Pétrole : les USA bientôt autosuffisants grâce au gaz de schiste

Sables bitumineux et schistes pourraient fournir 6,4 millions de barils de pétrole par jour en 2017 en Amérique du Nord. La France elle continue à faire l’autruche.

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Pétrole : les USA bientôt autosuffisants grâce au gaz de schiste

Publié le 4 novembre 2012
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Sables bitumineux et schistes pourraient fournir 6,4 millions de barils de pétrole par jour en 2017 en Amérique du Nord. La France, elle, continue à faire l’autruche.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Cette semaine, s’est tenu en Suisse le forum Global Energy 2012. Tout le petit monde de l’économie pétrolière était en émoi. Le paysage mondial de l’économie pétrolière est en train de se modifier et avec lui l’activité de tous ses acteurs. Nous sommes en train de connaître un bouleversement, une refonte totale de la carte du transport pétrolier mondial. Ce changement massif des flux commerciaux a pour cause les nouvelles ressources en gaz – et pétrole – de schiste aux États-Unis. Dans cinq ans, sables bitumineux canadiens – et schistes américains – pourraient fournir 6,4 millions de barils de pétrole par jour, à en croire les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Soit autant que l’Irak. Il y a quinze jours, l’AIE a déjà évoqué le ralentissement – de près de 5% – des échanges intercontinentaux d’hydrocarbures ces cinq prochaines années. Premiers consommateurs d’hydrocarbures, les États-Unis pourraient voir leur rythme d’importations quotidien chuter de 3 millions de barils en cinq ans, ce qui les rapprocherait de l’indépendance pétrolière.

L’Asie continue son développement

De son côté, en plein développement, l’Asie continuera d’accroître ses achats. « Dans deux ou trois ans, plus de la moitié des barils produits seront brûlés dans des pays en phase de décollage», « d’importants déséquilibres vont voir le jour : une grande partie du pétrole découvert proviendra de l’Occident – États-Unis, Canada, Brésil – alors que ces besoins additionnels seront en priorité nécessaires en Orient», expose un conférencier du forum Global Energy. Les États-Unis et le Golfe disposant de grosses capacités de raffinage alors que l’Asie est encore sous-équipée, les quantités de carburants raffinés circulant sur les océans sont appelées à croître.

Pour les négociants, cette perspective représente clairement une opportunité. Le rôle d’intermédiaire réactif, à même de faire bouger les cargaisons en fonction des différents prix offerts d’une région à l’autre, va s’en trouver renforcé.

La France organise la pénurie

Les États-Unis misent sur une indépendance énergétique retrouvée pour relancer leur processus industriel et leur compétitivité. L’Asie poursuit son développement à marche forcée. Et nous ? Complètement statiques sur l’énergie nucléaire, nous regardons, immobiles, nos centrales vieillir sans oser prendre la décision qui s’impose de mettre en place un programme nous permettant de disposer à moyenne échéance de l’énergie nécessaire à toute politique de « redressement productif ».

Terrorisés par une poignée d’agitateurs ne représentant même pas 2,5% du corps électoral, nous ne sautons même pas sur l’occasion de disposer nous aussi du gaz et du pétrole de schiste qui gît en abondance sous nos pieds. En France, nous prônons l’usage de la bicyclette et du covoiturage, nous cherchons à instaurer le rationnement de l’électricité par la dissuasion tarifaire, nous raisonnons en économie de pénurie. Est-ce pour autant qu’il faut abandonner les énergies renouvelables ? Certes pas, mais il faut comprendre, une bonne fois pour toutes que les énergies renouvelables ne satisferont jamais les besoins industriels et les besoins de transport, en particulier si on conserve un objectif de croissance. On n’a jamais vu et on ne verra jamais un haut fourneau ou un TGV fonctionner avec des panneaux solaires ou une éolienne. Par contre, les énergies renouvelables, associées aux énergies traditionnelles ont tout leur avenir en production locale et domestique. Une logique que de plus en plus de pays commencent à mettre en place. En France, nos politiciens continuent de croire aux champs d’éoliennes et aux fours solaires.

Nous sommes en train de passer à côté de toutes nos chances. Sans énergie, pas de production. Sans production (on commence enfin à le comprendre), pas de création de richesse. Sans richesse, pas de répartition ni de protection sociale, pas de confort, pas de qualité de vie. Une poignée de militants, en terrorisant nos élus, entraînent la France vers une société de pénurie et de régression sociale et matérielle. Comme toujours en république française, sans consultation du peuple paraît-il souverain et surtout, sans l’énoncer.


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  • Pendant que la france marche sur la tête les états unis marche les pieds sur terre, et n’attendent pas de savoir s’il faut ou non exploiter le gaz et pétrole de schiste ils y sont déjà et produisent cette explotation.

    pendant ce temps la france stagne a écouter les écolos barbus aux cheveux a couette qui sont contre tout et voudrait inciter les français a manger les feuilles dans les arbres alors que nos forêts sont en dépitudent accelèrè, ils faut reconnaitre que marcher sur la tête est bien plus d’actualité avec ce gouvernement de gauche qui nous entrainnent dans une régression active et celà pendant les 4 ans qu’ils nous restent a les supporter.
    Nous faisont bien partie de cette france des naifs qui préfére payait des impots qui ne serviront a rien, a part pour ceux qui croient encore aux mirages inexistants.

  • L’exploitation des gaz du sous-sol français viendra en France, par imitation des USA, comme ont été importés les musiques populaires, les boissons gazeuses et la restauration rapide.
    Et on parlera des gaz de schiste, comme des andouilles de Vires et des Bêtises de Cambrai. La question est : Quand ?

    • « L’exploitation des gaz du sous-sol français viendra en France, par imitation des USA »
      ——————————–
      C’est loin d’être une certitude. Par pure hystérie obscurantiste, on a bien réussi à interdire les OGMs, les vaches aux hormones et le charbon dans la Nièvre.
      En Franchouillie, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de la connerie.

      • Il faut donner du temps au pays, comme toujours: la France suivra le mouvement, dans les 10 prochaines années.
        En retard, mais on suivra, comme toujours…

        • il n’y a pas de retard dans ce domaine. le gaz et l’huile de schiste sont sous nos pieds depuis des millions d’années, ils seront toujours là dans 10 ou 20 ans, et ils vaudront encore plus cher à ce moment.
          d’ici là on en saura plus sur les dangers( ou non ) de l’exploitation des ces ressources et on aura mis au point les modes d’extraction, ou alors on en aura déduit que l’exploitation n’est ni rentable ni sure et on laissera tomber. Nous disposons de millions de cobayes américains et chinois , c’est une chance unique.

          • Il n’y a aucune certitude que le gaz de schiste vaudra plus cher dans 10 ans. Mais ce n’est pas grave : le gaz de schiste reste rentable même après une division par 2 ou 3 des prix actuels. Quant aux dangers, on sait déjà tout ce qu’il faut savoir, c’est-à-dire que c’est pratiquement sans risque. Pourquoi attendre 10 ou 20 ans ? Autant les exploiter dès maintenant, ce qui libérera des ressources pour faire autre chose dans une décennie.

  • Sans compter que l’indépendance énergétique est totalement stratégique et que la géopolitique peut être totalement bouleversée en très peu d’années.
    Imaginons un instant la France et le monde occidental libérés du pétrole et du gaz vendus par l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Iran, l’Algérie etc.
    Le bonheur !!! Tous ces pays enfin obligés de se bouger pour créer leurs richesses au lieu de faire extraire du gaz ou du pétrole de leurs sous-sols pour nous le vendre à prix d’or et du coup avoir le privilège de nous em..erder, le mot est faible, avec leur religion et leur culture. Ne plus dépendre de tous ces pays extrémistes ? Le rêve !!!
    Il faut croire que le PS et EELV sont vendus à ces pays pour ignorer le gaz de schiste de manière aussi tranchée.

  • http://www.eia.gov/energy_in_brief/foreign_oil_dependence.cfm

    « The United States consumed 18.8 million barrels per day (MMbd) of petroleum products during 2011 »

    « The United States relied on net imports (imports minus exports) for about 45% of the petroleum (crude oil and petroleum products) that we consumed in 201 »

    ____________________________________________________________

    « Premiers consommateurs d’hydrocarbures, les États-Unis pourraient voir leur rythme d’importations quotidien chuter de 3 millions de barils en cinq ans, ce qui les rapprocherait de l’indépendance pétrolière. »

    3 MMbd, ça ne représente donc qu’un tiers du chemin vers l’indépendance.

    L’EIA prévoit au mieux une division par 2 du pourcentage d’import d’ici a 2035 : http://www.eia.gov/forecasts/aeo/MT_liquidfuels.cfm#net-imports

    Le titre de cet article est donc au mieux une approximation grossière et au pire une tromperie.

    • Oui. Déjà, ça aurait du dire hydrocarbures, plutôt que pétrole. C’est juste un peu long pour un titre.

      Plus important que tout cela est la pertinence réelle de l’ « indépendance » énergétique. Notre problème aujourd’hui est un cartel étatique, l’OPEP. L’intérêt d’ouvrir toutes les ressources du monde n’est pas tant une illusoire autarcie individuelle de tel ou tel pays, mais une offre planétaire la plus vaste et la plus diversifiée possible.

      Qui sait, peut-être un jour vendrons-nous du gaz à l’Algérie (boutade, je n’ai pas regardé les réserves respectives) ?

  • Stratégiquement, ça vaut peut-être le coup de continuer à importer du pétrole pour le moment, si toutefois la plupart des pays se lancent dans l’exploitation du gaz de schiste : le cours du pétrole s’effondrera alors automatiquement, ce qui peut être une bonne opportunité.

    Mais, dans tous les cas, cet argument est à l’opposé de l’argument avancé par les politocards français pour ne pas exploiter ce gaz. Par ailleurs, oui, cette exploitation créerait des emplois à n’en pas douter.

    • Le pétrole n’est pas substituable par le gaz. Pas en quelques jours, ou mois, du moins. Il y a toute une flotte de véhicules à remplacer, ou du moins à modifier. Et il reste des objections à la généralisation du gaz pour les véhicules.

      • faire du carburant à partir de gaz est un jeu pour les pétroliers : http://www.shell.com.qa/home/content/qat/aboutshell/media_centre/gtl_inauguration/
        Et en plus c’est du carburant +propre

        • C’est faux.
          Le Gas to Liquid :
          – est extremement consommateur en énergie : rendement tres mauvais
          – coute tres cher: a répercuter sur le prix a la pompe
          – est très lourd a fabriquer : il faudrait des milliers d’usines GTL et le capital nécessaire couterait très cher, là encore impact sur le prix à la pompe

          Bref un processus adapté pour remplir le réservoir de chars en temps de guerre, mais insuffisant pour les besoins pétroliers à l’échelle d’un pays.

          • plop : « – est extremement consommateur en énergie : rendement tres mauvais »
            ———————
            Faux, vous racontez n’importe quoi !

            plop : « est très lourd a fabriquer : il faudrait des milliers d’usines GTL et le capital nécessaire couterait très cher, là encore impact sur le prix à la pompe »
            ———————————–
            Il n’y a jamais été question de remplacer tout le pétrole par le GTL, car 1) les réserves de pétrole augmentent constamment 2)il suffit d’augmenter à la marge les sources alternatives pour faire chuter le prix du baril (qui est passé de plus de 120$ à 30$ en quelques mois en 2008).
            Donc votre rhétorique de l’homme de paille, poubelle.

          • plop : « – est extremement consommateur en énergie : rendement tres mauvais »

            miniTAX : « Faux, vous racontez n’importe quoi ! »

            C’est véritablement efficace ce genre de commentaires, où l’on est autant avancé avant qu’après…

          • Je ne faisait que réfuter l’affirmation « Le pétrole n’est pas substituable par le gaz ». Si, il est substituable.

            Il est bien évident que ça coutera toujours plus cher de fabriquer un truc que de le ramasser par terre, et donc que le GTL sera toujours plus cher que le pétrole du moyen orient. On a même une estimation du surcout : environ 20 $ par baril (le prix du pétrole pour lequel le GTL cesse d’être rentable, selon la Shell) ; ce qui n’est pas rien, mais, par contre, se compare favorablement au surcout des gisements de pétrole off-shore, schistes bitumineux etc.

            Il est substituable, mais bien sur pas du jour au lendemain, et moyennant des investissements (correspondant au fameux surcout). Le rendement on s’en fout : l’alternative c’est de bruler le gaz en torchère (ce qui se faisait au Qatar avant leur projet Pearl, et se fait encore).
            Bien entendu il est possible qu’une filière directe gaz, sans passer par liquide, soit encore plus rentable, auquel cas c’est une autre substitution qui a lieu : pas simplement un produit par un autre au sein d’une même filière technique, mais carrément le remplacement d’une filière par une autre.

        • C’est plutôt plop qui a raison. ExxonMobil a ainsi renoncé a son projet GTL au Qatar il y a déjà longtemps, et n’est pas revenu sur cette décision. Bêtement, c’est plus rentable de faire du GNL. Il n’y a toujours que Shell qui fait du GTL à très grande échelle (Pearl). Les autres unités sont de bien plus petite échelle.

          Parler de jeu d’enfant pour ce type de produits est étrange. Shell a eu beaucoup de mal à stabiliser certains process à Bintulu. Et en partant de 0, ce type de projet ne peut pas prendre moins de 5 ans.

          @ Minitax : pour le coup, je trouve ta réaction trop véhémente.

          • Qu est ce que vous devriez dire alors quand MiniTAX soutien ce genre d’affirmations :

            http://www.contrepoints.org/2012/03/26/74722-vaches-privees-et-bisons-publics#comment-100829

            « on peut avoir de l’énergie en quantité infinie à l’échelle humaine avec les centrales à thorium, une technologie qui a parfaitement fonctionné dès les années 1960 »

          • Que je me dis que ça devrait être plutôt juste, et que, si j’ai envie de vérifier et recouper, la responsabilité m’en revient à moi-même. Pourquoi ? Sinon, pour le lire souvent et depuis longtemps, je trouve qu’en général, MiniTax sait de quoi il parle. Nul n’est infaillible bien sûr.

