Comment concilier la vague de froid et la théorie du réchauffement climatique ?

Le top 10 des astuces pour faire croire que l’on a compris le lien entre « réchauffement climatique » et « vague de froid ».

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Comment concilier la vague de froid et la théorie du réchauffement climatique ?

Publié le 2 avril 2013
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Le top 10 des astuces pour faire croire que l’on a compris le lien entre « réchauffement climatique » et « vague de froid ».

Un article de Ronan, sur Topito.com

Quand on demande à un spécialiste du climat son avis, il vous rétorque « ça dépend, qu’est-ce que vous voulez que je vous prouve ? ». La vague de froid qui touche à nouveau l’Europe pourrait ébranler le paradigme du réchauffement climatique dû à l’activité humaine, mais aucun commentateur sérieux n’irait remettre en cause une vérité aussi solidement établie : il faut non seulement réaffirmer que le réchauffement, c’est une réalité, et en plus trouver un moyen tordu de lier les deux phénomènes par une causalité complexe. Quand on est spécialiste, c’est faisable. Mais tout le monde n’est pas spécialiste du climat, et là, c’est galère.

1. Essayer de semer votre interlocuteur dans vos explications
« Le climat se réchauffe, donc la banquise fond, donc il y a moins de lumière reflétée par les pôles, donc la chaleur stagne et la mer se réchauffe… et du coup la banquise fond encore plus ! Et, euh… ça dérègle tout, et donc il fait plus froid l’hiver ». Ça vous paraît débile comme argument ? C’est celui que vous lirez partout dans la presse.

2. Utiliser des formules toutes faites
« C’est une histoire de dérèglement de l’Oscillation Nord-Atlantique… » Clairement, vous n’avez pas compris le lien logique entre les deux phénomènes, alors vous ajoutez un élément qui n’explique rien, mais qui montre que vous avez essayé de vous documenter. Ça peut passer.

3. Tempérer votre position
« On ne devrait pas parler de réchauffement climatique, mais plutôt de dérèglement climatique ». Quand on ne comprend pas un phénomène, on le noie dans une considération plus grande. Si les température reviennent à des normales saisonnières, vous parlerez alors « d’incertitude climatique » voire « d’aléas climatique ». Et ainsi, vous aurez toujours plus ou moins raison. Pas con.

4. Employer des mots du futur, qui finissent pas « -ex »
« C’est un effet de l’affaiblissement du vortex polaire ». Normalement, personne ne viendra vous faire chier après ça. Quand on fout du « vortex » dans une explication, tout devient possible.

5. Faire des prédictions qui n’engagent que vous
« On peut s’attendre à des hivers rugueux comme ça pendant des décennies. » Pourquoi « des décennies » ? On s’en fout, personne ne viendra vous demander des comptes en mars 2043 pour vous dire que votre explication, c’était n’importe quoi.

6. Penser « temps géologique »
Qu’est-ce que c’est que deux ou trois hivers rigoureux à l’échelle de la planète ? Que dalle, on ne peut pas tirer de conclusion là-dessus. Ceci dit, le réchauffement climatique, il n’a pas 50 ans non plus. Donc n’hésitez pas à tout balayer d’un revers de main, pensez long terme et laissez les débats météo aux comptoirs des bistrots.

7. Traiter vos interlocuteurs avec mépris, et dégoût
Dire que ça caille, c’est souligner le paradoxe entre le réchauffement climatique et le fait qu’on a encore nos anoraks en avril. C’est donc remettre en cause les conséquences de nos actes irresponsables, la couche d’ozone et tout l’orchestre. Le prochain qui vous dit « ça caille », traitez le de négationniste et menacez le de poursuites. La liberté d’expression a ses limites.

8. Nier l’évidence
« Oui, le matin, ça pique un peu… mais dès 11h, moi je suis en polo au bureau ! ». Le printemps est là, vous allez malgré les températures polaires vous afficher en terrasse, vous avez passé des années à emmerder tout le monde avec le réchauffement planétaire, ce n’est pas pour vous renier maintenant.

9. Miser sur les adages et le bon sens populaire
« En avril, ne te découvre pas d’un fil ». Nos anciens ne connaissaient pas le réchauffement climatique, mais ils savaient qu’avant mai, on ne fait pas ce qui nous plait. Quand on ne comprend rien à la météo, on applique les conseils de grand-mère, et on n’est jamais pris au dépourvu.

10. En dernier recours, s’en remettre à Dieu
Puisqu’on déconnait avec la planète, les températures ont commencé à monter pour atteindre celles des Enfers. Et puis comme, manifestement, les gens s’en foutaient, Dieu a décidé que les hivers allaient cailler à mort, puisque apparemment, ils ne comprennent que ça. Tout est volonté divine, c’est quand même bien pratique la religion quand on ne comprend que dalle à la science.

Et vous, vous avez compris cette histoire d’Oscillation de l’Atlantique-Nord ?


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  • Et vousavez oublié la bombe atomique,ça servait pas mal il y a quelques années.

  • le plus jouissif est quand même le réchauffement par les pôles , les ours sont blancs pour ne pas être victime de la canicule 😉

  • Cette capacité à changer les paramètres pour ne pas remettre en question la théorie démontre bien que la climatologie n’est pas une science.
    Le problème en climatologie est qu’on n’observe pas l’objet, mais un agrégat (fait par qui ? Comment ?) d’informations concernant le sujet avec beaucoup trop de zones de flou laissant libre cours aux idéologues et charlatans. Problème qu’on retrouve finalement en macroéconomie…
    Les écolos sont les néokeynésiens du climat.

    • La climatologie, c’est un peu comme l’écologie… Ce sont des sciences en plein essor, en plein développement. Mais il ne faut pas qu’elles sortes du cadre des Université ou d’organismes comme le CERN pour tomber dans la basse démagogie des partis politiques et des lobbys financiers.

    • Pardonnez-moi, mais votre définition de ce qu’est « une science » semble assez étriquée: il s’agirait d’observer l’objet lui-même? Mais Monsieur, l’agrégat EST l’objet ! Tous les champs scientifiques n’observent que des « agrégats »: c’est la caractéristique nécessaire d’un jeu de données. Vous avez raison, on retrouve ce problème en Macro, en Micro, partout où il y a de la statistique – mais il existe toujours des outils (l’économétrie, en l’occurrence) pour examiner la solidité et la pertinence de certaines observations.

      Aucune science n’observe l’objet: le chercheur n’observe jamais que des instruments – un spectromètre, un tableau, une boîte de Petri, une lentille, une chromatographie, une photographie, des données satellitaires, des résultats de sondes atmosphériques…

      Les sciences, mon bon Monsieur, ne sont qu’agrégats de signes. Mais il n’y a que la critique fébrile et péremptoire qui laisse libre cours aux charlatans et aux idéologues; les « zones de flou » dans les sciences ne devraient laisser libre cours qu’au débat !

      • Il n’y a de science que lorsque tout ou presque les paramètres déterminant sont connus ET maitrisé. C’ets à dire que l’on peut effectivement observer leur variations et prévoir leur évolution avec pratiquement 100% de réussite. c’est come ça qu’on fait cvoler des avions, des fusée, qu’on construit des centrale nucléaire, des barrages, des tours de 1000 m de haut. Dès lors que des paramètres déterminant nous échappent ou bien que l’on est incapables de prévoir leur évolution alors on ne fait plus de la science, on fait de l’empirisme ou du charlatanisme.

        • Si vous croyez encore aux sciences sans incertitudes, vous devriez y regarder de plus près… ce sont des contes de fée que l’on raconte aux ingénieurs en L1(et encore). Vous avez entendu parler des évaluation probabiliste des risques ? Croyez-moi, on aimerait bien que « tous les paramètres soient connus » !

