Armes à feu : cette bien pratique prohibition

L’infantilisation de la société passe aussi par le fait de retirer les armes des mains des hommes responsables de ce pays.

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Note du dessinateur : pour ceux qui croiraient à une blague, les opinels à virole sont assimilés à des armes de 6 ème catégorie et interdits de port !

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Armes à feu : cette bien pratique prohibition

Publié le 16 juillet 2012
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L’infantilisation de la société passe aussi par le fait de retirer les armes des mains des hommes responsables de ce pays.

Par h16.

Les récentes affaires de fusillades dans le Nord du pays et les règlements de comptes quasi-quotidiens dans le Sud ont provoqué la montée immédiate de sève journalistique au sujet des armes à feu. Il n’aura pas fallu longtemps pour que le nouveau ministre de l’intérieur, titillé par un gros micro mou, s’exprime sur le sujet avec toute la fermeté qui sied aux cuistres et aux naïfs.

Manuel, il a bien tout compris du problème : à peine certains malfrats, condamnés pour des faits de violence incluant l’usage d’armes prohibées, sont-ils sortis de prisons que ceux-ci vont à l’armurerie du coin s’acheter une paire d’armes de guerre pour récidiver. Il faut donc, selon le ferme ministre de l’intérieur, un registre dans lequel seront inscrites toutes les personnes condamnées pour violence pour leur interdire enfin l’accès à ces armes.

Eh oui : ce n’est pas comme si ces vilains tireurs se procuraient leurs armes illégalement dans le pool mal estimé à plusieurs milliers d’armes de guerre entrées en France illégalement ! Il sera donc facile de pister les méchants !

De façon plus générale, la France recense 4000 décès sur ses routes tous les ans, plus de 600 noyades accidentelles principalement dans des piscines privées et une trentaine d’accidents de chasse, alors qu’elle est le second pays européen le plus armé. Il était donc urgent, au vu de la recrudescence des articles de journaux impliquant des armes à feu, de légiférer, d’autant qu’aucune loi n’existait déjà pour baliser l’utilisation et la détention d’armes dans le pays, véritable enfer ultra-néo-libéral peuplé de cowboys prêts à dégainer à la moindre difficulté de dialogue interpersonnel.

Au passage, on pourra tiquer de ne voir aucun journaliste faire le parallèle entre ces tireurs fous et la prolifération d’armes en France. Pourtant, à chaque « événement Colombine » sur le sol américain, l’intelligentsia qui s’épanche dans la presse française ne peut s’empêcher de trouver des liens (évidents, ma brave dame !) entre l’esprit cowboy et le résultat observé (que de morts, ma brave dame !). Quand la même chose arrive en France, stupeur passée, personne ne note que le pays dispose de tant d’armes, de tant de jeux vidéos violents, de tant d’individus sous anti-dépresseurs qu’il n’était que logique que ce drame arrivât. Personne n’explique non plus que, exactement comme dans les universités américaines, les tirs et les homicides perpétrés ont lieu sur des zones où personne d’autre que les meurtriers n’a d’armes à feu.

Gun Free Zone

Et puis, à bien y regarder, comme on se rend compte que la définition même d’arme de guerre est floue, que le nombre précis de leur nombre en circulation aussi, que la réalité du banditisme armé semble elle aussi nimbée de brumes épaisses que le discours politique, bardé d’une langue de bois cotonneuse et approximative, ne permet en rien d’éclaircir, on comprend à demi-mots qu’on se retrouve ici bien plus en face d’un gros épouvantail que d’une dérive sociétale catastrophique, avec des vrais morceaux de série hollywoodienne dedans…

À la réflexion, c’est un syndrome étonnant que celui des politiciens qui, lorsqu’une fusillade éclate, veulent toujours enlever les armes des mains de ceux qui n’y sont pour rien, à l’instar de parents incompétents qui fileraient des claques à l’enfant le plus sage parce qu’ils ne peuvent pas attraper celui qui a fait la bêtise et qui court trop vite ou se planque trop bien…

D’un autre côté, il faut bien comprendre qu’encore une fois, nos « élites » gouvernementales réagissent de façon prévisibles car elles ont été soigneusement triées par les nombreuses occurrences d’un procédé de sélection démocratique bien efficace pour être les plus sensibles aux médias et les plus imperméables à la logique la plus élémentaire, qu’elle soit économique ou sociale. Autrement dit, ceux qui prétendent nous représenter (j’insiste sur prétendre, les faits montrent qu’il n’en est rien) ont une envie régulière de retirer toute velléité de se défendre des mains d’une population qui a pourtant montré sa totale obéissance à l’État et une résignation quasi-morbide devant la ponction fiscale et les avanies administratives quotidiennes.

1911 - Hardballer .45

Il est piquant de constater la place qu’occupe la stigmatisation des armes à feu dans la panoplie de l’étatiste moyen : pour lui, un citoyen est assez responsable pour imposer sa volonté à d’autres (qu’il le fasse indirectement par le vote ou directement lorsqu’il choisit d’être élu), il est assez responsable pour conduire une voiture de deux tonnes à plus de 100 km/h (encore qu’à bien y réfléchir, ceci soit en passe d’être interdit), il est assez grand et assez intelligent pour pouvoir acheter de l’essence, des briquets, du savon liquide, des bouteilles et des bouchons, mais on lui interdira progressivement la possession de toute arme qui pourrait ressembler de près ou de loin à quelque chose que les forces de police et d’armée de l’État emploient elles-mêmes pour maintenir l’ordre et le bon débit d’impôts.

Note du dessinateur : pour ceux qui croiraient à une blague, les opinels à virole sont assimilés à des armes de 6ème catégorie et interdits de port !

Pourtant, dans un État qui serait soucieux à la fois de la sécurité de ses assujettis et d’une saine gestion de ses finances, armer les citoyens est une réelle opportunité : celui-ci ayant les moyens de se défendre, la nécessité d’une police omniprésente diminue d’autant, et, partant, tous les grands débats sur l’utilité d’armer la police locale.

Et statistiquement, il n’y a pas de corrélation entre les endroits où les citoyens sont les plus armés et ceux qui sont les plus dangereux, contrairement aux mythes réguliers dont Michael Moore, le millionnaire anti-capitaliste, est très friand. Inversement, d’ailleurs, aux articles enflammés d’une presse très acquise à la protection complète, ultime et monopolistique de l’État, on a bien du mal à trouver les articles relatant tous ces cas, bien plus nombreux qu’il y paraît, où l’assaillant se retrouve en face d’une victime qui sait lui répliquer. Différentes études montrent que les armes à feu servent en réalité bien plus souvent à protéger des biens que pour les soustraire à leur possesseur légitime, et, surtout, que la tendance générale des agressions par armes à feu est bel et bien en diminution.

Mais les études posées et construites ne sont d’aucun secours : ici, on se bat contre une presse qui part du principe que la détention d’arme n’est l’apanage que d’hommes grossiers et soumis à leurs hormones, et contre des politiciens qui ont bien compris tout le risque d’avoir des citoyens capables de se défendre contre un État qu’ils veulent toujours plus puissant…

Le biais contre les armes à feu et leur détention est à ce point évident qu’il percole dans toute la société, appuyé par le politiquement correct et la bien-pensance distillée à la truelle par la presse et même par certaines compagnies privées, à l’instar de Google qui filtre éhontément ses résultats pour en faire disparaître les articles gênants.

Tout ceci n’est pas fortuit : historiquement, l’interdiction pure et simple des armes à feu pour les citoyens a toujours précédé l’avènement de sociétés nettement moins bisounours… La sociale-démocratie a besoin de citoyens dociles et dépendants. L’infantilisation, déjà présente à tous les étages de communication gouvernementale, passe aussi par le fait de retirer les objets contondants, piquants, trop chauds, trop pointus, trop froids, etc. des mains des hommes et femmes adultes et responsables de ce pays.

Les armes sont, évidemment, tout en haut sur la liste.

Fascism : do you think it'll be this obvious ?
—-
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  • Pour une fois un article avec lequel je suis en accord….. je finirais par croire qu’en fait nous sommes plusieurs à partager l’analyse mais que nos opposants (ou nos ennemis devrais je dire) n’étant pas des démocrates ils ont une tendance naturelle à interdire l’expression d’analyse contraire à la leur….. reste à espérer que la majorité silencieuse en prendra conscience avant d’être totalement asservie par ces « gentils politiciens »….

  • Exactement comme avec notre droit du travail : on retire au salarié sa capacité de négocier son contrat (de se défendre) en bafouant la liberté contractuelle (on uniformise les situations par les règles conventionnelles et les règles de droit commun)…
    là, on rétire aussi au citoyen sa capacité de se défendre en lui enlevant sa liberté de détenir des armes…

    • La capacité à négocier fortement sont contrat de travail est très restreinte pour la forte majorité des emplois. Seuls les rares spécialistes et personnes de pointes le peuvent.

      Vu la rapacité déjà bien présente de beaucoup d’entreprise (petite ou grande), heureusement qu’il y a des règles.

      Le souci tient surtout à pouvoir avoir une liberté d’embauche et de débauche avec beaucoup moins de papiers et de contraintes.

      • La capacité à négocier son contrat de travail est restreinte parce que tout a été fait pour empêcher le marché du travail de fonctionner normalement. Comment ? Avec 16000 articles du code du travail d’un côté et le chômage de masse entretenu avec constance depuis plusieurs décennies de l’autre, que reste-t-il à négocier ?

        Le véritable pouvoir de négociation du salarié tient dans sa capacité de démission reconnue comme un droit absolu. Mais lorsque vous avez un marché du travail organisé avec 20% de fonctionnaires, 20% de salariés quasi-fonctionnaires et la menace du chômage de longue durée pour les 60% restants, notamment aux deux extrêmes de la vie professionnelle, la capacité de négociation s’en trouve effectivement réduite à néant.

        Loin d’être réservée à quelques spécialistes, la capacité à négocier est une réalité pour tous, sous condition d’un marché du travail libre.

      • « La capacité à négocier fortement sont contrat de travail est très restreinte pour la forte majorité des emplois. Seuls les rares spécialistes et personnes de pointes le peuvent. »
        Bah oui, c’est ce que je dis ; tout est quasiment déjà réglementé, comme l’a rappelé bubulle.
        Il n’y a quasiment pas de flexibilité dans la détermination de la taille et de l’affectation de la part de la valeur ajoutée revenant au salarié (l’état décide pour les 2 parties), sauf dans le cas de postes très qualifiés comme vous l’avez dit (car la part est naturellement plus grande et une partie plus importante échappe donc à cette réglementation)…
        Bref, on connaît tous les effets pervers actuels de ce contrôle étatique.

        « Vu la rapacité déjà bien présente de beaucoup d’entreprise (petite ou grande), heureusement qu’il y a des règles. »
        La rapacité ? ok, employons le mot « rapacité » ; et bien ce n’est pas l’apanage de l’employeur, le salarié aussi est rapace…
        quant aux règles, elles infantilisent et finalement oppriment ceux qu’elles voulaient « protéger » ; je ne pense pas alors qu’on puisse vraiment s’en réjouir…

  • Excellent article. Sur l’historique et l’illégitimité de cette prohibition, lire Le droit de porter des armes de Pierre Lemieux ( et récits du même auteur défendant ce droit face à l’état canadien…).

    • Suffit de voir le faux débat sur le registre des armes à feu, c’est carrément logique contre idiotie (sans exagération). Les journalistes remettent ça sur le sujet sans arrêt alors que personne, pas même la police n’en veut. Jamais, au grand jamais les journaliste n’ont tenté de rechercher les faits, seulement répéter en boucle continue que puisque tel personne dit que registre = bien, alors c’est bien. Pas de comparaison avec d’autre pays, aucune études montrés au publique,rien du tout.

