Il n’y aura pas de rebond sans chute

Économiquement et intellectuellement, il n'y aura pas de rebond sans chute.
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Il n’y aura pas de rebond sans chute

Publié le 7 mars 2013
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La France est l’un des rares pays où on envisage un rebond sans chute. Les hommes politiques refusent de parler d’un déclin français et vantent les nombreux mérites d’un pays pourtant en lente décomposition, tout en envisageant d’ores et déjà un rebond dont les causes demeurent encore à trouver.

Le gouvernement a déjà des pistes. Un nouveau modèle français se dessine, en 6 piliers : emploi, vie quotidienne des français, redressement des finances publiques et de l’économie, action publique, institutions et libertés, préparation de l’avenir. Le gouvernement pense donc que son action – heureusement fort peu concrète, constituée de discussions, réflexions, rapports et commissions plus que d’actions – peut et doit toucher ces 6 domaines.

La théorie et la pratique montrent que le gouvernement ne peut pas créer d’emploi ; il ne peut qu’en détruire. De même dans l’économie, il ne peut que créer des distorsions dans le marché qui détruisent de la valeur ; dans la vie quotidienne, il ne peut qu’interférer avec la liberté et les préférences individuelles ; et, surtout, l’État a largement démontré sa capacité à compromettre l’avenir en entravant l’économie et en endettant les Français. L’avenir d’hier, c’est aujourd’hui, et on ne peut que constater l’échec des politiques gouvernementales successives.

Pourtant, le gouvernement n’en démord pas et souhaite étendre toujours plus son contrôle. Récemment, une proposition de loi visant à réguler les prix du commerce en ligne pour protéger les commerçants des centre-villes a été déposée – ce qui revient d’une part à considérer que commerce en ligne et boutiques physiques sont en concurrence directe, d’autre part à maintenir des prix élevés au détriment, une fois de plus, des consommateurs.

L’objectif des politiques n’est pas en soi de s’immiscer dans tous les aspects de la vie des citoyens ; il s’agit uniquement d’un moyen pour atteindre leurs objectifs. Ils décident, au nom des consommateurs, qu’il serait préférable qu’ils paient plus cher en ligne, car cela permet de maintenir les marges des commerçants en centre-ville – i.e. qu’il est préférable de ne pas laisser survenir la destruction créatrice, car ils ne voient pas le potentiel de création de valeur mais voient le potentiel de perte de valeur pour ceux qui ne parviendraient pas à s’adapter.

Avant même de s’interroger sur la pertinence de ces choix, il faut s’interroger sur leur légitimité : est-ce aux représentants d’une partie du peuple de prendre des décisions pour l’ensemble des citoyens, ou est-ce aux citoyens eux-mêmes ?

En admettant qu’on écarte cette question pourtant essentielle, c’est à dire en conservant le système tel qu’il est, il demeurerait crucial de s’interroger sur la pertinence des choix faits par nos hommes politiques – mais elle n’est pas, en réalité, leur principal critère de décision. Ils choisissent en fonction des conséquences qu’auront leurs décisions sur l’opinion, et en particulier sur celle de leurs électeurs.

Ils bénéficient pour cela de relais d’opinion, à qui ils n’hésitent pas à offrir des incitations très matérielles. Les syndicats français en sont un bon exemple ; ils sont financés par l’argent des contribuables sans qu’aucune question leur soit posée sur la manière dont ils le dépensent et ne sont pas inquiétés lorsqu’ils commettent des exactions violentes et s’adonnent à des pratiques mafieuses. Certains élus n’hésitent pas à financer avec l’argent des autres des caïds qui jouent pour eux le rôle de relais d’opinion. Plus généralement, des sacrifices sont demandés à ceux qui financent l’État et ceux qui bénéficient de l’État-providence, mais jamais à l’État lui-même.

Rien de tout cela ne serait possible sans le recours à la contrainte, qui permet aux clientélistes d’assouvir leur soif de pouvoir en dépensant pour cela l’argent des Français. Ce recours à la contrainte est d’autant plus simple pour l’État que le citoyens sont désarmés, aussi bien physiquement que spirituellement.

En se revendiquant de valeurs qui passent pour nobles, les hommes politiques écartent d’un revers de la main toute opposition. C’est ainsi qu’ils font régulièrement passer les conséquences de l’interventionnisme pour celles du libéralisme et continuent envers et contre tout de défendre les régimes socialistes qui n’ont jamais répandu que la mort et la misère mais dont les principes seraient bons et auraient simplement été mal ou pas assez appliqués – et, si cela ne suffit pas, les tenants de la coercition n’hésitent pas à montrer les muscles.

Lorsque décède un leader socialiste qui laisse derrière lui le bilan inévitablement mauvais d’une politique fondée sur une idéologie nauséabonde et que sont exprimés des points de vue négatifs, l’avant-garde de la dictature du prolétariat n’hésite pas à menacer les avis divergents.

AdH l’Armurier@adamhunter : @Contrepoints J’espère croiser l’auteur de ce tweet après ma deuxième dan dans un contexte d’émeute. #word

Jean Pier@JeanPierrrrr : @Contrepoints bande de salopes, vivement la nuit des longs couteaux.

Le manque de finesse des opposants au libéralisme pourrait être vécu comme un compliment s’il ne laissait pas aussi peu de chances à une discussion rationnelle. Les défenseurs de la liberté, fondamentalement opposés à la contrainte et à l’initiation de la violence, n’ont en réalité que peu de moyens de faire valoir des droits pourtant naturels et imprescriptibles : liberté, propriété privée, sûreté.

Ils peuvent, tant qu’il leur est possible d’exprimer leurs idées, les diffuser et expliquer que la fin ne justifie pas les moyens, que le projet qu’ont certains d’une société meilleure – dont ils ne sont d’ailleurs jamais parvenus à expliquer ou démontrer pourquoi elle serait meilleure – ne peut pas se faire au prix du sacrifice de certains individus, et que les choix des individus ne seront jamais mieux exprimés que par les individus eux-mêmes.

Si cela échoue, ils peuvent cesser de coopérer et de prendre part au système. On peut contraindre l’esprit humain à ne pas s’exprimer, mais on ne peut pas le contraindre à s’exprimer. En quittant un pays qui ne leur permet pas de vivre selon leurs principes, en refusant de financer un État qui leur demande une part toujours plus large des fruits de leur travail à son bénéfice ou à celui de ceux qu’il estime les mériter plus que leur producteur, ou en se mettant en grève, les créateurs de richesse cesseront d’alimenter ceux qui veulent jouir des fruits du travail des autres.

Alors que les limites de l’État sont toujours plus évidentes dans les faits et ont été brillamment théorisées, les citoyens semblent toujours aussi peu sensibles aux idées de liberté et toujours aussi disposés à ne pas remettre en question la morale altruiste qu’on leur impose. Il faudra sans doute attendre que le système actuel s’effondre pour que les idées de liberté reviennent au goût du jour. Intellectuellement non plus, il n’y aura pas de rebond sans chute.

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  • Je ne comprends pas comment un créateur de richesse peut se mettre en grève comme vous l’écrivez.
    A mon petit niveau, si je me mets en grève, mon entreprise coule en quelques mois. Je ne créé plus de richesse et je perds la richesse accumulée. Personne ne le fera jamais.
    Seul la grève des prélèvements peut changer quelque chose

    • Avatar
      Baptiste Creteur
      7 mars 2013 at 12 h 45 min

      C’est le but.
      Je vous recommande la lecture de « La Grève », où c’est ce que font certains des protagonistes – qui vont jusqu’à délibérément saboter leurs entreprises.

      La grève des prélèvements est une possibilité, à laquelle on ne peut légalement inciter. Moralement, c’est une autre histoire.

      • J’ai lu tous les extraits que vous avez mis en ligne mais je n’arrive pas à accrocher au style d’écriture d’Ayn Rand.

        Concernant les prélèvements, sans en faire la « grève », on peut tous être en retard dans nos paiements sur plusieurs mois. Ce n’est pas illégal mais ça arrêterait l’état net, sans haine ni violence

        • C’est le type de « résistance » qu’utilisent beaucoup d’entrepreneurs Corse. L’état réclame sa sainte TVA dans le mois, mais paye six mois, parfois 12, après le chantier réalisé. Et seulement pour le premier versement. Résultat les entrepreneurs résistent en effectuant leurs paiements dans ces mêmes délais. De manière classique, on lit ici et là que ces satanés Corses ne sont vraiment pas républicains, qu’ils ne participent pas à l’effort national, que pourtant l’état n’arrête pas d’investir dans l’île, etc. etc.
          Sous certains aspects, ce discours n’est peut être pas totalement faux. Mais lorsqu’on creuse un peu et qu’on découvre le réel coupable, l’état donc, qui dans toutes ses administrations s’avèrent être un très mauvais payeur, on a une image bien différente.

        • Avatar
          Baptiste Creteur
          7 mars 2013 at 15 h 51 min

          La Grève est un roman – je cite plus souvent ses essais – et il parait que sa traduction en français est excellente.

          Oui, vous pouvez…

  • La chute va venir suite à leur politique inepte de destruction de l’envie de créer et de travailler, en protégeant à l’excès leurs électeurs rentiers fonctionnaires et politocards, on ne peut qu’aller au fond du ravin.
    On mesurera une partie des conséquences dès cette année, et les années suivantes finiront la chute.
    Malheureusement les dégâts seront d’une telle ampleur que le rebond sera très lent, très long et fastidieux, la France va souffrir beaucoup souffrir.

