Les entrepreneurs-créateurs menacent de quitter la France

Les créateurs d’entreprises sont sur le départ. Plus que leur richesse, c’est leur énergie, leur volonté, leur exemple que risque de perdre notre pays.

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Les entrepreneurs-créateurs menacent de quitter la France

Publié le 25 août 2012
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Les créateurs d’entreprises sont sur le départ. Plus que leur richesse, c’est leur énergie, leur volonté, leur exemple que risque de perdre notre pays.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Les signes d’alerte se font de plus en plus pressants. Au-delà des « riches » qui quittent le territoire national pour échapper aux impôts confiscatoires, au-delà des sportifs ou des artistes qui vont s’installer aux USA ou au UK, ce sont maintenant les créateurs d’entreprises qui tirent la sonnette d’alarme.

  • Pierre Chappaz, fondateur de Kelkoo, Wikio et eBuzzing s’en est allé s’installer en Suisse où il était même récemment candidat suppléant aux élections législatives.
  • Loïc Le Meur, chroniqueur d’un mensuel d’économie grand public, fondateur de SixtAppart, animateur de symposiums et de shows informatiques, s’est exilé en Californie après un rapide passage en Belgique.
  • Marc Simoncini, le fondateur du site de rencontres Meetic, et aujourd’hui, comme les autres millionnaires d’Internet, à la tête d’un fonds, Jaïna Capital, qui aide les start-up, s’énerve. Après avoir déclaré que si François Hollande appliquait son programme économique et fiscal, il ferait « le même métier, mais de Belgique », le voici qui, agacé, envoie ce genre de tweet :

  • Patrik Robin, Président et fondateur de 24h00, connu pour être un sympathisant de gauche, électeur déclaré de François Hollande, Patrick Robin qui avait affirmé ne pas vouloir quitter, à aucun prix la France, Patrick Robin n’en peut plus et éructe. Le plus drôle, c’est que c’est une publication « bien pensante » de la bonne bourgeoisie socialiste qui recueille et publie ses épanchements, le Huffington Post. Allez, pour une fois, faisons leur de la publicité. Ce texte est à lire absolument, tellement il dit avec simplicité et sincérité ce que des milliers (« que » des milliers, mais qui pèsent pour combien dans l’économie de notre pays..) d’entrepreneurs français ressentent…
  • Et puis, le dernier, par ordre chronologique, à s’être exprimé. C’était hier matin sur BFM. Il s’agit de Jean-Émile Rosenblum, fondateur de Pixmania. Une interview intéressante dans laquelle il raconte la réussite de Pixmania et puis, les dernières minutes, terribles, pathétiques. « Aujourd’hui, ça ne me donne pas envie de rester », « L’ISF, si ça reste comme ça, personne ne restera, personne ne restera… » , « Avant, tout le monde parlait du départ, aujourd’hui, tout le monde acte… » , « on a besoin de rêver dans ce pays, il faut arrêter de niveler par le bas et au contraire niveler par le haut… » , « On est tous d’accord pour dire que la France est un pays merveilleux et on a tous envie d’y vivre, maintenant, faut être clair, les dix prochaines années, la croissance ne sera pas en Europe, si, en plus, on nous met des barrières en disant « si vous restez, vous allez payer plus que n’importe où dans le monde », l’équation devient impossible »… Prenez le temps de regarder cette interview.

Les entrepreneurs tirent la sonnette d’alarme. Est-ce que le ministre du redressement productif et ses 22 commissaires entendront ce cri unanime ? Pas sûr, hélas. Pourtant, nous n’avons à faire là qu’à des entrepreneurs qui ont investi en France, qui ont mis leurs… (koleos ?) sur la table pour réussir. Ce ne sont ni des sur-diplômés cooptés dans des conseils d’administration par leurs copains de promo, ni des salariés nommés à la tête d’entreprises dans lesquelles ils ne possèdent que leurs stock options et leurs parachutes dorés. La vraie force, la vraie sève de notre économie, ce sont eux, les créateurs, pas la présidente bobo bien pensante du Medef qui négocie les accords sociaux avec sa copine Touraine autour d’un repas du Siècle. Si demain eux, les fonceurs, les transgresseurs, les investisseurs, partent, c’est vingt, trente ans, qu’il faudra pour retrouver une génération de fonceurs et de créateurs qui puisse remettre le pays dans le rythme du progrès et du développement.

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  • Atlas is shrugging. Big time.

    • He oui, ils vont l avoir leur grand soir, on leur laisse le pays pour eux tout seuls, c est gentil quand même , non?

  • Les parasites qui trustent le gouvernement ne les écouteront pas. Un parasite n’a qu’un seul programme dans son code génétique : bouffer ses hôtes jusqu’à ce que mort s’en suive.

  • Eh oui! mais qui se soucie d’eux! La plupart des français ne semblent pas encore comprendre ce qui se joue : leur avenir économique. Ils semblent approuver où tolérer que les « riches » payent à leur place. Illusoire! C’est tous les français au final qui vont le payer!

  • Votre conclusion est un poil « théorie de la terreur » Ca laisse un peu l’impression qu’en France on ne garde que les loosers … Que je sache le pib français ne repose pas uniquement sur 40 entreprises. Il y a beaucoup de personnes qui ont des projets mais à qui beaucoup mettent des bâtons dans les roues … Au lieu de râler sur la fiscalité, ce qui peut se comprendre, on pourrait commencer par clarifier les relations entre certains politique et certains chefs d’entreprise qui ont un peu trop tendance à copiner. Ensuite, on pourrait trouver un autre étalon de la réussite que le montant du compte en banque ou l’indice google de « popularité »

  • D’accord avec Théo 31 : Modifier le génome de François Hollande pour le transformer en Margaret Thatcher me semble impossible.

    Seul le « dépôt de bilan » provoquera des changements.
    Mais attention celà peut conduire au socialisme rouge ou au socialisme brun!
    Les hommes politiques, les média, les artistes, l’éducation nationale, ont tous laver le cerveau aux Français, et la solution libérale ne leur apparaîtra pas comme une évidence.

    DONC un potager, une arme, des réserves d’eau, de l’or, un passeport à jour, me semblent des outils indispensables à posséder.

  • lorsque vous avez la malchance d’être au chômage et d’aller à une réunion pour « futurs entrepreneurs » organisée par pôle emploi, tout est fait pour vous décourager de passer de l’autre côté de la barrière. Autrement dit, restez salariés vous avez tout à y gagner !!

    • en même temps, ils ont raison!
      une bonne partie des entreprises mettent la clé sous la porte avant deux ans ou un peu après.
      C’est dingue mais ils ont raison étant donné le contexte actuel.

  • Nous finirons comme la Russie après la chute de union soviétique ,comme pendant les années Elstine.Bref cela n’augure rien de bon!Un conseil :FUYEZ !Avant qu’il soit trop tard!

  • Article pertinent, à peine prémonitoire, cher Mr Thibault Doidy de Kerguelen !

    Car ceux que vous citez ici sont les exemples récents de créateurs, classifiés en « services aux entreprises et/ou particuliers ». Or, pour résoudre les problèmes de fond où végète notre « douce » France, force est aussi de noter les premiers largués. Nos créateurs ordinaires s’étant enfuis sous l’effet d’obscurantisme coercitif de nos politicien des décennies écoulées. Je veux citer ici nos INDUSTRIELS.
    Nos créateurs de l’ombre répartis sur tout le territoire national où il s’agit maintenant de devoir comptabiliser des chômeurs en lieu et place de salariés-producteurs.
    « Alternative économique » ? du nom de ce magazine d’utopistes de gauche : on y rassemble les désoeuvrés actuels inscrits au PS, ainsi que ceux de nos gôches extrêmes (affiliés CGT, etc…). Seuls parviennent à en réchapper notre cohorte de fonctionnaires, agents publics protégés, vivant sur le dos de la communauté. Eux dont les emplois (fictifs ou peu productifs) relèvent d’une « création » par les politicien obtus ayant fait fuir nos précédents employeurs !!!

    La bêtise est humaine ; elle prend des proportions de pandémie qui affecte le gros tiers des populations. Les infectés par cette bêtise se complaisent à rire devant écrans TV lors de banales séquences « bêtisier » chez nos amuseurs publics (qui s’enrichissent à leurs dépends !). Symptomatiquement, ce sont parmi les mêmes admirateurs TV que se recrutent les inconscients (les abêtis) lesquels s’en vont voter à répétition en faveur des criminels télévisuels qui nous tuent l’emploi, le vrai, celui dont ces pauvres cons se plaignent d’en manquer !

  • Oh ohhhhh mais c’est que l’auteur a réussi à nous mettre un petit peu de conspi dans ce « papier ».

    Mais barrez vous les mecs !!! Si vous n’êtes pas capable de comprendre qu’il doit y avoir un écart limite entre le salaire le plus haut et le salaire le plus bas, c’est que vous n’avez rien compris.

    Le nivelage par le haut est un mirage que vous avez inventé pour garder sous votre coupe les masses laborieuses. Le bouclier fiscal était un cuisant échec pour nous et belle démonstration de votre « patriotisme ». C’est fini les mecs. Et si vous n’avez pas envie de croiser Graccus Babeuf, fuyez en Suisse. « Salauds de riches. »

    • Yannick, commet vous communiquer poliment mon désaccord ?

      « Si vous n’êtes pas capable de comprendre qu’il doit y avoir un écart limite entre le salaire le plus haut et le salaire le plus bas, c’est que vous n’avez rien compris. » –> Admettons que je n’aie rien compris. Quels sont vos arguments ? Le mien est simple : les gros salaires ne nuisent pas aux bas salaires, à part aux yeux des gens qui ne peuvent se retenir de regarder l’assiette du voisin. Mais que voulez-vous, quand par manque d’éducation on est devenu un sale gosse, ce n’est plus à l’âge où l’on obtient le droit de voter socialiste qu’on peut apprendre les bonnes manières.

      « Le nivelage par le haut » –> Qu’est-ce donc ? En quoi ce concept (qui massacre la syntaxe française, au passage) a-t-il un lien avec le sujet ?

      « que vous avez inventé pour garder sous votre coupe les masses laborieuses » –> Vous êtes bien gentil, mais je n’ai pas inventé un tel concept. Et c’est me prêter beaucoup plus d’importance que je n’en ai que de considérer que les « masses laborieuses » sont sous ma coupe ; d’autant que pour boire, je préfère une bon vieux verre à une coupe.

      Finissons agréablement sur des noms d’oiseau : c’est vous qui êtes à la masse, et votre prose qui est bien laborieuse.

    • C’est vrai que l’article met l’ambiance 🙂

      Hormis les notions de nivellation par le bas ou par le haut, finalement ça arrange tout le monde si les salauds s’en vont. Les salauds échappent à une persécution qu’ils dénoncent et les masses laborieuses sont libérées de leurs bourreaux. La France enfin libérée de la dictature des riches et contrôlée par des patriotes libérés gentils.
      Autre avantage, une fois les salauds partis, les gentils auront le champ libre pour créer les entreprises qui feront tourner le pays. Mais attention, pas des méchantes cette fois-ci, des gentilles.

      • Tu as raison KrisLille :
        De gentilles entreprises, qui n’auront pas besoin de faire de profits. Elles seront dirigées par un Politburo et une nomenklaruta honnêtes et compétents.

        J’ai hâte d’être dans ce paradis « sans riches ».
        J’espère que pour nous protéger, ils construiront un grand mur (type mur de Berlin ; A l’époque tout le monde savait que les Allemands de L’est avaient peur que les Allemands de L’ouest viennent se réfugier en trop grand nombre dans leur paradis anti-capitaliste.)

        • « …J’espère que pour nous protéger, ils construiront un grand mur (type mur de Berlin… »

          Aaaaaaaaah ! La ligne Maginot II : Le Retour ! Que de bons souvenirs ! lol

      • Kris : lorsqu’on utilise un langage de bachibouzouk pour clamer sa désapprobation, doit-on vous classer chez les suppôts du Politburo cité par Librexavier ?
        Car les notions de « NIVELLATION », en un français conscientisé, ça s’écrit « NIVELLEMENT » ! Puis, pointer tels des « salauds » ceux-là qui aspirent à une forme de libre entreprise, ça vous situe mentalement assez bas dans l’échelle de la « capacité entrepreneuriale ».
        Bon j’en ai dit assez, les autres lecteurs auront compris !

        Salutations peu distinguées d’un entrepreneur qui subit les entraves de gens de votre acabit.

      • KrisLille :
        Vivement que la France ressemble à la Corée du Nord, avec ses famines, le retour du cannibalisme pendant que des gentils fonctionnaires peuvent s’approvisionner de produits américains achetés en loucedé dans les magasins qui leur sont réservés.

        Vivement que la France ressemble à ça :
        http://www.globalsecurity.org/wmd/world/dprk/images/dprk-dmsp-dark.jpg

  • « Il y a trois sortes de tyrans.
    Les uns règnent par l’élection du peuple,
    les autres par la force des armes,
    les derniers par succession de race. »
    «Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. »

  • Et surtout depuis le temps qu’on nous serine qu’ils vont tous partir… ils n’ont pas encore tous fui ces pauvres malheureux patrons… oops pardon entrepreneurs-créateurs-bienfaiteurs-jfaimonbeurs-vivemonpognoneurs ?
    Dès leur naissance, en bénéficiant de nos crèches, écoles, lycées, biblis, sécu, etc., etc., etc., ils ont accepté le contrat social français.
    Mais quand on leur demande de réfréner un peu leur cupidité pour maintenir cette société qui les a bercés, hooooo noooooon !!!

    Et le plus intéressant, c’est que derrière quelques véritables entrepreneurs, se cachent de nombreux rentiers qui spéculent et qui n’ont rien créé du tout. C’est ça la réalité du MEDEF.
    Madame Parisot a hérité. Entrepreneurs ? Très peu d’entre eux le sont vraiment.

    • « Dès leur naissance… ils ont accepté le contrat social français » , « la société qui les a bercé » : voici résumé en quelques mots l’extrémisme étatiste, qui considère que tout ce qui existe lui appartient, les richesses évidemment, mais également et surtout les personnes vivantes ou à naître. Un jour prochain, il faudra songer à nous présenter, pour signature, ce fameux contrat social dont on parle tant.

    • « ils ont accepté le contrat social français. »

      Sans déconner ? Je serai curieux de savoir qui l’a signé ce fameux contrat. Pas moi en tous cas, et pourtant, des contrats, j’en ai signé des dizaines.

      « se cachent de nombreux rentiers qui spéculent »

      Comme tous ces fonctionnaires qui ont investi dans l’immobilier et qui espèrent faire une belle plus value ?

    • @Ang Gardain

      copié collé d’une réponse que j’ai faite à une réaction identique à la votre sur mon site:

      Votre réaction sent la haine, la mauvaise foi et l’ignorance.

      Dans cet article, je ne parle ni de ceux qui ont gagné des milliards grâce au système français (allez, citons quelqu’un, Aznavour par exemple… Chéri des Français qui achètent des millions de disques. Lui, effectivement, fut sauvé du génocide par la France, a fait des études grâce à l’école publique et depuis des dizaines d’années paie ses impôts en Suisse. Dans le spectacle, dans le sport, il y en a des centaines, quasiment tous! Même des que vous devez aimer et apprécier, tenez un Debouze par exemple qu’on présente toujours comme un symbole d’intégration, où paie-t-il ses impôt, le symbole? Au Maroc. Dany Boon (qui appelle à voter PS)? Los Angeles. Michèle Laroque? Las Vegas. et je vous épargne Noah et je ne me lance pas dans les sportifs, la liste serait impressionnante, en particulier chez les donneurs de leçons.