      Les journaux de Cuba sont sûrement bien meilleurs.

  • Super article !! Merci

  • Rarement lu un argumentaire aussi débile. Que l’auteur aille voir aux États-Unis les « bienfaits » de la liberté du port d’armes. C’est un incroyable fléau. Comme s’il n’y avait pas assez de gens dérangés, on devrait en plus les autoriser à s’armer !? Ce n’est pas par hasard que l’on a créé la Justice, la Police et les Armées : une société civilisée doit gérer la violence des hommes.

    • Personne n’a jamais dit que l’objectif des Taliban libéraux était une société civilisée…

      • Mais tout le monde sait que le but des démocrates-sociaux est une société de type « 1984 ».
        (moi aussi, je peux dire n’importe quoi)

    • « Ce n’est pas par hasard que l’on a créé la Justice, la Police et les Armées : une société civilisée doit gérer la violence des hommes. »

      Mais justement l’armée, la police et la justice (pénale) sont justement des institutions violentes. Elle peuvent être utilisée à bon escient en tant que moyen défensif ou à mauvais escient comme moyens offensif, mais elles sont dans tous les cas des moyens violents… exactement comme les armes à feux !

      Une gestion civilisée de la violence des hommes n’exclut évidemment pas l’usage de la violence comme moyen de défense.

      • @Arn0 – Le fait pour un État de confier la violence à des institutions, de se réserver le monopole de la violence, et de l’astreindre au Droit, est justement à la base de la civilisation…

        Et le libéralisme n’est certainement pas le droit de s’entretuer, bien au contraire : la liberté de chacun passe aussi par une sécurité physique.garantie par un État juste.

        • Qui parle du doit de s’entre-tuer ? Simplement du droit de se défendre et d’avoir les moyens de se défendre. Le monopole de la violence par l’État n’exclut pas la légitime défense (sans même parler de la chasse ou de la collection).

        • Euh, non, la civilisation a existé loooongtemps avant l’invention de l’état-nation moderne (dont vous énoncez le principe fondateur: monopole du droit positif et de l’instigation de la violence légale) et continuera à exister loooongtemps après sa disparition.

    • Les différentes études sur la question tendraient plutôt à prouver le contraire. Ou tout du moins une non-corrélation entre port d’arme libre et violence.

    • si vous enlevez les homicides, l’europe a un taux de criminalité plus élevé que les usa. http://www.contrepoints.org/2012/08/14/93643-taux-de-criminalite-plus-eleves-en-europe-quaux-usa
      Sur la liste du nombre relatif de meurtres par habitant, les USA sont 3ème en partant du haut. Guère glorieux.
      Cependant, si vous décomptez Chicago, Washington D.C., Détroit, et La Nouvelle Orléans, les États-Unis chutent à la 4ème place… en partant du bas de la liste !
      ces 4 villes ont toutes au moins 2 points en commun :
      1) Elles ont été sous contrôle politique de gauche depuis au minimum 50 ans, et,
      2) C’est dans ces villes que l’on retrouve les lois les plus sévères quant au ‘gun control’. les usa sont un cas très intéressant à étudier car la législation d’armes n’est pas du tout uniforme elle dépent d’un état à l’autre et même d’une ville à l’autre. En Amérique depuis 20 ans il y a de plus en plus d’armes entre les mains des citoyens, et le taux de crime ne cesse de baisser. http://www.dreuz.info/2014/07/etats-unis-nombre-de-permis-de-port-darmes-en-hausse-crimes-en-baisse/

