Pathologie des élites

Ils sont au pouvoir et ils s’occupent de tout. Ils savent mieux que personne ce que veut le peuple. Les élites qui nous dirigent profitent de l’État et de l’argent public pour nous faire croire qu’ils veulent notre bien.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Pathology of the Elites, par Michael Knox Beran (Tous droits réservés)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pathologie des élites

Publié le 4 avril 2013
- A +

Ils sont au pouvoir et ils s’occupent de tout. Ils savent mieux que personne ce que veut le peuple. Les élites qui nous dirigent profitent de l’État et de l’argent public pour nous faire croire qu’ils veulent notre bien.

Par Bogdan Calinescu.
Un article de l’aleps.

L’auteur de Pathology Of The Elites est un essayiste renommé qui écrit régulièrement dans le City Journal, le magazine édité par le Manhattan Institute et aussi dans le Wall Street Journal ou la National Review. C’est un conservateur cultivé qui réfute toute forme d’idéologie. Il considère que ceux qui nous dirigent sont tout simplement des élites avides de pouvoir pour lesquelles nous ne sommes qu’un groupe social à satisfaire. Ces élites ne nous voient pas comme des individus (elles n’en ont aucun intérêt). Nous sommes un groupe, une masse qu’il faut conduire et satisfaire. Ceux au pouvoir ne voient que leur propre intérêt : profiter et se faire réélire. Pour cela, ils doivent nous satisfaire. Peu importe si c’est bien ou non. Ils font preuve de compassion à notre égard et accusent des bouc-émissaires imaginaires (les riches, le libéralisme, la mondialisation, les Chinois, les marchés financiers, les banquiers, etc.) d’être à l’origine de nos difficultés. Ils n’ont aucun mal à le faire car ils arrivent à manipuler une grande partie des médias. Ils sont présents à satiété sur les plateaux de télévision et ressassent le même discours. Ces élites ont remplacé nos parents et nos grands-parents. De toute façon, ils nous prennent en charge mieux que ne l’ont fait nos familles. Et ils nous font comprendre clairement qu’ils sont notre vraie famille.

Ils ne se rendent pas seulement maîtres de l’économie. La culture et l’éducation sont les autres secteurs qu’ils veulent maîtriser. Ils défendent les écoles publiques mais mettent leurs enfants dans les écoles privées. Ils se prononcent pour la culture subventionnée pour tous, mais le font pour faire profiter leurs copains. Ils créent un État au sein de l’État providence. Leur État qui s’appuie sur la bureaucratie et profite des richesses créées par le pays. Ces élites ne peuvent pas se passer de l’interventionnisme. C’est leur raison d’exister.

En s’appuyant sur les écrits de Hannah Arendt, d’Emerson, d’Isaiah Berlin, de Jefferson ou de Lincoln, l’auteur dénonce ce qu’il appelle la « tyrannie de l’imagination sociale ». Les classes dirigeantes sont persuadées d’avoir une mission historique à accomplir, celle d’assurer la « justice sociale ». En France, on la confond avec le modèle social français. Peu importe le niveau du chômage ou les vraies chiffres de la pauvreté malgré d’énormes dépenses publiques. Au nom de la « justice sociale » on entretient une armée de fonctionnaires – devenue une clientèle électorale – et un État obèse.

• Michael Knox Beran, Pathology of the Elites: How the Arrogant Classes Plan to Run Your Life, Ivan R Dee, Inc., 2010, 312 pages.


Sur le web.

Voir les commentaires (2)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (2)
  • L’état est alcoolique. Il a besoin de taxer pour assouvir sa soif de dépenses et ne se rend plus compte des conséquences sur le pays.
    Vite du baclofène en aérosol à l’Elysée, Matignon et à l’assemblée !

  • C’est du back-o-fouille qu’ils prennent.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le système de protection sociale français se caractérise par une grande et excessive générosité à l'égard des immigrés. Les récents débats sur la loi immigration, qui a abordé plusieurs volets tels que le travail, l’intégration, l’éloignement ou encore l’asile, ont mis en lumière la difficile recherche de consensus sur la question.

Parmi eux figuraient des propositions telles que la révision de l'aide médicale d'État (AME), la régulation des sans-papiers dans les métiers en tension, le durcissement du regroupement familial et de l’accè... Poursuivre la lecture

Un article de Philbert Carbon.

Le Rapport sur l’état des services publics, publié par « Nos services publics », un collectif de fonctionnaires « ouvert à toutes et à tous, engagé·e·s (sic) pour retrouver le sens qui fonde le service public et ses missions au quotidien » propose que l’État assouvisse tous les besoins humains !

Ce Rapport sur l’état des services publics part d’un constat, celui d’une dégradation des services publics. L’IREF a dénoncé cette dégradation à de multiples reprises au cours des dernières années : de la j... Poursuivre la lecture

Par la magie d’un coup de plume dont ils ont le secret, les législateurs new yorkais ont simplement triplé le salaire des 65 000 livreurs de la ville.

Les populaires plateformes Uber Eats, Doordash et Grubhub seront maintenant forcées de les payer 17,96 dollars de l’heure (puis 19,96 dollars en avril 2025), alors qu’ils ne gagnaient en moyenne que 7,09 dollars de l’heure.

En effet, le jeudi 28 septembre 2023, le juge par intérim de la Cour suprême de l’État[1], Nicholas Moyne, s’est prononcé contre les entreprises après qu’elles... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles