Les Keynésiens ont gagné la bataille mais perdront la guerre

Les Keynésiens souhaitent la fin de l’austérité (qui n’a jamais été mise en place) et l’obtiendront. Au détriment de tous.

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Les Keynésiens ont gagné la bataille mais perdront la guerre

Publié le 23 avril 2013
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Fermez le ban : l’Austérité, c’est LE mal. L’humanité devait déjà gérer les plaies immondes que sont les OGM, la cuisine trop grasse, le nucléaire, l’ultraturbolibéralisme et l’Inquisition Espagnole. Il faudra, c’est sûr, ajouter l’Austérité à cette liste insupportable. C’est, en tout cas, l’unique conclusion à laquelle on peut arriver si l’on lit nos journaux : à n’en plus douter, l’horreur économique a un nom et c’est celui de l’austérité.

Et tout est arrivé d’un seul coup d’un seul, par surprise. Personne n’était au courant, et, paf, au détour d’une erreur tragique de calcul, tout le monde a été confronté à l’évidence : l’austérité entraîne des maladies graves et problèmes économiques insoupçonnés !

Et les journalistes de se jeter sur la nouvelle : l’étude de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, qui montrait une corrélation négative entre endettement public et taux de croissance d’un pays, contient une erreur. La corrélation semble d’un coup plus difficile à établir. La conclusion est évidente : on peut très bien rester actif même après une bonne bière dette, et l’austérité qu’on tente de nous imposer depuis plusieurs mois, en Europe et aux États-Unis, est une abomination.

Nobody never expects the Spanish Inquisition

Et le mot abomination n’est pas trop fort puisqu’outre les écrouelles et des millions de chatons énucléés, l’austérité fait directement exploser le nombre de suicides et de meurtres en Grèce, par exemple. Enfin plus exactement, disons que la crise économique a entraîné du chômage, et que ce chômage a provoqué une hausse des suicides. Et de là à dire que c’est l’austérité qui provoque les suicides, c’est un peu rapide mais pas suffisamment tendancieux pour effaroucher le journaliste de base qui s’empresse alors de conclure au lien évident.

Bon, évidemment, lorsqu’on regarde les chiffres, on voit que l’austérité grecque est tout sauf évidente. Et lorsqu’on s’acharne et qu’on conteste, on re-regarde les chiffres et on aboutit à la conclusion sans appel que la Grèce n’a pas encore commencé à faire les coupes massives nécessaires à un redressement de sa situation. Oui, c’est difficile à croire. Oui, c’est, comme le dit l’auteur (grec) de l’article lié, très contre-intuitif d’autant que tout le monde s’arrête sur des cas particuliers en refusant de regarder les chiffres macro-économiques qui dérangent. Et oui, cela va violemment à l’encontre de ce qu’on entend, ce qu’on lit partout.

Pignouferies de presse

Et pour ce qui est de lire partout les méfaits de l’austérité, les quotidiens s’en sont donnés à cœur joie. La découverte de l’erreur a été l’occasion de pousser un gros soupir de soulagement pour tous les économistes keynésiens et une très grosse majorité de journalistes (qui sont à l’économie ce que la pâte à modeler est à la sculpture sur marbre), qui ont donc pu se jeter sur leurs petits crayons pour pondre moult articles dont la teneur est, finalement, toujours la même : l’austérité est une catastrophe, il faut arrêter ça et revenir aux bons vieux principes keynésiens de l’ouverture en grand des robinets généreux de l’argent des autres.

Je caricature à peine puisqu’on en est maintenant à la prise de parole de doctes savants économiques pour nous expliquer qu’on est allé trop loin. Louis Gallois, l’auteur d’un rapport mort-né dans une longue (et fort discrète) agonie, se fend des habituelles remarques sur l’impact négatif de toute cette méchante retenue budgétaire qui empêche, au final, à une solide croissance de revenir. Mais heureusement,

« L’Europe est en train de prendre conscience que l’addition des politiques d’austérité conduit dans le mur. »

gallois facepalmPartant de là, le fier thuriféraire étatique nous balance sa recette-minceur, en expliquant qu’il faut « desserrer les calendriers de retour aux équilibres », avoir « une politique plus accommodante de la Banque centrale européenne » et utiliser les « capacités de croissance des pays en excédent, essentiellement l’Allemagne ». Autrement dit, relancer la croissance de la dette, relancer l’impression de billets, relancer le pillage des pays qui s’en sortent mieux. Miam, la relance, y’a que ça de vrai !

