L’Allemagne qui réussit a-t-elle des leçons à recevoir de la France qui échoue ?

Après les critiques maladroites du parti socialiste, les relations franco-allemandes sont au plus mal. Les Français sont-ils vraiment en position de faire la leçon aux Allemands ?

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L’Allemagne qui réussit a-t-elle des leçons à recevoir de la France qui échoue ?

Publié le 2 mai 2013
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Après les critiques maladroites du parti socialiste, les relations franco-allemandes sont au plus mal. Les Français sont-ils vraiment en position de faire la leçon aux Allemands ?

Par Fang Shuo, depuis la Chine.

L’Allemagne est un grand pays : grand pays de culture, grand pays industriel, grand pays démocratique.

Au XXième siècle, les Allemands ont commis une faute collective parmi les plus graves de l’Histoire. Mais les Français de cette époque ne sont pas sans taches. Après la guerre, l’Allemagne toute entière s’est profondément remise en question, dans une attitude humble qui dure encore aujourd’hui. Elle a enduré le désarmement, l’occupation, et une amputation déchirante. Mais elle ne s’est pas plaint, car elle avait honte – une honte juste – du crime commis.

Malgré sa honte, elle a enseigné à ses enfants le nom de son crime, elle leur avoué ses fautes, et elle s’est efforcée de continuer à vivre, dans le sérieux, la rigueur, le travail, et la justice. Visitez l’Allemagne d’aujourd’hui : c’est un pays prospère où les gens vivent heureux, avec un fort sens des responsabilités. C’est un pays moderne, raisonnable, et responsable.

La France, après la guerre, s’est assise sans gêne à la table des vainqueurs

Il est vrai que grâce à l’honnêteté sans faille du général De Gaulle et au courage d’un tout petit nombre, elle y avait un droit.

Mais elle n’a jamais fait un travail équivalent, cette remise en question nécessaire, ce mea culpa qui permet de comprendre et de dépasser les fautes. De grandir en tirant certaines leçons. Et ce malgré Munich, malgré Vichy, malgré la collaboration volontaire avec un régime inhumain, malgré la déportation. Malgré aussi tout ce qui avait précédé la guerre, et qui l’avait soit permise soit causée. Ce mot de Daladier, par exemple, au retour de Munich, et qui reste si populaire chez ceux qui jugent le peuple : les « cons ».

Aujourd’hui il y a chez nous un mythe tenace

Nous, les Français, nous considérons volontiers comme les détenteurs du bon droit, ceux qui apportent à l’Humanité progrès, justice et liberté. Mais qu’y a-t-il d’autre derrière ces expressions d’un « modèle français », d’une « exception culturelle française », sinon une incroyable prétention ?

Notre modèle social ? Il est injuste et en faillite. Et l’exception, c’est surtout notre goût démesuré des privilèges, notre refus constant des règles communes, notre recherche permanente des régimes spéciaux, dérogations, et autres combines désirées par chacun pour s’affranchir de la loi qui n’est bonne que pour les autres. Combien de tristes exemples de ce genre nous viennent à l’esprit, jusque chez ceux qui gouvernent ce pays ?

Ce mythe est donc à la fois faux et injuste

La France aussi a commis des infamies, nous le savons tous, mais surtout il y a trop longtemps que la France a négligé de se rénover, de se remettre en question. La France n’est pas meilleure que les autres. Et il serait temps que les Français en prennent conscience car cela les empêche de grandir, de devenir les adultes dont l’Europe a besoin, aux côtés de leurs cousins Allemands. Il est urgent de mettre fin à ce malentendu, urgent de reconnaître et de comprendre nos erreurs. Je ne demande pas une plaque de rue ni une larme du maire de Paris. Elles ont leur valeur : symbolique.

Je demande que nous nous interrogions avec lucidité sur ce que nous avons réellement apporté au monde depuis cinquante ans, et que nous abandonnions enfin ce ridicule complexe de supériorité vis-à-vis de l’Allemagne, et du monde en général.

Aujourd’hui le monde entier nous considère comme des donneurs de leçons. Cela me perce le cœur. Et pourtant reconnaissons-le : il a bien souvent raison. C’est un constat amer que font beaucoup d’entre nous à l’étranger : les Français ne sont pas aimés, et ils sont de moins en moins pris au sérieux.

Les attentes vis-à-vis de la France restent fortes

Mais l’écart avec la réalité est de plus en plus évident. Beaucoup pensent qu’elle a renoncé. À moi, cette idée m’est insupportable. Comme beaucoup en France et ailleurs, j’ai une haute idée de notre pays, et vis-à-vis de lui, vis-à-vis de nous-même, j’ai des exigences élevées : la France a un devoir à accomplir, elle a un rôle à tenir, et j’en suis convaincu, elle a quelque chose d’unique à apporter au monde.

