Mariage homosexuel, reprivatiser nos vies

L’homosexualité est un fait. C’est une constante de nos sociétés humaines depuis toujours, dans toutes les civilisations, qu’elle soit largement admise, tout juste tolérée ou franchement réprimée. De là ne peuvent découler que trois attitudes par rapport au mariage homosexuel.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Mariage homosexuel, reprivatiser nos vies

Publié le 2 septembre 2012
- A +

L’homosexualité est un fait. C’est une constante de nos sociétés humaines depuis toujours, dans toutes les civilisations, qu’elle soit largement admise, tout juste tolérée ou franchement réprimée. De là ne peuvent découler que trois attitudes par rapport au mariage homosexuel.

Par Georges Kaplan.

Commençons par énoncer deux évidences. La première, c’est que l’homosexualité est un fait. C’est une constante de nos sociétés humaines depuis toujours, dans toutes les civilisations, qu’elle soit largement admise, tout juste tolérée ou franchement réprimée. Que cela vous plaise ou non, des milliers de nos concitoyens sont homosexuels et vivent en couple. Par ailleurs, nous savons vous et moi qu’un certain nombre de ces couples composés de deux individus du même sexe élèvent des enfants. Techniquement, ça ne présente pas beaucoup de difficultés : adoption (il suffit de se faire passer pour célibataire… un comble !), insémination artificielle ou fécondation in vitro (en Belgique), coparentalité (un bon copain ou une très bonne amie) ou, plus simplement, les enfants issus d’une première union hétérosexuelle. Bref, l’homoparentalité, comme l’existence de couples homosexuels, est une réalité qui s’impose à vous comme à moi.

Or voilà, la loi française refuse de reconnaître cet état de fait. J’insiste sur ce point, c’est très important. Le mariage civil, celui qui est reconnu par la loi, est une invention extrêmement récente [1] qui n’est qu’une codification d’un mode d’organisation sociale dont les origines se perdent dans la nuit des temps ; le mariage est une conséquence logique de notre nature d’homo sapiens, de notre stratégie de reproduction, le mode d’organisation validé par quelques millions d’années d’expérience qui est le plus à même d’assurer la survie de notre espèce : il précède – et de très loin – toute forme de législation et il existe indépendamment des lois. Entre un couple hétérosexuel marié devant monsieur le maire et un autre couple hétérosexuel qui n’a pas jugé utile de faire cette démarche, la différence n’est que pure forme ; le premier est reconnu par la loi, pas le second et, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas la loi qui fait la réalité des faits. Un couple homosexuel qui fait cause commune, se promet assistance mutuelle et – de surcroît – élève des enfants est donc marié de fait mais la loi refuse de reconnaître l’existence de cette famille [2].

Partant de là, il n’y a que trois attitudes possibles. La première, le status quo, consiste à penser – peu importe vos raisons – que le mariage homosexuel (et donc l’homoparentalité) est une mauvaise chose (pour la société, pour les enfants, pour vous-même… que sais-je ?) et donc à refuser de reconnaitre légalement de telles unions mais sans les interdire pour autant. C’est la politique de l’autruche, c’est non seulement hypocrite et  lâche mais c’est aussi nuisible puisque, par hypothèse, vous partez vous-mêmes du principe que le mariage homosexuel est nuisible. Ce qui nous amène naturellement à la deuxième attitude possible : si le mariage homosexuel est nocif, alors il faut l’interdire dans les faits. Il vous faudra alors faire de l’homosexualité et de l’homoparentalité des délits et constituer une police des mœurs chargée de pousser les portes de nos chambres à coucher, d’interroger nos enfants, voisins et amis et d’enquêter dans le détail sur nos mœurs. C’est une simple question de logique et de cohérence : vous n’avez d’autres choix que l’hypocrisie ou l’ordre moral.

En revanche, si comme moi vous constatez que le mariage homosexuel ne constitue en rien une atteinte à vos propres droits ; si vous estimez qu’après tout l’État n’a rien à faire dans nos vies privées et que le mariage devrait être un contrat comme un autre ; si vous n’avez aucune raison objective de penser que les homosexuels font de mauvais parents ; si vous pensez que l’ordre symbolique de la filiation [3] n’a absolument rien à craindre du mariage homosexuel et ce, d’autant plus que les parents homosexuels sont les premiers à vouloir le maintenir ; si vous croyez qu’il vaudra toujours mieux avoir deux papas ou deux mamans plutôt que de grandir dans un orphelinat ; si vous comprenez le drame de ces enfants qui perdent leur papa biologique et se voient, de surcroît, arrachés à l’affection de ce second papa qui n’est rien de moins que la seule famille qu’il leur reste ; si vous pensez qu’une société libre ne peut exister sans tolérance, que le fait qu’un mode de vie vous déplaise n’est pas un motif suffisant pour en réclamer l’interdiction ; si, enfin, vous croyez que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » et que « l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits ».…

Alors comme moi vous demanderez à l’État de reconnaitre ces mariages et ces familles et nous aurons fait ensemble un premier pas sur la longue route qui nous reste à parcourir pour reprivatiser nos vies.

Sur le web

Notes:

  1. En France, il fêtera cette année son 220ème anniversaire (cf. loi du 20 septembre 1792).
  2. On ne rentrera pas ici dans le débat byzantin qui consiste à savoir si l’article 144 du Code civil spécifie oui ou non une interdiction du mariage homosexuel : dans les faits, deux personnes du même sexe ne peuvent pas se marier.
  3. Papa + maman = bébé.
Voir les commentaires (61)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (61)
  • Personnellement (et je tiens à dire que ça n’engage que moi !!!) et même si je suis homo, je ne suis favorable à aucune forme de mariage (hétéro comme homo).

    Nous sommes dans une société matérialiste et le fait de signer un contrat (de mariage, en l’occurence…) présume pour beaucoup de gens une appropriation donc une dérive vers la violence (il n’y a pas que la violence physique dans les couples !!!). Pour mieux faire passer la pilule, les premiers temps sont idylliques, on réfrène l’expression de cette appropriation et puis, une fois qu’on croit être sûr de la relation, on fait valoir sa possessivité.

    Je crois beaucoup plus dans l’union libre où l’on ne peut pas s’approprier l’autre (ni ses biens, ni ses sentiments) et où on doit maintenir ses efforts en permanence pour que le partenaire ne fasse pas ses bagages dans les trois jours puisque il n’y a là pas d’autre engagement que moral et verbal.

    Pourtant, l’union libre connaît ses limites à partir du moment où il y a un patrimoine commun qui a été établi. (Sur le nombre de couples qui se marient tous les ans, quelle est la proportion où l’un des conjoints apporte un patrimoine ? Quelle est la différence entre une union libre et un mariage s’il n’y a pas de patrimoine ? L’amour ? Un couple qui a besoin de prouver son amour à la Terre entière est un couple qui a un problème à la base. Les « preuves », ce sont les conjoints qui doivent se les apporter, point barre).

    Je n’aurais pas tenu le même discours il y a deux générations (fin des années 60/tout début des années 70), la société était plus conservatrice sur le sujet, l’union libre n’était pas encore admise comme elle l’est aujourd’hui, l’idée commençait à faire son chemin. Aujourd’hui…

    Amusant: les familles qui trouvaient ça choquant à l’époque l’admettent parfaitement aujourd’hui (dans la plupart des cas, il y a toujours et il y aura toujours des gens qui refuseront de voir la société avancer).

    Bonne journée à tous.

  • Ou alors 4eme solution, l’Etat n’a pas a entrer dans nos vies privées et n’as pas a reconnaitre ni le mariage homosexuel, ni le mariage hétérosexuel.
    Libre a chacun de se faire marier par un curé, un rabbin, ou un gourou…

    • Oui, c’est à mon humble avis, la seule véritable position libéralo-compatible.
      Beaucoup prônent le mariage gay par anti-conservatisme, comme Georges Kaplan ici il me semble. C’est une incroyable erreur car ce n’est pas parce qu’on ne partage pas les idées des conservateurs (ce qui est mon cas par exemple) qu’il faut nécessairement adopter la position symétrique. Car réclamer le mariage gay ce n’est rien d’autre que tomber dans le constructivisme progressiste et l’ingénierie sociale : on n’a pas à utiliser le bras armé de l’Etat pour changer une institution, fruit d’un long processus d’ordre spontané.

  • Encore un article stupide à propos du mariage homo sur contrepoints. Le dernier ? J’espère.

    • Dinsdale : je ne dirais pas « stupide ». Je comprends que chaque libéral tente d’exposer sa position sur un sujet un peu plus original que l’économie. Ceci étant dit, j’ignore si c’est le dernier, mais c’est vrai que ça fait beaucoup d’articles d’un coup sur un sujet finalement marginal.

    • Je maintiens sur la stupidité de l’article. M. Kaplan explique que:
      1) l’homosexualité a toujours existé, tantôt réprimée, tolérée, parfois encouragée.
      >> Mais le mariage homo jamais …

      2) Les gens qui pensent que la mariage homo est nocif sont invités à fonder des milices chargées de rééduquer voire d’occire toute personne s’adonnant à l’homosexualité, sous peine d’être hypocrites. En gros, soit tu es un meurtrier en gestation soit tu es incohérent.

      3) le mariage doit être un contrat comme les autres.
      >>> ce qu’il n’est pas et n’a jamais été (dit un million de fois, ici) sinon les homos pourraient contracter à cet effet comme pour n’importe quel type de contrat.

      4) reprivatiser nos vies …
      >>> en fichant les homos

  • « La première, le status quo, consiste à penser – peu importe vos raisons – que le mariage homosexuel (et donc l’homoparentalité) est une mauvaise chose »

    A rebours, je vous dirais que vos raisons en faveur du mariage gay et lesbien importent peu.

  • Encore un moyen pour savoir qui est qui et qui fait quoi…

  • Deux choses:
    – Nous ne serons jamais d’accord sur ce qu’est véritablement le mariage. Pour moi, en tant que catholique, c’est l’union d’un homme et d’une femme à l’église; le mariage civil n’est qu’une série de paperasseries peu importantes érigées par quelque chose d’encore moins important: l’Etat.
    – J’ai beau me qualifier de libéral, il y a des choses dans lesquelles il est tout bonnement impossible de se classer comme tel: les valeurs, la morale, le bien, le mal, etc. Tout cela est beaucoup trop lié à une intime conviction pour pouvoir être rangé dans une idéologie ou une philosophie.