Et quand ce n’est pas les sous-fifres républicains, ce sont tous les autres économistes que les médias adorent, à commencer par les barbus américains, à la Bernanke & Krugman, qui s’en mêlent : l’austérité, ça va bien, mais il y en a eu trop, voyez-vous, c’est horrible la pression, mes petits amis, c’est horrible, c’est horrible, c’est horrible. Alors il faut alléger un bon coup.

L’Austérité Light, voilà donc le nouveau mot à la mode chez nos dirigeants : on va faire des budgets ciselés avec précision pour être bien propres sur eux, mais pas austères, rigoureux mais généreux à la fois, qui font de la relance, mais ciblée cette fois. Fini de rire, fini la grosse massue, l’épandage massif, les sprinklers à pognon et les vannes à billets ouvertes en grand ! Maintenant, on va faire dans la relance chirurgicale, en quelque sorte.

Moyennant quoi, on pourra déclarer que les économistes libéraux ont eu tout faux avec leur relance, et que les Keynésiens ont eu raison, c’est génial, c’est super, et c’est un gloubiboulga difficile à digérer, mais baste, puisque l’austérité va disparaître, faites péter les petits-fours !

Évidemment, les keynésiens, si souvent, si délicieusement socialistes, oublient obstinément les résultats déjà obtenus, collectés et analysés depuis des décennies sur toutes les relances qui furent faites, ici et ailleurs. En outre, une relance (i.e. un creusement des dettes) pour abonder les « investissements » pas productifs (i.e. les dépenses courantes de l’État et la distribution de sucettes à l’électorat idoine), ça n’a jamais fonctionné : on voit mal comment la redistribution peut produire de la valeur ajoutée, alors qu’elle favorise franchement une baisse de la compétitivité. L’appauvrissement français est alors double : par la ponction, toujours plus forte, et par la redistribution de n’importe quoi n’importe comment.

Pendant ce temps, les dépenses ne baissent pas. Elles augmentent, encore et encore (par exemple, le salaires des fonctionnaires de l’État a encore augmenté). Cela se voit, partout. On nous parle d’austérité, on voit mal de laquelle on veut nous parler. Les prélèvements, logiquement, continuent d’exploser records sur records (pfiou, tout ce turbolibéralisme, cela fait peur !). Et lorsqu’on sait que les hausses d’impôts (cette austérité-là) est le plus court chemin vers la récession, on ne s’étonne absolument pas du résultat obtenu.

La réalité est que l’austérité, cette austérité qu’on nous vend actuellement, plus personne ne peut y croire : parce qu’elle ne marche pas, et qu’elle ne marche pas parce que ce n’est pas, justement, de l’austérité !

Les Keynésiens et ces journalistes un peu incultes en économie croient avoir gagné une bataille en barbouillant leurs articles de multiplicateurs, d’équations complexes et de baratin sophistiqué pour justifier la hausse des dépenses étatiques, assortie de hausses carabinées d’impôts. La guerre économique qui se livre actuellement, elle, sera sans pitié, touchera tout le monde et son issue, comme le retour à la réalité, sera inéluctable : les socialistes perdront parce qu’à un moment ou un autre, ils arriveront à court d’argent des autres.

—-
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  • Il y avait eu aussi la rilance (rigueur et relance) de Kiki Lagarde lorsqu’elle était à Bercy. Un grand moment de n’importe quoi. Il faudrait tout de même vérifier que les erreurs de calculs sur le tableur sont manifestes et s’assurer qu’elles impliquent que tout le raisonnement de Rogoff et Reinhart est infondé.

    • Les erreurs ne peuvent remettre en cause que l’automaticité de l’enchaînement austérité-relèvement. D’après les auteurs, il n’est même pas évident que la corrélation cesse d’être significative, mais il leur faut quelque temps pour prendre en compte les corrections.
      En revanche, il est certain que ces erreurs ne démontrent pas ce que nos socialos affirment, c’est à dire que le laxisme conduirait lui au redressement..

  • C’est quoi la vraie austérité alors?