      Dans cet article, je ne vous parle pas des salariés de luxe qui fréquentent le monde politique du PS et de l’UMP dans les dîners du Siècle. Je ne vous parle pas de ceux qui se cooptent, créant cette consanguinité des entreprises françaises que tous les pays du monde dénoncent et que j’évoque dans un autre article.

      Non, dans cet article, je vous parle de gens qui ont créé quelque chose. Créer une entreprise, c’est prendre tous les risques. Des risques qu’aucun salarié n’ose prendre, des risques qu’aucun fonctionnaire n’ose prendre, des risques qui, dans un pays normalement constitué méritent le respect et qui dans cette France de 2012 suscitent des réactions comme la votre. Que seriez vous sans les créateurs d’entreprise? Avez vous déjà réfléchi à l’origine du PIB? Vous croyez peut être que l’Etat produit quelque richesse que ce soit? Non, il consomme une part de la richesse que les gugus que vous méprisez si souverainement ont produite. Oui, les premières années d’une entreprise le créateur est le plus mal payé (quand il se paie!) de l’entreprise. Pendant que les salariés, une fois leur boulot terminé, s’en repartent chez eux, le créateur revient, bosse toute la nuit s’il le faut, tous les week end s’il le faut. La plus value dégagée les premières années est presque toujours le fruit de son travail à lui. Il le fait dans l’espoir de bien gagner après? Oui, bien sûr, mais savez vous Monsieur le haineux que 50% des entreprises ne passent pas la cinquième année? Les salariés de ces entreprise qui se plantent vont pointer au chômage et cherchent un autre emploi. Le créateur, lui, n’a pas droit au chômage, doit rembourser ce qu’il doit et, spécificité française, est marqué au fer rouge. Parmi ceux dont l’entreprise passe ce cap des cinq ans, savez vous que plus de la moitié ne gagne pas plus de 1.5 fois le SMIC? Que bien souvent leur commerciaux ou leur directeur commercial gagne plus qu’eux? Alors que ceux qui réussissent se paient des Porsche Cayenne s’est très bien, parce qu’ils le méritent et qu’ils font bosser des ouvriers pour les fabriquer. En plus, votre exemple est pourri parce qu’en France le Cayenne est plus acheté par des frimeurs que par des créateurs d’entreprises.

      Les exemples que j’ai cités dans mon article sont des gens qui en plus ont créé des structures d’investissement et de soutien pour les autres créateurs. Leur départ à eux, têtes d’affiche connues, va en entraîner des centaines d’autres dont nous n’entendrons jamais parler. C’est un manque de création de richesse qui pèsera lourd sur la France, d’autant plus lourd que ces types, avec la niaque qui est la leur iront créer ailleurs et avec quoi l’Etat paiera-t-il vos allocations?
      Votre réaction est caractéristique de l’ignorance totale que la population française a de l’économie. Informez vous, parce que le réveil sera douloureux!

    • Ce ne sont pas les patrons qui partent en masse mais les gens avec un potentiel, un talent et des idees. Les generateurs de la richesse qui paye les creches, les ecoles…..

      Ils resteraient si la confiscation n’etait pas n’etait pas la regle, et si les obstacles ahurissants a faire quelque chose de sa vie ne se posaient pas continuellement en travers de leur chemin.

      La cupidite est bien plus dans l’oeil de celui qui est obsede par cette confiscation.

      La faillite du pays qui va se produire accelerera encore plus le phenomene

      A propos des creches, ecoles, etc… Ces etablissements existent parce que des entrepremeurs les payent. C’est dans ce sens-la que ca fonctionne. Ca ne sort pas d’un chapeau pointu

    • « réfréner un peu leur cupidité »

      Avec 57 % du PIB en prélèvements par l’Etat, la cupidité des entrepreneurs a bon dos.

  • Vous remarquerez que c’est uniquement lorsqu’ils sont devenus riches qu’ils s’exilent. Pas avant…

    Le système fiscal français sanctionne les gens gagnant des millions par an, c’est vrai (et encore plus vrai demain).

    Mais il n’est pas épouvantable pour ceux qui gagnent des centaines de milliers.

    Rappel : quand on gagne 250 000 euros par an, on est déjà plus qu’à l’aise, on a largement de quoi vivre, et pas mal de latitude pour investir à gauche et à droite.

    Le système français est tout à fait supportable quand on est riche (mon cas : je gagne 5000 nets euros par mois, dont 3400 par mon activité et le reste par revenus investissements).

    Moins avec les super-riches, c’est très vrai, surtout coté patrimoine.

    La vraie question est : par quel mécanisme mental ces gens, une fois riches, se plaignent ils que la fiscalité les empêche de devenir super-riches ? Comment se fait il que leur égo soit si lié à l’argent ?

    Je trouve insuffisante la réponse de Rosenblum : il revendique le droit à ne pas être imposé  » plus que n’importe où dans le monde ».

    D’abord c’est pas vrai, il y a davantage (CF. Suède ou Danemark, je pense, pas tendre avec les hauts revenus, et même l’Allemagne, pas spécialement tendre non plus).

    Ensuite le système français taxe pas mal les revenus personnels, mais à partir du moment ou on investit, il est très coulant.

    Ensuite, qu’est ce que ça peut lui foutre, s’il est riche, de ne pas pouvoir devenir super-riche ? Qu’est ce que ça peut lui foutre de devoir circuler en première classe de vols commerciaux et pas par Netjets ? C’est vraiment une question d’ego qui me dépasse, personnellement.

    • La plainte de Patrick Robin est très claire : il ne se plaint pas de payer, ni de ne pas pouvoir devenir encore plus riche, il se plaint d’être traité comme une viande à découper, et comme un salaud qui est forcément, parce que riche, incapable de rien faire de socialement utile (ce qui doit particulièrement irrité son coté « social » ), ce qui justifie qu’on lui en prenne un max pour qu’en bon usage soit (enfin…) fait de ces ressources amassées (indument, forcément indument…).

      De fait, si on compare un discours de gauche sur les riches et sur un assassin pédophile ou un « barbare », y’a pas photo : le premier est une merde, le second une pauvre victime de la société. Un peu irritant quand même, non ?

      Les gens sont en général plus sensible à la considération sociale qu’au fric (le second n’important que dans la mesure où il permet d’assoir la première), et les riches ne font pas exception. Si on les triates comme des merdes, ils iront là où on les traitent avec considérations, même si ça leur coute plus cher en réalité.

    • @GaGatsby

      Qu’avez vous créé comme entreprise pour tenir ce genre de raisonnement?
      1) Lorsque vous dites qu’ils partent après avoir réussi, vous mentez et vous le savez très bien, puisque le problème N°1 est la fuite des cerveaux.
      2) Le problème soulevé par ces gens n’est pas de devenir « super riche » comme votre fantasme semble vous faire dire, mais tout simplement d’avoir les conditions nécessaires pour créer des entreprises à la dimension du marché.
      3) Comment se fait il que les politiques tiennent ce discours de soit disant moralité qui semble tant vous plaire et qu’à côté ils défiscalisent complètement les investissements qataris au prétexte que sinon ils iront ailleurs? Si la fiscalité est un frein à l’investissement qatari, comment ne pourrait il pas l’être à l’investissement français? (http://maviemonargent.info/2012/bonne-nouvelle/)

      Je crains que votre réaction ne soit que l’expression d’une jalousie, d’une envie, pas le résultat de la raison.

    • Montez une entreprise en France et revenez poster un commentaire.