    En définitive, je dirais que c’est faire fausse route que d’ériger comme postulat que les libéraux ne peuvent qu’être d’accord avec le mariage homosexuel.

  • Je suis parfaitement d’accord avec l’esprit de cet article.

    Cependant, le passage
    « le mariage est une conséquence logique […] de notre stratégie de reproduction, le mode d’organisation validé par quelques millions d’années d’expérience qui est le plus à même d’assurer la survie de notre espèce »
    est infondé, c’est un biais de logique évolutionniste. Les circonstances (culturelles) font parfois que la meilleure option de perpétuation se trouve empêchée, ce qui n’est ici pas vérifiable.

  • Je comprends bien les arguments de Mr Kaplan et je les partage. Ceci étant je suis contre le mariage hetero et homo trifouillé par l’Etat a travers le mariage civil, juste la reconnaissance de fait que le mariage est une institution liant homme et femme, et que les homos ont la liberté contractuelle et que par conséquent rien ne les empêche de se lier a travers des dispositions empruntées au mariage traditionnel.

  • « En revanche, si comme moi vous constatez que le mariage homosexuel ne constitue en rien une atteinte à vos propres droits (…), si vous n’avez aucune raison objective de penser que les homosexuels font de mauvais parents… »

    J’ai l’impression qu’il y a un petit mélange de choses ici. Le mariage homosexuel est une chose, l’homoparentalité en est clairement une autre. Et justifier le bien fait de l’homoparentalité par la logique du pire (et s’ils étaient orphelins ?) ne prouve en rien le bien fondé d’avoir deux parents du même sexe. Etre un bon amant et être un bon père ne vont pas toujours ensemble. Le mariage homosexuel ne me pose pas de problème, mais l’adoption est un tout autre débat.

  • Bien sûr que si que ça me concerne !
    Si je meurs en même temps que mon mari laissant des enfants en bas âge, qui me protège de laisser mes enfants adoptés par les homosexuels ? Dans votre système , rien.

    Or, je n’ai absolument pas envie que mes enfants soient adoptés par des homosexuels. Si mes enfants devaient devenir orphelins, je veux qu’ils puissent avoir la chance de pouvoir avoir un père et une mère.

    Vous connaiisez tous des personnes qui ont été adoptés. Demandez-leur s’ils auraient aimé être adoptés par des homosexuels, demandez-leur, eux qui ont été privés une fois d’un père et d’une mère, s’ils auraient aimés être privés à nouveau d’une mère ou d’un père !

    Si le libéralisme, c’est ça, c’est n’importe quoi

    • Florence, dit moi, dans la triste hypothèse que vous formulez préféreriez vous que vos enfants soient adoptés par un couple homosexuel ou qu’ils ne le soient pas du tout?
      Il me semble qu’il serait plus profitable pour eux qu’ils puissent avoir la chance d’avoir un père et un père ou une mère et une mère plutôt qu’aucun parent adoptif.

      • Des couples homme/femme qui souhaitent adopter des enfants, ce n’est ça qui manque. Donc, mes enfants seraient adoptés par un couple hétérosexuels.

        • Des enfants dans les orphelinats ce n’est pas ça qui manque non plus.

          • D’un autre coté, l’idée que vous puissiez stipuler dans votre testament que vous ne souhaitez pas que vos enfants soient adoptés par un couple homosexuel ne me dérange pas. Il en va de votre liberté.
            Cependant le fait que l’on refuse à des parents homosexuels d’adopter alors que les orphelinats sont loin d’être vide me pose un problème.

          • Watto
            venez pas me faire chialer avec les pauvres mômes en orphelinat !
            Je veux pas que mes enfants soient adoptés par des homosexuels si je venais à mourir avec mon mari.
            C’est clair ?
            C’est ma liberté et je croyais que le libéralisme, c’était basé sur la liberté par sur les tentatives des uns et des autres pour culpabiliser les autres.

            Je ne veux pas, un point c’est tout. On est encore libre dans ce pays de penser comme on veut, de penser que c’est mieux pour un pauvre gosse, sans père et sans mère, d’avoir le bonheur d’en retrouver,
            De ne pas se retrouver avec 2 pères ou 2 mères, pourquoi pas 3 ou 4 pendant qu’on y est ?

            Si jamais, cette loi de merde passe, je ne pourrais pas m’opposer . Je n’aurais pas la liberté de choisir. Ce sera une loi fasciste.

          • « Cependant le fait que l’on refuse à des parents homosexuels d’adopter alors que les orphelinats sont loin d’être vide me pose un problème. »

            Rien à voir avec un déficit de demande d’adoption. Les procédures sont longues et fastidieuses, c’est la seule raison qui explique pourquoi les orphelinats ne sont pas vides.
            Ouvrir l’adoption aux homosexuels ne changerait rien à cette situation.

            Va falloir trouver autre chose, désolé.

  • Et puis, je préfère encore que mes enfants aillent dans un orphelinat plutôt qu’on leur fasse subir toute leur vie ce mensonge.
    Car un enfant a un père ET une mère, quels qu’ils soient.

    Un enfant n’a pas 2 pères ou 2 mères.
    C’est un mensonge, une escroquerie intellectuelle.
    Le libéralisme, c’est bien mais il est fondé sur la vérité par sur des fantasmes, des délires, collectifs ou individuels.
    Et là, notre ami Kaplan est complètement à côté de la plaque

    Si le libéralisme cautionne le mensonge, il va droit dans le mur.

    • M. Kaplan n’est pas le libéralisme, ni moi, ni vous d’ailleurs, il dans cet article seulement question d’un point de vue, que j’essaye de discuter.
      J’essaye d’en discuter car je suis dans l’idée que comme disait Schopenhauer « en toute joute de deux esprits la controverse est souvent bénéfique aux deux partis car elle leurs permet de rectifier leurs propres idées et de se faire aussi de nouvelles opinions’’.
      Or en aucun cas je ne souhaite nier votre liberté de pouvoir penser ce qui vous plais, je souhaite simplement en discuter.
      D’ailleurs j’ai admis qu’il ne semblait pas absurde que (dans le meilleur des mondes/dans un monde libéral) vous puissiez refuser qu’à votre mort vos enfants soient adoptés par un couple homosexuel, justement car il en va de votre liberté.
      Cependant cesser un instant de ramener le débat sur vos enfants, moi je vous parle (sans essayer de vous faire chialer d’ailleurs) des enfants qui sont en orphelinat et qui je pense préféreraient être adoptés quitte à l’être par un couple d’homosexuel.
      Il me semble qu’être adopté par un couple homosexuel est un moindre mal, par rapport à celui de rester en orphelinat !

      • Je ne suis pas d’accord avec votre présupposé :
        comme le choix n’existait pour des enfants orphelins qu’entre l’orphelinat et le couple homosexuel !
        La réalité de la vie montre que cela ne se pose pas de cette manière.
        Des couples hétérosexuels en demande d’adoption sont largement supérieurs en nombre aux enfants adoptables.

        Ne me faites pas le coup qu’un enfant serait plus heureux dans une famille avec 2 pères ou 2 mères équilibrés qu’avec des parents hétérosexuels qui le battent ou qui le violent.
        Je vous répondrais illico qu’un enfant serait beaucoup plus heureux avec un couple d’hétérosexuels équilibrés qu’avec 2 pères ou 2 mères qui le battent ou qui le violent.

        Ce genre de raisonnement a un nom : le sophisme.

        • N’essayez pas de me faire dire ce que je n’ai pas dit. Mon propos tient simplement dans le fait qu’il me semble qu’il est préférable d’être adopté par un couple que de ne pas l’être du tout.

  • Aucun sens !

    Le mariage est incitatif. Il s’agit d’orienter les individus vers un choix de vie par la persuasion et par des récompenses.
    Il s’agit d’un « droit à » et non pas d’un « droit de ».
    Le mariage est donc parfaitement illibéral !
    Ce qui ne signifie pas qu’il faille être contre, ne soyons pas intégristes, mais il y faut une très grande circonspection, et de très, très, très solides justifications.

    Le mariage entre un homme et une femme remplit ces critères puisqu’il permet la fécondité et offre le meilleur cadre pour élever des enfants – je ne vois pas ce qui pourrait être plus important.

    Le « mariage homosexuel » n’a pas ces vertus et n’a pas lieu d’être un modèle que l’État incite à suivre.

    Enfin soutenir qu’on ne peut pas être contre le mariage homosexuel et contre la répression de l’homosexualité est absurde et contraire aux faits, chacun peut le constater dans le cas de l’Église catholique, pour prendre un exemple dont les positions sont claires et rationnelles (je n’en dirais pas tant de l’auteur).

    Il y a ici un retournement des faits: Ce ne sont pas les opposants au « mariage » homosexuel qui veulent dicter leur conduite aux autres, mais ceux qui veulent mettre en place l’incitation que constitue le mariage.

    Il s’agit une fois de plus de la perversion puérile de la charité qui nourrit le socialisme, et qui consiste à croire charitable de soulager les gens (ici les couples homosexuels) de leur responsabilité personnelle dans leurs choix, au mépris de la vérité (encore une fois la société n’a pas besoin de leur comportement, au contraire)

    Personnellement le mariage civil me met mal à l’aise parce que l’État n’est pas supposé être une autorité morale mais régalienne; et que c’est une parodie du mariage chrétien où le prêtre est remplacé par un maire portant l’écharpe tricolore, et Dieu, je le crains, par l’État.
    N’est-ce pas le premier pas vers l’État-providence, cause de tant de maux ?

  • Florence : C’est quand meme dingue. Watto n’a jamais dit qu’il fallait forcer les enfants a etre adoptes par des couples homosexuels. Ni meme que les parents decedes des enfants ne pouvaient pas indiquer leurs preferences d’adoption dans leurs testaments.

    Il a simplement dit que certains enfants prefereraient sans doute etre dans un foyer avec un couple de personnes homosexuelles que dans un orphelinat.

    Et ce n’est pas parce que soit disant il y a plus de parents heterosexuels pres a adopter (source ???) que d’enfants dans les orphelinats que tous ces parents sont aptes a etre de bons parents justement. Je rappelle quand meme que de nombreuses familles se voient refuser l’adoption par les services sociaux qui s’en occupe. C’est peut etre parce qu’il y a une raison.

