60 milliards d’économies ! d’Agnès Verdier-Molinié

Dans 60 milliards d'économies ! Agnès Verdier-Molinié montre avec talent comment réduire la dépense publique.
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60 milliards d’économies ! d’Agnès Verdier-Molinié

Publié le 29 avril 2013
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La machine administrative française est bien un mammouth qu’il conviendrait d’urgence de dégraisser pour reprendre l’expression célèbre de Claude Allègre.

De combien de matières grasses faudrait-il l’alléger ?

Dans son dernier livre, Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’iFRAP, répond qu’il faudrait faire 60 milliards d’économies ! Oui… mais tous les ans. Comment dégraisser le mammouth de 60 milliards d’euros ? C’est la grande question. Pour ce faire il faut examiner le mammouth sous toutes les coutures. Et cet examen opéré par l’auteur n’est pas sans surprises.

Depuis Alain Peyrefitte et son Mal français, on sait que, face à l’administration, les ministres français sont sans pouvoir. Cela ne s’est guère amélioré et cela perdure, « parce que les ministres passent et que les fonctionnaires campent à vie dans leurs bureaux et sur leurs positions »… On est loin de ce qui se passe aux États-Unis où des milliers de fonctionnaires de l’administration fédérale valsent à chaque changement de président… Le statut actuel de la fonction publique, qui date de 1945, et de la présence de ministres communistes au gouvernement, ne le permet pas… et se révèle être un véritable boulet.

À propos de président, les électeurs de Nicolas Sarkozy seront ravis d’apprendre :

« Contre la promesse de tuer dans l’œuf les éventuelles grèves, le gouvernement avait promis de rétrocéder la moitié des économies réalisées à l’occasion de la réduction du rythme de renouvellement des effectifs (le principe de ne remplacer qu’un départ sur deux). Et seulement la moitié ! C’est là que les choses dérapent, confirmées à l’euro près par l’IGF [Inspection générale des finances]. En 2011, par exemple, l’économie sur les suppressions de postes a été de 820 millions d’euros, mais 610 millions ont été immédiatement reversés aux agents. »

Au lieu de tailler dans les dépenses publiques, le gouvernement actuel, lui, cédant à la facilité, se livre à un véritable matraquage fiscal, contre-productif :

« La fiscalité et l’ensemble des cotisations obligatoires ont atteint de tels niveaux que la France flirte déjà depuis 2010 en termes d’imposition du capital et du travail avec la (fameuse) courbe de Laffer, qui montre qu’il existe un niveau maximal de taxation, au-delà duquel le produit de l’impôt diminue. »

À ce sujet, l’auteur rend à César ce qui revient à César :

« L’économiste américain, qui a formalisé cette courbe spectaculaire à la fin des années 1970, n’a fait qu’expliciter les règles avancées au XIXe siècle par le Français Jean-Baptiste Say, célèbre théoricien qui répétait qu’un impôt exagéré détruit la base qui le porte. »

Nul n’est prophète en son pays… et l’usager n’est pas roi. Car « le désir secret de bon nombre d’agents publics [est] de voir disparaître les usagers comme par enchantement ». Ils n’ont pas envie de leur être confrontés.

Heureusement que « l’usager a un statut à part dans les services publics. Il n’est pas client : il ne peut pas faire jouer la concurrence s’il n’est pas satisfait du service. »

De plus, en l’absence de concurrence, l’usager en paye le prix, exorbitant :

« Ces services publics, que les autres pays nous envient de moins en moins, nous ont en partie ruinés et une bonne part de notre dette est imputable au fait que nous surpayons ces services. Ce surcoût peut être évalué à 60 milliards d’euros par an : 18,5 milliards d’euros au niveau de l’État, 11,6 à l’échelon local et 29,9 sur le social. »

Agnès Verdier-Molinié, optimiste, pense qu’il est possible de réduire les dépenses publiques « sans avoir à toucher aux prestations sociales distribuées aux Français » :

« Quand notre pays dépense 27,7 % de sa richesse nationale à produire ses services publics, les pays de l’Union européenne dépensent 24,9 %, sans différence notable en termes de qualité du service public et de niveau de prestations. La différence entre ces deux chiffres ? 60 milliards d’euros, qui pourraient donc être économisés chaque année à un horizon de sept ans si l’effort commençait dès 2013. »

Deux questions se posent cependant, l’une entraînant l’autre :

  1. 60 milliards d’économies à l’horizon de 2021, est-ce bien suffisant quand on sait que le modèle social et les service publics français génèrent plus de 100 milliards d’euros de déficit public annuel ?
  2. Ne faut-il vraiment pas toucher aux prestations sociales distribuées aux Français ?

 

Poser ces deux questions c’est y répondre, et faire apparaître qu’Agnès Verdier-Molinié est encore bien en dessous de ce qu’il faudrait faire pour que la France échappe à la ruine. Et la comparaison avec les autres pays de l’Union n’est pas non plus raison…

C’est dire l’étendue du problème… de l’État-providence.

 

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  • L’état n’est déjà pas capable de couper les allocations pour les familles aisées (5.072€) mais seulement les diminuer (on sait jamais, les enfants pourraient mourir de faim sans leur gouvernemaman).
    On va donc pas formuler d’hypothèses surestimant totalement les capacités de réforme de la barge à ordures qui dérive dérive depuis tellement longtemps…

    • la valeur des allocations sont passées 60 % à 13 % du coût d’un enfant en quarante ans.
      Par ailleurs, s’il y a bien un point où les allocations sont un investissement, c’est bien celui-là !!!
      Plaie d’argent n’est pas mortelle (quoique), en revanche, le déficit de naissance l’est. Et la situation française, moins pire que ces voisins n’en est pas moins alarmante.

      • Bonjour breizh
        L’état n’a pas à avoir de politique familial, la décision d’avoir des enfants est une décision du ressort du privé (des parents). Les parents décident d’avoir des enfants ou pas et assument financièrement cette décision.
        Une politique nataliste est aussi intrusive dans la vie privée que la politique anti-nataliste des chinois (enfant unique) avec des amendes si un 2° enfant survenait.

        • C’est comme d’habitude le serpent qui se mord la queue. L’abus de taxe et de fonction publique limite le pouvoir d’achat des français. Avoir un enfant devient donc trop cher et l’Etat est obligé d’aider les parents pour les inciter à en avoir … Si le pays était réformé et libéralisé, la vie serait globalement moins cher (impôts, logement, garde d’enfant, …) et les gens pourraient se prendre en main !

          • Je crois que ce dernier commentaire est faux. Prenez l’exemple du Japon, un pays que je connais bien, qui est un pays libéral au sens strict du terme, il n’y a aucune politique nataliste et la population vieillit inexorablement. Les crèches sont payantes et chères, et il existe de surcroit un numerus clausus concernant la date de naissance afin d’harmoniser dans les crèches les tranches d’âge. De ce fait une jeune femme qui s’aventurerait à la procréation est condamnée à cesser son travail. Par conséquent les Japonais ne se marient plus. Je rappelle que le Japon est le plus endetté au monde en terme de pourcentage du PIB car les Japonais sont réticents à toute augmentation d’impôts : TVA à 5 %, impôt sur le revenu à taux unique de 10 %, fiscalité immobilière légère, etc … Un dernier exemple, il n’y a pas d’employés municipaux au Japon pour balayer les rues, ce sont les citoyens démunis souvent âgés qui s’en chargent contre une petite allocation mais les rues sont propres parce que tout un chacun respecte l’autre. Et je pourrais citer bien d’autres exemples concernant le Japon …

          • Bonjour jacqueshenry
            -« Japon, un pays que je connais bien, qui est un pays libéral  » admettons http://www.heritage.org/index/ranking
            -« il n’y a aucune politique nataliste et la population vieillit « : et alors, si le gens préfèrent s’acheter une toyota plutôt qu’une poussette, cela ne regarde qu’eux
            -« Les crèches sont payantes et chères »: c’est une bonne chose il faut que les gens connaissent le vrai prix des services.
            -« il existe de surcroit un numerus clausus »: pas très libéral 🙂
            -« Je rappelle que le Japon est le plus endetté au monde en terme de pourcentage du PIB car les Japonais sont réticents à toute augmentation d’impôts » Et alors fallait pas qu’il s’endettent.
            -« les citoyens démunis souvent âgés qui s’en chargent contre une petite allocation » C’est sûr ce ne sont pas les bac+5 qui nettoient les routes.
            Le non-dit de votre discours c’est qu’une croissance démographique est une bonne chose pour un pays. Il faut plutôt se poser la question; qu’est-ce-qui est bon pour les couples.

          • On ne devrait pas faire plus d’enfants qu’on n’a la possibilité d’en assumer la responsabilité. Et, surtout pas, après, exiger auprès des autorités qu’elles aillent prendre de l’argent de force à son prochain sans son consentement, pour couvrir ce qu’on n’assume pas.

        • On ne peut pas ignorer qu’une natalité trop faible pendant trop longtemps soit un problème. Quand l’Allemagne ou l’Espagne ont des taux de natalité de 1,2 enfants au lieu de 2,1 comme c’est nécessaire pour renouveler les générations, ces pays se dirigent vers de gros problèmes : vieillissement de la population et explosion des dépenses de santé, affaiblissement au niveau géopolitique. Un monde dominé par les Chinois ou le monde musulman risque de ne pas être particulièrement agréable par rapport à celui qui a duré jusqu’à présent.

          A partir de ce constat, une politique nataliste intelligente peut se justifier à moins de ne pas voir plus loin que le bout de son nez.

          • Ca va bien aux Français de dénoncer les problèmes vers lesquels va l’Allemagne !
            Subventionner les petits chômeurs, chasser les jeunes entrepreneurs, le tout pour avoir plus de masses molles afin d’impressionner les pays qui sont 20 fois plus peuplés ! Et on appelle ça de la politique, moi j’y vois du grand n’importe quoi…
            Tiens, comment peut-on parler d’explosion des dépenses de santé au prétexte qu’on n’augmente pas le nombre de jeunes ? Un vieux coûte moins cher quand il a plus de petits-enfants ? Il y a une étude scientifique qui le prouve ?
            Le seul argument en faveur de la natalité, c’est de permettre de prétendre que notre système par répartition n’est pas moribond.
            Enfin, non, il y en a un autre : profiter des ses enfants en faisant assumer leur coût par la collectivité, mais celui-là n’est pas un argument d’honnête homme.

          • les chinois, comme vous dites, on aussi un probleme de natalité et donc de vieillissement . je ne suis pas sure qu’ils cherchent a dominer le monde, mais plus simplement a reprendre la place qui est legitimement la leur compte tenu de leur nombres, et de l’ancienneté de leur civilisation: la première. de plus, ils sont largement occidentalisés: quand vous verrez des asiatiques se trainer en djelaba – c’est bon comme laba ( dit ) ou en bourka, vous fairez une photo.
            de tel manière qu’on peut ce demander si au rythme ou vont les choses en europe, ils ne vont pas bientot etre les derniers des occidentaux ?

          • Bonjour Arthur
            Bon …. comment dire… vous êtes sur un site libéral, j’ai posté des réponses non ambigus … Vous restez dans un discours collectiviste.
            Avec l’appel du pied pathétique (PATHETIQUE) sur la géopolitique et « la grandeur de la france » dans le concert des nations que le monde nous envie.
            Il faut changer de paradigme.

            « A partir de ce constat, une politique nataliste intelligente peut se justifier à moins de ne pas voir plus loin que le bout de son nez. »
            Alors c’est un argument qu’il est bon.

          • @Arthur

            Et là, vous démontrez que le socialisme a besoin d’une croissance perpétuelle pour se croitre et se maintenir. Le problème est que ce modèle a oublié que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.
            Et comme à un moment on atteint les limites, on commence à truquer les fondamentaux, la monnaie, puis on truque les indices, devenant de plus en plus bananier et autoritaire… Tout cela sans faire repartir la machine.

            Si les structures politiques n’étaient pas aussi dépendantes de cette croissance, il n’y aurait tout simplement pas de crise.

            Cette crise est bel et bien celle de l’étatisme.

          • Arthur : « On ne peut pas ignorer qu’une natalité trop faible pendant trop longtemps soit un problème. »
            —————————–
            Et comment savez-vous que ce serait un problème, vu qu’il n’y a jamais eu de problème de ce genre, sauf dans le fantasme de certains ? Vous êtes devin, astrologue, prophète ??

            On notera que le soit-disant problème jusqu’à présent pour les étatistes a toujours été une trop forte natalité, d’où le planning familial, la propagande malthusienne permanente, les campagnes massives d’avortement dans le tiers-monde… Oh l’ironie. Mais bon, on n’en est plus à une excuse bidon près pour justifier toujours plus l’action de gouvernemaman.

          • Si, une population en déclin est un problème, d’abord pour le commerce : les investissements se trouvent surdimensionnés par rapport aux besoins, donc la rentabilité baisse, et les talents se font plus rares.

            D’autre part, prendre en considération la puissance d’un pays vu de l’extérieur n’est pas une aberration. Il peut être fort, solide, brillant grâce à son mode de cohésion interne qui est la liberté, et avoir à l’extérieur un projet clair auquel chacun adhère (ce qui est millénaire : Rome, Clovis, Charlemagne, Louis XI, Louis XIV, la Révolution, Napoléon).

            En cherchant à mettre enfin un terme au colbertisme frénétique, il ne faudrait pas non plus supprimer tout projet commun à la nation.

            Relire Vicor Hugo à propos d’Alexandre Dumas : « Ce qu’il sème, c’est l’idée française. L’idée française contient une quantité d’humanité telle, que partout où elle pénètre, elle produit le progrès. »

      • est-vous sur que c’est les francais qui font des enfants en france ?

        • Les statistiques ethniques étant interdites en France cela ne permet que des constatations ou des études officieuses
          – Dans les familles issues de la population d’origine (vivant sur le sol français depuis plus de 4 générations) la natalité est faible comme dans la plupart des autres pays européens.
          – Dans les familles issues de l’immigration africaine (sub-saharienne et nord africaine), elle est au contraire très au dessus de la moyenne européenne.

          C’est l’amalgame mathématique entre ces deux types de phénomènes sociétaux très différents, qui place la France au premier rang européen en terme de natalité.

          • oui, c’est bien ce que je pensais, c’est ceux qui font des enfants  » pour gagner la guerre  » qui font monter la courbe de la natalité francaise, et se rejouir les commentateurs parisiens qui crache sur le model allemand.

          • @Riton :

            Synonyme d’ « étude officieuse » = opinion de l’auteur.

        • Bonne question 🙂

      • Pour avoir une pyramide des ages bien proportionnée (=un renouvellement de la population) il faut 2 enfants par femme environ.
        Néanmoins, je ne conçois pas l’intérêt d’une démographie forte dans un pays qui n’offre pas de travail.
        Finalement dans ce cas de figure, ne serait-il pas souhaitable d’avoir une population en baisse, puisque de toutes manières personne n’a de travail pour financer les rentes des retraités?

  • Le déficit actuel pour 2013 sera supérieur à 170 milliards d’euros mais dans ceux-ci 47 milliards seront les intérêts de la dette. 60 milliards d’économie seront donc encore insuffisants pour simplement nous ramener à l’équilibre. On garderait d’ailleurs un déficit primaire de plus de 50 milliards ! La croissance serait donc encore indispensable pour arriver à se refaire à plus long terme. Mais il faut espérer que les simplifications administratives liés à ces économies relancerait aussi largement le pays … Il ne faut pas oublier que de nombreuses mesures simplificatrices et de libéralisation des marchés ne coûtent rien …

    • Le climat délétère actuellement dans les relations franco-allemandes résulte du fait que les Allemands se rendent bien compte, que les promesses du gouvernement de réduire les dépenses publiques ne sont absolument pas tenues. Donc, ils en ont marre qu’on se foutent de leur gueule.
      Tandis qu’en France, les déclarations du pouvoir, la désinformation véhiculée par les médias, les cris effarouchés de Mélenchon et des syndicats, conduisent une majorité de Français, mal informés, à croire qu’on est en plein dans l’austérité.
      Mais c’est de l’intox absolue, il n’y a aucune mesure tangible de réduction des dépenses publiques après un an de gouvernance d’Hollande.

      • on pourrait se pencher sur le cas des cerealiers, qui , alors que le prix des cereales est au plus haut depuis 2 ans, continuent a toucher les rentes d’etat prevues par la reforme de la PAC de 1992, prevoyant la baisse du prix des cereales. deplus, cette proffession n’emploie pas, et a un impact negatif sur l’envirronnement !

        • Les céréaliers se goinfrent de rentes avec la PAC et perçoivent d’importants loyers en ayant obtenu de pouvoir laisser installer des éoliennes dans leurs immenses champs de la Beauce.

      • sans dire qu’en plus, ils sont souvent propriétaire terrien a la campagne, et que par consequent, ils ont souvent vendu du terrain a construire, c’est a dire realisés une plus value de 50 fois le prix auquels leurs géniteurs l’avaient acheté jadis.
        c’est dire s’ils ont besoin que l’etat les aide, les pauvres !

      • oui, les francais voudrait vivre sur le dos des allemands.
        néanmoins, s ‘il ont observe les choses sur un rytme séculaire, le bilan est moins tranché:
        1815 waterloo. lesfrancais sont condamnés a d’importantes contribution de guerre: ils payent jusqu’au dernier centimes.
        1870 rebelotte, a nouveau, la france se depèche de se liberer de sa dette
        1918 cette foi, c’est l’allemagne qui est condamnée, elle ne paye pas ou presque rien.
        1940 – 44 l’ocupation: 30 % du PIB francais est transferré de l’autre coté du rhin.
        1945 instruit par l’echec du traité de versaille, les allié refusent de faire payer l’allemagne, qui part ailleur est largement detruite.
        je ne justifie en rien l’attitude des francais d’aujourd’hui, mais cela montre que parfoi, l’histoire nous joue des pied de nez.

        •  » mais cela montre que parfois, l’histoire nous joue des pied de nez. »
          Oui, mais c’est souvent à la suite de décisions prises par les français. Je prends simplement la 1ère et les dernières dates que vous indiquez :
          – 1815 Waterloo : la France a voulu imposer à l’Europe sa révolution à la con dont personne (sauf quelques illumines) n’en voulait et à cet effet à mis l’Europe en feu. C’est normal que la France soit obligée de payer.
          – 1940 – 44 l’occupation : c’est la France qui – cocorico – a déclaré la guerre à l’Allemagne et pas l’inverse…

  • Attention : avancer des masses chiffrées en ´€ , ça impressionne mais c’est finalement presque secondaire… Il faut avant tout disposer du courage et de la foi du charbonnier pour définir la réduction du périmètre des missions de l’Etat et des collectivités
    Ensuite, il faut constitutionnaliser 2 ou 3 principes qui ne pourront être dérogés par le gouvernement , fut- il nouvellement élu :
    1- comme le 1er amendement des E -U qui fixe la liberté d’expression, un article posera l’interdiction de présenter , donc de voter, un budget public ( quelqu’il soit) en déséquilibre = les depenses de fonctionnement doivent être financées par les seules recettes de fonctionnement
    2- le taux global de prélèvements de toutes natures ou appellations ( impôts +. Taxes + cotisations sociales + etc etc etc…) ne pourra pas excéder 40 % par exemple
    3- aucune personne physique ne pourra postuler et assumer plus de 2 mandats consécutifs ou non
    4- tout fonctionnaire ému devra démissionner immediatement

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