    • La baisse des dépenses de l’État. Vraiment. Genre :
      – moins de fonctionnaires
      – baisse de leurs traitements
      – baisse de leurs avantages
      – baisse du nombre de services publics

      • et bien sûr pour des services maintenus et développés. Études puis Garderies dans les écoles jusqu’à 19h, mise à disposition (louée, pas gratuite) des locaux les WE et vacances, ouverture des bureaux les samedi, et même quelques dimanches par an si besoin est, etc.

        • « et bien sûr pour des services maintenus et développés »

          Oui, bien sûr. Des mimes à chaque coin de rue, si possible. Un policier dans chaque hall d’immeuble. Il est indispensable de conserver tous les services de l’État, mais en cessant de les financer, car c’est le seul moyen de réduire les fonctionnaires en esclavage – donc de rigoler un bon coup.

          Comment les Français peuvent-ils croire que nous allons faire maigrir l’État sans nous amputer nous-mêmes de ses largesses ?

          • ce sont les distributeurs qui coutent cher, pas ce qu’ils distribuent.

            Les services que nous « fournit » l’état, ce sont nos impôts ou ce qu’il en reste après qu’ils se soit rémunéré (grassement)

            ou alors qu’il rende les impôts! Les services peuvent être optimisés, pas les fonctionnaires et leur statut

          • @…+

            Pire. Même s’ils sont bien gérés, on ne peut pas mesurer s’ils créent de la valeur ajoutée ou non, puisqu’obligatoires et en monopole étatique.

      • Sans oublier :
        * la remise en cause du statut de fonctionnaire (sauf pour les fonctions régaliennes de l’État) et le passage des contrats de fonctionnaires en droit privé,
        * L’alignement immédiat des caisses spécifiques fonctionnariales sur la caisse général,
        * Un pouvoir d’action de la Cours de Compte,
        * Le retrait total de l’État dans tous les secteurs concurrentiels (en gros partout),
        * La simplification des réglementations,
        * …

    • 1/ L’austérité, cela veut dire se serrer la ceinture ou dépenser moins que d’habitude, comme vous voulez. Cela ne veut pas dire augmenter ses recettes.

      2/ En outre, l’austérité doit s’appliquer à celui dont les comptes sont déficitaires.

      En l’occurence, l’Etat est responsable des déficits, il doit donc se serrer la ceinture en priorité, c’est-à dire baisser ses dépenses. Parler d’austérité quand on cherche à augmenter les recettes (à travers la hausse des impôts) cela n’a pas de sens.

  • Je crois que je vais vraiment finir par essayer de m’exiler dans un pays dont les finances sont saines 🙁

    Je supporte de moins en moins cette habitude étatique de crédit perpétuel et et le gaspillage généralisé de mes impôts.

    • +1
      Si encore on en faisait qqchose de grand de nos impôts comme se positionner en leader mondial de la recherche spatiale ou que sais-je … Mais non du clientélisme qui flatte les bas instincts, je n’en peux plus.

  • Donc , Hollande, ce gros nul, ce condensé de l’homme politique français, socialiste,dépensier, fort avec les faibles et faible avec les forts, va s’en sortir.
    Il a utilisé la même stratégie que les banquiers : la France est too big to fail, donc on viendra la sauver. Comme par hasard, le discours sur l’arrêt de l’austérité arrive au moment où la France rentre en récession.

  • L’enjeu de la réduction des déficits et du désendettement c’est de se donner les moyens de baisser les prélèvements obligatoires qui pèsent sur l’économie et singulièrement sur les entreprises. Difficile de courir le 100 m avec des semelles de plomb. C’est ce que les « économistes » de gauche et le microcosme journalistique feignent d’ignorer.

    Plutôt que de noircir du papier pour rien, ils feraient mieux de réfléchir à la façon d’améliorer la profitabilité des entreprises françaises qui sont le seul moteur de l’économie, les dépenses des administrations publiques n’étant au mieux que des courroies de transmission dissipant (c-à-d gaspillant) une grande partie de l’énergie produite…

    Il faut remettre les choses dans le bon sens : en 1/ la fabrique de la prospérité, en 2/ la dépense publique qui ne peut être que déduite d’une richesse à partager. Pas de richesse, pas de dépense publique. C’est pour cela que l’assainissement des finances publiques des États endettés est une absolue nécessité.

  • Je n’ai jamais aimé le mot « austérité ». Il a un connotation négative.

  • Continuer à stipendier l’excès de dépenses publique est suicidaire pour un libéral soucieu d’ influence en France. Avoir raison et convaincre ne va pas toujours de pair.