    « Car un enfant a un père ET une mère, quels qu’ils soient. »
    Et les nombreux enfants qui ont ete eleves uniquement par leur mere ou leur pere uniquement ils sont quoi ? des extraterrestres peut etre ? Visiblement ce ne sont pas des enfants « normaux » puisqu’ils n’ont pas eu un des deux parents.
    Faudrait arreter un peu les prejuges.

    Vous pouvez empecher vos enfants d’etre adoptes par des homosexuels si vous le voulez, ce sera votre probleme et vous aurez le droit de le preciser. Je vois pas en quoi le fait d’autoriser des couples homosexuels a adopter serait du facisme. Vous etes serieusement grave dans votre tete.

    • Citronne
      les enfants qui sont élevés par une mère seule ont bien un père, qui les a certes abandonnés ou qui est mort, mais ils ont un père, parti ou mort mais ils ont bien un père. Ils n’en ont pas deux. Où donc aurais-je écrit que ce sont des extraterrestres ?
      Un enfant qui a deux pères ou deux mères, ça n’existe pas.
      Etes-vous capable de comprendre cela ou il faut tout vous expliquer ?

      Si vous croyez une seconde que vous allez vider les orphelinats en faisant adopter les enfants par les homosexuels, vous vous trompez lourdement car vous n’y connaissez rien et vous vous faites embobiner par des discours faux destinés à vous faire naître une émotion qui va annihiler toute réfexion sensée et basée sur la raison.

      Le coup des pauvres enfants dans les orphelinats qui seraient mieux avec des couples homosexuels, c’est vraiment pour les crétins de votre genre qui sont incapables de réfléchir deux minutes et qui donnent dans l’émotion immédiate.

      Quant à notre pays, essayez un peu de dire que vous ne voudriez pas que vos enfants soient adoptés par des homosexuels en cas de malheur ! Vous serez immédiatement clouée au pilori pour discrimination ! Vous ne pourrez jamais exprimer cette idée. La liberté de penser et d’expression sur ce sujet est de plus en plus réduite. La preuve, vous venez me dire que » je suis grave dans ma tête ».
      Et puis, attendez-vous bientôt à changer tous les formulaires. Plus de notion de père ou de mère.
      Ce sera parent 1 et parent 2, ou bien parent A et parent B.
      Puisqu’il ne faut discriminer personne dans notre douce France.

      Bon sang, y en a encore un peu qui réfléchissent ou tout le monde se contente de pleurer sur les pauvres enfants, gnan gnan gnan.
      Comme si le problème se posait en ces termes. C’est vraiment prendre les gens pour des cons.

      Ceci dit, il faut croire que ça marche quand on lit certains commentaires …

      Kaplan est bien décevant sur ce coup , je le croyais intelligent.
      Nous faire le coup des enfants en orphelinat, c’est pitoyable.

      • « Un enfant qui a deux pères ou deux mères, ça n’existe pas.
        Etes-vous capable de comprendre cela ou il faut tout vous expliquer ? »

        Il faut tout m’expliquer…

        Sur le reste, vous devriez en effet pouvoir écrire dans votre testament que vous ne voulez pas que vos enfants soient élevés par un couple de même sexe. C’est stupide, c’est insultant pour les concernés, c’est discriminatoire, c’est même homophobe. Mais en bon libéral, je n’ai pas à utiliser l’État pour remettre en cause votre libre choix. Tout comme vous n’avez pas à utiliser l’État pour imposer aux autres de penser comme vous que les couples de même sexe ne devraient pas pouvoir adopter.

        Je crains que nous ne puissions tomber d’accord sur la capacité des couples de même sexe à élever comme les autres des enfants. Mais ce n’est pas un problème, car nous pouvons être d’accord sur le respect de nos choix respectifs. La liberté nous rassemble.

        • « Mais en bon libéral, je n’ai pas à utiliser l’État pour remettre en cause votre libre choix. Tout comme vous n’avez pas à utiliser l’État pour imposer aux autres de penser comme vous que les couples de même sexe ne devraient pas pouvoir adopter. »

          +1

          « Mais ce n’est pas un problème, car nous pouvons être d’accord sur le respect de nos choix respectifs. La liberté nous rassemble. »

          Et non, elle voudrait que tout le monde fasse comme ELLE pense. Mais normal, c’est la mentalité française, France pays du collectivisme roi.

          • @Mateo : je dis « nous pouvons être d’accord sur le respect de nos choix respectifs » dans le sens où j’ai l’espoir, peut-être vain, que notre débat puisse se terminer comme cela. Car la position libérale n’est pas de trancher les sujets, mais de permettre à tous les points de vue de cohabiter paisiblement. Bref, nous somme d’accord ^^

          • Les enfants ne sont pas des chiens en attente d’adoption à la SPA.
            Les enfants ne sont pas des objets à adopter pour singer les hétérosexuels, faire comme si c’était pareil.

