Plaidoyer contre le mariage homosexuel

Loic Floury vient de rédiger un article intitulé « Plaidoyer pour le mariage homosexuel  » dans lequel un certain nombre de questions méritent plus ample réflexion.

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Mariage homosexuel gay

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Plaidoyer contre le mariage homosexuel

Publié le 29 juin 2012
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Loic Floury vient de rédiger un article intitulé « Plaidoyer pour le mariage homosexuel  » dans lequel un certain nombre de questions méritent plus ample réflexion.

Par DoM P.

Mariage (non gay) (CC, marysecasol.com)

Loic Floury vient de rédiger un article intitulé « Plaidoyer pour le mariage homosexuel » dans lequel un certain nombre de questions méritent plus ample réflexion.

Loïc nous dit que  « l’homosexualité est née le même jour que l’hétérosexualité ».

C’est probable. Mais depuis lors, elle est restée, de fait, une voie alternative. Ce n’est pas être homophobe que de noter que si la nature a fait de nous une espèce sexuée, c’est à des fins de reproduction. Le plaisir, l’envie, et tout le reste n’étant là qu’en tant qu’incitations. Quand on dit que l’homosexualité n’est pas « naturelle », on entend qu’elle ne satisfait pas à ce prérequis de la nature que le sexe a un but reproductif, nécessairement dévié de sa fonction dans le cas de l’homosexualité. Dire cela est rationnel et n’implique pas forcément d’homophonie.

Loïc affirme ensuite que « l’homosexualité n’est pas un choix, mais une question de préférences intrinsèques ».

Dirait-il de même pour la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie ? Nous avons tous, ou presque, des désirs, des attirances, qui vont dans des directions différentes. Il n’en reste pas moins que l’assouvissement de nos désirs, aussi légitimes soient-ils, relève bien du choix. On ne choisit pas d’être attiré par les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, ou les morts. Mais l’acte, lui, est volontaire. Et c’est lui, qui, dans un certain nombre de ces cas, est rendu illégal. Car il s’agit bien d’un choix.

S’appuyant sur cette prémisse fausse, il en conclue que  « l’homosexualité n’est pas un choix, à la différence de l’homophobie »

Comme je viens de le montrer pour l’homosexualité, en tant que pratique et non seulement désir (la sexualité est un acte, et non simplement une envie), je veux insister sur le fait que l’homophobie, comme le racisme, le sexisme, et toute autre phobie (arachnophobie, agoraphobie, etc.) résulte d’un sentiment difficilement répressible de répulsion. Ça n’a rien d’un choix conscient. Ce qui est trompeur, c’est que nous autres humains sommes des êtres essentiellement rationnels. Or ces répulsions sont de nature irrationnelle. Se met alors en place un processus de dissonance cognitive qui nous pousse à tenter de justifier, de façon apparemment rationnelle, des positions dont l’origine, elle, ne l’est pas. L’arachnophobe justifiera sa phobie du fait de la laideur ou du nombre de pattes, d’yeux ou de poils de l’objet de sa crainte, comme l’homophobe justifiera la sienne du fait que ce genre de pratique est dégoutant, contre nature, ou interdit par tel ou tel livre religieux.

Loïc se pose enfin la question de savoir « en quoi diffère le contrat de mariage du contrat de vente ».

J’espère qu’il s’agit d’une question rhétorique, mais, dans le doute, je vais y répondre. Un contrat de vente se fait entre deux parties : L’acheteur, et le vendeur. Ce contrat n’est légal qu’à partir du moment où il n’implique pas d’autres parties sans leur consentement express. On ne fait pas de contrat de ventre opposable à une troisième entité.

Le mariage, au contraire, est un contrat (et même plus qu’un contrat, une « institution ») tripartite. Les époux se marient devant le maire, ce n’est pas anodin. Personne n’appelle le maire pour vendre sa voiture ou acheter son pain. Pour se marier, si. Le maire représente, le jour du mariage, cette troisième partie : la société. C’est lui qui déclare les époux mari et femme, en cela reconnaissant au nom de la société l’union qui vient d’être conclue. C’est d’ailleurs l’origine de l’obligation de publication des bans : On annonce officiellement ses intentions à la société, et on lui donne le temps de réagir, si quelqu’un juge avoir des raisons valables de s’opposer au mariage.

Le mariage est une tradition multiséculaire qui implique un minimum de formalisme et de rigueur. On ne peut pas à la fois demander de ne pas respecter la tradition et exiger de la respecter dans le cadre restreint dans lequel la mode du moment voudrait la contenir.

Le problème -car il y en a effectivement un- vient du fait que l’état est venu greffer des considérations financières sur le mariage et, par opposition, au non-mariage. Ainsi, les héritiers ont plus de droits sur des époux que sur des concubins, les mariés profitent d’avantages fiscaux sur les simples concubins, etc. Le problème n’est donc pas la tradition mariage, mais ce qu’en a fait l’état.

Demander à l’état d’abolir cette distinction en sabotant l’institution mariage n’est pas la solution, mais l’aggravation du problème. Car oui, le mariage a vocation à représenter l’union d’un homme et d’une femme, et ce, dans le but de fonder une famille. Que le but soit ou non techniquement atteint voire atteignable n’entre pas en ligne de compte : Un homme uni à une femme est normal. Le mariage sanctionne cette normalité. L’homosexualité n’est pas normale, dans le sens d’a-normal  : pas dans la norme. Nous en revenons au caractère naturel ou non de cette forme de sexualité.

Je me doute de la revendication suivante : Elle est déjà dans les tuyaux. C’est l’adoption. Qu’on ne pourra refuser à des couples mariés. Viendra bientôt, n’en doutons pas un instant, la procréation médicale assistée. Qu’on ne pourra pas non plus refuser, pour les mêmes raisons. De nombreuses autres revendications schizophrènes (dans le sens où la demande consiste à la fois à défendre le droit à la différence et à exiger d’être traité comme si la différence était absente)  se font régulièrement jour. Ainsi les transsexuels demandent déjà la reconnaissance officielle de leur supposé changement de sexe, voire la prise en charge pas la sécurité sociale de leurs opérations. Si ces thèmes ne sont pas identiques au mariage homosexuel, ils participent cependant à la même mouvance, dont la tendance à long terme est, tout de même, destructrice.

Comme je le disais en introduction, l’homosexualité est une pratique choisie. C’est donc par choix que les homosexuels se placent en dehors de la norme, naturelle comme sociétale. Ils n’ont pas, en conséquence, à exiger que la norme change pour s’adapter à leurs préférences. L’égalité de droit n’a jamais été le droit de faire tout ce que les autres peuvent faire. Un homme ne peut exiger d’enfanter, un paraplégique de marcher, un vieux de ne pas mourir de vieillesse. La différence est dans la nature. Notre liberté consiste à pourvoir nous adapter, pas de forcer les autres valider nos propres choix.

