capitale.

Bref, étant donné l’opacité et l’incertitude qui règne sur la traçabilité de la production (même pour les marques qui n’ont pas la main sur l’amont, vu qu’elles passent par des fabricants), autant se concentrer sur ce qu’on peut voir : le rapport qualité / prix du vêtement. Rapport que l’on retrouve bien souvent de manière optimale au Portugal et en Espagne pour le beau cuir et la chaussure, en Pologue pour la chemise haut-de-gamme, et en Italie pour le costume de qualité. Et tant pis pour le blue-washing.

Pour terminer sur une note plus cocorico, la France a quand même de sérieux atouts pour les marques locales :  moins de coûts de transports, une même base culturelle (on se comprend mieux), et une proximité avec les usines qui permet de rapidement lancer des productions ou des réassorts de collection. Et le label made in France bien sûr, qui succède au vêtement bio ou équitable, mais qui a de moins en moins d’impact marketing sur les clients de l’Hexagone.

Quant à la création, elle est extrêmement riche à Paris, peut-être même est-ce la ville avec le plus grand nombre de jeunes créateurs intéressants.

Un choix patriote ?

À la lumière de ce qu’on a vu, et à l’heure d’une économie planétaire où le moindre crayon à papier contient des composants de différents pays, tout en étant monté dans un 3ème et vendu dans un 4ème, il est difficile de savoir ce qui nous définit. Suis-je Alsacien ? Français ? Européen ? Citoyen de monde ? Personnellement je ne sais pas trop : sans doute un mélange des quatre.

Alors qu’est-ce que je dois privilégier ? Acheter ultra-local ? Faire travailler mes compatriotes ? Renflouer la Grèce ? Faire bosser les Bangladeshi pour améliorer leurs conditions de vie ?

Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas à moi de vous dire quoi faire. À vous de voir ce qui est important pour vous, pour ensuite acheter en conséquence.

Quant à moi, j’alterne. Si je choisis en général le produit selon son rapport qualité / prix (vous commencez un peu à savoir ce qui nous obsède), j’apprécie également quand je peux m’y rattacher culturellement, car je suis très fier de ma culture française (je parle d’art, de bonne bouffe et de littérature, pas forcément de Top Chef et des Anges de la Télé-réalité, hein ?).

C’est un petit bonheur pour moi de savoir qu’une paire de Heschung est fabriquée pas loin de là où j’ai grandi, de retrouver dans La Comédie Humaine les références de la littérature balzacienne que j’aime, et de découvrir chez des petits créateurs des secrets de fabrication aujourd’hui méconnus, qui étaient pourtant gravés dans le quotidien de nos grand-pères et arrière-grand-pères.

La parole à Ming Yin !

Je laisse maintenant la parole à Ming Yin, qui a créé la marque Three Animals, distribuée sur internet par L’Exception (oui je sais, il était temps !).

Ming est une chinoise qui adore la France et qui est toute aussi fière de la Chine : elle travaille en France mais possède son propre atelier près de Shanghai où les vêtements qu’elle dessine à Paris sont produits.

Bonne vidéo !

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Geoffrey Bruyère est un des deux coachs en mode derrière BonneGueule.fr, blog de mode masculine avec des conseils simples pour bien s’habiller.
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  • J’aime bien lire ça. Merci.
    La Chine est devenue un concentré de fantasmes pour les Français, une sorte de lune inquiétante qui tourne dans notre ciel.
    Il vaut mieux y aller voir que d’écouter n’importe qui, voire des « experts en chambre ».

  • Bravo pour cet article qui enfin montre la réalité.
    Pour les 2 photos du haut la première est en Chine la seconde les USA, quelques détails ne trompent pas comme les machines à coudre, les petits bancs en bois, les chaussures de la fille et les caisses bleues que l’on retrouve dans bon nombre d’ateliers en Chine.

    Enfin un article qui dénonce les idioties proférées par les idiots de politiques français qui non seulement disent des bétises mais en plus usent de lacheté pour dénoncé les salaires qui ne sont pas si minables que cela (j’informe au passage les lecteurs français qu’avec un salaire médian en Chine on vit mieux qu’en France, on peux sortir, aller au resto ce qui n’est pas le cas avec les salaires français et toutes les taxes et assurances que les citoyens sont forcés de prendre pour des raisons souvent peu claires).

    Si soit disant humaniste que soit la gauche, elle ne dit jamais le point essentiel de votre article selon moi qui est que la délocalisation des productions de produits à faible valeur ajouté a fait sortir des centaine de million de personnes de la pauvreté ce qui devrait réjouir les gauchistes qui porraient faire autre chose que de critiquer les chinois.

    Bref, encore bravo d’avoir écrit tout cela et même si tout n’est pas rose en Chine, on s’y sent beaucoup plus libre qu’en France car les gens se foutent pas mal de nos concepts droit de l’hommistes avec toutes ses règles et loi qui au fond ne font qu’entraver la liberté des citoyens, les chinois veulent simplement vivre mieux, acheter des choses et c’est bien paradoxale, nous qui avons tout que de le leur reproché car ils ne veulent au fond qu’atteindre ce que nous avons et on peux difficilimement le leur reproché.

  • Il faudrait faire cet excellent article aux « droitsdelhommistes » tels que Mamère et autres escrologistes!

  • Travaillant moi même en chine, pour une boite chinoise, entouré d’ouvriers chinois, dans une une cité dortoir chinoise, je cautionne aussi à 100%.

  • Quel régal cet article. Merci, cela nous lave, des scories de la Pravda mensongère française habituelle, tous médias confondus.

  • Il ne faut pas oublier que le gouvernement chinois maintient le Yuan artificiellement bas ce qui permet à la main d’œuvre chinoise et aux exportations chinoises de rester compétitives. Le gouvernement chinois, sur ce plan comme sur bien d’autres, mène une guerre contre son propre peuple et il est clair que beaucoup de multinationales y ont trouvé leur compte.
    Je suis opposé à toute mesure protectionniste, mais le boycott, étant un acte non violent, est parfaitement légitime, même quand les raisons invoquées pour le justifier sont erronées.
    Quoiqu’il en soit, il est urgent de revenir à une monnaie saine, indexée sur une matière première, de sorte à la prémunir contre l’inflation (au sens classique) et la dévaluation artificielle.

    •  » le gouvernement chinois, mène une guerre contre son propre peuple  »

      certe, comme le gouvernement francais ( le plus dangereux ennemie de peuple a toujours été son gouvernement . st just ) le problème, c’est que le niveau de vie des chinois, c’est considerablement amelioré depuis 30 ans.

      jamais, sur terre, autant d’homme, ne se sont autant enrichis aussi vite, aurait put dire churchill.

      ca peut excuser bien des inconvenients.

  • La Chine annonce une croissance de l’ordre de 7,5 % et une hausse des exportations de 21 % : En fait ce pays subit un net ralentissement consécutif au grippage d’une économie mondialisée en proie à la récession généralisée. Actuellement, les exportations chinoises sont au plus bas. Depuis 2010, le gouvernement chinois ne cesse d’ouvrir les caisses pour investir à perte plus d’un quart de ses réserves de change ou devises qu’il possède (3400 mds), libellées majoritairement en dollars sans valeur. Comme pour tous les pays occidentaux, l’endettement chinois a doublé en 4 ans. En 2013, les autorités garantissent une prime de 10 % du chiffre d’affaires pour toutes sociétés chinoises qui s’efforcent d’exporter malgré le niveau de récession existant chez les pays importateurs, un dumping opéré en violation des règles de l’OMC.

    Comme en Occident, les banques chinoises ne sont pas exemptes des conséquences de l’hyperspéculation, elles sont à leur tour confrontées aux actifs véreux (exemple les ignobles titres subprimes). Nombre d’infrastructures (aéroports, routes…) devenues inutiles sont à l’état d’abandon et les villes fantômes se multiplient (64 millions de logements vides, 10 fois plus que la bulle immobilière espagnole).

  • Excellent article, à diffuser !

  • On ne répètera jamais assez les données suivantes, cruciales pour comprendre la situation profondément dégradée de la France et contrer les discours protectionniste qui inventent des boucs émissaires en vue de masquer les responsabilités de nos politiciens.

    Le PIB de la France est de plus de 2000 mds. Le déficit commercial de la France vis-à-vis de la Chine est inférieur à 30 mds, soit moins de 1,5% du PIB. De son côté, le poids du secteur public dépasse 57% du PIB, soit plus de 1150 mds.