            Aller à la sortie d’une école et demander aux mômes s’ils auraient envie d’avoir « deux papas » ou « deux mamans » mais pas un papa et une maman. Ils vont tous sauter de joie à l’idée d’avoir 2 pères et pas de mère ou l’inverse ! On y croit dur comme fer !
            Parce que la liberté des mômes, qui s’en soucie ?
            Qui leur demande leur avis ?
            Les mômes, tout le monde s’en fout. Le truc c’est de pouvoir en avoir pour montrer qu’on vaut un hétéro. C’est un complexe d’infériorité mal placé. On veut montrer qu’on est aussi capable que les hétéros d’élever des enfants. On se sent insulté si jamais quelqu’un émet l’idée qu’un même a besoin d’un père et d’une mère. Non mais !
            Regardez, ils se sentent insultés, ils pleurnichent, tapent du pied, sortent l’inévitable argument d’homophobie. Ridicules !
            Faut pas vous sentir inférieurs comme ça. Avoir un môme, ça n’a rien de supérieur en soi. Avoir un même, il y a rien de plus facile. Regardez tous les crétins qui en ont autour de vous.

            Les Grecs anciens avaient une toute autre façon de voir l’homosexualité. Une façon bien plus intelligente que celle d’aujourd’hui, celle dont on parle car nombreux sont les homosexuels qui assument leur homosexualité de manière intelligente. Malheureusement, ce ne sont pas eux qu’on entend le plus.

            Ceux qu’on entend le plus sont comme d’habitude les pleurnicheurs, les frustrés, les complexés.

      • « Quant à notre pays, essayez un peu de dire que vous ne voudriez pas que vos enfants soient adoptés par des homosexuels en cas de malheur ! »

        Chiche, moi c’est la première chose que je dirais publiquement, quitte à aller voir mon notaire pour le coucher sur mon testament lorsque cette loi sortira.

  • Si l’homosexualité était l’avenir de l’Homme cela se saurait !

    On est passé d’une situation de rejet à une situation de tolérance.
    La discrétion a toujours permis à ces personnes de vivre leur choix.

    Aujourd’hui on célèbre la « Gay Pride », la « Fierté Homosexuelle ». C’est tomber dans l’excès inverse. Les hétérosexuels vont-ils être bientôt considérés comme les « anormaux » physiologiques !??

    Le mariage, toute considération religieuse mise à part, est essentiellement un contrat social qui engage les époux et leur assure des droits sociaux, essentiellement orientés vers la facilitation de la famille et des « avantages » de transmission des biens.
    Une famille « normale », c’est un couple qui procrée. Vouloir étendre à des couples naturellement improductifs ces mêmes droits est contraire à l’institution telle qu’elle a été créée.
    D’autres solutions existent ou peuvent être mises en place.

    Pourquoi vouloir nous fondre, car c’est perdre notre spécificité, dans le « melting pot » de ceux qui souffrent d’une anomalie.
    Va-t-on nous rendre tous aveugles par solidarité avec ceux qui le sont accidentellement ?

    La tolérance est bien suffisante.
    Pour ce qui est d’un contrat, il y a lieu de respecter ceux qui se sont engagés selon des normes établies et n’ont pas envie de voir dévoyer leur engagement.

    • Il faut alors interdire à tous les couples stériles de se marier…

      • Et comment tu fais? Il y a beaucoup d’exemples de couples recomposés faits de parents (ayant déjà eu des enfants chacun de leur côté) qui vont se révéler inféconds entre eux. On ne pourra plus se marier au delà de la ménopause?

        • C’était ironique. C’est ce que dit P2V7 quand il sort son ânerie « vouloir étendre à des couples naturellement improductifs ces mêmes droits est contraire à l’institution telle qu’elle a été créée ».

        • Mot pour mot où presque ce que je disais il ya dix jours à propos d’ un article sur le coté non « jusnaturaliste_compatible » du mariage homosexuel ! Vivant en connaîssance de cause avec une personne ne pouvant pas me donner d’ enfant, je n’ aurais en aucun cas dû être autorisé à me marier ! Je me demande ce qu’ aurait à dire un prêtre catholique sur le sujet…

      • La stérilité involontaire n’est pas à comparer au couple structurellement improductif

    • « Une famille « normale », c’est un couple qui procrée. Vouloir étendre à des couples naturellement improductifs ces mêmes droits est contraire à l’institution telle qu’elle a été créée. »

      Oh la vache! On en tient un bon là! Heureux d’apprendre que je ne suis pas normal. Mais heureusement moi et ma future femme ne sommes pas stériles, sinon nous serions interdits de mariage selon P2V7…

    • « le « melting pot » de ceux qui souffrent d’une anomalie. »

      Oh purée! Je l’avais pas vu celle-là!

    • Pour la dixième fois peut- être depuis deux semaines l’ homosexualité n’ est pas « un choix »

    • « Le mariage […] est essentiellement un contrat social […] »

      Pas du tout d’accord.
      C’est avant tout une incitation à adopter un certain choix de vie, en échange de « droits à ». C’est parfaitement illibéral.

      On ne peut se dire libéral que si on admet une telle disposition à condition qu’à titre d’exception, justifiée par une utilité publique extrême – ce qui est bien le cas du modèle de la famille monogame faisant des enfants qu’elle élève dans la stabilité.
      On peut aussi défendre le mariage tarditionnel comme tel, car le libéralisme ne peut pas être dissocié sans risque du contexte culturel qui l’a vu naître (un libéral raisonnable doit être conservateur).