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  • « Quand on dit que l’homosexualité n’est pas « naturelle », on entend qu’elle ne satisfait pas à ce prérequis de la nature que le sexe a un but reproductif, nécessairement dévié de sa fonction dans le cas de l’homosexualité. »

    Pour l’individu certes pas, mais pour l’espèce, peut-être bien que si. Il doit forcément se trouver des raisons évolutionnistes, du point de vue strictement biologique, qui justifie l’apparition et/ou la persistance de l’homosexualité dans tant d’espèces animales différentes, humains compris.

    L’argument sur l’implication du maire est mauvais: pendant longtemps en France l’état civil était soit de notoriété publique et transmis oralement de manière communautaire soit pris en main bénévolement par le clergé (avec plus ou moins de rigueur). L’état-civil administratif moderne est une invention récente qui répond à des besoins de traçage et de contrôle des citoyens, comparable à l’invention des passeports là où, traditionnellement et historiquement, les frontières tenaient plus de la convention qu’autre chose: un avatar du nationalisme, issu du XIXème siècle. « Personne n’appelle le maire pour vendre sa voiture » mais on appelle la préfecture, pour mettre à jour la carte grise voire l’immatriculation du véhicule… mais ce n’est pas un argument pour justifier l’implication de la préfecture dans les transactions commerciales de particulier à particulier, au contraire même !

    « Le problème -car il y en a effectivement un- vient du fait que l’état est venu greffer des considérations financières sur le mariage et, par opposition, au non-mariage. »

    Effectivement, c’est là le coeur du problème, et la même réflexion s’applique non seulement au mariage, mais à l’état-civil en général. Il se trouve que je suis marié : de mon point de vue, mon mariage a eu lieu en 2005 lorsque ma femme et moi avons établi, après mûre réflexion, un contrat qui régissait notre vie commune (et la copropriété de notre futur logement). Nous avons défini nous-même ce qu’était un mariage, pour nous. Nous avons été obligés de « régulariser » notre situation par un mariage « républicain » en mairie cinq ans plus tard, uniquement parce que l’état se mêle, justement, de tant d’aspects de nos vies et de celles de nos enfants. Je ne crois pas que ces interventions soient nécessaires ni justifiables.

    Je terminerai en parlant de faits qui sont très largement et abusivement passés sous silence dans ce genre (sans mauvais jeu de mot) de débat: le fait que, comme dans de très nombreuses espèces animales, entre 0.1% et 2% des humains sont intersexués et impossibles à placer autoritairement et/ou complètement dans la case « homme » ou la case « femme ». Et ça, ce n’est pas un choix, ne vous en déplaise.

    • @Jesrad
      « Pour l’individu certes pas, mais pour l’espèce, peut-être bien que si. »
      P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non, en somme.

      « Il doit forcément se trouver des raisons évolutionnistes »
      Forcément ? Lesquelles, précisément ? Moi, je veux bien, mais ça manque de précision. J’imaginerais bien quelque chose du genre : la nature aurait au départ incité à la pratique sexuelle de façon indiférenciée, et les hétérosexuels auraient été les seuls à disséminer leurs gènes. Ou pas. Mais c’est un peu un autre sujet, hein…

      « L’argument sur l’implication du maire est mauvais: pendant longtemps en France l’état civil était soit de notoriété publique et transmis oralement de manière communautaire soit pris en main bénévolement par le clergé »
      Je me suis mal fait comprendre : Le rôle du maire n’est pas tant de tenir un registre que de représenter la société. Ce qui fut fait, en France et depuis des siècles, par le clergé.

      « mais on appelle la préfecture, pour mettre à jour la carte grise »
      Homme de paille : La carte de grise vous est imposée, pas le mariage.

      « Nous avons été obligés de « régulariser » notre situation par un mariage « républicain » en mairie cinq ans plus tard »
      Votre expérience est tout à fait compatible avec ce que je dis et défends. D’ailleurs, l’idée d’interdire aux homosexuels de contractualiser leurs rapports ne me traverserait pas l’esprit une seconde.

      « le fait que, comme dans de très nombreuses espèces animales, entre 0.1% et 2% des humains sont intersexués et impossibles à placer autoritairement et/ou complètement dans la case « homme » ou la case « femme » »
      C’est hors sujet. Nous parlions d’homosexuels, pas d’intersexuels, pour qui il ne s’agit ni de préférence ni de choix.

  • Après «Je suis libéral et vive Le Pen», voici «Je suis libéral et je veux empêcher des adultes consentants de conclure des contrats» en nous sortant le plus que malpropre sophisme de la pente glissante.

    Le mariage est un contrat de vie commune, rien d’autre.

    Un vrai libéral croit à la liberté d’association et la liberté contractuelle. Or le mariage est justement l’alliance de ces deux droits naturels.

    Rassurez-vous, il n’y a point de liberté d’adopter. C’est un droit-créance.

    Les homos vont se marier et le monde ne va pas s’effondrer.

    • Le mariage n’est pas un contrat, c’est une institution.

      Il ne peut être un contrat car son objet serait un individu. Or un individu est hors commerce : il ne peut se vendre ni s’acheter. Considérer le contraire c’est faire du mariage une forme particulière de prostitution, ce qui est sordide.

      Le mariage est l’institution de droit naturel encadrant l’apparition et la transmission de l’autorité parentale, fondée sur la puissance génitrice des parents, laquelle est absente chez les couples homosexuels.
      Et les avantages fiscaux réservés aux couples mariés viennent de cette réalité que les parents exercent dans la cellule familiale les fonctions régaliennes ; ils paient donc en nature une partie de leur contribution au financement de l’Etat, responsable de ces fonctions.

      Enfin si les homos se marient, le monde ne s’effondrera pas, en effet, puisque leur union ne sera jamais un vrai mariage, mais juste un exercice de novlangue consistant à appeler mariage ce qui, de droit naturel, n’en est pas.

      • « l’autorité parentale, fondée sur la puissance génitrice des parents »
        Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu…

        L’autorité parentale se fonde sur le fait que les parents, qui ne sont pas nécessairement les géniteurs – merci en passant pour tous les gens stériles de la planète – sont ceux qui désirent l’enfant, se dotent des moyens de l’élever respectueusement des des droits qu’il n’est pas encore en mesure d’exercer lui-même en engageant leur responsabilité.

        Quant à parler de fonctions régaliennes à l’intérieur d’une cellule familiale, on nage en plein délire.

      • «Le mariage n’est pas un contrat, c’est une institution.»

        Vous parlez probablement du mariage religieux, qui est un sacrement religieux. Cependant, ici, on parle du mariage civile, qui est un engagement mutuel entre plusieurs parties.

        • Le mariage ne peut pas être un contrat valide, car il s’agirait d’un contrat perpétuel, ce qui est contraire au droit naturel.