À condition qu’elle s’amende et se réforme enfin vraiment et profondément. Non pas à la française, par d’interminables discours creux et tricolores. Mais, pour une fois, faisons cela à l’allemande, car l’Allemagne aussi a quelque chose à nous apprendre : le courage, la simplicité, et le redressement dans la justice. Elle en a l’expérience : elle l’a fait. En partant de la pire des situations. Et avec un succès éclatant. Mais sans orgueil mal placé pour autant.

Patriote, l’idée que la France renonce à son chemin de droiture, d’honnêteté, et de liberté m’est insupportable. Et il m’est insupportable de voir qu’un parti politique, par refus d’admettre ses propres faiblesses, attaque si violemment le dirigeant démocrate, plébiscité, et couronné d’un succès durable, d’un pays ami et, pour le dire clairement, du seul pays d’Europe qui aujourd’hui n’a rien à se reprocher.

Nous sommes une voix dans l’Histoire du monde, nous avons une responsabilité. Refusons qu’elle soit dénaturée par un parti politique irresponsable. Affirmons aux Allemands notre respect et notre amitié.


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  • Merci à l’auteur de cet article pour cette mise au point très claire.

    Vous dites que « Au XXème siècle, les Allemands ont commis une faute collective parmi les plus graves de l’Histoire… Après la guerre, l’Allemagne toute entière s’est profondément remise en question ».
    Cela est vrai. Par contre la France ne s’est jamais remise en question par rapport à l’évènement le plus tragique du XVIII/XIX siècle : la Révolution française qui a détruit le pays et mis l’Europe en feu ; au contraire, on fête toujours cette énorme tragédie comme mythe fondateur !

    Vous dites aussi que « La France, après la guerre, s’est assise sans gêne à la table des vainqueurs »
    J’apprécie surtout l’expression « sans gêne », ce qui correspond à la vérité car :
    – c’est la France qui a déclaré la guerre à l’Allemagne – sans en avoir les moyens – et pas l’inverse
    – ce sont les troupes anglo-américaines qui ont vaincu le nazisme, pendant que certains français installés dans des hôtels à l’étranger bavardaient et faisaient des discours à la radio… Ces derniers sont arrivés en vainqueurs une fois qu’il n’avait plus d’Allemands.

    Toutefois, il ne faut pas oublier qu’il y a deux Frances :
    – les millions de français qui travaillent, innovent, créent de la richesse et font avancer le pays, malgré les tracasseries bureaucratiques
    – les quelques milliers de minables apparatchiks qui gouvernent le pays depuis 1789 (avec quelques heureuses exceptions aux XIX et XX siècle, tout de même) et qui confisquent une bonne partie de la richesse nationale à leur profit et pour entretenir leurs clientèles.

    • La France n’avait pas les moyens de faire la guerre ? Si. C’est l’Allemagne qui ne les avait pas. C’est un peu par hasard et par miracle (le mythe de la guerre éclair a été construit a posteriori) que les Allemands l’ont emporte en 40. En fait France et Royaume-Uni avaient un potentiel plus important que l’Allemagne. Et Hitler savait très bien que l’invasion sans déclaration de guerre de la Pologne entrainerait les déclarations anglaise et française : c’est lui qui voulait la guerre à tout prix.
      Le jugement sur la révolution française est tout aussi expéditif et approximatif. A l’image du discours sur « ceux qui bavardaient à Londres ». Philippe Henriot sort de ce corps !

      • Il voulait tellement la guerre avec la France qu’il a attendu 9 mois pour envahir. Donc il n’était pas prêt et il ne croyait pas non plus au plan éclair d’invasion (Cf. le maître de la période Amouroux). Notre problème comme l’annonce Pagerfi c’est 1792 et la suite, Léon Napo qui ne vaut guère mieux qu’Adolf

        • Sur la déclaration de la 2e GM, la France et l’Angleterre ont effectivement déclaré la guerre à l’Allemagne, contraints et forcés pour ne pas perdre la face une fois de plus, mais n’avait absolument aucune envie d’y aller. Pourtant une invasion immédiate du territoire allemand aurait très rapidement mis fin à la guerre : l’armée allemande était accaparée par la Pologne et n’aurait guère pu opposer de résistance. Mais non, au lieu de ça on a préféré se planquer en espérant que quand l’Allemagne en aurait fini avec la Pologne elle nous foutrait la paix, ça plus un haut-commandement totalement incapable et on a l’explication du désastre de 1940.
          Quant à la Révolution, je trouve le bilan bien sombre aussi. D’ailleurs on insiste généralement pas assez sur la continuité avec l’Ancien Régime, voire chez Tocqueville « l’Ancien régime et la Révolution »

