Les quatre façons de dépenser l’argent selon Friedman

Milton Friedman avait le génie incroyable de rendre simples et amusantes des choses compliquées et l’une de ses trouvailles fut sa fameuse typologie des manières de dépenser de l’argent, développée dans l’ouvrage Free to Choose.

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Les quatre façons de dépenser l’argent selon Friedman

Publié le 31 juillet 2012
- A +

Par Arnaud Bichon.

Cette typologie peut être représentée à l’aide d’une matrice en combinant deux niveaux de réflexion :

  1. À qui appartient l’argent dépensé ? Il est possible de dépenser son propre argent ou celui de quelqu’un d’autre.
  2. Pour qui l’argent est-il dépensé ? Il est loisible de dépenser cet argent pour soi-même ou pour quelqu’un d’autre.

Quatre cas apparaissent alors :

  • Quand vous dépensez votre argent pour vous-même, vous faites attention autant à ce que vous dépensez qu’à la manière dont vous le dépensez.
  • Quand vous dépensez votre argent pour quelqu’un d’autre (un cadeau, par exemple), vous faites toujours très attention à ce que vous dépensez (combien) et un peu moins à la manière dont vous le dépensez (comment).
  • Quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre pour vous acheter quelque chose (par exemple, un repas d’affaires), le montant de la dépense (le coût, combien) vous importe peu, en revanche, vous faites très attention au « comment » et vous êtes très attentif au fait que vous en avez ou non pour votre argent.
  • Mais quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre au profit d’une autre personne que vous, ni le montant de la dépense (combien), ni la façon dont l’argent est utilisé (comment) n’ont vraiment d’importance.

Le dernier cas de figure correspond à la façon dont l’État dépense de l’argent. L’argent qu’il dépense ne lui appartient pas, puisqu’il est collecté auprès des contribuables, et il est dépensé au profit d’autres personnes via le mécanisme de redistribution. Au regard de cette matrice, cet argent sera donc géré de façon sous-optimale puisque l’État accordera peu d’importance au montant (combien) et à l’utilisation (comment) de la dépense.

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  • On n’a pas la même définition du cadeau, ici économique et de peu de valeur… Du coup ça invalide sa matrice.

    • Il s’agit d’une traductio nmaladroite, je pense. Il faut comprendre « haute valeur » … pour soi, l’acheteur. On ne peut pas bien se mettre à la place de l’autre et estimer la valeur (subjective) qu’aurait tel ou tel cadeau pour l’autre, même en connaissant ses goûts on ne peut pas évaluer comme elle ou lui quel prix mettre dessus.

      Je vous propose donc une autre explication: pensez-vous pouvoir sérieusement faire un cadeau qui sera estimé par son destinataire, si:
      – vous dépensez l’argent de cette personne pour l’acheter
      – vous ne connaissez pas cette personne

      Alors ?

      Le « cadeau » sera forcément de peu de valeur aux yeux de son destinataire, quelques soient vos efforts. Si en plus vous avez un intérêt particulier à dépenser le plus d’argent possible (vous faites partie des vendeurs, directement ou indirectement – lobbies industriels mais aussi syndicats et partis politiques) je vous garantis que le « cadeau » sera effectivement un mal et non un bien…

      Il est déjà difficile de faire un cadeau qui plaît à quelqu’un qu’on connaît quand on dépense son propre argent, encore plus quand on dépense l’argent de cette personne… quand il s’agit d’un tiers anonyme, alors là, plus aucun espoir d’efficacité économique.

    • @ flomyen :

      Question, quand on vous montre la Lune, vous regardez le doigt ?

      Le raisonnement est juste, peu importe l’exemple, cela peut être un bien quelconque, cela n’a pas d’importance, Friedman décrit un comportement humain parfaitement rationnel qui montre de façon très simple et intuitive que l’état est moins efficient que le privé pour gérer le capital.

  • c’est vraiment une démonstration à la « mord moi le noeud » !

  • Cette video est absolument géniale, les gens qui ont eu l’occasion d’avoir des cours de lui ont eu une chance inouïe.

  • Je suis frappé de voir combien les économistes ont la mauvaise habitude de tirer des conclusions générales à partir d’un modèle ou d’une matrice incomplète. Ici, la générosité pour le cadeau, l’éthique pour le diner d’affaire et le sens du bien commun pour la dépense publique sont passés à la trappe. Je sais que Friedman est un grand économiste mais pour ma part, la copie est à revoir.

    • Reste que cela fait quelques millénaires que le peuple demande à ces gouvernants plus de sens du bien commun… en vain. Démocratique ou non, l’État n’y arrive pas, c’est ici que la démonstration prend tout son sens : un État libéral dépend moins du sens du bien commun, oh combien fondamental dans l’éthique illustre de nos hommes politiques, que de l’efficacité de son système judiciaire. Si l’on peut certainement améliorer nos processus judiciaires, laisser les lois reposer sur la confiance en l’éthique et le sens du bien commun de quelques uns reste pure sottise. Aussi ces vertus ne sont-elle pas aussi efficace que la défense de ces intérêt propre, réflexe dont on peut être certain qu’il présent en chacun de nous. La démonstration de Friedman est d’une clarté confondante, il faut vraiment être socialiste pour espérer imposer à tous le même sens du bien commun et la même éthique… La générosité imposée, elle, variera en fonction de votre revenu et de votre degré d’écart avec l’éthique commune et le sens commun du bien commun. Vous savez, ces histoires d’incitations fiscales, etc.. comme quoi il faudrait toucher au porte-monnaie… en fait, même les socialistes savent que l’individu est le meilleur gestionnaire de son propre argent.

    • La générosité, l’éthique ou le sens du bien commun ne sont pas passés à la trappe; ils sont juste non-discriminants dans le raisonnement.

      A générosité, éthique et sens du bien commun égal, on dépensera toujours mieux son argent pour soi que l’argent des autres pour les autres.

      On dépense mieux son argent parce qu’on est plus concerné.

      On dépense mieux pour soi parce qu’on connait mieux nos besoins.

      Ces deux affirmations sont vraies si on est un salaud malhonnête. Elles demeurent vraies si on est généreux et droit.

      • Vous dites que « l’On dépense mieux son argent parce qu’on est plus concerné ».L’article précité conclut « Au regard de cette matrice, cet argent [public] sera donc géré de façon sous-optimale puisque l’État accordera peu d’importance au montant (combien) et à l’utilisation (comment) de la dépense. »

        Si je suis votre beau raisonnement, pour soigner mon cancer, c’est moi qui dois financer les traitements parce que je vais mieux les choisir si c’est mon argent ? Si je suis attaqué par une Nation, ma carabine de chasse choisie entre 1000 sera plus efficace que les rafales de l’Etat ? Pour éduquer mon enfant, la rémunération d’une perceptrice sera forcément moins coûteuse que le paiement de l’impôt ?

        La dépense publique doit évidemment être contrôlée et répondre à des principes de base tel que l’équilibre budgétaire mais suggérer en filigrane de la remplacer par la dépense privée optimale parce que jugée « sous-optimale » est une analyse qui fait sourire et n’est sérieusement pas crédible.

        Je crois sérieusement que la dépense publique peut être optimale. La condamnation de Friedman est péremptoire. Existe-t-il une démonstration scientifique de ce qu’il avance ? Nous avons évidemment les dirigeants que l’on mérite… Là où je vous rejoins, c’est qu’on ne peut attendre d’un homme public de gérer de façon optimale l’argent du contribuable, s’il ne fut pas capable de (ou n’a jamais) gérer son patrimoine personnel mais cela est une autre histoire…

        • « Si je suis votre beau raisonnement, pour soigner mon cancer, c’est moi qui dois financer les traitements parce que je vais mieux les choisir si c’est mon argent ? Si je suis attaqué par une Nation, ma carabine de chasse choisie entre 1000 sera plus efficace que les rafales de l’Etat ? Pour éduquer mon enfant, la rémunération d’une perceptrice sera forcément moins coûteuse que le paiement de l’impôt ?  »

          A budget égal, sans l’ombre d’un doute !

