L’État crache sur l’automobile puis se plaint que les Français n’en achètent plus

L’automobiliste moyen est traité comme un ennemi de classe par le politicien et le haut technocrate. Lesquels voudraient pourtant que nous nous pressions dans les concessions pour sauver Peugeot et Renault.

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L’État crache sur l’automobile puis se plaint que les Français n’en achètent plus

Publié le 5 mars 2013
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L’automobiliste moyen est traité comme un ennemi de classe par le politicien et le haut technocrate. Lesquels voudraient pourtant que nous nous pressions dans les concessions pour sauver Peugeot et Renault.

Par Vincent Bénard.
L’automobile française se meurt, se lamente-t-on dans la presse et dans les ministères. L’année 2012 a vu les ventes reculer au niveau de 1997 sur notre marché, alors que la population a entretemps gagné 5 millions d’âmes. Et 2013 promet d’être encore pire. Les dégâts économiques et sociaux de cette débandade font peur.

Bien sûr, la crise est passée par là. L’automobile s’achète souvent à crédit, et plus rares sont les candidats à l’endettement lorsque la crainte du chômage se fait plus forte. De plus, les coûts du logement se sont envolés, laissant moins de ressources aux Français pour se véhiculer. Mais sont-ce bien là les seules raisons qui détournent les français des concessions ?

Commençons par la bonne nouvelle : les nouveaux véhicules sont bien plus fiables que ceux vendus il y a trente ans. Point n’est besoin de les renouveler aussi souvent. Du point de vue du portefeuille de l’automobiliste, voilà qui est bon. Et cette tendance ne fera que s’accentuer à l’avenir : il vaut mieux s’y préparer plutôt que de s’en plaindre. Fin des bonnes nouvelles.

Car voyons ce qui attend l’automobiliste nouveau en 2013. Il sera traqué comme au coin d’un bois dès qu’il dépassera de 5km/h une limite fixée dans les années 1970 et toujours poussée à la baisse par l’alliance des politiciens et de la technostructure qui les conseille. La justice, si lente à juger le cambrioleur et l’escroc (sans parler du politicien véreux), aura envers lui une efficacité toute particulière, qui ferait presque honneur au service public.

S’il veut aller en ville, l’espace viaire lui sera un peu plus grignoté chaque année au profit de bus à la circulation irrégulière et de vélos dont Mao Zedong aimait déjà vanter le côté populaire. Le stationnement de rue, qu’il a pourtant financé par ses impôts, lui sera toujours plus chichement mesuré, mais de plus en plus largement facturé : il faut bien drainer les fous qui se hasardent en ville vers les parkings gérés par les grands groupes spécialisés dans leur gestion, qui tirent parti de nombreuses délégations de service public que leur octroient les politiques. Connivence, connivence, quand tu nous tiens.

Il sera dénoncé comme un fauteur d’embouteillages, vous savez, ceux qui empêchent les élites (qui ne prennent jamais les transports en commun) d’arriver à l’heure à leurs rendez-vous. Alors on lui martèlera qu’il doit prendre les transports collectifs, fussent-ils sales et peu sûrs, mais par ailleurs très fortement subventionnés, malgré un rapport coût-efficacité dramatiquement faible mais soigneusement caché au public.

Il sera dénoncé par la vulgate comme fauteur de réchauffement climatique, quand bien même les vrais scientifiques sont de plus en plus nombreux à affirmer que la farce du CO2 calorifère a assez duré. Mais « le CO2 qui chauffe », c’est de la taxe qui entre, mon bon monsieur ! Les gros malus écologiques, autrefois réservés aux grosses automobiles de luxe, rattrapent les petites familiales ou certains modèles low cost qui sont tout ce que certains peuvent encore s’offrir. Après quoi, les taxes sur le carburant n’épargneront pas son budget, sans parler du prix du pétrole aux humeurs capricieuses.

Et alors qu’autrefois, on pouvait rêver de grandes berlines et de multi-soupapes vrombissantes sans passer pour un dangereux écocide, aujourd’hui, la voiture qu’on présente comme l’avenir est infichue de parcourir plus de 150 kilomètres, et coûte un bras, au point que l’État se croit obligé de la subventionner fortement pour la faire vendre. Vous parlez d’un rêve ! Alors, on préfère tirer sur son vieux diesel, qui tourne encore comme une horloge, malgré ses 300 000 kilomètres.

Diesel ? Mais voilà que ce mode de propulsion autrefois favorisé par l’État devient le nouvel ennemi à abattre : à partir de chiffres hautement douteux de l’OMS, cet organisme officiel qui prévoyait que la grippe aviaire ferait des millions de morts, l’on affirme que « les particules tuent » ! De fauteur d’embouteillages, vous voilà promu au rang d’assassin de masse, et qu’importe si les moteurs modernes, équipés de filtres ad hoc, rejettent un gaz d’échappement relativement inoffensif. Naturellement, les ministres concernés ne s’en cachent même pas : puisque 80 % des automobilistes, orientés par les choix fiscaux du gouvernement, ont choisi le méchant diesel tueur, ils seront désormais davantage taxés !