    • Je suis bien d’accord avec cette logique, car finalement c’est aussi celle du prisonnier dans sa cellule: il est tout à fait libre de se déplacer, de se lever, de s’asseoir, de chanter, de parler, de dormir, d’écrire, d’être heureux. En fait, je suis surpris par le nombre des gens qui, à cette image, m’entourent et qui se sentent rassurés d’être pris en charge en fin de compte par … l’Etat, en échange d’une perte de liberté dont il n’ont d’ailleurs que faire. Ce n’est malheureusement pas ma vision. Probablement une question de largeur de vue ou de volonté de liberté. Too bad.

  • et
    si on faisait aussi la gréve 😉

  • « Le socialisme n’est pas une attaque contre des abus du capitalisme mais contre la réalité. C’est une tentative pour abroger le monde réel, tentative condamnée à long terme mais qui sur une certaine période réussit à créer un monde surréel défini par ce paradoxe: l’inefficacité, la pénurie et la violence y sont présentés comme le souverain bien. »

  • Aux hommes et femmes de bonne volonté: il faut lire « Atlas Shrugged » de Ayn Rand (qui avait vu la pente funeste dans laquelle les nations occidentales s’étaient engagées) et cesser les lamentations: Le système entier français est-il encore sauvable? Probablement pas, et même s’il l’était, au prix de quels sacrifices? Il faut alors le laisser se précipiter vers son destin, suivre son cours vers la fin de son cycle naturel et ne plus le retenir de nos bras épuisés auxquels ont été pour toujours dérobés tous les espoirs de reconnaissance et de récompense. L’exil, comme l’ont fait nombre de nos ancêtres reste la meilleure solution. Une grande quantité de nations dans lesquelles les valeurs du travail et de la réussite sont reconnus et encouragés, nous attendent. Courage.

    • « Une grande quantité de nations dans lesquelles les valeurs du travail et de la réussite sont reconnus et encouragés, nous attendent. »

      Des Noms, des Noms !

      • Canada, Nouvelle-Zélande, Suisse, Singapour, Pays-bas etc. Y’en a un paquet! En fait dans la grande majorité des pays développés le libéralisme, la réussite etc. sont moins ostracisés qu’en France.

    • @Marc Aurele, bravo pour la référence. Tout est déjà dit dans Atlas Shrugged. Je suis entrepreneur en France, et seul celui qui a essayé de créer une entreprise (par un autoentrepreneur, quoique) peut imaginer le parcours du combattant :
      – personne ne vous prête d’argent, tant que vous n’avez pas démontré que vous allez en gagner
      – Les banques n’investissent pas facilement dans l’économie numérique parce qu’elles veulent financer des investissements et non du fonds de roulement (avec le Cloud cela sera compliqué)
      – Le premier papier que j’ai reçu était celui de l’URSAAF puis celui des impôts, bien avant de générer le plus petit CA.
      – quand on créée, on perd l’image que l’on avait à la banque (qui ne veut plus prêter), et partout ailleurs car on devient un symbole du risque. Pour la majorité des gens, et de l’administration, un créateur est un ancien salarié qui n’a pas d’autre choix parce qu’il n’a pas pu retrouver de travail. Avec la culture du non-droit à l’échec français, vous comprenez ce que cela sous-entend…
      – Beaucoup d’aides financières n’existent que si l’on fait de la R&D. Rien ailleurs, ou si peu.

      J’en aurais encore beaucoup à raconter. Savez-vous que très peu d’entrepreneurs français ont créé leur société directement après leurs études… La plupart étaient salariés. Ils ont donc payé des impôts, charges, etc. et donc contribué à financer le système (crêches, etc.).

