« Cette finance pourrie par la fausse monnaie n’a rien à voir avec le marché libre ! »

Philippe Simonnot, économiste et journaliste donne son regard sur la crise économique et financière que nous vivons. Avec un avis détonnant. Extraits d’un entretien avec Nouvelles de France.

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« Cette finance pourrie par la fausse monnaie n’a rien à voir avec le marché libre ! »

Publié le 17 mars 2012
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Philippe Simonnot, économiste et journaliste donne son regard sur la crise économique et financière que nous vivons. Avec un avis détonnant. Extraits d’un entretien avec Nouvelles de France.

Par Nouvelles de France.

Une candidature libérale à l’élection présidentielle serait-elle audible, aujourd’hui ?

Une candidature libérale serait totalement inaudible ! Actuellement, il est impossible de tenir un discours de liberté aux Français. On a tellement désinformé, « déséduqué » les citoyens sur l’économie et les marchés qu’on ne pourrait pas reconstruire en quelques semaines ce qu’on a détruit ces 30 dernières années. Je parle de la France car aux États-Unis, même si les libertariens ne gagnent pas, ils ont leur place sur le marché politique.

Ou bien

Certains pays ont déjà pris des mesures protectionnistes. Pourquoi pas nous ?

Ce n’est pas parce que les autres font des sottises qu’il faut que nous fassions les mêmes. Et puis, la France elle-même est loin d’avoir éradiqué le protectionnisme… Actuellement, nous sommes dans la situation de l’entre-deux guerres. Nos dirigeants s’apprêtent à aggraver la crise en niant le rôle du marché. Car la crise est due à une fausse conception du marché et de la règlementation : je pense notamment à la fausse monnaie imprimée par des banques centrales souveraines sans aucune réglementation. La crise est d’abord monétaire du fait que nos monnaies ne sont ancrées sur aucune réalité : depuis l’abandon de l’étalon-or, on vit un dans une imposture monétaire. Et voir la banque centrale européenne baisser ses taux pour sauver les banques fautives est insupportable. Cette absolution systématique a de quoi exaspérer les citoyens de la base, si j’ose dire, qui n’ont pas la chance d’être à la manoeuvre dans une sphère financière dévoyée, en effet ! Ceux-ci doivent comprendre que cette finance pourrie par la fausse monnaie n’a rien à voir avec le marché libre. Ils ont raison de se révolter.

Lire l’intégralité de l’entretien sur NdF.

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