          L’homme dispose de droits inaliénables, le mariage revient à en aliéner certains, à partir de là, plus de questions à se poser, ce n’est pas un contrat valide.

    • @Me Libéral
      « Le mariage est un contrat de vie commune, rien d’autre. »
      Si, c’est beaucoup plus. Les témoins, la cérémonie, la fête, le maire, la publication des bans, etc. C’est beaucoup pour un simple contrat, non ?

      « Un vrai libéral [bla bla bla…] »
      J’adore quand on vient doctement m’expliquer ce qu’est un vrai libéral.

  • Pourquoi se marie-t-on devant le maire ? Pourquoi devrait-on le faire ?

    Pourquoi les couples mariés ont-ils des avantages fiscaux ? Pourquoi ne pas supprimer ces avantages ?

    Pourquoi l’État s’ingère-t-il dans la procréation médicale assistée ? Pourquoi devrait-il rembourser les actes chirurgicaux ?

    Tout le problème du mariage homosexuel tourne autour de l’État et du contribuable. Il est admis que le couple marié homosexuel puisse être une charge pour le contribuable…

    • @Xavier :
      « Pourquoi se marie-t-on devant le maire ? Pourquoi devrait-on le faire ? »
      Parce que le maire est le représentant de la société. Poser cette question, c’est inverser le sens de la relation : Le mariage, c’est justement ça : S’unir devant le maire. Sinon, faites comme Jesrad : Contractualisez vos rapports devant un notaire.

      Ensuite, si l’état pourrit le concept de mariage avec tout plein de décisions à effets de bord à la noix, c’est un autre sujet. La solution ne passe pas par plus de bêtises, mais par un retour aux fondamentaux : Une union entre un homme et une femme. Et rien d’autre. Ni pour les impôts, ni pour la médecine, ni pour la procréation médicale assistée, etc.

  • Contre le mariage homo? Pourquoi pas. À la limite, on peut même ne pas les aimer, c’est une question personnelle.

    Maintenant en tant que libéral je soutiens tout contrat entre adultes consentants et il me semble que le mariage est bel et bien un contrat (après, libre à vous de le faire celebrer dans le temple de quelque divinité du moment). Partant, il me semble douteux d’envisager le vrai libéral sous rire à votre plaidoyer, à moins bien sur qu’il ne soit de la sorte qui vote Le Pen.

    • Aucun contrat perpétuel n’est légitime, même s’il est signé entre adultes consentants. C’est pour ça qu’on parle de droits inaliénables.

    • @Nord :
      Non, le mariage n’est pas un contrat. C’est une union civile ou religieuse dont les modalités de fonctionnement sont définies par un contrat.
      On notera au passage que « civil » vient du latin « civilis », « citoyen », c’est à dire membre de la cité. Ce qui renvoie bien à la société.

  • Si l’on en croit votre plaidoyer, les gays sont donc condamnés à rester seuls toute leur vie pour ne pas offenser le reste de la population, étant donné que c’est contre nature, ils doivent faire ce choix là ! Ca me fait bien rigoler qu’un homophobe non objectif fasse une thèse là dessus. L’homosexualité ne fait de mal à personne contrairement à la pédophilie à laquelle vous les comparez. Merci à vous, au moins les gays savent que à cause de gens comme vous, ils ne sont pas encore dans un monde si évolué qu’il n’y parait. La pratique est certes choisie, mais les sentiments s’imposent d’eux même. J’aimerais bien que vous fassiez une thèse nous démontrant votre choix d’avoir refusé les faveurs d’une femme pour laquelle vous auriez eu des sentiments. Merci à vous homme éclairé !

  • Et pour votre gouverne, l’homosexualité n’est pas une préférence ! Bien sûr que si elle l’était, tout le monde choisirait d’être dans la norme, ça entrainerait moins de souffrances.

    • Vous ne reprenez pas l’argument pédophile avec la zoophilie ou la nécrophilie ?

      C’est peut-être moins commode effectivement … Dans ces deux cas-là, aucun mal n’est fait à quiconque non plus. Si la chèvre est consentante …

  • Un mariage n’est pas un contrat quelconque.

    Les homo-sexuels veulent bénificier des mêmes droits fiscaux que les hétéros, c’est envisageable. L’homme est libre.

    Mais après ça, pourquoi ne pas autoriser le mariage entre trois adultes consentants, ou quatre ? Avec des animaux ou des objets ? Certains Etats américains sont déjà en train de réfléchir à l’intégration de cette possibilité à leur législation.

    Etre libéral est donc l’acceptation de toutes les possibilités, et le rejet de toutes les entraves à la liberté ? Ca parait assez dogmatique et peu rationnel.

    • « Etre libéral est donc l’acceptation de toutes les possibilités, et le rejet de toutes les entraves à la liberté ?  »
      ——————————————
      NON ! Pour la millième fois.

    • 1) J’impose un moratoire sur le sophisme de la pente glissante. Merde à la fin.
      2) Le libéralisme n’est pas relativiste. On peut très bien être homophone et libéral. Mais on ne peut pas interdire l’homosexualité ou les contrats de vie commune entre personnes de même sexe
      3) La zoophilie devrait effectivement être permis, même si personnellement cette pratique me répugne
      4) La pédophilie et la nécrophilie demandent sont des questions plus complexes sur lesquelles je ne pourrais argumenter convenablement dans cet espace.

      • Voilà!

        … et je viens de me entre compte que mon premier commentaire était presque exactement le même que le votre. Je ne l’avais pas lu 😉

      • @Me Liberal :
        1. Ce n’est pas un sophisme. Si je vous dis 1,2,4,8,16,32, vous me direz que 64 risque bien de venir.
        2. « On peut très bien être homophone et libéral » Effectivement
        « Mais on ne peut pas interdire l’homosexualité ou les contrats de vie commune entre personnes de même sexe » D’accord
        Mais le mariage, si.
        3. « La pédophilie et la nécrophilie demandent sont des questions plus complexes sur lesquelles je ne pourrais argumenter convenablement dans cet espace. »
        J’ai pris ces exemples comme j’aurais pu en prendre bien d’autres.

  • Boutade: Je veux bien qu’on autorise le mariage des homosexuels, mais pas leur divorce.
    Pouf pouf.

    • A part ca, quand partez dans votre article sur « Dirait-il de même pour la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie ? » vous vous disqualifiez totalement. Et je ne suis pas homosexuel ni ne fais du lobbyisme.

      Il se trouve tout simlpement qu’une part non negligeable de la population trouve son bonheur aupres de gens du meme sexe, bonheur partage. Et c’est le « non negligeable » qui change tout.
      Et aussi le fait que rien n’est reprehensible dans ces relations contrairement aux choses que vous citez.
      La fourchette la plus basse parle de plusieurs %, ca fait largement un million de Francais. Voila le fait de depart.
      Apres faut voir comment on se debrouille maintenant puisque la societe reconnait petit a petit cette minorite sexuelle. Il est probable que des usages dogmatiques mis en place lorsque ces minorites etaient ignorees, puissent evoluer d’un chouillas.