    1,5% contre 57% : l’explication du massacre de l’économie française réside, et de loin, dans l’Etat obèse, « gros tas de graisse débectant » (citation) écrasant les Français qui n’en peuvent plus. Les Chinois ne sont vraiment pas responsables des problèmes (dettes, chômage, anarchie sociale, etc.) que nous imposent nos politiciens. Ces derniers ne s’en tireront pas en proclamant le Made in France, simple artifice rhétorique pour ces clowns qui n’ont jamais fabriqué quoi que ce soit, en France ou ailleurs.

  • fascinant cette propension de tant de gens, de tous bords, autant « libéraux » que gauchistes, à clamer des louanges sans retenue ni décence (ni méfiance) à ce qui reste fondamentalement une dictature communiste… le retour sur terre pourrait être brutal.

    dans vingt ans on ne saura plus faire un avion mais heureusement il nous restera la meilleure kultur du monde… ça au moins personne pourra nous l’enlever…

    • qu’est ce qui va te reste comme culture, dans 20 ans ? les mosquées ?

    • m.ax, le sujet n’est pas sur le régime politique de la Chine, mais sur le made in China et ses conséquences en France.

      Relisez le texte avec le doigt. 🙂

  • c’est sur que pour une nation de bras-cassés, d’apprentis chomeurs et de postulant a la fonction publique ( la paye, pas le travail ) voir une nation de 1400 millions de bosseurs qui utilisent la mème technologie que nous, desormais, tous cela a 10 heures d’avion et dans un marché presque ouvert, ca a de quoi inquèter !
    j’ai acheté rècement, des boutures en chine, pas pour le prix, mais parceque ce type de genetique existe uniquement la-bas. mon correspondant me les a envoyées en temps et en heures. c’est quand le paquet est arrivé en france, que les choses se sont compliquées:
    le salarié de cronopost a pretendu que l’adresse n’etait pas la bonne ( pourtant, ma ferme est particulièrement facile a trouver, avec celle qui etait sur le paquet ) , impossible de joindre la boite ( de livraison) par mail ! finalement je trouve un numero de telephone, qui m’envoit en afrique, ou l’on m’envoit promener. apres maintes peripéties, on me fait comprendre qu’il faut que j’aille moi-mème au depot ( a 50 KM ) . je commence a parler d’aller en justice, on finit par me livrer chez moi, avec 8 jour de retard ( pour un produit perissable ).
    cet exemple montre, que le dinamisme et l’envie de bien faire, est actuellement en asie, et pas en france.

    • @merkator la Chine est un pays souverrain qui agit avec sa monnaie selon ses interets et c est parfaitement legitime. la france fait elle les efforts necessaires pour restaurer sa competitivite afin de lutter dans la mondialisation, non, est il legitime que l etat pompe plus de 55 poucent du la richesse produite, non. la france souffre de ses propres carrences et ta reaction est a l image de nos ignards de politiques, chercher des raisons de son declin et accuser autrui plutot que de se remettre un tant soit peu en cause, arrogant et sure de ses ineptie, typiquement francais…

      @m.ax as tu ne.serais-ce qu une fois mis les pieds en chine pour affirmer de but en bois une telle ineptie. arretes donc de lire la presse main stream et sors un peu de chez toi, tu verras que les autres savent aussi faire pousser de l herbe verte.

      loin de moi l idee de dire que tout est parfait en chine mais quand on voit l etat de.decheance.de notre chere patrie, on se dit qu au fond il fait bon vivre ailleurs que parmi les schysophrenes francais tellement arrogants et donneurs de lecon au monde sans voir qu ils en sont la risee tellement ils sont a cote de la plaque dans bien des domaines…

      bien le bonjour de Chine 😉

      • On peut partager votre point de vue à propos de la France qui pleurniche pour ne pas avoir à faire les efforts nécessaires. En revanche, les manipulations monétaires des dictateurs chinois sont illégitimes, contraire aux intérêts de la population chinoise et, s’ils persistent, vont les conduire dans une crise qui se terminera très mal. En Chine ou en France, la monnaie n’appartient pas à l’Etat mais à chaque individu qui la crée ou la détruit par son travail. La monnaie n’est pas un élément constitutif de la souveraineté. De la même façon, un Etat n’est pas assimilable au pays qu’il devrait servir au lieu de l’asservir.