          • « A budget égal »

            Vous avez tout dit.

            Ccl : au travail, contrôlons, ne dérégulons pas.

            • C’est mieux de passer par l’Etat parce qu’il a tant de moyens.

              Il a tant de moyens parce que nous sommes forcés de passer par lui.

              Imparable.

        • Sur le cancer : c’est votre santé, c’est votre corp, c’est votre vie. On ne peut que vous conseiller de vous renseigner personnellement du mieux que vous pouvez plutôt que de vous reposer sur l’Etat, en effet. Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour ceux qui vous aiment.

          Sur la défense, ma foi, les Afghans n’ont pas de Rafales, mais pas mal de monde qui a sa Kalash, la confiance des habitants, et le goût de l’étude, sur comment fabriquer un explosif orienté, par exemple. Je dirais, si les Français avaient été pareils en juin 1940 (et nous avions des Dewoitine 520, vous savez), ça aurait duré plus que 3 semaines.

          Pour éduquer votre enfant, comptez sur l’Etat, il en meurt d’envie. Pour l’instruire, par contre, comptez sur vous-même, et de belles initiatives comme créer son école ou Fondation pour l’école, et sur Khan Academy et autres innovations. Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour lui. Parce que les enfants de Shangaï, pendant ce temps là, ils ne sont pas en train de s’asseoir sur leurs mains et d’attendre que l’EdNat (et donc votre enfant) rattrappe son retard.

          Comment allez-vous contrôler la dépense publique ? Vous ne voyez pas qu’ils se torchent chaque année avec le rapport de la cour des comptes (beaucoup trop indulgent de toutes façons) et qu’ils ont ruiné le pays ? Si personne n’a réussi à contrôler quoi que ce soit jusqu’ici, comment Loïc va-t-il s’y prendre ?

          Mais elle est déjà optimale la dépense publique. Pour eux.

          • « Vous ne voyez pas qu’ils se torchent chaque année avec le rapport de la cour des comptes »

            Ça évite au moins le gaspillage de papier… :-°

        • @Loïc :

          vouscroyez sérieusement que la dépense publique peut être optimale, et Friedman est péremptoire.

          Vosu n’inversez pas plutôt ? c’est votre affirmation qui est péremptoire, et essayez de trouver une démonstration scientifique de ce que vous avancez. Pour Friedman, son raisonnement peut servir de démonstration logique donc scientifique, mais le mieux, c’est de regarder empririquement.

          Or, que voit-on ? qu’aucune entreprise gérée par l’état n’a réussi à être rentable. aucun état collectivisé n’a réussi à faire le bonheur matériel de ses habitants, loin de là. Et partout où l’état a reculé, l’humanité a progressé.
          comme disait Aristote, la vérité ne contredit pas une définition vraie….

        • @Loïc,

          Je ne suis pas un spécialiste de l’économie de la santé, mais vu l’état de faillite virtuelle de notre sécu, je crains que le débat que nous avons devienne bientôt purement théorique. On paiera la sécu pour les charges et les médecins pour les soins.

          Pour la défense, cela fait partie des fonctions régaliennes. Mais cela ne dispense pas des questions lancinantes sur l’efficacité de la dépense publique. Au passage, peut-être n’avez vous pas remarqué, mais les domaines régaliens (défense, police, justice…) sont systématiquement lésés dans les arbitrages budgétaires au profit de domaines où on peut très bien se passer de l’Etat (logement, culture, emploi, éducation…)

          Sur l’éducation, justement, l’engouement que connaît l’enseignement privé me semble exprimer massivement le désir de la population de choisir son école. Ce choix est malheureusement limité par la loi qui plafonne (je crois à 20% du total) le nombre de places disponibles dans le privé. Ce plafond est au taquet depuis des années et une frange croissante de nos concitoyens sont contraints contre leur gré d’imposer à leurs enfants l’éducation collectiviste.