    • D’ailleurs, si les homos ne peuvent pas se marier entre eux, cela voudrait dire qu’ils devront se marier avec nous autres 😮 Non merci !

  • Il y a une contradiction dans votre article : vous prétendez défendre le mariage traditionnel, mais vous défendez le mariage devant le maire qui n’a que 200 ans, qui est un artifice étatique issu de la Révolution française et qui est contraire à toutes les « traditions multiséculaires » qui consacraient le mariage privé, religieux et communautaire.

  • « Le mariage est une tradition multiséculaire ». Définition restrictive, tout comme celle de simple contrat. Le mariage est une institution (qui comme toute institution peut être amenée à évoluer).

  • Que fait cet article sur un site libéral ? Pas une once d’analyse libérale dans le propos. Uniquement les sempiternels non-arguments de conservateurs (le plus souvent catholiques), qui se résume à l’affligeant argument de nature. Quant à l’assimilation avec la pédophilie/zoophilie (et qui donc omet totalement la question centrale du consentement mutuel dans l’acte sexuel) et à la justification de l’homophobie (en comparaison avec l’arachnophobie – non mais lol), on trouve là des arguments pathétiques, intellectuellement malsains et dangereux. Je suis franchement affligé que Contrepoints n’ait pas trouvé un intervenant plus affûté pour défendre un avis défavorable au mariage homo.

    • Sinon, à la bigote plus haut:

      La polygamie, ça vous enlève quoi, à vous? En quoi ça brime votre liberté?
      Quel mal ceux qui veulent vivre une relation amoureuse à plusieurs vous agressent et vous nuisent?

      Je suis très curieux.

  • Flat tax personnelle et abolition des droits de succession, et le problème du mariage (homo ou pas) et du Pacs est réglé.

  • DomP confond homosexualite et homophilie.

  • Le mariage devant le maire, une tradition multi-séculaire ?

    En quoi la tendance qui pousse les homosexuels à pouvoir adopter est-elle destructrice (plus que, disons, le divorce, ou l’adoption par n’importe quel couple) ?

  • «  »Le mariage est une tradition multiséculaire qui implique un minimum de formalisme et de rigueur. »
    –> il est drôle d’en appeler à la rigueur et une tradition multiséculaire car cette tradition a beaucoup évolué au cours des temps même la Bible (on sent très clairement que ce journaliste considère la société « laïque » comme une copie d’une société « chrétienne ») fait référence à plusieurs formes de mariage.

    « Ainsi les transsexuels demandent déjà la reconnaissance officielle de leur supposé changement de sexe, voire la prise en charge pas la sécurité sociale de leurs opération. »–> on se réveille, c’est déjà accepté.

    ‎ »l’homosexualité est une pratique choisie » –> à titre d’expérimentation, j’invite ce journaliste à choisir durant une ou deux heures cette pratique… nous verrons s’il arrive à choisir…
    il y a environ une minute ·

    ‎ »Loïc se pose enfin la question de savoir « en quoi diffère le contrat de mariage du contrat de vente ». » –> cette notion de contrat commercial existe déjà depuis très longtemps dans le mariage hétérosexuel : on échange la mariée contre un troupeau de moutons, la mariée est « livrée » avec une dot.

  • Je ne comprend pas cet article.
    Rappelons que nous ne parlons pas du tout, en fait, du mariage homosexuel. Il est déjà possible : il suffit d’aller dans une église qui pratique ce genre de mariage, et ça existe, en France. Paradoxalement c’est même plus facile pour les gay puisqu’il est actuellement interdit de célébrer un mariage hétéro dans une église si il n’y a pas eu avant un mariage étatique…

    Nous parlons de tout autre chose, qui est la reconnaissance par l’état de ce genre de mariage.

    En tant que libéral, je m’empêche par principe d’avoir un avis sur les pratiques qui ne nuisent à personne. L’espèce humaine n’est pas une personne, c’est juste une étiquette de regroupement (à géométrie variable, Cf. les négations de la qualité d’humains à tels ou tels groupes de personnes) dont la survie ou la disparition n’a aucune importance ; par conséquent, il importe peu, de ce point de vue, que les gens se marrie ou pas, et le fasse pour avoir des enfants ou pas. Le caractère naturel ou pas de l’homosexualité est totalement hors sujet et je ne veux même pas en discuter

    Par contre je m’insurge contre les pratique qui nuisent à autrui.
    Le mariage civil (au sens : de la société civile) est un contrat en général public, devant curé ou notaire, (mais qui peut, aussi bien, être privé) qui ne nuit à personne : les deux mariés prennent des engagement l’un envers l’autre, ça les regarde, et eux seulement…
    En revanche le mariage étatique est un problème en soi. Il donne aux mariés créances sur les tiers (et pas seulement des avantage fiscaux) , et c’est inacceptable. La réponse des gays qui ne veulent pas pratiquer le mariage étatique actuel est de de l’étendre à leur genre. C’est stupide, et c’est inacceptable aussi. Tout le reste est hors sujet.

    Le mariage étatique doit être réformé ; on peut y inclure les gay si ça les amuse, mais il faut surtout le nettoyer des questions d’état-civil, de fiscalité, et surtout des droits sur les tiers que le contrat passé entre deux personnes leur donne. Par exemple, il est parfaitement intolérable que le bail souscrit avec Dupont soit automatiquement transférable à Durant sous prétexte qu’il se sont marié entretemps. de même, le principe de la paternité automatique du mari sur les enfants de la femme, et donc des droits acquis par ces enfants sur le mari, n’a plus de sens dans la conception du mariage qu’on nous impose. Etc.

    • Toutafé
      Depuis la naissance nous sommes pris dans des contraintes étatiques, dans des normalités étatiques. Le mariage normal, les études normales, le boulot normal, les enfants normaux.
      La sécurité sociale, faut être dans les clous…. La CAF La CPAM la CNAV ( cancras et carbalas).
      Si tu ne peut pas cocher les bonnes cases, tu touches pas….

  • ah ah ah oui, en fait je viens de comprendre grace a vous le sens du mot « déviant ». C’est juste qu’en voulant mettre ma bite dans un vagin, j’ai rippé et elle s’est retrouvé dans le cul c’est ça?!!! Mon pauvre ami!!! Pauvre petite personne obtuse qui n’a toujours pas pu envisager le fait que l’homosexualité pouvait être de l’amour. Il n’y a vraiment rien a tirer de vous… peut-etre peux tu par exemple imaginer que la pédophilie fait du mal a quelqu’un et pas l’homosexualité. La pédophilie est forcément un viol. Bref, tu ne le sais pas mais tu es homophobe. C’est pas grave. Le monde est rempli de gens comme toi qui sont misogyne aussi et qui ne le savent pas. En recvanche, pour te connaitre un peu mieux toi même, je te propose de regarder cette video très intéressante : http://www.dailymotion.com/video/x7ya62_experience-sur-l-homophobie_news

    • Allons, allons, puisqu’il vous dit que l’homophobie est une préférence intrinsèque, naturelle, et qu’il ne faut donc pas la réprimer !