    •  » c’est la france qui a declaré la guerre a l’allemagne  »
      vous faite dans le formalisme, la france a tous fait pour ne pas avoir la guerre. ce qui n’est pas a sa gloire, si les francais étaient intervenu en 1936, il n’y aurai mème pas eu de 2ième guerre mondiale !

      pourquoi toujours ramener cette histoire de revolution francaise, vous avez eu des ancètres guillotinés ?
      quand vous dites que la fautes est a queqlues milliers d’apparatchiks, vous ne comprennez pas le pays dans lequel vous vivez. c’est la société dans son essemble qui s’aveugle et regarde son nombril. la faute des apparatchiks, comme vous les appelez, est precisement de les pousser toujours plus dans ce sens.

  • Tres bon article!
    Je vis, comme l’auteur, depuis un an en Chine a Shanghai, et oui j’ai honte de mon pays. Tous les chinois font des efforts incroyables et travaillent dur et nous on reste la a se toucher la nouille et en chialant comme des morveux.

    Serieux ce pays est foutu. L’avenir est ailleurs. Mais certainement pas en France.

    • Exact, tres bon article et tres bonne remarque de « nri ».
      Je vis aussi a l’etranger sans aucune envie de revenir dans un pays (qui me fais honte) aussi sclerose par ses certitudes bouffies de vantardises.

      Une fois a l’exterieur, loin de l’abrutissement mediatique (politiquement oriente), on commence a comprendre progressivement l’entendue de la mediocrite francaise et pourquoi beaucoup de pays se moquent de notre suffisance teintee de mediocrite.

      Personnellement, j’ai assez avale de bobards concernant le modele EXCEPTIONNEL francais au niveau social, au niveau de l’integration, au niveau de nos elites intellectuelles, etc,…..

      Il n’y a pas de fatalite, car les Francais ont librement choisi leurs dirigeants et leur modele social ces quarante dernieres annees : la France est en train de couler, mais elle le merite.

      « Adieu France, adieu donc ma chere France ».

  • Doté d’une expérience de travail et de relations amicales avec les allemands ET les français, je ne peux qu’appuyer l’exposé des paradoxes bien décrits dans cet article. Merci à l’auteur.

    La France a depuis longtemps cultivé un trait : l’absence d’humilité !
    Il lui est donc difficile de renoncer … jusqu’à son discrédit, sacrément engagé…

  • J’apprecie beaucoup cet article pondéré et réaliste, merci

  • Excellent article en effet. L’humilité en France n’est pas la vertu cardinale, c’est le moins que l’on puisse dire.

  • Je suis tout à fait d’accord avec l’auteur ; j’ai passé un peu de temps avec des Allemands et je connais un peu l’Allemagne moi-même. Cependant, je ne suis pas d’accord sur le concept de « culpabilité collective » du début de l’article. Nul doute qu’une majorité d’Allemands ont leur part de responsabilité dans l’avènement d’Hitler. Toutefois, vous évoquez ensuite le cas français : l’Occupation et le régime de Vichy, n’oublions donc pas que la majorité des Français était attentiste. Si une poignée de résistants donnait à la France le « droit » d’être à la table des vainqueurs, pourquoi est-ce que la résistance allemande et les Sophie Scholl ne donneraient pas le « droit » à l’Allemagne de se soustraire aussi à la stigmate de la « culpabilité collective » ? Nous sommes des individus responsables de nos propres actes avant d’appartenir à un groupe et il ne faut jamais l’oublier. Parfois, on se prend à penser que l’occupation américaine aurait été une bonne chose en France au sortir de la guerre, peut-être que la France serait un peu plus libérale aujourd’hui si les Etats-Unis avaient rélégué les communistes français au placard à cette époque, ainsi que leurs sordides inventions qui continuent de ruiner ce pays. Sur l’Allemagne, je partage votre constat, malgré les très nombreux défauts du système économique de ce pays (certes bien moins nombreux et patents que ceux de la France illibérale), dont un certain corporatisme, une imposition sur les particuliers assez lourde et un manque de flexibilité du marché du travail.