        • c’est en fait à peu près le contraire : il n’y a de science que lorsque les paramètres déterminant sont INconnus, donc a fortiori non maitrisé. la science, c’est activité d’émettre des hypothèses, et de les confronter à la réalité pour en détecter les insuffisances (et pas pour se réjouir de leur accord). Quand on connait les paramètres et qu’on les maitrise, on est dans la technique, pas dans la science.
          Quand on a cru voir une particule plus rapide que la lumière, les autres physiciens se sont émus, mais ça ne les a pas catastrophé et ils n’ont pas hurlé au négationnisme ou directement contre les « charlatans » ; ils ont juste revérifier. C’est ça la science.
          A comparer à l’attitude des « climatologues » (sic) face aux températures plus froides que ce qu’ils annonçaient…

  • Vous n’avez rien compris. C’est comme un frigo, il faut du chaud pour le faire fonctionner et vous donner de délicieux glaçons.
    Donc la terre est un grand frigo menacée par le refroidissement climatique du fait du réchauffement. J’explique:
    L’air froid des pôles se dilate plus vite dans nos régions, d’où froid. Vous avez compris les béotiens.
    Je trouve que je suis un génie, je comprends tout, j’analyse tout avec perspicacité , Einstein à côté de moi est un rigolo.
    Et je perds mon temps à écrire des conneries, la cuisine m’attends.

  • Ça rappelle l’embarras des keynésiens pour expliquer l’échec des plans de relance successifs aux États-Unis.

  • Salut, chouette article pour rigoler, dommage qu’il soit un peu con sur le fond. Deux remarques:

    – Vous avez bien compris que quand on dit « réchauffement » climatique, c’est une élévation des températures moyennes sur une longue période, ce qui n’exclut pas une plus grande variabilité saisonnière, comme des hivers plus froids hein ? Pas vrai ?

    – Le réchauffement, il a pas 50 ans ? Damn. Les premières recherches sur l’effet de serre et le climat datent du XIXéme siècle, les premiers articles sur le réchauffement remontent au début des année 50 et jetez un oeil pour vous convaincre au rapport du Science Advisory Committee, du président américain Lyndon Johnson, daté de 1965, et intitulé « Restoring the Quality of Our Environment ». Tout y est.

    • Commencez d’abord par arrêter de mélanger science et idéologie.

      • il a tellement mélangé science et idéologie qu’il fait partie de la scientologie lol

      • AH ! Mais plus je vous lis, plus j’ai l’impression que c’est vous, lecteurs de Contrepoints, qui « mélangez science et idéologie » – au moins autant que n’importe qui. Avec toute l’estime que je vous porte, j’aimerais vous faire remarquer quelques points dans votre critique de « l’arnaque du réchauffement climatique »:

        – la théorie ne peut être qu’invalide puisque certains de ses tenants parle de « redistribution des richesses »;
        – le GIEC n’agit que pour récolter des crédits pour ses chercheurs et des villas sur la plage pour ses gourous (en creux: la recherche serait bien mieux assurée par des intérêts privés loin des états);
        – c’est un hoax, une imposture, que les esprits crédules tentés par les prophètes de l’apocalypse avalent par amour du catastrophisme,
        – en vérité il n’y a pas d’inquiétude à avoir: Business as usual !

        Quand vous parlez de science, de climat, vous parlez en fait d’intervention de l’Etat, de redistribution, de modèles industriels, de Socialisme et de Libéralisme… en un mot: vous n’êtes pas allergiques à l’idée que la Terre se réchauffe, vous êtes allergiques à l’idée de RÉGULATION. Et j’argumente pour (attention: je ne suis pas Bolchevik).

        Vous voyez, nous croyions tous parler de Science, en brandissant son étendard pur, certain et objectif; en fait nous n’avons jamais arrêté de parler de politique.

    • chouette commentaire pour rigoler, dommage qu’il soit un peu con sur le fond. Trois remarques :
      – vous avez bien compris qu’une élévation des température qui se traduit par une baisse des température, c’est nimportnawak
      – les premières réfutations de l’effet de serre ont le même age que les hypothèses (Robert Williams Wood, 1909) ; ce pourquoi ce non-sujet n’était pas traité : les scientifiques savaient que les hypothèses ne valaient pas un clou.
      – Si tout est dans un rapport de 1965 (et de fait c’est le cas !) , ça donne une idée du niveau scientifique des gugusses près de 50 ans plus tard, de l’utilisation qu’ils ont su faire des moyens scientifiques actuels (satellites, supercalculateurs, moyens humains multipliés, etc.), et des progrès accomplis : zéro.
      Les astrologues méritent plus de considérations que les climatologues du GIEC : même si ils utilisent tous les deux des méthodologies foireuses (mais souvent avec la même prétention scientifiques 🙂 ), au moins un astrologue vous donnera des conseils pertinents quand même ; un climatologue, non.

      • Merci pour votre réponse !
        (1) Encore une fois, on peut constater un réchauffement global (le mot est important) et assister à des baisses spectaculaires de températures à certaines périodes de l’année. Les températures à telle époque de l’année à telle latitude sont par définition soumises à de fortes variations ponctuelles, qui trouvent leur explication ailleurs que dans un réchauffement global (c’est là où je vous rejoins sur l’ineptie de vouloir toujours lier les deux phénomènes); c’est cette variabilité que la météorologie se propose d’étudier, pas la climatologie.

        (2) Les premières réfutations ont le même âge que les premières assertions: en sciences, c’est un truisme. C’est comme ça que la production de connaissances scientifiques fonctionne: il y a bien eu un vif débat parmi les climatologues, géophysiciens, chimistes de l’atmosphère etc. Tout à l’opposé d’un « non-sujet pas traité » ! Le débat s’est prolongé, dans les arènes des sciences concernées, jusqu’à ce qu’un consensus se forme sur une question très précise dans les années 1990: l’augmentation des concentrations de gaz à effets de serre (comme le CO2) dans certaines couches de l’atmosphère est due à l’activité humaine, et provoquera un réchauffement des températures moyennes dans une durée indéterminée. A ce moment là, tous les spécialistes fiables (que nous ne sommes pas) sont d’accord là-dessus – mais seulement là-dessus.

        (3)Si l’essentiel de ce qui sera un fait scientifique établi 25 ans plus tard est dans le rapport du SAC en 65, ça n’est pas signe que la science n’a pas progressé. Elle a bien évolué, notamment en ce qui concerne la modélisation des climats et l’évaluation de la fiabilité des modèles. Satellites, « supercalculateurs » comme vous dites, et moyens humains dont on voit qu’ils ont été multipliés par la création d’une instance dédiée et internationale en l’objet du GIEC, ont bien été utilisés, évalués, pesés respectivement dans leurs contributions au débat. Alors que la valeur scientifique des arguments opposés laisse souvent à désirer, tout particulièrement quand la contribution provient de recherches financées par des acteurs ayant un intérêt certain dans l’absence de régulation… mais c’est un autre problème.

        Pardonnez ma brusquerie, mais j’ai la nette impression que le peu de crédit que vous et de nombreux lecteurs de Contrepoints accordez aux productions du GIEC et de la climatologie en général vient d’une difficulté à cerner ce que cette discipline recouvre. Je vous invite à vous renseigner, à tête reposée, et à examiner sans a priori comment ces scientifiques travaillent.

        A l’inverse, je constate que les arguments dits « climatosceptiques » – i.e. opposés en bloc à l’idée d’un changement climatique – sont souvent portés par des gens ayant produit peu ou aucune recherche nouvelle dans un champ réellement lié au domaine: ils sont tous physiciens, géologues, économistes… ce qui n’a rien à voir avec les disciplines en jeu dans une modélisation prospective de la variation des climats.

        • (1) Vous me prenez pour une pomme qui confonds météo et climat, et à qui il faut expliquer la différence ? Quand on dit qu’il fait plus froid que prévu, on parle bien climat, pas météo.
          (2) Pas la peine de la jouer « la science progresse et blablabla ». Les théories de l’effet de serre du genre Arrhenius sont réfutées depuis plus d’un siècle, par l’expérience et la théorie, sans que personne ne remette en cause la validité de la réfutation. Le nom « effet de serre » est resté, alors que l’atmosphère NE fonctionne PAS comme un système de captation/renvoi de rayonnement du sol (une serre non plus d’ailleurs ! dans les deux cas la convection, ou son absence, joue un rôle prépondérant), mais plutôt comme un système d’isolation (ralentissement plus ou moins fort du flux thermique par un http://fr.wikipedia.org/wiki/Coefficient_de_transfert_thermique plus ou moins grand) . Sortis des évidences (l’Homme a émis du CO2, le CO2 absorbe certains rayonnement du sol) on n’a strictement aucune idée de l’effet que le CO2 peut avoir sur les températures, l’effet d’un doublement de la concentration variant de 0 à +6° et plus selon les auteurs. En fait on ne sait toujours pas calculer l’effet de serre lui-même, alors sa variation sous l’effet d’un paramètre parmi les moins important (car le CO2 ne compte que pour 1/4 dansl’effet de serre, peut-être), vous pensez…
          (3) Pour votre gouverne, le poids respectives des financements a été mesuré, le ratio est de 100 à 1000 contre 1 en faveur des thèses réchauffistes. Et c’est en rapport avec le pognon en jeu, puisque le monde entier a dépensé des milliers de milliards de dollars dans cette battue contre le dahu climatique.

          Pardonnez ma brusquerie, mais j’ai la nette impression que le crédit que vous et de nombreux autres accordez aux productions du GIEC et de la climatologie en général vient d’une difficulté à cerner ce que cette discipline recouvre. Je vous invite à vous renseigner, à tête reposée, et à examiner sans a priori comment DES vrais scientifiques travaillent.
          Ainsi, vous ne vous étonnerez plus que les arguments dits « climatosceptiques » – i.e. non pas opposés en bloc à l’idée d’un changement climatique, ça aussi il faudra enlever vos oeillères – sont souvent portés par des gens qui
          a) ne sont pas payés pour dire que l’homme dérègle le climat (alors que la plupart réchauffistes le sont : leurs bourses de recherche en dépendent)
          b) ont une vraie formation physique, astrophysique, mathématique et statistique, qui sont justement contrairement à ce que vous croyez,
          les disciplines en jeu dans une modélisation prospective de la variation des climats.

          Accessoirement c’est mon cas (système dynamique et modélisation sont mon pain quotidien), et je peux vous dire que des modèles comme ceux du GIEC sont dignes d’étudiants à qui on aurait (gentiment) botté les fesses en DEA, et n’auraient jamais pu devenir docteur.

          • (1) quand la tendance sort de la bande de 95% de certitude de la théorie, en science on met la théorie à la poubelle. Rideau.
            (2) étude pour étude, il y en a une rigolote qui décrit votre attitude. Si je la retrouve je la citerai, mais elle n’est pas indispensable : même vous, pouvez comprendre que l’argument « y’a pas de preuve qu’il n’y a pas de tigre mangeur d’homme dans le jardin du Luxembourg, donc il faut le fermer » est juste débile.
            (3) C’est vous qui méritez une correction.
            C’est vous qui avez commencé en insinuant qu’un argument ne serait motivé que par le pognon. Manque de bol, le pognon il est déversé en faveur de l’argument inverse.
            Vous êtes manifestement un adepte de la théorie du chapeau : on prend un homme ordinaire, il est plein de défaut, et notamment achetable. Vous lui poser sur la tête un chapeau, marqué « état », et hop, miracle, il devient pur, incorruptible. Et bien désolé de détruire vos illusions, mais c’est pas comme ça que ça marche ; il n’y a pas besoin d’être malhonnête et corrompu pour avancer dans le sens du pognon. Et moi, la recherche publique, j’ai pratiqué, comme acteur et comme donneur d’ordre, je connais un peu, merci. Son intégrité, on s’en fout, ce n’est pas le sujet (à part pour faire le risible coup de l’honneur outragé : on t’as reconnu, Cahuzac 🙂 )

            Bien sur que des fédérations d’industriels ont des intérêt financiers à attaquer les « thèses réchauffistes » ; intérêt néanmoins modeste : les profits d’un pétrolier par exemple ne sont nullement menacés, ni même entamés, par des mesures anti-carbone ; il en vendra toujours, peut-être moins mais alors plus longtemps et surtout beaucoup plus cher. D’autres industriels (et parfois les mêmes), ont par contre des intérêt à les promouvoir, ces thèses, et on ne parle pas de milliards, mais de milliers de milliards, et on ne parle pas de quelques points de taxes qui seraient répercutés sur les clients, on parle de la survie même de leur industrie (photovoltaïque, éolien, voiture électrique, nucléaire, catastrophistes politiques dont l’élection est en jeu …). Seuls un naïf imagine que les méchants sont tous en face ; seul un idiot ne se demande pas si il ne serait pas en train de faire le jeu de ses ennemis.

            Quand vous parlez de « vieux beau aigris », vous pensez à Al Gore ?

    • @ubu
      «  » Vous avez bien compris que quand on dit « réchauffement » climatique, c’est une élévation des températures moyennes sur une longue période, ce qui n’exclut pas une plus grande variabilité saisonnière, comme des hivers plus froids hein ? Pas vrai ? » »

      Warf, warf warf!!! Vos experts n’étaient à priori pas au courant,
      article de 2000 intitulé « Les chutes de neige sont maintenant du passé »

      D’après le Docteur David Viner, scientifique expérimentéau « Climatic Research Unit » (CRU) de l’Université d’East Anglia, d’ici quelques années, les chutes de neige en hiver vont devenir un événement « très rare et passionnant », « les enfants ne vont même pas savoir ce qu’est la neige » a-t-il dit.

      Des chutes de neige importantes vont se produire occasionnellement, dit le Dr Viner […] La neige va probablement être une cause de chaos dans les 20 ans. (il ne reste que 7 ans avant le chaos!)

      David Parker, du Centre pour la Prévision Climatique de Hadley (ndt : le fameux « Hadley Centre » du Met Office, créé par Margaret Thatcher) dit finalement que les enfants Britanniques pourraient n’avoir qu’une expérience virtuelle de la neige. Grâce à Internet, ils pourraient s’émerveiller devant des scènes polaires, ou, finalement, « ressentir » du froid virtuel .

      http://www.independent.co.uk/environment/snowfalls-are-now-just-a-thing-of-the-past-724017.html

      • Vous, par contre, je ne comprends pas. Vous faites référence à un article de journal, qui n’est pas la source première de celui qui veut entrer dans un débat complexe et tout en subtilités.

        Soit, l’auteur en question – David Viner – est cité dans l’article en train de proférer des énormités. Je constate cependant qu’aucune vraie publication (peer-reviewed) n’est intitulée « Snowfalls are a thing of the past ». il existe bien un article de 1999 qui explore les différences et les faiblesses de plusieurs scénarios de changement climatique (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378099000151) mais c’est justement pour effectuer une critique de ce genre de déclarations absurdes que les auteurs mentionne votre histoire de neige.

    • si ma memoire est bonne, quand j’etais lycéen, dans les années 80, apres 3 decenies plutot froide, la théorie a la mode, c’etait plutot que la terre etait rentré dans un debut de glaciation, agravé par ailleur, par la pollution humaine . je suppose que c’est les mèmes qui ont commencés a degoiser quelques années apres: nous savons , de marseille, que la terre est en train de se rechauffer, a la suite de quelques années chaudes: 88, 89, 90, 91.
      libre aux abruttis, de croire les charlatans qui cherchent a leur piquer leur fric.

    • Moi je me souviens, dans les années 70 on nous parlais de nouvelle erre glaciaire… il faut dire qu’on se caillait grave l’hivers a l’époque. Logique dans ces temps immémoriaux nous vivions encore sans émettre la moindre once de CO2…heu…
      Blague à part, si la théorie du réchauffement lié au Emissions de CO2 était vrai alors il devrait y avoir réchauffement (au vu des quantité énorme de CO2 rejeté par l’activité humaine, on par le milliard e tonnes là…) donc ce sont des foutaises, point.
      En tant que scientifique lorsque que vous construisez une théorie et que l’expérience donne des résultats inattendu et bien vous la mettez à la poubelle et vous en construisez une autre. Vous n’essayé pas e tordre la réalité pour valider votre théorie bidon…

  • Si ça se refroidit, c’est parce que ça se réchauffe. L’explication est pourtant simple.