  • Article ridicule, j’ai stoppé la lecture à

    « Comme je viens de montrer de l’homosexualité, en tant que pratique et non seulement de désir ».
    Vous n’avez rien montré du tout, vous avez donné votre avis.
    Sous entendre que les homosexuels le sont par choix, du moins dans leur pratique, ça revient a dire « faites vous un noeud dans la bite et ne baisez jamais de votre vie » sinon, c’est votre choix, bla bla bla.

    Quant au coté non naturel car non reproductif, je suppose que les bonobos ne sont pas non plus des animaux naturels. Un grand nombre d’animaux ont des rapports homosexuels, c’est avéré chez les chats, les dauphins, les bonobos (encore eux), les lézards, …

  • Je suis d’accord pour arrêter de parler de « mariage » civile, on pourrait trouver un autre nom.
    Pour ce qui est de la norme, si la question se pose sur l’union d’un homme avec un homme ou d’une femme avec une femme, c’est que la norme est fluctuante. Il y a des gens qui trouveront que la sexualité et le projet de vie, familiale ou non, sont normalement liés et d’autre qui trouveront le contraire… ce débat n’existait pas avant pour des raisons matérielles qui ont été dépassées (pour diverses raisons, techniques principalement).
    Je suis d’accord pour dire que l’homosexualité est un choix, et bien qu’il ne soit pas forcément conscient il est logique de l’assumer comme tel. Si l’homosexualité est un choix, une revendication de normalité peut tout autant l’être, et si des hétérosexuels choisissent de considérer cela comme « normal » alors voilà: il y a des choix, des responsabilités, une normalité. Pour ce qui est du droit… un homme aujourd’hui ne peut pas enfanter, si demain une technologie apporte cette possibilité ce sera autre chose, une femme, même homosexuelle, peut enfanter, c’est comme ça. Ce qui compte c’est en revanche d’accompagner ces changements sociaux, de norme: on ne peut sans doute pas tout laisser faire tout de suite et tout le temps en considérant que tout se règle tout seul. Je ne suis pas certain que ce soit le cas aujourd’hui avec cette idée de mariage gay, je ne crois pas en un dérèglement soudain et total de la société à cause de ça.

    Pour ce qui est de la « nature »… c’est plus compliqué. Chez l’homme la corrélation entre la sexualité et la procréation n’est pas particulièrement naturelle (c’est vrai aussi chez d’autres animaux): c’est à dire que la procréation est naturellement liée à un acte sexuel, c’est vrai, mais pas l’inverse. La structure familiale est encore autre chose, pareil pour l’association de personnes devrait pouvoir se faire sur n’importe quel prétexte (les couples mariés, de ce que je sais, ne sont obligés ni de prendre en charge des enfants ni d’avoir des relations sexuelles).

  • C’est pas pour faire l’homophobe ou des généralités mais tous ces discours me font penser à la vision romancée de l’homosexualité qu’Hollywood essaie de nous faire avaler.

    Quiconque a un minimum d’expérience du milieu homosexuel sait pertinament que les associations pro-mariage sont micro-représentatives. L’intérêt du PACS est qu’il est très facile de le dissoudre car la plupart des homosexuels vivent le plus souvent des relations très courtes et changent régulièrement de partenaires. Il n’y a qu’à voir le poids de la prostitution et de la pornographie et autre lieux échangistes (parks, saunas etc…) dans la culture gay. Le désir de fonder une famille se trouve davantage chez les lesbiennes que chez les homosexuels.

    Je sais, que je vais choquer mais tout le monde sait que la sexualité homosexuelle n’a pas les mêmes codes. Il peut y avoir de l’amour dans ces unions mais la plupart des couples homos fonctionnent de manière non exclusive…

    Quant à l’adoption, il est en théorie autorisé en France pour une personne seule d’adopter. Néanmoins, cela arrive très rarement. Je doute que les couples homosexuels (masculins) arrivent en tête de liste vu le faible nombre d’enfants disponibles. Ce sont surtout les adoptions « internationales » qui vont en faire les frais. Or de plus en plus de pays interdisent désormais ce genre d’adoption.

    Enfin, d’un point de vue législatif, je vous avoue que ça m’embête un peu de voir se développer un gigantesque marché pour les mariages blancs/gris. Quand on voit que déjà de plus en plus d’immigrés se servent de « leur sexualité » pour justifier un titre de séjour on ose à peine imaginer les nouvelles filières qui vont se développer.

    Bref pour moi, ces mesures vont juste détruire le reste de légitimité du mariage et créer de nouvelles filières migratoires (par le biais de l’adoption ou du mariage).

    • Le fait que le mariage soit la revendication d’une minorité n’importe pas beaucoup. Comme P le dit plus haut, il y a même des revendications plus importantes à avoir: ok pour convenir que le mariage est assez peu légitime.
      Cependant il n’est pas question pour l’instant, de ce que j’ai compris, de supprimer le mariage… à mon avis il faudra attendre pour ça. On pourrait éventuellement changer de dénomination, et laisser le mot « mariage » aux rites religieux et superstitions… même si ça ne fera pas pour autant l’objet d’un copyright.

    • Le fait qu’une majorité de la population gay (et ca reste a prouver), ait un mode de vie ne doit pas interdire au fait que l’autre partie de cette population doit subir ces statistiques.
      De plus je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse d’une majorité. L’intégralité des couples gays que je connais sont des couples durables qui ne voient leur relation comme un couple hétéro. Et ca quelque soit l’age (j’ai 25 ans, et j’ai des amis gays de 25, 30 et plus de 50 ans, qui ne voient leur couple, sentimentalement, qu’avec 1 personne).
      La différence est que les gays, meme en couple, accèptent beaucoup plus le partage sexuel. Seule la sexualité est plus exacerbée, non le sentiment amoureux.
      Dès lors, pour l’éducation d’un enfant par exemple, la sexualité n’étant pas publique, quelque soit l’orientation, s’agit il d’un vrai probleme pour l’equilibre ?
      Vous parlez de la prostitution et de la pornographie gay. Je me permet juste de constater que le porno étant en grande partie a l’origine de l’essort d’internet, que les histories de coucheries sont à l’origine d’une bonne partie de nos guerres, civilisations, religions, ca a touché toutes les orientations et pas que les gay. Quand a la prostitution, il me semble quand meme que celle qui a pignon sur rue est beaucoup plus hétéro qu’homo.

