Je suis égoïste

Je suis égoïste, je n’en suis pas fier mais je n’en ai pas honte. C’est peut être que vous et moi n’avons pas la même définition de ce mot : pour moi, être égoïste ne signifie pas que je me fiche du sort de mes semblables

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Je suis égoïste

Publié le 2 mai 2012
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Je suis égoïste,  je n’en suis pas fier mais je n’en ai pas honte. C’est peut être que vous et moi n’avons pas la même définition de ce mot : pour moi, être égoïste ne signifie pas que je me fiche du sort de mes semblables.

Par Georges Kaplan.

Je suis égoïste.

Ce n’est pas que j’en sois particulièrement fier mais c’est la vérité – et j’aime la vérité. Alors oui, je suis égoïste. Je pense d’abord à mon intérêt propre, à celui de ma femme, de mes enfants, de mes amis avant d’envisager celui qui est supposé être général – quelle que soit la définition que vous voulez bien lui donner. Je vis, avant toute chose, pour moi-même et pour celles et ceux qui me sont chers. Vos classes sociales, races, religions ou nations m’indiffèrent pour l’essentiel et passeront au mieux au second plan de mes préoccupations. J’ai, au fond de ma petite personne, le sentiment profondément ancré que, si ma vie a bien eu un début, elle aura aussi une fin : dans le laps de temps qui m’est imparti, j’ai bien l’intention d’en profiter.

Je veux vivre. Je veux aimer, créer, faire et réussir. Je veux offrir la meilleure des vies possibles à ces cinq êtres humains qui composent ma famille la plus proche et je veux le faire par mes propres moyens. Ça aussi c’est important : je refuse obstinément et jusqu’à un point qui relève de l’obsession de devoir quoi que ce soit à qui que ce soit : ce que j’ai, je l’ai gagné ; ce que je n’ai pas, je ne l’ai pas mérité. Appelez ça de la fierté ou de l’obstination. Peu importe le nom qu’on lui donne.

Je suis égoïste et je n’en ai pas honte. Je n’en suis pas fier – je l’ai dit plus haut – mais je n’en ai pas honte. C’est peut être que vous et moi n’avons pas la même définition de ce mot : pour moi, être égoïste ne signifie pas que je me fiche du sort de mes semblables [1]. Pas du tout. Seulement, ma solidarité et ma générosité ne s’appliquent pas de manière égale à tous. Par exemple, pour mon ami Karim, qui est jordanien et musulman, je crois que je serais prêt à tout. J’aime ce type : il a ce mélange d’intelligence brillante, de simplicité et d’humanité vraie qui font que certains de mes semblables, à mes yeux, valent plus que d’autres. En revanche, être solidaire d’un Jean-Luc Mélenchon ou d’une Marine Le Pen, pardon, mais c’est trop me demander. Ces deux-là, de mon point de vue, sont les représentants de la lie de l’humanité, des nuisibles dont les idées, les motifs et les moyens ne m’inspirent que du dégoût. Oh, je ne dis pas que s’ils se noyaient j’appuierais sur leurs têtes mais, franchement, j’hésiterais à leur porter secours.

C’est que je n’ai pas non plus la même définition de solidarité et de générosité que vous. Pour moi, l’un comme l’autre ne peuvent être que des actes volontaires, un choix individuel qui me pousse, respectivement, à unir mon sort à l’un de mes semblables ou à lui venir en aide lorsque sa situation me touche. Dans ma vision des choses, être solidaire c’est un pacte entre individus libres et consentants, c’est – comme au temps des premières mutuelles ouvrières – ce que font des gens qui veulent lier leurs destins et faire cause commune face aux aléas de la vie. Dans ma vision des choses, la générosité c’est un don, gratuit et unilatéral ; une main tendue que saisira un autre homme libre et pour laquelle vous n’attendez pas d’autre récompense qu’un « merci ».

Mais lorsque la solidarité ou la générosité deviennent des obligations – quelles soient religieuses, légales ou les deux – elles ne méritent plus de porter ces noms. Lorsque la solidarité et la générosité consistent à me prendre de force le fruit de mon travail pour le reverser à des individus qui n’ont absolument rien fait pour mériter que je leur vienne en aide et qui, de surcroît, n’éprouvent pour moi que mépris et ressentiments… Pardon, mais je ne suis pas « solidaire ». Je suis égoïste. Ce que vous appelez solidarité ou générosité, je l’appelle « vol légal ». Oxymore ? Seulement si vous pensez que, par définition, tout ce que fait un gouvernent est légal [2]. C’est le droit naturel contre le droit positif – vous devrez me pardonner de penser que le premier prévaudra toujours sur le second.

Oui, je suis égoïste. Je suis égoïste parce que je porte en moi cette conviction que ma vie n’appartient qu’à moi, que je suis un individu bien avant d’être un rouage de vos grands ensembles abstraits. Je refuse que quiconque vive à mes dépens comme je refuse de vivre aux crochets de que qui que ce soit, je ne veux pas de vos protections obligatoires que vous m’imposez comme le ferait une vulgaire mafia, je rejette de toutes mes forces votre pseudo-générosité et votre fausse solidarité ; cette condition avilissante dans laquelle votre « modèle social » veut m’enfermer : celle qui me laisse le choix entre être le salaud qu’il faut tondre et l’assisté qui devra mendier sa subsistance dans vos administrations.

J’entends d’ici votre vertueuse indignation.

Je suis égoïste mais vous l’êtes autant que moi. À cette différence près que vous êtes hypocrites de surcroît. Combien, parmi vous, de vertueux hauts fonctionnaires qui clament avoir « le service public chevillé au corps » et n’hésite pas, dans leur propre intérêt, à utiliser leur position pour s’attribuer avantages indus, passe-droit et autres menus services de leurs collègues ? Combien d’élus, garants de l’intérêt général, qui, non contents d’être payés grassement fraudent, usent et abusent de leurs pouvoir et de leur influence à des fins purement personnelles ? Combien de syndiqués qui défilent chaque premier mai en réclamant des « avancées sociales » qui, de toute évidence, n’ont pas d’autre objet que d’améliorer leurs situations individuelles aux dépens des autres ? Combien de bénéficiaires des aides sociales qui appellent à la solidarité tout en filtrant les appels de Pôle Emploi ? Combien de « Français de souche » qui se drapent dans un patriotisme résistant pour réclamer qu’on leur reverse les allocations touchées par ceux qu’ils jugent trop bronzés ? Combien de généreux bobos des beaux quartiers qui votent pour plus de redistribution alors qu’eux-mêmes excellent dans l’art subtil de l’évasion fiscale ? Combien de dirigeants de nos grandes entreprises qui, au nom l’intérêt supérieur de la France, arrondissent leurs fins d’années en négociant protections douanières et commandes publiques dans l’antichambre des ministères ?

L’hypocrisie. Voilà de quoi votre système est malade. La dure réalité, c’est qu’à une égratignure à peine sous le vernis de votre universalisme mielleux pour les uns, de votre patriotisme tapageur pour les autres et de votre générosité redistributrice pour tous, se cache votre nature humaine ; laquelle n’est certainement pas meilleure que la mienne. Vous êtes aussi égoïstes que moi mais vous préférez avancer masqués, cacher vos objectifs personnels sous de grands mots – « justice sociale », « identité nationale », que sais-je – tout en veillant à exploiter le système qui en résulte au mieux de vos intérêts. Parlez-moi donc de morale !

D’ailleurs, vous observerez avec moi que vos héros politiques – qui sont, bien entendu, si vertueux et désintéressés que vous n’hésiteriez pas à leur confier encore plus de pouvoirs qu’ils n’en ont déjà – l’ont bien compris : à droite comme à gauche, on rivalise de promesses de cadeaux, confiseries et autres caresses pour mieux s’attirer vos faveur printanières. Retraites, salaires, services « gratuits » [3]… Tout y passe. Qui va payer ? Les autres biens sûrs ! Tenez, par exemple, les « riches » (comprendre les plus riches que vous), les marchés financiers, les entreprises étrangères… Bref, tout ce qui cumule le double avantage d’avoir de l’argent et peu de poids électoral. Et vous ? Vous applaudissez : le vol légal a toujours beaucoup de succès auprès de ceux qui pensent être du bon coté du fusil.

Oh, je sais que vous avez tout un arsenal de justifications pour colorer l’entreprise de justice, de solidarité et autres faux-semblants. Les riches sont des exploiteurs capitalistes, les marchés financiers sont responsables de la crise, les entreprises étrangères désindustrialisent la France… On a les convictions de ses intérêts et quand on ne les a pas, on les invente. Mais à la fin de l’histoire, seuls face à vous-mêmes, vous devrez bien admettre que votre véritable motivation, le véritable moteur de votre action, de votre choix de société, de votre choix politique… se trouve en face de vous.

Alors moi qui suis égoïste mais qui refuse de cautionner cette société de pillage et de mensonge, je n’irai pas voter ou je voterai blanc ou nul – c’est à voir. Quoiqu’il en soit, je n’apporterai mon suffrage à aucun de vos héros : j’ai trop de respect pour l’idée de la démocratie pour accepter de me livrer à cette farce sinistre. Je suis mon propre royaume et je réclame le droit de me gouverner moi-même.

—-
Sur le web.

Notes :

  1. Note aux électeurs des fronts : par « mes semblables », j’entends les homo sapiens – peu importe leurs origines ethniques, tailles, religions, poids, classes, nationalités, appartenances politiques et autres groupes dans lesquels vous aimez les classer.
  2. À ce propos, l’auteur de ces mots souhaite éviter le point Godwin ; il vous appelle néanmoins à réfléchir quelques instants sur cette phrase.
  3. Allons, combien d’entre vous pensent que la Sécu ou l’Éducation Nationale sont des services gratuits ?
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  • Excellent article, comme à l’accoutumée.

  • Décidément il est en forme le Georges! 🙂
    Quel talent!

  • @Georges Kaplan :

    Le mieux est de reprendre l’argumentation de Howard Roark dans « la source vive » de Ayn Rand, que vous connaissez bien.

    La société française ne nous laisse philosophiquement que 2 choix :

    Soit nous sommes altruistes et nosu nous sacrifions pour les autres,

    Soit nous sommes égoïstes et nous voulons que les autres se sacrifient pour nous.

    Roark dénonce ce choix comme le choix entre le sadime et le masochisme, il ne veut être ni l’un ni l’autre, et vivre pour lui-même.

    Ni sadique, ni masochiste, juste égoïste !!!

  • Excellent article en effet !

  • Je suis d’accord avec les idées essentielles. Mes réserves peuvent presque se réduire à cette phrase :
    « je refuse obstinément et jusqu’à un point qui relève de obsession de devoir quoi que ce soit à qui que ce soit : ce que j’ai, je l’ai gagné ; ce que je n’ai pas, je ne l’ai pas mérité. »
    Ce qu’il est, ce qu’il a, il le doit pour beaucoup à ses parents et à sa famille. Hormis pour quelques cas extrêmes et heureusement rares, il faut le reconnaitre. La vie fait qu’il est quasiment impossible de leur rendre la pareille. La moindre des choses est tout de même de s’occuper de ses vieux.
    Et ce qu’on a, on ne l’a pas que grâce a soi. Ce qu’il mange, ca m’étonnerai qu’il l’ai cultivé et cuisiné lui-même (c’est possible néanmoins). Par conséquent il doit ce qu’il mange aux agriculteurs et a tous ceux qui travaillent pour la nourriture soit à sa portée et qu’il ai les outils nécessaires pour les cuisiner (l’exemple est bien évidemment extensible à l’infini, l’habitation, l’habillement, la technologie, la communication, etc).
    « Je suis égoïste parce que je porte en moi cette conviction que ma vie n’appartient qu’à moi, que je suis un individu bien avant d’être un rouage de vos grands ensembles abstraits ». On y arrive. Sur cette phrase, il a tout faux, mais je vois pourquoi il dit cela. Il parle de « grands ensemble abstrait » alors que moi je vois une communauté de destin. Cet ensemble de gens qui vivent ensemble et dont les talents et services sont complémentaires et interdépendant, cela s’appelle une communauté de destin. En effet, il suffit qu’une partie de cette communauté souffre pour cela se fasse ressentir sur le reste de la communauté. Que les agriculteurs ne puissent pas faire leur travail et nous commencerons à manger n’importe quoi de n’importe où.
    Oui il est un individu, mais un individu inscrit (un peu comme un rouage d’ailleurs) non pas dans de grands ensemble abstraits, mais bien dans ces communauté de destin, et il n’y a rien de plus concret. De ces communauté de destin, il en existe de toute taille et de toute sorte et sont principalement issus des contingences géographique : foyer, copropriété, voisinage, quartier, commune, région, pays, etc. Et il en existe d’autres : école, entreprise, association, paroisse, etc. Et dans une communauté de destin, parce que ces individu sont reliés et interdépendant il doit exister une solidarité.

    • Et donc, parce que le fruit du travail de l’agriculteur vous permet de vous nourri, vous pensez que vous contractez auprès de lui une dette ? Est-ce que vous avez ce même sentiment à l’égard du boulanger qui vous vend votre pain au quotidien ? On pourrait se demander également au fond si ce n’est pas vous qui lui permettez de subsister en achetant le fruit du travail, la compensation monétaire lui permettant à son tour de se nourrir jusqu’à la fin du mois 🙂

      C’est exactement le même lieu commun en ce qui concerne les « serviteurs de l’Etat » susnommés dans le texte : le salaire qu’ils touchent est le fruit de leur travail, point. Il n’existe pas de dette morale qui justifie les passe-droits. Ni pour le ministre, ni pour l’agriculteur.

      Cordialement.

    • Pollux, je pense que votre réserve n’a pas lieu d’être.

      La famille, c’est l’institution naturelle de toute société équilibrée et libre, la seule institution qui permet aux individus de s’épanouir pleinement. Certains la rejettent, généralement à tort et à leur détriment. C’est leur liberté : ils doivent l’assumer comme telle. Vous noterez que c’est précisément dans les sociétés collectivistes qu’on attaque le plus la famille, qu’on cherche à opposer enfants et parents, qu’on infantilise les parents pour mieux soumettre les enfants, que l’Etat s’arroge le pouvoir d’éduquer au lieu d’instruire, parce que la famille est l’institution naturelle concurrente de l’Etat collectiviste. La famille est aussi une forme de contre-pouvoir face à l’Etat.

      Heureusement qu’on ne peut pas rendre la pareille à nos parents ! Sans le lien familial, la vie perdrait tout sens. D’une certaine façon, nous sommes nos parents, tout en devenant des individus autonomes et libres. Il serait absurde de rendre la pareille à soi-même ! Il y a une continuité, un héritage naturel, bien supérieur aux héritages financiers, que le pire collectiviste ne pourra jamais assujettir ou taxer. Ceci dit, je me considère déjà largement « payé » en retour par ce que mes enfants m’ont apporté sans le savoir. Rien que pour ça, ils ne me doivent rien, vraiment rien. La moindre des choses est cependant de s’occuper de « ses » vieux sur la fin de leur vie, mais sans demander à la collectivité de le faire à notre place et sans imposer aux autres de financer « nos » vieux. Si je dois tout à mes parents, je ne suis pas responsable des vôtres. Et cela n’est pas incompatible avec l’aide charitable envers les plus démunis.

      A propos des communautés de destin : il y a une différence fondamentale entre les communautés choisies et les communautés qui s’imposent par la violence. Je ne suis pas sûr qu’on doive quoi que ce soit à son pays, en revanche, je suis sûr qu’on ne doit strictement rien à l’Etat. L’Etat n’est pas notre communauté de destin. L’Etat, même sous régime démocratique, n’est pas notre culture, ni notre langue, ni notre droit. Ne confondons pas l’Etat, simple outil, et la nation qui est infiniment plus. Dès qu’on s’extrait par la raison de cette confusion immorale, la seule structure étatique légitime reste l’Etat minimal régalien, tout le contraire de l’Etat providentiel collectiviste.

      Que vous soyez mon voisin relève du hasard, ne m’oblige en rien envers vous, ni vous envers moi, au prétexte de la contingence géographique, sinon quelques rares services communs régaliens. En revanche, nous pouvons adhérer volontairement à la même structure collective, par contrat mutuel, et là, tout change.

      Une communauté de destin librement acceptée ne nécessite jamais de mettre en oeuvre la spoliation socialiste, cette fausse solidarité qu’on nous assène par le violence. La vraie solidarité, la vraie fraternité, n’est d’ailleurs pas autre chose que la participation active au capitalisme et aux marchés par le travail acharné, la production, l’investissement et l’échange librement consentis. C’est tout le contraire que nous propose le socialisme : spoliation, envie, paresse, rapine institutionnalisée.

      • J’aime bien votre réponse sauf la fin
        « La vraie solidarité, la vraie fraternité, n’est d’ailleurs pas autre chose que la participation active au capitalisme et aux marchés par le travail acharné, la production, l’investissement et l’échange librement consentis.  » Ah bon? il n’y a pas d’autres alternatives que le capitalisme, les marchés, le travail acharné, l’investissement pour être solidaire. En disant cela limitez vous les valeurs libérales concernant la solidarité à la stricte sphère de l’économie?

        • La solidarité n’est pas tout, l’économie non plus. Mais avant de pouvoir s’épanouir dans la charité, l’amour, la famille, l’amitié, la culture, la spiritualité, ou quoi que ce soit d’autre, il faut avoir le ventre plein. Même ceux qui renoncent à certains aspects matériels de la vie pour vivre leur spiritualité ont besoin d’une économie saine, nécessairement libre. L’économie libre et prospère, notamment le respect de la propriété privée, est la condition nécessaire, avant tout le reste, mais n’est évidemment pas suffisante. Lorsque nous renonçons à la liberté économique au nom de la fausse solidarité collectiviste, l’Etat prétendra régenter les autres aspects de notre vie, même les plus intimes, jusqu’à la mort. En France, lentement mais sûrement, nous en faisons l’expérience.

          Il n’y a pas d’alternative au capitalisme, au marché libre, au travail, à la propriété privée. Le travail, c’est d’abord rendre service à autrui, ajouter de la valeur, de la richesse, pour les autres. Dans une économie libre, le salaire ou le dividende permettent de s’assurer qu’autrui a bel et bien reçu comme tel la valeur que nous avons créée, qui devient alors une richesse supplémentaire. Je réaffirme donc que la vraie solidarité réside d’abord dans le travail et l’échange volontaire (création de richesses) tandis que la fausse solidarité n’existe que par la spoliation (destruction de richesses).

  • J’adore cette argumentation qui consiste sans cesse à comparer sa morale propre à la soit-disant bien pensance de gauche. Cette attitude nieztchéenne qui consiste à vous placer au-dessus de l’humain en votant blanc, tel un Michel Onfray de bistrot, me donne juste envie de vomir.

  • Pathétique…
    « Lorsque la solidarité et la générosité consistent à me prendre de force le fruit de mon travail pour le reverser à des individus qui n’ont absolument rien fait pour mériter que je leur vienne en aide et qui, de surcroît, n’éprouvent pour moi que mépris et ressentiments »

    Commençons par enlever ce préjugé qui gâche la phrase :

    « Lorsque la solidarité et la générosité consistent à me prendre de force le fruit de mon travail pour le reverser à des individus qui n’ont absolument rien fait pour mériter que je leur vienne en aide. »

    1 – on ne te prends rien *de force*. Il s’agit d’un contrat entre ta petite personne et la société dans laquelle tu vis. Tu acceptes ce contrat par le fait de vivre dans cette société, d’avoir des papiers d’identité en règle, et de profiter de ce que la société t’apporte, que cela vienne de l’état, des entreprises ou des autres citoyens.
    2 – Les individus auquel on reverse cet argent font autant pour la société que tu ne fais pour elle. Eux aussi payent des impôts. Mais certains travaillent aussi bénévolement dans des associations, on remerciera mille fois les pompiers bénévoles par exemple. Mais certains n’ont pas la même chance que toi de pouvoir déblatérer des conneries égocentriques parce qu’ils sont plus occupés à se demander comment ils vont finir le mois alors qu’il vient juste de commencer parce qu’ils ne gagnent d’un SMIC à mi temps…
    3 – J’espère, pour être crédible, que tu n’as jamais touché le moindre centime en allocation, crédit d’impôt ou autre prime de l’état (prime à la casse par exemple).

    • @hadrien :

      commençons par démonter vos 3 points :

      1 – tout à fait, et ce contrat (à la base le contrat social issu des droits naturels dont la liberté, cf locke) c’est les droits de l’homme, qui précisent dans l’article 13 : la Flat Tax, cad l’impôt proportionnel pour tous le monde, pour financer les biens publics.
      Un impot sans contre partie ouvre la voie à l’arbitraire (cf hayek : la constitution de la liberté).
      Et donc, un impot progressif est un impot forcé, la preuve ? ceux qui le défendent défendent aussi l’exit tax, traite les exilés fiscaux d’anti patriote etc etc etc …

      2 – argumentation fausse à base socialiste : les assistés ou bénéficiaires de redistribution ne font pas autant pour la société que les producteurs, pour la simple et bonne raison qu’ils ne produisent pas, mais consomment la production des autres …
      Depuis quand un pays a autant besoin d’un assisté que d’un producteur ? regardez l’état de la France qui pense cela ….

      3 – donc, on doit accepter de se faire dépouiller, sans essayer d’avoir quelques compensations bien infimes alors que nous devons supporter tous les aspects négatifs ?
      Ce que nous voulons, c’est aucune subvention et des impôts justes, cad proportionnels, ainsi que définis dans notre constitution, cad le contrat social qui fonde philosophiquement notre nation.

      • 2- alors c’est quoi ta proposition ? On les laisse crever ? On les laisse construire des bindonvilles aux abords des grandes villes ? On les laisse pourrir comme des rats, en se plaignant de ces fainéants qui puent et qui volent ? N’oublie pas que la précarité peut arriver à n’importe qui, à n’importe quel moment. Je ne te souhaite pas de subir un accident t’handicapant au point de t’empêcher d’avoir une activité lucrative.

        • Et voilà, la pensée étatiste de base: « si tu ne souhaites pas que ce soit l’État qui s’occupe du problème x, c’est que tu ne souhaites que personne ne s’occupe du problème x »…

          Les mutuelles, les associations, les assurances, les fondations etc. ça te dit quelque chose?
          Et puis beaucoup de libéraux sont tout de même en faveur d’un filet de sécurité minimum pour les coups durs de la vie… Sans parler des chèques éducation, chèques santé, chèques logement ou chèques retraite…

        • « la précarité peut arriver à n’importe qui, à n’importe quel moment. »

          Un état assez fort pour tout te donner peut très bien tout te reprendre.

        • Ah bon ? Parce que dans notre société actuelle, il n’y a pas de gens en situation précaire ? Personne ne vit dans des bidonvilles ? L’Etat fait bien son boulot ? Les restos du coeur, ça n’existe pas ?

          Ah ben tu me rassures ! Au moins je suis tranquillisé, tu vois, puisqu’il n’y pas de précarité dans notre si beau pays !

          • « J’ai filé un exemple de merde… Mexico étant socialiste après vérification… Mais vu que je ne trouverais jamais d’arguments convainquant »

            Ah, un éclair de lucidité… Tout espoir n’est pas perdu. Comme quoi…

        • @ hadrien : tjrs les simplifications gauchistes (fausses).

          Il faut bien comprendre que la redistribution n’aide pas les pauvres, elle ne fait que détruire la création de richesse, et donc nuie aux pauvres in fine.
          Comment développer économiquement un pays et lutter contre la pauvreté ? il suffit de lire l’histoire économique de ces 200 dernières années pour comprendre qu’il faut des politiques libérales.

          Enfin, sur votre déclaration spécieuse selon laquelle s’il n’y a pas de redistribution ou d’état providence, un handicapé crêve de faim, je vous pose la question : qui empêche les gens de crever de faim en France au 21 ème siècle ? l’état providence ? eh non, c’est une organisation privée, les restos du coeur …

          mais ouvrez les yeux ….

