Nous sommes tous des socialauds !

Lorsque tout va mal, nous nous découvrons bien vite une âme très solidaire, surtout pour se servir dans le portefeuille du voisin.

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Nous sommes tous des socialauds !

Publié le 5 octobre 2012
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Lorsque tout va mal, nous nous découvrons bien vite une âme très solidaire, surtout pour nous servir dans le portefeuille du voisin.

Par Charles Sannat.

Je voudrais vous exprimer un sentiment d’hésitation. Je suis schizophrène. Une partie de ma personnalité est viscéralement attachée à l’idée de liberté. Une autre partie ne peut se satisfaire de certaines dérives. Je pense qu’à des degrés divers nous sommes tous confrontés à cette dichotomie, ce qui explique à mon sens la difficulté du débat économico-politique.

Nous sommes « génétiquement » libéraux

Le libéralisme, c’est avant tout la liberté individuelle de décider ce qui est bon pour moi. À partir de là, le libéralisme dérive fatalement sur le droit à la propriété.

Pour les libéraux, l’absolue supériorité de ce système ne se pose même pas. Nous naissons « génétiquement » libéraux. Si les deux premiers mots d’un enfant seront « maman » et « papa », la première expression est sans conteste « c’est à moi ». Intuitivement, l’enfant en bas âge qui sait à peine parler a déjà naturellement l’instinct de propriété. À la crèche, à peine âgé d’un ou deux ans, le « petit d’homme » est prêt à se battre pour défendre sa propriété. Déjà, en collectivité, il se heurte très rapidement à la justice des « grands » qui inculque la discipline, qui lutte contre la loi du plus fort, qui enseigne le partage. Si en crèche nos bambins ne sont pas soumis à l’imposition, c’est bien la seule chose qui manque à cette « société » en miniature.

« Génétiquement », nous voulons, nous convoitons, et nous obtenons (surtout quand on est grand et fort). Nous sommes tous des libéraux dans l’âme.

Imaginons un monde où nous ne pourrions rien posséder. Je ne vous parle pas de l’URSS, même en URSS vous pouviez être propriétaire de votre manteau ou de votre voiture même s’il y avait quelques années d’attente. Il y avait une monnaie, vous pouviez épargner, bref, le système communiste avait des défauts insurmontables, mais ce n’était pas la négation totale de la propriété. C’était une négation partielle. Un monde dans lequel le droit à la propriété serait nié serait un monde invivable humainement parlant, car cela irait totalement à l’encontre de ce qu’est l’être humain. Je veux pouvoir acheter, je veux pouvoir posséder, je veux pouvoir transmettre, je ne veux pas payer pour les autres – ce qui n’empêche pas la solidarité, la vraie, celle qui est choisie, pas celle qui est forcée.

Cela nous fait donc arriver à la définition suivante : le libéralisme, c’est le droit de faire ce que l’on veut sans nuire à autrui. On introduit alors une première limitation fondamentale à notre liberté. L’expression populaire la plus connue qui véhicule cette idée est « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».

C’est à partir de là qu’évidemment tout devient beaucoup plus compliqué. Pour ne pas nuire à autrui, on introduit des lois, censées protéger le faible des excès du fort. La richesse s’accumulant naturellement dans des mains de moins en moins nombreuses au fil du temps, nous introduisons des législations anti-monopole, puis il faut prendre un peu aux riches pour redonner aux pauvres et l’impôt apparaît logiquement. À force de vouloir « encadrer » le libéralisme pour ne pas nuire à autrui – ce qui est plutôt une bonne idée –, on se retrouve plus dans un système socialiste que dans un système libéral. C’est à ce niveau qu’apparaissent nos schizophrénies respectives.

Nous sommes aussi tous socialistes

Avouez, nous sommes tous des assistés. Le médecin spécialiste « qui paie beaucoup de charges et d’ailleurs à la fin, il ne lui reste presque rien » oublie très vite que ses patients viennent en masse parce qu’ils sont remboursés par la sécurité sociale et bénéficient en plus de mutuelles. Si nous devions tous payer vraiment le vrai coût de notre santé, nous serions tous beaucoup moins malades. Les médecins libéraux (l’expression est importante) sont donc tous des quasi-fonctionnaires, assistés par la collectivité. Choquant, mais à la réflexion pas totalement faux.