  • Une descente précède toujours la montée.

  • Bof c’est tout et n’importe quoi…. à force de se taper ainsi les uns sur les autres on favorise, renforce l’esprit de parti; ce qui amène à une situation où seuls le conflit et la main mise sur les électeurs n’ ont de sens… gauche ou droite ou d’ailleurs, il serait temps de faire des compromis , d’abord d’être un peu plus tolérants bien sûr.

    • Avatar
      Baptiste Creteur
      7 mars 2013 at 15 h 53 min

      Et si on n’est ni de gauche, ni de droite, faut-il accepter des compromis sur les droits naturels et imprescriptibles de l’individu et être tolérants envers ceux qui les foulent au pied ?

  • Et si le système s’éffondre : 20% de la population active étant fonctionnaire….on risque de bouffer de la saucisse grillée sur des pneus pendant 10 ou 20 ans. D’ou le choix de la facilité : un homme politique est fonctionnaire et continue d’embaucher d’autres fonctionnaires. Plus on est de fous….plus ça coute.

  • la seule réponse des pme à hollande et ses taxes et injustices permanentes est de ne pas embaucher; c’est malheureux, c’est une forme de petit suicide, mais que faire pour enrayer dogmatisme et imbécillité de gens qui ne savent pas ce qu’est une entreprise et veulent les diriger avec morgue et condescendance…..?

  • La société étatique s’appuie sur des concepts droits-devoirs comme la société religieuse s’appuie sur la liturgie. La société libérale par sa réduction marchande ni bon nombre de « prétentions ». Qu’est ce que le droit sinon la codification de prétentions ! Les prétentions libérales demeurent marchandes et se méfient des théologies religieuses et laïques en remplaçant la plupart des prétentions par de la réciprocité. C’est essentiellement la caractéristique marchande que d’échanger. C’est pour cette raison que la république préfère le slogan liberté, égalité, fraternité au slogan liberté, réciprocité, respect ! Les droits humains étant illimités au même niveau que la prétention humaine (occidentale et française particulièrement), il s’en suit que le devoir de réciprocité devient insupportable d’ou le mépris de l’argent ! Mode de réciprocité qui limite la prétention humaine ! Qui pourtant peut prétendre être égal d’un autre si il n’apporte réciproquement un échange avec lui….à moindre d’être égal en généralité. Le libéralisme n’est pas aimé parce que de fait il limite les prétentions humaines à un échange réciproque. A l’inverse la société droit-devoir cher aux politiciens et aux religieux assure à beaucoup un narcissisme flatteur (le personnage de Monsieur Montbourg est typique de ce genre de société). La démocratie s’est mélangé à la liberté d’entreprendre avec de nombreuses contorsions. Etre égal s’est aussi avoir en chaque humain un concurrent ( les hommes ne sont pas heureux en démocratie…Stendhal). L’état a beau jeux de constamment attribuer à celui-ci ou à celui-là, par des lois, des diplômes, des statuts, des ordres professionnels…etc…des restrictions à la demande de réciprocité.
    C’est pourquoi les sociétés de droits-devoirs sont en conflit permanent. Les partis politiques qui prétendent par des organisation spécifiques qui protègent leurs » clients », perturber les règles marchandes, traduisent le refus de réciprocité des uns et des autres pour légitimer les droits de certains vis à vis d’autres.
    Dans une telle société le mensonge associé à la prétention devient la norme. Les défavorisés reçoivent des faveurs (financières) et les privilégiés ont des devoirs (par l’impôt) que n’ont pas les défavorisés !
    La progressivité de l’impôt apparut comme « juste », c’est à dire que le salarié (qui aura beaucoup de mal à devenir riche avec ce système) se verra redevable de plus en plus vis à vis de la collectivité qui elle, ne se reconnait aucune réciprocité

    • Le droit Français : nul n’est censé ignorer la loi. Avec plus de 20 kg de droit, même un avocat ou un notaire ne s’y retrouve pas. Sans parler des comptables. Peut on parler de droit ou de dictature des lois ?
      Le meilleur exemple est l’agriculture en Nouvelle Zeland depuis qu’elle est libre, elle est aussi riche.
      J’ai été Diagnostiqueur immobilier, et au début j’y croyais très fort. J’ai hélas vite compris que la capacité illimité des ministres à créer des lois s’opposait directement aux gains que je pouvais espérer gagner à la force de mon travail. J’ai donc jetté l’éponge, mes certifications et même changé de pays. La France reste le plus beau pays du monde, mais hélas il y a un qualité de vie et une ambiance très désagréable. Le libéralisme est devenu la seule et unique solution pour changer cette ambiance et faire revenir la France dans le droit chemin de la joie et du bonheur pour tous.

  • Ce matin, lew socialos sont contents. Ils devraient l’emporter haut la main en 2014 poiur les élections municipales, ce qui demontre, une fois de plus, que le clientélisme par l’endettement est le seul moyende gag, er les élections. Comme le dit le vénérable H16 : ce pays est foutu.

  • « Il faudra sans doute attendre que le système actuel s’effondre pour que les idées de liberté reviennent au goût du jour. »

    J’ai peur que vous n’ayez raison!

  • Bonjour M. Créteur.

    Je profite de ma citation dans votre article pour vous préciser quelques éléments de contexte qui peuvent expliquer la violence (si basse et si peu rationnelle) du propos.

    Le tweet de @Contrepoints auquel je répondais était le suivant.
    https://twitter.com/Contrepoints/status/309063540331921409

    Or, il se trouve que (sûrement sous le coup de la chape propagandiste de cette horrible dictature sanguinaire et irrationnelle) vous pouvez constater comme moi que le peuple vénézuelien (irrationnel, non éduqué, un peu bas du front quoi) est venu se recueillir sur la dépouille de Chavez que vous détestez tant à hauteur de centaines de milliers.

    J’avoue avoir été choqué par cette phrase, qui bien sûr n’est qu’une phrase, sans douleur, rationnelle, une idée pure de votre point de vue libéral. Il n’y a pas de violence symbolique à parler « d’espoir » après la mort de Chavez, bien entendu. Comme si les vénézueliens avaient été desespérés de sa gouvernance.

    Il me semble qu’il a été sorti de prison par ledit peuple le méchant Chavez. Il me semble avoir toujours essayé de jouer en sa faveur. Il me semble que quoiqu’hésitant, quoiqu’imparfait, il a essayé de sortir son pays d’un marasme vieux de plusieurs dizaines d’années de démocratie de compromis que vous auriez à mon avis vraiment adoré (plein d’intermédiaires, miam).
    Je suppose que votre calculette a statué sur son irrationalité puisqu’il n’a pas respecté le dogme de liberté (d’entreprendre) dont vous êtes l’apôtre.

    Mon avis sur Chavez se trouve quelque part entre cet ouvrage :
    http://www.amazon.fr/Peuple-pouvoir-venezuela-dhugo-chavez/dp/6131551863
    Cette émission :
    http://www.youtube.com/watch?v=9FUszolTLCg
    Et les bribes de réaction de vénézueliens que j’ai pu saisir.

    Peut-être que tous mentent, peut-être que vous savez bien mieux qu’eux qui vivent ou ont vécu là bas ce qui est bon pour eux depuis votre recherche de l’Atlantide ?
    Avec le recul je me pose la question : quand, combien de temps et combien de fois avez vous été au Vénézuela ? Y avez vous constaté une défiance sauvage majoritaire matée dans le sang ?

    En tous les cas, sachez que votre classification comme étant « l’avant-garde de la dictature du prolétariat » de moi même et de mon confrère Jean-Pierre est à mourir de rire puisque pour ma part :

    Le Réseau FDG me traite de nazi
    Les michéistes de soraliens
    Les nationalistes d’utopistes
    Et les identitaires/suprémacistes de hippie.

    Je n’ai pas grand chose à faire d’être l’avant garde de quoique ce soit, surtout du prolétariat qui est une organisation sociale délétaire des individus issu à mon sens de la modernité dont je suis certain que vous louez le Progrès. le très saint et très haut Progrès. Je ne souhaite imposer mes idées à personne, malgré ce que vous semblez croire, de même que je ne cherche pas à vous convaincre.

    Vous semblez attaché à la rationnalité. Je me prétends anarchiste. Pensez vous qu’en tant que tel, le fait d’être une avant-garde pour quelqu’un m’intéresse ?

    En conclusion, je dois dire que je ne peux qu’être ambivalent avec vos analyses et votre texte, comme avec tout votre site.

    « Il faudra sans doute attendre que le système actuel s’effondre pour que les idées de liberté reviennent au goût du jour. »
    Je suis d’accord avec le fait que ce système doit subir tôt ou tard un retour au Réel. La seule différence, c’est que j’espère que des accumulateurs qui scandent « propriété privée » au milieu de liberté et sureté dans votre genre le subiront également.

    Un hasard certainement que cette fameuse propriété privée ait été affichée dans la devise française par l’avant-garde libérale et bourgeoise pour faire comprendre aux gens que les manettes avaient simplment changé de propriétaire.

    Je vous souhaite de trouver votre Atlantide avant cette chute, sincèrement. Votre costume, l’objectivisme et tout le reste ne vous servira à rien dans ce qui me semble être le chemin inévitable de notre monde.

    Et je vous souhaite également de ne pas m’y croiser.
    Bien cordialement,

    AdH

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