    • « attentiste » ça ne veut pas dire « enthousiaste ». En revanche, l’Allemagne a bien soutenu massivement Hitler jusqu’à une période avancée de la guerre (pas nécessairement le NSDAP, les images du Fuhrer et du parti dans l’opinion étant nettement dissociées). Cf Ian Kershaw « le mythe Hitler » et « l’opinion allemande sous le nazisme ». Il suffit de jeter un coup d’oeil sur les sondages d’opinion hallucinants réalisés dans l’immédiat après-guerre pour constater l’ampleur et la profondeur de cette adhésion (voir Tony Judt « après guerre »).

      Mais on voit mal ce qu’une évocation même rapide du nazisme vient foutre dans un article sur l’Allemagne de Merkel.

      « Parfois, on se prend à penser que l’occupation américaine aurait été une bonne chose en France » = Bien con ça quoi qu’on pense de la situation ajd en France

  • Loin de toute idée « patriotique », je ne peux que constater encore une fois que derrière une opposition franco-allemande à postiche « technique » , se dissimule en réalité une incompatibilité « civilisationnelle » très ancienne entre le mode nordique-germain et le monde gréco-helléno-latin.
    La grande illusion de trop nombreux libéraux est la croyance en un sorte « d’homme nouveau économique rationnel », pendant de « l’ homme nouveau » chrétien de Paul de Tarse ou de « l’homme nouveau » communiste.
    C’est oublier que, malgré l’attachement d’une partie des allemends cultivés à l’héritage des lumières et de l’antiquité occidentale, le « profil » psychique allemand reste celui d’un barbare triomphant, modulé en version sadique anale par un vernis ( ou excès?) de civilisation ( le pangermanisme prusso bismarckien est toujours présent): d’où la qualité de l’ingénierie allemande et les obsessions hygiénistes du germain, que l’on retrouve chez certains Wasp ( des remarques similaires peuvent être faites à propos des peuples confucéens, comme les japonais: inconscient shamanique shintoïste, modulé sadique anal).

    En face ( et je ne parle pas spécifiquement de la France, pays hétérogène de base gallo-romaine), la civilisation occidentale, gréco latine, Rome pour simplifier, où jamais le génital , l’érotique, n’est sacrifié .

    Très peu compatible, voire totalement

  • Quel tableau lucide et désolant de la France, qui a perdu toute crédibilité sur la scène internationale, si ce n’est comme preuve par l’absurde de ce qu’il ne faut pas être …

    Je songe à une camera trottoir en Belgique, où on annonçait aux gens dans la rue « que la Belgique allait être vendue » (!)

    Le cri du coeur de la moitié de ces braves gens ne mettait même pas la vente en doute, mais s’affolait : « pas à la France, au moins » !

    Les Lois de Parkinson définissent assez bien le mal français, par ce néologisme : « l’injailite » : un mélange d’incapacité et de jalousie, qui n’aboutit jamais à se remettre en cause, mais à dénigrer les concurrents.

    Plus ça va mal, plus on entend des cocoricos pathétiques …

    • le francais moyen est tout comme son emblème nationnal: il gueule toujours plus fort que les autres, perché sur son tas de fumier.

  • Le numéro spécial du Fana de l’Aviation consacré à l’industrie aéronautique mondiale de 1919 à 1939 est un diagnostique de l’incompétence étatique française.

    On y voit comment l’industrie aéronautique a été torpillée avec toutes les recettes anti-libérale qui font toujours succès: prime au perdant, détestation de la réussite et de la rentabilité, contrôle étroit de l’industrie qui tournait essentiellement pour le prestige des politiciens. On y découvre aussi ce refus absolu de regarder la réalité. De 14 à 39 elle est passée de première industrie mondiale à machin lourdingue et obsolète sans que presque personne ne s’en rende compte: on était les meilleurs après tout.

    L’industrie américaine était insignifiante en 1919. Au contraire de la France l’état a refusé de s’en mêler et c’est devenu la course à la rentabilité plutôt qu’au prestige politicien. Bien avant 1939 la majorité des innovations venaient de l’Amérique et l’industrie avait dépassé l’européenne (en contradiction avec le mythe de la guerre qui aurait permis cela, il faudra attendre les années 70 pour voir l’Europe ce redresser avec EADS)

    En 1940 la France paniquée malgré des achats massifs d’avions aux USA se fait balayer en trois semaines en dépit de toutes les bonnes volontés. Après la guerre, aucune leçon ne sera tirée durablement et l’ambiance a quelques curieuses similitudes avec celle de la fin des années 30. (Pas dans la situation géopolitique mais dans le nombrilisme et le dirigisme paniqué)

    Ce numéro spécial dresse un constat édifiant.