Le cadre supérieur, qui achète pour « préparer sa retraite » un deux pièces à Montauban ou Agen – les deux villes où on fait les plus mauvaises affaires – en « de Robien », est un assisté lui aussi puisqu’il bénéficie d’une exonération d’impôt lui permettant de rendre rentable l’opération. Vous me ferez remarquer que si l’État le fait, c’est qu’il y gagne plus qu’il n’y perd. Pas faux. Mais partiel. Car en intervenant dans le mécanisme de la formation des prix immobiliers en donnant des aides et en « sponsorisant » l’achat immobilier, l’État introduit des déformations dans ce marché… Ce qui conduit à une mauvaise allocation du capital et donc à la formation de « bulles » dévastatrices. D’ailleurs, la bulle immobilière française est en cours d’explosion, et croyez-moi, nous allons être très nombreux à la sentir passer.

Les familles sont largement assistées à travers le mécanisme du quotient familial. Certes, élever un enfant coûte cher me direz-vous, mais les familles sont assistées. Toutes. Les riches comme les pauvres, celles de couleur comme les bien blanches. Places en crèches subventionnées, écoles gratuites, cantines scolaires sous-facturées aux parents… La liste est interminable. Lorsque nous en bénéficions, nous sommes bien contents !

Et les séniors, ne me parlez pas des séniors ! Une vraie rente pour la collectivité. D’abord, ils sont séniors donc ils ont mal partout, d’où un coût important en termes de médecine. Ils ne travaillent plus, il faut leur payer une retraite… de plus en plus longtemps ! Puis après arrive le financement de la dépendance. Alors, vous me direz : « Oui mais on y a droit, on a cotisé toute notre vie. » Je ne le conteste pas, bien que tout ce que nos pauvres seniors ont cotisé toute leur vie a été dépensé depuis bien longtemps et que les caisses sont vides depuis des années… Parce que l’État a introduit, là encore, une distorsion dans la formation des pensions de retraites. Éternel débat entre la « capitalisation » individuelle et la répartition « sociale », le tout dans notre pays mâtiné d’une belle hypocrisie, puisque la retraite du régime général est une « non » pension, qui n’est viable qu’à l’aide des retraites complémentaires, mais c’est encore un autre débat. Bref, les seniors, qui pourtant votent dans une proportion majoritaire à droite, sont l’une des catégories les plus assistées… (Ce n’est pas un jugement.)

Vous avez dit schizophrènes ?

Bref, ces quelques exemples pour nous faire toucher du doigt notre tiraillement permanent, entre une volonté de liberté très forte et « génétique », et notre envie d’être rassurés, d’être pris en charge, d’être aidés lorsque nous sommes dans une position de faiblesse. Lorsque tout va bien, nous sommes fondamentalement libéraux, laissons faire, celui qui est riche l’est parce qu’il est fort, le pauvre l’a bien cherché… Lorsque tout va mal, nous nous découvrons bien vite une âme très solidaire, surtout pour nous servir dans le portefeuille du voisin. La société française balance depuis des décennies entre le vieux rêve d’égalitarisme hérité de la révolution française et un désir de liberté.

L’économie du bon sens !

C’est à mon sens cette réalité qui explique l’impossibilité de réformer notre pays sur la base du bon sens. Pour illustrer ce que j’appelle « bon sens » dans ce cas, prenons l’exemple de l’assurance maladie. On s’assure, par définition, contre un risque que l’on n’est pas capable d’assumer seul. D’ailleurs, en France, les mécanismes assurantiels privés fonctionnent parfaitement, comme c’est le cas pour les assurances habitations ou automobiles qui sont les plus connues et les plus pratiquées par chacun d’entre nous. Si je suis victime d’un accident, et que je dois passer quinze jours dans un service de réanimation… je ne pourrais tout simplement pas payer la note. C’est donc un risque majeur. Nous le « collectivisons ». Lorsque j’ai un rhume, je peux parfaitement payer une consultation à 35 € et 30 € de médicaments. Même les plus modestes d’entre nous. Il suffit, je ne sais pas, disons par exemple de ne pas acheter le dernier iPhone 5. Là aussi, Apple, la société qui vaut une fortune est en fait in fine sponsorisée par la collectivité. Comme l’État prend en charge indistinctement ou presque toutes mes dépenses de santé, mêmes celle que je pourrais « autofinancer », cela me libère du faux pouvoir d’achat pour acheter un iPhone que, normalement, je ne devrais pas avoir les moyens de m’offrir. Ce faisant, Apple vend beaucoup plus qu’il ne le devrait… Là aussi, l’État déforme le marché, bien qu’indirectement.