    • « on ne te prends rien *de force*. »

      Ah? On ne te prend rien de force? Essaie de ne pas payer tes impôts pour voir, ni les majorations qui s’en suivent, ni les lettres de l’administration, puis du juge etc. Pour voir…

      « Il s’agit d’un contrat entre ta petite personne et la société dans laquelle tu vis »

      Ah bon? Et il est où ce contrat? Personnellement je ne me rappelle rien avoir signé de tel… Ou alors tu parles du genre de contrat que tu es « libre d’accepter » mais qu’il ne vaut mieux pas refuser si tu ne veux pas finir en tôle…

      « que cela vienne de l’état, des entreprises ou des autres citoyens. »

      Non: ce qui vient des citoyens ou des entreprises, je suis libre de l’accepter ou de le refuser. Ce qui vient de l’État, je ne le suis pas. Je paie, et que je sois content ou pas du service proposé en échange n’a pas d’importance, je suis obligé de payer.

      « Les individus auquel on reverse cet argent font autant pour la société que tu ne fais pour elle. Eux aussi payent des impôts. »

      Dans ce cas, pourquoi s’embêter à prendre à Pierre pour donner Jacques et ensuite prendre à Jacques pour donner à Pierre? Stupide, autant se passer de cette étape et faire des économies, non? À moins que l’État prennent plus à certains qu’ils n’en reçoivent, et inversement?

      « Mais certains n’ont pas la même chance que toi de pouvoir déblatérer des conneries égocentriques parce qu’ils sont plus occupés à se demander comment ils vont finir le mois alors qu’il vient juste de commencer parce qu’ils ne gagnent d’un SMIC à mi temps… »

      Demande-toi d’où vient tous ces problèmes, et compare avec d’autres pays, qui, sans même avoir de SMIC, ne connaissent peu ou pas le chômage et où le moindre ouvrier non qualifié gagne le salaire d’un technicien supérieur en France…

      Demande-toi si prélever *de force* 15000€ par an sur le travail du Français moyen (qui gagne 1500€ net / mois) rien que pour financer la sécu avec ces remboursements de santé pathétiques et ses retraites faméliques est juste ou pas. 15000€ / an bor*el!

      Et après tu te permets de dire « pathétique ». Ce qui est pathétique, ce sont les gens qui gobent les discours éculés de l’Ed Nat, des médias, des politiciens hypocrites etc.

      • Tu as tout à fait le droit… de te barrer… Je connais plusieurs personnes dans mon entourage qui ont fait ce choix : Angleterre, Chypre, Québec… Ils sont parti vivre dans une société différente, ce qui leur a permis de rompre le contrat qu’ils avaient avec la France. Évidemment, pour ça, il leur a fallu en signer un autre avec la nouvelle nation qu’ils ont adopté.

        Concernant la sécu, qui te prends tout ton argent… comme au mec au dessus, je ne te souhaite pas de finir handicapé, au point de ne plus pouvoir travailler… Tu sais, aux USA, si tu te coupe un doigt, tu y réfléchis à deux fois avant de te faire soigner. C’est 15000€ à payer de ta poche. En France, grâce à notre système social, c’est gratuit. Mais je veux bien comprendre que ce concept soit difficile à assimiler quand on se proclame sans honte égoïste.

        • J’adoooore l’argumentation sarkozyenne : « la France et son état, tu les aimes ou tu les quittes. »

          Bravo. Belle mentalité d’esclave.

        • Mais si tous ceux qui ont des diplômes et des capacités se barrent de notre pays à cause d’une fiscalité (il faut bien le dire !) totalement délirante, qui va payer ta sécu ? Qui va te soigner (parce que les médecins vont aussi se barrer) ?

          Tu réfléchis deux secondes à ce que tu balances comme énormités ?

          • Réfléchis toi aussi… « Ceux qui ont des diplomes“ ne se barrent pas. Les égoïstes qui ont les moyens le font. Très bien, c’est ce que je leur propose dans mon post précédent. Ils iront rejoindre une société plus individualiste dans laquelle ils pourront se complaire. Ça ne concerne qu’une minorité. La plupart des gens, même éduqué, même diplômés, même riches, restent dans leur pays parce qu’ils l’aiment, parce qu’ils y ont des racines, de la famille, des amis, et qu’ils ne sont pas aussi égoïstes que vous.

            Tu reconnaitras aussi qu’on aura plus à le soigner, donc finalement, l’un dans l’autre, on y est gagnant… (oui parce que ce ne sont pas *QUE* les riches qui se barrent, mes exemples précédents sont partis juste après avoir fini leurs études ou après avoir galéré pendant quelques années entre chômage et CDD dévalorisant… ce n’est pas leur perte qui va chambouler le financement de la sécu…)

        • « Tu es libre… de te barrer. »

          Ouais super! Et après tu trouves la comparaison avec l’usage de la force fausse?

          « Ils sont parti vivre dans une société différente, ce qui leur a permis de rompre le contrat qu’ils avaient avec la France »

          Ben non, car maintenant ils veulent même taxer ceux qui fuient… Et tu restes Français.

          « Concernant la sécu, qui te prends tout ton argent… comme au mec au dessus, je ne te souhaite pas de finir handicapé, au point de ne plus pouvoir travailler… Tu sais, aux USA, si tu te coupe un doigt, tu y réfléchis à deux fois avant de te faire soigner. C’est 15000€ à payer de ta poche. »

          Pffff mais arrête un peu les clichés, arrête de répéter bêtement ce que tu entends et ce que tu lis!

          1. Les USA, c’est justement un CONTRE-exemple de ce qu’il ne faut PAS faire pour les libéraux. Mais c’est l’exemple que les socialistes ressortent à chaque fois comme des moutons incultes incapables de se documenter sur les autres systèmes possibles. Et sache au passage qu’aux USA, et contrairement à ce que les socialistes de tous poils essaie de faire croire, l’État met ses gros doigts partout dans le système de santé, que les plus pauvres SONT couverts etc. Mais au lieu de parler des USA, regarde plutôt le système beaucoup plus libéral en vigueur à Singapour par ex., ça te cultivera. Regarde ce qu’il coûte aux gens, son efficacité etc. Le système à Honk Kong est pas mal ai-je entendu, mais je ne me suis pas encore documenté dessus…

          2. J’ai vécu justement aux USA, et on est loin des clichés colportés. Le problème n°1, enfin celui qui est répété en boucle dans les médias et qui ne fait que montrer la méconnaissance de ceux qui l’assènent, est le suivant: pour des raisons fiscales (merci l’État!), ton assurance santé est liée à ton emploi. Tu perds ton emploi, tu perds ton assurance. Et si tu mets disons 1 moi et demi pour en retrouver un, tu comptes dans les statistiques assénées dans les médias qui parlent des miyyons et des miyyons de personnes non assurées. En gros ces stats comptent quasiment toutes les personnes qui changent d’emploi chaque année dès lors qu’il y a un délai entre 2 jobs. Et évidemment, elles comptent toutes les personnes qui auraient les moyens de se payer une assurance mais qui ne souhaitent pas le faire. Et last but not least, ce ne sont PAS les pauvres qui ne sont pas couverts car ils n’ont pas les moyens (Medicare), mais les classes moyennes basses, qui n’ont droit à aucune aide.

          « En France, grâce à notre système social, c’est gratuit. »

          Looool! À 15000€ / an pour celui qui gagne 1500€ / mois c’est vaaaachement gratuit! 😀
          Imagine juste quelles assurances santé, retraite et chômage le Français moyen pourrait se payer à 15000€ / an… Au lieu de ça on lui prend de force 15000€ / an sur son travail pour des remboursements minables (regarde combien sont remboursés les frais d’optique ou de dentiste par ex.) et une retraite famélique…

          Et tout ça, sans même parler des chèques santé et retraite pour les plus pauvres.

          « Mais je veux bien comprendre que ce concept soit difficile à assimiler quand on se proclame sans honte égoïste. »

          Tu n’as même pas réussi à comprendre le texte. Je te donne un indice: « C’est peut être que vous et moi n’avons pas la même définition de ce mot »

          • « Ben non, car maintenant ils veulent même taxer ceux qui fuient… Et tu restes Français. »
            Ceux qui fuient, mais qui continuent à gagner de l’argent en France. Tu fais dans la désinformation ou c’est de la bêtise ?

          • « À 15000€ / an pour celui qui gagne 1500€ / mois » Tu veux dire… Celui qui payerait 15000€ s’il gagnait 3000€ brut (donc non imposé) par mois ? Non parce que celui qui gagne 1500€ net par mois, il paye pas d’impôts sur le revenu. Il touche même une prime pour l’emploi de 500€.

          •  » mais qui continuent à gagner de l’argent en France »

            Il ne me semble pas, non… Source?
            Mais c’est tout ce que tu trouves à dire? Même sans ça, tu n’as rien d’autre à dire que « si t’es pas content, casse-toi? »?

          • « « À 15000€ / an pour celui qui gagne 1500€ / mois » Tu veux dire… Celui qui payerait 15000€ s’il gagnait 3000€ brut (donc non imposé) par mois ? Non parce que celui qui gagne 1500€ net par mois, il paye pas d’impôts sur le revenu. Il touche même une prime pour l’emploi de 500€. »

            Mais non! C’est sont les charges sociales. Et je te fais le calcul grosso-modo parce-que c’est simple à retenir: charges sociales annuelles ≈ 10 * salaire net mensuel. Dans la réalité, c’est plus que ça, plutôt environ 16000€

        • @ hadrien :

          rgumentation typique de louis 14 auprès des protestants après la révocation del’edit de nantes, ou d’hitler auprès des juifs.

          en gros : je fais u ntruc illégal qui opprime une minorité, et si cette minorité se rebelle, elle peut se casser car elle n’est pas patriote.

          réthorique typique de toutes les dictatures de la planète.

          Enfin, sur la sécu, renseignez vous sur les USA, 99 % de la population est couverte, surtout les plus pauvres et les vieux, et cela, 33 ans avant notre CMU (medicaid et medicare).

          Dites, vous vous renseignez parfois où vous restez dans le cliché ?

        • En France j’ai du me faire arraché deux dents et je n’ai pas les moyens de me faire poser un dentier…

        • « En France, grâce à notre système social, c’est gratuit. » ….

          *gratuit?*

          Non pas vraiment …

    • « on ne te prends rien *de force* »

      Essayez donc de quitter la Sécu pour une autre assurance qu’on rigole un peu.

      « Il s’agit d’un contrat entre ta petite personne et la société dans laquelle tu vis. »

      J’ai signé dans ma signé des dizaines de contrats, je n’en ai jamais signé un tel, même oralement. Sauf les comptes dus à mon employeur et aux clients, je ne dois absolument rien à personne.

  • Si c’ est sans stimulant, je dis chapeau! Même avec, j’ ai connu pire.
    « Modèle social », je dirais « moule social », tellement j’ ai horreur du moule dans lequel on veut nous faire entrer, et tellement je préfère le féminin.
    Par contre la méthode anti- ride à 6 € en bas de page……………Merci google;

  • Ce que vous appelez « égoisme » résonne chez moi comme de « l’individualisme », simplement. On est loin de la conception objectiviste randienne. Et c’est très bien.

    • et en quoi c’est très bien ?

      l’objectivisme est une philosophie éthique (comment bien vivre ?), l’individualisme étant plus une philosophie politique.

  • « pour mon ami Karim, qui est jordanien et musulman [c’est bizarre, je sens la caution antiraciste, là], je crois que je serais prêt à tout. J’aime ce type : il a ce mélange d’intelligence brillante, de simplicité et d’humanité vraie qui font que certains de mes semblables, à mes yeux, valent plus que d’autres. »

    ou comment, en seulement 2 phrases, amputer notre devise nationale des 2/3 : fini l’EGALITE et la FRATERNITE.

    reste la liberté me direz vous ?

    « C’est le droit naturel contre le droit positif – vous devrez me pardonner de penser que le premier prévaudra toujours sur le second. »

    quand on pense que de toutes façons, c’est la loi du plus fort qui prévaut, on voit bien de quelle « liberté » il s’agit…

    est-ce vraiment ce que l’on peut attendre d’une société civilisée ? que certains soient libres de jouir des faveurs de leurs naissance sans que d’une façon ou d’une autre les chances soient rééquilibrées ?

    en France, on le pensait avant 1789.

    • En france on va quand meme nettement plus loin qu’etablir l’egalite des chances.

      Qu’un type qui vient nous expliquer que les prelevements oblicatoires sont normaux me parle de loi du plus fort me donne fortement envie de rigoler.

      L’ancien regime est vraiment pas le bon exemple pour illustrer le droit naturel, qui est justement concu en opposition a ce genre de systeme.

    • « ou comment, en seulement 2 phrases, amputer notre devise nationale des 2/3 : fini l’EGALITE et la FRATERNITE. »

      Ah? Et t’as vu ça où? Au passage, les libéraux sont FONDAMENTALEMENT attachés à l’égalité. Mais la vraie égalité, la seule qui ne viole pas le droit naturel d’autrui: l’égalité en droits.

      « reste la liberté me direz vous ? »

      Ça fait bien longtemps qu’on ne l’a plus dans plein de domaine en France: santé, éducation, retraite, transports, énergie, etc.

      « quand on pense que de toutes façons, c’est la loi du plus fort qui prévaut, on voit bien de quelle « liberté » il s’agit… »

      Mais qu’est-ce que tu racontes? Peux-tu préciser ta pensée? Car la loi du plus fort, c’est justement l’ultra-étatisme, celle où l’État décide à ta place, parce-que c’est le plus fort, quelle assurance santé ou retraite tu dois choisir, où envoyer tes enfants à l’école, quelle société de transport tu dois choisir, ce que tu as le droit ou pas de fumer, celle où l’État accorde privilèges, avantages et subventions à telle ou telle catégorie, à telle ou telle entreprise etc.

      « est-ce vraiment ce que l’on peut attendre d’une société civilisée ? que certains soient libres de jouir des faveurs de leurs naissance sans que d’une façon ou d’une autre les chances soient rééquilibrées ? »

      « Rééquilibrées »? Je suis né moins beau que Léonardo Di Caprio, et dans la vie la beauté est un gros avantage, même dans la métiers sans rapport avec la beauté. L’État doit-il défigurer Léonardo Di Caprio ou bien me payer de la chirurgie esthétique?
      Tu es né moins intelligent qu’Enstein, faut-il lobotomiser les Enstein en puissance pour des raisons égalitaristes?
      Certains naissent dans des familles dans lesquelles les parents sont cultivés et pédagogues, ce qui leur confère un grand avantage pour leur études. Faut-il que l’état prenne les enfants à la naissance et les éduque lui-même afin que tous aient la même éducation?

      Qu’est-ce qu’a fait de mal quelqu’un qui est né dans une famille riche pour qu’on vienne violer sa propriété?

      Tu parles de 1789, et justement la déclaration des droits de l’Homme de 1789 est un texte fondamentalement libéral. Et que met-elle en avant, comme le font tous les libéraux? Le respect du droit naturel d’autrui (liberté, propriété et résistance à l’oppression) et l’égalité EN DROITS. L’égalitarisme c’est le viol institutionnalisé de l’égalité en droit, le viol des droits naturels d’autrui.

  • Espèce de randroïde !

  • Et la petite vielle, qui a travaille dur toute sa vie comme femme de chambre, qui vient juste de se retrouver a la retraire et qui touche une retraite de misere.
    Si elle a besoin d’aller a l’hopital, dans votre « democratie » parfaite, on l’a laisse crever parce que contrairement a Karim, elle n’a pas d’amis riche?

    • bah oui, elle ne le merite pas..

