Entretien avec les créateurs d’une nouvelle application

BeeProxy, c’est l’une des toutes dernières applications I-Phone (bientôt disponible sous Androïd) qui va vous faciliter la vie.
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BeeProxy

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Entretien avec les créateurs d’une nouvelle application

Publié le 27 novembre 2012
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BeeProxy, c’est l’une des toutes dernières applications I-Phone (bientôt disponible sous Androïd) qui va vous faciliter la vie.

Entretien réalisé par PLG pour Contrepoints.

Besoin de trouver rapidement quelqu’un pour garder vos enfants ? Envie d’un fast-food ou d’un japonais mais vous êtes coincé chez vous ? Vous devez monter un meuble mais vos amis sont indisponibles ? Pas de panique, avec BeeProxy, tout devient facile ! BeeProxy, c’est l’une des toutes dernières applications I-Phone (bientôt disponible sous Androïd) qui va vous faciliter la vie. Car même en ces temps de grande morosité économique, il reste malgré tout quelques jeunes talents convaincus de pouvoir relever le défi de l’entrepreneuriat. Contrepoints a rencontré ces trois jeunes créateurs, tout droit sortis de l’École Normale Supérieure de Cachan.  

Contrepoints : Pouvez-vous nous présenter votre concept ?

L’équipe BeeProxy : Tout est parti d’une simple observation du quotidien. Lorsque nous vivions sur le campus de notre École, chacun pouvait avoir besoin à un moment ou un autre d’un coup de main. Monter un meuble, trouver un tire-bouchon, aller chercher à manger, etc. Rien de plus simple pour cela, il suffisait de frapper à la porte du voisin d’en face. Mais cela devient tout de suite plus compliqué quand vous ne connaissez pas vos voisins, ou qu’ils ne sont pas là. Nous nous sommes dit : « pourquoi ne pas créer un réseau simple pour favoriser et généraliser cette entraide ? ».  Voilà comment est née BeeProxy. Un seul objectif : remettre au goût du jour le principe de proximité entre particuliers.

CP : Mais n’y a-t-il pas déjà des applications de ce type, ou des sites internet pour répondre à ces besoins ?

EBP : Oui, mais BeeProxy offre le grand avantage de tout centraliser tout en restant très claire. Donnons un exemple : vous souhaitez donner/recevoir des cours particuliers. Actuellement, vous devez vous inscrire sur un site internet, très certainement payant, et effectuer votre recherche en espérant trouver l’offre ou la demande qui vous conviendra. Et votre abonnement se limitera à la recherche de cours. Avec BeeProxy, c’est très simple : vous téléchargez l’application entièrement gratuite, vous postez une petite annonce, et vous attendez une réponse. Simple, et efficace. Et vous pouvez poster n’importe quel type d’annonce ! Par exemple, il y a quelques semaines, un utilisateur a posté : « Je descends chercher un fast-food ; ça intéresse quelqu’un ? » et plusieurs personnes qu’il ne connaissait pas ont répondu. Cela a aussi pour effet d’améliorer le pouvoir d’achat des utilisateurs, en évitant de multiplier les abonnements spécifiques.

CP : Définiriez-vous votre application comme un nouveau réseau social ?

EBP : Nous préférons le terme de « village social ». En effet nous n’avons pas pour objectif de faire dialoguer des personnes aux quatre coins du monde. Nous misons au contraire sur l’hyper-proximité et réactivité. Par exemple, vous pouvez poster une annonce du type : « Le RER B est en retard, il sera bloqué pendant X min ». Cela permet aux utilisateurs de se coordonner en temps réel pour éviter d’inutiles pertes de temps ! Et pour éviter d’être submergés de notifications, nous avons mis en place des filtres précis en termes de « nature » de petite annonce, et de périmètre géographique (500m, 1 km, 5km, etc.).

CP : Quelle est la limite en termes de type d’annonces ?

EBP : Évidemment nous pratiquons une modération stricte pour éviter d’être envahis d’annonces « adultes » ou ce genre de choses. Pour le reste, la seule limite de la plateforme, c’est l’imagination de notre communauté. Imaginez que vous puissiez faire faire vos tâches ménagères, trouver un voisin pour garder vos enfants et leur faire faire leurs devoirs ou déléguer des tâches virtuelles comme chercher un restaurant sur Paris. Il ne vous reste plus qu’à définir une deadline et un prix avec la personne qui désire vous aider (si elle vous demande de la payer).  Puisque que, rappelons-le, l’application est entièrement gratuite, mais rien n’empêche bien sûr les utilisateurs de poster des annonces donnant lieu à un service rémunéré.

CP : Depuis quand existe l’application BeeProxy ?

EBP : La plateforme existe depuis octobre 2012 et comptabilise désormais plusieurs centaines d’utilisateurs et annonces depuis son lancement, chiffre en constante augmentation. Nous prévoyons une extension rapide sur Android et internet d’ici la fin de l’année. Notre plateforme est dédiée à tout le monde et nous travaillons dur pour mettre à disposition tous les outils adéquats pour qu’elle réponde aux attentes. Ainsi nous profitons de notre page Facebook pour nous inspirer des propositions de la communauté et essayons de les implanter le plus rapidement possible, car nous voulons une plateforme où chacun puisse se reconnaitre.

CP : un dernier mot pour finir ?

EBP : Nous n’en sommes qu’au début de l’aventure, mais pour l’instant tout semble démarrer comme nous l’espérions. Surtout, nous sommes impatients de voir quelles annonces vont rencontrer le plus de succès. Nous avions pensé à des dizaines de types d’entraide différents, mais qui sait ce que les utilisateurs vont bien pouvoir inventer ?

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  • Euh… au risque de faire rabat-joie, depuis quand Contrepoints publie-t-il des articles promotionnels ? Dans quelles conditions cet article est-il publié : Contrepoints est-il rétribué pour publier ceci, comment cette entreprise a-t-elle été sélectionnée, sur quels critères ?

    Il est bien entendu positif que des jeunes créateurs créent une entreprise, je m’interroge seulement sur le rôle de Contrepoints dans cette affaire…

    • Toujours les idées mal placées!

      Non contrepoints ne touche pas un centime. Mais quand on a vent d une idée sympa rien n empêche d en parler.

      Et puis ça change des nouvelles deprimantes dont nous nous faisons l écho quotidiennement.

    • D ailleurs le parisien aussi à écrit un petit article dessus.

      En espérant vous avoir rassuré.

  • Yep yep! bien sympa ça!!!
    Et In My City vous connaissez?
    http://www.in-my-city.com/
    Un petite appli développée par des amis pour diffuser les bons plan géolocalisés…
    Deux appli à mettre en relation surement!

  • Je ne comprenais pas non plus cette mise en avant de ce produit sur contrepoints. Jusqu’à ce que je lise que l’auteur (normalien) est copain copain avec les créateurs de l’appli (normaliens).

    Bref on est loin des principes défendus par notre cher pureplayer

    • Entre parler d’un livre dont vous connaissez et appréciez l’auteur et les idées libérales, et indiquer la sortie d’une appli qui vous parait intéressante, il n’y a aucune différence. Personne ne touche d’argent pour cela.

  • J’ai l’impression qu’il y a des gens bien tatillons sur l’éthique, par ici… Allons, allons… quand on publie sur Contrepoints, on le fait qund même un peu en fonction de ses propres préoccupations.
    Je ne vois rien de choquant dans la promotion ponctuelle de tel ou tel service.

  • Ce n’est pas choquant, certes, mais c’est un abus de position.
    La discussion ne porte même pas sur l’action d’entreprenariat menée par de jeunes diplomés, mais seulement sur la mise en avant d’un produit commercial.

    Cher Dom P vous parlez de « promotion ponctuelle ». Pourquoi pas, mais comment choisit-on qui est mis en avant ou qui ne l’est pas, et sur quels critères ?

    • Avec ces commentaires aussi négatifs, on va encore dire que les libéraux sont égoïstes …
      C’est un outil de fluidification du marché des services à la personne, le lien avec un site tourné libéralisme, économie, société me semble assez évident.
      Bon courage pour la suite les gars, votre idée est bonne, votre appli pas mal du tout, il ne reste plus qu’à voir comment le bébé va grandir.

      Dans un registre tout à fait perso, je parie sur une interdiction administrative sous quelques mois pour cause de facilitation de concurrence déloyale (dès que votre appli décolle, des taxis libres (ie sans leur plaque à 200k€) vont surement pulluler à Paris, par exemple), de fraude fiscale (même principe) 🙂

  • Ah bon, il faut passer son agreg avant de pouvoir rejoindre la redaction de CP ? Zut, j’ai pas fait la mienne…

  • Et comment l’appli se rémunère-t-elle, si elle est totalement gratuite ?

    • Comme Craigslist ou Gumtree ?
      Je n’ai pas regardé mais c’est un modèle qui marche bien : annonces gratuites, mais vous pouvez payer qq centimes pour la mettre en avant, ajouter des photos, etc etc

      • L’interviewé dit :
        « Puisque que, rappelons-le, l’application est entièrement gratuite »

        Donc pas l’ombre d’un modèle freemium. 🙂

  • Les commentaires sont fermés.

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