Exclusif : plus de 27 000 euros par foyer pour les renouvelables en Allemagne

Promues en allemagne comme un doux rêve, l’énergie renouvelable semble destinée à devenir un cauchemar financier.

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Exclusif : plus de 27 000 euros par foyer pour les renouvelables en Allemagne

Publié le 6 février 2013
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Promue en Allemagne comme un doux rêve, l’énergie renouvelable semble destinée à devenir un cauchemar financier.

Par Fred F. Mueller.

Le vent dans les cheveux, le soleil sur la peau, et le reflux dans votre porte-monnaie.

L’EEG est la Loi allemande pour les Énergies Renouvelables.

L’Allemagne s’est embarquée à toute vapeur dans une entreprise de transformation énergétique, ayant pour but de convertir 80 % de sa production d’électricité à des sources soi-disant renouvelables. Une attention toute particulière est accordée à des sites qui génèrent de l’électricité à partir du vent et du soleil, complétés par de la biomasse, de l’incinération de déchets et de l’hydroélectrique. Un des arguments les plus frappants des promoteurs de cette politique est que tout cela est moins cher à long terme que les solutions conventionnelles car le vent, le soleil et l’eau sont disponibles gratuitement et en permanence. De plus l’énergie renouvelable a contribué à faire baisser les prix sur les marchés de négoce d’électricité. Mais malgré ces nouvelles apparemment bonnes, on se demande pourquoi la taxe allemande EEG (ajoutée aux factures d’électricité) augmente chaque année, avec une hausse à couper le souffle de 47 % pour 2013. Raison de plus pour jeter un œil plus poussé au développement du coût de paiement de l’EEG, l’argent pris aux utilisateurs d’électricité et transféré aux opérateurs de sites d’énergies « renouvelables », un regard plus poussé sur où ce périple va nous mener dans les années à venir. Faire une telle évaluation prédictive est grandement simplifié par un peu de mathématiques de base.

Pour mener à bien une telle analyse, on doit d’abord trouver les coûts réels pris aux citoyens allemands par propriétaires d’unités de production d’énergie dite renouvelable tel que stipulé dans la loi EEG. Cette loi a pour intention de promouvoir les « renouvelables » en garantissant aux opérateurs des prix fixes d’électricité sur une période de 20 ans. Pour le consommateur, ces totaux bruts sont beaucoup plus significatifs que les primes, en apparence modestes rapportées au kilowatt heure, qu’il trouve sur sa facture d’électricité. Le truc, c’est que ce qu’il voit sur sa facture n’est qu’une portion mineure de la réalité. Le coût total lui est au final refourgué, non seulement sur sa consommation directe d’énergie, mais aussi sur la totalité de son coût de la vie. Si l’on exclut les marchandises exportées, toute l’électricité facturée à l’industrie, au commerce, au négoce et au secteur public est, par le biais de prix augmentés, de charges et de taxes en fin de compte, pris dans le porte-monnaie du contribuable moyen. Il n’y a pas d’autre façon pour une économie de fonctionner. La clameur publique actuelle de forces politiques qui exigent qu’on n’autorise pas d’exceptions pour les industries gourmandes en énergie n’est jusqu’ici qu’une tactique de diversion, ayant pour unique but que de tromper des citoyens allemands en état de choc.

Les données pertinentes peuvent facilement être trouvées sur le site web de la plateforme d’information des 4 opérateurs du réseau de transmission allemand, 50Hertz, Amprion,  Tennet et TransnetBW (www.eeg-kwk.net). Depuis leur démarrage en 2000, ces paiements (1) sont passés de 883 millions d’euros à 16,673 milliards d’euros en 2011 (figure 1).

Figure 1 – Paiements annuels aux opérateurs de « renouvelables » dans le cadre de la loi EEG (source : eeg-kwk.net)

Où nous mène cette tendance ?

Quand on observe le développement de ce coût, toute personne ayant l’habitude des chiffres et des calculs aura tôt fait de reconnaître que l’augmentation n’est pas linéaire. En effet, la courbe devient de plus en plus verticale. Un tel motif nous met immédiatement au défi d’identifier l’équation sous-jacente et de calculer les évolutions à attendre pour les prochaines années.

Cette prédiction est facilitée par le fait que, pour des raisons politiques, aucune modification significative de l’EEG n’est prévue, au moins pour les 2 ou 3 prochaines années. Une raison à cela est l’échec retentissant des ambitions de le réduire du ministre fédéral en charge à l’époque, Röttgen, au sénat (Bundesrat) en 2012. De plus, de nouvelles élections fédérales sont prévues pour fin 2013 et, au vu de l’écrasante popularité de l’idéologie « renouvelable » dans la population, tous les partis politiques ayant une chance de participer au prochain gouvernement sont fortement engagés à maintenir leur soutien vigoureux pour la « transition énergétique » en cours.

Moyennant de rapides calculs, on s’aperçoit que la courbe actuelle correspond à la description d’une équation quadratique. Le développement probable jusqu’en 2015 peut ainsi être facilement prévu (figure 2). D’ici là, le total brut annuel des paiements devrait atteindre la somme impressionnante de 28 milliards d’euros.

Figure 2 – Projections des dépenses dues à la loi EEG

Quels sont les coûts réels ?

Pire encore, les chiffres révélés jusqu’à présent ne révèlent en fait qu’une fraction des coûts qui vont frapper la population – en plus des paiements déjà effectués au titre de l’EEG. Comme pour un iceberg, dont la plus grande partie est invisible sous l’eau, les barres de la figure 1 ne correspondent qu’aux versements déjà effectués ou échus dans l’année.

Pour se faire une idée, il faut garder à l’esprit que la garantie de rémunération fixe, pour un site reconnu comme satisfaisant les exigences de la législation EEG, demeure valide pour 20 ans. Les 883 millions d’euros de l’année 2000 ne représentaient donc que la première tranche d’un engagement total de 17,66 milliards d’euros, un « abonnement » irrévocable aux dépens de tous les consommateurs d’électricité, jusqu’en 2020. Ces engagements ont, depuis, augmenté d’année en année. Les chiffres totaux correspondant et leurs développements probables jusqu’en 2015 peuvent facilement être calculés à l’aide du tableau en figure 3. En 2012, la somme totale des paiements déjà effectués et des engagements de paiement futurs atteint le total cumulé de 376 milliards d’euros, un montant proche du budget fédéral allemand. D’ici 2015, on peut estimer que ce chiffre atteindra un total de 570 milliards d’euros.

Figure 3 – Coût et pronostic de l’engagement total national cumulé jusqu’en 2015

Qu’est-ce que ça signifie pour le citoyen ? 

En regardant en premier lieu le fardeau annuel imposé au résident individuel et à un foyer de 4 personnes, on peut facilement calculer les montants liés, en divisant le coût total annuel par le nombre d’habitants, à environ 81,9 millions. Ceci révèle rapidement que, même aujourd’hui, chaque habitant subit un coût bien plus élevé que ce que révèle sa facture d’électricité (figure 4). La principale cause de cette différence est que, alors que les ménages privés ne consomment qu’environ un quart de l’électricité vendue en Allemagne, ils doivent en plus financer la totalité des coûs de l’EEG pour les trois quarts restants, pour les raisons citées plus tôt. Partant d’un modeste 43 euros par ménage de 4 personnes en 2000, ces coûts ont atteint 919 euros pour 2012. D’ici 2015, une hausse supplémentaire allant jusqu’à 1 386 euros peut être anticipée.

La base réelle de l’iceberg

Mais l’ampleur réelle des coûts auxquels va être confrontée la famille allemande ordinaire du fait de l’EEG n’apparait vraiment que quand toute l’étendue des paiements passés et courants, plus les engagements futurs dus à l’engagement à 20 ans, est recalculée par ménage. Même en arrêtant toute nouvelle installation de sites d’énergies « renouvelables » avec effet immédiat, ces engagements nous lient pour l’avenir. En 2012 déjà, le fardeau total des paiements passés et actuels et des engagements irrévocables dus par foyer de 4 personnes atteint un total de plus de 18 000 euros (figure 5).

Figure 5 – Engagement réel et pronostic de l’engagement total pour un ménage moyen de 4 personnes entre 2000 et 2015

Si la politique actuelle de transition énergétique reste inchangée jusqu’en 2015, cette somme va augmenter jusqu’à plus de 27 000 euros. Et, aussi impressionnant que puisse être ce chiffre, il ne reflète pas tout le tableau, puisque ni les taxes ni les dépenses liées au renforcement du réseau de transmission et à la capacité de secours (par exemple, des lignes à haute tension supplémentaires, des unités de stockage d’énergie ou des paiements envisagés pour des centrales électriques en réserve non profitables) ne sont pas encore pris en compte. On peut donc conclure que, même si le vent et soleil n’enverront jamais de facture, comme aiment à le déclarer les promoteurs des politiques « vertes », les factures vont certainement continuer à être envoyées par les opérateurs des installations d’énergies renouvelables, qui ont droit à un copieux retour dénué de tout risque pendant 20 ans, grâce à la loi EEG – en faveur des « renouvelables ».

 

Note : concernant ces chiffres, on entend souvent l’argument que les revenus (bien plus bas) récoltés par les énergies « vertes » dans les places de marché de négoce d’électricité devraient en être retranchés ; mais pour la présente étude, il parait permissible de laisser de côté cet aspect en première analyse : en fait, cette électricité non nécessaire – l’Allemagne avait jusqu’à récemment l’une des infrastructures de génération d’électricité les plus saines du monde – est déversée sur les marchés, en accord avec les stipulations de la loi EEG. Ceci se fait aux dépens des autres producteurs, dont les pertes devront encore être couvertes par le public d’une façon ou d’une autre. Les conséquences en sont mises en évidence par un récent article dans le Zeitschrift für Kommunalwirtschaft du 5 décembre 2012, qui révèle que les opérateurs de la toute nouvelle et ultra moderne centrale à cycle combiné d’Irsching 5, en Bavière, ont l’intention de la fermer pour une durée de deux ans, malgré son efficience – avec un rendement thermique de 60 %, elle est de loin plus efficiente que tout autre type de centrale thermique. D’après l’article, ses opérateurs affirment qu’ils sont poussés hors du marché par la hausse des quantités d’électricité « renouvelable » vendue sur les marchés d’électricité à des prix qu’ils ne sont pas en mesure de pratiquer.

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  • Désespérant. Peut on voir sans être cynique, dans ce suicide économique, un espoir pour la compétitivité de la France ?

    • Voici ce qu’en pense le gourou de l’épave (allez comprendre !) :

      Valery Giscard d’Estaing : pour lui « les exemples de bonne gestion économique à retenir se situeraient plutôt du côté de nos voisins allemands. L’Allemagne qu’il cite en exemple également sur sa capacité à réformer en amont. »

      Par exemple sur la politique de soutien aux énergies renouvelables.

      C’était aujourd’hui, dans la capitale européenne de l’éolien …

  • « Le vent, le soleil et l’eau sont disponibles gratuitement » : au coeur de la propagande des écolos, des étatistes et de tous les adeptes de la transition énergétique qui n’a d’autre but que de nous taxer à l’infini, cet argument répété ad nauseam est évidemment fallacieux.

    Un exemple pour comprendre pourquoi. L’eau est disponible gratuitement mais l’eau d’irrigation ou l’eau potable, autrement dit l’eau sous ses formes utiles aux hommes, ne l’est pas. L’eau d’irrigation ou l’eau potable nécessitent une intervention humaine (rare et chère) pour devenir utiles. Initialement bien public, l’eau « utile » est en réalité un bien strictement privé, avec rivalité et exclusivité lors de son utilisation. Quand on consomme de l’eau potable, cette eau n’est plus disponible pour un autre sous sa forme potable. Lorsqu’un agriculteur irrigue son champ, l’eau utilisée n’est plus disponible pour irriguer le champ du voisin.

    Il en va de même pour les énergies issues du vent et du soleil. Certes, le vent et le soleil sont initialement des biens publics mais l’énergie qui en est issue ne l’est pas. Cette énergie est un bien privé parce qu’elle a nécessité une intervention humaine (production et transport). C’est précisément pour cette raison que les énergies prétendument renouvelables ne sont, en vérité, pas renouvelables du tout.

    Ces énergies appartiennent à ceux qui les créent et seul le marché libre est en mesure d’optimiser les échanges de propriété, unique moyen de création de richesses, avec mise en concurrence des producteurs d’énergies (vent, solaire, marées, nucléaire, pétrole, gaz, charbon, etc.)

    • +1. Il est clair que le pétrole, le gaz, le charbon sont, à la base, tout aussi gratuit que le vent ou le soleil. Que la tête de forage pour l’extraction de l’énergie s’enfonce verticalement dans le sol (pour le pétrole) ou horizontalement dans l’air (éolienne), ça n’a aucune espèce d’importance : seule cette structure d’extraction est couteuse.

  • C’est évident que quand on considère le réchauffement climatique comme principalement non anthropique, que les forces combinées de la technique et du marché permettront mécaniquement de trouver de nouvelles sources d’énergie, le développement des énergies renouvelables sont une aberration pure et simple.

    • en fait c’est même pire que ça : les « renouvelables » (photovoltaïque et éolien) coutent plus d’énergie qu’ils n’en produiront dans leur vie entière, leur développement est une aberration même et surtout si on croit au réchauffement climatique ou à l’extinction prochaine des sources fossiles.

  • L’explication de tout ce gachis est fort simple.
    Ou, selon-vous, se sont recyclées les armées défaites du socialisme après l’explosion du bloc soviétique. Vers quoi se sont tournés tous ces idéologues ?
    Je vous le donne dans le mille : l’écologisme.
    Aujourd’hui en nombres à des postes décisionnels dans de nombreux pays européen comme aux instances européennes, ils y appliquent les mêmes foutaises qui ont fait les succès des pays de l’est. Les mêmes recettes donnant les mêmes résultats, nous ne pouvons que constater les dégâts (qui ne font que commencer).
    Bienvenue dans une zone en voie de sous-développement.

  • N’y a-t-il un moyen de produire de l’électricité par soi-même ??
    Puisque si les gens doivent financer tout ça , ce serait mieux d’avoir un groupe électrogène. OK, il faut un jardin, ou pour les immeubles un consensus de propriétaires mais.. pas impossible !!

    • Le seul problème c’est que c’est nettement plus cher que l’électricité d’EDF, avec plus emmerdement et plus de taxe (même en utilisant du « rouge »).

  • le nucléaire est mieux? c’est un exemple de corruption et d’échec de l’étatisme (entre les milliards de subvention et le coût futur des démantèlements -sans parler du coût des éventuels catastrophes)

    a bon entendeur

  • L’écologie politique est l’incarnation de notre effondrement économique, social, politique et démocratique.

    • Commençons par créer des logements neufs énergétiquement autonomes (voire à énergie positive). Comme ça, finie la dépendance aux « créateurs d’énergie », qu’elle soit nucléaire ou éolienne. Et finies les factures de chauffage. Au pire on ne paiera que l’appoint nécessaire en cas de besoin, ou un installera des vélo à dynamo branchés sur un générateur 😉

  • En étant écolo convaincu mais modéré, je pense que les efforts devraient plutôt se concentrer sur la sauvegarde des espaces naturelles et des espèces. En ce qui concerne l’énergie, il est plus intéressant de développer les économies d’énergie qui reste notre seul moyen de préserver notre porte feuille. (Je decouvre votre site internet et je le trouve très intéressant avec de très bons débats dans les commentaires. Bonne continuation)

  • Le jour même où le Ministre allemand est en France, les anti éoliens de l’épave déverse leur hargne à coup de « math de base » (voir ce que je disais en Juin 2009 : « Ce Monsieur (Butré, gourou de l’épave) fiche en l’air les Mathématiques ».
    J’adore aussi les guillemets à « renouvelables ».

    Ou à « vert ».

    Je les traque ainsi jusqu’en Allemagne, les anti éoliens, ils n’y peuvent mais et ils en sont verts, sans guillemets.

    Sacré JLB, il n’y a vraiment Personne (Ulysse et ses moutons, JLB et ses Marin) qui sait faire des maths, chez vous ?
    Et hop, je change de tableau et on passe de 1400 euros à 27 000.

    • Pro Eole « Le jour même où le Ministre allemand est en France, les anti éoliens de l’épave déverse leur hargne »

      Je comprend que vous soyez énervé de ne plus pouvoir voler les gens avec la complicité de l’état aussi facilement pour vendre des trucs qui ne résolvent rien et appauvrissent tout les monde mais les arnaques finissent toujours par être connues tôt ou tard.

      On a maintenant le recul nécessaire, les chiffres sont sans appel: L’éolien pompe surtout du fric-des-autres mais coté écologie c’est mort.

      • Un bon coup de pied dans la termitière et voilà les 2-3 anti éoliens qui sortent de terre.

        Enervé, moi ? Ravi, au contraire.

        Aller, juste une pour cette fois-ci : que pensent les Allemands (les premiers concernés) de cette Loi EEG ?
        Réponse dans le texte ci-dessus (ce sont donc des anti éoliens qui le disent) :

        « l’écrasante popularité de l’idéologie « renouvelable » dans la population ».

        Vous savez quoi, les anti, en France, c’est pareil.

        Il n’y a plus que 500 anti éoliens dans le Monde (!), la dernière fois qu’ils ont essayé de se compter en manifestant.

        • Pro Eole: «  »l’écrasante popularité de l’idéologie « renouvelable » dans la population ». »

          Quel est le rapport entre vouloir une énergie non polluante pour un cout raisonnable et vos machins qui polluent plus et coutent un œil ?

          • Le rapport ?

            L’éolien est la moins coûteuse des énergies. Les allemands (et les français) le savent bien, qui plébiscitent leur usage et les mesures de soutien.

            C’est en tout cas ce que dit l’auteur venu de l’épave.

          • Pro Eole: « L’éolien est la moins coûteuse des énergies. »

            A répéter 555 fois par heure en faisant tourner le moulin à prière. A force on finit par y croire.

            Par contre si on n’a aucun gout pour la chose religieuse on prend un vrai rapport et on s’esclaffe à vous lire.

            C’est d’ailleurs tellement si merveilleux et tellement si pas cher qu’en remplacement du nucléaire les allemands vont construire des centrales au charbon.

            Oooohhhmmmm ding ding ding LOL !

          • Pro Eole: « L’éolien est la moins coûteuse des énergies. »
            ———————–
            Et c’est le même gars qui reproche aux autres de « ne pas savoir faire des maths », warfff.
            L’écologisme est bel et bien une religion, avec ses bigots, ses prêcheurs et ses cathédrales ie moulins à vent. Mais ses bigots sont encore plus butés que les témoins de Jéhovah.

          • miniTAX: « bien une religion, avec ses bigots, ses prêcheurs et ses cathédrales »

            Les plus importants sont bien les hordes de prêcheurs de l’apocalypse..Ceux qui ne cessent depuis 40 ans de nous seriner « dans 10 ans il n’y aura plus de marmottes, plus de chocolat, plus d’aluminium »

            Mais la marmotte s’en tape, elle emballe toujours.

  • Pro eole est sorti de sa tanière pour nous enfoncer dans le crâne ses contre vérités

    • Ben Ouais, j’entend l’épave parler, je rajoute mon grain de sel.

      Il faudrait vous laisser tous seuls ?

      C’est cela votre sens du dialogue, cela promet.

      • Décidemment les pro-éoles ont l’air clonés en Suisse comme en France…Tous fait du même pain. Il n’empêche qu’il me semble, monsieur(madame?) proéole que vous nous aviez habitueé à des arguments plus construits…Le début de la fin?

        • 1. C’est Monsieur

          2. Merci de souligner ma capacité à poser des arguments plus construits (que ceux des anti éoliens ?).

          3. Rien ne m’empêche de redescendre au niveau (souterrain ?.) des arguments qu’on m’oppose.

          4. Oh que non, ce n’est pas fini.

          • Pro Eole: « Rien ne m’empêche de redescendre au niveau (souterrain ?.) des arguments qu’on m’oppose. »

            Un truc censé moins polluer qui pollue plus dans les faits c’est un « argument souterrain » ? Le Danemark et l’Allemagne en pointe dans le « renouvelable » sont très mal classé pour les émissions de CO2.

            Et ça leurs coute bonbon en plus. Deux fois le prix LOL !

            Vos ventilos s’essoufflent mais vous pourrez toujours vous recycler dans le régime miracle ou le bracelet powerforce.

          • je vous propose un argument basique: vous affirmez que « l’éolien est la moins couteuse des énergies » ; quel besoin y a-t-il de la subventionner dans ce cas là ?

  • Et pour compléter, en 2010, l’Allemagne produisait 42% de son électricité en brûlant charbon et lignite. Depuis, ils ont arrêté 8 centrales nucléaires, et en 2012 nous en sommes à 52% ! Preuve que les renouvelables, même en quantité, ne remplaceront pas les énergies de base. Et bonjour la pollution.

  • L’argumentation de l’article, globalement, se tient : le surcoût des ENR est financé par les consommateurs via une taxe sur ses factures d’électricité et les surcouts d’électricité induits par une modification du mix énergétique, l’auteur nous en propose ici un calcul, soit. Toutefois, une des questions que l’on peut se poser, c’est : ces sources d’énergie sont-elles, maintenant, enfin, compétitives (grâce ou à cause, suivant l’avis de chacun, de ces mécanismes incitatifs) ? Car si elles ne le sont pas, ou n’ont aucune chance de le devenir rapidement : effectivement, arrêtons tout ! Je ne connais pas le marché allemand, mais le français, si, et je peux vous dire que les derniers projets en cours de raccordement dans l’éolien le sont avec un tarif de rachat < à 0,09 €/kWh, et pour le photovoltaïque légèrement au dessus de 0,10 €/kWh. Soit un tarif proche voir inférieur aux coûts de production de l'EPR (il se murmure que EDF propose 0,14 €/kWh dans un appel d'offres au Royaume-Uni !). Alors bien entendu, il s'agit d'énergies intermittentes, et il n'est pas question qu'elles couvrent plus que quelques % de notre mix énergétique – je laisse les experts débattre sur ce chiffre (5%, 10% , 15% ?), car au delà, il faudrait réinvestir dans des moyens de production flexibles. Mais pourquoi diable se priver de sources d'énergie compétitives, sans risque écologique, avec un coût de revient sécurisé sur 20 ans, à coût marginal au-delà quasiment nul, et sans effet sur la balance commerciale du pays (après investissement initial) ? C'est de plus, un bon moyen de remettre en cause le quasi-monopole d'EDF, argument auquel, a n'en pas douter, le lectorat de Contrepoints saura être sensible ! Bonne journée à tous.

      • 1. « Par comparaison, une usine thermique au charbon peut produire de l’électricité à environ 10 cents/kWh, selon les conditions. Et l’éolien terrestre est encore moins cher. » Dépêche AFP du 10 02 à 9 h 01

        2. Rapport Cour des Comptes de Janvier 2012 sur les coûts du Nucléaire

        Je maintiens, persiste et signe : l’éolien terrestre est la production d’énergie la moins coûteuse.

        Ce n’est pas quelques anti éoliens aux calculs orientés qui vont prouver le contraire.

        • 1. L’AFP ne fait que reproduire ce qu’on lui dit. Rien de plus, rien de moins. L’électricité du charbon n’est pas 10 centimes/kWh, mais à 3 ou 4 centimes. Inversement, de l’éolien à 10 centimes, c’est dans les meilleurs site déjà occupé, les nouveaux sont hélas bien plus cher.
          2. le nucléaire est hors sujet. Mais rassurez vous, toute subvention explicite ou implicite (sous forme de couts non pris en compte par exemple) a droit à la même critique, donc le nucléaire n’est pas exempté.

        • ben non , ce n’est pas la moins coûteuse…car avant tout c’est incomparable..
          .

          l’éolien n’est pas un moyen de produire de l’électricité à la demande,
          vous ne pouvez en aucun cas le comparer à une centrale ou plus exactement à un système de production électrique..
          L’éolien agit comme d’une certaine façon comme un parasite vis à vis du système auquel il prétend se comparer…

          D’ailleurs à la base de tout rêve d’un système de production d’électricité via le renouvelable est associé l’idée que les consommateurs ..ne consommeront pas quand il n’y aura pas d’électricité.. scénario négawatt ; ce qui constitue le contraire de ce qui se passe actuellement ..où on démarre une centrale Si les gens demandent!!!

          EN gros donc le renouvelable peut faire le job..si on change le job à faire!!! Il y a bien une escroquerie intellectuelle ou au mieux une grosse omission…

          On le voit bien avec ce qui se passe actuellement où on souhaite décourager les gens de se chauffer avec des convecteurs et plus généralement de consommer de l’électricité..

          Alors dans un sens c’est un succès assuré car si vous produisez de l’électricité de temps à autre , les gens arrêteront d’utiliser des appareils électriques qui peut attendre le vent pour faire son café sa lessive? qui peut espérer que le vent souffle durant tout le temps où on veut réfrigérer des produits? ou prendre le train????
          Alors vous aurez vaincu la sorcière électricité…négawatt sera un énorme succès!!!

          Des éoliennes pourquoi pas…mais…on ne peut pas les penser indépendamment du système déjà en place.

          • Trop drôle.
            Ce Monsieur attend un mois pour commenter … et c’est pour faire la promotion du chauffage électrique, les fameux grille pains.

            Pro nucléaire à ce point, faut le faire !

            Allez, juste une pour la route : L’éolien fournit suffisamment d’élec pour allumer son pc … plus d’une fois par mois.

  • Puisque vous parlez de chiffres, (no comment sur vos calculs quelque peu fantaisistes…) savez vous que la facture totale énergétique de la France sur les douze derniers mois de septembre 2011 à septembre 2012 frôle la barre des 67 milliards d’euros, soit une forte hausse, de plus de 18%. À elle seule la facture pétrolière s’élève à près de 54 milliards d’euros, soit plus de 80% du total selon les chiffres que publie le Commissariat général au développement durable (CGDD) dans sa note de conjoncture énergétique (http://www.developpement-durable.gouv.fr/Conjoncture-energetique-Septembre,30016.html ).Cette facture augmente d’ailleurs chaque année (36 milliards en 2010…)

    Concernant le nucléaire , le démantèlement des installations nucléaires et la gestion de la sécurité des centrales et déchets radioactifs vont coûter très cher à la France et pour de longues années encore (quid des déchets…). Rien que pour la maintenance cela représente 3,7 milliards par an et la France a déjà investit plus de 188 milliards d’euros pour cette filière selon la Cour des Comptes (http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/cout-du-nucleaire-en-france-les-chiffres-de-la-cour-des-comptes_36447/). Et tout cela sans parler de raccordement… Les lignes et le réseau ce n’est pas nouveau. Aujourd’hui l’EPR dépasse 100 euros le MW quand pour l’éolien terrestre nous sommes à 80 euros le MW. Et tout cela sans parler de raccordement. Même si cela en dérange certains l’éolien est désormais la filière ENR plus compétitive et mature (hors Hydro)…

    En Allemagne en moins de deux ans, le prix moyen du MWh vendu sur la bourse de l’électricité EEX est passé de 90 à 40 €. Rendant ainsi le courant allemand plus compétitif à l’export !! Pour la troisième année, la France a été, l’an passé, importatrice nette d’électricité allemande à bas coût (8,7 TWh/an), notait RTE, il y a quelques jours [JDLE].

    Certes la transition a un coût, mais raisonnable et motivé. L’investissement réalisé sera bénéfique à court terme pour l’économie,l’industrie et l’emploi pour un bénéfice écologique considérable.

    • Le cout est déraisonnable et mal motivé. L’investissement est fait trop tôt, à un moment où il est inutile, c’est du pur gaspillage qui est maléfique à court, moyen et long termes l’économie, l’industrie et l’emploi. Et pour un bénéfice écologique nul, en fait négatif.

      Il n’est sera sans doute pas toujours ainsi, mais pour le moment c’est la réalité.

  • Chiffres fabriqués qui ont pour seule intention de remettre en cause le développement des énergies renouvelables en Allemagne.

    D’où est-ce que vous sortez les 919 € par ménage pour 2012? Chiffre en totale contradiction avec le surcoût EEG normalement calculé, pour une consommation moyenne de 3500 kWh:

    0,036 * 3500 = 150 euros par ménage par an

    Pour 2013: 0,053 * 3500 = 220 euros par ménage par an.

    On reste très loin de vos chiffres manipulateurs. Explications?

    Par ailleurs, il faudrait noter que l’effort énergétique des ménages (part du budget consacré à l’énergie hors carburant) est exactement identique en France et en Allemagne: 4,8% du budget (avec des revenus moyens très similaires).

    Comment allez-vous expliquer ça? Notre miracle du nucléaire pas cher ne semble pas nous conférer tous les avantages qu’on aimerait nous faire croire.

    J’engage même pas le débat sur la question de la compétitivité des entreprises, il n’y a qu’à voir l’évolution des industries françaises et allemandes…

    Cordialement

    • « Chiffres fabriqués qui ont pour seule intention de remettre en cause le développement des énergies renouvelables en Allemagne.  »
      Non, pas du tout. Seulement de dénoncer les subventions, donc l’appauvrissement du peuple, qui profite aux greenocrates du business prétendu renouvelable. Si le green-business était un vrai business, sans subvention, personne n’y trouverait à redire

      Pour votre gouverne, vos chiffres sont en fait très proche de ceux de l’article, une fois que vous aurez compris
      * que le consommateur paye directement ou indirectement toute l’électricité, et pas seulement celle qui lui est livrée chez lui. Parce que tout ce que ses fournisseurs payent en électricité, ils le répercutent sur les factures qui aboutissent toutes chez le consommateur.
      * que la facture est totalisée sur 20 ans, comme c’est très clairement dit dans l’article ; c’est un procédé rhétorique contestable, mais qui se justifie puisque c’est la durée sur laquelle les subventions ont été garanties.

  • Je vous lis tous et je voudrais poser une question toute bête, l’énergie éolienne, elle fonctionne grâce à quoi ? Aux vents, aux vents constants et réguliers n’est ce pas ? Alors, expliquez moi pourquoi, certains promoteurs via des élus complaisants, et des études extrêmement rigoureuses de la parts de météo france ou autre, mentionnants et prouvants que, certaines régions de France ayant une ventilation nulle ou, faits avérés, de brusques changements violents venteux dus à de subites changements climatiques (comme, minis tornades ou autre…..) suivis de périodes longues et calmes sans une once de vent, PERMETTENT et veulent nous faire croire que l’éolien est l’énergie de l’avenir ???? Exemple dans ma région (VOSGES), trouvez vous normal qu’on implante 33 éoliennes de 150 m de haut réparties dans 2 forêts, pleine d’une biodiversité rare et fragile, dans une région classée peu venteuse mais, cela devient malheureusement fréquent, sujette à des mini tornades ??? Comment est ce possible que ces gens là, au nom de l’écologie et des énergies renouvelables osent pondre des conneries pareilles ??? Moi, je suis d’accord pour me passer du nucléaire, je suis d’accord pour qu’on trouve des énergies « propres », mais, au nom de quoi, on laisserait saccager des endroits magnifiques, touristiques pour mettre ça ??? Alors, quand il n’y a pas de vent (exemple frappant de février 2012, 3 semaines de froid extrême sans une once de vent chez moi), on fait comment ??? Si on vire toutes les centrales nucléaires, on s’éclaire avec quoi ??? Pis ceux qui se chauffent électriquement ??? Et les industries, elles tournent comment ??? Ils font comment en Allemagne ??? Le modèle à toutes les sauces actuellement, ben, ils remettent et construisent des centrales thermiques…… fonctionnant au charbon !!! Et, comme ils faut raccorder toutes les éoliennes, ça va couter un max en lignes électriques…. Donc, encore plein d’argent de claqué (que la France n’a pas) Plein de kms de lignes a enterrer ou visibles. Logique. Si c’est ça l’énergie propre ??? Bien sur, ça va créer plein d’emploi tout ça, vachement, c’est des espagnols qui sont venus installer le mât de mesure, le week end, sans aucune sécurité et, en plus, permis de construire douteux…. Et les emplois qui partent !!! ça vous dit d’aller vous balader en forêts voir des éoliennes ??? Les auberges et tout ceux qui dépendent du tourisme, ils dégagent…. D’ailleurs, panneaux dans les parcs éoliens, vous interdisent de vous promener le long, ni les chasseurs sont autorisés…. Donc, encore des endroits interdis… Bien tout ça, c’est beau…… Pis les baraques qui valent plus rien, vous allez acheter une maison avec des éoliennes à coté ??? Sérieux, on nous inondent de pleins de chiffres, réfléchissons un peu en France avant de faire n’importe quoi. Oui à la sauvegarde de la planète, non au nucléaire mais pas comme on est en train de faire.

    • Beaucoup de questions, légitimes.

      Sur la « faiblesse » du vent : Sur les crêtes des Vosges (si j’ai bien compris) il sera toujours plus fort et plus régulier qu’ailleurs (par exemple en Allemagne) mais je suis d’accord avec vous qu’il faudrait d’abord équiper les régions les plus ventées, où j’habite.

      Dans votre cas, attendez les résultats des mesures de vent.

      Par rapport à votre conclusion, d’accord en tout point : pour ces deux objectifs ambitieux, surtout en France, trouvons ensemble la meilleure manière de faire (qui reste à trouver, on est bien d’accord), à l’occasion par exemple du Débat sur la Transition énergétique (malheureusement je ne suis pas lorrain).

      Concernant les conséquences économiques et touristiques, n’ayez pas d’inquiétude, il restera des zones de chasse et autre.

    • Mais que fait l’éolien pour la « sauvegarde de la planète » ?

      http://www.contrepoints.org/2012/09/22/97763-leolien-industriel-nest-pas-ecologique

      • Merci mais j’avais déjà vu le même lien que vous aviez donné quelques commentaires au-dessus.

        Au passage, c’est du réchauffé (de Septembre 2012).

        Au passage encore, Nick de Cusa est le dirigeant de l’association qui propose ce « Contrepoints » où « l’épave » déverse sa haine anti éolienne.

        « Laisser faire, laisser passer » à ce point toutes ces idioties de « l’épave » (je vous renvoie aux démonstrations que j’ai faite dans mes « commentaires ») dont vous êtes le principal (seul ?) relais, c’est plus que du libéralisme ultra, c’est de l’aveuglement.

        Qu’attendre de plus d’un groupuscule qui récupère le nom d’une revue obscure des années 70 fondée par un facho ?

        Désolé de devoir faire encore actuellement la connexion fachos/ »Contrepoints » mais la seule lectrice de « l’épave » (votre seule lectrice ?) semble être Marion Maréchal (« nous voilà ») Le Pen.

        Si vous êtes une revue sérieuse, faites un travail d’enquête sur ces questions, légitimes, du coût de ceci ou de cela … mais vous-mêmes et pas ces « imposteurs » de la FED.

        Sinon, à chaque fois, je viendrai faire tomber leur semblant d’argumentation pour qu’ils sombrent dans le ridicule … et vous avec, à force d’héberger ces « sans papiers » (= faux journalistes).

        Et puis enfin, qu’est-ce que c’est que ces libéraux qui font l’aumône d’une fenêtre de temps en temps à ces partisans de l’Atome, procédé étatiste à souhait : les vrais libéraux ne peuvent pas soutenir l’Atome.

        • Pro Eole: « facho, salaud, ragnagna »

          Wow les arguments qui pètent !

          Faudrait clarifier comment une doctrine qui dénie à tout état le contrôle et la limitation des libertés fondamentale des citoyens pourrait instaurer un fascisme ? Mais bon vu votre expertise en écologie (qui doit s’arrêter à vos actions dans l’industrie éolienne) on ne peut s’attendre à beaucoup de réflexion politique non plus.

          Sinon vous avez une courbe du CO2 pour l’Allemagne ? Un cout de l’électricité peut-être ? Si ça marche si bien on devrait tous ce jeter dessus !

          Non ? juste ce pauvre enfumage ?

          • Ilmryn, qui joue le donneur de leçons (en libéralisme ?), ne se positionne pas sur l’Atome du point de vue des Libéraux, alors, finalement, pour ou contre ?

            Mais cela marche et les Allemands se jettent dessus (c’est ce que dit l’article, même écrit par un anti éolien).

  • L’éolien industriel est une arbaque financière et une imposture écologique dont les Européens sont les victimes naïves du fait de leurs croyances en des fables édictées par le lobby éolien mafieux.
    Dr A Marchandise

    • Toujours la même « marchandise » : « arnaque », « imposture » …

      Je rigole : ce sont ceux qui vouent un culte à une main, invisible en plus, qui parlent de fable.

      Venant d’eux, c’est à peine une piqûre d’épingle.

      • Pro Eole: « Venant d’eux, c’est à peine une piqûre d’épingle. »

        Vous devez être allergique aux piqûre d’épingle alors vu la diarrhée noire que vous déversez ici.

