L’humanité, véritable ennemi de l’environnement ?

Les environnementalistes tentent de convaincre la classe politique d’imposer un contrôle serré de nos émissions de CO2. Or, toute activité humaine produit du dioxyde de carbone. Contrôler le CO2, c’est donc contrôler la vie, notre vie.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’humanité, véritable ennemi de l’environnement ?

Publié le 27 avril 2012
- A +

Les environnementalistes tentent de convaincre la classe politique d’imposer un contrôle serré de nos émissions de CO2. Or, toute activité humaine produit du dioxyde de carbone. Contrôler le CO2, c’est donc contrôler la vie, notre vie.

Un billet d’humeur de Nathalie Elgrably-Lévy, Montréal, Québec.

Le rassemblement qui s’est tenu dimanche pour célébrer le Jour de la Terre a connu un énorme succès avec plus de 150 000 personnes qui marchaient pour exprimer leurs inquiétudes.

Personne ne conteste la nécessité de protéger l’environnement et d’adopter des comportements responsables. Par contre, l’avalanche de propagande verte véhiculée lors de ce rituel de l’écologisme déforme outrageusement la réalité.

C’est toujours la voix solennelle et la larme à l’œil que les porte-parole de ce genre d’événement affirment que le temps des réflexions est révolu en raison du « consensus » scientifique. Suit alors la litanie habituelle : la terre se réchauffe à un rythme alarmant, les glaciers fondent, la calotte de l’Himalaya disparaît, les ours polaires meurent, le niveau des océans augmente, les ouragans tropicaux se multiplient, la malaria fait des ravages, etc.

Bref, la Terre courrait un grave danger imminent et l’humanité serait au bord de l’extinction.

À cela, ajoutons l’intransigeance du mouvement vert qui ne tolère aucune remise en question et qui qualifie de négationniste quiconque ose exprimer un doute. Quand on prend connaissance de la quantité d’études qui contredisent les prétentions des environnementalistes, quand on découvre tout ce qu’ils nous cachent, on comprend leur hostilité envers les esprits curieux.

Prémisse contredite

Tout d’abord, le consensus sur lequel les environnementalistes s’appuient n’existe pas. Régulièrement, des scientifiques abandonnent l’église climatique et des gourous défroquent. Cette semaine, c’était au tour de James Lovelock, le père de la théorie Gaïa, d’admettre qu’il a fait erreur en tenant des propos alarmistes.

Ensuite, la prémisse est largement contredite dans les études qui montrent l’absence de réchauffement climatique depuis 14 ans. Des chercheurs ont aussi affirmé que les glaciers prennent de l’expansion ; que les ours polaires ne sont pas en danger ; que la NASA a enregistré une diminution du niveau des océans ; que les pires inondations ont eu lieu bien avant la hausse des niveaux de CO2 ; que l’activité cyclonique tropicale est à son plus bas niveau depuis la fin des années 1970 ; et que le nombre de décès causés par la malaria a chuté de 40 % en dix ans.

Vous demandez-vous pourquoi les environnementalistes ne mentionnent jamais ces faits ? Voici une déclaration très révélatrice de Paul Watson, un cofondateur de Greenpeace : « La vérité est sans importance. Ce qui est important, c’est ce que les gens croient être la vérité ».

Supercherie

Voici également ce qu’affirmait le Club de Rome dans The First Global Revolution au début des années 1990 : en l’absence d’ennemis traditionnels, « de nouveaux ennemis doivent être identifiés ». « En cherchant de nouveaux ennemis pouvant nous unir, nous avons pensé que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, les famines et autres problèmes du genre feront l’affaire. […] Tous ces dangers sont causés par l’activité humaine. […] Le véritable ennemi devient alors l’humanité elle-même. »

Aujourd’hui, les environnementalistes tentent de convaincre la classe politique d’imposer un contrôle serré de nos émissions de CO2.

Or, toute activité humaine produit du dioxyde de carbone. Contrôler le CO2, c’est donc contrôler la vie, notre vie. N’est-il pas temps de mettre un terme à la supercherie ?

—-
Sur le web.

Voir les commentaires (7)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (7)
  • Je plussoie, naturellement, mais ce serait mieux avec un référencement des sources (surtout la citation de Watson et l’affirmation du Club de Rome).

  •  » Les environnementalistes tentent de convaincre la classe politique d’imposer un contrôle serré de nos émissions de CO2.  »

    « Or, toute activité humaine produit du dioxyde de carbone. Contrôler le CO2, c’est donc contrôler la vie, notre vie. N’est-il pas temps de mettre un terme à la supercherie ? »

    Le CO2 issue de la combustion, c’est un symbole de mort, pas un symbole de vie. Le CO2 est un produit dégradé et sans valeur si la biosphère n’est pas là pour le valoriser grâce à la photosynthèse.
    La vraie question qu’il faut se poser, c’est de savoir si la biosphère pourra continuer à valoriser ce CO2 au rythme nécessaire pour satisfaire nos besoins. Et ça, ça n’est pas dit, vu l’ampleur de la dégradation du capital naturel. ( jetez, par exemple, un coup d’oeil au rapport de la FAO sur l’état des ressources en terre et en eau pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde )

    Voir la question du CO2 par la question du réchauffement climatique, c’est se tromper d’enjeu. Merci de le rappeler aux « environnementalistes » (enfin, ceux qui considéreraient légitime que vous leur attribuiez ce qualificatif, et les présomptions qui vont avec ).

  • Sans les références (sources) de vos affirmations vous adopter la même stratégie que les associations que vous épinglez..

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’INSEE vient de publier un bilan démographique pour l’année 2023 qui met en évidence un affaissement de la natalité française. Selon des sources concordantes, celle-ci n’est plus guère soutenue que par la fécondité des femmes immigrées. Ce qui laisse entrevoir à terme une diminution de l’effectif global de la population, et une nouvelle configuration de sa composition ethnique et culturelle.

Faut-il s’en inquiéter ? Pour la plupart de nos concitoyens, cette question n’a pas de conséquence directe et immédiate, encore moins pour les re... Poursuivre la lecture

Éric Chaney est conseiller économique de l'Institut Montaigne. Au cours d'une riche carrière passée aux avant-postes de la vie économique, il a notamment dirigé la division Conjoncture de l'INSEE avant d'occuper les fonctions de chef économiste Europe de la banque américaine Morgan Stanley, puis de chef économiste du groupe français AXA.

 

Y-a-t-il des limites à la croissance ?

Loup Viallet, rédacteur en chef de Contrepoints – En France, de plus en plus de voix s’élèvent en faveur d’une restriction de la production. Ralenti... Poursuivre la lecture

Tout, absolument tout est bon pour protester en France. Même quand il s’agit de projets positifs. Ainsi, jeudi 9 novembre, une trentaine d’anciens élèves de la prestigieuse École polytechnique se sont réunis pour... manifester. Ils ont, à la manière des syndicalistes, déployé des banderoles et soulevé des pancartes pour s’opposer à la poursuite des travaux prévus pour la création d’un futur centre de conférence international, projet qu’ils jugent « pharaonique et inutile ». Ils ont bien sûr reçu le soutien de quelques élus Europe Ecologie Les... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles