Étiquetage des OGM aux USA : les bobos ont perdu face aux ruraux

Alors que la Californie a rejeté par référendum l’étiquetage obligatoire des OGM, dans le Dakota du Nord, le droit des agriculteurs de s’engager dans des pratiques modernes d’agriculture a été renforcé.

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Étiquetage des OGM aux USA : les bobos ont perdu face aux ruraux

Publié le 17 décembre 2012
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Alors que la Californie a rejeté par référendum l’étiquetage obligatoire des OGM, dans le Dakota du Nord, le droit des agriculteurs de s’engager dans des pratiques modernes d’agriculture a été renforcé.

Par Wackes Seppi.
Publié en collaboration avec le site Imposteurs.

Aux États-Unis d’Amérique, le grand rendez-vous de l’élection présidentielle est aussi l’occasion de soumettre au peuple des initiatives locales, 172 au total cette année.  Il en est deux d’importance majeure pour l’agriculture et l’alimentation.

Californie : non à la concurrence déloyale !

Les médias ont bruissé, assez faiblement du reste, au début de ce mois-ci sur l’échec, en Californie, de la « proposition 37 » qui tendait à rendre obligatoire l’étiquetage des OGM. Celle-ci a été rejetée par 53,1 % des voix contre 46,9 %.

La presse pour bobos en a surtout retenu deux aspects :

  • c’était l’échec du « droit de savoir » ce que l’on mange face à l’argument de la « stigmatisation » des OGM ;

Les choses ne sont pas aussi simples !

Sur le fond, la proposition aurait eu pour effet :

  • certes d’exiger l’étiquetage, comme « génétiquement modifié », des produits alimentaires bruts ou transformés issus de plantes ou d’animaux génétiquement modifiés ;
  • mais aussi d’interdire l’étiquetage de tels produits, ainsi que la publicité, comme « naturels » ;
  • et également d’exempter de l’étiquetage les produits alimentaires : certifiés biologiques ; élaborés fortuitement à partir de produits génétiquement modifiés ; issus d’animaux non modifiés génétiquement mais nourris avec des produits génétiquement modifiés ou ayant reçu de tels produits en injection ; élaborés à partir de petites quantités d’ingrédients génétiquement modifiés, ou en contenant ; administrés comme traitements thérapeutiques ; vendus pour la consommation immédiate, comme dans un restaurant ; les boissons alcooliques.

Cette description de l’objet de la proposition dévoile en partie l’identité de ses initiateurs : outre la Organic Consumers Association, qui serait forte de 850.000 membres sur l’ensemble des États-Unis d’Amérique, il s’agit de producteurs et de marchands de produits alimentaires biologiques ou non-OGM, d’intervenants de la médecine « alternative », etc., auxquels se sont adjoints des groupes politiques (notamment le Parti démocrate californien), religieux, etc. [1].

Elle dévoile aussi des motivations qui ne sont pas innocentes : créer des conditions de concurrence – que nous estimons déloyales – qui favorisent leurs activités ou promeuvent leurs conceptions.

Les opposants ont donc eu tout à fait raison de dénoncer la « stigmatisation ».  Leurs arguments principaux étaient de cinq ordres :

  • C’est un système d’étiquetage trompeur, très imparfait qui – ici on entre dans la rhétorique électorale américaine – augmenterait la bureaucratie gouvernementale et les coûts pour les contribuables ;
  • C’est bourré d’exceptions en faveur d’intérêts particuliers ;
  • Cela créerait des possibilités de poursuites judiciaires frivoles (harcèlement judiciaire) ;
  • Cela ajouterait quelque 400 dollars aux dépenses alimentaires des ménages ;
  • Cela n’apporte rien en termes de santé et de sécurité.

La filière agro-alimentaire dominante a donc mis des moyens importants dans la campagne du « non ». Il y avait de quoi. Les partisans du « oui » partaient de 61% contre 25% (et 14% d’indécis) selon un sondage effectué dans la semaine du 17 septembre 2012. Ballotpedia donne le détail des principaux contributeurs. Monsanto a dépensé presque autant (8,1 millions de dollars) que tous les partisans du « oui » réunis (8,7 millions).

Pour les déçus du résultat, ce seraient donc les dollars qui l’auraient emporté. Inf’OGM, par exemple, écrit : « La pression des entreprises, très forte, a donc réussi à faire basculer le vote par un déferlement de publicité via télé et radio ».