  • Vu les « réponses » des experts en climastrologie pour se débarrasser de la neige-causée-par-le-réchauffement, on peut à coup sûr (pour ceux qui en doutent encore) classer la théorie du réchauffement anthropique dans la catégorie science pathologique :

    – Des théories fantastiques contraires à l’expérience sont suggérées.
    – Les critiques sont rencontrées par des excuses ad hoc.
    – Il y a prétention à une grande exactitude.
    – L’effet maximum observé est produit par un agent causal d’intensité à peine discernable, et l’importance de l’effet est essentiellement indépendant de l’intensité de la cause.
    – L’effet demeure près de la limite de la détectabilité, ou beaucoup de mesures sont nécessaires en raison de la signification statistique très basse des résultats.
    – Le rapport des défenseurs par rapport aux critiques monte et tombe graduellement à zéro.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Pathological_science

  • Quand il fait froid, c’est la météo, c’est ponctuel. Quand il fait chaud, c’est le climat, c’est global. C’est comme ça et pissétou !

  • Ma conscience planétaire est prise dans le vortex de mon hilarité 🙂

    A mon avis, s’il fait si froid, c’est à cause de tous les méga-ventilateurs qu’on implante … Et des plaques photovoltaïques qui privatisent la chaleur au lieu de nous en laisser profiter …

  • Bon sang, mais c’est bien sûr!…. Comment n’y avais-je pas songé? Quand il fait plus froid, c’est parce qu’il fait plus chaud! Serait-ce une nouvelle loi de la thermodynamique?

    J’ai tout bon, là?

  • Qui dira le prix faramineux de ce scandale.
    Taxes anti économique, lois, règlements étouffant l’industrie, création de service étatique, Commissaire Européen « au climat », réunions, colloques, séminaires……une folie furieuse en période de chômage Européen au taquet !

    • C’est bien ça le pire, ce que ça coûte et va encore coûter. Sinon, on pourrait rigoler de toutes ces bêtises.

  • Ne pas oublier « Noël au balcon, Pâques aux tisons »

  • En effet la première chose à savoir dans cette arnaque du réchauffement climatique, est qu’il n’y a pas de consensus scientifique. Il n’y a pas, et il n’y a jamais eu.
    Il n’a existé que dans la bouche d’Al’Gore et ses activistes.
    Al’Gore parce que ça lui a permis de monter son arnaque de bourse carbone, et de devenir le 1er éco-milliardaire. (bourse carbone qui périclite d’ailleurs maintenant)
    Et ses activistes parce que ça sert leur idéologique verdâtre.
    Là dessus se sont engouffrés bon nombre d’organismes péri- et supra- gouvernementaux qui y ont vu là des moyens de réclamer des bugets colossaux « pour sauver la planète ». Médias également bien sûr parce que la peur est très vendeuse. (Les politiques n’en parlons pas……)
    Voila tout le monde y trouve son compte.
    (Ah merde non, pas le péquin moyen qu’on trait toujours plus, et qu’on emmerde avec des lois liberticides.)

    • Pour l’anecdote, Al’Gore lui-même est le 1er à le pas croire à ses conneries.
      Maintenant que sa fortune est faite, lui qui annonçait la montée des eaux, s’est fait construire une magnifique et gigantesque villa au bord de la mer, et vous pouvez le voir de là-bas vous fait un bras d’honneur avec un grand sourire.

      • quand il a  » fait  » son film, al gore presidait un fond d’investissement  » eco-responsable « . il ne faut pas aller chercher plus loin la raison de son engagement. dans les media francais, tous le monde savaient cela, mais personne ne s’en ait vanté. belle mentalité

    • Al Gore vient de vendre sa chaîne télé, une bouse, à Al Jezira, une multinationale média aux mains des Qataris, des chantres de la « protection climatique » comme chacun sait. Al Jezira qui soit dit en passant est derrière une vaste campagne médiatique internationale contre le gaz de schiste (que les producteurs de gaz qataris considèrent comme une menace stratégique contre leur fond de commerce) et qui grâce au rachat de la chaîne Current TV de Gore, va pouvoir renforcer sa propagande dans le monde occidental.
      C’est dire à quel point les réchauffistes puent l’hypocrisie.

      C’est officiel, vous pouvez maintenant l’éco-tartuffe en chef Al Jezira Gore.

  • J’y ai longtemps cru à cette histoire de réchauffement.
    J’y ai cru pendant 20 ans. Cet à dire depuis le milieux des années 80.
    Il faut bien voir que les 20 années qui ont suivies ont été marquées par un petit réchauffement .
    Et puis il y a eu les carottes de glace.
    Dans un premier temps on nous a dit que l’élévation de CO2 précédait la montée des températures.
    Cela m’a définitivement conforté dans l’opinion que la corrélation co2 température mesurée était bien réel .
    Et puis en 2007 il y a eu un reportage qui s’appelait la grande arnaque du réchauffement climatique.
    Je l’ai regardé en me disant qu’ il était utile de mieux connaître l’ennemi.
    Et là mon opinion a basculé devant les faits.
    Et surtout devant les réponses à ces faits apportées par il me semble madame Duflot dans le débat qui a suivi.
    Je pensais qu’aux graphiques présentés elle allait opposer d’autres graphiques.
    M’expliquer pourquoi le fait que dans les carottages de glaces ,
    la montée des températures précédait l’élévation du taux de CO2 n’avait jamais clairement été dit au grand publique.
    Mais madame n’avait rien a opposer de scientifique aux études et recherches présentés dans le film.
    Juste des argument de mise en doute sur l’honnêteté des auteurs qui devaient forcément être corrompus par les méchants pétroliers.
    J’ai longtemps cru au chaud, maintenant je pense plutôt que l’on va vivre des temps plus frais.
    C’est pour cela que j’ai pris chaufroi comme avatar.
    Cette histoire de réchauffement anthropique restera dans l’histoire comme la plus grande escroquerie, la première manipulation de masse au niveau planétaire.
    D’écologiste elle a fait de moi un libéral !
    Comme quoi du pire peut naître quelque chose de bon.

  • Arf, les réchauffistes sont gagnants à tous les coups. Un hiver doux, paf, c’est le réchauffement. Un hiver rude, re-paf, c’est encore le réchauffement (si, si, il faudrait découper les articles pour en faire une collection de contradictions). La banquise qui fond, qui s’étend, qui se reforme, c’est toujours le réchauffement. Un orage avec de la grêle, foutu réchauffement. Une vague de froid, bon sang, mais qu’est-ce qu’il fait chaud, saleté d’humain! Tiens, des inondations? Ah ben, c’est le réchauffement. Bref, à force de se marcher dessus sans arrêt, la presse et les catastrophistes ont perdu toute crédibilité. Quoique certains s’obstinent… Voilà, par exemple, ce qu’on trouve dans les medias helvétiques:

    http://blog.rts.ch/pj/2013/03/rupture-précoce-de-la-banquise-en-mer-de-beaufort.html

    Et comme il n’y a personne de la pointure de certains commentateurs très actifs sur Skyfall, les quelques sceptiques sont vite rabroués, ô les infâmes qui osent penser librement et hors du cadre.

  • Pas de délire créationniste dans les commentaires aujourd’hui?

  • Les écologistes sont mus par une véritable stratégie bien loin de la Science. De l’ancienne ministre de l’environnement Canadien Christine Stewart à laquelle on expliquait que les données climatiques avaient été falsifiées et détournées et que rien n’était prouvé :
    « Peu importe que la science soit complètement bidon, il y a des bénéfices collatéraux pour l’environnement… Le changement climatique nous donne la meilleure chance d’apporter la justice et l’égalité dans le monde. C’est un excellent moyen pour redistribuer les richesses  »
    Emma Brindal, responsable de l’organisation les « Amis de la Terre ». A Bali, en décembre 2007,
    « La redistribution des richesses et des ressources doit être au coeur de la réponse au changement climatique ».
    De Stephen Schneider (National Center for Atmospheric Research Boulder, Colorado) à Discover Magazine en 1989 :
    « Nous devons présenter des scénarios effrayants, proférer des affirmations simplistes et catastrophiques sans prêter attention aux doutes que nous pourrions avoir. Chacun d’entre nous doit choisir entre l’efficacité et l’honnêteté « .
    De Maurice Strong, qui a mis sur pied et dirigé la mise en place des protocoles de Rio de Janeiro et de Kyoto : « Il est possible que nous en arrivions au point où, pour sauver le monde, la solution sera l’effondrement de la civilisation industrielle ». (www.pensee-unique.fr)

    «Tous les cris des scientifiques sceptiques ne seront pas étouffés tant qu’ils ne seront pas morts.»
    J.Hansen, Directeur du GISS (Nasa), 2006
    Si nous voulons une bonne politique environnementale dans le futur, il nous faudra un désastre.
    Sir John Houghton, 1er président du GIEC
    «Le seul moyen pour changer notre société, c’est de donner la frousse aux gens en les menaçant d’une possible catastrophe, donc il est tout-à-fait légitime et même nécessaire que les scientifiques exagèrent.» Témoignage du Pr.D.Botkin, de l’université de Santa Barbara, Californie, citant l’avis de certains de ses collègues chercheurs.

  • Cherchez pas plus loin; s’il fait froid c’est parce qu’on a enfoui la chaleur au fond des océans

    • Mais que fait le gouvernement ? Il doit réquisitionner cette chaleur indument accaparée par les atlantes, ces vils spéculateurs, qui du fond de leur cité engloutie (bien fait pour eux) projettent probablement de la remettre sur le marché avec un gros bénéfice et au pire moment pour nous rendre malade,nous obliger à acheter des climatiseurs et des médicaments. Et au profit de qui ? toujours les même : les infâmes fonds de pensions domiciliés dans des paradis fiscaux, qui ont des intérêts dans toutes les entreprises polluantes, qui pourront l’aider dans son but horrible : faire monter le niveau des mers jusqu’à recouvrir toute la terre pour étendre l’empire liquide.
      Mais nous savons bien pourquoi le gouvernement ne fait rien, en fait : il est vendu au lobby atlante, qui a financé sa campagne électorale.

    • Vous rigolez, mais les mouvements thermiques dans les océans ont été au cœur du débat. Peut-être involontairement, votre contribution est valable: l’inertie thermique de l’océan explique en partie pourquoi tout « ne va pas chauffer d’un coup ». Pour commencer:

      http://www.ifremer.fr/lpo/cours/mouvement/sab08.html

      • Vous faites des chouettes commentaires, mais ils sont un peu cons et surtout avec plusieurs trains de retard.

        Les travaux du GIEC? Vous plaisantez j’espere? Ils sont discredites depuis longtemps, et Pachaudry lui meme, l’ingenieur des chemins de fer, a reconnu que finalement, il etait bien probable qu’il se soit goure et que cette putain de realite finit par etre gonflante de ne pas correspondre aux previsons des modeles.

        Je simplifie.

        Alors qu’il n’y a pas longtemps, c’etait « the science is settled ». Faudrait savoir.

        La ou vous avez raison, c’est que le sous jacent est effectivement une histoire politique et de controle. Le vert comme pasteque, c’est plus qu’une image.

        Allez, vous etes bien brave, mais la blague a assez dure, Ce serait a la rigueur drole si les petits credules de votre genre ne nous coutait, et n’allait pas nous couter, des fortunes.

        • Monoi: « si les petits credules de votre genre ne nous coutait, et n’allait pas nous couter, des fortunes. »

          Pour augmenter le CO2 en plus ce qui est quand même sacrément hilarant. (cf: Allemagne)

          Des centaines de milliards d’euro soustrait de la vraie écologie pour des chimères contreproductive…

          Clap Clap Clap bravo les catastrophistes !

        • @Monoi: Vous abondez dans mon sens, Monsieur: vous n’avez qu’une vague idée des tenants de la discussion sur le climat; la climatologie ne vous apparaît pas scientifique puisque vous avez du mal à voir précisément quel est son travail; comme souvent, vous êtes les premiers à brandir « la Science pure » en étendard – mais vous en savez bien peu sur ses pratique et vous n’avez aucun respect pour ses institutions (et on ne peut faire sans les institutions).

          En un mot: vous n’êtes ni « climatosceptique », ni quoi que ce soit en rapport avec une controverse scientifique (d’ailleurs aujourd’hui résolue): vous argumentez en faveur d’un ‘Marché’ libre, non régulé et auto-organisateur. Et c’est bien votre droit ! Seulement il faut admettre que malgré la terminologie (qui abuse un peu du beau mot de liberté), c’est également une « histoire politique et de contrôle »…

          Même cette bonne vieille métaphore de la pastèque est là, vous avez toute la panoplie ! Révélons quand la discussion scientifique ne s’intéresse pas aux objets de science, mais à l’organisation des sociétés – c’est ce que vous faites tous ici, comme une bonne part des militants écomachins ailleurs sur internet.

          La vraie question qu’il nous reste à poser serait donc: peut-on laisser la stabilité et la viabilité de systèmes complexes qui impliquent à la fois humains et non-humains – comme le climat – à l’idée d’un ‘Marché’ qui résoudrait les crises et gérerait les risques grâce au libre jeu des initiatives individuelles?

          @Ilmryn: quand Monoi dit « nous coûter des fortunes », ce « nous » vous fait-il réellement l’impression d’une invitation à partager un monde commun ? Qu’est-ce qui vous fait dire que vous n’en êtes pas vous-même exclu?

          Enfin, en dehors de votre absence complète d’argumentaire, je vous prierais quand même de préciser ce que vous entendez par « vraie écologie » – on est en suspense, là…

          • Ubu : « Monsieur: vous n’avez qu’une vague idée des tenants de la discussion sur le climat; la climatologie ne vous apparaît pas scientifique puisque vous avez du mal à voir précisément quel est son travail; »
            ——————————————
            Monsieur Ubu, la climatologie, et tout son discours alarmiste foireux, vous apparaissent scientifique parce que vous savez que dalle de la science. CQFD.
            Next ?

          • Ubu : « ni quoi que ce soit en rapport avec une controverse scientifique (d’ailleurs aujourd’hui résolue) »
            ———————–
            Ouais, une controverse scientifique tellement « résolu » qu’on ne sait toujours pas déterminer ce qu’un doublement de taux de CO2 dans l’air produirait comme réchauffement, qu’on ne sait toujours pas si un réchauffement entraîne plus ou moins de nuages (!), élément essentiel dans la machine climatique, qu’on continue de dépenser des milliards en « recherche » climatique » à pondre de nouvelles simulations pour remplacer les anciennes simulations foireuses, etc…
            Père Ubu, vous êtes soit un crédule ignorant, soit un super-menteur.

          • @miniTAX: hop, hop, hop on s’arrête ! Je veux une citation (renvoyant à une source sérieuse) pour chacune de ces affirmations. J’essaierai de faire de même en tentant de démontrer leur contraire – mais vous avez l’initiative.

          • Ubu : « Plus sérieusement, attaquer sur ce terrain n’est pas une bonne idée.  »
            ——————–
            Non sans blague ?! Venant d’un type qui décrète que son interlocuteur ne comprend pas la climatologie, je suis très impressionné. Avez-vous pensé à vous faire offrir un miroir pour votre prochain 15 ans ?

            ——————–
            Ubu : « un chercheur par exemple… »
            ——————–
            Et moi, je suis astronaute et dompteur de lions. Et alors, Einstein ?
            Si vous êtes réduit à des sempiternels arguments d’autorité à deux balles, c’est peut-être parce que vous avez que dalle comme argument ?

            P.S. J’attends toujours des arguments de la science « résolue » sur la sensibilité climatique et sur la présence de plus ou moins de nuage mais bon, avec un réchauffiste, ça va être pour la Saint Glinglin.

          • « Je veux une citation (renvoyant à une source sérieuse) pour chacune de ces affirmations.  »
            ———————
            hop hop hop, pour les nuages, cf par exemple, Olivier Boucher, chercheur en sciences du climat, et participant aux travaux du Giec : http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/nuages-et-aerosols-des-auxiliaires-du-climat-20-07-2011-1376059.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=RSS-52

            hop hop hop, pour la sensibilité climatique, cf le GIEC qui dit qu’un doublement de CO2 entraîne un réchauffement entre 1,5°C et 4,5°C (super comme science établie n’est ce pas, j’imagine la tête d’un rocket scientist quand on lui dit que l’accélération g est entre 5 et 15 m.s^-2, warfff)

            Qu’on ne sache pas la la valeur de la sensibilité climatique ou si un réchauffement entraîne plus ou moins de nuage sont des choses connus de tous et admis même par les réchauffistes les plus acharnés. Pour me contredire, il vous suffit de me dire s’il y a PLUS ou MOINS de nuage suite à un réchauffement ou de donner la valeur de la sensibilité climatique (réchauffement suite à un doublement de CO2).
            C’est très con de s’étaler lamentablement dès le premier argument sérieux soulevé, pas vrai Père Ubu ?

            Et hop hop hop…

          • @Ubu : Pour peu que vous soyez vraiment chercheur, sortez de votre tour d’ivoire et renseignez-vous mon pauvre vieux…

          • Ubu: « Mais s’il reste des volontaires plus vaillants, on peut encore discuter ! »

            Pachaudry à dit pas de réchauffement depuis 15 ans, les modèles sont faux et la très vertes Allemagne émet trois fois plus de Co2 que la France.

            -Facts

            Votre train « scientifique » à tellement de retard que dans un moment vous allez nous parler des quatre éléments.

          • Ray: « @Ubu : Pour peu que vous soyez vraiment chercheur »

            Ce n’est même pas un bon amateur rechauffiste alors chercheur… Warf warf warf !

          • @ubu
            « La vraie question qu’il nous reste à poser serait donc: peut-on laisser la stabilité et la viabilité de systèmes complexes qui impliquent à la fois humains et non-humains – comme le climat – à l’idée d’un ‘Marché’ qui résoudrait les crises et gérerait les risques grâce au libre jeu des initiatives individuelles? »
            Bonne question. A laquelle on peut répondre par une encore meilleure

            « peut-on laisser la stabilité et la viabilité de systèmes complexes qui impliquent à la fois humains et non-humains – comme le climat – à un truc (autre chose qu’un marché), qui résoudrait les crises et gérerait les risques grâce au jeu non libre des contraintes collectivistes ? »

            En fait, vous nous faites le vieil coup du « le marché ne marche pas ». Ce qui est vrai. Le marché ça ne marche pas, dans le sens où ça ne produit pas le paradis sur terre, ne vainc pas la maladie, la mort, la pauvreté, la souffrance etc. Le problème, c’est qu’on a rien comme alternative qui marche mieux. Une (bonne) démocratie c’est un marché (marché politique, mais marché quand même), alors si le marché ne marche pas la démocratie est disqualifiée d’emblée. Reste donc les système plus ou moins dictatoriaux, dont on ne peut pas dire qu’ils marchent mieux sur le plan de l’environnement (on a déjà testé), tout en présentant des inconvénients par ailleurs

          • vous noterez comment notre roquet réchauffiste, qui vient aboyer sur tout le monde à coup d’argument d’autorité bidon, est reparti aussitôt la queue entre les jambes dès qu’on lui pose des questions qui fichent en l’air sa propagande. Mais hé, c’est le mode de « débat » typique de l’Eglise de Climatologie : moins on en a, plus on l’étale, jusqu’à s’étaler piteusement, quelle surprise !

            Tu m’étonnes qu’avec de tels champions, l’arnaque climatique leur explose en pleine gueule, malgré des années de bourrage de crâne du bon peuple avec la complicité active des médias et des politocards.

          • Disparu corps et biens le pauvre.
            Invariablement le même scénario lorsque l’on demande du concret à un petit soldat du GIEC. Il disparait.

            Bon, merci quand même Ubu d’être passé pour montrer à tout le monde le vide sidéral de l’argumentaire réchauffiste.

          • Hop! Pas d’inquiétude mes chéris, je ne vous ai pas abandonnés à vos plates discussions habituelles où tout le monde est d’accord – ce qui, avouez-le, est un peu désastreux pour un site qui s’appelle « contrepoints ».

            C’est que j’ai quelques activités périphériques en dehors de l’allumage de sites de presse. Je ne peux pas, comme miniTAX, aboyer à plein temps. Je m’interdis cette guerre d’usure qui consiste à étouffer l’adversaire sous les insultes. Ça n’est simplement pas sport.

            Now back to it !

            @miniTAX: je crois qu’on est partis sur un malentendu.

            Quand vous dites:
            « Ouais, une controverse scientifique tellement « résolu » qu’on ne sait toujours pas déterminer ce qu’un doublement de taux de CO2… etc. »

            Ce qui vous énerve, c’est quand je prétends que la controverse est refermée. Mais ça ne veut pas dire que tous les paramètres sont connus, ni que les prédictions sont exactes ! Quand je dis, et je le maintiens, que la controverse est terminée, je parle de la controverse autour de l’EXISTENCE d’un réchauffement planétaire d’origine anthropique. Le fait que des incertitudes subsistent largement – et j’aurais du mieux vous lire – est effectivement admis même chez le théoricien de Gaïa le plus barbu.

            C’est un problème de définition: il y a controverse lorsque le ‘corps scientifique’ est divisé sur une question de base – généralement la nocivité d’un agent, l’absence d’un effet, l’existence d’un phénomène etc.

            Et comment fait-on pour savoir quand une controverse s’est « refroidie » ? On procède à un état de l’art, on interroge les experts: parce que vous ne pouvez pas faire votre propre science, et parce que les sciences modernes sont uniquement collectives, vous êtes obligés de vous en remettre aux conclusions des groupes de chercheurs qualifiés.

            Et il existe une variété de moyens pour (1) sonder dans quelle proportion les scientifiques sont d’accord et (2) mesurer leur compétences, leur « crédibilité »: ce sont les méthodes de la scientométrie.

            Et j’ai justement une étude pour vous: http://www.pnas.org/content/early/2010/06/04/1003187107.full.pdf+html (notez que je ne cite pas d’article de presse)

            Lisez-la bien. Les auteurs interrogent un bon nombre de chercheurs sur le climat (n=1372); 97% d’entre eux sont d’accord avec l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique. Plus encore, les 3% restants pourraient être des Galilées, mais leurs publications sont moins nombreuses et moins citées. Selon les règles du jeu, ils sont donc moins fiables, moins crédibles.

            Je suis à votre disposition pour vous fournir d’autres sources. En attendant, voilà ce qui me fait dire que la controverse est résolue: les experts sont d’accord sur l’existence du réchauffement d’origine humaine; reste à se mettre d’accord sur ses conséquences et les meilleurs moyens d’y remédier.

            Ce qui nous amène à mon second point.

          • @P: à nous, Milton ! Vous vous essayez à l’exercice scabreux qui consiste à démontrer que « Le Marché » est l’option-la-moins-pire, comme la démocratie. Mes yeux saignent. Je vais essayer de faire court, pourtant c’est vous qui méritez le pavé dont j’ai accablé, supra, le pauvre miniTAX.

            Je passe sur le « jeu non libre des contraintes collectivistes », puisque personne n’a parlé de collectiviser quoi que ce soit (hormis ce qui l’est déjà, comme le climat?) en tout cas pas avec vous, pas ce soir.

            Passons également sur « Une (bonne) démocratie c’est un marché (marché politique, mais marché quand même) », qui montre que vous confondez notre jeu politique actuel avec le joli mot de Démocratie – confondre l’objectif avec l’état de fait, après tout, est parfaitement habituel chez les conservateurs.

            Non, là où j’aimerais appuyer, c’est sur le mot de régulation. Il n’y a aucun marché qui vive sans régulation. (Aucun écosystème non plus.) Même ce bon vieil Adam, même Friedrich, qui vous voulez dans votre panthéon, le reconnaissent et vous le savez.