    • Serait-ce de l’importation illégale d’OGM ?

  • Ma remarque ne concerne pas le haut de gamme de chaque pays:

    La vérité c’est que le sauvetage du citoyen du monde, j’ai ,nommé, le Chinois, se fait sur le dos des Français (également citoyen du monde). La vérité c’est qu’au passage y’a un engraissement des patrons Français qui obtiennent une meilleure marge gonflant leur bénéfice et faisant croire à un cercle vertueux. Ben oui, l’entreprise gagne plus d’argent au final, vous l’admettez vous-même.
    Vous voulez récupérer cet argent par plus de taxes pour le redistribuer aux Français? (pas le ton de votre blog) ou alors laisser gonfer le compte en banque des importateurs?

    En réalité, bcp de Français ont été virés pour un travail qu’ils savaient faire. A moins que vous niez la disparition de notre industrie textile… Ah non, on a le haut de gamme, notre savoir faire spécifique. Ça sent la vitrine votre truc non?

    Sinon, qu’est-ce-qui nous garantit qu’une fois l’industrie Chinoise effciente qu’ils laisseront leur frontières ouvertes?
    Si cela se produit, vous serez là pour votre leur faire entendre raison?

    Vous faites confiance à la classe dirigeante Chinoise pour être garante de ce bien-être des autres citoyens du monde? A-t-elle mutée en une démocratie au chevet du monde pour penser comme vous le faites avec les Chinois?

    Comment se fait-il que les dirigeants Chinois n’ont pas réussi à provoquer un cercle vertueux avec milliard de citoyens Chinois?
    N’est-ce-pas une preuve de leur opportunisme dénué de sens moral?

    Les Français n’ont-ils pas gagné par leur sueur, voire par leur sang, cette richesse? n’ont-ils pas gagné la possibilité de jouir d’une économie qui s’est traduit par des acquis sociaux?
    N’avons-nous pas été payés comme des Chinois à une autre époque?

    Libérez les échanges est vertueux lorsque les zones économiques sont équivalentes, lorsque les charges pour les entreprises sont quasi identiques. Sinon on va devoir s’aligner sur le moins cher. => la Chine vous fait rêver?

    •  » les francais n’ont – ils pas gagnés par la sueur, voire par leur sang, cette richesse  »

      ne melanger pas les epoques et les generations, vous n’avez rien gagnez par votre sang !

       » n’avons nous pas été payé comme des chinois a une autre epoque ?  »
      relisez l’article ! l’auteur y explique que dans de nombreuse regions de chine, le pouvoir d’achat du salarié y est aussi important que chez nous.

       » en realité, beaucoup de francais ont été virés pour un travail qu’ils savait faire  »

      quand on est trop exigeant, on finit par tous perdre. n’en voulez pas au chinois, mais plutot a vos syndicats !!

       » n’est – ce pas une preuve de leur opportunisme denué de sens moral ?  »

      juste retour de balancier, les européens ayant eu au 19ième siecle, une politique de narcotrafiquants avec les chinois, pourquoi ces derniers se generaient-ils aujourd’hui ? jusqu’a preuve du contraire, ils n’ont pas encore remontés la seine avec des cannonière pour nous obliger a acheter de l’opium ?

       » liberer les echanges et vertueux lorsque les zones economiques sont equivalentes  »

      et ben bientot, la france pourra créer une zone de libre echange avec cuba …

      • Détruisons l’héritage de nos aïeuls ! joli programme !

        Les syndicats, le problème? Que peuvent faire des syndicats contre moins cher?
        C’est le choix politique et économique de se mettre en concurrence directe avec des zones économiques qui n’ont pas le coût de la vie qui est la notre. Ça engraisse une minorité chez nous (qui d’ailleurs fait tout pour payer le moins possible) et provoque du chômage chez nous.

        L’industrie textile a disparue en France car ce qu’on savait faire a été fait par des ouvriers moins chers (car pas le même système fiscal et social).

        Pourquoi les Chinois ne sont pas capable avec 1 milliards de citoyens de créer une zone économique vertueuse?
        Ils ont exploité, sur notre dos, leur population. Les bénéfices sont maigres. Leur marché intérieur n’est toujours pas auto-suffisant.

        Vous voulez peut être qu’ils nous chopent d’autres industries. N’ayez pas d’inquiétude, c’est en cours.

        • arretez de vous reposer sur  » l’heritage de vos aieuls « , prenez un billet d’avion pour l’asie, et vous verrez que dans de nombreuse regions, le niveau de vie est le mème que chez nous , et que la  » zone economique vertueuse « , dont vous parlez, et bien partie. que les  » chinois  » sont tres ouverts, et revent de connaitre les occidentaux, et de faire comme eux.
          bien sur que c’est en cour, et c’est normal, car ils cherchent a aller de l’avant , alors que vous faites comme le chinois du 19ième siecle, vous cherchez a conserver votre monde intact, sous cloche, votre  » merveilleuse civilisation occidentale « comme disait gibbon dans le lotus bleu.
          les deboires de la société francaise, ne sont pas causés par la chine, mais par ses dirigeants incapables et plethoriques ( politiques et syndicaux ), et son système social a la masse, qui favorise la fainéantise et l’irresponsabilité.

    • Lo2 : « La vérité c’est que le sauvetage du citoyen du monde, j’ai ,nommé, le Chinois, se fait sur le dos des Français  »

      Ce n’est pas une vérité c’est une ânerie. Tu veux une France de filatures, de mines et d’usines à bas cout ?

      Le commerce avec la chine a énormément fait baisser le prix des produits et augmenté d’autant le pouvoir d’achat des Français, de plus il a contribué à faire sortir de la pauvreté des millions de gens, c’est éminemment moral, c’est du gagnant/gagnant.

      Et pour le chômage seul l’état français en est responsable, le pays d’à coté fait 3.6% de chômage (plein emploi) dans exactement le même environnement économique sans dette mortelle et avec des comptes sociaux en équilibre.

      La différence elle est là, dans la liberté économique: le pays sus-mentionné est tout en haut et la France est au niveau du Rwanda:
      http://www.heritage.org/index/ranking

      • @ichbinda
        Marrant que vous ne parlez jamais des entreprises textiles FR fermées. Il est où votre élan humaniste pour ces gens là?

        Notre système social à la masse… ce qu’il ne faut pas lire.
        Vous proposez donc bien de le réduire à son strict minimum pour jouer à armes égales face aux Chinois. Quel progrès !
        Les Chinois ne voudraient-ils pas obtenir ces progrès sociaux par hasard? Qui doit tirer l’autre, je ne comprend plus là.

        @Ilmryn
        « Tu veux une France de filatures, de mines et d’usines à bas cout ? »
        Pourquoi ce que savent faire les Français doivent être fait par d’autres?
        Oui ce sera plus cher d’acheter Français mais les retombées sur l’emploi sera pour les Français. Et je parle pour la France mais je suis pour des échanges entre zones avec les mêmes contraintes, les mêmes charges.

        Evidemment que les Chinois veulent être développés. Qui ne le voudraient pas? Mais en quoi ce modèle économique le garantit?
        Si demain, on arrête de leur acheter leurs produits? que va faire leur gouvernement? faire comme nous et s’occuper de leur population pour créer, enfin un marché intérieur? vous en êtes sûrs?

        Ca fait 30 ans que les capitaux étrangers achètent leurs produits et leur marché intérieur n’est toujours pas suffisant.
        Et où il est ce programme « Sauvez la Chine »? qui l’a décidé? voté?
        Vous croyez participé à une action de type Sauvez Willy sans en connaitre la direction. Pendant ce temps une minorité s’engraisse sans donner de garantie pour les vrais acteurs, les ouvriers. Enfin, en FR, ils sont déjà perdu leur job. Pouf, plus d’entreprises!

        Vous revez du modèle Allemand pour la classe ouvrière? Etudiez un peu plus la structure du marché allemand car les travailleurs pauvres, ça l’est connait. Le principal c’est de travailler? on s’en fout du salaire? on s’en fout que certaines entreprises se goinfrent? on s’en fout des inégalités qui s’accroissent depuis des décennies?

        La liberté économique ne se mesure pas à l’ouverture des frontières.
        On peut être libéral et protectionniste, n’en vous déplaisent (cf Maurice Allais). Évidemment qu’il faut être libéral dans une zone économique qui a les mêmes contraintes. Mais mettre en concurrence deux zones différentes, ça n’a rien de vertueux.