    Un libéral qui parle comme dans cet article -au demeurant très juste- ne peut que faire passer le libéralisme pour une religion patronale.

    Pour être agissant le discours libéral doit porter sur des thèmes habituellement portés -en apparnce nous le savons bien- par les planistes. Il faut donc les battre sur leur propre terrain, chose aisée tant le libéralisme a de champs d’expression en France. Essayons de donner quelques exemples:

    Suppression des monopoles privés (taxis, notaires, huissiers, pharmaciens, opticiens etc etc…).

    Redonner plus de pouvoirs aux citoyens (référendums d’initiatives populaire, 2 mandats ad vitam par élu, class actions etc…)

    Empêcher les collusions élitistes (période de non employabilité entre hauts fonctionnaires et entreprises qui ont été clientes de leur administration, ouverture sans concours de la fonction publique , interdiction de posséder des entreprises médiatiques en répondant à des marchés publics -cf le monde et TF1…)

    Rétablissement de l’équité fiscale via la suppression des niches, de l’ équité dans les retraites via la suppression des régimes spéciaux…

    Simplification de la vie des français en supprimant moult obligations, accréditations, permis.

    Renforcement de la légalité par le re-déploiement massifs des policiers et militaires dans les zones de non-droits, et aux heures et lieux où se commettent les crimes et délits.

    Et aprés avoir insisté sur ces sujets et avoir gagné en crédibilité métiatique, il faudra mettre en oeuvre une réforme maîtresse d’un changement des mentalités en France:supprimer en le gravant dans la constitution l’inéquité que constitue l’emploi à vie des fonctionnaires.

    Sii ce totem déterministe saute, alors les français seront clairement en train de sortir de la route de la servitude, mais pour en arriver là il va falloir présenter le libéralisme sous un jour compatible avec 100 ans de propagande socialiste!

    • Sur tous ces thèmes, il ne me paraît pas possible de faire admettre l’étiquetage libéral : ils sont déjà affichés comme des priorités des partis de pouvoir. Bien entendu, ils n’ont aucune intention de les faire aboutir, mais si par hasard l’un d’entre eux y réussissait, ce serait une « grande victoire de la commission Théodule nommée par le Président à cet effet », pas un pied dans la porte pour les libéraux.

      • Personne, n’a aucun intèrêt à ce qu’un pays connaisse une austérité prolongée.
        La rigueur oui, l’austérité non.
        Si vous n’avez pas compris que l’état d’hibenation économique est aussi dangereux que l’endettement

        • Trabuc, de quelle austérité parlez-vous ?

        • l’austérité pour la société civile et pas pour l’état sur que ça marche pas puisque ça ne fait pas baisser les impôts ou peu
          Par contre le contraire ça marche surement ….Moins de fonctionnaires = moins de règlementations, moins d’irresponsabilité, moins de frais de fonctionnement et donc plus de société civile. Tous ce que fait l’état est 30% trop cher !!!

  • Excellent. Beau coup de plume ! Le meilleurs coup à sortir contre les relances, c’est de sortir la citation de Keynes qui dit un truc du genre, les relances c est jouer avec du feu. Je pense que les bloggeurs libéraux s’en prennent trop à Keynes ds le sens où le fond du pb est juste une histoire de pouvoir et de lobbying qui se justifient pas des echos deformes du keymesianisme. Les gens au pouvoir savent ce qu il faut faire je pense mais s en battent les couilles avec joie car n obéissent qu a des interets de clans, de pouvoir, d image et d argent. C juste une guerre de clans pour le pouvoir et l argent. La langue de bois est leur religion et s ils pouvaient jurer selon la Bible ou ta mere ils le feront. Tout est bon pour arriver a leurs fins.

  • L’austérité c’est une sorte de croissance dans la douleur.

    • L’austérité (comme d’autres mots) fait partie de ce vocabulaire que vous impose la gauche. Et vous tombez dans le panneau.

      • « Rationalité » ferait bien mieux l’affaire, en effet. Ce que les puissants appellent « austérité », en somme, c’est la réalité.

  • j’ai écouté GALLOIS avec Elkabach : honteux !!