          Comme toujours en socialie, les riches s’en sortent en optant pour le privé hors contrat qui connait une croissance fulgurante. Bien sûr, ils payent 2 fois, une fois les impôts et une fois l’école, mais l’éducation des enfants est le plus sûr des investissements. Tant pis pour les pauvres.

          • @Lib Vous avez 1000 fois raison sur tous les points que vous évoquez. L’Etat français est en crise. Oui il faut diminuer la dépense publique, augmenter drastiquement les contrôles et faire la chasse aux fraudes. Oui, notre sécurité sociale est en danger (pas de soucis les vieux qui coûtent trop chers vont bientôt pouvoir mourir dans la « dignité ») Oui, l’Etat devrait se préoccuper avant tout de ses missions régaliennes. Oui les premiers éducateurs de l’enfant sont les parents qui devraient pouvoir choisir l’école de leur enfant. Oui, l’impôt devient confiscatoire et tue notre compétitivité.

            Ce que je voulais souligner est qu’aucun modèle semble ne pouvoir s’y substituer au moins en Occident. Le libéralisme en érigeant la liberté individuelle au dessus de tout en oubliant la dimension sociale de la personne est un danger pour la liberté elle-même. Si la société ne protège plus, la liberté s’en trouve restreinte. Il faudrait développer. En un mot, la solution ne se trouve pas dans le libéralisme mais dans l’application du principe de subsidiarité et le respect de la destination universelle des biens. L’application de ces principes fera mentir Friedman, vous verrez.

            @stephane « partout où l’Etat a reculé, l’humanité a progressé »
            Sortez de votre canapé et allez visiter la Somalie.

          • Loïc : « l’application du principe de subsidiarité et le respect de la destination universelle des biens. »

            Oui, il s’agit de la doctrine sociale de l’église : une sorte de social-démocratie à la sauce catho ; désolé mais on connaît déjà les désastres de ce système (crise de la dette, chômage et paupérisation)…

        • « Si je suis votre beau raisonnement, pour soigner mon cancer, c’est moi qui dois financer les traitements »

          Actuellement on le fait payer à nos enfants qui eux ne pourront probablement pas en bénéficier puisqu’il faudra bien rembourser le votre d’abord.

          La principale raison c’est que plein de bonne âmes on dépensé l’argent des autres sans compter.

          • @cpyca Je ne savais pas qu’un gouvernement s’était déjà essayé à appliquer rigoureusement le principe de subsidiarité. Je serais heureux que vous m’en disiez plus à ce sujet.

          • @ Loïc :

            « aller visiter la somalie »

            Je vous conseille d’ouvrir un livre d’histoire. Que je sache, la Somalie a été une dictature socialiste (pléonasme) de 1969 à 1990, cad avec un état omniprésent; qui a tout détruit, comme d’habitude …
            Donc, reformulez votre phrase sur la somalie : là où l’état a pris toute la place, l’humanité a été détruite.

            Et quand elle a été détruite par l’état, vous accusez le manque d’état d’être responsable du résultat final, cela s’appelle de la mauvaise foi …

          • @Loïc
            Bah oui, la décentralisation au sein de l’état, existe bel et bien…
            Mais bon, le principe de subsidiarité est le genre de concept assez creux qui ne s’interroge pas véritablement sur la complexité d’un arbitrage sérieux entre centralisation et décentralisation de la prise de décisions…
            Non, ma critique englobait plutôt la doctrine sociale de l’église dans son ensemble. Les principes de cette dernière, pris séparément, sont creux et indigents, et surtout laisse indifférent le lecteur non partisan ; mais pris dans son ensemble, on se rend compte qu’il s’agit en fait d’un soutien à la social-démocratie, saupoudré de considérations morales soi-disant « catholiques »…

  • @stephane Si vous ne faîtes pas la distinction entre un Etat dictatorial et un Etat démocratique, je ne peux plus rien pour vous. Vous n’ignorez pas que le but du communisme est la destruction de l’Etat (ce qu’ils font en mettant en place un Etat totalitaire…) ?