    « 1919-1939 – L’aviation américaine conquiert le monde » http://www.journaux.fr/le-fana-de-laviation-hors-serie_avions_auto-moto_131970.html

    • 1870, l’une des causes de la dérouillée : absence de cartes d’état-major et de cartographie en général, les Allemands ne semblaient pas mieux lotis ! Discussions, haut-commissariat à la géo etc. 1914, situation identique à 70 du côté français alors que les allemands avaient réagis. Un petit malin français est aller acheter des cartes… en Allemagne !

  • Les allemands:
    1°) Seul peuple capable de transformer un délicieux quatuor de Haydn en un chant vulgaire :
    1er couplet
    L’Allemagne, l’Allemagne avant tout,
    Par-dessus tout au monde.
    Quand constamment pour sa protection et sa défense,
    fraternellement elle est unie,
    de la Meuse jusqu’au Niémen,
    de l’Adige jusqu’au Détroit.
    L’Allemagne, l’Allemagne avant tout,
    Par-dessus tout au monde.

    Deuxième couplet
    Femmes allemandes, fidélité allemande,
    Vin allemand et chant allemand
    doivent continuer dans le monde
    de résonner avec leur ancienne beauté,
    de nous porter à agir avec noblesse,
    tout au long de notre vie.
    Femmes allemandes, foi allemande,
    Vin allemand et chant allemand.

    2°) Le mépris pour tous les peuples civilisés ( « Goethe, Humbolt, revenez, ils sont devenus fous !) » : m^me la presse boboïsante crypto trotskyste européaniste le dit!

    http://lci.tf1.fr/monde/europe/le-rival-de-merkel-qualifie-grillo-et-berlusconi-de-clowns-napolitano-7853107.html

    http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/02/un-axe-franco-italien-pour-contrer-l-allemagne

    3°) Merkel et Heinrich Gothard von Treitschke: même combat

    • exactement ce que denonce l’auteur: pretentieux et meprisant

    • protagoras: « Seul peuple capable de transformer un délicieux quatuor de Haydn en un chant vulgaire »

      En attendant que le sang impure abreuve vos sillons la connerie la plus infecte n’a pas oublié de baigner votre cerveau.

    • Et vous trouvez ça mieux, peut-être (extraits choisis « au hasard ») :

      Couplet VII (dit « Des enfants »…)
      ——————————————
      Nous entrerons dans la carriè-è-re quand nos aînés n’y seront plus.
      Nous y trouverons leurs poussières et la trace de leur vertu.
      (Et la tra-a-ce de leur vertu.)
      Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leurs cercueils ,
      nous auront le sublime orgueil de-eu les venger ou de les suivre !

      Refrain :
      Aux armes, etc.

      Ou encore, le couplet XI :
      ——————————–
      La France que l’Europe admi-i-re à reconquis la Liberté
      Et chaque citoyen respire sous les lois de l’Égalité
      (sous les loi-a-s de l’Égalité).
      Un jour son image chérie s’étendra sur tout l’Univers.
      Peuples, vous briserez vos fers et vous au-ô-rez une Patrie-eu !

      Refrain :
      Aux armes, etc.

      L’Univers… Rien que ça.

  • l’année dernière, en voyage au vietnam, une etudiante en francais, qui le parlait sans aucun accent, apres 15 ans d’etude, m’a demandé pourquoi les francais été raciste envers les asiatique. j’avoue avoir eu honte d’etre francais a ce momment la, et j' »ai essayé de lui expliquer la realité du système politico-economique francais, qui pousse les gens a la fainéantise et a l’irresponsablilité. et que c’etait ce système la, qui montait la téte des gens contre l’asie ( l’auteur y travaille ) et aussi contre l’allemagne.
    les vietnamiens, apres 100 ans d’occupation francaise et dien-bien-phu ( on ne saura propablement jamais combien de vietnamiens s’y sont sacrifiés ), ne sont pas rancuniers envers la france, ils sont pret a connaitre sa langue et sa civilisation. comment les francais les recompensent: en leur disant  » sales bridés, tu est en train de detruire mon système social qui était le meilleur du monde  »
    si les francais sont en train de voir  » la cabane tomber sur le chien  » , ils n’ont qu’a s’en prendre a eux mème, et ni aux allemands, ni aux asiatiques !