            Quand on parle de réchauffement, on parle de régulation. On parle de modèle industriel. Rassurez vous, je ne vais pas vous parler de « décroissance » – je n’ai jamais compris – mais quand vous disqualifiez la Démocratie sous prétexte que je souhaite jeter votre idée du « Marché », vous faites une grossière erreur.

            C’est la main invisible, cette quenelle, cette religion, dont il vous faut vous émanciper. Aucune subtilité, aucune prise avec le monde réel !

            Du libre jeu des égoïsmes naîtra la prospérité collective ? Quelle farce ! Je ne vais pas vous réciter la litanie des crises financières, la performativité des modèles fin’strat, les fat-tails qui vous font serrer les fesses… même à votre âge, vous devriez avoir compris que l’idée d’un « Marché » majuscule, unique, naturel, régi par des lois physiques et auto-organisateur est une fable, un conte, auquel (faites-moi confiance !) tout le monde croit sauf ceux qui en profitent.

            OUI, je caricature vos opinions à tous. Soit. Vous nuancez. Vous n’êtes pas des fanatiques. Bueno. On va réguler quand même.

            Le saviez-vous? Il est vain d’attendre des certitudes de la science pour légiférer sur un risque – et le changement des climats du monde, excusez du peu, EST un risque énorme (non, ça n’améliorera pas les récoltes et non, ni les volcans ni le soleil n’allégeront nos consciences).

            C’est la discussion collective et elle seule, informée des résultats de l’expertise, qui doit guider l’action publique. Pas « La Science », pas « Le Marché », pas « Dieu », pas Pol-Pot.

            On régule quand l’indication d’un danger est suffisamment importante: pensez amiante, ESB, Tabac… N’attendez pas des certitudes pour agir: les sciences ne sont pas faites pour ça et il serait déjà trop tard.

            Merci d’avoir pris le temps de me lire.

            • Ubu : « Non, là où j’aimerais appuyer, c’est sur le mot de régulation. Il n’y a aucun marché qui vive sans régulation. (Aucun écosystème non plus.) Même ce bon vieil Adam, même Friedrich, qui vous voulez dans votre panthéon, le reconnaissent et vous le savez.  »

              Oui, on sait. Mais vous, visiblement, vous ne savez pas que le sens du mot régulation pour un libéral comme Hayek n’a pas du tout le sens de règlementation publique. Vous venez bêtement faire la leçon, mais vous vous ridiculisez en étalant votre ignorance crasse.

              Ubu : « OUI, je caricature vos opinions à tous. »

              Non, vous ne caricaturez pas, vous venez, encore une fois, faire la démonstration que vous pérorez sur un sujet dont vous ignorez tout. Le marché, tel qu’il est défendu par les libéraux, n’est surtout pas « unique », « naturel », « régi par des lois de la physique », résultat du « libre jeu des égoïsme ». Ignorance crasse, encore une fois.

              Ubu : « Le saviez-vous? Il est vain d’attendre des certitudes de la science pour légiférer sur un risque »

              Ah bon ? C’est la meilleure celle-là. Il suffit qu’une majorité de gugusses répandent leurs peurs irrationnelles dans le débat public pour qu’ils se sentent autoriser à imposer leurs mesures liberticides à autrui ?

          • Pere Ubu, tu as bien choisi ton pseudo.
            * la controverse sur l’EXISTENCE d’un réchauffement planétaire d’origine anthropique est plus active que jamais. On ne sait quasiment rien sur la mécanique climatique, et si il est certain que l’homme à DES effets (déboisement, reboisement, agriculture et aménagements hydriques capables de vider des mers, constructions, émissions de suies, etc. ) personne n’est capable de dire dans quel sens
            * tu n’as manifestement pas compris l’étude que tu cites. Moi je l’aime bien : elle place le réchauffisme à sa place, au niveau des « sciences » comme l’astrologie ou le créationnisme, qui ont aussi besoin de vivre en vase clos avec 95 à 100 % de croyants pour exister. Dans les vrais science, on ne s’amuse pas à compter les croyants, à jeter l’anathème sur les incroyants : on se contente de discuter des hypothèses et des faits nouveaux, de la façon dont ils s’insèrent, ou pas, dans la théorie, et de comparer les mérites et défauts respectifs des théories en concurrence
            * il faut être complètement aveuglé pour conclure de ma prose que je confonds notre jeu politique actuel avec la Démocratie. Ta confusion exprime la nature réelle profonde de ton mode de pensée, et ce que tu crois déceler chez moi est ce qui se trouve en réalité, à ton insu, au fond de ton coeur. Tu y vois du conservatisme, dont acte : il semble donc que selon tes critères tu es un conservateur ; ce qui, AMHA, est cohérent avec l’idée — profondément conservatrice — que le futur (du climat, ou de n’importe quoi d’autre, d’ailleurs) sera pire que celui d’aujourd’hui par la faute des hommes, si on ne fait rien pour « conserver » les choses en l’état. C’est juste dommage que tu te leurres sur ton camp politique : militer contre ce que tu crois ne peux que te rendre profondément malheureux (comme ce pauvre Filoche, avec ses larmes : dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. tu a voulu du fisc, Filoche,de la répression fiscale ? tu as favorisé un milieu où l’honnete homme est coincé alors que le fraudeur est aussi à l’aise qu’un bootlegger dans la prohibition, alors ne t’étonnes pas du résultat).
            * Le  » « Marché » majuscule, unique, naturel, régi par des lois physiques et auto-organisateur  » c’est l’homme de paille, le démon, le croquemitaine préférée des débiles. Çà leur évite, comme tu le fait, de répondre à la seule question qui vaille : qu’est ce que vous avez de mieux en magasin ? Rien que de la violence et de la contrainte. De la dictature à dose variable. Et sans la moindre preuve que ça résouts quoi que ce soit au problème posé. Bravo bravo…
            Les libéraux savent parfaitement que le marché n’est pas parfait. Ils le disent. Ils brocardent la « concurrence pure et parfaite », autre invention débiles des anti-libéraux.
            Tout ce qu’ils disent en faveur du marché, c’est que la contrainte ne peut que faire encore empirer les dysfonctionnements du marché, et que les « régulateurs » dans ton genre ne sont que les idiots utiles des malfaisants de tout nature : fascistes, communistes, mafieux, etc. qui sous prétexte de résoudre des problèmes (qu’ils ont parfois causés eux-mêmes) ne font qu’exploiter les gens et causer d’autres problèmes pires. L’école des choix publiques à définitivement ruiné les prétentions des collectivistes de tous poils.

            Tu crois au réchauffement climatique carbonique ? grand bien te fasse. Fait comme Thalès, qui, dit-on, s’est enrichi par ses prédictions (météorologiques) au détriment de ceux qui n’y croyaient pas. Ça, se serait convainquant.
            Associe toi avec tes semblables, et prenez entre vous les mesures que vous voulez ; quand vous aurez appliqué les recettes auxquels vous croyez, entre vous et avec vos deniers, vous aurez quelques légitimité à proposer qu’on les étendent à tous. Proposer, pas imposer. En attendant, non.

          • PS : le changement des climats du monde, N’EST PAS un risque, ni énorme ni petit. C’est une absolu certitude. Le Sahara a été vert, le Sahel une forêt, et le Groenland peuplé d’agriculteur. Inversement les glaces de Scandinavie et des alpes sont descendus jusqu’à la méditerranée. Aucune stabilisation du niveau du CO2 n’empêchera ce genre de choses de se reproduire, pour le meilleur et le pire.
            Ce qui est sûr, par contre, c’est que tous les efforts faits pour empêcher le niveau de CO2 de monter, c’est autant de ressource qui ne seront pas disponible pour s’adapter au changement climatique qui se produira de toute façon, et c’est dès maintenant de la pauvreté en plus, pour rien, juste comme un sacrifice propitiatoire à Gaïa (qui s’en fout, voire qui est en colère parce que justement c’est elle qui a prévu et organisé ce vaste recyclage du carbone que ses adorateurs veulent empêcher) .
            Mais je ne m’inquiète pas pour vous et votre « conscience » : les fanatiques dans votre genre sont toujours persuadés d’avoir bien fait, et que savent se consoler en prétendant que « si on avait rien fait ça aurait été pire ».