Le libéralisme théorique doit être extrême

On reproche souvent à notre société d’être trop libérale. En France, il n’y a rien de plus faux. C’est même l’inverse. Comme nous venons de le voir, en chacun d’entre nous sommeille un véritable assisté. La théorie libérale défendue par un économiste comme Von Mises doit être totale. L’État ne doit pas intervenir dans les mécanismes économiques car son intervention est toujours pire non pas dans l’intention, mais dans le résultat qui est forcément une mauvaise allocation financière et donc in fine de mauvais choix économiques. De la même manière que le communisme n’a pas été total, le libéralisme ne l’a jamais été. C’est pour cela que d’un point de vue libéral, les seuls rôles de l’État doivent être les tâches régaliennes comme la sécurité et la justice. Ce point de vue se défend largement économiquement, sans être remis en cause par la crise actuelle, qui est essentiellement liée à une « mauvaise » intervention de l’ensemble des États (y compris américain).

Une troisième voie

Un autre chemin est possible. Celui dans lequel nous devrons choisir ce que l’on pourra faire croître et ce qui devra décroître. À l’arrivée, il y a une limite : celle de la richesse disponible et « redistribuable ». On ne peut imaginer « spolier » les gens sans que cela n’ait un effet délétère sur l’ensemble car nous voulons avoir toujours plus ou mieux que le voisin. C’est le moteur de l’espèce humaine, depuis nos origines. Nous sommes comme cela. Le nier serait une erreur fondamentale.

Alors êtes-vous libéral, ou socialiste ? Un peu des deux ? C’est normal !

—-
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  • si l’ on est persuadé des bienfaits de l’ économie liberale, on ne peut être schizophrène de cette façon là. Le liberalisme devrait pouvoir profiter aux forts comme aux faibles (moins de chômage, plus d’ opportunités de s’ affranchir de son bas niveau de revenus). Quant à l’ aspect solidaire dans notre société, faisons confiance en l’ espèce humaine qui en s’ élevant matériellement s’ élèvera aussi intellectuellement.

  • « Un autre chemin est possible. Celui dans lequel nous devrons choisir ce que l’on pourra faire croître et ce qui devra décroître. »
    On l’appel le marché, cet extrémisme qui consiste à rendre nécessaire le consentement des agents concernés par une décision ou une action. Quelle est donc cette troisième voie que vous vous refusez à exposer ?

    « C’est pour cela que d’un point de vue libéral, les seuls rôles de l’État doivent être les tâches régaliennes comme la sécurité et la justice. »
    Ce qui est loin de constituer l’extrême libéral. Pour tout dire, je suis incapable d’imaginer une doctrine plus modérée. Je suis donc très curieux de découvrir votre troisième voie.

  • « La richesse s’accumulant naturellement dans des mains de moins en moins nombreuses au fil du temps »
    Auriez-vous des sources ou autres éléments tendant à prouver un tel propos ?

    • 56 % de la dépense nationale. Une seule main : François Hollande.

    • Oui. C’est une erreur manifeste de l’article, jusqu’à preuve du contraire.

    • @ Sansintérêt

      Les 400 plus grandes fortunes des EU représentent 1700 M$, + 10% en une année, 10% du PIB du pays.

      • Sauf que la richesse n’est pas le niveau du compte en banque mais les biens accumulés.

        La fortune comptabilise également la capitalisation des entreprises, laquelle est potentielle.

      • Comparer fortune et PIB, c’est comme navets et groseilles. Si vous voulez comparer les fortunes faites le avec le total des fortunes et patrimoines du pays.

      • @ CITOYEN

        Rien ne prouve qu’il s’agisse d’un effet naturel du libre échange. Pour tout dire, au vu des liens passés et présents de ces grandes fortunes avec le politique, il m’est avis que l’étatisme mène naturellement à de telles situations. Quant au libéralisme, s’il est certain qu’il tolère les inégalité pécuniaires, je reste curieux de comprendre comment il mènerait la richesse à s’accumuler « naturellement dans des mains de moins en moins nombreuses au fil du temps ».

  • A mon avis, et jusqu’à preuve du contraire, le terme socialaud est une invention du célèbre Ronnie Hayek. Qu’en pensez-vous ?

  • Le moteur de l’action socialiste : c’est l’envie !

  • Je n’ai rien compris. Parce que je suis contre une mesure d’assistanat je devrais y renoncer quand je peux en profiter, sans quoi je serais schizophrène.

    Si je suis contre la vente forcée, lorsqu’on m’oblige à payer quelque chose je devrais y renoncer une fois l’avoir payé ?

    Quand l’Etat vous exonère d’un impôt vous devenez assistés ? Assistés par on vous donne le droit de profiter de la richesse que vous avez créée ? Un truc m’échappe.

    De toutes façons, dès qu’on en appelle à mon bon sens, je me mets sur mes gardes… je comprends que vient un raisonnement qu’il faut accepter sans creuser.

    •  » Parce que je suis contre une mesure d’assistanat je devrais y renoncer quand je peux en profiter, sans quoi je serais schizophrène. »

      Mais non, cela veut juste dire que les mesures d’assistanat dureront encore très longtemps, car ce que vous dites reflète précisément ce que beaucoup d’assistés se disent…

      Vous savez, la plupart des bénéficiaires du RSA ne pensaient pas que cela les concernerait un jour…

  • L’impôt n’a pas été inventé pour égaliser les conditions économiques des membres d’une société mais pour financer des dépenses étatiques régaliennes dès les sociétés antiques structurées.
    Son acception comme agent de redistribution est née de la déformation dûe à un égalitarisme pointilleux digne de Procuste entraînant que l’impôt sorte du rôle de simple contribution pour assurer celui de vecteur de transformations sociales en assurant de la redistribution financière outrancière.
    Les allocations familiales : leur principe est qu’élever des enfants a un coût objectif réel et que ces enfants seront nécessaires à la prise en charge non seulement de leurs parents âgés (le jour où ces derniers ne seront plus en mesure physique de gagner leurs moyens de subsistance) mais aussi de ceux âgés n’ayant pas de « successeurs » familiaux.
    Dès lors pour gommer l’incidence économique des enfants dans les finances des couples, pour éviter le phénomène bien connu en économie du passager clandestin (pas d’enfants mais on compte sur ceux des autres pour payer les pensions de retraite), il a été décidé des allocations familiales pour lesquelles tous les adultes cotiseraient mais n’en bénéficieraient qu’à la condition d’enfants à élever.
    Contrairement à ce que pensent beaucoup de socialistes, c’était une mesure parfaitement égalitaire en ce sens que la seule condition pour en bénéficier était d’avoir à élever des enfants sans qu’on s’inquiète des revenus des parents, le coût de base d’un enfant étant censé être équivalent à tous les niveaux de l’échelle sociale.
    Au moins, il n’y avait pas d’effet de seuil…

  • Où prenez-vous que l’Etat prend en charge les dépenses médicales des Français ?
    Ce sont les Français (et les emprunts qu’ils font pour combler les trous) qui paient leur « protection sociale » (guillemets d’ironie tellement il y a de trous dans cette soi-disant cuirasse) et non l’Etat qui n’est qu’un simple intermédiaire pompant « son » argent dans « nos » poches et portefeuilles.
    Ou, comment être généreux avec le pognon des autres, ce que je saurai très bien faire moi-même, n’ayez crainte…
    Et pour être sûr que le système soit verrouillé, l’adhésion y est obligatoire alors qu’en bon régime libéral, elle devrait être facultative…
    Je sais qu’on m’opposera alors l’exemple de ceux qui se seront mal comportés pour x milliers de « bonnes » raisons et se trouveront fort dépourvus quand la bise de la vieillesse sera venue mais nous ne sommes plus en libéralisme…

    • Bonjour !
      Attention quand même : parfois , heureusement qu’il y a la Sécu .
      Actuellement , je souffre d’un cancer du sang dont je ne suis pas responsable ( pas tabac , alcool ou autre )
      Prix d’une chimio : entre 2000 et 10000 euros la séance . il m’en faut 60.
      Plus tous les autres frais du protocole de soins ( greffe de moelle , etc )
      Sans la sécu , je n’aurai plus qu’à me laisser mourir !
      Mais si cela vous arrivait ( et personne n’est à l’abri ) , je ne pense pas que vous pourriez payer non plus !
      Donc vous mourrez aussi !

  • « La richesse s’accumulant naturellement dans des mains de moins en moins nombreuses au fil du temps »

    Le nombre de millionnaires augmente mais au total, leur fortune diminue.
    http://goo.gl/H67Ck

    • C’est vrai pour les millionnaires à travers le monde, mais quand est-il des milliardaires ?

      Aux EU, si on fait une proction de la progression de la fortune cumulée des 400 plus riches, on obtient dans 22 ans 80% du PIB, avec une présidence démocrate.

      Pourvu que cela dure !

      • Honte à moi : « Qu’en est-il »

      • « si on fait une proction de la progression de la fortune cumulée des 400 plus riches, on obtient dans 22 ans 80% du PIB »

        Dans 22 ans vous aurez tout dilapidé et les centaines de milliers d’emplois qu’ils faisaient vivre auront tous disparus.

        Si la spoliation marchait on voudrait tous émigrer en URSS.

        • @llmryn

          Y-a-t-il pour vous une limite à l’enrichissement de certains, par rapport au revenu moyen de leurs concitoyens ?

          Autrement dit, la récompense au mérite peut-elle être infinie pour un mérite fini.

          • C’est tjs pareil, qui décide de la limite.
            Si on met le doigt dans l’engrenage il y aura tjs qq’un pour décider que ta voiture ta maison sont au dela de la limite et que tout compte fait tes biens serait mieux s’il étaient confisqués (au profit de celui qui décide).
            C’est la justice sociale…

          • Salut gillib

            « au profit de celui qui décide »

            Ou de « ceux » dans une démocratie.

          • AHAHAH elle est très bonne lol
            salut citoyen tjs le mot pour rire 😉

          • CITIYEN, toutes ces histoires de seuil maximal c’est du pipeau, ça rapporte quedal à l’État, au contraire ca appauvrit toute la société.

            Démonstration: d’après notre collectiviste national, Mr Mélenchon, la rémunération maximale devrait être fixée à 360 000 euros. Et tout ce qui dépasse devrait être taxé à 100%. Conséquences directes? Primo, un bon nombre de nos patrons/cadres sup’/entrepreneurs vont aller s’établir ailleurs plombant encore un peu plus nos déficits. Deuxio, les compagnies réduiront les salaires de leurs dirigeants pour éviter de les « payer dans le vide » tout en se faisant facturer les charges sociales d’un salaire plus élevé qui ne profite même pas à l’employé. Même raisonnement pour les entrepreneurs, ils vont tout simplement réduire la voilure. En effet, pourquoi s’éreinter à produire plus que 360K de richesse par an si on peut même pas en touché 1 euro. Là encore, c’est une perte nette de plusieurs milliards d’euros par an pour l’État.

            Bref, ce genre de mesure démagogique bidon rapporte nada et appauvrit tout le monde au final.

          • Et pendant ce temps, Méchancon est millionnaire sans jamais avoir créé un euro de valeur ajoutée.

          • « Y-a-t-il pour vous une limite à l’enrichissement de certains, par rapport au revenu moyen de leurs concitoyens ?
            Autrement dit, la récompense au mérite peut-elle être infinie pour un mérite fini. »

            Non parce qu’on sait très bien pour l’avoir testé et re-testé dans l’histoire que dans un cadre de droit poser ces limites « morale » fini toujours en faillite sociale avec les plus pauvres qui trinquent et les capitaux qui sont simplement partis ailleurs.

            Même avec mur de Berlin et des exterminations il y a toujours un « ailleurs ».

            Loucher sur ces revenus c’est comme regarder la Lune en désespérant de ne pas pouvoir l’atteindre en battant des bras: vous ne les aurez jamais d’une part et ça diminuera simplement la richesse globale puisque elle sera mal utilisée pour donner des peanuts à tout le monde au lieu d’avoir un capital créateur.

            Faut rappeler que ces gens ne brulent pas leurs billets, ils les claquent sans compter dans les entreprises (donc des emplois) et c’est tout une industrie du luxe qui vis aussi dessus. (Industrie aux bon salaire qui eux même, etc etc)

            Reste la simple jalousie mais on ne peut rien contre les envieux qui se planquent derrière le moralisme.

          • Citoyens: « Ou de « ceux » dans une démocratie. »

            Elle est excellente celle-là effectivement. Avoir le droit de donner un seul coup de volant tout les cinq ans et toujours dans la même direction c’est un sacré « contrôle » du peuple. LOL !

            Wiki est du même avis sur la France mais j’aurais mis « farce de démocratie » pour ma part. (J’ai déjà voté 15-20 fois cette année dans mon pays et ça allait des impôts au pistes cyclables)
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie#Classement_2010.5B2.5D

  • Tous socialistes, je ne crois pas. C’est purement faux, puisque je suis un contre-exemple. (Ca vous donnera l’occasion de réflechir sur la logique la plus élémentaire.) Par contre, vous, vous devez être un sacré collectiviste pour écrire cela : « celle de la richesse disponible et « redistribuable ». On ne peut imaginer « spolier » les gens sans que cela n’ait un effet délétère sur l’ensemble car nous voulons avoir toujours plus ou mieux que le voisin. » Comme vous avez travaillé à BNP (et même pas CIB en plus…) j’imagine que la spoliation ne vous gêne pas tant que vous arrivez à vous couvrir contre cette dernière. Hope to not have to see (or hear from) you later, you no-mark.

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