    • Et allez, le même poncif: « si l’État ne s’en occupe pas, elle va mourir dans d’atroces souffrances », « si tu ne souhaites pas que ce soit l’État qui s’occupe du problème x, c’est que tu souhaites que personne ne s’occupe du problème x  »

      Ben non, l’État n’aura pas pris de force presque la moitié de son salaire, et elle a ainsi pu économiser ou se payer un assurance retraite dans lequel son capital a été placé et investi, et qui a donc été démultiplié (à long terme et de manière globale les rendements des placements tendent vers le taux de croissance).

      Et si elle n’a pas pu travailler dans sa vie d’active, pour une raison x ou y, ou alors a travaillé toute sa vie pour un salaire vraiment bas, il y a le chèque santé (dégressif en fonction du revenu) pour l’aider à se payer l’assurance retraite de son choix.

      Et dans le pire des cas, si malgré tout ça elle n’a pas pu avoir d’assurance retraite, il y a toujours le filet de sécurité minimum, auquel la majorité des libéraux sont favorables.

      • C’est l’état qui vole.. Comme ci les patrons allaient payer leur employés autant si ils n’y étaient pas obligés. Comme ci sans le SMIC, ils allaient tt de mm leur donner un salaire convenable pour vivre proprement et qu’au lieu de payer des taxes, il allaient en plus donner assez d’argent a leur employés pour qu’ils puissent en plus se payer une mutuelle privée..
        Cela doit être pour ça qu’au US, des centaines de milliers de personnes doivent bosser 2 jobs rien que pour boucler leur fin de mois.. et ne leur parlons mm pas de se payer une assurance..

        • les patrons payent leurs employés à la mesure de ce qu’ils rapportent, pas plus pas moins. le smic n’est qu’une manière déguiser de laisser au chaumage une partie importante de la population qui est ainsi maintenu en état de dépendance vis à vis de l’état d’ne part et de faire grimper les prix des produits de première necessité avec les mêmes conséquences. Seul 5 millions de personnes en france touche le smic, ça veut dire que les patrons sont des abrutis? pourquoi tout les employés en france ne sont payés au smic? réfléchis un peu avant de sortir n’importe quelles connerie…

          • une petite partie de la population essaye de tirer les salaires vers le bas (mis a part les leurs) alors que l’autre essaye de les tirer vers le haut. C’est un fait.. la délocalisation est une de ces conséquences.
            Combien de personnes sont payées juste un petit peu plus que le SMIC? Un SMIC plus bas tireraient pas mal d’autres salaires vers le bas.
            Mais encore une fois, ces gens la ne méritent pas mieux, ils n’avaient qu’a naître dans une meilleure famille ou faire parti de ces 2% de la pop qui réussit a changer de classe sociale.
            Vive le libéralisme a l’américaine, n’est-ce pas?

        • « des centaines de milliers de presonnes » … c’est possible; mais sur à peu près 313 *millions* d’habitants, tu n’as pas l’impression que ton argument est un peu vain?

          Je te signale au passage que même ici, dans ce système sociale que-le-monde-entier-nous-envie-mais-ne-copie-pas, des gens enchaînent plusieurs boulots; ce fut le cas de ton serviteur à une certaine époque. Et alors? Tu as deux patrons ou tu as une activité libérale et tu es salarié d’une firme le reste du temps … il est où le problème?

          J’envisage bien que dans le paradis collectiviste que tu encenses chacun aurait un job, hyper-bien payé et en CDI de béton armé mais à part ce moment d’égarement (car c’est un moment d’égarement, n’est-ce pas?) tu n’as pas l’impression d’être un tantinet méprisant à l’égard de gens qui bossent?

        • Ah? Donc cela voudrait dire que dans les pays où il n’y a pas de SMIC, les salaires devraient être extrêmement bas, voire proche de l’euro symbolique. Comment se fait il dans ce cas que dans certains pays sans SMIC les salaires sont plus élevés qu’en France? C’est bizarre, non? Y’a un truc qui colle pas dans ta « théorie », tu crois pas?

  • Trop marrant cet article, quel « enrobage » pour des idées aussi raz des pâquerettes..

    Quand je lis ce genre de truc le sentiment final c’est qu’au fond il n’y a aucune différence entre vous et ceux « d’en face » !

    Cdlt

  • Je viens de réaliser que je suis un con… Désolé pour le dérangement.

    • Quand on affirme que le seul droit qu’on accorde aux autres, c’est de se barrer, version à peine modernisée de la bourse ou la vie, on doit s’attendre à quelques réponses circonstanciées. Et surtout on doit accepter qu’un jour pas si lointain, c’est celui même qui profère cette menace insupportable qui devra peut-être se barrer. Avec une nuance toutefois : dans une société libre et responsable, on ne fout pas dehors les pillards. Après un procès équitable, on les fout « dedans », pour longtemps.

      • Me barrer est une option que je me réserve aussi si le pays continue à déconner.

        • tu vois bonhomme, tu touche le doigt LA grosse différence. Dans un pays libéral tu peux vivre ton utopie même la plus communiste si ça te chante : tu montes ton assoc avec tes potes, avec les statuts que tu veux (polit-buro, soviet, à-chaun-selon-ses-besoins-de-chacun-selon ses capacité, etc), et roule ma poule. Juste fais le.
          Pourquoi t’aurais besoin de nous ?
          On t’en voudra pas. On te forcera à pas à faire ça « ailleurs ». on pourra même faire des trucs ensemble, à l’occasion.
          Pas besoin de te barrer. Tu vas voir Hollande et tu lui dis :
          « camarade, il parait que tu es socialiste. OK, signe ici pour l’adhésion à la société des socialiste. Tu nous versera tous tes revenus, on te rétro versera de quoi payer tes impôts français plus un SMIC pour vivre. Pour ton logement tu ira voir le camarade concierge, qui s’occupera de toi. Pour la bouffe quotidienne le Schtroumpf cuisinier gère la cantine communautaire, etc. « 

    • Ton cas est couvert par le théorème suivant : personne ne peut être à la fois socialiste, intelligent et de bonne foi. Ce n’est pas pour autant que tu es pardonné. Ayant lu à peu près toute ta verbeuse prose, je maudis la Nature d’encore te laisser gaspiller du dioxygène en le convertissant en dioxyde de carbone, et te suggère d’être enfin vraiment solidaire avant l’humanité en te pendant.

    • le début de la sagesse ?

    • T’es pas un con ! Tu es arrivé sur ce forum avec des idées « normales » (compte-tenu du contexte médiatique lobotomisant). Il est clair que les libéraux bousculent largement les idées reçues.

      Dans ces conditions, ben, c’est loin d’être évident que d’accepter d’envisager qu’un autre mode de pensée que celui qui nous est inculqué par les médias mainstream puisse exister et être valide.

  • Hé bien on s’emmerde pas chez contrepoints, ça chauffe.

    Je vais ajouter mon grain de sel pour partager ce que ça m’inspire.

    Pour avoir été du côté ultra étatiste – ben oui, quand t’es RMIste et que tout t’indique que c’est vraiment pas de ta faute si tu ne sais pas te sortir les doigts du c.., et que c’est entièrement la faute des méchants d’en face,tu trouves parfaitement normal qu’un autre gratte à ta place, et la solidarité c’est comme le pinard, ça devrait être obligatoire – et m’être converti au libéralisme après être devenu le gratteur-entrepreneur en question, je comprends parfaitement les deux points de vue qui sont en soi parfaitement légitimes.

    Pourquoi légitimes tous les deux ? Car ils reposent sur deux postulats moraux qui ne vont pas dans le même sens:
    – pour un libéral: la propriété privée acquise dans le cadre du droit est inaliénable et il est immoral de lui prélever de la propriété sans son plein accord. Un monde de redistribution obligatoire est injuste
    – pour un socialiste: la redistribution est le fondement d’une société juste, donc le prélèvement obligatoire cautionné moralement par la loi sans consentement est juste.