          • Ubu: « Du libre jeu des égoïsmes naîtra la prospérité collective ? Quelle farce ! Je ne vais pas vous réciter la litanie des crises financières, la performativité des modèles fin’strat, les fat-tails »
            ——————————————————————————–

            Dixit le mec qui est entouré de dizaines de milliers d’objets issu du marché libre qui nourrissent, soignent, transportent des milliards de gens.

            MUA AH AH AH AH AH

            Mis à part les états qui n’arrivent pas à boucler un seul budget positif en 38 ans et qui accusent « le marché » d’avoir poussé le pays à la faillite (sic) les autres vont bien merci pour eux.

            Autriche, Suisse Suède, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, autant de pays parmi d’autres qui maitrisent leurs dettes, leurs budgets, leurs impôts, le chômage et eux sont démocratiques et libéraux contrairement à la France.

            France, Italie, Grèce, Cuba, Corée, autant de pays en faillite peuplés de gens qui croient encore qu’une feuillée d’élites vont faire leurs bonheur depuis le haut à coup de centaines de milliers de lois, fonctionnaires, normes et taxes. « il-faut-maitriser-le-marché ». lol !

            Ubu : « Le saviez-vous? Il est vain d’attendre des certitudes de la science pour légiférer sur un risque »
            ——————————————————————————–

            C’est un troll de compétition celui-là ! Des études alarmistes et parfaitement peer-reviewed on peut vous en lister des milliers sur à peu prêt tout et n’importe quoi.

            Heureusement qu’on ne s’est pas précipité pour légiférer.

            Ubu : « 97% d’entre eux sont d’accord avec l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique. »
            ——————————————————————————–

            Mais vous sortez du passé ou quoi ? Cet argument foireux de débutant n’est plus utilisé depuis au moins 3 ans tellement il a été discrédité et merci pour votre étude moisie qui n’interroge que mille « spécialistes » (ie: une sélection de types qui sont payés… pour bosser sur le RCA LOL)

            Tout vos arguments sortent d’une poubelle moisie depuis longtemps, on va les ranger à coté de votre incompréhension de base de la science et autres mensonges comme votre prétendu status de chercheur.

          • 97% ? haha grosse blague largement démontée.
            Au passage, on voit parmi les signataire du torche-balle, un certain Stpehen Schneider, activiste notoire et grand copain d’Al’Gore, James Hansen et Maurice Strong. Donc crédibilité : zéro, poubelle.
            Vous voulez des chiffres ?
            http://www.petitionproject.org/
            Plus de 30 000 (en augmentation) scientifiques en désaccord avec la farce du réchauffement anthropique. (et ça uniquement aux US.)
            Sans rancune. 🙂

          • Ubu : « Ce qui vous énerve, c’est quand je prétends que la controverse est refermée. »
            ——————————–
            Le problème n’est pas dans ce qui m’énerve ou non (vous n’en savez rien), il est que vous n’avez pas la moindre preuve de ce que vous « prétendez » (à supposer qu’une théorie scientifique se valide par l’absence de controverse, ce qui est une idiotie innommable). Les scientifiques ne sont jamais d’accord sur rien et comme par magie, ils seraient d’accord sur une théorie qui n’est pas fichue de savoir s’il y a aurait plus ou moins de nuages avec un réchauffement ? Visiblement, vous croyez à une telle foutaise, pas étonnant qu’on peut vous faire gober n’importe quoi.

            On vous demande des preuves précises de ce consensus sorti de votre chapeau, sur la valeur de la sensibilité ou le taux de nuage avec un réchauffement et hop hop hop, vous promettez d’y répondre avec l’assurance d’un camelot et hop hop hop, vous vous défilez piteusement en pondant une loghorrée complètement HS pour faire diversion en espérant que les questions dérangeantes passent à la trappe.
            Posez-vous une simple question, si ce que vous défendez tenait scientifiquement la route, pourquoi avez vous besoin de noyer le poisson et de changer de sujet aussitôt qu’on vous demande de répondre ?
            Dand l’univers parallèle réchauffiste, quand un fait dérange, il suffit de l’ignorer pour que ça n’existe pas. Tu parles d’une « science » !

            Ubu : « Et j’ai justement une étude pour vous: http://www.pnas.org/content/early/2010/06/04/1003187107.full.pdf+html (notez que je ne cite pas d’article de presse)
            Lisez-la bien. Les auteurs interrogent un bon nombre de chercheurs sur le climat (n=1372); 97% d’entre eux sont d’accord avec l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique. »
            ——————————–
            Cessez de mentir, aucun chercheur n’a été « interrogé » dans l’étude de Anderegg ! Et le chiffre de 97% a été obtenu par une démarche qui frise la débilité profonde. Même Spencer Weart, un propagandiste réchauffiste patenté, a jugé que « l’étude ne devrait pas être publiée telle quelle ». De toute évidence, vous n’avez PAS lu l’étude, vous êtes d’une crédulité inouïe ! Mais merci quand même pour la tentative d’enfumage.
            Le plus drôle, c’est que vous ne vous rendez même pas compte du ridicule du chiffre 97%, qui rappelle plus une unanimité à la soviétique ou chez un dictateur sud américain que d’une quelconque crédibilité scientifique. Bêtise, quand tu nous tiens…

  • très bon article montrant les cotés retors du français avec lequel joue les chercheurs afin de mieux noyer le citoyen devenu poisson.Cependant il est étonnant qu’aucun n’ait jamais utilisé le terme pré-réchauffement,Etonnant tout de même!

  • Habitant dans l´hémisphère sud, je constate entre les tropiques des chaleurs plus intenses en été (47º), l´Australie a même passé des 50º, des phénomènes climatiques plus violents (orages, éclairs, trombe d´eau etc…) et des hivers plus doux, au long terme c´est l´océan (70% de la superficie terrestre) qui commande le climat avec un long décalage entre l´augmentation du co2 et de la température de l´air. Tout dépend où vous vous trouvez, ici à Brasilia sur le plateau brésilien (1100m d´altitude), cet été (janvier, février) nous avions 33/34º certains jours, en 35 ans, doucement nous sommes passés de 30º à 34º, alors que les minimas de 3°/4º en sont à plus de 10º aujourd´hui, la saison séche qui était de 3 mois passe à 6. Imaginez celui qui habite Bamako avec 40º toute l´année. Regarder 1% de la superficie mondiale ne fait pas une moyenne.

  • Bonjour,

    Votre article est un peu absurde. Montrer du doigt plusieurs « paradoxes » n’est pas une forme d’argumentation.

    Qu’est-ce que l’oscillation Nord-Atlantique ? En vous lisant on ne le sait pas, mais vu que personne sauf les climatologues ne le sait, c’est forcément débile. N’est-ce pas vous qui ajoutez un élément qui n’explique rien mais qui montre que vous avez essayé de vous documenter ?

    Qu’est-ce qu’un vortex polaire ? Selon vous, un argument utilisant un mot qui fini par ex est forcément faux. Génial, depuis la lecture de cet article, l’eau se vidant de mon lavabo ne fait plus de tourbillon. Et d’ailleurs, les tornades et autres cyclones ne sont que des folles rumeurs car des scientifiques adeptes de la théorie du complot définissent ces phénomènes de… vortex !

    Cela m’aurait beaucoup plu que vous arriviez aux mêmes conclusions sans perdre 80 % des arguments en route mais plutôt en montrant en quoi ce vous parait absurde l’est réellement.
    Votre article ressemble plus aux 10 points qui dépassent votre compréhension et qui sont donc forcément faux.

    Je vous laisse, je vais écrire un article pour prouver que mon frigo ne produit pas de froid parce qu’il est chaud derrière. Chaud et froid ne sont jamais liés ! Un truc qui utilise « une pompe à chaleur reposant sur un cycle de changement de phase » c’est louche, très louche. Le cycle de Carnot, vous y croyez vous ? Ne soyez pas des moutons, soyez un peu sceptiques… et ressortez vos aliments sur le bord de fenêtre.

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