  • je dois dire que je n’aurais pas anticipé voir un article de Bonne Gueule sur contrepoints lol

  • Quel mauvais article ! Ce n’est pas du journalisme c’est un torchon. Même si sur le fond les idées peuvent être remarquables, la forme n’y est pas. L’auteur cherche en vain à glisser un vocabulaire recherché dans des tournures syntaxiques plus bancales que la tour de Pise. Sans parler des nombreuses répétitions (voire des paragraphes entiers qui sont recopiés), le mélange de sujets (« je parle d’art, de bonne bouffe et de littérature, pas forcément de Top Chef et des Anges de la Télé-réalité, hein ? ») et la description de l’auteur pour finir : « un des deux coachs en mode derrière BonneGueule.fr, blog de mode masculine avec des conseils simples pour bien s’habiller. »
    On peut tout dire, tant que la forme y est. Tant qu’elle n’y est pas, le fond n’en reste que décridibilisé.
    Certaines personnes sont faites pour donner des conseils simples, d’autres pour écrire des articles un peu plus complexes, mais un peu mieux formulés.

    • Merci Mathias pour votre commentaire. Je ne sais pas à quel degré je dois le prendre, mais je m’incline plutôt à vous considérer comme expert en sodomie de diptères.
      C’est certain que cet article ne plaît pas aux auto-proclamés défenseurs de la veuve, de l’orphelin et du pauvre parce qu’il démontre bien que avec le développement ces défenseurs auto-proclamés perdent petit à petit leur fonds de commerce …

      • C’est un argumentaire auto-minable, qui cherche juste à placer une pirouette pour prétendre une vérité. Que vient donc faire la veuve et l’orphelin dans un système Chinois sans sécu… on sait bien que personne ne les habilleras s’ils n’ont pas plein d’enfants travailleurs.

  • Voilà au moins un article qui remet les choses à leur juste place.
    Et je sais de quoi je parle: ex-gérant d’une entreprise française dans le secteur du textile, et ayant eu un bureau à Shanghai pendant plusieurs années; et oui nous avons payé là-bas des charges sociales, incluant retraite, maladie, absence pour attente d’enfant,… il y a encore des progrès à faire, c’est sûr, mais je crois me souvenir que par exemple le congé de maternité était plus long qu’en France (à vérifier maintenant).
    Concernant les contrats passés avec les usines chinoises; les meilleures usines ne travaillent plus avec n’importe qui; et souvent elles sont presque captives d’une ou de quelques marques occidentales.
    Il y a aussi de redoutables marques chinoises, dont la qualité de produits (matières, stylisme, boutiques,…) vaut celle de certaines de nos grandes marques (voir Tinagia par exemple).
    J’ajouterai qu’on a senti depuis environ 4 ans que la production revenait trop cher en Chine – et je connais quelques entreprises chinoises qui elles-mêmes produisent hors Chine… – sur le plan du savoir-faire, il n’a fait qu’augmenter; par contre je trouve encore que les conditions de vie des ouvriers hors les grandes villes, sont toujours mauvaises; à ce point d’ailleurs qu’il est devenu difficile de recruter des ouvriers; les gens préfèrent rester dans les campagnes, où l’Etat chinois a investi pas mal d’argent en réponse à la baisse des exportations.
    Il y aurait bien d’autres commentaires à faire, mais…

  • « des millions de citoyens du tiers-monde ont quitté la pauvreté » : il faut lire des centaines de millions !

  • Trop de textile tue le textile.

    Cet article ne montre qu’une tendance vraie mais trop limitée au textile.

    Depuis les année 70 l’industrie textile voyage au gré des salaire les plus bas.

    Quand on sait aussi que les industries technologiques ne sont partie que récemment il y a de la marge avant que la tendance soit autant marquée dans les autres secteurs industriels.

    Bref article qui ne manque pas de soulever quelques vérités, mais il reste encore un facteur de temps pour que l’on puisse voir cela de façon généralisée.

  • Quelle lamentable tentative de défendre l’esclavage moderne! On croit rêver tellement l’article contient de mauvaise foi ou de bêtise.
    A vous croire les chinois auraient été incapables de se développer sans les bons européens? Mais ils avaient déjà des taux de croissance énormes AVANT leur entrée dans le marché mondial.