    • @cpyca

      Je ne me rappelle pas vous avoir parlé de la doctrine sociale de l’Eglise. Vous dites que les principes que je préfère au libéralisme sont creux. C’est toujours mieux que l’abime dans lequel nous sommes actuellement ; bien creusé par l’idéologie que vous défendez. C’est sûr que le réalisme enflamme moins que les idées. Après il faut savoir ce que l’on veut.

    • @cpyca

      C’est navrant que vous confondiez subsidiarité et décentralisation.

      Vous me critiquez sur une doctrine dont je n’ai pas touché un mot et que vous semblez fort mal connaître. Mais vous êtes libre de rester dans l’idéologie du libéralisme. Je préfère le réalisme et la morale naturelle ne vous en déplaise. Au moins, j’ai des solutions en réserve pour la crise dans laquelle votre idéologie pervertie nous a plongé.

      • « principe de subsidiarité » et « respect de la destination universelle des biens » sont issus de la doctrine sociale de l’église.
        Pas de ma faute, si vous ne connaissez pas l’origine des principes que vous défendez…

        Bref, des principes creux et indigents, tellement nébuleux que les qualifier de réalistes est totalement risible.
        Surtout ce principe de subsidiarité qui tente de répondre aussi bien aux problèmes très spécifiques de centralisation, de l’ensemble des organisations existantes, qu’aux problèmes assez vastes d’ingérence étatique dans la vie économique et sociale de la société.
        ça fait beaucoup pour un seul principe, je trouve ; surtout pour un du genre : imprécis et vide de sens. Ce qui rend votre notion du « réalisme » assez… cocasse.
        La preuve, si je vous demandais de synthétiser un programme d’actions très concrètes reposant uniquement sur ce principe de susbsidiarité, destiné à nous sortir de « l’abime » ; et bien, vous n’arriveriez pas à me répondre…

        En outre, « l’abime » dans lequel nous nous trouvons est dû à cette social-démocratie complètement schizophrène (défendue implicitement par la doctrine sociale de l’église) qui empoisonne les pays occidentaux…

        « Au moins, j’ai des solutions en réserve pour la crise dans laquelle votre idéologie pervertie nous a plongé. »
        Ah bon ? état-providence et autres désastres socialistes, ça c’est du libéralisme ?
        En tout cas, vos « solutions en réserve » nous font bien marrer…, aussi sérieuses que le fait de nous demander à tous de nous tenir par la main et de penser très fort à de la croissance et de la prospérité, afin de nous débarrasser de tous les maux que nous connaissons actuellement…

        Des solutions libérales beaucoup plus concrètes et sérieuses existent :
        -une plus grande liberté économique ;
        -la fin des politiques redistributives ;
        -une fiscalité simple, non progressive et compétitive ;
        …etc.

  • @Loïc, quand vous écrivez ceci : « …Le libéralisme en érigeant la liberté individuelle au dessus de tout en oubliant la dimension sociale de la personne … », je ne vous en veux pas parce que c’est le fruit de la désinformation qui nous noie, mais, il n’y a qu’une façon de le dire, c’est simplement tout faux.

    C’est même plutôt le contraire : c’est l’étatisation de l’entraide qui nie la dimension sociale de la personne, et pas du tout la charité, l’entraide, la générosité entre personnes (bref, le libéralisme).

    Quelques illustrations :

    http://www.contrepoints.org/2012/03/23/74254-la-solidarite-avant-letat-providence

    http://www.contrepoints.org/2012/02/11/68680-se-passer-de-letat-de-letat-providence-a-letat-minimum

    http://www.contrepoints.org/2011/12/28/62231-que-ferions-nous-sans-etat-providence

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