        Ça gratte hein de voir les vrais chiffre de l’éolienne ? 🙂

        • Moi, je suis content de la démonstration que l’anti éolien de service (Mueller) est obligé de reprendre : en une dizaine d’années l’Allemagne est passée de 2 à 17 % d’ENR, dont surtout de l’éolien, au point de pouvoir envisager aujourd’hui de sortir plus rapidement du nucléaire.
          Je ne vois pas pourquoi cela me « gratterait ».

          Et puis, pour comprendre l’allusion aux épingles, lisez Adam Smith.

          (Mais qu’est-ce que c’est que ces Libéraux qui ne connaissent même pas cette fameuse fabrique d’épingles ?)

          • Bien. Mais vous avez oublié de parlez des 23 nouvelles centrales à charbon que ce pays a du construire pour assurer sa consommation…
            La peste ou le cholera…

          • pro eole: « est passée de 2 à 17 % d’ENR, dont surtout de l’éolien, au point de pouvoir envisager aujourd’hui de sortir plus rapidement du nucléaire. »
            ———————————————————————————–

            Et alors ? Une maladie aussi progresse, comme le socialisme en France, ça ne les empêche pas de tuer leur hôte.

            Jamais un réseau ne peut tenir avec beaucoup plus d’énergie intermittente pour des raisons que même vous devriez arriver à comprendre. Soit vous vous fourrez totalement le doigt dans l’œil soit vous mentez par intérêt pour fourguer vos trucs à la France.

            Sans nucléaire actuellement c’est pétrole, gaz et charbon, donc les plus anti-écologistes des énergies. Ça nous fait sacrément bien rigoler que les écologistes « suicident » eux-même la planète (Selon leur propre croyance), moins quand ils nous envoient la facture.

            La bonne nouvelle (pour nous) c’est que la France n’as plus un radis pour vous payer vos ventilateurs miraculeux qui font « démaré les moto russe » et ramènent l’être aimé. Le peu de jus de fric que les élus arrivent encore à tirer de la population est déjà dépensé en bals & cotillons de l’état.

          • A Ilmryn :

            Ouh il a l’air en colère, le Môssieur.

            « Même vous », heureusement !, je dialogue avec RTE, moi. Je ne suis pas un idéologue pseudo libéral collé à son ordi.

            Pseudo libéral parce que Pro nucléaire à fond … et il n’y a rien de plus étatiste.

          • pro eole: «  »Même vous », heureusement !, je dialogue avec RTE, moi. Je ne suis pas un idéologue pseudo libéral collé à son ordi. »

            Et donc ça c’est votre argument pour démontrer que oui, l’intermittent peut fournir 100% d’un réseau ou même 40% ?

            LOL !

            Nucléaire, ventilateurs, choux rouge ou pile duracel je m’en bas le steak, techniquement il y a des des choses qui marchent et d’autres pas. Les vôtres ne marchent pas, coutent un pont et à part de vagues borborygmes vous n’avez aucun arguments.

            C’est tout.

            « Oh euh ohlala… l’idéologue… euuuh … trop naze euuuh… euh euh euh »

            Wow ! 🙂

          • Wow, vraiment en colère l’Ilmryn quand on montre qu’il n’y connaît rien (juste il s’en bat le steack).

            C’est donc bien un pseudo ultra libéral collé à son ordi.

            Pas moi (voir @ProEole)

          • Pro Eole: « Oh euh oh la la euh l’est naze euh… »

            Cloué le bec ! 🙂

          • « Cloué le bec » ?

            Ce n’est pas moi qui suit à sec d’arguments mais Ilmryn qui s’acharne avec ses « euh ».

            Certains ne sont vraiment pas à la hauteur, forcément, ils sont contre l’éolien.

  • A Vent de Folie

    Cela commence « Bien ».

    Tout ce temps pour vous rappelez que l’Allemagne construit aussi des centrales thermiques ! Elles ne doivent pas crever les yeux, alors.

    twitter @ProEole

  • Les contrats de « réserve de puissance » pour des centrales à fossiles gardées à l’arrêt pour compenser les danseuses que sont vent et PV, s’établissent à environ 125 millions d’€ par an pour une centrale de 500MW. Soit 250€/an et KW garanti. Comme c’est de même nature qu’un amortissement, si le taux d’intérêt considéré est de 4%, ces 250€ représentent l’amortissement sur 25ans d’un capital de 2000€/Kw… c’est à dire plus grand que le coût d’investisement d’éolienne onshore (1800).
    Par conséquent, il se rajoute au coût éolien et si 2MW éolien demandent 1MW gaz arme au pied, l’éolien voit son coût minimal correspondre à un investissement de 2800€ au lieu de 1800 clamés partout.
    Donc 56% plus élevé… sans compter le CO² supplémentaire, voie choisie par les allemands !
    Il y a dans ces renouvelables pernicieuses encore bien d’autres coûts cachés….
    Cette bulle devient tellement énorme qu’elle va étouffer l’économie européenne pendant encore 10 ans (le temps que les politiques actuels prennent leur retraite et encore 20 ans pour les contrats renouvelés..

    Les US ne s’y trompent pas: L’Europe dans son imbécilité sera devenue une Région en Régression, croisant dans sa chute les Pays en voie de Développement qui, eux, sont en ascension…

    • Votre commentaire est précis, mais je n’ai pas tout saisi .
      Comment arriver vous des 1800 Euros aux 2800 Euros pour le coût de l’éolien?

  • Les commentaires sont fermés.

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