    Chacun a raison en sa chapelle, donc difficile de s’entendre puisque la définition de justice n’est pas la même. La définition même de ce qui est moral ou immoral diffère

    Cependant, ce qui m’horripile maintenant que je suis passé à l’ennemi, c’est que du côté socialiste – entreprise monopolistique du coeur et de la bonne conscience – c’est l’affichage de belles notions de partage et de désintéressement alors que dans le fond il s’agit d’agir dans son propre intérêt – ce qui n’est absolument pas répréhensible, bien au contraire. J’attends les discours socialistes emprunts de solidarisme international appeler aux prélèvement obligatoires de leur propres deniers pour le redistribuer à des africains affamés qui gagnent cent fois moins. Pour l’instant je n’ai constaté qu’une seule direction des prélèvement obligatoires socialistes: la poche desdits socialistes habilement cachées dans la masse redistributrice (et oui, c’est pas dans ma poche égoïste, c’est pour « tout le monde »)

    Autre chose horripilante. Dans un monde socialiste, il est interdit de ne pas être socialiste – vu que ne pas l’être est injuste – alors que dans un monde libéral, des socialistes ont le droit de se regrouper pour se créer un microcosme socialiste dans lequel tout est collectivisé. Les libéraux foutent une paix royale aux socialistes, à une seule condition: pas aux dépens des autres, c’est tout. J’attends de voir autant de droit accordés aux autres dans un monde socialiste.

    Du coup ce beau monde de la redistribution sous couvert d’angélisme n’est possible qu’à grand coup de dirigisme: et vas-y les tombereaux de lois, et tout le clientélisme, et le verrouillage politique, et les distorsions ubuesques dérégulantes à grand renfort de réglementation, qui accompagnent cette vertueuse entreprise.

    Finalement, vu que tout le monde a raison de penser ce qu’il pense chez soi, on perd pas mal de temps à s’insulter les uns les autres au nom de morales irréconciliables. Au lieu de passer son temps à se battre pour savoir qui est le plus juste ou le plus moral, au lieu de se demander ce qui est le plus juste pour tout le monde, on ferait peut-être mieux de se demander ce qui marche le mieux pour tout le monde. Comment ? Très simple, observons le réel: le socialisme mène dans une impasse, et cette impasse, c’est tout le monde qui y est emmené.

    Le socialisme c’est l’histoire de la poule aux oeufs d’or. C’est sans autre issue.

    Voilà juste quelques remarques d’un socialiste repenti – pardonnez-moi !

    PS: j’admire le courage d’Hadrien pour venir professer – avec insistance – la redistribution sur contrepoints.

    • « …le socialisme mène dans une impasse, et cette impasse, c’est tout le monde qui y est emmené… »

      Certes ; ce qui, à mon sens, est à déplorer est le manque de profondeur de vue de ceux qui défendent le socialisme ou, si vous préférez, la notion de « après moi, le déluge ».

      Cette vue à court terme est dramatique, tant elle est auto-destructrice.

      Posons-nous une question simple, mais qui nécessite un tout petit peu d’altruisme : pourquoi faisons-nous des enfants ? Quel avenir leur réserve-t’on en les endettant avant même qu’ils ne rentrent dans la vie active ?

    • La plupart des libéraux ne sont pas des anarcaps ou des libertariens minarchistes « purs » et accepteraient le compromis suivant: OK pour une faible part de redistribution (supprimer toute forme de redistribution étant utopique à l’heure actuelle), mais en échange nous voulons la liberté de choix.
      Par ex:
      – liberté scolaire en échange d’un chèque éducation dégressif en fonction du revenu
      – liberté de choisir son assurance santé (ou mieux: son plan épargne santé) en échange d’un chèque santé dégressif en fonction du revenu
      – liberté de choisir son assurance retraite en échange d’un chèque retraite dégressif en fonction du revenu
      – libéralisation du marché du logement (foncier, location, privatisation des logements sociaux etc.) en échange d’un chèque logement dégressif en fonction du revenu

      Evidemment, le montant de ces chèques ne doit pas être excessif.

      Bref, c’est un deal que les socialistes pourraient accepter, du moins les modérés, ceux qui ne sont pas enfermés dans l’idéologie selon laquelle l’État ne doit pas seulement financer les services essentiels mais aussi les fournir absolument.
      Ils pourraient l’accepter car l’aide étatique aux plus démunis est toujours là et les « riches » ne sont pas avantagés par le système.

      Par contre ceux qui sont plus préoccupés par les « inégalités », c’est-à-dire la jalousie voire la haine envers ceux qui réussissent, que par la pauvreté ne seront pas satisfaits, mais ils sont de toutes de façons irrécupérables.

    • KrisLille nous parle de 2 postulats et c’est très intéressant :

      – pour un libéral: la propriété privée acquise dans le cadre du droit est inaliénable et il est immoral de lui prélever de la propriété sans son plein accord. Un monde de redistribution obligatoire est injuste
- pour un socialiste: la redistribution est le fondement d’une société juste, donc le prélèvement obligatoire cautionné moralement par la loi sans consentement est juste.

      J’ajouterais mon petit bémol :
      Concernant « la propriété acquise dans le cadre du droit », encore faudrait-il savoir de quel droit nous parlons. Dans le passé, les plus forts se sont toujours et de tous temps attribués les richesses de leur environnement. Nous avons connus avec la révolution de 1789, non pas une remise à plat de la distribution des richesses, mais un changement de structure du pouvoir. Les bourgeois ont pris les commandes à la vieille aristocratie. Dans ce fatras historique, il est bien difficile de savoir qui a acquis quoi justement…
      Disons que nous avons tous les mêmes droits depuis 1789. La juste distribution des richesses n’a, elle, jamais été faite. Les possédants sont généralement restés possédants, pour les autres la pente est dure à monter en France.
      Il y aura toujours dans l’esprit de certains socialistes, une suspicion concernant les richesses des vieilles familles.
      De nombreux exemples s’étalent sous nos yeux en ce moment. Après la chute des soviétiques, nous avons vu la naissance de nombreuses fortunes astronomiques en Russie. Nous savons tous que ces fortunes sont injustifiées pour la plupart. Mais dans cinq générations, qui pourra remonter le temps et dire le mérite ou non des héritiers ?

      • « Les possédants sont généralement restés possédants, pour les autres la pente est dure à monter en France. »

        Source?
        Au contraire, plus une économie est libre, plus les fortunes se font et se défont vite, et les fortunes de demain ne sont généralement pas celles d’hier.
        Dans les pays fortement socialistes comme la France ou la Russie, ce n’est pas vraiment le cas.

        • Peut-être avez-vous la source inverse ?

          « Au contraire, plus une économie est libre, plus les fortunes se font et se défont vite, et les fortunes de demain ne sont généralement pas celles d’hier. »

          Oui, euh, et donc ? On parle de la France, pas d’un pays libéral imaginaire…

          • Disons que j’ai lu des études de la sorte, mais que je ne me souviens plus où. Faudrait que je fasse quelques recherches…
            En plus « simple » à faire, il suffit de regarder par exemple la liste des personnalités les plus riches ayant fait fortune dans des pays plus ou moins libéraux (ce qui en élimine la grande majorité, donc) et de regarder leur origine sociale. Y’avait eu un article sur les fortunes américaines sur contrepoints me semble-t-il.

            Sinon je ne parlais pas de pays imaginaires mais juste de pays un peu plus libéraux que la France.

            Bref, ce que je voulais dire c’est qu’au contraire d’être un « bémol », c’est un argument de plus en faveur du libéralisme.

      • « La juste distribution des richesses n’a, elle, jamais été faite. »

        Non non non.
        Mauvaise prémisse, mauvaise conclusion.
        Les richesses, elles se créent. Celui qui a créé celles-ci est le légitime propriétaire.
        Pour les charges collectives :  » une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. » une flat-tax ni plus ni moins.

        L’économie c’est la création et la consommation de biens et de services que les individus « désirent ».

        • « Les richesses, elles se créent.  »

          Ce qui se créent, ce sont les marchandises. Les richesses, ce sont les territoires (la terre si tu préfères) avec les rivières, les sources et donc l’accès à l’eau, les minerais, les arbres ou le bois, les animaux, etc… si tu n’a pas ça à ta disposition, tu ne peux pas créer de marchandises.

          • Non non non.
            Mauvaise prémisse, mauvaise conclusion.

            La richesse, c’est ce que les gens désirent.
            Le pétrole, il y a un mille ans c’était « peanuts »…. personne n’aurait payé pour un baril 🙂
            Un hectare en bord de mer idem il y a mille ans.

            Les richesses, c’est ce que les gens veulent (peuvent) payer avec de la monnaie….. et ce que les vendeurs veulent (peuvent) se séparer pour un PRIX.

          • C’est bien connu qu’en Suisse, il n’y a pas d’eau, pas de territoire, pas d’arbres, pas d’animaux, pas de montagnes, etc…

            J’oubliais les banque suisses qui abritaient déjà l’argent du monde entier au Xe siècle…

  • « on ferait peut-être mieux de se demander ce qui marche le mieux pour tout le monde. Comment ? Très simple, observons le réel: »

    le liberalisme a été testé à grande échelle (au chili de 1973 à 1990) laissant un pays ravagé et une économie exsangue.

    sans compter les milliers de « disparus » (syndicalistes qu’il fallait bien faire parler pour dénicher leurs complices gauchistes et faire taire pour continuer le bizness tranquillement).

    il n’est même pas nécessaire de parler des dérives de droites qui ont secoué l’europe le siècle dernier (Franco, mussolini et j’évite godwin )

    et, que je sache, la crise que nous traversons aujourd’hui n’est pas due à un exces de socialisme.

    • Oh, c’est juste un troll ignare incapable de répondre de façon construite, logique et argumentée à nos arguments… Laisse-le patauger dans sa bêtise et son inculture.

    • Yvan est consternant d’inculture.
      Yvan ne devrait pas commenter quand il croit savoir des trucs alors qu’il ne fait que répéter les idioties émises en boucle par des imbéciles aussi ignares que lui.
      Yvan nous fait rire, aussi.

    • Bein pour beaucoup un pouvoir politique interventioniste de droite c’est « ultra-liberal ». Ca aide pas. Marine lepen qui parle de « gauche ultra-liberale » ca n’a pas non plus l’air de perturber grand monde (alors que la viande halal, hein, la ca fait causer.)

    • J’adore surtout le « et, que je sache, la crise que nous traversons aujourd’hui n’est pas due à un exces de socialisme. »
      C’est vrai quoi, ça doit être une étrange coïncidence si TOUS les pays qui se cassent la gueulent sont ceux qui socialisent à qui mieux mieux (place de l’état dans le PIB croissante : tout l’occident, USA compris) et si TOUS les pays dans l’aspiration sont ceux qui font le chemin inverse (B.IC, dragons asiatiques, Suède, Canada, etc.)
      Mais comme dit h16, tant d’inculture et de refus d’utiliser son propre cerveau ça fait rire

      • « tant d’inculture et de refus d’utiliser son propre cerveau ça fait rire »

        Cela s’appelle du « déni », c’est un mécanisme de défense névrotique:
        quand la réalité est insupportable…

        malheureusement certaine personne reste bloqué à ce stade.

        ps: une théorie scientifique nouvelle ne s’impose pas à la communauté scientifique , c’est la génération de scientifique au pouvoir qui part en retraite et une nouvelle génération qui arrive au pouvoir.

        • En france, beaucoup d’intellectuels n’ont pas digéré 1989.
          Déjà 23 ans… toute une génération qui arrive qui n’ont
          pas connu la guerre froide et kroutchev …

          « Mister Krushchev said, We will bury you » 🙁

  • « malgré tout, les quelques réformes économiques libérales instaurées au Chili sous la dictature militaire ont fait de ce pays le plus prospère de l’Amérique latine et le premier pays d’Amérique du sud a intégrer l’OCDE. »

    bien, pourquoi contrargumenter alors ? vive la dictature !

  • je crois qu’il est de bon ton de cracher sur la protection sociale française!peut etre notre société est elle trop gatée!lorsque vous vous retrouverz dans une société neo libérale vous pleurerze parce que rien ne se passe comme vous aviez prévu et vous découvrirez avec stupeur que toute faiblesse vous est interdite et vous élimine aussitot du jeu social!

    • vous vous retrouverz dans une société neo libérale

      Avec un salaire moyen double de celui de la France, l’absence de smic et de durée légale du travail, avec le choix de son assurance, avec son taux de chômage à 3 % environ, la Suisse est un enfer libéral où j’attends toujours de voir des émeutes frumentaires et de voir les clochards mourir devant les hôpitaux.

    • Justement, il est quand même un peu inquiétant ce système social, vu qu’il a pour seule issue la ruine générale. Ca sert à quoi une usine à gaz qui doit inéluctablement nous exploser à la figure ? Précision, à la figure de la génération qui hérite de la faillite patiemment accumulée par ses parents.

      Tiens, par exemple, je reviens sur le coût de la sécu, cité plus haut. 15 000 € (oui, quinze mille !!!) de cotisations sécu par an pour un employé recevant 1500 € de salaire par mois. Résultat, il doit ajouter une mutuelle à 40 €/60 € par mois pour compléter la couverture, et autre résultat: t’as vu le niveau de remboursement des lunettes, des dents et des appareils auditifs ?! Y a un problème quand même ? Non mais vous imaginez un peu le tarif de malade pour une protection ridicule. C’est social ? C’est équitable ? C’est juste ?

      La protection sociale française, c’est de l’argent dépensé de façon inefficace et ruineuse par des politiciens qui achètent la paix sociale tout juste le temps où ils sont en poste, et après eux le déluge.

      Le modèle français n’est pas durable, tout comme les sociétés de redistribution, car la colonne vertébrale de ce système est l’irresponsabilité individuelle. C’est l’argent de tout le monde et de personne. On s’en tape des dépenses occasionnées puisque c’est mamam qui régale. On va chez le médecin pour un rhume, on a des armoires de médicaments inutilisés, c’est d’une facilité désarmante de faire croire à Pôle emploi qu’on cherche du boulot moins bien payé que les allocs, et j’en passe.

      Alors oui je suis pour une société libérale qui me verse les 15000 euros à moi, et qui me laisse choisir moi-même à quelle assurance santé privée je veux les verser. Sans compter que dans un monde de vraie concurrence sans autorisations distribuées aux copains par l’Etat, l’assurance en question coûterait sûrement moins cher pour une meilleure qualité. Quand on dépense son argent à soi, le scénario est bien différent, et bizarrement surtout bien moins dispendieux.

      Dernière chose, pour avoir une société neo libérale, j’aurais bien aimé en connaître une proto libérale. Le « néo libéralisme », c’est le croque mitaine des temps modernes ? vous savez, les histoires qu’on raconte aux enfants pour les infantiliser plus longtemps et leur couper les ailes et les maintenir dans l’ignorance et la peur ?

      • M…e, j’ai oublié l’éducation nationale d’où j’ai foutu le camp tellement c’était devenu scientifiquement compliqué d’enseigner l’ignorance.
        Pour plus tard…

  • La solidarité est au socialisme ce que le porno anal est au cinéma.

  • En lisant cet article de l’excellent G.Kaplan, et tout le fil des commentaires qui en découle ensuite, je sais pourquoi je lis Contrepoints… un espace de fraicheur intellectuelle, l’effet kiss cool du cerveau… merci

  • KrisLille : « pour un socialiste: la redistribution est le fondement d’une société juste, donc le prélèvement obligatoire cautionné moralement par la loi sans consentement est juste. »
    —————————————
    C’est peut-être juste, mais ça ne marche PAS. La réalité a jugé, affaire suivante.

    • Ben oui, c’est tout qu’est-ce que je dis après. On est d’accord sur le résultat, on cherche ce qui marche au lieu de s’obstiner à imposer des politiques idéologiques

  • Etre généreux avec des gens que l’on apprécie, c’est paternaliste et discriminatoire ! 🙂
    C’est pour sauver votre âme que l’Etat a mis en place un système qui vous contraint à entretenir des gens qui vous font gerber et qui ont bien droit à la formidable objectivité de légions de fonctionnaires et associations dont la tâche écrasante prélève la moitié des aides au passage …
    Bref, vous êtes un mauvais cas : un sale électron libre, indiscipliné, utilisant son cerveau alors que d’autres sont payés pour penser mieux que vous. Moi aussi ! 🙂

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