Le FEMENisme est-il un féminisme ?

Le combat FEMEN est paradoxal et tente de nous faire prendre des vessies gauloises pour des lanternes ukrainiennes.

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Le FEMENisme est-il un féminisme ?

Publié le 20 mars 2013
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Le combat FEMEN est paradoxal et tente de nous faire prendre des vessies gauloises pour des lanternes ukrainiennes.

Par Drieu Godefridi.

Invité par Frédéric Taddéï à l’émission Ce soir ou jamais (France 2) qu’il consacrait vendredi 8 mars à l’actualité du féminisme et des violences subies par les femmes, j’ai été confronté à Inna Chevtchenko, cofondatrice des FEMEN, aujourd’hui exilée en France, pays dans lequel elle a repris son combat pour la liberté des femmes.

Comme beaucoup, j’ai admiré le combat de mademoiselle Chevtchenko et de ses amies contre le régime autoritaire et corrompu qui sévit en Ukraine. Comme tant d’autres, j’étais émerveillé par l’héroïsme authentique des trois « Pussy Riot » qui ont affronté, virtuellement seules, le redoutable appareil répressif de la Fédération de Russie, en ne réclamant que le droit de penser et de critiquer librement le gouvernement de M. Poutine.

Il semble malheureusement avoir échappé à Inna Chevtchenko et ses amies que la situation de la France n’est pas celle de la Russie. Que les libertés publiques, en France, sont autrement garanties qu’elles ne le sont en Ukraine. Qu’il n’existe, en France, aucun équivalent du délit de « hooliganisme verbal » sur la base duquel le pouvoir moscovite a embastillé les trois jeunes Russes. Que M. Hollande se fait quotidiennement traiter de tous les noms dans la presse et sur les réseaux sociaux sans que personne ne soit inquiété, et même que la moitié des parlementaires sont payés pour cela. Qu’en allant se dépoitrailler à Notre-Dame, elle ne risque qu’une angine.

C’est tout le paradoxe du combat FEMEN, pour la liberté d’opinion et d’expression en Ukraine ou en Russie, mais contre la liberté d’exprimer les opinions qui ne leur conviennent pas, en France.

Les FEMEN justifient leurs actions en bord de Seine par le fait que la société française resterait foncièrement patriarcale.

Qualifier de patriarcale une société dans laquelle les femmes ont acquis la plus totale égalité des droits, conquis leur autonomie financière, sont à l’origine de 80 % des demandes de divorce après s’être appropriées chacun des aspects de la procréation (avoir des enfants ou pas, si oui combien ? J’avorte !), n’est possible qu’en subsumant au concept de patriarcat des réalités à ce point antinomiques, qu’il se vide de tout sens utile.

Au vrai, les FEMEN se sont mises, en France, au service d’intérêts plus particuliers que la cause des femmes : les revendications de la communauté homosexuelle. Ce qui est respectable, à condition de le dire, et ne pas tenter de nous faire prendre des vessies gauloises pour des lanternes ukrainiennes.

Un discours aussi confus ne serait écouté par personne s’il n’était agrémenté de ces poitrines peinturlurées dont les FEMEN ont fait leur marque de fabrique. Idée de génie ! Qui les a conduites, en l’espace d’un an, à faire de FEMEN une marque planétaire. Gageons toutefois qu’à force d’élargir sans cesse le champ de leurs compétences matérielles et territoriales, les FEMEN détruiront leur « marque » aussi rapidement qu’elles l’ont bâtie. Tant pis pour celles qui continuent à lutter avec courage contre les régimes authentiquement autoritaires et liberticides. Ces femmes-là méritent notre aide, notre respect, mieux : notre amour !


Drieu Godefridi est l’auteur de De la violence de genre à la négation du droit, qui vient de paraître aux éditions Texquis (1er mars 2013, genre-et-droit.com).

 

• Drieu Godefridi, De la violence de genre à la négation du droit, Texquis, 2013, 160 pages. Achat sur amazon.

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  • Le combat de Femen a peu de sens en France, je suis d’accord avec vous. Cela dit, il y a des détails administratifs dans ce pays qui semblent hérités d’une société patriarcale.

    Un exemple? Une fois mariés, une femme ne peut pas utiliser uniquement son nom de jeune fille (déjà l’expression « nom de jeune fille » devrait faire réfléchir), la sécurité sociale et beaucoup de dossiers administratifs ont besoin de deux noms.

    Ce serait pas gênant si la même pratique concernait les époux, malheureusement ce n’est pas le cas.

    Autre exemple: le nom de famille des enfants. En Allemagne les enfants prennent par défaut le nom de la mère (sans déclaration explicite), ce qui est plutôt logique vu qu’on n’a pas besoin d’un test ADN pour savoir qui est la mère. En France ce n’est pas le cas.

    • De mémoire sur certains documents il y a effectivement deux lignes : nom marital et nom de jeune fille. Avec le mariage pour tous, ces détails vont disparaître. Je ne connais pas en revanche ce qui a été décidé pour le nom marital dans cette loi.

    • Il n’a pas été souligner dans cette article que tout était parfait en France en ce qui concerne les droits des femmes et l’égalité homme/femme.
      En ce qui me concerne je suis en fauteuil roulant donc Femme/ Handicapé, je suis victime de discrimination et de rejet au quotidien, je me bats pour faire reconnaître mes droits, mais si je prend le principe FEMEN, il faut que je me dénude pour me faire entendre, et comme mon problème est mon handicap je montre quoi ?! Je sort avec mes scanners ou IRM ?! Je sort nue pour montré la ou est le problème ?! Les églises sont inaccessible, mais ce n’est pas pour ça que je vais offenser des milliers de croyants en rentrant nue dans une église en fauteuil roulant en hurlant « pope no more » !

    • votre exemple est totalement foireux : pour l’administration le seul nom valable c’est le nom patronymique, le nom d’épouse est une tolérance que l’administration consent à utiliser quand on lui demande.

      • Il y a la pratique administrative et le droit. Le nom de la femme mariée est son nom dit de « jeune fille ». Les articles concernant le mariage n’imposent pas à la femmme de prendre le nom du mari. On ne trouve qu’une allusion au nom du mari aux articles du divorce où elle peut conserver le nom du mari si celui-ci ne s’y oppose pas.

    • 1ère nouvelle (pour l’Allemagne). Il n’est pas « logique » que l’enfant prenne le nom de la mère, justement parce qu’on n’a pas de doute sur la maternité de la mère, alors qu’il y en a potentiellement toujours un pour celle du père. Justement, en acceptant de donner son nom à l’enfant de sa compagne (mariés ou pas), l’homme reconnaît celui-ci comme son fils ou sa fille. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de patronyme.

      PS: on écartera le cas des enfants de Louis XIV et de la marquise de Montespan, qui pour qu’ils puissent être reconnus par le roi ont été déclaré « nés de mère inconnue » !

  • Vous avez dit le mot, c’est une « marque ». Assortie d’une méthode de travail: les seins nus et les déguisements plus ou moins drôle. Avec ça, elles peuvent défendre n’importe quelle cause et sont sûres de lui donner une couverture médiatique. Très efficace. Elle n’ont pas besoin d’être plus de huit ou dix pour faire la une des médias. Aucune agence de publicité n’est aussi efficace.
    Elles ne se privent pas, au demeurant, de protester contre n’importe quoi: corruption, pauvreté, tel ou tel homme politique. Ça n’a pas nécessairement de rapport avec la cause des femmes.

    • « Nihilisme » est le mot-clé.

    • A 100% d’accord.
      Au nom de n’importe quelle cause, « Sort déshabille toi est gagne »
      On enlève le haut parce que c’est la que ce trouve le problème disent-elles, imaginer alors si tout le monde pratique comme ça.

      Homme objet ! Enlèvent le bas, car c’est la que ce situe le problème !http://www.advertisingtimes.fr/2011/04/lhomme-objet-sexuel-publicitaire.html

      Car les femmes encore et toujours les femmes, mais les hommes aussi subissent des violences, des traitements différent comme les papas privé d’enfants :

      http://avocats.fr/space/bogucki/content/_71AA8725-F52D-4D01-9852-147CB40FF71E

      Imaginé : Papa privé d’enfant » Enlèvent le bas, car c’est la que ce situe le problème !
      Et les handicapé(e)s nue dehors aussi, pour ce faire entendre car il y a que comme ça que l’on peut ce faire entendre.

      Et les enfants victimes de violences, ou de viole ? Allez hop ! Dehors nue pour défendre leurs droits.

      Imaginé : Enfant victime de pédophilie ! Enlèvent le bas, car c’est la que ce situe le problème ! http://www.lesoir-echos.com/un-educateur-suspecte-de-viol-sur-mineure/societe/55491/

      J’ai même lu une femme sur le compte facebook des femen France, qu’elle avait eu une altercation avec un homme à un stop et elle disait que la prochaine fois qui la ferait chier, qu’elle « montrerai ces seins » pour qu’il comprenne.Si toutes les femmes ce mettent a montrer leurs seins pour montré leurs mécontentement aux hommes, j’ai une petite idée sur la suite des évènements.

  • Elles ont les même techniques de guerilla et de propagande que les Khmers Rouges. Ceux qui défendent des idées socialistes doivent-ils tous nécessairement tomber dans le totalitarisme?! Apparemment oui.

    • « Ceux qui défendent des idées socialistes doivent-ils tous nécessairement tomber dans le totalitarisme?! Apparemment oui. »

      Pas tout à fait. Le totalitarisme est la pente naturelle du socialisme, mais le socialisme ne mène pas nécessairement au totalitarisme. Dieu merci, l’histoire ne se plie pas toujours aux caprices de l’idéologie.

      • « le socialisme ne mène pas nécessairement au totalitarisme ».

        Si ! Le socialisme mène nécessairement au totalitarisme. Il n’a pas d’autre alternative. Ça prend plus ou moins de temps, mais il y va obligatoirement. C’est la route de la servitude.

        En France, on y va tranquillement (encore que!). Le FN ne cesse de progresser, même la cohabitation et la « protection » de l’Europe n’empêche pas cette montée. L’assemblée nationale est à gauche, le sénat est à gauche, l’exécutif est à gauche, la presse est à gauche, l’éducation nationale est à gauche…

        Le régime totalitaire à parti unique (UMPS et les parasites qui gravitent autour) n’admet pas l’opposition. Pour le moment, lorsque les gens comprennent que vous êtes libéral, vous avez juste le droit d’être marginalisé. Il est rare que des libéraux soient invités sur des plateaux de télévision, et lorsqu’ils le sont, c’est l’équilibre d’un libéral contre 10 étatistes de l’extrême gauche à l’extrême droite.

        Une petite retouche de la loi de 1881 (au nom du principe que beaucoup de méchants disent des méchancetés dans les espaces publiques et sur internet), et la dérive libérale sera mieux contrôlée par l’Etat.

        Quelle preuve vous faut-il de plus pour constater que le socialisme mène au totalitarisme ? Si vous attendez un couvre-feu car l’éclairage sera coupé dans les villes pour des raisons environnementales. Ne vous en faites pas, « on » y pense déjà.

  • « Qu’il n’existe, en France, aucun équivalent du délit de « hooliganisme verbal » sur base duquel le pouvoir moscovite a embastillé les trois jeunes Russes.»

    C’est faux :

    Constituent un outrage puni de 7500 euros d’amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie.

    Lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.

    Lorsqu’il est adressé à une personne chargée d’une mission de service public et que les faits ont été commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l’occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.

    Lorsqu’il est commis en réunion, l’outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende, et l’outrage prévu au deuxième alinéa est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006418555&dateTexte=20090602

    • Et écrire « fuck God » sur son corps, aller insulter les catholiques en pleine église, n’est-ce pas aussi condamnable ?

  • Il y a un risque de se faire violer et de prendre un Pv. Perso je trouve ça bien, à condition que la femme soit belle, bien sur. Sinon, j’appelle la Police. Il faut conserver une certaine image de marque quand même. Bon je déconne, la France c’est pas la Russie, et si on veut se foutre à poil ça dérange personne. On est trop occupé avec nos petites vies misérables…

  • Monsieur Godefridi,

    Vous dites être « émerveillé » par l’héroïsme des Pussy Riot , lesquelles affronteraient le redoutable appareil de la Russie post-soviétique, en ne réclamant que le droit de critiquer librement le gouvernement de Monsieur Poutine.

    Votre « émerveillement » devrait s’émousser quelque peu au visionnage de bandes vidéo bien senties (sic) tournées par les dites Pussy, notamment les séquences ( nommées « performances » par les demoiselles ) montrant les susdites dans les rayons d’un supermarché s’introduisant avec vigueur des poulets frais ( plumés je précise ) au plus profond de leur intimité féminine, sous le regard ébahi des enfants blonds et des ménagères sidérées. Or les gens honnêtes ne gaspillent jamais la nourriture. C’est un donc un indice de gauchisme pulvérulent.

    Une autre vidéo, tournée dans un musée ouvert donc fréquenté, permet de les voir se livrer aux joies de la sodomie publique, à quatre pattes dans une salle d’exposition, livrées à tous les regards y compris les plus innocents.

    Je vous laisse donc à votre « émerveillement » et aussi un peu à votre naïveté. J’ajoute que je suis un libéral convaincu et que ces scènes, que vous dénicherez facilement sur you tube, me sont odieuses justement pour cette raison : la violence imposée à ceux qui ne la réclament pas.

    Les Pussy Riot ne sont donc que des communistes comme les autres. Laissez-les donc à Poutine !

    • Contumax, où avez -vous eu accès à ces vidéos pornographiques ?
      Il faut toujours donner ses sources.

      • Le patriarcat dont elles parlent et auquel elles veulent mettre un terme n’est pas juridique.

        Il s’agit des violences verbales, physiques et sexuelles faites majoritairement par des hommes à l’encontre des femmes (viol, violences domestiques, harcèlement), des discriminations à l’embauche et du fait que la société formate de façon différente les hommes et les femmes, ce qui à l’arrivée cause des différences de situation dans les études effectuées et dans l’accès aux postes à responsabilités.

        La question du rôle à tenir (ou à ne pas tenir) pour l’État dans cette histoire est une autre affaire, mais ne voir le sexisme que « là-bas », chez les barbares, ou chez nous dans les banlieues (comprendre là aussi « chez les barbares ») est une position facile.

        • « la société formate de façon différente les hommes et les femmes »

          Je suis curieux de savoir comment « la société » s’y prend.

          • Hum…
            Parents, amis, école, films, musiques, livres, magazines… à peu près tous ce qui a de l’influence sur la formation d’un esprit présente une division hommes-femmes, c’est-à-dire des comportements différents associés à chacun des deux sexes. L’enfant se construisant par mimétisme, il n’est pas très étonnant de le voir reproduire ces comportements.

            Si papa est bricoleur ; que la partie « garçons » d’un magazine de jouet montrent des petits mâles avec des marteaux ; qu’on encourage ton esprit de compétition à défaut d’autres valeurs ; que tous les chercheurs/scientifiques/aventuriers/héros des dessins-animés que tu regardes sont des hommes ; que l’écrasante majorité des spécialistes et passionnés de sujets scientifiques rencontrés au cours de ta vie le sont aussi ; qu’à l’inverse, les femmes que tu croises parlent et pratiquent des activités complètement différentes ; qu’une connivence s’établit beaucoup facilement entre personnes de même sexe ; que cette différenciation est encouragée ; qu’on te fait rapidement comprendre qu’il faut reproduire les codes du groupe auquel tu appartiens pour éviter de passer pour ce que tu n’es pas…

            … on aboutit en quelques années à ce que tu préfères devenir ingénieur que sage-femme.

          • *tout ce qui
            *montre des
            *beaucoup plus facilement

            Désolé pour les fautes.

        • @ faje : Vous êtes donc un fervent partisan de la théorie du genre alors. Moi, je pense que seul l’hermaphrodisme peut résoudre ce problème épineux. …

          • Je crois pouvoir affirmer sans me tromper que vous n’avez jamais lu ne serait-ce qu’un livre d’un de ces « fervent partisan de la théorie du genre ».

            La « théorie du genre » n’existe pas. C’est une mauvaise traduction française, et bien idéologique (tendance UMP chrétiens-conservateurs-tout-est-naturel-vous-niez-la-réalité), des études de genre, qui analysent la manière dont se construisent les rapports hommes-femmes. Une explication ici : http://cafaitgenre.org/2013/01/02/la-theorie-du-genre-nexiste-pas/

            Que les sociologues qui entreprennent ces études soient, dans l’immense majorité des cas, des socialistes patentés et que leurs travaux dérivent sur le politique (« il faut que l’Etat intervienne pour abolir le genre ») est effectivement un problème, mais ça ne remet pas en cause le caractère sérieux de ces études.

            A la rigueur, pour aller dans votre sens, on pourrait parler de « théorie du genre » dans les cas où certains universitaires affirment, à l’instar de Judith Butler, que l’hétérosexualité est purement culturelle et que toutes les différences comportementales hommes-femmes sont culturelles (les gènes et les hormones n’interviennent pas). Mais pointer ces extrémismes pour évacuer la question de fond relève plus de la rhétorique d’un journaliste de Valeurs actuelles que du débat scientifique.

        • Excusez moi, je ne suis pas ausssi intelligent que vousn sur la, question.nHeureusement que vous êtes là pour m’éclairer, même si jentrouve votre théorie fumeuse. Quant aux sciences sociales, on peut les manipuler comme.me bon nous semble, notamment pour imposer une théorie aussi bidon que celle que vous soutenez.

      • tapez Pussy Riot dans you tube

      • où avez -vous eu accès à ces vidéos pornographiques ?
        Sur youtube. Attention , c’est dégueux?

  • Les FEMEN sont des féministes très modernes en ce sens qu’elles véhiculent leurs âneries en exhibant leurs « atouts » sexuels et faisant de leur corps un panneau publicitaire ; tout cela dans un torrent désordonné de vociférations.
    Il leur reste tout de même du chemin à faire dans leur décadence parce qu’elles n’osent pas encore ôter leur culotte.

  • Ces « féministes » appliquent le principe du rock’n roll : montrer ses fesses pour camoufler le vide intersidéral de son discours.

    • ou de la pop music. C’est à se demander si elles n’ont pas fait leur classe sur Disney Channel (ou Poutchko Kanal).

    • « Ces « féministes » appliquent le principe du rock’n roll : montrer ses fesses pour camoufler le vide intersidéral de son discours.. »
      —————————-
      Leurs fesses, les femen ne font pas que les montrer !
      Mais elles « défendent » des causes politiquement correctes pour les gauchistes, donc faut compter pas sur les merdias pour dévoiler ce qu’elles sont : des call girls. https://www.google.fr/search?q=femen+call+girls

  • Qu’est-ce qu’elles nous les brisent, avec le patriarcat ? C’est très bien, le patriarcat.

  • Qualifier d’admirable le combat de Chevchenko en Ukraine est odieux !!

    Cette bonne femme… pour éviter d’utiliser le véritable terme qui lui sied mieux… en réponse de l’arrestation des Riot dans une église ORTHODOXE a scié une croix CATHOLIQUE érigée à la mémoire des VICTIMES de l’Holodomor et du communisme…

    Non cette femme ne mérite pas le respect, elle n’a rien à faire en France !

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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