    La seule différence qu’à fait le libre échange, c’est que cette croissance s’est fait au détriment de leur marché intérieur, donc des chinois, et au détriment des travailleurs français. Résultat : leur modèle économique est encore très fragile (seuls 20% du PIB correspondent à la consommation intérieur) et notre pays souffre de chômage, de déficit commerciaux et de sur-endettement diverse, avec la menace concrète d’une disparition de nos acquis sociaux chèrement payés.

    Tout ça pour faire plaisir aux quelques détenteurs de capitaux européen. A croire que toute l’histoire économique a été oubliée dans les années 1970.

    • Vous pensez convaincre qui avec votre vidéo du clown Michel Drac?

      • Clown? Je veux bien vous croire, mais si vous pouviez étayer, ça m’arrangerait. Pour ma part je ne connais que cette vidéo de ce Michel Drac, et ses propos confirmaient certaines de mes réflexions propres, comme sur les conditions de vie chinoises.

        Ceci dit le corps de mon message n’est pas la vidéo, merci de l’avoir remarqué.

        Enfin pour ce qui s’agit de convaincre, je ne crois pas qu’on puisse convaincre un idéologue, qu’il s’agisse d’un maoïste russophile des années 60 ou d’un « libéral » américanophile ou germanophile d’aujourd’hui.

        • Clown, c’est pas si mal… Il aurait mieux fait de suivre des cours d’économie au lieu de regarder Mickey à la télé.

          • @Stef75
            C’est vrai que les cours d’éco en école de commerce sont pitoyables (libre échangistes et néo libéraux, focalisés sur la micro et erronés sur la macro), je vous l’accorde volontiers.
            Il n’y a pas de page wiki sur ce monsieur, c’est étonnant sachant qu’il y en a pour tout et n’importe quoi, et pour n’importe qui surtout.

    • Les chinois aurait certainement pu se développer sans les occidentaux, mais l’accès à leur capitaux et à leur savoir faire leur à permis de le faire bien plus rapidement. Quand aux occidentaux ce n’est pas seulement les détenteurs de capitaux qui ont profité du commerce avec la Chine, mais surtout l’ensemble des consommateurs.

      Quand à nos « acquis sociaux » ils sont intenables, Chine ou pas Chine (en réalité la mondialisation et les richesses qu’elle a produite à probablement retardé le moment de l’effondrement, contrairement à l’idée qu’on nous rabâche sans cesse).

  • Je ne suis pas un partisan du « Made in France » car on peut trouver des produits de mauvaise qualités fabriqué en France. En revanche, le discours qui consiste à dire que les groupes industriels qui se sont implantés en Chine, on permit à l’économie locale de se développer (école, soins et compagnie….) n’est que pure hypocrisie. L’unique raison pour laquelle une entreprise délocalise est la suivante : augmenter le chiffre d’affaire de l’entreprise au profit du ou des responsables. Ce n’est pas mal en soi, mais ne nous faites pas croire que les entreprises qui délocalisent le fond par une poussée subite d’humanisme.Ce n’est que des questions de profits et de calculs.
    Moi je crois à la réussite des entreprises locales, je crois en la production de produits de nécessités, et je crois au circuit court. Je crois en une population qui consomme autrement et lorsque dans le commerce je vois des clients qui refuse d’acheter un produit car il s’agit d’un produit « Made in China », je me dis qu’il y a un espoir.
    D’autre part, beaucoup de structures que je nommerais pas (mais ce sont des cas réels) se cachent de leur production en Chine ou ailleurs. Pourquoi? En ont-ils honte ?
    Un exemple : Une marque de vaisselle et produits de table administrativement implantés en France mais produit en Chine, affiche leur adresse française sur leur produit. Le consommateur ne serait il pas un peu pris pour un âne ?

  • je lis :
    “En l’espace de quelques décennies, des millions de citoyens du tiers-monde ont quitté la pauvreté et ont accédé au mode de vie des classes moyennes : éducation, culture, transports, santé, environnement, libertés politiques élargies, grâce à la mondialisation. Si tout n’est pas parfait, j’ai quand même du mal à voir quel argument ferait pencher la balance dans le négatif.”
    Et en pensant aux libertés politiques chinoises tellement élargies… je pouffe !

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