      Je pense que les couples hétéros agissent différemment principalement parceque les femmes envisagent la sexualité d’une maniere différente (exclusivité etc etc), choses qui ne se retrouve pas chez les gay hommes. Quant au couple lesbiens, je n’en sait rien n’en connaissant pas.

      Quant au mariage blanc ou gris. Je ne vois pas la différence avec les hétéros. Peut etre quelques immigrés profiteraient de l’occasion pour exercer ce « droit » la, mais je crois que beaucoup de nos immigrés viennent de contrées ou l’homosexualité n’est pas spécialement bienvenue. Ils peuvent surement déjà profiter d’aide à la venue en France si leur vie est mise en danger sur place pour ces raisons la.

    • @MIA
      La loi se moque complètement de votre expérience du milieu homosexuel, de vos statistiques à la louche et des « codes de l’amour homosexuel » que vous croyez connaitre.
      La loi doit être la même pour tous, et plus que tout, elle doit évoluer dans un espace limité par les droits naturels des individus parmi lesquels figurent la liberté d’association et la liberté de contrat.

    • Et vous vous avez une vision de l’homosexualité uniquement basées sur les reportages sur les mouvements bareback, la gaypride et ce qu’on trouve dans les boites et sauna gays.

      Moi je suis gay, j’ai un copain depuis 2 ans et demi et nous sommes le plus jeunes couple de tous nos amis gays. Arrêtez de croire ce que vous voyez à la télévision, l’écrasante majorité des couples gays sont fidèles et stables.

      Si demain je devais me faire une idée sur les couples hétéro en interviewant des couples rencontré dans les discothèques et les clubs échangistes de France, j’aurais la même image à propos des couples hétéros.

  • Pour la pedophilie et la zoophilie, je pense en effet qu’il s’agit de pulsion qu’on ne choisit pas.
    Le problème n’est pas d’avoir ces pulsions, le problème est de les exprimer en contraignant une personne, ou un animal, contre sa volonté. Pour la pédophilie il est clair que nous ne pouvons pas considérer qu’un enfant soit consentant de quelque maniere que ca soit, et je ne suiis pas certain que pour l’animal le cas soit différent.

    Il me parait cependant triste que nous considérions la pédophilie comme un crime qu’il faut punir une fois l’acte accompli et que nous ne traitions pas, en France en tout cas, le problème avant. C’est un peu comme si on attendait que les schizophrène tuent quelqu’un avant de considérer leur maladie psychologique.
    Pour l’homosexualité c’est un peu différent, puisqu’il s’agit d’assumer une choses qui vient naturellement, et que généralement les 2, ou plus, personnes sont consententes, au même titre que les hétérosexuels.
    Pour moi votre article montre plus la limite du mariage en tant qu’institution et régime fiscale qu’un plaidoyer anti mariage pour tous.
    Dans le commentaire « pourquoi ne pas autoriser le mariage entre 3 ou plusieurs personnes », j’avoue me poser serieusement la question. Cela avait déjà été évoqué sur ce site. Je peux concevoir que plusieurs parents veuillent mutualiser leurs besoins pour éduquer leurs enfants en groupe. Et apres tout, si l’équilibre indispensable a la vie de l’enfant est respecté, je n’y vois aucun mal. Le tout est de savoir ce que nous considérons comme indispensable a la vie, et est-ce qu’un foyer composé d’uniquement 2 parents fait partie de ces choses indispensables.

    • Un foyer composé de 2 parents ne semble pas indispensable. Il y a un certain nombre de « normes » dans la société (cet article en parle trop vite) qui évoluent lentement, et ne pas les respecter c’est aussi courir le risque de se priver de moyens d’interaction avec les autres.
      Ce qui me semble le plus important dans la polygamie c’est la garantie effective de pouvoir rompre le contrat, avec des conditions équitables, et l’absence d’obligation d’exclusivité. Ce qui fait qu’il peut y avoir des associations entremêlées, et une certaine complexité.

    • Dans la culture Tahitienne, traditionnellement si une famille n’est composée que d’enfants garçons, le dernier arrivé est éduqué comme une fille, et ca ne pose pas tant de probleme de société que ca.

      A part sortir un cliché sur 1 cas particulier qu’on peut retrouver quelques soit la sexualité qu’il faut interdire.

      Il y a deux ans, une mère célibataire a jeter son enfant du 11eme étage d’un immeuble parcequ’il pleurait trop. Selon votre raisonnement il faut donc interdire aux femmes seules d’éduquer un enfant.

      • Je ne raisonnais pas, je relevais juste un fait d’actualité que je trouve dérangeant. Maintenant, libre à vous d’analyser le bidule comme vous le voulez, de trouver ça normal, etc, etc. Si vous voyez aucune différence entre déguiser un garçon en fille et lui refiler un traitement hormonal, vous avez un sérieux problème de jugement. Et puis la société tahitienne, ses moeurs et ses coutumes, je sais pas trop si c’est un exemple qu’on peut transposer au modèle franchouille si facilement.
        Ce qui m’amuse dans tout ce faux débat, c’est que la plupart des gens qui militent en faveur du « mariage » homosexuel, flamby en tête, sont ceux pour qui il relève et se limite au simple contrat ou appartenant à un folklore dépassé. Qu’un mec qui n’ait jamais ressenti le besoin de se marier veuille ouvrir cette option aux homosexuels est assez révélateur.
        Que les pédérastes et autres des lesbiennes s’aiment d’amour, et se fassent des gâteries par tous les trous, je m’en contrefous, c’est leur problème. Maintenant, qu’on fasse des lubies d’une minorité un problème sociétal majeur, ça me fascine et m’emmerde. Que je sache, leur homosexualité n’est ni un handicap, ni une maladie, ou que sais-je encore. Pourquoi la société devrait-elle se plier et s’adapter à leur bon vouloir?
        Pour ce qui est du prochain chapitre, l’adoption, je suis contre. « Mieux vaut un enfant bien traité par une paire homosexuelle, qu’un enfant maltraité par un couple hétéro »: pourquoi y aurait-t-il moins de mauvais parents adoptifs homosexuels qu’hétérosexuels? Je ne sais pas si on a pu constater ou étudier des désordres d’ordre psychologiques, affectifs, ou autre chez les enfants de familles décomposées. Si c’est le cas, je me demande si c’est bien malin de sortir les enfants du cadre familial naturel (un père, une mère).

    • On ne parle de cette histoire que parce que l’enfant a deux mères. Le traitement précoce du « désordre d’identité de genre » (faute d’un terme adéquat) se pratique comme ça depuis quelques décennies déjà. Quand le traitement concerne un garçon de 7 ans qui a un papa et une maman, on n’en parle pas, curieusement. Et pourtant, changer de sexe, jeune ou adulte, est un traitement encore controversé dans le monde médical, et il y a des voix pour comme des voix contre, qui font tous valoir des résultats positifs d’approches différentes.

      Une remarque supplémentaire sur le cas présenté dans le lien: nous ne savons rien du dossier médical de l’enfant. Il pourrait très bien avoir autre chose qu’une « dysphorie de genre ». Par exemple, une forme d’ambiguité génitale pouvant indiquer une affection génétique, chromosomale ou somatique qui remette en question son véritable sexe. C’est beaucoup beaucoup plus courant qu’on ne l’admet généralement.

      • Ah, ne m’en parlez pas. Mon frère et mon beau frère avaient trois nièce et deux neveux, et vlà t’y pas que dans un mois j’aurais deux nièces et trois neveux. On arrête pas le progrès!
        Livrez moi les statistiques qui appuient ce que vous avancez, et on en reparlera plus tard. Ce qui me choque là dedans, ce n’est pas la maladie dont ce petit garçon est peut-être victime. C’est plutôt le militantisme dont ces deux femmes semblent faire preuve.

        • Quel militantisme ? Pour autant que je puisse en juger, elles se comportent exactement comme tous les autres parents d’enfant suivant ce type de traitement.

          Elles ont réagi à un comportement d’un de leurs enfants (car il a semble-t-il deux grands frères qui n’ont pas ce problème), ont essayé de le persuader qu’il faisait erreur, l’ont envoyé consulter, et se sont résignées au diagnostic (quoique personnellement j’ai tendance à contester le bien-fondé du traitement prescrit, pour de toutes autres raisons). Vous en apprendrez plus en lisant cet article de CNN:
          http://edition.cnn.com/2011/09/27/health/transgender-kids/index.html

          Ce type de traitement est administré à des enfants prépubères depuis 2007 aux USA, et depuis bien avant (C.F. les travaux des docteurs John Money puis Milton Diamond) chez les enfants ayant tout juste commencé leur puberté. Comme vous pourrez le découvrir à la lecture de cet excellent dossier du NewYork Magazine, ce traitement est toujours controversé:
          http://nymag.com/news/features/transgender-children-2012-6/

  • «Le mariage, au contraire, est un contrat (et même plus qu’un contrat, une convention) tripartite.»

    Non. C’est la législation qui a fait cela pour pouvoir mieux contrôler la population. Mais rien ne devrait interdire le fait qu’un mariage soit un contrat bipartite.

  • « Loïc affirme ensuite que « l’homosexualité n’est pas un choix, mais une question de préférences intrinsèques ».
    Dirait-il de même pour la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie ? Nous avons tous, ou presque, des désirs, des attirances, qui vont dans des directions différentes. Il n’en reste pas moins que l’assouvissement de nos désirs, tout légitimes soient-ils, relève bien du choix. »

    Réduire l’homosexualité à un acte sexuel doit être une blague, ou alors il faut n’avoir pas beaucoup réfléchi à la question.

    L’homosexualité n’est pas qu’affaire de sexualité, en dépit de son nom. Aux dernières nouvelles, la zoophilie, la pédophilie ou la nécrophilie excluent toute forme d’amour réciproque entre adultes consentants.
    Ne pas tenir compte de cette évidence relève soit de l’ignorance crasse, soit de la plus profonde mauvaise foi.

    Qu’ensuite certains bien-pensants traditionnalistes préfèrent restreindre le mariage à une sanctification du couple reproducteur, c’est leurs oignons. Du moment qu’ils ne prétendent pas imposer leur étroitesse d’esprit à tous ceux qui souhaitent en contracter un.

    • Il ne s’agit pas d’étroitesse d’esprit mais de liberté et de responsabilité.
      Vous semblez exiger une société proposant un catalogue de comportement valides et reconnus officiellement comme tels.

      Ce n’est pas sur de telles bases que l’Occident a inventé le libéralisme.

      Il faut une morale abstraite, non coercitive, permanente et réduite à l’essentiel; et un ordre public coercitif adapté à chaque contexte.
      Entre les deux se déploie la liberté individuelle.

      Comme J-F Revel le souligne dans ses mémoires, il est faux que les homosexuels (se consacrant à l’art, il en était entouré) aient été persécutés par le passé. L’étroitesse d’esprit tarditionnelle est un bobard.

      Critiquer l’étroitesse d’esprit des autres relève par ailleurs du socialisme, et certainement pas du libéralisme.
      Comme le mariage homosexuel.

  • Le libéralisme ne peut pas défendre le « mariage » homosexuel, au contraire.
    L’État n’a pas à promouvoir un mode de vie, sauf à prendre la place de la religion (ce qui est bien le cas de l’État socialiste).

    En affaires humaines l’exception confirme la règle, et il est acceptable de promouvoir le choix de vie consistant à fonder une famille, au moyen d’un mariage civil ou autrement, pour l’évidente raison qu’il conditionne rien moins que la survie de la société (si 2% des gens sont homosexuels, 100% des gens sont nés d’une union hétérosexuelle).

    J’enfonce le clou: Le mariage civile est une atteinte à la liberté de tous, puisqu’il engage des moyens publics et qu’il est présidé par un représentant de l’État, avec son écharpe tricolore, dans une parodie de cérémonie religieuse dont le but est d’évincer la religion vue comme concurrente de l’État, et qui justifie qu’on le qu’on le considère comme un prêtre du culte de l’État.

    Une telle atteinte doit être circonscrite à l’utilité publique la plus extrême. L’union homosexuelle n’a AUCUNE utilité publique.
    Les quelques justifications égalitaristes sont donc infondées et découlent de considérations fiscales dont un libéral ne peut pas tenir compte puisque les impôts en question ne devraient pas exister.

  • Cet article crasseux bondit d’argument totalitaire en argument totalitaire.

    La loi servirait à distinguer ce qui serait la norme de ce qui serait déviant. On est où ici, sur un site qui promeut les droits individuels ou le devoir de faire comme tout le monde ?

    Ensuite on pourrait interdire certaines choses au prétexte qu’en les autorisant on risquerait de voir se multiplier des revendications illégitimes. Franchement où va-t-on chercher des arguments aussi nuls ?

    Je ne comprends vraiment pas pourquoi Contrepoints a publié cet article non seulement nul dans l’argumentaire, mais en plus étatiste au possible ! Je trouve cela gênant.

  • Merci pour cet article qui rétablit quelques vérités qui ne sont pas très aimées par le monde. Le mariage homosexuel est la porte ouverte à l’adoption comme on peut le constater dans tous les pays décadents qui l’ont légalisé. On donne une main, ils prennent le bras, les lobbys ne perdent pas le nord contrairement à ce que beaucoup peuvent croire

  • @Acrithene

    Vous hurlez à la liberté mais vous voulez interdire de tribune cet article ?
    Cohérence ?

  • Le mariage est bien un contrat et l’intervention du maire ne rajoute pas une troisième partie au contrat (la société) pas plus que le notaire n’est une troisième partie dans un contrat de vente immobilière.
    L’intervention du maire, d’un notaire ou autre n’est qu’une convention administrative.
    Laissez les gens libre tant qu’ils ne réduise pas votre liberté et vous serez un libéral.

    • Le maire avec son écharpe tricolore représente l’État, qui donne sa « bénédiction athée » au mariage en tant que comportement homologué reconnu d’utilité publique.

      Les avantages du mariage ne devraient pas exister parce qu’ils ne devraient pas être nécessaires (impôt sur la mort etc.)

      On n’est pas libres de réclamer des droits à la société, c’est-à-dire à vous et moi. C’est vous et moi qui sommes libres de refuser l’octroi de « droits à », voire d’une simple « bénédiction » provenant d’une organisation dont nous sommes membres « cotisants » captifs.

      Que l’État définisse la liste des choix de vie encouragés, voire permis, est extrêmement préoccupant. Pourquoi pas la charia ?
      Il faut en revenir au principe chrétien de séparation entre Dieu et César, ce dernier n’ayant pas d’autorité morale et n’étant donc aucunement fondé à homologuer tel ou tel choix de vie (contrairement aux Églises, qui sont des organisations vouées à exercer une autorité morale non coercitive).

      Le mariage homosexuel est une menace contre l’idée même de liberté.
      Chacun doit assumer les responsabilités de ses propres choix de vie, sans quémander une approbation officielle, sans quoi nous nous quittons le principe d’une morale au sens chrétien et de la liberté qui en découle pour aller vers un catalogue de comportements homologués où la conscience individuelle n’assume plus ses choix.

      Quand La notion même de liberté aura disparu, on ne parlera plus de libéralisme…

      • L’état n’a pas à s’occuper de religion, pas plus que la société ou que sais-je encore. La religion est une chose privée qui ne concerne que le croyant.

        Le mariage homosexuel est une menace contre rien du tout.
        Le mariage, qu’il soit homosexuel ou non, est un contrat non valide car perpétuel et fondé sur une promesse. Ainsi, il doit être supprimé en tant que contrat.

        Après, libre à chacun d’aller faire le singe devant un curé, un maire, un capitaine de bateau ou autre, mais le mariage ne doit pas être plus que ça, une promesse.

        D’autre part on peut s’interroger sur la valeur d’une promesse qu’on nous oblige à tenir par la loi…

        • « Le mariage homosexuel est une menace contre rien du tout. »

          Je voulais dire: L’idée de l’instaurer témoigne de ce que nous tournons le dos à l’anthropologie de la liberté.

          Pourquoi diable vouloir homologuer un choix de vie, sinon parce qu’on cherche à faire assumer par l’État-nation ses propres choix ?
          Or l’État/nation n’a pas à le faire – sauf, encore une fois, à la dernière extrémité: Je peux admettre, sans y tenir, que l’État encourage à fonder des familles parce que notre existence même en dépend.

          « chacun d’aller faire le singe devant un curé, un maire, un capitaine de bateau »
          Attention: À dénigrer toute autorité morale, vous nous ramenez au socialisme !
          En effet, c’est alors l’État qui assumera cette autorité, et nous serons revenus en arrière.
          Il n’y a pas d’autre choix: Si nous voulons éviter que l’autorité morale soit coercitive, il faut qu’elle existe en dehors de l’État.
          Si vous combattez ce principe, vous renforcerez involontairement les socialistes (et les islamistes) dans le sens d’une mainmise de l’État régalien sur les questions morales, donc spirituelles.

          Votre athéisme ne doit pas vous aveugler sur ces questions.

          • Je ne dénigre aucune autorité morale, je rappelle que la morale est par essence privée. Ni l’état ni personne d’autre ne doit « assumer cette autorité ». Que les chrétiens veuillent se retrouver à l’église, ou les juifs à la synagogue ne regardent qu’eux, s’ils veulent reconnaitre l’autorité de leurs prêtres, très bien. Mais cela ne veut pas dire que cette autorité doit être institutionnelle.

            Quand je parle de séparation de l’église et de l’état, il va de soit que je parle aussi de la morale.

            Quand à cette histoire de mariage homosexuel, je pensais que ma position était clair, je suis contre, en tant que contrat, et je m’en fout en tant que cérémonie, ou promesse. De la même manière que pour le mariage hétéro, ou polygame.

            Ceci dit je vois ce que vous voulez dire, et je suis d’accord avec vous (je pense) quand vous dîtes « L’idée de l’instaurer témoigne de ce que nous tournons le dos à l’anthropologie de la liberté. »

            Je pense que nous sommes opposés sur notre conception de la chose morale, qui est privée pour moi, et qui doit dépendre d’une autorité institutionnelle, pour vous.

            Seulement, votre position implique obligatoirement un monopole de l’église sur la morale et le spirituel, ce qui est une position dangereuse.

            Homologuer un choix de vie est une aberration, ça revient tôt ou tard à figer la société, ce qui conduit au socialisme, qui lui-même conduit au coté obscure etc…
            Mais poser un monopole sur la chose morale c’est à peu près du même tonneau.

  • Considérer que l’homosexualité est un choix est une idiotie. Evidemment parti d’un tel constat on peut dire tout et n’importe quoi contre l’avancée des droits et l’égalité pour tous les couples.

  • Le vocable « homosexualité » présente déjà un problème tout comme le substantif « hétérosexualité » puisqu’ils renvoient à une sexualité or il existe des sentiments amoureux et affectifs qui précèdent la sexualité et ignorés par ces deux termes. L »homosexualité ou homophilie (terme qui serait plus exact) tout comme l’hétérosexualité ne sont pas (que) des pratiques sexuelles… il s’agit d’orientations sexuelles mais pas de pratiques sexuelles… les homosexuels n’ont d’ailleurs pas le monopole de certaines pratiques sexuelles.

    cet article présente une grave confusion entre PRATIQUE SEXUELLE et ORIENTATION SEXUELLE

    à l’image de la démarché pseudo-scientifique et pseudo-démonstrative adoptée.

  • Franchement! Oser parler d’homosexualité et de pédophilie dans le même texte!!!! Mais quand les gens comprendront que ça n’a rien à voir?

  • un article creux à partir du moment où on prétend que l´homosexualité serait un choix….pouvez vous choisir vos passions ?? non! car justement c´est incontrolable.
    vous pouvez choisir de l´assumer, c´est a dire de l´affirmer à la face de la société…ce qui évite les questions récurrentes,  » tu as pas encore une copine ?? »  » pourquoi tu n en trouves pas une »

    pourquoi serait un mal de dire » as tu quelqu´un dans ta vie  » …ah j´oubliais « quelqu´un  » dénature la personne qu´elle soit homme ou femme…

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