  • montepulvar vient une nouvelle foi nous rappeller que le dirigeant francais est pretentieux et nombriliste:
     » dailymotion, cette pepite francaise  »
    ha bon ? pour moi, a coté de youtube, c’est une grosse merde

  • A Dardanus

    « Le jugement sur la révolution française est tout aussi expéditif et approximatif. »
    Vous le pensez vraiment ?
    Si on fait le bilan des 20 ans après 1789 on trouve à l’actif quelques déclarations (droits de l’homme et autres, c’est-à-dire du baratin) et au passif un pays détruit, l’Europe envahie, des centaines de millier de morts (Vendée, Toulon, etc), le patrimoine de la France détruit, l’enseignement détruit, la Marine royale et la puissance maritime de la France anéanties, des populations déplacées, la France passe à côté de la révolution industrielle, etc.
    Je ne crois pas qu’un bout de papier pompeusement appelé Déclaration des droits de l’homme justifie tout le reste.

    • pagerfaux

      trop de partialité dans votre phobie de la revolution francaise. d’autant plus que la revolution est a mettre au passif de louis 14 et 16 et pas a celui des revolutionnaires, qui ont surtout herités d’une situation qu’ils n’ont pas crées:
      qui etaient responsable du deficit, les revolutionnaires ?
      qui etaient responsables du blocage de la société, les revolutionnaires ?
      un pays detruit ? si l’ouest a souffert, il profitait de l’esclavage avant 1789, ce qui est guère glorieux. a partir de 1800, l’est s’est fortement industrialisé, grace au commerce avec les pays conquis.
      droit de l’homme, du baratin: et de la femme surement aussi ? allez donc vivre en arabie saoudite !
      l’europe envahie ? dans chaque pays ou penetraient les armées francaises, la fraction liberal de la société les acqueillait les bras ouverts:  » enfin des reformes « , alors que la curaillerie s’appretait a jouer du surin, comme en vendée, en espagne, en italie, dans le tyrol, en russie ….
      le patrimoine de la france detruit ? versaille a donc été construit au 19ième siecle, merci de nous l’aprendre !

      • Votre commentaire permet de constater les ravages du lavage de cerveau imposé par l’école républicaine !
        Je ne vais pas exposer ici toutes les conséquences tragiques de la révolution française par maque d’espace. Je vous conseille par exemple la lecture du « Livre noir de la Revolution Française » qui détaille ce que j’ai écrit.
        Je ne dis pas qu’il faut complètement blanchir Louis XVI, mais la Révolution a été menée par la franc-maçonnerie qui voulait conquérir le pouvoir et s’enfichait du peuple.
        La France a retrouvé en 1815 le PIB de 1788 et a progressé par la suite , grâce à Napoléon qui a fermé l’épisode de la Révolution.
        Je dis que la Déclaration des Droits de l’Homme c’était du baratin, car aucun autre pays européen de l’époque a eu besoin d’un truc pareille : les autres pays préféraient les libertés vécues aux libertés proclamées. En France les années de la Terreur on fait plus de morts (au nom des droits de l’homme) que la monarchie française pendant tout le XVIII siècle.
        La « fraction libérale » dans les pays ou pénétraient les armées françaises était constituée par les habituels piliers de bistrot au café du commerce (quelques journalistes, écrivains, professions libérales, etc, les bourgeois bobo de l’époque). Je connais bien les ravages des armées françaises en Espagne et au Portugal qui ont détruit l’industrie de ces pays, brulé les champs, massacré les populations, pendant que une poignée de bobos exaltés et à la recherche de frisson révolutionnaire applaudissaient à Lisbonne et à Madrid.

        • Les maçons, bon sang mais c’est bien sûr !! « Le livre noir de la révolution française » avec notamment Sarah Vadja, immortelle auteur d’une biographie-roman sur Claire Chazal, on sent le sérieux.

          • Mud: « on sent le sérieux. »

            Si vous avez des sources « plus sérieuses » qui nient les massacres, les guerres et le résultat social pour la population je serais très curieux de les compulser. Merci d’avance !

  • A Protagoras

    A propos de l’hymne allemand :

    La mélodie, d’origine croate, a été adaptée par Joseph Haydn en 1791 comme chant d’anniversaire pour l’Empereur François II du Saint-Empire. Haydn n’était donc pas propriétaire de la mélodie.

    Mais les paroles sont plus importantes que la musique. Vous parlez de « chant vulgaire » à propos de l’hymne allemand. Je crois que l’hymne français est beaucoup plus vulgaire, avec le « sang impur » qui « abreuve nos sillons » et des références haineuses du début à la fin. Même les anciens pays communistes européens ont changé leur hymne national, mais la France en obséquieux et éternel disciple du socialisme continue à faire réciter ce chant odieux à ses enfants !

    • A part çà Protagoras,
      Connaissances en Allemand: insuffisant.
      « Allemagne, plus que toute chose [nous t’aimons] » (attention à vos déclinaisons élève Protagoras) le chant date d’avant Bismarck et ses visions nationalistes. « Unité droit et liberté: est le seul couplet officiel de l’Hymne depuis 1991 ». Ceux que vous traduisez avec la finesse d’un Porte-avion non désamianté, ne sont pas au protocole.

      Le fait que l’Allemagne ait perdu « un peu » de son prestige artistique depuis Goethe etc… (Zweig en témoignera – et je vous rassure, il existe aussi en traduction) tient en grande partie à ce petit Monsieur moustachu qui a orchestré une « révolution culturelle » radicale durant 12 ans. Un Français (Grec?) aura du mal à saisir les conséquences d’une telle prééminence totalitaire au « ministère » de la culture, même 68 ans plus tard. Et pourtant. En terme d’entreprise, les Allemands ont à nous inspirer comment on se conduit en « bon perdant » après une « Totalniederlage ». Moi je trouve qu’ils se débrouillent franchement pas trop mal. Cet exercice de style n’est pas aussi banal que certains le pensent.

      • J’avoue avoir du mal à comprendre la fascination qu’exerce, y compris sur ce blog, la très collectiviste bismarckienne Merkel

        Tatcher, l’individualiste, était, elle, une réelle « femme de fer » libérale

        Pour le pangermanisme, je renvoie à Durkheim ( 1915)…presque tout est dit, surtout concernant « l’homme d’état idéal »

        http://classiques.uqac.ca/classiques/Durkheim_emile/allemagne_par_dessus_tout/allemagne.html

      • @ Schirren
        Vous me paraissez être un des rares blogueurs qui savent de quoi ils parlent et qui, au moins, ne se contente pas de (me) jeter des anathèmes sur le thème de « qui n’aime pas Merkel n’est qu’un patriotard franchouillard de m….. »

        Si « la patrie » est « l’endroit où l’on se sent bien », ma patrie n’est certainement pas la France, pays qui, au fond, aime bien ses propres dictatures ( de Robespierre à de Gaulle en passant par Napoléon, Pétain et d’autres), le tout dans l’idôlatrie d’une idole « République Française Universelle et Sociale »

        Concernant le « moustachu », je vous propose une « disputatio » au sens classique du terme.

        Il est à peu près constant d’entendre que les politiques d’extermination nazies furent une « surprise », une « monstruosité particulière » dans l’histoire, du fait de son caractère massif, industriel et bureaucratique, comme si ces caractères en constituaient la spécificité; cette vérité, à mon avis trop partielle, est devenu un dogme, c’est à dire un slogan « identitaire » labellisant « l’antifascime » ( autre slogan); cette dimension « théologique » de la représentation « hitlérienne » du « mal » explique les réticences, pour ne pas dire plus, avec lesquelles fut accueilli le travail de Hannah Arendt qui osa proposer que le « mal », finalement, était banal.

        Le fait est que l’extermination systématique de masse n’est pas nouvelle dans l’histoire : récemment, le « rendement » des massacres Huti-Tutsus- 800 000 morts en 3-4 mois- fut fort « honorable ».
        Mais les européens du « monde d’hier » pouvaient à bon titre croire pouvoir réserver l’exclusivité de ces pratiques à des époques passées et/ ou à des peuples « arriérés ».

        La première guerre mondiale ( et non la deuxième) mit fin, pour certains penseurs lucides, à cette illusion: après tout,c’est dans les années 1915-1920 que Freud publia des articles « princeps », et amorça même un revirement clinique « pessimiste »: »La désillusion causée par la guerre » « Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort  » « Au delà du principe de plaisir « ); c’est également dans cette période que s’exprimèrent les grandes idéologies collectivistes mortifères, où l’individu cesse d’exister et en vient à accepter, voire souhaiter, sa mort, pourvu que  » vive le grand tout » ( parti, prolétariat, état, etc…) [ cette attitude d’insecte, d’acceptation d’être un objet, est psychiatriquement pathologique].

        D’autres, comme Zweig, malgré son talent, sa lucidité, et tout ce qu’il a subi, n’ont, à mon avis, jamais renoncé à une certaine « illusion »…celle de l’élimination pure et simple des nationalismes, au profit du « citoyen du Monde », c’est à dire en réalité du citoyen occidental éduqué et tolérant, capable de jouir pleinement de ce que le Monde peut lui offrir; ce citoyen occidental du Monde ne peut percevoir, évidemment, la « cage d’acier » comportementale dont parle M. Weber, pur produit d’une certaine « pensée optimale » d’ingénieurs de production.