Bref, entre discours culpabilisants, taxes expansionnistes, aménagements de voirie punitifs, et attentions particulières de la justice, l’automobiliste moyen est traité comme un ennemi de classe par le politicien et le haut technocrate, lesquels voudraient pourtant que nous nous pressions dans les concessions pour sauver Peugeot et Renault. Vous avez dit schizophrènes ?

Il y a plus grave. La mobilité de point à point, pour laquelle la voiture est aujourd’hui imbattable, n’a pas pour seul enjeu les ventes de nos grands groupes. L’auto-mobilité, c’est ce qui nous permet de mettre en concurrence un plus grand nombre d’employeurs, de rationaliser nos approvisionnements, de diversifier nos loisirs… L’auto-mobilité a été l’un des déterminants majeurs de l’accroissement de notre richesse au XXe siècle. En s’attaquant à cette mobilité, les Don Quichotte anti-bagnole qui sévissent dans les mairies et les ministères ne menacent pas que les emplois de la principale filière industrielle du pays. Ils menacent les fondements même de notre prospérité.


Sur le web.

Pour aller plus loin :

—-

Bonus-Malus : le salon du massacre de l’automobile.

Christian Estrosi, la droite anti-voiture et anti pétrole

Congestion automobile : faux problème et fausses réponses

35 milliards pour les transports IdF – appel au moratoire

Ford Genk 0 – brimades d’Etat 1

 

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  • « [les moteurs diesel] … rejettent un gaz d’échappement relativement inoffensif »

    Ecoutez, non! ce n’est pas vrai et ça fait au moins 20 ans qu’on sait que les particules fines 1/ sont très cancérigènes et 2/ ne sont pas du tout captées par les FAP (du moins pas les PM 2.5) et si l’OMS vous défrise, voyez ici (c’est récent en plus): http://scienceblog.cancerresearchuk.org/2012/06/14/diesel-fumes-definitely-cause-cancer-should-we-be-worried/

    Les risques liés aux rejets de la combustion du diesel s’apparentent à ceux de l’amiante (surtout un développement de cancers de la plèvre, ou mésothéliomes) et bien entendu de pathologies pulmonaires. Le diesel, c’est *le* scandale des 20 dernières années dont on paiera les pots cassés pendant longtemps tant d’un point de vue financier que d’un point de vue santé.

    Et je n’ai jamais, jamais! acheté de diesel. et c’est un acte à la fois militant et réellement conscient à la fois pour la santé de l’individu et de la nature (parce que le diesel vert, c’est à peu près aussi crédible que Adolf Eichmann promu conservateur de Yad Vashem!)

    • @Nord
      Vous l’avez lu votre propre lien ? Parce que vous racontez exactement le contraire de ce qui a été dit. C’est pas très malin comme tentative de convaincre !

      Voici ce qu’on peut y lire : « les fumées de diesel sont dans classées par l’IARC dans la même catégorie que l’amiante. Mais ce classement ne signifie pas que c’est aussi mauvais que l’amiante » (“So, going back to diesel fumes – yes they’re in the same IARC category as, for example, mustard gas and asbestos. But saying diesel fumes are ‘as bad’ as asbestos is not what IARC categories are about,”)

      « L’IARC ne dit rien sur le taux d’exposition susceptible de causer [le cancer], ni si c’est un gros problème pour la société. » (But it doesn’t say anything about how much exposure is needed to cause this, nor how big a problem this is in society.)

      Il est à noter, selon le même article, que la décision par l’IARC de classer les fumées de diesel dans la catégorie 1 seraient dues aux résultats de deux études sur 12000 mineurs massivement exposés. Donc l’exposition à ces fumées dans le cadre de l’utilisation urbaine est bien plus faible donc son effet cancérigène est purement hypothétique. La preuve, selon l’auteur, est que le taux de cancer du poumon, à 85% dû au tabac est en train de baisser (dû à la baisse de conso de tabac), ce qui prouve que l’effet épidémiologique des fumées de diesel n’a jamais existé et n’existe que dans des simulations par ordinateur.
      Mais bon, pourquoi s’embarrasser avec des faits quand il suffit de se cantonner à un « acte militant » et de répéter ad nauseam un mensonge.