      Le problème me semble plus culturel : en France, être riche est mal vu, surtout si on est patron, parce que l’on est forcément mauvais. Le devenir au loto ou en chantant, pas de problème. Sauf que seul l’entrepreneur créée réellement des emplois donc de la valeur POUR LES AUTRES. Qu’un Noah l’ouvre alors qu’il est tout sauf un exemple me sidère. Fais ce que je dis pas ce que je fais, grande constante des élites françaises.
      Si vous lisez « juifs et chrétiens à l’aube du 21ème siècle » vous constaterez que la France est probablement le dernier pays communiste, où l’on coupe ce qui dépasse au lieu d’élever les masses, parce que les français pensent ne pas être capables de faire mieux, donc se contentent de ce qu’ils ont. Quel gâchis.
      L’argent n’est pas une fin en soi, mais juste une conséquence. Et j’espère en gagner beaucoup, ce qui montrera que mon entreprise marche bien. En revanche comme tous je vais tout faire pour quitter ce pays que j’aime, parce que la lutte des classes y est encore bêtement présente. La stigmatisation actuelle des riches est stupéfiante et caractéristique ce ladite lutte, qui est un peu périmée.
      La France s’enfonce dans un dogmatisme bien pensant bien loin des réalités du monde. Dommage, avec tous les atouts que nous avons.

  • Un entrepreneur se doit de rester pragmatique et de prendre des décisions après un constat lucide de son environnement. La France n’est plus compétitive, l’Etranger l’est. Aussi il est normal que l’entrepreneur quitte la France en délocalisant et en emportant ses idées.
    Et pourquoi crier au scandale quand il le fait.
    C’est tout bénef pour les affaires non seulement il évite la CSG sur la production, mais il n’a pas à payer la TVA sociale sur les produits vendus en France.
    De plus faire venir des talents dans une structure étrangère (par exemple « anglaise ») cela leur laisse un revenu plus motivant que de leur proposer la France avec tous les impots qu’ils devront acquitter.
    Finalement et économiquement produire à l’étranger c’est le bon choix.

  • La Frônce, seul pays au monde à importer des analphabètes pauvres, incapables, parasitaires, criminels et haineux, tout en exportant des gens instruits, riches, entreprenants, pacifiques et solidaires.

    (Oui, solidaires : parce que la solidarité, ça ne veut pas dire être généreux avec l’argent des autres, réclamer des allocations à l’Etat ; ça veut dire prendre des risques pour enrichir son pays.)

    La Frônce, seul pays au monde dont l’Université propose une licence des arts du clown. Domaine dans lequel elle possède, en effet, une expertise que nul ne lui conteste.

  • Les commentaires sont fermés.

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Les auteurs : Miruna Radu-Lefebvre est Professeur en Entrepreneuriat à Audencia. Raina Homai est Research Analyst à Audencia.

 

Au travers des interactions entre entreprise et territoire, un ancrage se construit dans le temps. Celui-ci apparaît particulièrement fort pour les entreprises familiales qui restent sur le même territoire pendant des années, parfois des générations. Le territoire donne une certaine couleur à l’identité d’une entreprise comme à l’identité des individus qui la composent. L’ancrage territorial s’expr... Poursuivre la lecture

Le monde du management est noyé sous les mots-valises, les expressions à la mode et les concepts creux. C’est un problème parce que mal nommer un phénomène, c’est s’empêcher de pouvoir l’appréhender correctement, et donc de pouvoir le gérer.

Un bon exemple est celui de l’expression technologie de rupture, très trompeur.

Je discutais récemment avec le responsable innovation d’une grande institution, qui me confiait : « La grande difficulté que nous avons est d’identifier parmi toutes les technologies nouvelles celles qui sont vra... Poursuivre la lecture

C’est la question que tout le monde se pose :

les associations de consommateurs qui soupçonnent les producteurs, mais aussi les grandes surfaces de s’enrichir en période de crise ; les producteurs, intermédiaires et distributeurs qui ne cessent de se réunir au moins mensuellement pour ajuster le taux ; la classe politique qui se partage entre ceux qui pensent que le pouvoir fait tout pour sauvegarder le pouvoir d’achat (par exemple en contrôlant les prix des produits de première nécessité) ; ceux qui se révoltent contre les politiques fi... Poursuivre la lecture
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