  • Sur le site des Echos ce matin, il y a le sondage suivant :

    « Pour sortir l’Europe de l’ornière, il faut miser en priorité sur…

    1/ L’austérité
    2/ La croissance »

    On déduit 2 choses de la façon dont ce sondage est construit :

    a) Pour le sondeur, l’austérité est l’ennemi de la croissance (sinon pourquoi les opposer?)

    b) Le sondeur cherche à orienter la réponse des sondés car il apparaît difficile de répondre « l’austérité » à cette question, de la façon dont elle est posée.

    Avec des questions aussi mal posées, aussi absurdes comment voulez-vous qu’un pays y voit clair?

  • je vais juste réagir pour les grecs que vous voulez saigner encore plus, en niant qu’ils saignent alors qu’ils subissent une grave hémorragie. Pour vos calculs sur l’accroissement de la dépense de la Grèce, je vais copier/coller ce que j’ai dis sur un article trop daté pour avoir une réponse. Donc on voit que les dépenses grecs ont augmenté, et qu’à partir de ce constat basique vous dites qu’ils n’ont pas subi d’austérité mais c/c avec quelques modifs:  » L’auteur n’a aucunement pris en compte l’augmentation de la charge de la dette et des intérêts sur les budgets en matière de dépenses, ainsi que l’augmentation du chômage et la contraction du pib, ce qui explique l’augmentation des dépenses en % du pib et en chiffres bruts. A côté nombreux chômeurs, fonctionnaires ont eu avec des retraités leurs revenus diminués par deux, l’âge de départ à la retraite passé de 60 à 65 ans et des coupes drastiques dans les dépenses de santé et d’éducation. Et à côté de ça une pléthore de taxes en plus. Franchement cet article est une honte, ce n’est pas comme ça que vous allez faire adhérer au libéralisme. La plupart des libéraux de contrepoints n’ont rien compris au fait qu’une diminution fanatique des dépenses, doit s’accompagner obligatoirement d’une baisse de taxes pour éviter une dépendance inévitable de la population à un service étatiste de plus en plus médiocre. De plus les libéraux sur contrepoints n’ont pas compris qu’au delà « du méchant Etat obèse », (vous pouviez critiquez les socialistes dans leur dénonciation systématique et gratuite des mêmes boucs émissaires), que le système bancaire et monétaire sont profondément antilibéraux et représentent au moins 50 % de nos problèmes avec le système européen compris, lui aussi anti-libéral. La Grèce rien que les charges des intérêts en moins, serait en équilibre budgétaire mais bon les libéraux de contrepoints préfèrent cracher sur la population en disant qu’y a pas d’austérité et qu’il faut continuer à saigner. Les libéraux de contrepoints n’ont rien compris qu’avec 40 % de taxation du pib et presque plus aucune dépenses en retraites, santé, ect… on ne peux ni se soigner, ni avoir une retraite convenable pas à 400 €/mois comme on voit très souvent en Grèce malgré toute une vie de labeur, ce qui serait possible avec un libéralisme à 0 impôts et 0 dépenses, mais bon je ne suis pas dogmatique, j’aime le libéralisme seulement pour les effets positifs de celui-ci, je n’aime pas le libéralisme pour le libéralisme, vous êtes aussi dogmatiques que les socialistes du front de gauche ici pur la majorité. De plus dire qu’il n’y a pas d’austérité en Grèce, prouve que vous êtes aussi déconnectés de la réalité que les enarques de notre parlement, bureaucrates et technocrates de Bruxelles; ce qui fait passer le libéralisme pour un idéal élitiste, ce qui n’est pas le cas. En effet pour la france je suis entièrement d’accord sur le fait qu’en matière de dépenses, notre « rigueur » prête franchement à rire. Mais à un certain point sans baisse d’impôts à côté, non, car le libéralisme est censé délivrer de la dépendance aux dépenses (ou services étatistes), pas de rendre (via le même montant de taxes ou plus de taxes) autant ou encore plus dépendant à des services publics d’encore moins bonnes qualité (baisses de dépenses drastiques comme en Grèce). Cet article montre le trop grand dogmatisme de ce site, que je trouve mauvais pour la progression des idées libérales. » Ici, on supprimerait les retraites pour les moins de 18 ans sans suppression de taxes de cotisation retraite, tout le monde approuveraient la chose en ces lieux de contrepoints car ça signifie toujours baisse de dépenses donc libéralisme, dogmatisme extrême dénoué de sens critique et jugeote, je réagis juste pour la Grèce, le reste je suis d’accord.

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