      Nord : « (parce que le diesel vert, c’est à peu près aussi crédible que Adolf Eichmann promu conservateur de Yad Vashem!) »
      ———————
      Le diesel a un rendement moteur 30% meilleur que l’essence. Il contribue également à moins couper les arbres et à brûler des saloperies dans les cheminées polluantes. C’est l’utilisation de l’énergie fossile qui a permis de rendre chaque année des centaines de milliers d’ha à la nature et de doubler la surface de la forêt depuis 1 siècle. Donc le diesel est bien vert, et ce ne sont pas les arguments obscurantistes qui changeront ce fait.
      Au lieu de prétendre sauver la nature, vous devriez prendre qq cours élémentaires de science.

      •  » Il contribue également à moins couper les arbres et à brûler des saloperies dans les cheminées polluantes. C’est l’utilisation de l’énergie fossile qui a permis de rendre chaque année des centaines de milliers d’ha à la nature et de doubler la surface de la forêt depuis 1 siècle. Donc le diesel est bien vert, et ce ne sont pas les arguments obscurantistes qui changeront ce fait.
        Au lieu de prétendre sauver la nature, vous devriez prendre qq cours élémentaires de science. »
        Par curiosité, vous avez des sources ?

  • Hé @Nord, t’es un grand malade.
    L’oligarchie en place peut te sortir une étude a la con pour tous les sujets qui l’arrange. Ensuite il y a des suppôts comme toi qui font peur aux gens.
    Avoue que tu est lié aux gouvernants !!

  • à propos du diesel, quelqu’un pourrait il répondre à la question suivante :
    peut on rouler au rouge avec un moteur diesel récent sans risque pour le dit moteur ?
    quand j’étais en bx, je le fesais systématiquement dès l’instant où j’ai eu accès à une cuve à mazout. mais avec une voiture neuve de 2009 ?
    aucun risque de casser le moteur ? encrasser plus vite les soupapes ou autre chose… ?
    depuis que j’ai fait des travaux d’isolation dans ma maison, j’ai plein de mazout dont je ne sais que faire, ce serait idiot de ne pas l’utiliser, non ?

    oscar n.

    • La seule vraie différence avec un moteur ancien question tolérance à différents carburants, c’est la présence du pot catalytique.
      Aucun risque mécanique pour le moteur moderne (malgré tout le blabla sur l’encrassement de l’injection, etc). Le mazout n’est que du diesel qu’on a coloré en rouge pour que l’Etat puisse chopper les petits malins qui veulent échapper à la TIPP. Le pétrole lampant dans un moteur diesel fonctionne bien aussi. Ainsi que l’huile de colza, maïs… (n’en mettre qu’un 1/3 pour cause de viscosité). C’est ce que je faisais régulièrement avant que le prix de ces carburants « alternatifs » n’explose.

      • merci de la réponse.
        est ce que lors du contrôle technique le rouge se détecte par le contrôleur ?
        au quel cas, il vaudrait mieux recommencer après le contrôle… que je passerai le mois prochain…
        et ensuite, pour faire disparaitre le colorant, 2 ou 3 mois avant le contrôle technique de 2016, je retourne faire le plein à hyper u, pour bien diluer le rouge résiduel ?

        oscar n.

  • Le plus drôle dans l’histoire c’est que les voitures polonaises ou tchèques ne se vendront pas mieux quand l’euro sera vraiment en déconfiture complète.

  • En fait en s’en prenant à la voiture, c’est la disparition de notre liberté individuelle à circuler et à aller la ou nous voulons sans rien demander à personne que vise tous ces gauchos verts roses et rouges. c’est une des dernière sinon la dernière liberté qu’il nous reste. Ils sonts liberticides, encore un effort et nous ressemblerons aux paradis socialistes comme Cuba la corée du nord ou le Vénézuela

    • En plus, la voiture ne représenterait qu’ à peine 15% des émissions de particules…

      Les « verts », ça suffit !!!!

      Tous ces gauchos qui « gouvernent » sont vraiment lamentables…

  • L’auto, l’immobilier, enfin, dés que l’Etat veut gérer c’est le bordel.
    Les industries polluent moins que les habitations et les véhicules. Il y a donc encore des choses à faire. Donc, de l’argent à gagner/ et/ou ne pas dépenser. Recherche et consommateur main dans la main. On vire l’Etat, et les petits enfants asthmatiques respirent à nouveau. Et on peut mettre de l’eau dans son vin ou même dans le moteur…rouler au pastis ou au jus de tournesol : l’Etat, lui veut de toute façon taxer. Comme Lavoisier le disait, l’Etat fait la même chose de notre argent, sauf qu’à la fin tout disparait !

  • Quand je pense que ma BX diesel à 516000 kms, avec la vison des gauchistes escrologistes, je risque de me retrouver en camp de redressement illico presto, à répéter : le di€$€l c »est sale et pas écolo !! et à voix basse : ça doit rapporter ! chut, tait toi on t’écoute peut-être !

  • Je suis un libertarien convaincu.
    Néanmoins, je trouve que la différence de prix entre le diesel et l’essence est due principalement à des distorsions étatiques. On exporte de l’essence, et on importe du diesel… d’ou une pollution aggravée par les transports de carburant transatlantiques.

    Il aurait fallu taxer de manière similaire l’essence et le diesel, depuis 20 ans (et ne pas répondre aux pécheurs, et camionneurs au cours de grèves violentes et antidémocratiques.), le marché aurait ainsi joué son role pour le prix des carburants, sans distortion de concurrence.

    Je pense qu’aujourd’hui, la taxe doit être la même sur l’essence et le diesel.

  • Aaaahh ! Cela fait du bien de lire toutes ces vérités qui montrent le résultat désastreux de la politique dogmatique imposée par les faux écolos mais vrais autophobes !

  • Tout le monde sait enfin aujourd’hui que le recrutement présidentialo gouvernemental de mai-juin 2012, s’est non seulement fait dans les antichambres des cours de justice et chez les +nuls (Canal + et Nulle Part Ailleurs, les Nuls…, ça fait beaucoup de zéros tout ça, en plus avec un Normal 1er (le vrai nom est A-Normal 1er) qui a été immédiatement frappé du Seuil de Peter aussitôt installé rue du Faubourg Saint-Honoré, car il est passé de la base au sommet sans les étapes intermédiaires – c’est comme de passer du Cessna à la Navette Columbia, sans avoir piloté les avions intermédiaires – de la politique française, mais aussi dans les asiles psychiatriques, dont le plus célèbre est à ciel ouvert et s’appelle PS, l’acronyme délicieux des Pervers Sociopathes. On a vraiment à faire à des malades mentaux !

  • Le diesel c’est une plaie.

    Regardez cette vidéo ou allez vivre le long d’un boulevard à fort trafic pour vous en convaincre. http://www.youtube.com/watch?v=59j3PFQuXgk

    En plus il coûte plus cher à produire, super cette incitation fiscale qui n’avait à l’origine qu’un seul objectif : celui de favoriser les constructeurs français, aujourd’hui au bord de la faillite.

    Triple réussite !

    Ces saloperies de particules fines transportent des métaux lourd qui viennent se loger au plus profond de votre organisme. Et il faudrait applaudir ?

    Je trouve assez DEPLORABLE les commentaires « militant » pro-diesel ci-dessus. L’argument du rendement est acceptable s’il est étayé mais tout le reste c’est de la merde.

    • Le diesel n’est qu’un produit, il n’est pas responsable de l’utilisation que l’on fait de lui. Libérons le diesel ! On me donne la liberté de rouler au jus de patate pour 1 Euro le litre, je passe au jus de patate….on est juste des marionnettes, rien de plus.

  • J’adhère.
    Juste un détail : quand on prend le train, dans le billet, on paye les rails. Il me semble en revanche que le réseau routier, surtout le secondaire, est payé par les impôts. Il serait intéressant de faire rentrer les coûts de la voirie dans le calcul du coût réel (à l’automobiliste et au contribuable) de la voiture.
    Je viens de chercher de quel poche sort le fric pour une route départementale. J’ai pas trouvé. Bercy, departement, region?Quelqu’un peut me renseigner?

  • Si on prend Paris, l’entretien des routes est payé par les parisiens parmi lesquels les automobilistes sont devenus minoritaires par rapports aux usagers de deux roues et de transports en commun. Vous voulez vraiment qu’on applique la loi de l’offre et de la demande à la voiture et qu’on voit s’il restera encore longtemps des gens là bas pour vouloir financer à perte l’usage de la voiture par les banlieusards ?

    • Tilleul: « Vous voulez vraiment qu’on applique la loi de l’offre et de la demande à la voiture et qu’on voit s’il restera encore longtemps des gens là bas pour vouloir financer à perte l’usage de la voiture par les banlieusards ? »

      Évidemment, les bienfaits de la concentration à des limites, à l’ère de la dématérialisation c’est une hérésie de transporter des millions de gens matin et soir sur des dizaines de bornes. Perte de temps, d’argent, pollution.

      Donc on cesse de faire payer tous le monde pour forcer les lemmings dans des gosplan foireux et on attend que des nouveaux centres plus proche des populations émergent.

      • Arrêtez ça tout de suite avec vos idées anarchisantes ! Je vous rappelle que le principe du libertarien c’est d’être pour la liberté seulement quand ça lui permet d’être plus libre que les autres… Vous ne voudriez tout de même pas que les gens qui financent Vincent Bénard se mettent à perdre de l’argent en perdant leurs subventions !

        • @Tilleul

          Une tisane et au lit. Vous avez dépassé l’heure là, ça se voit à travers le charrabia que vous venez d’écrire.

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