Bienvenue sur le champ de bataille

Première étape de notre parcours du combattant libéral : apprends à connaître ton ennemi mieux qu’il ne te connaît. Nous commençons par du super-coriace : le trotskiste. Port du casque obligatoire.

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Léon Trotsky & Edwy Plenel

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Bienvenue sur le champ de bataille

Publié le 28 avril 2013
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Première étape de notre parcours du combattant libéral : apprends à connaître ton ennemi mieux qu’il ne te connaît. Nous commençons par du super-coriace : le trotskiste. Port du casque obligatoire.

Par Pascal Avot.

Léon Trotsky & Edwy Plenel

– C’est dégueulasse…
– Qu’est-ce que ça veut dire, « dégueulasse » ? C’est la guerre. Il savent la faire, les fumiers.
La 317e Section, film de Pierre Schoendoerffer

 

Passez sous les barbelés

Vous arrivez à un dîner plutôt de gauche, tout se passe bien, les jupes sont jolies et l’alcool généreux. Mais voilà que la discussion dévie vers la politique : la température monte d’un cran. Fidèle à vos idées, vous défendez le libéralisme et aussitôt un convive vous agonit de railleries discrètes, de critiques voilées, voire même de menaces en filigrane. De votre capacité à vous adapter à la situation dépendent votre réputation et celle du libéralisme.

« Je le vaincrai, car j’aime la guerre plus que lui », disait Winston Churchill au sujet d’Adolf Hitler.

On est en droit de se demander si les libéraux aiment suffisamment la guerre verbale pour vaincre le socialisme. C’est ce que nous allons très prochainement vérifier à la faveur d’une crise économique majeure : les débats publics comme privés vont se tendre, les extrémismes s’ébrouer et tout porte à croire que le libéralisme sera mis en accusation. Les plus craintifs d’entre vous peuvent d’ores et déjà se préparer à se taire. Les autres sont bons pour le choc frontal avec l’idéologie, et ni l’humour, ni la lecture de Hayek ne seront des boucliers suffisants. Il vous faut aimer le combat : on n’a jamais vu une mauviette étendre un boxeur professionnel.

Reconnaissance, identification, analyse : votre première mission, si vous l’acceptez, sera de comprendre vos adversaires. Et non en bloc, car ils sont différents les uns des autres : un par un, en fonction de leurs croyances, de leur passé idéologique, de leurs espérances étatistes, égoïstes ou révolutionnaires. Nous allons donc les examiner séparément. Commençons par un ennemi juré du libéralisme, et l’un des plus compétents : le trotskiste. Ne ricanez pas, cet homme sait ce qu’il fait.

 

La foi trotskiste

Chaque école collectiviste a sa vision propre, laquelle détermine ses stratégies et ses tactiques. En France le trotskisme est une des plus influentes.

Inconditionnel de Lénine et principal challenger de Staline – qui l’exilera et le fera assassiner –, Léon Trotsky est un auteur de bonne tenue et un homme d’action performant. Ses talents d’orateur, sa plume alerte, son goût pour les échafaudages intellectuels, sa volonté d’obtenir des résultats concrets, son courage dans l’adversité, le font très tôt remarquer comme un leader. On célèbre sa capacité à discipliner la toute nouvelle Armée Rouge. On parle moins de sa propension à fusiller les révolutionnaires non conformes à la perspective bolchévique. Les communistes libertaires de Krondstat, mutins pacifiques et désespérés, sont sauvagement massacrés : Trotsky fait le ménage. Des milliers de morts. De nos jours, il serait bon pour le Tribunal pénal international.

La thèse communiste préférée de Trotsky est la « révolution permanente », qu’il fait sienne en 1904En quelques mots : la révolution n’est pas un événement mais un process, elle ne saurait rester confinée aux limites d’une nation. Elle doit être continue et mondiale sans quoi elle se résumera à un simulacre bourgeois. La révolution bolchevique ne deviendra LA révolution que lorsqu’elle aura conquis l’univers entier et cela doit advenir séance tenante.

Disant cela, Trotsky se condamne, car il envoie le bolchévisme dans une direction plus chimérique encore que les prophéties léninistes. En effet, dès 1918, les bolchéviques sont isolés : les autres peuples d’Europe rechignent à suivre la voie tracée par Lénine, la révolution mondiale risque de se faire attendre. Pour contrer le délire de Trotsky, Staline aura la partie facile : il lui suffira de taxer son concurrent d’irréalisme, et de lancer le mot d’ordre contraire à celui de la révolution permanente : « l’édification du socialisme dans un seul pays ». Dans sa volonté d’aller trop vite et trop loin, Trotsky a quelque chose d’hitlérien. Staline l’a repéré et le condamne à passer pour un dangereux rêveur.

Trotsky meurt en 1940 au Mexique, un pic à glace enfoncé dans le crâne et laisse derrière lui un sentiment d’inachevé, un air de romantisme. Trotsky a perdu contre Staline, donc il est cool. Staline a tué tout le monde, donc Trotsky avait raison. Le barbichu à la vue basse entre dans la légende collectiviste sous le label des losers magnifiques, des poètes rock de la révolution, sur la même étagère que le Che.

 

Le trotskiste, cet amphibie

Les trotskistes ont un joker dans la manche : jamais, dans aucun pays, à aucun moment de l’Histoire, leur mouvement n’a accédé au pouvoir suprême.

Contrairement au léninisme et au stalinisme, le trotskisme est resté théorique : il n’y a pas eu et il n’y aura sans doute jamais de pays trotskiste comme il y a eu des pays léninistes ou staliniens. Certes, Trotsky fut l’organisateur de l’Armée Rouge et un des acteurs les plus emblématiques – un des assassins les plus glaciaux – de l’utopie bolchévique, mais ni lui ni ses innombrables admirateurs n’ont réussi à prendre les commandes centrales d’un État. Léon a une trajectoire fulgurante, mais marginale. Le trotskisme produit des livres, des partis, des groupuscules, des tracts, des grèves, de l’entrisme, de la logorrhée, des motions, des scissions, des congrès, des Internationales, des manifestations, mais toute cette magnifique agitation est lovée sur elle-même, autosuffisante, autarcique : elle n’a de contacts avec la réalité que de manière sporadique.

De nos jours, le trotskisme n’essaye plus de prendre le pouvoir collectivement. Il le prend individuellement : nombre de trotskistes s’entendent à grimper haut sur l’échelle institutionnelle, à devenir fort célèbres, voire fort riches et ce sans jamais en éprouver la moindre mauvaise conscience.

 

L’idéologue businessman

Pour justifier sa médiatisation et l’épaisseur de son compte en banque, le trotskiste showbiz bénéficie de deux deux alibis : l’entrisme et l’irréversibilité.

L’entrisme consiste à infiltrer une structure de pouvoir dans le but de la déstabiliser de l’intérieur et de la rendre compatible avec la révolution future. Cette stratégie relevant de la conspiration, de l’hypocrisie et du parasitisme permet au trotskiste d’envisager tous les milieux professionnels, tous les CV, toutes les carrières comme des champs de bataille, et de présenter l’égoïsme de son ascension personnelle comme un sacrifice à la Cause.

« Oui, je suis trotskiste et chef d’entreprise, oui je suis collectionneur d’objets bolchéviques et richissime. Oui, c’est paradoxal. Mais c’est que le monde capitaliste doit être pénétré en profondeur par les révolutionnaires, seul moyen de lui faire perdre le contrôle de lui-même ! On ne peut changer la pyramide du pouvoir sans gangréner son sommet ! »

Ainsi le trotskiste plaide-t-il devant son miroir que ses nuits chez Castel sont des préfigurations du Grand Soir. Il est la taupe du Komintern chez les happy few.

L’irréversibilité, quant à elle, complète l’entrisme : elle permet au trotskiste de maintenir en toutes circonstances son lien à Trotsky, via la pratique.

Un ami de Mélenchon dit, et il n’est pas le seul : « Quand on a été trotskard, on le reste toute sa vie ». L’énoncé est vrai, comme des énarques, car le trotskisme est une école au sens propre du terme. Dans les groupuscules de fanatiques dévoués au message de Léon l’Implacable, la formation est essentielle.

Pour devenir un vrai trotskiste, on doit lire beaucoup d’idéologie et d’histoire, connaître son Marx et son Lénine sur le bout des doigts, savoir organiser une réunion publique, écrire un tract, recruter, espionner les partis ennemis, faire courir des rumeurs, menacer, désinformer, faire basculer une majorité lors d’un vote étudiant, déclencher une grève, négocier, prendre la parole à une tribune, créer SOS racisme à la demande de Mitterrand dans le but de favoriser le FN, voire même lancer des cocktails Molotov ou séquestrer un patron. Toutes choses que Tocqueville ne savait pas faire. Le trotskiste est un spécialiste de l’organisation révolutionnaire et du passage à l’acte. Il est dévoué, méthodique, consciencieux. Et s’il sait se montrer explosif devant les caméras de télévision, il sait également être discret, furtif, transparent, en attendant la prochaine occasion d’exploser.

Tant de trotskistes parviennent à des postes de responsabilité dans des entreprises publiques et privées ! Leur méthodologie, patiemment apprise dans l’ombre des stages de formation révolutionnaires, fonctionne à merveille dans le cadre d’une carrière individuelle très intéressée. Les cours du soir du parti rendent apte à organiser, structurer, commander, diriger : le monde du management accueille ces talents avec enthousiasme. Souple comme le roseau, le trotskiste ne cesse nullement d’être trotskiste lorsqu’il s’assied dans le fauteuil du grand patron : dans son role playing game idéologique, l’ardeur égoïste est un camouflage. Une ruse de la Tchéka. Incluez là-dedans toutes les nuances de la mauvaise foi.

Abandonnant parfois officiellement son idéal extrémiste pour des motifs tactiques (il faut bien cela, si l’on veut devenir Pierre Moscovici à Bercy), le trotskiste ne prendra cependant pas la peine de faire son mea culpa.

Pourquoi diable prendrait-il cette peine, alors que les techniques trotskistes, la praxis groupusculaire qui constitue son armature mentale, sont les clés de sa prospérité ? S’il veut se dédouaner, pour la forme, il se contentera de lâcher qu’il a été d’extrême gauche, oui, mais que c’était une erreur de jeunesse et qu’il ne regrette rien. Il omettra de préciser que sa jeunesse ne connaît pas de fin ; le gauchisme permet de rester ado ad libitum. Ainsi notre camarade se considèrera-t-il éternellement comme un héros, et non comme un vendu, quand bien même il balancerait par-dessus bord le dogme, l’envie de bouleverser la société et les Œuvres Complètes de l’homme aux petites lunettes rondes. Lui jeter à la figure qu’il est hypocrite ou pas cohérent n’aura guère d’effet : il se trouve cohérent d’un point de vue idéologique, et ne l’est pas moins que le professeur libéral en université d’État.

 

Le casse-tête

Dans ces conditions, pour un libéral, convaincre un trotskiste qui a réussi – c’est-à-dire : le déprogrammer – relève de la quasi-impossibilité.

Comment voulez-vous faire sincèrement et exhaustivement condamner le trotskisme par Edwy Plenel, alors que la filière de formation trotskiste l’a mené à l’argent, à la notoriété, au respect quasi-unanime et aux dîners en ville avec les grands de ce monde ? Une chose est certaine, au moins : Plenel juge Hollande trop à droite et veut bien le faire trébucher. Preuve que le confort et les sunlights n’ont pas tué en lui l’envie de mordre les modérés et de faire basculer les situations. Trotsky approuve même si Plenel dit avoir abandonné les idées de Léon.

Évidemment, si vous tombez sur un pauvre gars hypnotisé, un trotskiste de la base, du genre qui rate la première marche et reste à jamais confiné à l’antenne Lutte Ouvrière d’Aulnay-sous-Bois, des coups gagnants peuvent être tentés pour le ramener à la réalité et sauver sa liberté. Mais la première saison de notre école d’arts martiaux libéraux concerne les types d’adversaires ; les types d’argumentations viendront en deuxième saison. Contentons-nous pour l’instant de la leçon que nous donne le trotskiste.

D’abord, l’ennemi a de bonnes écoles de combat idéologique. On ne peut pas en dire autant des libéraux. D’où notre série d’articles, en espérant que vos commentaires, vos expériences et vos analyses viendront nourrir l’arsenal proposé. Ensuite, et c’est le plus important, nous devons apprendre à respecter l’adversaire pour ce qu’il est : un bon, voire un très bon politicien, bénéficiant du pilote automatique du diamat, quand nous sommes contraints à la vérité et à ses doutes.

L’erreur originelle du libéralisme, sur le champ de bataille idéologique, est de croire que la vérité l’emporte nécessairement. C’est sous-estimer de manière dramatique les chausse-trappes à tiroirs et les oubliettes en réseau du mensonge assumé, de l’esprit de complot, de l’hypocrisie tactique, de la souplesse stratégique, de l’efficacité argumentaire et de la foi vraiment religieuse, ardente, tous éléments livrés, prêts à l’emploi, dans le pack léniniste.

Partir du principe que ces gens sont des crétins est une faute grave. Partir de celui qu’ils nous sont intellectuellement inférieurs est une témérité coupable.

 

Le professeur

Avant-hier soir, 23 heures 15, dans l’émission marathon que Pujadas lui consacre, Jean-Luc Mélenchon explique que Robespierre a donné l’égalité aux Juifs. Ten points. Depuis plus de deux heures, le maître du Parti de gauche se montre plus intense que ses contradicteurs. Il les boxe tous un par un, il encaisse et il frappe fort.

La cérémonie pourrait durer toute la nuit, il ne baisserait jamais la garde. Il ment avec énergie, exhibe son aisance, zigzague tel le cobra, frappe par derrière, amadoue, humilie, salit, élève, inspire, et balance quelques vérités bien senties comme des grenades à fragmentation. Autour de lui, progressivement, ils se rendent, ils s’éteignent. Ils ont mal partout. Ils ne le critiquent plus que sur la forme. Ils lui tendent même des perches. Mélenchon en profite pour se payer la Corée du Nord, avec une émotion parfaite – celle dont Copé serait incapable. Ce soir, comme cinq nuits plus tôt chez Ruquier, il a écrasé le souvenir de Georges Marchais. Il est enfin le personnage télévisuel le plus doué de l’histoire du communisme français.

Il est temps pour toi, ami lecteur, d’entrer dans le dur. Si tu perds des batailles, c’est d’abord parce que tu méprises ton adversaire.

Et si tu le méprises, c’est parce que tu ne te concentres pas suffisamment sur lui. Des qualités, il en a, mais tu ne les regardes pas. Tu les snobes. Or, elles t’ont pour proie. Aussi te proposons-nous de mettre de côté trois heures, ce week-end ou dans les jours qui viennent, pour regarder ce show : tout bonnement le meilleur spectacle communiste jamais offert en France à la télévision. Tu ne pourras pas, à la fin, ne pas dire : « L’école trotskiste, c’est pas rien, quand même… » Au long de son excellente biographie parue chez Robert Laffont, on nous rappelle de nombreuses fois que Jean-Luc le Cogneur tient sa maestria de ses classes chez les lambertistes, les plus comploteurs des trotskistes français, où il a débuté et tout appris – Lionel Jospin vient de la même écurie, mais lui est bien inférieur stylistiquement et culturellement. Mélenchon est un rouge parfait.

Un esprit libéral digne de ce nom se doit de reconnaître au socialisme en général et au communisme en particulier une expertise dont le libéralisme est dénué. L’expertise du néant ? Oui. Mais c’est en la prenant en considération que nous pourrons la viser et la détruire. Bon appétit. Le week-end prochain, le stalinien. Si tu as peur des cégétistes, viens en armure.

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  • La première erreur des libéraux est de penser que tout le monde veut être libre, naturellement. Un esclave qui est parfaitement à l’aise dans sa condition d’esclave ne voudra jamais en sortir.

    La deuxième erreur des libéraux, et vous le dites fort bien, est de penser que le droit naturel vaincra quoiqu’il arrive.

    La troisième erreur des libéraux est de ne pas vouloir aller au combat, sûr qu’ils ont de leur bon droit.

    La quatrième erreur des libéraux est de ne parler presque exclusivement d’économie.

    La cinquième erreur des libéraux est de n’avoir aucun encrage (ou presque) dans les couches populaires. Où même de faire semblant d’en avoir comme la Méluche.

    La sixième erreur des libéraux et d’imaginer que les arguments utilisés seront forcément de hautes volées : Rien n’est plus faux. Il faut s’attendre à beaucoup de coup de poings dans le foie.

    Etc.

    On est pas obligé de faire de LA politique pour parvenir à nos fins. On peut faire DU politique.
    Les lois du marché (quel qu’il soit) sont intangibles et constantes. Elles sont nos alliées. Convaincre ou faire douter 10 personnes de l’entourage du trotskiste revient à lui faire perdre la bataille (mais pas la guerre).
    Sur le marché politique, si suffisamment de personnes demandent une offre libérale, elle apparaîtra, mais ce n’est pas pour autant que les collectivistes disparaîtront.

    L’avantage des libéraux est que pour l’instant ils sont malins car se convertir au libéralisme revient à faire un effort intellectuel très important (je sais de quoi je parle), alors que se convertir au communisme revient à abdiquer de sa pensée.

    Votre article me donne l’idée d’un manuel de combat pour les libéraux. Si ça intéresse contrepoints juste à me le dire… Vous avez mon adresse mail 😉
    (Je suis dessus à cet instant même).

    • Bonjour Grain2Sel
      « La première erreur des libéraux est de penser que tout le monde veut être libre »
      C’est tout à fait vrai, je suis entouré de gens qui préfèrent ne pas décider, et d’avoir une vie toute tracée.
      La liberté c’est angoissant car on est responsable de nos actes tandis que d’obéir c’est tellement plus simple.
      J’ai connu un allemand de l’est dans les années 90 qui était très critique du système libéral de l’ouest, et il me disait qu’en allemagne de l’est tout était plus simple et « gratuit ».

      • Mais de quelle liberté leur parle-t-on ? Et leur en parle-t’on aussi bien qu’eux parle de l’égalité ? J’y reviendrai très prochainement.

      • J’ai moi-même connu un jeune roumain, qui avait pourtant à peine vécu sous le joug communiste, et qui en parlai néanmoins en termes flatteurs. Il m’avait marqué, à l’époque, en me disant, mot pour mot, qu’il était tout de même plus simple que l’état pense à sa place.
        Que faire ? J’ai changé de sujet… Ça fait 15 ans et j’y pense encore… Quelle horreur dans ces mots !

      • C’est vrai. Autour de moi beaucoup sont ceux qui préfèrent etre protégés (ou avoir la sensation d’etre protégés) par l’État plutot que d’etre libre.

    • « La quatrième erreur des libéraux est de ne parler presque exclusivement d’économie. »

      Oui, oui, oui, oui, oui et mille fois oui. J’y reviendrai dans cette série d’articles.

      « L’avantage des libéraux est que pour l’instant ils sont malins car se convertir au libéralisme revient à faire un effort intellectuel très important (je sais de quoi je parle), alors que se convertir au communisme revient à abdiquer de sa pensée. »

      Bien vu, mais le libéralisme doit apprendre à se vendre. Elle premier qui s’exclame « Le libéralisme n’est pas une marchandise ! » est bon pour éplucher les patates pendant six mois).

    • « La quatrième erreur des libéraux est de ne parler presque exclusivement d’économie. »

      Oui, oui, oui, oui, oui et mille fois oui. J’y reviendrai dans cette série d’articles.

      « L’avantage des libéraux est que pour l’instant ils sont malins car se convertir au libéralisme revient à faire un effort intellectuel très important (je sais de quoi je parle), alors que se convertir au communisme revient à abdiquer de sa pensée. »

      Bien vu, mais le libéralisme doit apprendre à se vendre. Et le premier qui s’exclame « Le libéralisme n’est pas une marchandise ! » est bon pour éplucher les patates pendant six mois).

    • « L’avantage des libéraux est que pour l’instant ils sont malins car… » ils savent rester invisibles 🙂

  • Si « se convertir au libéralisme revient à faire un effort intellectuel très important », il n’y a aucun espoir à avoir : espérer pouvoir promouvoir les idées libérales en entrant en politique pour convaincre les autres est une illusion. « Abdiquer sa pensée », c’est le confort que l’immense majorité a choisi. Que faire alors ? Rien ! C’est de toute façon trop tard, et seule la faillite finale pourra faire avancer l’idée que peut-être le collectivisme est une erreur…

    • Vous ne comptez pas sur votre liberté, ni sur votre intelligence, ni sur votre volonté. Je pense que vous avez tort. (Ne le prenez pas pour une attaque, car c’est un compliment.)

  • Bonjour Pascal,

    Bonne idée que de dresser le portrait des ennemis de la Liberté! Pour ma part, même si tu as raison de dire qu’ils sont différents, je pense qu’il y a un point commun entre eux, à savoir le constructivisme, cette envie folle de modeler autrui à son image en utlisant toutes les contraintes possibles, à commencer par la contrainte légale. J’aurais personnellement commencer par là, mais j’enfonce peut-être une porte que tu as décidé d’ouvrir plus tard 🙂

    Ensuite, je suis d’accord avec @Grain2Sel : il évoque, sans le nommer, le mythe de la caverne de Platon => les hommes qui n’ont jamais vu la lumière préfèrent la douceur et la sécurité des ténèbres que de devoir prendre le risque de la lumière (= la Liberté, la Vérité). Peut-être les libéraux, dans leur combat, doivent apprendre à donner à autrui la « sapor libertatis », le goût de la Liberté. A côté de la nécessaire connaissance de l’ennemi, il faut donner envie aux troupes de se battre pour « la flamme fragile de la Liberté » comme le disait Friedman.

    Voilà pour mes réflexions dominicales après ma première tasse de café noir. Mais encore merci de nous entraîner dans ton camp pour apprendre le combat! Bien le bonjour. phb

    • « je pense qu’il y a un point commun entre eux »

      Bien sûr ! Il y en a en nombre, et le constructivisme est l’un d’eux, en effet.

    • C’est surtout construire une société en conformité avec ses fantasmes, en faisant totalement abstraction du caractère humain des individus.

  • Bonjour Pascal, c’est toujours un plaisir de vous lire. Je n’ai pas regardé l’émission et n’en aurai probablement ni le temps ni le courage mais un détail m’intrigue : il y a le visage d’Attali sur la photo… Si les autres contradicteurs de Mélenchon sont de la même trempe, ce n’est pas étonnant qu’il en fasse des confettis car, comme vous le dites, lui est cohérent alors que eux… Mélenchon rêve de la Loubianka quand eux rêvent de postes prestigieux avec dîners en ville et tout le toutim. Si ces braves gens étaient de fervents défenseurs de la pensée de Hayek, Friedman, Bastiat, donc défenseurs des droits de l’individu probablement que c’est eux qui feraient de la charpie de Méluche. Sauf qu’ils défendent leur milieu, leur carrière, leur train de vie, souvent au frais des autres et ils méprisent les individus. Je n’aime pas Mélenchon mais je ne lui en voudrais pas de se payer Attali ou Pujadas !

  • Merci à tous. Je prendrai le temps de vous répondre plus avant ce soir.

  • Toute mes félicitations. C’est un grand plaisir de vous lire.

  • Idée géniale, j’ai même déjà mon trotskiste chef d’entreprise en visuel! Merci pour cette initiative!

  • Bonjour Monsieur Pascal Avot. J’adore toujours vos articles. Je les lis avec gourmandise et j’y apprends tellement de choses. Et pourtant vous savez que je n’ai pas été avare de faits et de lectures sur le communisme depuis 30 ans, comme je vous en parlais dans mes précédents commentaires sur vos écrits passionnants. Mais vous avez une avance qui me semble essentielle, vous avez connu le système de l’intérieur d’après ce que vous avez dit de vous dans des précédents articles. Vous êtes donc un expert. Cela se sent et s’entend dans chaque argument, chaque fait, chaque idée. Néanmoins, je voulais rebondir sur un point de vue différent que le vôtre au sujet de ces articles indispensables dont je vous conjure de continuer à les écrire pour aller au combat. Moi je ne crois pas à la solution du combat contre le Côté Obscur de la Force. Oui, George Lucas a frappé très fort. Il a montré en résumé la puissance du mal contre l’impuissance du bien, matérialisée par la phrase d’Edmund Burke “La seule condition au triomphe du mal, c’est l’inaction des gens de bien”. Certes, le romantisme de StarWars est enfantin mais il est pérenne symboliquement. Les peuples ont besoin de symboles et d’images simples. Cette forme narrative et symbolique est aussi ontologiquement anglo-saxonne, elle n’aurait pu naître en terre française, car anglo-saxon rime naturellement avec libéralisme et liberté, malgré Bastiat et Tocqueville, alors que nous sommes obligés de l’ajouter à nos frontons républicains pour y croire. Tryptique sorti de la Révolution Française et de ses années de Terreur, n’est-ce pas ! Rien de pire que l’épitaphe de la trilogie “Liberté, Égalité, Fraternité”, la France est tout son contraire : “Asservissements, Inégalités, Egoïsmes”. L’idéologie française toute entière rime avec Colbertisme et étatisme, donc fait ici le lit, peu ou prou dans le temps, qu’on le veuille ou non, du collectivisme et de ses circonvolutions idéologiques. Vous avez à juste titre mentionné dans vos articles précédents les racines françaises du bolchévisme chez Proudhon et Rousseau. Je ne crois pas à la possiblilité française de sortir de ce schéma hormis par l’anéantissement économique du socle qui maintient ici toute cette sphère philosophique remplie de petis soldats vendus à la cause du Grand Soir, disciples de Lénine, de Staline, de Mao et de Trotsky. Pire la presse, les arts et les médias, qui devraient être un contre-pouvoir à cet état de fait, sont alignés sur les mêmes bases, depuis les bancs des écoles de journalisme et ceux des écoles d‘arts. D’où la question étonnante et conradictoire avec la pensée commune, : « Peut-on être révolutionnaire contre un pourvoir qui lui-même prétend l’être idéologiquement, fondamentamlement, consubstantiellement ?». Les arts et les organismes étatiques ou privés associatifs de ces zones d’influence n’échappent pas au système de la pensée unique instaurée pour y contrôler les esprits. On y constate de drôles de zèbres se disant révolutionnaires, vivant dans les faits du capitalisme le plus rude et serrant les louches des responsables poltiques quand ils sont de gauche, et courage infime, lutter contre ce capitalisme quand il est représenté par un pouvoir de droite en prétendant que le capitalisme, celui dont ils sont leurs choux bien gras, est mauvais. Encore un bastion de la folie étatiste, qui aime contrôler l’esprit humain même dans les lieux où devraient souffler la liberté, dans les lieux où a toujours soufflé la liberté, par essence. La presse, les arts… Non l’Etat socialiste contrôle de fait, la pensée, la création, la critique. Il administre la société et se doit donc d’administrer la vie elle-même, la naissance, la mort, le passage intermédiaire… dont il est le seul à comprendre l’avenir radieux qu’il lui prépare par le « progrès ». Mariage pour tous même combat. Le progrès. Etes-vous contre ? Qui peut naturellement se dire opposé au progrès ? Toute déviance est sanctionnée par l’ostracisation et la mise à pied, voir la chasse aux sorcières qui commence en ce moment même dans les chaînes publiques pour découvrir l’auteur (l’odieux journaliste vendu à la droite !) de l’info du Mur des Cons. On est en plein sous Staline et Beria. Ses collègues (de philosophie soviétiforme) le balancent. Car c’est par ces endroits de pouvoir qu’ils tiennent la France, dans ces lieux centraux de l’organisaation de la France (transports, énergie, médias, activités sociales, éducatives, sportives, artistiques… les mammelles essentielles du contrôle des peuples et des esprits), par les acronymes poétiques et délicieux de notre état surdimensionné, ENA, URSSAF, SNCF, RATP, EDF, SS… Mais il leur manque la grande distribution. Libre ! Je ne crois pas, contrairement à vous, « les français sont des veaux », à la capacité d’un peuple libéral, ultra minoritaire ici, de s’affranchir d’un tel contrôle, d’une telle main mise sur tous les rouages de la vie (Sarkozy, qui avouait n’être pas Thatcher, y a échoué), de renverser cet Etat infiltré et cancerisé jusqu’à ses plus hauts rouages. La gauche unanime crie au scandale quand la Scientologie (une force puissante et concurrente, le diable en personne j’en conviens) semblait s’immiscer à d’autres périodes dans tous les organismes de l’Etat Français (les juifs, les francs-maçons, la finance mondialisée… classiques boucs-émissaires). Que dire des organes soviétologues ici ? « Ils sont partout et contrôlent tout » pour reprendre une phrase célèbre mais en la détournant de la population historiquement ciblée. Votre article a ce mérite et est très insctuctif : « Ils sont partout ». Je ne crois donc pas à la victoire du bien à court-terme, à moins d’un effondrement économique généralisé et salvateur. Mais j’y crois par une seule faille de leur cuirasse idéologique. Ils sont nuls en économie, en création de richesse pure et globale, même s’ils peuvent faire illusion ici et là. Ils sont nuls par ce même fait que, même s’ils peuvent créer des entreprises individuelles florissantes, ils sont incapables d’appliquer leurs méthodes libérales individuelles qui les ont portés au sommet économique à la sphère collective, et pour cause, c’est contraire à leur idéologie. Infiltration du système avec ses propres codes, certes, mais arrivés au sommet du système, on casse tout. C’est leur objectif principal, n’est-ce pas ! Leur richesse individuelle leur permet d’accéder au pouvoir. Arrivés aux plus hauts niveaux, leur principal objectif est de détruire cette richesse collective ! Psyché paranoaïque et shyzophrénique type, s’il en est ! Je crois donc que le combat est impossible sur le terrain des idées mais plutôt il doit s’organiser, comme ailleurs, sur le terrain du laisser faire. A-t-on vu des collectivistes arrivés au pouvoir faire une politique libérale et libérée de l’Etat. Non ! Donc naturellement, ils s’auto-détruisent. Inutile de prendre les armes. Ou alors piquer comme des mouches depuis Londres avec l’assaut final sur la bête mourrante, symboliquement. Lutter contre la forteresse est inutile, sur le terrain des idées, ou sur le terrain tout court. Nous ne sommes pas assez organisés, tellement plus tournés mentalement , les libéraux, vers le terrain de la création de richesse, vers la beauté et non celui de la guerre : « La beauté sauvera le monde », merci Fiodor. Vous avez brillament montré à quel point c’est perdre ses forces inutilement. Votre article est édifiant sur ce point et je l’ai constaté personnellement de nombreuses fois. Comme ils sont perdus pour la vie une fois que le côté obscur les a happés, ils ne s’en défendent même pas. “C’est pour la vie” disent-ils, ils s’inoculent alors eux-mêmes leur propre cancer, leurs propres virus, ces souris de laboratoires ! J’ai eu des aspirations violentes contre les bolchéviques familiaux qui m’avaient traîné dans le boue, selon leurs techniques abjectes et habituelles que vous connaissez fort bien. J’ai constaté que c’était leur faire infiniment tord que de les laisser faire et de les ignorer, de les mépriser par l’absence de combat. Car tout bolchévique crée et fait de la provocation par nature, insulte, pour se faire passer ensuite comme victime de l’oppression capitaliste. Classique ! Si vous répondez, violemment, vous ne pouvez souvent pas faire moins devant une telle perversité, il vous met l’étiquette devant public « Comme tu es violent ! » et “Regardez comme il est violent, extrêmiste, d’extrême droite !” Tamponné, au suivant ! Le pire pour eux est de se taire, de disparaître. Ils n’ont plus de controverse, plus d’ennemis. Comment faire la révolution sans ennemis ? Le pervers a besoin de la richesse naturele de celui qu’il attaque, comme le communiste est exsangue si le libéral ne paie plus ses impôts. Il faut juste suivre les préceptes de Marie-France Hirigoyen : “On ne gagne jamais face aux pervers”. C’est authentiquement vérifié. Il faut les laisser dans leur monde, dans leur cul de basse fosse rempli d’éxcréments idélogiques, les laisser se détruire, s’empoisonner. Plus d’argent, plus de richesse créée, plus de communisme. Aller vivre et créer dans un pays libéral et attendre que le fruit pourri tombe ici tout seul de sa belle mort est la seule solution. Ce qui ne saurait tarder. C’est pour bientôt. Rester, quand on peut partir et fuir l’abjection, peut quelquefois confiner au sado-masochisme ou à l’impuissance mortelle quand on est appauvri irréversiblement. Vos articles précédents du 22/04 montrent la méthode pour connaître les déréglements annonciateurs de la société en bout de course économique, qui s’effondre. Il suffit aussi de lire l’histoire récente et finale de l’Empire Soviétique. La France approche de ce stade. Laissons-les vociférer. Leur cancer les ronge et il est terminal, comme ailleurs avant, c’est tout ce que je sais. Partons. L’économie les tuera naturellement. A moins que la Corée-Du-Nord soit leur principal modèle et objectif, selon le nouveau prophète rouge sang des peuples. En Europe ? Est-ce possible ? Non. La France socialiste et communiste est donc morte, d’avance. Le temps fera son travail.

    • @fraserve : Pitié, si vous voulez que les gens lisent vos commentaires et y répondent, faites des paragraphes !! Sinon c’est beaucoup trop indigeste à la lecture.

    • Cher ami. D’abord, merci pour cette splendide réponse. Vous aussi, vous connaissez la Bête, elle vous a mordu : vous savez. Il semble toutefois que vous soyez moins enthousiaste que moi à l’idée de monter au casse-pipes verbal face aux idéologisés. Permettez-moi de préciser mon point de vue.

      « Je ne crois donc pas à la victoire du bien à court-terme »

      Moi non plus. Je dirais même : les libéraux ne gagneront ni la prochaine bataille, ni la suivante, ni même celle d’après. Mais de leur résistance dépend la transmission de l’idéal de liberté dans les décennies qui viennent. Et cette transmission dépend de nous, de nous seuls : nous n’aurons pas d’excuses.

      Par ailleurs, je suis chrétien. J’ai l’espérance. Que dit l’espérance ? « Les gentils gagneront à la fin. » En attendant, on va prendre des baffes. Mais les gentils gagnent à la fin. Ce n’est pas négociable.

      Et cela rend le combat très beau. Churchill avait l’espérance. Hitler n’avait que le fantasme.

    • Ma réponse est un peu plus bas.

  • Si le système risque de s’effondrer, c’est probable. Mais par quoi va-t-il être remplacé, c’est plus incertain.

    D’où l’importance de diffuser la solution libérale.

    J’ai regardé la video de Mr. Melenchon, mais j’ai craqué au bout d’une heure. Il est adroit, c’est vrai, mais je connais par coeur son discours, il est répété ad nauseum par tout ses thuriféraires et tout ses adeptes.

    C’est pourtant sur la morale que les libéraux ont un immense avantage qu’ils oublient de mettre en avant :

    La solidarité dont la gauche nous rebat les oreilles, ne peut être le fait que d’individus libres.

    Le bien commun n’existe pas, car dès qu’un seul est lésé, cela devient la tyrannie d’une majorité sur une minorité.

    L’histoire donne aussi raison aux libéraux :La plupart les grandes avancées sociales sont le faits de libéraux, et souvent s’opposant aux communistes ou archeo-communistes, comme l’éducation pour tous et la liberté syndicale combattue par Jules Guesde.

    Les syndicats aujourd’hui ne représentent que des intérêts particuliers contre l’égalité de droits annoncées sur le fronton des mairies.

    Voilà quelques idées en vrac, suite à la lecture de cette discussion et de l’écoute d’une partie du discours Melenchonnesque.

    • Le bien commun n’est pas l’intérêt général.

      La liberté, la monnaie, le territoire et le droit de propriété, par exemple, sont le bien commun.
      L’intérêt général, c’est la croyance en un intérêt supérieur aux intérêts individuels, qui doit guider la politique. Mais comment le distingue-t-on ?

      Un principe du socialisme tient dans le fait de décréter l’intérêt d’un groupe comme étant cet intérêt général.
      D’ailleurs, dans le socialisme, il n’est pas question de droit, mais d’intérêts du plus fort, le droit étant considéré que comme une construction, un conditionnement venant de l’aliénation.

    • « C’est pourtant sur la morale que les libéraux ont un immense avantage qu’ils oublient de mettre en avant »

      OUI ! Et notre morale, il faut la vendre. La marketer. La plupart des libéraux voient du marché partout… sauf quand il s’agit du marché des idées. La plupart des libéraux lookent leur messages comme des messages d’assoces. Comme si le marketing était… trop vulgaire pour des intellos ? Trotsky approuve !

  • grace au rechauffement climatique, a Gstaad, l’hiver, on fait trop d ‘ ski !

  • Comme qui dirait, il a des commentaires qui montre que l’on s’enferme très vite dans certaines contradictions.

    Libre n’est pas qui veut, mais qui peut…

  • Ma seule question est ou place-t-on les maisons de retraite dans un système trotkiste ?

    Car on peut bien discuter des méthodes de non partage du pouvoir, mais le coté social qui manque dans les pays coco provoque aussi une large différence de coût.

    Mais on peut être sûr qu’avec Mélanchon on va faire du pétrole avec du charbon, car un peu plus de nucléaire ne fait pas de mal.

    • « Ma seule question est ou place-t-on les maisons de retraite dans un système trotskiste ? »

      On ne saura jamais ce qu’est un « système trotskiste », en fait. Le trotskisme n’est pas fait pour le pouvoir. Il est autosuffisant, comme une secte.

  • « Servir le peuple, c’est rêver pour lui un avenir de liberté, même si le peuple refuse le rêve, même s’il n’ambitionne qu’un état d’esclavage doré. La révolte n’est pas une affaire de masse, mais une affaire d’homme. »

    Glenmor

  • Je retiens qu’en face d’un trotskiste qui sait , lui , débiter des contre vérités et des mensonges, l’interlocuteur , faute de connaître le fond du problème n’a plus qu’a écouter et à se taire !!!

    • C’est effectivement une de mes thèses : le meilleur moyen de détruire le socialisme est de le connaître, de le comprendre, d’un point de vue à la fois historique (pour comprendre sa logique) et philosophique (pour comprendre son immoralité).

      Il ne s’agit pas d’observer le socialisme à travers une grille de lecture libérale, mais à travers un prisme étudié pour : la soviétologie. Disons que le fusil à idées est le libéralisme, mais que le viseur, ce à travers quoi on repère et vise l’argument ennemi, est un viseur soviétologique.

      • Je suis persuadé que vous en êtes encore à fantasmer sur goldorak.

        Allons enfants de la patrie, le jour viendra …

      • Et meme d’eprouver de la sympathie pour les socialistes. Les conditions de vie en France sont organisees telle facon que toute personne avec un cerveau, et un coeur s’oriente naturellement vers le socialisme (tout le reste est presente comme le mal absolu, et tout est fait pour que seuls les aspects negatifs du capitalisme et de la mondialisation s’appliquent en France, aucun des aspects positifs).
        Nombre de gens de gauche en France seraient liberaux si les differents courants politiques leur etaient presentes de facon neutre.

  • il y a une chose qui manque cruellement aux libéraux français à prendre chez les trotskystes : l’entrisme.

    Les libéraux français ont un gros problème, en bon libéraux, ils n’aiment pas la politique. Ils méprisent les partis, « la droite n’est pas libérale, le centre n’est pas libéral » et du coup ils n’y rentrent pas… hors, désolé de vous le dire : pour changer les choses il faut faire de l’entrisme, développer des courants officiels libéraux à l’UMP et à l’UDI (d’autant plus maintenant que les courants commencent à être reconnus dans ces partis et que les primaires pointent le bout de leur nez).

    Ne croyez pas que dans le système français, le libéralisme vaincra si vous ne faites pas de l’entrisme à l’UMP et à l’UDI. Monter un parti de zéro, vous serez toujours à la ramasse dans 30 ans (à moins que des personnes déjà connus, liberales, fassent scissions des gros partis pour créer ce parti et encore…)

    Ecoutez Ron Paul et son fils qui se sont développés au sein du GOP : « je ne crois pas à la création d’un nouveau parti, je crois qu’il faut changer les choses de l’intérieur. » (très très difficile, mais seule solution, le reste n’étant pas difficile, mais tout simplement impossible…)

    • Il y a quand même trois grandes différences à prendre en compte entre la France et les USA :

      -le scrutin uninominal à un tour à toutes les élections importantes* qui produit un bipartisme autrement plus strict que le bipartisme français.

      -le système des primaires, qui permet à des candidats « originaux » de l’emporter au sein même des deux grands partis.

      -l’absence de discipline de vote au sein des assemblées qui permets aux élus « originaux » de se faire entendre.

      *sauf la présidentielle, mais le mode de scrutin y est encore plus favorable au bipartisme

    • On touche là un point fondamental, et je partage votre point de vue.
      Le libéralisme est un mouvement jeune et en croissance, c’est une chance qui ne portera ses fruits que si elle se traduit en entrisme. Cela dit, j’ai bon espoir que tous les jeunes ambitions qui fondent les SFL et autres assos libérales se retrouveront tôt ou tard confrontés au choix d’un parti pour leur carrière politique.

      Par ailleurs, les élections municipales sont une chance inouïe pour les jeunes libéraux d’entre en politique : les grands partis cherchent désespérément des jeunes pour redorer les blasons de leurs listes, en particulier dans les villes de moins de 20 000 habitants. La France a besoin de vous !

  • C’est Louis XVI qui a considéré les juifs comme les cathos, notamment les Alsaciens et de fait ils ont été les moins pires pendant le révolution.

    • Ce n’est pas parce que Mélanchon dit des conneries sur l’émancipation des juifs par Robespierre qu’il faut l’imiter. Les juifs ont été émancipés en 1791, un des derniers actes de la Constituante. Sous Louis XVI avant la Révolution, leur sort était variable mais seule une partie d’entre eux a pu voter aux Etats-Généraux et ce n’était pas justement les juifs alsaciens. En revanche ils ont été victimes des persécutions religieuses comme les catholiques sous la Terreur.

  • Le bobo germanopratin Pascal Avot en général établissant son QG dans l’arrière salle du café de Flore, trop drôle ! Je veux bien être adjudant chef d’un peloton de potes chargé de défendre le BAR, chacun sa spécialité surtout dans ce quartier qui risque d’être chaud. On vous laisse la grande Sartreuse (verte ou jaune, on n’est pas racistes), rien que pour ça vous mériteriez une médaille.

    • Quoi Homo-Orcus ? Pascal Avot se répand dans l’arrière salle d’un bar germanopratin, sur une terre de gauche, le Flore ? Mais quel scandale ! Quelle ignominie ! Quelle abjection ! Vite, appelons la police des mœurs et de la pensée unique, la police secrète de la Rue de Solférino ! Montons le sur l’échafaud pour que tête saute et sang jaillisse ! Quelle honte ! Liberté de pensée en Francie Normalienne signifie penser à gauche. Comble du scandale, utiliser un bar symbole des luttes de mai 68 pour y produire des textes réactionnaires libéraux et de liberté ! La liberté de pensée en France signifie : penser à gauche. Enfin, tout le monde le sait ! Vite, boutons le libéral hors de France. Le Boulevard Saint-Germain est de gauche, diantre ! On y autorise les gens de droit à y rouler, mais c’est seulement une tolérance, un droit de passage. Pourtant les loyers ne ressemblent pas vraiment à ceux d’une terre pauvre, de gauche. Quoi, on m’aurait menti, à l’insu de mon plein gré !

      • « Le bobo germanopratin Pascal Avot en général établissant son QG dans l’arrière salle du café de Flore, trop drôle ! »

        Honnêtement, j’ai un peu de mal à saisir. Je ne mets jamais les pieds au Quartier Latin, et encore moins souvent dans ses cafés réputés. Je ne lis plus les structuralistes depuis que j’ai arrêté mes études, on ne me voit jamais sur un Vélib, l’art contemporain m’ennuie à hurler et je refuse de manger bio. Je ne vois pas comment rattacher mon identité à la tentative de caricature que vous en faites.

        En revanche, pour ce qui est de l’expérience de la violence physique – dont vous semblez étrangement vous attribuer le monopole -, faites-moi entière confiance pour vous contester ce monopole le moment venu.

        • Fraserve a compris le clin d’œil…

        • Je me moquais de Homo Orcus et de son commentaire pitoyable qi ressemble à s’y méprendre à l’image « Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage » et aux habitudes des gauchistes de tuer le porteur d’une idée qui leur déplaît avant de tuer lm’idée elle-même, du style du tampon FN.

  • Mélanchon est vulnérable sur l´immigration qui est un thème ultra sensible. D´ailleurs c´est pour celà qu´il est loin derrière le FN. Mais sur l´immigration quel est l´opinion des libéraux?

    • C’est simple, un liberaliste est pour la liberté 🙂

    • Dans un pays 100% libéral, les frontières ne sont que symboliques. On entre on sort comme on veut.
      Mais Ça n’existe pas, un tel pays.
      En France, sachant ce que coûtent les immigrés à la collectivité, un libéral peut s’opposer à leur venue tant que ce problème n’est pas résolu, au moins.

  • Ce qui m’étonne c’est l’incapacité total des journalistes et débatteurs de le contredire sur les idées si factuellement fausses qu’il assène sans contradiction. Par exemple sur Robespierre et les juifs, ou sur le Tibet et la théocratie (quoiqu’on pense du dalaï-lama il a renoncé de lui même à tout pouvoir politique).

    • « l’incapacité total des journalistes et débatteurs de le contredire sur les idées si factuellement fausses qu’il assène sans contradiction »

      Absolument. Il les terrorise, et ça marche. C’est un trait de la mentalité totalitaire très prégnant chez lui : il fait régner la peur et il aime ça.

      • Mélanchon est toujours opposé à journalistes et débatteurs coincés et facilement intimidables. Souvenez vous de son face à face avec l´arrogant Cahuzac qui le regardait droit dans les yeux……Mélanchon ne la menait pas large. http://www.youtube.com/watch?v=J1sIwTSybmY

      • Mélanchon intimide les journalistes et débateurs qui sont intimidables. Lors d´un débat avec l´ancien ministre Cahuzac, celui ci n´a jamais baissé les yeux et a même bien ridiculisé le tribun de papier en le traitant de clown http://www.youtube.com/watch?v=J1sIwTSybmY

      • Pourtant, il y en avait des failles… Par exemple, lorsque le journaliste a demandé à JLM comment il allait convaincre ceux qui prêtent 8 milliards par semaine de continuer de prêter s’il les menace.

        Cette menace est latente, lorsqu’il dit que nous avons le nucléaire, que la guerre pourrait être une option même s’il confirme que cette option n’est souhaitée par personne…

        Il relativise l’emploi de son vocabulaire qui ne sont que des mots, mais les pensées forment les mots, les mots font l’expression, l’expression provoque les actes.

        En réponse à la question, JLM a répondu que l’on créé un rapport de force quand on a 1880 milliards (dette de l’Etat français) dans la main, et de préciser que les gens deviennent raisonnables lorsqu’on leur dit qu’on ne les remboursera pas.

        Ça veut dire quoi ? Que si une guerre éclate, il n’y sera pour rien (on peut continuer à voler ceux qui nous font confiance). Mais ça veut dire également qu’il ignore que la plus grosse partie des créanciers c’est d’abord des français, puis l’Europe, puis d’autres pays.

        Il y en avait d’autres… Mais est-ce le rôle d’un journaliste que de « boxer » un politique ?

        Autre exemple, la journaliste pose une question sur « aide-toi et le ciel t’aidera ». Réponse de JLM : ça ne me paraît pas très réaliste, il vaut mieux compter sur l’entre-aide. Là encore, j’aurais aimé qu’on lui pose des questions sur qui aiderait qui et comment !

        • « Pourtant, il y en avait des failles…  »

          Oh que oui…

          « Mais est-ce le rôle d’un journaliste que de « boxer » un politique ? »

          « Un journaliste, c’est quelqu’un qui dit quelque chose sur quelqu’un qui ne veut pas que ça se sache. » (Je cite de mémoire)
          George Orwell

  • Article intéressant et prometteur. Merci.

  • Que le trotskiste ait acquis une solide formation d’organisateur, de manipulateur et de rhéteur, c’est certain. On ne peut en rester à ce constat. Il faut un manuel pédagogiquement bien conçu fournissant, pour ne prendre que ce domaine, la liste des principales techniques de rhétorique et de propagande du trotskiste, et les moyens de les contrer dans les débats, de façon directe. De façon directe, c’est : « Ce que vous dites est faux, voici pourquoi ». Un tel manuel existe-t-il ?

    Et il n’y a pas que les techniques, il y a l’appel à des connaissances. Pour contrer l’argument de Mélenchon sur la libération des juifs par Robespierre, il faut être assez érudit sur l’histoire de la Révolution française. L’acquisition d’un tel savoir coûte tout de même assez cher en temps.

    • « Pour contrer l’argument de Mélenchon sur la libération des juifs par Robespierre, il faut être assez érudit sur l’histoire de la Révolution française. »
      Dardanus plus haut aurait su quand les juifs ont réellement été émancipés. Moi non.
      Mais j’aurais su répondre tout de même. M’est immédiatement venu en tête cette réplique : « Oui, Robespierre a su rendre égaux les juifs comme le reste de la population : par un égal droit à se faire trancher la tête. »

  • – Et si on avant demandé à JLM pourquoi il soutien le syndicat de la magistrature alors que sur le « mur des cons » il y a la photo de Philippe Schmitt, le père d’Anne-Lorraine, assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D par un récidiviste ???

    -Et si on avait demandé à JLM si la France peut acceuillir la misère du monde c´est à dire quelques dizaines de millions d´immigrés par ans????

  • Et pourquoi ne pas utilser contre les trotskystes leurs propres armes? Pourquoi ne pas inflilter leurs goupes et les détruires de l’intérieur? Un « ex »-trostkyste notoire n’est autre que Barroso….

    • Et qui a retourné qui ?

    • Un ex-leader de mouvement maoïste, Barroso ! Énorme.

      • En français, Wikipedia est assez édulcoré, mais en anglais : « In his college days, he was one of the leaders of the underground Maoist MRPP (Reorganising Movement of the Proletariat Party, later PCTP/MRPP, Communist Party of the Portuguese Workers/Revolutionary Movement of the Portuguese Proletariat). In an interview with the newspaper Expresso, he said that he had joined MRPP to fight the only other student body movement, also underground, which was controlled by the Portuguese Communist Party. Despite this justification there is a very famous political 1976 interview recorded by the Portuguese state-run television channel — RTP, in which Barroso, as a politically minded student during the post-Carnation Revolution turmoil known as PREC, criticises the bourgeois education system which « throws students against workers and workers against students. »

  • « Première étape de notre parcours du combattant libéral : apprends à connaître ton ennemi mieux qu’il ne te connaît. Nous commençons par du super-coriace : le trotskiste. »

    J’ai lu, et j’espérais trouver de quoi connaître mon ennemi. Bah pas vraiment, en fait. Je vais relire car ce serait trop bête de ne pas comprendre ce que les Trostkistes actuels sont. Pour moi, en dehors d’être anti mondialisation, ATTAC etc., je ne les connais pas.

    • Il ne parle pas du militant de base décérébré.
      Il parle du tacticien bien formé.
      Et ça peut être dangereux : Trosky a pris la Russie avec… 1200 hommes.
      Oui, 1200. Placés aux bons endroits, biens formés, n’hésitant pas à être extrêmement violents, etc.
      Et quand on voit des trotskystes dans les medias comme Plennel (maîtrise de l’info), dans les transports et l’éducation aux travers des syndicats, dans la magistrature comme on le constate avec le mur des cons, dans la politique (Jospin ne regrette pas son passé troskyste), on se dit qu’ils ne sont pas loin de tenir le pays. Manque plus que Trosky lui-même.
      Mélanchon ?

  • Intellectuellement rigolo mais a mon avis inutile. Les libéraux ont trop d’ennemis et il est impossible de développer une technique spécifique à chacun. Un discours politique doit être simple, et même simpliste. Finasser est contre-productif. Gloser sur des faits historiques ne sert à rien. Il faut du yaka-fokon, du tout terrain, tout public.

    Le mien : « juste faites le ».
    il faut interdire les licenciements, créer des emplois ? commence par embaucher toi-même, mon coco : trouve toi 34 amis, mettez chacun 40 euros par mois sur la table, et embauchez quelqu’un. pour la vie. Bon courage.
    Il faut taxer le carbone, la finance, la spéculation, … ? commence donc par verser dans une tirelire, ou une assoc. de ton choix, le montant qui te semble juste à chaque fois que tu use de la chose. comment ? tu n’utilise déjà pas ce truc ? en somme, tu veux taxer les autres, bravo, quel altruisme, quel grandeur d’âme.
    Il faut subventionner les énergies renouvelables, la gentillesse, les crèches, la police ? bénévolat social ? et toi, tu a déjà donné, ou même simplement mis de côté de quoi donner ? non ? et bien reviens quand tu aura fait ce que tu propose que tout le monde fasse.
    Socialiste et riche ? ben voyons. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais, donc.
    etc.

    Pas besoin de défendre le libéralisme, il suffit de détruire l’anti-libéralisme, l’interventionnisme.

    • « Un discours politique doit être simple, et même simpliste. »

      Voilà. Et Churchill, c’est de la merde en barre. Vive Bruno Mégret.

      http://www.ina.fr/video/I07060784

      • Soit vous débattez avec Mélanchon comme l´économiste Lenglet et il vous ridiculise avec ses pitreries, soit vouz parlez immigration et justice et là il se tortille de douleur sur sa chaise. La gauche est laxiste et approuve l´immigration de masse. Voilà ou il faut tapper!!!

        • Pour débattre avec Mélanchon il faut utiliser son style c´est a dire être démagogique, grossier, carricatural et donc lui dire que.

          -Il ne sert à rien depuis qu´il fait de la polique et que la pauvreté est son fond de commerce.
          -que son programme est celui de la Coree du nord
          -Qu´il a été socialiste, a léché les bottes des banquiers et a été Européiste sous Mitterand
          -Qu´il gagne X fois le smic par mois….
          -Comme gauchiste il autant de compassion envers les criminels qu´avec les victimes (Voir le mur des cons).
          -Qu´il veut acceuillir tous les immigrés d´Afrique qui le désire et leur donner la CMU, le RSA, un logement en plus de construire des centaines de mosqués.

          Comme je disait, carricatural et démago, voilà comment assommer l´animal.

          • Attendez, laissez-moi lui parler…

            « Dix-sept Shoah, Monsieur Mélenchon. Dix-sept Shoah. Voilà ce que représentent les cent millions de morts du communisme. Voilà ce qui sort de votre bouche, chaque fois que vous prenez la parole : dix-sept Shoah. Voilà ce qui grouille dans votre cœur et détruit votre âme : dix-sept Shoah. Elles vous poursuivront jusque dans votre cercueil. Vous avez cent millions de cadavres dans votre hotte, Monsieur Mélenchon, et je ne quitterai pas ce plateau tant que vous ne leur aurez pas demandé pardon. »

            C’est juste un apéritif, hein. Ensuite, on peut commencer à discuter.

          • Encore faut-il un libéral invité sur ce plateau ! Il nous reste du chemin…

  • Oh merci cher Pascal pour cette superbe analyse que je découvre un peu tard, désolé. Une fois de plus tout y est, du punch, du factuel, du concret. L’élégance de ne pas nous noyer sous les flots tourmentés de la rhétorique absconse propre à certains phraseurs. Oui l’ennemi est vraiment tel que vous le décrivez, coriace, retors, redoutable, alors sur le « champ de bataille » nous y sommes ! Livrons ensemble cette putain de bataille politique dont nous parlons tout le temps, faisons-la enfin !

  • Jean-Luc Mélanchon m’apparaît, peut-être à tort, comme un problème simple. Qui est Jean-Luc Mélanchon au fond : une perte de temps doublée d’un mal embouché agressif, sans manière, qui monopolise le crachoir et qui, ce faisant, ferme la gueule à tout le monde, peu importe son interlocuteur. Ce qui me sidère, dans l’émission qui nous occupe, c’est que tous et toutes se sont laissés faire et sont entrés dans son jeu. Peut-être est-ce une question de culture (je ne suis pas Français), mais il me semble que la seule chose à faire avec un type pareil, c’est de le laisser venir (il vient toujours, de toute façon) avec son mode opératoire prévisible, et au bout de cinq minutes, lui rentrer dedans justement sur son mode opératoire qui est tout simplement dégueulasse (c’est du terrorisme intellectuel pur). Son mode opératoire n’est qu’une plate-forme pour se faire valoir lui et son fonds de commerce. Après 5 minutes (pas plus, pourquoi endurer plus longtemps un tel olibrius), IL FAUT RÉSOLUMENT MONTER LE TON POUR L’ENSEVELIR) et lui tomber dessus SUR SA FAÇON DE COMMUNIQUER : interrompt constamment, répond à côté de la plaque, se lance dans des digressions tactiques à n’en plus finir pour noyer la question, adopte un ton de matamore pour intimider son interlocuteur, tente constamment de mettre les rieurs de son côté, monte constamment le ton pour empêcher toute réplique, prend constamment le public à témoin, déchire sa chemise pour montrer sa sincérité, ergote sur des hypothèses en dehors des faits, fait du chantage en se servant des pauvres (des travailleurs, des femmes, des jeunes, etc.) comme caution, pue la mauvaise foi et l’opportunisme sur le dos de n’importe quoi qui fait son affaire, refuse d’écouter vraiment les arguments avancés par son interlocuteur, dévie du sujet, louvoie sur la question, s’adresse au public, s’adresse à l’animateur, etc., etc. Vous pouvez imaginer et ajouter des caractéristiques, ça ne manque pas. L’idée c’est de les dire d’une traite et finir en disant (que dis-je en disant, en aboyant presque) que dans ces conditions le débat ne peut avancer d’aucune manière parce qu’il est tout simplement un interlocuteur non crédible et LE PLANTER LÀ EN QUITTANT IMMÉDIATEMENT LE PLATEAU.

  • Certains gros défauts de beaucoup de « libéraux »:
    – une inculture fondamentale ; » Aristoteles, l’avant centre de l’équipe du Brésil? »
    – une pensée « power point », c’est à dire une absence de pensée
    – la croyance en des forces supranaturelles: « le marché », le « progrès » le « droit naturel » la « fin de l’histoire » ; ces croyances, d’ailleurs étant partagées par leurs adversaires sous des avatars différents « la lutte des classes », « la fin de la dictature du prolétariat », le « droit divin » pour les chrétiens, les « eschatologies christiano marxistes » pour les chrétiens bolchéviques.

    Petite note empirique: « l’entrisme’ des trotskystes porte souvent le masque du « libertarien »…..

    Mouais, un conseil amis libéraux: cultivez les « arts libéraux », la culture « classique »; il n’y a pas de meilleur moyen de « contrer » un adversaire intelligent et bien conditionné; il faut savoir parler un langage trotskyste ou royaliste ou léniniste ou gaulliste ( pour ne donner que des exemples extrèmes..) à volonté, basculer de l’un à l’autre en une fraction de seconde; cultivez la réthorique, la dialectique à l’ancienne, le discours théologique meme, l’insolence raffinée… et vous ne serez jamais, ou presque, « démonté ».

    • Vous parlez d’or.

    • Le marché, le droit naturel, des forces supranaturelles ? J’avoue ne rien y comprendr.

      • Disons simplement que ce sont des concepts. Des abstractions. On peut voir un marché de village, on ne peut pas percevoir « le marché ». Cela ne signifie pas qu’il n’existe pas, bien entendu. Et quand bien même il n’existerait pas vraiment, il constituerait tout de même une grille de lecture très performante. Mais on a le droit de se méfier d’une croyance trop aveugle dans ce marché omniscient mais indémontrable, sa nature si pure, ses vertus si extraordinaires, etc. Bref, on n’est pas obligé de tomber dans l’idolâtrie.

        • Bref, on ne sait pas si le marché existe ou s’il n’existe pas. Ça commence bien. Blague à part, le marché « pur », ça c’est de la modélisation de type walrasien. Léon Walras avait envoyé son article Economique et mécanique (1909) à Henri Poincaré, qui lui avait répondu ironiquement : « Vous, vous regardez les hommes comme infiniment égoïstes et infiniment clairvoyants. La première hypothèse peut être admise dans une première approximation, mais la deuxième nécessiterait peut-être quelques réserves. ».

          • « Bref, on ne sait pas si le marché existe ou s’il n’existe pas. »

            Disons que je trouve ce terme, « marché », plus délicat à manier que « commerce ». Le commerce n’a pas besoin de la Main Invisible : il est là et bien là, dans mon épicerie de quartier et dans les open spaces de Hong Kong, dans le micro autant que dans le macro, et je ne vois rien d’autre que du commerce quand je pense à la Bourse.

            Je pourrais dire « de l’échange », mais j’y perdrais le caractère humain, habité, du commerce.

            La croyance dans le marché relève de l’acte de foi, selon moi. Même si cet acte de foi est très performant en termes d’explication de la réalité et de créativité entrepreneuriale.

    • « Certains gros défauts de beaucoup de libéraux »

      Si je peux me permettre d’ajouter un défaut :
      – La tendance à considérer les autres libéraux comme des cons incultes et à les mépriser sans trop savoir pourquoi.

      Non mais sérieusement, ça commence à bien faire ces persiflages permanents sur les « libertariens » (sans oublier les parenthèses méprisantes). C’est certainement une erreur de ne pas connaitre ses adversaires, ç’en est une bien pire de ne pas connaitre ses alliés.

      • Je n’ai pas eu le sentiment, en lisant Protagoras, qu’il attaquait les libertariens.

        • Sans doute que non, je me suis laissé emporter.
          Reste que cette posture d’auto-dénigrement permanent est assez pénible. C’est aussi une question de crédibilité face à nos adversaires.
          Si encore c’était des critiques pertinentes, mais là ça tombe à côté pour 99% des libéraux que je connais.

  • j’adore les joutes verbales mais les vrais dogmatiques sont rares, la plupart du temps l’adversaire est bien pensant donc il croit défendre le bien.
    J’ai re-défini ma conception de l’égalitarisme afin de combattre sur leur propre terrain, et en recyclant leur dialectique.

    « L’égalité c’est quand un pauvre peut devenir riche et qu’un riche peut devenir pauvre »

  • « Bien joué, ça ferait un beau spectacle..» dit Pascal Avot

    Justement Pascal, « bien jouer », et « faire un beau spectacle », parce qu’il ne s’agit que de cela. Mélanchon fait un « show » (toujours le même) et il s’agit d’y mettre fin par le combat de rue avec coup de pied dans les parties. Son « show », ou son modus operandi (c’est moi qui gueule le plus fort parce que c’est moi qui est le plus fort en gueule) c’est paradoxalement sa faiblesse. C’est une coquille vide (Qu’est-ce qu’il en a à foutre qu’il se construise des voitures moins polluantes…). Il faut donc y mettre fin en le décrédibilisant. Comment? Par l’esclandre contrôlée et payante qui le tétanise et où il n’a pas le temps d’en placer une. Imaginez la finir cette esclandre par un dramatique : « Mélanchon! Vous êtes pire que votre programme! Vous êtes une perte de temps!» et de quitter le plateau dans la stupéfaction générale.

    • A ce moment-la vous lui laissez le dernier mot…deja qu’il s’arrange pour toujours l’avoir quand l’interlocuteur est la…si l’interlocuteur s’en va c’est tout bonheur pour lui.
      Il faut faire exactement comme vous avez dit, c’est a dire enumerer ses tactiques favories de tribun au moment ou il les utilise, en levant un doigt a chaque fois. Ensuite a chaque fois qu’il recommence, lever un doigt suffit, le public se marre, plus personne ne l’ecoute.
      C’est lui qui va se vexer et probablement quitter le plateau, auquel cas vous pouvez dire que cela aussi est une tactique, et finir votre expose.

      • Vu sous cet angle, en effet, ça pourrait marcher. En fait, tout ce qui peut contribuer à le démasquer lui et son show débile, encore faut-il être efficace et faire mouche à tout coup. Car lui il ne vous ratera pas.

        • Oui, mais tout ça part du principe que JLM ne va rien trouver de cinglant à répondre. C’est le sous-estimer.

          Une bonne stratégie part du principe que l’ennemi va trouver la parade. Commençons donc par là : que peut répondre JLM d’intelligent, d’agressif et de drôle à ce type d’attaque ?

  • Vos débats philosophiques sur la supériorité du libéralisme au « collectivisme » sont forts intéressants. Seulement il sont juste lointain des préoccupations quotidiennes des 98% de non libéraux.
    Alors pourriez-vous, par exemple, à partir de 10 voir 5 mesures (même si elles s’inscrivent en creux) expliquer, avec quelques détails, en quoi le libéralisme serait profitable à tout le monde ?

    • Le collectivisme (le socialisme) n’est profitable qu’à quelques-uns : d’ailleurs, les collectivistes n’en font pas mystère puisqu’ils s’en vantent et le revendiquent (lutte des classes, race supérieure, etc.)

      Partant, le débat n’a pas lieu d’être, comme Revel l’a parfaitement exposé. Le libéralisme est nécessairement supérieur pour tous : la liberté est le bien commun de l’humanité. Il ne s’agit pas de philosophie mais d’un fait intangible et indépassable.

      • Du coup, avec un argumentaire aussi éclairé, on se demande vraiment pourquoi le libéralisme convainc si peu de monde 🙂

      • @ Cavaignac  »
        Le collectivisme (le socialisme) n’est profitable qu’à quelques-uns  »

        Peut-être, mais que propose le libéralisme ?

        Une liberté plus grande à ceux qui en ont les moyens ?

        Si on considère que l’argent c’est du pouvoir liquide, et que le pouvoir est un jeux à sommes nulle, on en déduit vite que les plus riches augmenteront leurs pouvoirs et que les plus faibles en perdront magrés les incantations à la liberté individuelle.

        • « Si on considère que l’argent c’est du pouvoir liquide »

          Si on considère ça, on se la raconte grave.

          « et que le pouvoir est un jeux à sommes nulle »

          C’est-à-dire ?

          • Et si on considérait que la mauvaise foi est la plus simple façon d’éviter les questions gênantes ?

          • Petit citoyen, les questions dans lesquelles tu te complais à longueur de message ne dérangent personne et ont leurs réponses dans les articles de Contrepoints. Tu devrais passer plus de temps à lire ces derniers pour t’élever au lieu de perdre ton temps à patauger dans la bêtise.

        • « Si on considère que l’argent c’est du pouvoir liquide », on a tout faux.
          Le pouvoir ne s’use pas quand on s’en sert, au contraire il se renforce plutôt.
          L’argent n’est utile que si on s’en sépare, si on le donne à quelqu’un pour obtenir autre chose.
          L’argent c’est le contraire du pouvoir, ce qui explique le conflit entre les gens de pouvoir (les nobles, le clergé) et les gens d’argent (le tiers état). Lutter contre l’argent c’est lutter pour l’ancien régime, contre l’égalité.

          « , et que le pouvoir est un jeux à sommes nulle ». C’est également faux. Deux pouvoirs qui s’opposent se soustraient l’un à l’autre. Mais s’ils s’associent ou si l’un deux l’emporte, le résultat est nettement plus fort.

          • L’argent ne serait pas un pouvoir ? On m’aurait menti ? Et pourtant un certain Cavaignac et d’autres proposent, sans douter, que le poids du vote soit en fonction de la contribution fiscale. Mais là nous somme dans l’utopie de certains libéraux ; sans en arriver là, enlever du pouvoir à l’état c’est bien le rendre au privé ? Nous sommes donc bien dans un jeu à somme nulle ?

          • En proposant de réserver le vote des budgets publics à ceux qui financent l’Etat (ce qui n’a rien à voir avec un vote censitaire pour désigner les élus), on ne parle par de pouvoir mais bien de responsabilité, de devoir. Responsabilité, devoir et toutes ces choses-là : des concepts très très flous pour les petits grumeaux fragilisés par le lavage de cervelle de l’idéologie socialiste ! On comprend que l’atterrissage dans le réel est un choc décidément trop dur, trop violent, qui provoque des discours délirants. La cure de désintox sera lente et douloureuse…

          • Effectivement cela ressemble en rien à du pouvoir.

          • Ceci dit, vous êtes parfaitement cohérents dans vos propos en considérant que l’argent n’a rien d’un pouvoir, et donc voter un budget non plus 🙂

          • « en considérant que » : jusqu’à présent, tu es bien seul à te lancer dans des considérations farfelues sur l’argent et le pouvoir, sans être capable de définir l’un ou l’autre intelligemment.

            « n’a rien d’un pouvoir, et donc voter un budget non plus » : j’en termine là parce que, au-delà de ta mauvaise foi trollesque, tu as involontairement mis le doigt sur un point important.

            En effet, limiter le droit de vote des budgets publics à ceux qui les financent n’a pas pour effet la prise du pouvoir mais l’interdiction du pouvoir aux irresponsables. Plus généralement, la conséquence heureuse de l’Etat minimal régalien est la limitation du pouvoir de nuisance des politiques, par la réduction des ressources financières indispensables au clientélisme (cf Bastiat).

            Les premières constitutions ou déclarations de droits ne disaient pas autre chose, à savoir la nécessité de défendre les individus contre les abus des Etats, en dernière analyse contre les abus des politiciens et des fonctionnaires. Le glissement des social-démocraties vers des Etats obèses prétendument protecteurs, acté dans les constitutions au cours de la première moitié du XXe siècle collectiviste jusqu’à l’overdose onusienne, sont une inversion coupable, criminelle, de l’esprit initial des Lumières. Marxisme, nazisme, social-démocratie : la même matrice collectiviste les a enfantés.

            Les peuples n’ont pas besoin d’Etats protecteurs au-delà des fonctions régaliennes mais d’être protégés des Etats.

          • Cavaignac, je ne vous demanderai pas des nouvelles de votre condescendance car je constate qu’elle se porte à merveille.

            D’autre part, sans avoir votre érudition, je sais quand même reconnaître une triste pantalonnade « En effet, limiter le droit de vote des budgets publics à ceux qui les financent n’a pas pour effet la prise du pouvoir mais l’interdiction du pouvoir aux irresponsables » triste parce que vous justifiez (à plusieurs reprises) le non respect d’égalité en droits, qui fait pourtant parti des valeurs des libéraux, non ?

    • les liberauxse retrouvent principalement dans la volonte de limiter la taille de l’Etat et son poids dans l’economie.

      De nombreuses etudes (par exemple, celles de GaveKal Research) monterent la relation qui oppose le deficit publique a la croissance.

      Donc si vous voulez une mesure: baisse de la depense publique (jamais fait en France depuis plus de 30 ans), qui engendre une hausse de la croissance structurelle, qui engendre une baisse du chomage, donc une hausse du pouvoir d’achat, notamment pour les plus pauvres.

      Le socialisme, par contre, n’a rien d’autre a proposer que des techniques de pillage des plus riches, qui finissent toujours par appauvrir les plus pauvres aussi.

      • F.Bastiat, Cette mesure, effectivement, je peux l’entendre et elle compréhensible par un grand nombre; mais elle se limite à un principe économique alors que les idées libérales vont bien au-delà.

        • Citoyen: « Vos débats philosophiques sur la supériorité du libéralisme au « collectivisme » sont forts intéressants. Seulement il sont juste lointain des préoccupations quotidiennes des 98% de non libéraux.
          Alors pourriez-vous, par exemple, à partir de 10 voir 5 mesures (même si elles s’inscrivent en creux) expliquer, avec quelques détails, en quoi le libéralisme serait profitable à tout le monde ? »

          En réponse à votre question, je vous donne déjà 1 mesure économique qui rassemble les libéraux.

          Vous voulez une mesure sociale: réforme des programmes de l’éducation nationale, afin de transformer l’endoctrinement en apprentissage. Rare sont les français qui comprennent l’économie, les mathématiques ou ne serait-ce que l’anglais à un niveau suffisant pour réussir dans la vie. Par contre, l’éducation dirigiste qu’ils reçoivent (au contraire d’autres pays ou les cours sont plus participatifs et responsabilisant) les forme à obéir plutôt qu’à réfléchir, communiquer, et décider…

          • « L’argent ne serait pas un pouvoir ? On m’aurait menti ? »

            C’est pas tant qu’on t’a menti. C’est que tu te satisfais de formules sans intérêt. Si je te demande de définir le mot « pouvoir » tel que tu l’utilises dans ta phrase, tu n’as aucune chance d’y parvenir.

            Tu penses l’économie comme un fan de Star Wars.

          • Certes F. Bastiat, mais ce n’est pas une proposition spécifiquement libérale et elle concerne le contenu du systme d’éducation.
            Mais quand serait-il du contenant ? disparition de l’EdN ? Et quel serait la place d’un état purement régalien sur ce sujet ? Peut-être la solution des chèques éducation ? mais quel est la portion des libéraux qui y sont favorables ?

  • Pour revenir sur notre couillon…

    Il ne s’agit plus d’être drôle justement. Il faut remettre du sérieux dans son « show ». En changeant le ton et en imposant un registre de pisse-froid s’il le faut. Il faut absolument « casser » son show. Il faut que le plublic « ne la trouve plus drôle ». Du reste, la conjoncture s’y prête bien. On peut lui balancer trois ou quatre statistiques déprimantes sur la France actuelle et que faites-vous Jean-Luc Mélanchon? Vous nous la ramener avec votre show débile alors que les Français cherchent désespérément des réponses pendant qu’ils voient un clown à la télé faire du yaka fokon déconnecté de leur réalité. Ils veulent des faits et vous faites de l’esbroufe sur leur dos. Ils veulent des pistes de solution et vous recyclez des voitures écolos. Ils veulent améliorer leur sort et vous leur interdisez de s’enrichir. Ils veulent des vrais hommes d’État aux commandes et ils voient un amuseur public, bloqué à 11 %, qui se croit drôle et qui engueule tout le monde. Etc. etc. etc. Je laisse le reste à votre imagination. Au fond, la proie est peut-être plus facile qu’on pense.

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