          • Vous devriez donc vous empresser de vérifier la qualité de cette info, la vue de minitax sur la production d’énergie future étant le coeur (nucléaire) de son optimisme et support de son dénigrement des efforts de conservation des « escrologistes ».

            http://www.contrepoints.org/2012/10/18/101097-les-vaches-font-du-dumping-energetique-reponse-a-pierre-japhet#comment-184956

            [..] Il faut être dans le déni pour croire que dans 50 ans, il n’y aura rien d’autres alors qu’il y a des dizaines de pistes sur la fusion (focus fusion, z-machine…), que le réacteur IFR, une techno qui nous donne l’énergie infinie à l’échelle humaine a marché parfaitement dès les années 70, que l’exploitation du clathrate de méthane a dépassé largement le stade de prototype et que même l’Inde a construit son surgénérateur.

            La science ne progresse pas linéairement en effet (tu parles d’un enfonçage de porte ouverte, mais hé, c’est FabriceM quoi), elle progresse exponentiellement et de manière irréversible [..]

            J’attends toujours une réponse de ce dernier à cette question :

            « Et il y a ce qui se voit : quelques réacteurs qui tournent bien et font honneur à la science, et ce qui ne se voit pas : les couts en capital et en opérationnel tout au long de la vie de l’engin

            Vous savez, tout ce que ne disent jamais les zécolos quand ils font la promo de l’éolien ou du PV, et qui vous énerve.

            Vous tombez exactement dans le même travers.

            Avez vous le moindre papier sous la main permettant d’appuyer l’idée que le nucléaire de quatrième génération peut devenir économiquement rentable, sous quel investissement, et sous quel prix de vente de l’électricité ? »

  • Le jour où vous aurez bousillé votre environnement, et que vous n’aurez plus rien à bouffer parce que des types auront pourri les sols de manière irréversible, vous crierez toujours amen en entendant parler du libéralisme non régulé? Allez en Bretagne, voir les dégats qu’a fait l’installation massive de porcheries. Allez aux Etats-Unis voir les dégats causés par l’installation massive de ces puits à gaz de schiste. Allez en Chine, où le gouvernement même, a pris des dispositions pour l’écologie, tellement la situation est catastrophique.
    Il faudrait peut-être se rendre compte un jour qu’on ne peut pas jouer en permanence avec l’environnement, et plus généralement, avec tous les actifs qu’il est délicat de monnayer, sous couvert que les lois du marché sont ce qu’elles sont. Avec ce genre de raisonnements extrémistes, on vous mettra un jour un prix sur la tête, parce que c’est la loi de l’offre et de la demande.
    Ce gaz de schiste a été une catastrophe écologique aux Etats-Unis, et ça ne changera pas en France sous couvert de réglementation qui brosserait le citoyen dans le sens du poil.
    Donc, le jour où vous ne pourrez plus vous baignez dans la mer ou dans un lac, parce que trop pollués, vous donnerez quelle valeur à ce manque?
    L’argent n’est pas une relation d’ordre totale, comme nous laissent l’imaginer les courants culturels du moment, quel que soit le milieu social d’ailleurs.
    Alors ce fanatisme outrancier, gardez-le pour vous.

  • Bonjour TLM.
    Je vois que le WTI est passé de 114$ (avril 2011) à 85 $ aujourd’hui.
    A l’inverse de ce que dit Mr TDK, il semblerait que les pays émergents, dont La Chine, aient moins d’allant, et donc seraient moins gourmands en énergie fossile. En atteste d’ailleurs leur consommation d’électricité en berne.
    De toute manière un pétrole de moins en moins cher (-25.4% depuis avril 2011) n’engage pas à dépenser tant de monnaie dans une extraction aussi dispendieuse que les schistes.
    Malgré tout laissons le soin aux US de polluer toutes leurs nappes phréatiques, et, nous nous ferons un plaisir de leur vendre de l’eau potable, au prix de l’OR

  • Il me semble que le problème est global : un pays qui a du batailler dur pour imposer les phares blancs au lieu des phares jaunes, ainsi que l’utilisation des feux de croisement en ville au lieu des feux de stationnement (lanternes) a du souci à se faire.
    Nous voyons resurgir au sujet des gaz de schiste les même vieux rétrogrades qui nous expliquaient que le feu de croisement était plus consommateur d’énergie (sic !) et donc pollueur.
    Désolant

  • Quel optimisme ce Global Energie 2012, évidemment avec de tels sponsors, le contraire serait étonnant. Je préfère des indépendants et spécialistes comme les géologues et ingénieurs anciens des compagnies pétrolières (ASPO). Je vous amène la contradiction avec ce lien.
    http://petrole.blog.lemonde.fr/2012/11/13/les-etats-unis-1er-producteur-mondial-de-petrole-en-2017/

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