      Reste que le mariage civil est une intrusion de l’État dans le champ de la morale, qui devrait relever des Églises, ou autres religions dénuées de prétentions de nature régalienne, sans quoi l’État devient autorité spirituelle et nous reculons de 2000 ans (voire le cours de « morale laïque »)

    • « couples naturellement improductifs »

      Hormis ceux qui sont stériles, n’importe quel(le) homosexuel(le) peut avoir des enfants. Et ce n’est pas les solutions qui manquent.

  • Encore un article sur le mariage homosexuel qui va rentrer dans les « anal ». 🙂

  • Excellent article, Georges, comme je disais sur ton blog.

    Malheureusement et comme à chaque fois, cela ramène tous les homophobes avoués ou pas qui essaient de cacher leur homophobie derrière des circonvolutions et autres contorsions pseudo-intellectuelles 🙁

    • Très mauvais article au contraire. Pour une fois, GK est tombé dans le panneau d’une polémique sans intérêt alors que le problème est ailleurs, dans le mariage civil lui-même (qu’il serait urgent de supprimer).

      • Ça on est en France, tu peux oublier (et de toutes façons GK le dit également, c’est même dans le titre). Partant de là, il faudrait a minima une égalité en droits entre hétéros et homos. Alors certes, ce n’est pas libéral kacher, mais c’est soit ça, soit on reste avec le système actuel. Et je préfère qu’on le réforme pour qu’il y ait égalité en droits que rien du tout.

    • Mais bien sûr, discréditer ses contradicteurs pour éviter de s’attaquer à leurs arguments en usant du procès d’intention, en voilà un combo qu’il est beau !

      Et puis au fait, pourquoi cacher son homophobie, hommage du vice à la vertu ?

      • Parce-que ça tourne en foire d’empoigne à chaque fois… Y’a beaucoup trop de gens qui veulent dicter avec qui autrui a le droit de marier ou pas, trop de « concierges en herbe », trop de collectivistes. Trop de Français quoi! :p

        PS: je précise que je suis Français, c’est une boutade.

        • Je suis d’accord ce sujet a été abordé à l’indigestion sur contrepoints.

          Mais bon, on aime aussi se friter sans pour autant se vouer une haine partisane, c’es très français ça aussi, ou du moins ce l’était, mais les Français sont trop sensibles et pontifiants depuis qu’ils sont devenus des citoyens.

          De toute manière, la mariage homo sera institutionnalisé sous peu par Président Flamby …

  • L instinct homo existe chez tous les animaux. Nous sommes des animaux. Cqfd il n y a pas de probleme dans son choix d etre ou pas homo. Le fait de signer en mairie par amour et par choix fiscal (impots, heritage etc…) est normal. Mais laissons Dieu en dehors de ça : c est la culture, la religion etc… Quant au droit d avoir des enfants, que dire, sinon que c est plus facile pour une femme d en porter et d en elever….! De la à en adopter pour un couple homo, ça me choque plus si on me parle d homo masculin, mais bon c est ma tendance hetero qui parle.

  • 1/ En ce qui concerne le mariage civil, il a été instauré surtout pour des raisons financières et de succession, pas du tout le résultat d’une volonté de protéger la reproduction de l’espèce.
    2/ Quand bien même cela aurait été le cas le mariage homosexuel n’arrange rien bien sûr.
    3/ Concernant les enfants: il vaut mieux qu’un enfant soit heureux dans un couple homosexuel que malheureux dans une institution.
    4/ Toujours concernant les enfants: ils sont issus du rapprochement naturel d’un homme et d’une femme, ceci est un fondement de l’espèce, donc pas de détournement, ni de tricherie .

  • « les enfants qui sont élevés par une mère seule ont bien un père, qui les a certes abandonnés ou qui est mort, mais ils ont un père, parti ou mort mais ils ont bien un père. Ils n’en ont pas deux.  »
    Ah mais les enfants adoptes par des homosexuels et elves par des homosexuels aussi ont un pere et une mere hein… Puis apres, si ils perdent leurs parents et qu’ils se font adopter par un couple d’homosexuels masculins ou feminins, bah ils auront eu 2 parents biologiques male et femelle et 2 parents adoptifs males/ femelles…

    Je ne vois pas en quoi l’un contredirait l’autre…

    « Un enfant qui a deux pères ou deux mères, ça n’existe pas. »
    Dans la nature, la climatisation non plus ca n’existe pas, la pasteurisation non plus, les maisons prefabriquees et les batiments de 120 etages non plus n’existent pas. Les voitures non plus d’ailleurs.
    Alors non, dans la nature, deux peres et deux meres ca n’existe pas… Et alors ?

    « Etes-vous capable de comprendre cela ou il faut tout vous expliquer ? »
    Non moi, les gens assez illogiques pour ne pas comprendre que, ce n’est pas parce que quelque chose n’existe pas qu’il ne faut pas l’inventer, je ne les comprend pas. Il vaut mieux m’expliquer.

    « Si vous croyez une seconde que vous allez vider les orphelinats en faisant adopter les enfants par les homosexuels, vous vous trompez lourdement car vous n’y connaissez rien et vous vous faites embobiner par des discours faux destinés à vous faire naître une émotion qui va annihiler toute réfexion sensée et basée sur la raison. »

    Je n’ai jamais dit qu’on allait vider les orphelinats comme ca. J’ai dis que je prefere voir des enfants avec des parents plutot que sans parents. C’est clair comme de l’eau de roche.