    • Chaque année, entre 500.000 et 2,5 millions d’américains se défendent avec une arme. Mais ces chiffres on n’en entend pas parler. en comparant les statistiques dans le monde de taux d’homicide d’un côté et de nombre d’armes à feu par habitant de l’autre, il est impossible de trouver une corrélation plus d’armes = plus de crime. Et c’est même l’inverse, il y a une corrélation dans l’autre sens, à savoir plus d’armes = moins de crime ! http://www.unodc.org/gsh/en/data.html
      http://www.smallarmssurvey.org/publications/by-type/yearbook.html
      http://crimepreventionresearchcenter.org/2014/03/comparing-murder-rates-across-countries/
      http://www.smallarmssurvey.org/fileadmin/docs/A-Yearbook/2007/en/Small-Arms-Survey-2007-Chapter-02-annexe-4-EN.pdf https://www.facebook.com/UnbiasedAmerica/photos/a.130184327167571.1073741828.123061011213236/299579676894701/?type=1 http://daaa.eklablog.com/oups-le-rapport-sur-les-armes-demande-par-obama-revele-que-les-armes-s-a93493253 toutes les études montrent que l’accès aux armes diminue la criminalité. voir More Guns, Less Crime: Understanding Crime and Gun Control Laws du Dr. John Lott. Une conclusion que tirent également Rossi et Wright dans leur magistral « Armed and Considered Dangerous: A Survey of Felons and Their Firearms » (Aldine Transaction, 1986). De l’aveu même de milliers de criminels interrogés par les auteurs, une victime potentiellement armée est le principal facteur dissuasif dont les criminels admettent tenir compte. un livre intéressant sur le sujet: Aux armes citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense de Paul Lycurgues

    • la plupart des criminels aux usa utilisent des armes qu’ils ont eu de manière totalement illégale. donc il faut interdire aux honnêtes citoyens d’avoir des armes comme cela seuls les criminels et les policiers en auront. c’est super logique. vous savez que les voitures font aussi beaucoup de morts chaque année ??? acheter une arme de manière illégale n’a rien de très compliqué: il suffit d’avoir de la volonté et de l’argent. maintenant, on peut même s’en procurer sur internet. en europe, les deux pays où il y a le plus d’armes ce sont la suisse et la finlande. les accidents domestiques avec armes à feu (qui sont en chute libre), les suicides (qu’on peut faire avec plein d’autres outils bien plus horribles en fait), et les mass shootings, sont bien moins nombreux que le nombre de vies sauvées par ceux qui se défendent avec une arme. Voir les études de Kopel, Kleck et Lott. En dernière analyse, en dehors des aspects moral et légal, les armes à feu sauvent plus de vies qu’elles n’en prennent quand il est légal d’en posséder et d’en porter.
      http://www.amazon.com/More-Guns-Less-Crime-Understanding/dp/0226493660/
      http://www.amazon.com/Armed-Gary-Kleck/dp/1573928836/
      http://www.amazon.com/Guns-David-B-Kopel/dp/0879759585/
      Le Violence Policy Center qui est *contre* les armes à feu, n’a trouvé que 499 meurtres commis par les 10 millions d’Américains qui ont un permis de port d’arme depuis . . . 1993, date à laquelle les permis de port d’arme ont commencé à être redistribués généreusement. 499 divisé par 10 millions et 20 ans, ça fait moins de 2,5 meurtres par 100000, chiffre inférieur au taux moyen de la population. Notons au passage que le Violence Policy Center compte parmi les 499 « meurtres » un grand nombre d’homicides justifiés (selon la justice), c’est-à-dire des « meurtres » de truands tués par leur victime. http://www.vpc.org/ccwkillers.htm

  • N’oublions pas que le droit de détenir des armes n’est pas seulement pour défendre ses biens, mais surtout de défendre sa société, son pays, contre toute dérive totalitaire des gouvernements. Plus un gouvernement se sentira illégitime et plus il fera d’efforts pour prohiber leur détention. C’est d’ailleurs l’esprit sous-tendant le second amendement de la constitution Américaine.

  • Une simple question : vous êtes chez vous seul ou avec des amis et de la famille,un ou deux  » tarés  » s’introduisent chez vous , vous braquent et
    descendent tout le monde, qui doivent attaquer les parents ? les tarés qui ont commis une agression sachant qu’ils ne seront peu être pas retrouvés ou si retrouvés et jugés peu ou pas condamnés, ou contre l’état ( quelle que soit sa couleur politique…) qui n’a pas laissé à ses
    citoyens la possibilité de se défendre !…

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