Ce n’est exact que sur le plan comptable. Dans la réalité de terrain, il est facile d’argumenter en faisant appel à l’émotion et la démagogie, et les partisans du « oui » ne s’en sont pas privé ; il en coûte beaucoup plus en temps, énergie et moyens pour contrer ces arguments fallacieux (y compris par des arguments faisant aussi appel à l’émotion) et pour convaincre par la raison [2].

Et c’est aussi une analyse avec des œillères. Une recension des avis de la pressemontre que celle-ci a été très majoritairement en faveur du « non », avec des arguments de raison. Des sociétés savantes sont aussi venues à la rescousse (mais leur influence a probablement été faible) [3].

Les électeurs californiens ne se sont pas laisser abuser.

Dakota du Nord : touche pas à mon agriculture !

Passer de la Californie au Dakota du Nord, c’est passer fondamentalement des bobos consommateurs (encore que l’agriculture soit loin d’être négligeable en Californie) aux ruraux producteurs. Dans le deuxième État, les électeurs avaient à se prononcer sur la Mesure 3 d’amendement pour l’agriculture et l’élevage du Dakota du Nord (North Dakota Farming and Ranching Amendment, Measure 3 (2012)).

Texte simple.  Il s’agissait d’ajouter le paragraphe suivant à l’article XI de la Constitution du Dakota du Nord : « Le droit des agriculteurs et des éleveurs de s’engager dans des pratiques modernes d’agriculture et d’élevage sera garanti à perpétuité dans cet État. Aucune loi ne sera promulguée qui limite le droit des agriculteurs et des éleveurs d’employer des techniques agricoles, des pratiques modernes de production animale et d’élevage. »

La proposition avait été lancée par le North Dakota Farm Bureau. C’était essentiellement une réaction préventive face aux mouvements des droits des animaux, notamment la Humane Society of the United States. Elle a été adoptée à une très large majorité (66,9 %).

On pourra laisser aux juristes le soin d’examiner si cet amendement empêcherait la promulgation d’une loi sur l’étiquetage des OGM. En tout cas, dans le match entre bobos et ruraux, le score est de 0 – 1.

—-
Sur le web.

Notes :

  1. Pour une liste complète : http://www.carighttoknow.org/endorsements.
  2. Le Monde a mis des vidéos en lien.

    Voir aussi :
    http://www.carighttoknow.org/
    http://www.noprop37.com/

  3. En particulier la American Association for the Advancement of Science (AAAS) avec une déclaration qui présente aussi un intérêt pour l’Europe.
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  • oulà c’est pas rassurant tout ça. Les libéraux sont vraiment contre la transparence auprès des consommateurs, pas d’étiquettage on leur fait manger la merde qu’on veut ?

    • Gloub. Encore un qui emploie le mot libéral sans avoir la moindre idée de quoi il parle (Gloub…iboulga mental). Paresse intellectuelle assez répandue.
      Si vous faisiez l’effort de vous documenter un peu vous constateriez que ce qui est à l’oeuvre ici n’a rien à voir avec le libéralisme. Ce sont des lobby qui s’affrontent pour distordre le marché à leur avantage. Donc parfaitement non libéral.

      • +1 Ici un article tiré du site de Lewrockwell qui participe également au site contrepoint : Jeffrey Smith vs the Corporatocracy on GMOs :
        http://www.lewrockwell.com/blog/lewrw/archives/75640.html
        http://www.youtube.com/watch?v=i7z_gSi-n5o&feature=player_embedded

        Dans l’article ci-dessus il est dit que le lobbying des pour et contre fut a peu prés égal. Vous avez raison de soulever ce point du lobbying ; Surtout lorsqu’il concerne ce qui peu être identifié comme de la corporatocracy.

        Dans l’article et la video que je propose jeffrey Smith oppose, en ce qui concerne le Free Market, que selon des études statistiques la majorité des citoyens américains désirent une nourriture sans OGM.En tant que Libertarians convaincu, il ne plaide pas du tout pour une plus grande intervention de l’état dans cette affaire mais encourage les initiatives privés afin d’éduquer le public à ce sujet.

        Il precise aussi dés le début de l’interview que le fait que ce soit une certaine gauche qui milite beaucoup contre les OGM l’a d abord fait pencher a priori du côté des pro-OGM …

        comme je l’ai déjà dit souvent mes recherches plus poussées sur la pensée Libertarienne a été stimulée essentiellement par la fréquentation de site Américains tel que celui précité, Alex Jones, Ron Paul. Mais je découvre également avec grand plaisir tous le matériel qui est mis à disposition sur des sites Français comme celui-ci même , l’institut Coppet .

        Pourquoi les formations Libérales en France telle que démocratie libérale n’ont pas retenus longtemps mon attention est un autre sujet …

        Donc bien que je sois trés reconnaissant envers les efforts et la qualités des artcicles sur ce présent site qu eje consulte quasi-qoutidiennement, je regrette toutefois que dans cette article de la redaction on enferme un peu vite et catégoriquement cette affaire de OGM à un affrontement entre les Bobos collectivistes et les Libertarians (conscients ou inconscients puisque la grange majorité des jeunes et moins jeunes ignorent quasi-totalement ce que peut induire les doctrines collectivistes, socialisantes de dénie violent des droits les les plus élémentaires, naturels ou divins selon les options de chacun…et de dénie de la notion même de libre arbitre, de liberté humaine …) et les Libertarians.

        dans un autre article, avec qui je n’était pas tout à fait d accord non plus, publier sur ce site, il était toutefois judicieusement fait mention qu’il était regrettable que le Libéralisme soit souvent associer à Libertaire, gauchiste du point de vue des moeurs …je me permet également de penser qu’il quelque peu un manque de fair-play que d’omettre qu’un Libertaian éminent, et il n’est pas seul, objecte contre les OGM tout une series d’articles consultables par le public.

        Cordialment, Stephen.

      • @Anankè et que fait contrepoints pour dénoncer la manipulation des lobbys sur le marché? Il leur donne raison.

        Ça n’est plus de la paresse c’est de l’aveuglement.

        • On peut être d’accord sur un point pour des raisons différentes. Que les libéraux pensent qu’il ne faut pas imposer d’étiquetage spécifique et que les lobbies pro-OGM pensent la même chose ne signifie pas que les uns donnent raison aux autres. Le capitalisme de copinage est régulièrement dénoncé sur Contrepoints, un exemple ici :
          http://www.contrepoints.org/2012/08/02/92498-capitalisme-de-copinage-et-crise-de-loccident
          De la même façon, Contrepoints dénonce les études fallacieuses comme celle de monsieur Séralini, celles sur le peak oil, sur le réchauffement climatique et bien d’autres. Les contributeurs de Contrepoints défendent la liberté et tentent de dénoncer les tentatives de manipulation, quelle que soit leur provenance.
          Ils font montre de moins de paresse et d’aveuglement que ceux qui s’opposent à un point de vue en raison de sa provenance et non de son contenu.

      • @Ananké il faut sauver l’économie en premier c’est en son nom que de nombreux agriculteurs en France aussi ont commencé à bouger afin de contrer justement toutes ces mises en garde.Il appartient au consommateur de savoir choisir ce qui est bon pour lui ou non et laisser les agriculteurs produire afin de ne pas être les vaches à lait du système.Combien de bons produits pour semences et antiphogiques ont-ils disparu pour être remplacé par d’autres dont personne ne peut mesurer les effets sur le long terme? on a des produits qui avaient fait leur preuve sur plus de 60 ans d’existence on ne peut du jour au lendemain sous très souvent de faux prétextes changer ce qui allait très bien avant l’arrivée des Verts et autres petits malins qui parcequ’ils sont à l’université croient détenir le pouvoir universel sur chaque humain

        • la plupart du temps, ce n’est pas les  » verts  » qui sont responsable de la disparition des  » bon  » produits, mais les firmes mème qui les produisent. lorsque des vieilles molécules tombent dans le domaine public, elles sont produitent a bas cout par les pays emergeant. les firmes occidentales n’ont alors aucun interet a les deffendre pour pursuivre leurs homologuation. au contraire, elle poussent en avant leurs nouvelles molécules, dont les brevets leurs assurent pour de nombreuse années, de juteux benefice. l’arret des triazines en france, desherbant mais tres bon marché, a permit la generalisation de nouvelles specialité beaucoup plus chère, pour desherber cette culture.

    • C’est à ceux qui ne veulent pas d’OGM dans leur produit de payer pour ce genre d’information et de traçabilité. Ce n’est que lorsqu’un produit n’est pas ce qu’il prétend être (même implicitement) qu’il y a fraude. Mais là personne n’est induit en erreur.

      Si les OGM était mauvais pour la santé l’étiquetage obligatoire pourrait s’imposer (on n’achète de la nourriture, pas du poison), mais encore faut-il le prouver.

      • Les produits sans OGM et leurs consommateurs n’auraient pas nécessairement à payer.
        L’article cité dans mon précédent commentaire affirme que les produits non-OGM seront, si on laisse faire le marché, étiquetés comme tels par les producteurs pour se différencier.

  • Ca devient légion courante ça les mecs qui viennent sur contrepoint prenne un article au sort et critique sans vraiment se poser de questions ni argumenter quoique ce soit.

    Mais j’imagine que c’est bon signe: contrepoint prend de l’ampleur et un jour peut être on se rendra compte que non les libéraux ne sont pas des méchants économistes à la solde des riches et puissants de ce monde. Mais bon y a encore pas mal de boulot

    • Ce ne sera pas mon cas. C est pourquoi justement je ne me suis pas contenté d’orienter sur des liens mais j’ai expliqué quelques points argumentatifs offerts par l’article et la video que je propose à la consultation.

  • Article très instructif et réjouissant.Dakota? un exemple a suivre .Qu’ils aillent au diable ces OGM a deux pattes bien plus dangereux que Monsanto qui du temps des Romains n’existait pas et pourtant les tumeurs alimentaires existaient déjà

  • marianne
     » il appartient aux consommateurs de choisir ce qui est bon pour eux ou non et laisser les agriculteurs produire afin de ne pas etre les vaches a lait du système  »

    pour que les consommateurs choisissent en connaissance de cause, ne faut-il pas justement mettre des etiquettes claires sur les produits qu’ils achètent ? de quoi ont peur les producteurs d’OGM.
    quand au problème des agriculteurs vache a lait, c’est bien quand ils cultivent des OGM, qu’ils deviennent des vache a lait: semence 30% plus chères pour un benefice aleatoire, interdiction de resemer sa recolte et procés ruineux pour celui qui passe outre, impossible de choisir son herbicide en faisant marcher la concurrence, avec la encore, des hausses de prix … monoculture avec appauvrissement des sols, donc, plus d’engrais a payer, envahissement par des mauvaises herbes ( tel l’amarante au USA ) qui deviennent resistantes, merci le modernisme.
    quand on aborde un sujet, encore faut-il le connaitre sur le terrain. il y a bien des moyens d’etre moderne pour un agriculteur, les OGM en sont un bien sur, mais ils ont été montés en epingle par l’enorme publicité que des firmes comme monsanto ont les moyens de faire, il y a beaucoup d’echec techniques et economiques dans leurs applications sur le terrain.
    ils ne permettent pas de produire plus, car les variètées OGM ont le mème potentiel genetique que les non OGM. ils sont simplement un moyen different de controler le parasitisme.
    a bali, les agriculteurs font 3 recoltes de riz l’an, et cela sans OGM.
    en france, dans le sud, avant la reforme de la PAC de 1992, de nombreux agriculteur faisait 2 recoltes par ans ( un soja derrière un orge ). comme il a été a l’epoque decidé, pour d’evidentes raisons budgetaires de ne subventionner qu’une culture par an, tous les agriculteurs ont arretés la double cultures, et les OGM n’ont rien a voir la dedans

    • il me semble que le marché fonctionne bien lorsqu’il y a transparence et que les acteurs ont accès à toute l’information disponible pour faire leurs choix en fonction de leurs critères.
      Pourquoi relayer l’article d’un auteur qui se réjouit d’un manque de transparence?

  • je suis consterné par vos arguments, les bras m’en tombent… l’usage que vous faites du terme « bobo » aussi, systématique, facile… et vous revendiquez le nivellement par le haut ? Ah la tartufferie que voilà !

  • Il n’y a pas qu’Obama qui a perdu les élections le 4 novembre 2014. De nombreux referendums sur divers sujets (légalisation du cannabis, OGM, avortement…) avaient aussi lieu dans différents états. Par exemple, dans le Colorado et l’Oregon, les citoyen-ne-s étaient appelé-e-s à se prononcer en faveur de l’étiquetage obligatoire des OGM dans l’alimentation humaine. Et dans ces deux états, c’est le « non » qui l’a emporté. Mais dans l’Oregon, étant donné que moins de 0,1% sépare les « oui » des « non » (soit 809 voix sur plus d’1,5 millions de suffrages exprimés), le dépouillement est actuellement en train d’être refait. Résultat définitif prévu le 12 décembre 2014.

    http://www.infogm.org/5740-etats-unis-le-colorado-vote-contre-l-etiquetage-des-ogm-et-le-suspense-continue

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