        Le « moustachu » est t’il donc une spécificité, une exception, un « mutant », comme il est serait commode de le croire?
        A mon avis, non ( d’autres moustachus ou « empereurs célestes prolétarisés » ont fait au moins  » aussi bien »)

        Pour revenir au « moustachu », ce qui est difficile à accepter pour les « occidentaux » est le fait que ses crimes de masse survinrent précisément dans un monde européen hypercivilisé, au sommet de la sophistication scientifique, industrielle, artistique: à mon avis, ce qui motive cette croyance en la « spécificité » nazie n’est que la peur de réaliser que la civilisation la plus élevée ne protège en rien contre les pulsions « barbares »; les méthodes qui furent mises en oeuvre, ne sont spécifiques que de notre époque industrielle.

        Une petite « pique » pour terminer; vous énoncez  » Un Français (Grec?) aura du mal à saisir les conséquences d’une telle prééminence totalitaire au « ministère » de la culture »
        Pensez vous vraiment qu’un « Grec » puisse ne pas saisir quelque chose?

    • …je n’ai jamais dit le contraire.
      « la marseillaise » est, tout autant que l’hymne allemand, la traduction de mentalités collectivistes

  • Cher M. Fang Shuo, merci pour cette très belle analyse à la fois réaliste et porteuse d’espoir, assortie d’un style subtilement lyrique qui n’est pas pour me déplaire. Bravo !

  • Beau texte. Hélas, la France est foutu. C’est trop tard.

    • Mon dernier fils habite au Japon depuis 8 ans et à ma connaissance il ne reviendra jamais vivre en France pour de nombreuses raisons que je vais énumérer pèle mêle : la qualité de la vie même dans la grande métropole de Tokyo, le respect et l’amabilité des Japonais, l’intérêt professionnel, le contraste saisissant entre l’Europe ou les USA et le Japon pour le respect de la nature, la qualité de la nourriture (oui, c’est aussi important), et j’en passe … Mes deux petits-enfants franco-japonais ont été présentés aux divinités shintoïstes et ont été familiarisés avec le culte des morts lors du décès de leur arrière-grand-mère dans le respect et le recueillement typiquement japonais. Ce que la France (entre autres pays occidentaux) a perdu est ce respect pour toutes choses y compris le travail et pour tout individu. Il y a de grandes leçons à tirer du Japon, pays qui a lui aussi basculé dans l’erreur collective comme l’Allemagne en son temps…

      • le Japon pour le respect de la nature

        Surtout à Fukushima.

        • sol: « le Japon pour le respect de la nature
          Surtout à Fukushima. »

          Des de milliers de km2 dévasté par le tsunami, des écosystèmes entier rayés de la carte, des millions de tonne de produits chimiques et débris nocifs répandus sur toutes les terres côtières et dans la mer.

          Conclusion: « Le japon il ai pas gentil avec la nature à cose de fukushima »

          Logique Level CM2 option écologie…

  • Un article ou il y a de quoi avoir honte de porter atteinte à l’esprit des français qui ont donnés leurs vies pour la patrie.

    On n’a pas tous été bercé par des air de Vichy.

    Et l’allemand qui a cassé de l’anglais, de l’américain ou du français n’a pas fait plus qu’obéir à des ordres. Je ne vois pas où l’armée aurait une conscience … en Chine ? LMFAO !

    • Lafayette: « Un article ou il y a de quoi avoir honte de porter atteinte à l’esprit des français qui ont donnés leurs vies pour la patrie. »

      Tiens ? Le nationalisme qui rencontre son vieil ami le socialisme, quelle surprise ! (mais il a une syntaxe horrible ce coup-ci)

      • Pourquoi ne voir que les extrêmes. Je centre et je tire !

        • Lafayette: « Je centre et je tire ! »

          Avec un nationalisme totalement incongru et des références extrémistes ? Certainement pas.

          Assumez vos discours ou réfléchissez avant si c’est encore possible.

          • Nationalisme, références extrémistes, … vous faites dans la démesure mon cher ryn, un troll sortit du film « ou est passé le soldat ryan ».

            Ne fantasmez pas trop, je n’ai rien d’un extrémiste ou d’un nationaliste. Je respecte juste les anciens combattants de ma famille, et je me dis qu’on a pas gagné avec des idéologues à petit clavier.

          • Lafayette: « je n’ai rien d’un extrémiste »

            Comme la plupart de ceux qui ont suivi des dictateurs très cher, la bêtise explique bien mieux que la méchanceté toutes les turpitudes humaine.

            Lafayette: « je n’ai rien […] d’un nationaliste »

            Alors cessez d’en utiliser le langage.

  • Les commentaires sont fermés.

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