    « Le coup des pauvres enfants dans les orphelinats qui seraient mieux avec des couples homosexuels, c’est vraiment pour les crétins de votre genre qui sont incapables de réfléchir deux minutes et qui donnent dans l’émotion immédiate. »
    Evidemment, c’est moi la plus emotive depuis le debut a proferer des insultes a tout va, sur tout le monde.
    Je repete pour le raisonnement: Je preefre des enfants avec parents que sans parents du tout.
    Vous visiblement, vous preferez des enfants sans parents. Libre a vous.

    « Quant à notre pays, essayez un peu de dire que vous ne voudriez pas que vos enfants soient adoptés par des homosexuels en cas de malheur ! Vous serez immédiatement clouée au pilori pour discrimination ! Vous ne pourrez jamais exprimer cette idée. »

    J’ai plein d’amis qui le disent. Je ne sais pas avec qui vous trainer mais visiblement, ils sont aussi bolchevistes et intolerants que vous.

    « La preuve, vous venez me dire que » je suis grave dans ma tête ». »
    Et je le pense tres sincerement. Apres, ce n’est pas parce que je le dis que je vais vous coller un proces et vous foutre en prison. Et donc cela ne demontre pas que votre liberte d’expression a ete baffouee. Moi aussi j’ai tres bien le droit de dire que vous reagissez en hysterique.

    « Et puis, attendez-vous bientôt à changer tous les formulaires. Plus de notion de père ou de mère.
    Ce sera parent 1 et parent 2, ou bien parent A et parent B. »
    Of vous savez, un changement de plus ou un changement de moins… En l’occurrence, ce seront des donnees a rentrer dans tous les cas alors bon, je vais pas pleurer parce qu’ils mettront « parent 1 » a la place du bienseant « papa »

    « Nous faire le coup des enfants en orphelinat, c’est pitoyable »
    Pitoyable mais l’argument n’a tjrs pas ete demonte pour l’instant… A part faire des reponses inutiles et vindicatives

  • Personnellement, je pense, comme Sylviane Agacinski que la notion d’hétérosexualité est une farce inventée par le homosexuels pour démontrer qu’il n’y a rien de déviant dans leur comportement. Toute réflexion sur le sujet doit partir, à mon sens, de là. Loin de moi l’idée de stigmatiser les homosexuels (je marcherais avec eux s’il s’agissait de revenir à la discrimination qu’ils ont connue par le passé et connaissent encore de la part d’une fraction, heureusement minoritaire de la poulation) mais la reconnaissance d’une réalité n’implique pas qu’elle devienne la norme. Et c’est bien de celà dont nous parlons en voulant reconnaître le droit au mariage aux gays. Eux-mêmes ne s’y trompent pas. S’ils parviennent à obtenir cela, la normalisation juridique et sociétale de l’homosexualité est acquise.
    Pas étonnant, dès lors, qu’il y ait de la résistance. Il est caricatural de la considérer comme rétrograde.
    La question est : devons-nous aller vers une société où tout est égal ? Pour moi, le réponse est clairement NON.

  • Personnellement, je ne réduis pas comme vous le mariage à des coucheries, qu’elles bi, homo, hétéro ou autres. Le mariage par définition concerne un homme et une femme (plusieurs dans les civilisations où les femmes ont un statut inférieur). Il est lié à l’institution des familles, donc à la reproduction sexuée. Le « mariage gay » est une contradiction dans les termes, il n’est pas mauvais, il n’existe pas. Ce qui existe et doit être toléré comme inoffensif entre adultes consentants, ce sont les comportements homosexuels.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La pensée de Jeremy Bentham sur l’homosexualité n’est que le fruit de sa réflexion générale appliquée à un aspect spécifique de l’activité humaine.

Le philosophe anglais demeure le seul intellectuel de son temps à s’écarter de l’opinion populaire, en se consacrant à l’analyse de la question d’une manière dépassionnée.

En effet, il part d’une idée simple qui prend la forme d’un principe, celui de l’utilité définie comme la propriété ou la tendance qu’a une chose de prévenir un mal ou de procurer un bien. C’est depuis ce postula... Poursuivre la lecture

Par Daniel Borillo.

C’est au sein des sociétés démocratiques de type libéral que l’attirance érotique pour les personnes du même sexe a cessé progressivement de constituer une entrave à la jouissance des droits fondamentaux. Pendant longtemps, ce trait de la personnalité fut l’objet des condamnations les plus sévères trouvant leur origine dans l’Ancien Testament.

Si la philosophie stoïcienne avait déjà beaucoup influencé la morale sexuelle romaine par la valorisation du contrôle des pulsions et l’encouragement du sexe orienté ex... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Genre éminemment viril, où les amitiés masculines tiennent une place importante, le western serait-il gay-friendly ?

Le triomphe commercial et critique de Brockeback Mountain de Ang Leee en 2005 avait remis sur le tapis cette vieille question. À l'occasion de la cérémonie des Oscars 2006, un petit montage vidéo illustrait combien il était facile de détourner des plans de western pour leur donner un sens très gay.

Ainsi, comment interpréter cette fameuse séquence de Red River (Howard Hawks, 1948) où deux jeunes cow-boys (Montgome... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles