Le halal, on s’en fiche !

En pleine campagne présidentielle, notre classe politique se passionne pour un sujet majeur s’il en est

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Le halal, on s’en fiche !

Publié le 4 mars 2012
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En pleine campagne présidentielle, notre classe politique se passionne pour un sujet majeur s’il en est : la façon dont certaines des personnes qui vivent en France veulent que leur steak ait été découpé ! Affligeant.

Un billet d’humeur du Parisien Libéral.

De Claude Guéant à la fille à papa de Saint Cloud, un sujet, une passion commune. De quoi s’agit-il ? De l’excès d’impôts ? De l’inefficacité de la vidéo-surveillance dans les villes ? De la nécessaire adaptation de notre armée au réarmement en court en URSS Russie, Corée du Nord, Moyen-Orient ?

De l’échec total de la guerre à la drogue ? Des 100 000 jeunes sortis de notre système éducatif, tous les ans, sans qualification ?

Non, il s’agit de la façon dont certains des gens qui vivent en France veulent que leur steak ait été tué, sujet majeur s’il en est.

Précisons quand même que si chacun d’entre nous, musulman, chrétien, juif, laïc ou autre, visitions un abattoir, sans doute qu’un certain nombre deviendrait végétarien. Passons…

Eh oui, avant d’arriver à ça,

il a fallu tuer, et c’est moche.

Admettons que le raccourci « religion = pratique culturelle = valeurs = culture » ait un sens. Dans ce cas, pourquoi Claude Guéant ne proteste-t-il pas contre l’existence des commerces casher, eux aussi pas exactement chrétiens ?

C’est vrai qu’on peut être choqué par le développement du halal (et non pas hallal), quand on continue à vivre dans la fiction de l’unicité de la culture française. Mais le fait est que si la France est bien une Nation, elle n’est pas un pays mais des pays. Quoi de commun entre le nord et l’est, où les habitants boivent plus de bière que de vin, et le sud ouest, où c’est l’inverse ? Quel rapport entre la Vendée, une terre d’entrepreneurs et de PME, et Marseille, une terre de fonction publique ? Rien de tangible sur le plan culturel, si ce n’est, et ce n’est pas rien, la fierté de vivre en France, et c’est déjà beaucoup.

Le halal risque de se développer dans nos cantines ? Oui, et alors ? D’une part, personne n’est choqué par l’existence de cantines casher, une fois de plus, et d’autre part, les parents devraient surtout être libres de mettre leurs enfants dans des établissements à 100% en ligne avec leurs valeurs. On devrait pouvoir être libre de choisir entre cantine chrétienne, laïque, casher ou halal pour nos enfants, tout comme en tant qu’adultes on aime pouvoir choisir à midi entre sushi, McDo ou salade. La liberté religieuse (et celle de ne pas avoir de religion) est un héritage de 1789. Ne le confondons pas avec l’obligation d’adhérer à l’endoctrinement laïcard, rêve des dictatures socialistes. Il y a des musulmans en France. Laissons-les vivre en France tant qu’ils respectent les lois françaises (écrites, puisque nous sommes dans un pays de droit romain), ce qui n’empêche pas d’interroger sur la confusion entre code civil et code religieux présent dans le Coran. Et sortons de l’hypocrisie qui consiste à refuser le droit au racisme…

Nous sommes tous différents. Pourquoi devrions-nous tous nous aimer ? Comme dirait H16, l’éditorialiste de Contrepoints, pour le moment, la France, c’est officiellement Égalité, Taxes, Bisous ! 

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7 raisons pour les musulmans de voter libertarien

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  • Le sujet Hahal , ce deja reprendre la main sur notre culture et notre pays

  • Halalalala.

    Mais pourquoi tout le monde en veut au génial inventeur du Claude Computing : https://www.contrepoints.org/2012/01/18/65326-delinquance-chiffres-contestes-les-limites-du-claude-computing ?

  • Si vous n’avez pas conscience d’appartenir à un pays, c’est votre droit le plus strict. Comme j’ai le droit d’avoir conscience d’appartenir à un pays dont l’histoire s’enracine profondément dans le passé. Et j’ai le droit de ne pas vouloir manger du halal, souffrances animales ou pas. Donc j’ai le droit de savoir et de choisir ce que je mange et je le revendique. Et en plus, pour moi, c’est important. Même si pour vous ça ne l’est pas.

    • Apparemment vous m’avez mal lue, Pascale. J’ai à 100% conscience d’appartenir à une Nation, la France, et à un pays, l’Ile de France. Mon mode de vie n’est ni celui des alsaciens, ni celui des marseillais.

      Et comme vous, à titre perso, je ne veux pas manger halal, je veux juste que l’Etat cesse de se meler ce qu’il y a dans les assiettes.

    • @Pascale: Tu parles: La loi francaise vous interdit d’abbattre vous meme votre viande. La loi francaise vous interdit de transporter de la viande fraichement abbatue chez vous. La loi francaise vous interdit un grand nombre d’aliments que vous pourriez donner au betail.

      VOus n’avez le droit de rien du tout. Vous etes en France. Seul l’Etat a des droits. Vous, vous avez des miettes de liberte.

      Le Halal? Ca vous importe? Ouais tu parles… Ca vous embete parce que c’est musulman. Avant ca vous ne vous posiez meme pas la question.

      100% d’accord ave l’auteur: SOyez raciste si vous voulez, detestez les musulmans, meprisez les interdisez leur de rentrer chez vous, refusez de les embaucher etc… Mais ne venez pas demander a l’Etat de legiferer sur des aneries ou vous demandez a toute la nation de payer des fonctionnaires pour assouvir vos lubies!

  • Certes c’est plus de la posture politicienne qu’un vrai débat. Mon soucis vient plus du fait que certaines communautés cherchent à imposer le halal au détriment des autres formules. Que chacun soit libre de manger comme il l’entend soit, mais quand on cherche à imposer ses choix sans que l’autre puisse faire autrement là un problème risque de se poser.

    Ensuite je rejoins Pascale sur la nécessité de savoir ce que j’ai dans mon assiette, quitte à faire mon choix par la suite.

  • Au fait qui a imposé 30% de nourriture produite selon un mode particulier dit biologique dans les cantines sous la pression d’un courant des adorateurs de Gaïa qui prétendent que ce mode de production est halal durable ?
    De plus il est parfaitement scandaleux que le surcout de ce bio halal de 30 % soit subventionné par les collectivités territoriales
    Et pourquoi n’impose t’on pas aussi 20 % de nourriture Label Rouge et aussi 20% en AOC ?
    Ces signes de qualités qui eux garantissent le savoir faire et une authenticité du terroir ou une qualité supérieure sont ils incompatible avec l’esprit de la laïcité ?

  • Dire “je m’en fout” et laisser suggérer que chacun doit en faire de même, n’est pas conforme à la pensée libérale.

    Non, on ne s’en fiche pas et moi je ne m’en fout pas pour les raisons suivantes très simples:

    1.. Il est une certitude que la souffrance animale est supérieure en cas d’abattage halal. Je pense que nos convictions libérales doivent nous pousser à être responsables, c’est à dire à faire sorte de limiter au maximum (au maximum) la souffrance animale inhérente à l’abattage.

    2.. C’est dans ce sens qu’a agit le législateur pour “rendre acceptable” l’abattage halal dans notre pays. La loi sur l’étourdissement doit être appliquée, elle ne l’est pas.

    2.. Plus important, personne ne doit être obligé de participer au financement de l’islam et donc tout le monde doit avoir le choix d’acheter de la viande en connaissance de cause.

    3.. Plus généralement, il me semble difficilement soutenable que l’abattage halal ne soit pas une régression de civilisation, qui plus est, en faveur d’une “religion” qui est aussi un système politique lequel est totalement incompatible avec nos principes de liberté.

    Libre à vous de vous en foutre, ce sera sans moi.

    Si le fait qu’un un tel sujet soit débattu dans le cadre d’une élection présidentielle vous afflige, consolez-vous de ce que pendant ce temps-là, il ne sera pas fait de promesses délirantes consistant à étendre encore et toujours les maléfiques influences tentaculaires étatiques diverses et variées.

    • je comprends votre argumentation, je la respecte et j’y souscris sur certains aspects. Mais poussons le raisonnement, dans ce cas, jusqu’au bout, et devenons végétariens ?

    • tout à fait d’accord avec emmanuel! le hallal on s’en fout? non pas du tout. j’ai parfaitement le droit de penser que les religieux n’ont rien à foutre dans nos abattoirs. L’auteur de l’article parle de liberté religieuse, soit, mais aucune religion ne doit imposer ses diktats à tout le monde et avec le halal, c’est ce qui est en train de se passer. Au Royaume Uni, le hallal est servi à tout le monde dans beaucoup d’écoles, au nom de quoi? je refuse de cotiser au culte musulman sans le savoir, je refuse me plier à la dictature religieuse d’une minorité. Ce sont les piscines communautaires, les interdits vestimentaires, les interdits alimentaires, la police de la pensée, et demain ce sera quoi?
      Nous serons obligés de baisser les yeux quand nous croiserons des musulmans? Oui le débat sur le halal est important à la veille des élections ne serait ce que pour rappeler à nos politocards qu’il se sont couchés devant l’électorat religieux et qu’ils ont permis des pratiques intolérables au nom de la sacro sainte « tolérance ». Mais à force de complaisance, on en vient à tolérer l’intolérable… il est clair que nous ne serons pas de bons dhimmis. Dans 20ans (ou avant) vous voulez que vos filles se fassent traiter de « chiennes » quand elles mettront une jupe à l’école? grand bien vous fasse.

  • et en 5 ans , guéant ( ou un autre ) n’a pas eu le temps de se focaliser sur ce térrain ? fichtre ! c’est étonnant !

  • A lire les commentaires, on voit qu’en france on a vraiment le sens des priorités.

    L’europe est en crise, le chomage monte, notre monnaie risque de s’effondrer sur elle même, la dette de notre patrie atteint des niveaux insoutenable, mais clairement le problème n°1 aujourd’hui c’est la couleur de vos steaks.

    Le problème du halal dans les cantines n’est pas un problème religieux, d’appartenance a un pays ou quoique ce soit. Le problème vient de notre société complètement centralisé, ou si par exemple l’éducation nationale, controllant 99% des établissement scolaires du pays, se prend d’une manie comme avoir des menus halal dans les cantines ou supprimer napoléon dans les programmes d’histoires, tous les établissements doivent se conformer aux directives.

    Dans une société libre, les établissements décideraient ou non d’intégrer des produits halal/casher/bio/aoc/labelrouge ou je ne sais quoi encore dans leurs menus en fonction de la demande locale, et non en fonction de décision venues « d’en haut ».

    • « L’europe est en crise, le chomage monte, notre monnaie risque de s’effondrer sur elle même, la dette de notre patrie atteint des niveaux insoutenable, mais clairement le problème n°1 aujourd’hui c’est la couleur de vos steaks. »

      En même temps, quand l’économie se sera cassé la gueule pour de bon, les riches mangeront des patates et les pauvres mangeront leurs couilles. Donc la question de la viande halal ou pas sera résolue pour de bon.

  • Si surcoût il y a, c’est bien sûr un problème. Ce surcoût devrait impérativement refacturé aux parents qui souhaitent le halal.

  • Vous vous en fichez !! Pas nous. D’habitude j’adhère à la philosophie de ce site et aux sujets traités brillament. Là je m’insurge devant tant de mauvaise foi et de suffisance ! OUI les citoyens ont le droit d’etre informé, la traçabilité ce n’est pas à géométrie variable. Dans un état laique il est inadmissible que de telles pratiques soient tolérées et très largement répandues. OUI NOUS SOMMES CHOQUES PAR L’IDEE DE CANTINE HALLAL MONSIEUR et merci de respecter ceux qui pensent ainsi soit plus de la moitié de la populace comme vous diriez sans doute.

    • L’auteur de l’article à parfaitement le droit, je dirais même le devoir d’exprimer son opinion aussi choquante puisse t elle paraître aux yeux de certain du moment qu’il ne cherche pas l’imposer.
      pour mal part il est bien évident que chaque individus doit pouvoir choisir librement son mode d’alimentation et aucune « autorité » ne doit pouvoir lui imposer celui ci. Cela vaut aussi pour les enfants.

    • La France n’est pas laïque, elle est laïciste.

  • Ce serait bien que l’auteur connaisse son sujet avec précision avant de nous faire son laïus libertarien- reel bisounours basé sur un antagonisme entre liberté et dictature cantinière.

    Le halal c’est, concrètement, plus de souffrances animales, une régression dans ce domaine qui concerne tant d’animaux est inadmissible.

    • Venant d’un béret vert qui doit savoir tuer un ptit zoiseau avec ses dents quand il n’y a pas de ravitaillement dans la jungle.

  • Outre le fait que les abattages rituels sont une horreur, la distribution insidieuse du halal pose un problème pour tous ceux qui comme moi refusent de donner un centime à un culte qui n’est rien d’autre qu’une régression tribale fondée sur la soumission de ses membres.

    Acheter halal c’est contribuer au financement de l’islam et là c’est clairement NON. Déjà qu’on les supporte chez nous, il ne faudrait pas non plus qu’on soit obligés à notre corps défendant de participer à leur développement.

    La liberté religieuse est une chose, mais cela ne peut fonctionner qu’à condition que les membres des autres cultes soient et restes très minoritaires sinon ils posent problème, sans compter qu’il menacent l’homogénéité du peuple indigène.

    • Les animaux n’ont qu’un seul droit : celui d’être goûtu.

      La souffrance, le droit des animaux, c’est bon pour les PETAsses.

    • Vu que le versement est la contrepartie de la certification, on ne contribue pas au culte musulman en mangeant une viande non certifiée même abattue rituellement.

      Et si l’indication sur le mode d’abattage devenait obligatoire (alors que ce n’est pas vraiment une qualité essentielle du produit) cela ne changerait rien (hormis le coût de la traçabilité, car rien n’est gratuit) : la plupart des non-musulmans n’en tiendrait en réalité aucun compte.

      « La liberté religieuse est une chose, mais cela ne peut fonctionner qu’à condition que les membres des autres cultes soient et restes très minoritaires sinon ils posent problème, sans compter qu’il menacent l’homogénéité du peuple indigène. » Pourquoi le peuple devrait-il être homogène ? Et comment on fait pour que les autres cultes restent minoritaires sans porter atteinte à la liberté religieuse ? Ce n’est pas qu’une question d’immigration*, mais aussi de démographie et simplement de conversion !

      *le passage du paganisme au christianisme (et celui de la « déchristianisation ») ne fut pas vraiment le produit de l’immigration.

      • Pourquoi ? Allez donc poser la question aux français qui se retrouvent minoritaires dans leurs villes. Quant à la liberté religieuse j’en ai strictement rien à foutre. La France est terre chrétienne, catholique pour être plus précis, les autres religions ne devraient qu’être tolérées et tenir la place qui leur serait concédée.

        • La France est plus de racine païenne. Mais j’oubliais que chez les identitaires (qui confondent allègrement sentiment d’appartenance et droit de propriété) nous n’avons apparemment pas d’ancêtres phocéens, capétiens etc…

        • La France est une terre catholique ? J’en conviens, vous aussi.Il ne reste plus qu’à convaincre les 80% de francais qui ne pratiquent pas et qui ne sont donc pas, de facto, des chrétiens. Son Eglise, pour la faire vivre, il faut la soutenir, financièrement et moralement et en huile de coude également.

        • « La France est terre chrétienne,  »

          Qu’était-elle avant le christianisme ?

  • « Les cantines ne devraient pas être publiques, c’est entendu, mais tant qu’elles le sont, l’usage qui est fait de l’argent qui leur est consacré doit être interrogé. Et cela vaut en effet pour le casher comme pour le halal. »

    tout à fait !

  • Je respecte les religions mais il est hors de question qu’adossés à l’état en mal de bonne conscience ils m’imposent le fait de manger des hosties, du bio, du casher ou du halal et de payer en plus pour cela.

  • Article stupide qui occulte la réalité. La question n’est nullement une « manière de découper un steack », tout comme le voile n’est pas une problème de « bout de tissu ».

    Il s’agit de comportement avec les animaux et de retour en force du religieux (exogène) dans la société et particulièrement dans les écoles publiques.

    • J’abonde, et me permet de rappeler en outre que la balance est faussée, car dans notre pays, il y a beaucoup d’édiles qui servent du « hallal à la cantine par respect pour la diversité » mais pas de poisson le Vendredi « par respect pour la laïcité ». Quenelle d’or 2010. Le débat est en apparence d’importance seconde… sauf qu’il est le corollaire d’une déviance générale de nos politiques. Disons plus trivialement d’une putréfaction avancée du cerveau.

  • Certains libéraux ont beaucoup de mal à appréhender la nature de l’islam.
    J’invite simplement à méditer l’exemple de la Nelle Zélande,ô combien plus libérale que la France,où l’abattage sans étourdissement est interdit,ce qui n’empêche pas d’exporter vers des pays musulmans,l’Indonésie en particulier.

    • Je crois me souvenir que la première votation helvétique a justement interdit les abattages rituels. Point n’est besoin de chercher aussi loin des positions de bon sens.

      • Bon sens ? Cette mesure à été adopté à l’origine (1893) suite à une campagne ouvertement antisémite !

  • Bon, ce n\’est pas parce que ce n\’est pas une priorité qu\’on ne peut en discuter. Personnellement, je pense qu\’une obligation d estampiller halal un produit est ridicule, il n\’évite pas les fraudes, et une législation coûteuse au niveau national pour obliger à certifier si un produit est halal ne me paraît pas raisonnable, ceux qui veulent le faire n\’ont qu\’à monter un label, je ne veux pas payer pour cela, on ne parle pas de produit dangereux pour la santé la. En revanche vendre du halal sans que cela ne le soit, et à l\’envers, c\’est effectivement du mensonge.
    Quant à la décision de mettre du halal à la cantine elle doit dépendre des établissements, de leurs moyens financiers et logistiques.
    Toutefois il est nécessaire d\’alerter face aux pressions intolérables parfois réalisées en cette direction dans certains quartiers.

  • Cette question du halal est complexe et peut difficilement se résumer en quelques aspects… Effectivement dans un idéal libéral, il faudrait laisser à chacun le choix de ce qu’il mange et l’Etat ne devrait pas avoir à intervenir là-dedans.

    Maintenant la problématique du halal est multiple :
    – le fait d’induire en erreur les consommateurs en leur faisant manger du halal à leur insu pose problème en soi,
    – qu’une taxe soit prélevée sur chaque kilo de viande certifiée et serve à financer l’Islam (et pas forcément le meilleur… il me semble que les Frères Musulmans se servent allégrement dans les ‘taxes hallal’ perçues en Europe),
    – que les consommateurs généraux se retrouvent à manger les ‘restes’ du hallal pour des raisons de diminution de coût pose problème également. Les musulmans veulent manger du hallal, ce devrait être à eux de supporter le surcoût de leurs revendications.
    – enfin, le problème est finalement autre, il est identitaire/culturel/social/civilisationnel, bref appelez-le comme vous voudrez mais il est lié à l’avancée de plus en plus menaçante de l’Islam, via la démographie galopante des musulmans, via l’immigration massive, via la réislamisation des populations ‘culturellement’ musulmanes. Il ne faut pas se leurrer, l’Islam est culturellement incompatible avec l’Occident… les siècles d’histoire qui nous précèdent devraient nous faire réfléchir à ce sujet. On peut retourner le sujet comme on veut, l’Islam reste une idéologie fascisante, totalitaire, rétrograde, sexiste, homophobe et antisémite.
    Tout libéral que je suis, des petites compromissions ne sont qu’un faible prix à payer face à cette menace. Il est temps d’arrêter les postures munichoises et de réaliser le problème… sinon on va tout droit vers la guerre civile.

    • Très bien mais alors il faut aussi dénoncer l’intrusion de l’état qui avec
      son grenelle de l’environnement qui a imposé 20% de bio dans les cantines pour promouvoir un mode de production dit durable pour soit disant sauver la planète…
      Au passage on endoctrine les enfants et on les formate a une idéologie totalitaire l’écologisme
      Or le bio vu ses faibles rendements demande le double de surfaces cultivables
      Utilise des pesticides du passé dangereux pour le sol ( cuivre , soufre ), non sélectifs et dangereux comme la roténone ou l’huile de neem
      La nourriture bio peut être toxique ( mycotoxines dans les plantes cultivées ) porteuse de parasites vu l’utilisation de vermifuges naturels inefficaces ( tisanes )ou d’engrais organiques douteux ( affaire des graines germées tueuses )

      • Ok, pourquoi pas… mais on ne parle pas de la même chose là. 🙂
        Le danger potentiel de l’écologisme, je veux bien mais je n’en ai pas trop peur : la plupart des gens ne seront pas prêts à renoncer à leur confort matériel.
        En revanche le danger des religions, plus particulièrement de l’Islam… l’histoire nous l’a amplement démontré.

  • Ne voyez vous aucune objection à ce que le métier d’abatteur devienne le monopole de musulmans ?
    Puis, de proche en proche, tous ceux de la filière viande – afin que celle-ci garde sa pureté et en soit pas souillée par des mangeurs de porc ?

    Ëtes-vous dans une ignorance totale et absolue de ce qui se passe dans le monde musulman ? Croyez-vous que le halal ne concerne que la viande ? Avez-vous entendu parler de placement financiers halal ? Savez-vous que le halal/haram touche à peu près tous les aspects de la vie ?

    Cpryez-vous acceptable de faire peser sur des non-musulmans des obligations règlementaires décidées par des imams ? De faire acquitter au consommateur les frais nécessaires pour entretenir cette administration islamique ?

    Bref, êtes-vous complètement inconsicent ?

      • Fucius est certes un peu sanguin 😉 mais il n’a pas tort. Pour avoir beaucoup, mais alors là vraiment beaucoup visité et travaillé avec le monde musulman au cours de ces 2 dernières décennies, y compris en Asie naturellement, je confirme l’omniprésence de la dualité haram/ halal et ce y compris pour les non-musulmans.

        Et pous ceux qui seraient tentés d’établir un parallèle avec les préceptes équivalents en judaïsme, nulle part en Israël à part à Mea Shearim ou dans certaines colonies orthodoxes ne vous cherchera-t-on noise pour ne pas respecter la cashrout.

        Au delà de l’aspect libéral du débat (intrusion de l’Etat) on peut effectivement avoir un point de vue historique et socio-anthropologique.

  • En tant que libérale, bien sur que je m’insurge contre l’intrusion de l’état dans nos vies. Par contre un devoir informatif pour nous laisser libres de choisir en toute connaissance de cause ne me semble pas incompatible avec le libéralisme.
    De plus et surtout tout ce qui est halal est chargé de sens. Ce n’est pas un produit neutre et, puisqu’il est chargé de sens, mon refus d’en manger est chargé de sens : je refuse de cautionner un produit charge de sens par un système politico religieux qui est aux antipodes du libéralisme.

  • « pourquoi Claude Guéant ne proteste-t-il pas contre l’existence des commerces casher, eux aussi pas exactement chrétiens ? »

    Simple:

    1/ parce qu’il y en a infiniment moins que les commerces halal;
    2/ parce qu’à part dans les écoles juives, on n’impose pas le casher à tous les écoliers;
    3/ parce que les juifs n’imposent pas le casher aux non-juifs.

  • Non on ne s’en fiche pas !
    Primo : religion ou pas, cantines publiques ou pas, état qui fourre son nez partout ou pas il faut avoir de l’éthique avant tout: éviter les souffrances inutiles, on est civilisés pas barbares. Des lois sont faites en ce sens : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006587902&idSectionTA=LEGISCTA000006183212&cidTexte=LEGITEXT000006071367&dateTexte=20090826 EXTRAIT : Toutes les précautions doivent être prises en vue d’épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitables pendant les opérations de déchargement, d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage ou de mise à mort.
    Deuxio, le hallal collecte une taxe ce que la plupart des consommateurs ignorent : c’est scandaleux, pas « libéral ».
    Tercio : Les lois existent il suffit de les faire appliquer, l’état ne fait pas son boulot. Je rajouterais que religion ou pas, laïcité ou pas le but de l’humain est quand même de progresser, et égorger sans étourdir un animal n’est pas ce qu’on pourrait appeler un « progrès » ni quelque chose qui pourrait élever l’être humain. À lire certains ici être « libéral » impliquerait de « s’en foutre » et d’accepter au nom de croyances des souffrances animales inutiles… Et l’éthique et la morale bordel ?

    Une pétasse.

    • 1)Le halal n’est pas contraire aux lois positives, puisque l’abattage rituel est une exception prévu par ces lois elles-même.

      2)L’argument de la souffrance animale me semble assez hypocrite. Outre qu’il me semble loin d’être évident qu’un égorgement bien fait soit significativement plus douloureux qu’une mise à mort industrielle « classique », je trouve assez douteux de se concentrer subitement sur les cinq dernières minutes de la vie d’un animal destiné à mourir. La vérité c’est qu’on en parle uniquement parce qu’il s’agit de musulman.

      • Avec des « il me semble » on avance bcp
        Qu’en savez vous de la souffrance il me semble que bcp de guillotinés auraient préféré être inconscients avant de perdre la tête.
        A une certaine époque, il semblait à certains que d’autres étaient des sous hommes, voir pas des hommes du tout et cela a duré assez longtemps.
        Les nouveaux nés et prématurés ont longtemps été traités sans anesthésie car il semblait à certains que leur système nerveux n’était pas assez développé.

        http://claudeguillon.internetdown.org/article.php3?id_article=141

        • « il me semble que bcp de guillotinés auraient préféré être inconscients avant de perdre la tête. »

          Témoignages des guillotinés ?

  • en fait, je suis assez d’accord avec ce que dit l’article : en soi la question du bout de steak peut paraitre dérisoire. Mais en réalité cela cache une inquiétude fondamentale sur l’avenir de notre civilisation et se notre pays : on sait, depuis des siècles, qu’ Islam et Occident ne sont pas compatibles et qu’on ira inévitablement au clash lorsque les musulmans seront trop nombreux, parce que la pression de leur revendications seront de plus en plus forte :

    « on veut de l’argent pour les mosquées, on veut du halal, on veut interdire le blasphème, on veut prier dans la rue, les femmes non voilées se font insulter, on veut établir une zone de charia, interdit au non-musulmans etc.. »

    • Il suffit d’ailleurs de voir ce qu’il se passe dans les zones où la population musulmane est majoritaire, en France, au Royaume-Uni ou ailleurs en Europe : remplacement de facto de la loi du pays par une « loi » d’inspiration religieuse, persécution des juifs, des homosexuels, harcèlement des femmes, etc, etc.
      La liberté religieuse est un point délicat à traiter pour un libéral : d’un côté le réflexe libéral est de dire « chacun sa religion, on a pas à interférer, etc. » mais force est de constater que dans l’histoire de l’humanité les religions -et particulièrement dites « du Livre »- ont été un peu partout des facteurs d’arriération et de recul de la liberté. Le libéralisme occidental s’est construit malgré l’étau de la religion. Doit-on pour respecter la liberté des autres laisser s’installer une idéologie dont on sait pertinemment qu’elle est une ennemie de la liberté ?

  • La majeure partie de la viande commercialisé sous l’appellation « Halal », n’est justement PAS « Halal », il y a manifestement tromperie sur cette appellation. C’est tout à fait étonnant cette polémique sur une viande Halal qui n’en est pas une. Ceux pour plusieurs raisons :

    – Les organismes de certification, qui ne réalise pas de façon systématique des vérifications quand aux conditions de l’abattage des bêtes, et procède de façon aléatoire ces vérifications.

    – Les lieux de l’abattage posent aussi un problème (qui est l’essentiel à mon avis). Les industriels mutualisent les outils de production avec d’autres produits qui ne rentrent pas dans le cadre de l’abattage rituel. Un défaut dans le nettoyage de ces outils de production, donne un risque d’une souillure de la viande, comme une présence de porc ainsi et de la viande non abattu de façon rituelle.

    – Les organismes qui procèdent à l’abattage manquent de sacrificateurs pour répondre au volume de production exiger par les industriels.

    – Les méthodes d’abattage posent aussi un problème. Certains industriels procèdent à l’électronarcose avant l’abattage, ce qui est d’après plusieurs avis juridique non conforme au respect du rituel.

    Voici entre autre, les raisons pour lesquelles la viande vendue par l’industrie agro-alimentaire n’est pas une viande véritablement « Halal. Je vous invite à vous renseigner sur l’escroquerie de l’abattage rituel dont le Halal, en France.

    • Passionnante mise au point qui appelle ces remarques:
      1 – Dans l’islam contrairement au christianisme, le terme « Juridique » renvoie à l’autorité religieuse; la mosquée remplace non seulement l’église, mais aussi la préfecture et le tribunal. Toute coexistence ne peut être que transitoire. Les rodomontades sur le thème de notre exception laïque ne font qu’entretenir les illusions des rêveurs et des inconscients. Le Coran ne prévoit pas d’exception pour l’hexagone.
      2 – Plusieurs défendent l’islam au nom du libéralisme. Or ce dernier repose sur plusieurs fondations de la pensée occidentale, dont les libertés individuelles et la distinction entre deux autorités, l’une morale, extra-territoriale et non coercitive; l’autre régalienne, ayant un territoire et le monopole de la coercition dessus. C’est le modèle chrétien (que la laïcité abolit en confiant l’autorité morale, donc spirituelle, à l’État, mais c’est une autre histoire).
      Ainsi, une fatwa de mort pour blasphème, contre Rushdie ou un autre, est la négation radicale de l’État tel que nous le concevons : Elle est prononcée par une autorité religieuse sans limite de « juridiction » et exécutoire par tout bon musulman. L’État français n’exerce plus de censure, mais l’islam international en exerce une sur son sol.
      Le libéralisme a-t-il un sens en dehors de la notion d’État (de droit) ?
      3 – Le halal est infiniment sujet à interprétation, comme le montre l’exemple d’Asia Bibi, pakistanaise chrétienne emprisonnée pour blasphème contre l’islam à la suite d’un différend avec des musulmans ayant refusé l’eau qu’elle avait apportée, qu’ils jugeaient impure à boire.
      Pour satisfaire toutes les « consciences musulmanes », des plus laxistes aux plus exigeantes, il faut des abattoirs et des « filières viande » sous supervision de mosquées plus ou moins strictes, assurant au moins l’abattage par un musulman et au plus qu’aucun non-musulman n’ait touché la viande.
      Je mets des guillemets à « conscience musulmane » parce que les mots « conscience » et « morale » ont un sens traditionnel chrétien, et que les appliquer à l’islam revient à leur donner un sens complètement différent. En effet le christianisme dénonce comme insensée toute idée de pureté ou de morale (Bien ou Mal) hors des relations avec autrui et Dieu. D’où l’absence d’interdits alimentaires. C’est une différence non de degré mais de fond (la différence entre musulmans modérés et talibans en est une de degré).
      4 – La liberté de conscience ne se réduit pas à celle d’être musulman, contrairement à ce que les pays musulmans pratiquent chez eux et s’efforcent d’imposer, notamment à l’ONU.
      Celle des non-musulmans exige que tous les métiers puissent être exercés sans supervision islamique. Il est inacceptable que, pour exercer quelque métier, il faille connaître et appliquer le droit musulman.
      Il doit donc exister une « filière viande » laïque, d’où toute exigence confessionnelle soit bannie.
      3 – L’islam tire paradoxalement une partie de son immunité du fait qu’il bouscule les schémas occidentaux à un point tel que les esprits occidentaux sont incapables d’en envisager les conséquences. Ce sont les musulmans qui nous rappellent le mieux aux réalités brutales, avec ce type de commentaire (puisque votre commentaire souligne que nous n’en sommes qu’au début).

      • « L’État français n’exerce plus de censure »

        Ah par contre ça ce n’est plus vrai depuis les lois du ler juillet 1972,13 juillet 1990,21 mai 2001,30 décembre 2004, ainsi que l’article R. 625-7 du Code pénal et l’article 475 du Code de procédure pénale limitant la liberté d’expression.

        Liberté d’expression pourtant gravée dans le marbre en 1881. Éteignez les lumières.

  • « J’ai cherché le chapitre libéralisme, libertarianisme ou anarcho-capitalisme // abattoir : je n’ai pas trouvé. » Généralement toute protection légale des animaux dans leurs propres intérêts est mal vue par la doctrine libertarienne (à quelques exceptions près comme Nozick) contrairement à la doctrine… islamique, qui l’admet sans problème.

    Et encore une fois l’abattage rituel est admis par les lois existantes. Il faudrait donc bien une loi supplémentaire pour l’interdire.

  • L’auteur a réussi à passer à côté du sujet qu’il touche du doigt. « Libre de choisir entre cantine chrétienne ou autre » ça veut dire la liberté scolaire, c’est-à-dire la fin de l’éducation nationale et l’illusion du « one size fits all » associée. Sans un vrai système privé, il y a forcément des dilemmes insolubles que ce soit sur le menu de la cantine ou sur le contenu de l’enseignement.

  • Arn0

    J’ai trouvé ça : http://www.wikiberal.org/wiki/Droit_animal : il est bien question de moralité. Maintenant pas besoin de savoir s’il faut des lois ou pas, ni de savoir ce que pense Pierre, Paul, ou Jacques omniscient en libéralisme ou libertarianisme, pour juger que l’égorgement sans étourdissement c’est dégueulasse et qu’aujourd’hui avec les moyens dont dispose l’humain il est INADMISSIBLE de pratiquer et ou « soutenir » la souffrance de ces animaux que nous tuons pour nous nourrir.

    Le problème est toujours le même, pour des raisons politiques, idéologiques et ou religieuses on est prêts à dire ou soutenir n’importe quoi.

    Ce que je vois, c’est que même sur un forum « libéral » la « morale », le « bons sens » sont balayés d’un revers de main pour simplement brandir une doctrine qui paraît, du coup, gravée dans le marbre sans interprétation possible. Le résultat est que si on désire le « titre honorifique » de libéral, libertarien, anar-cap… plus besoin de réfléchir… Il suffit d’appliquer deux ou trois principes figés, immuables, pétrifiés : « s’en foutre », « pas de lois », « chacun fait ce qui lui plaît », tout en soupçonnant ou accusant le contradicteur de racisme… (cerise sur le gâteau) NON, ceci n’est pas du libéralisme.

    Je n’ai pas fait beaucoup d’études, mais je sais reconnaître ce qui est bien de ce qui est mal. Je suis horrifiée de voir des gens qui sont censés être du côté de la liberté, du bien, de la réflexion soutenir, sous prétexte de libéralisme, des pratiques moyenâgeuses et violentes fondées sur des croyances…

    Je terminerais avec une petite phrase de S. Schweitzer : «Le libéralisme est donc, au risque de vous surprendre, d’abord et enfin une esthétique du beau, du bien, du glorieux, de ce qui nous sublime et nous grandit. »

    Incontestablement accepter qu’on torture des animaux, sous quelque prétexte que ce soit, ne nous grandit pas et n’est donc pas libéral.

    • « Incontestablement accepter qu’on torture des animaux »

      Joli épouvantail comme vos « documentaires » d’ailleurs, on ne les « tortures » pas on les tues bien plus proprement souvent que le règne animal.

      Qu’on les voit encore bouger ne veut rien dire, dans les minutes suivant votre mort vous allez faire des tas de trucs dont on ne parle jamais et qui vous donneraient des cauchemars si je vous les racontait. Pas de quoi s’inquiéter outre mesure vous ne sentirez strictement rien.

      Tout ça pour dire que globalement on est loin de la réalité et que les documentaires à charge ne font que ça: charger le sujet en émotion quand ce ne sont pas carrément des mensonges éhontés.

      Nous c’est la liberté ET la raison, pas les trois émissions poubelles des civilisation-haters pour affoler la brave ménagère qui ce rend compte soudainement qu’on a du butter son steak et que même mort il continuait à bouger le bougre.

      Un petit aperçu, ne cherchez pas plus loin si vous voulez dormir:
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Signe_de_Lazare

  • C’est étonnant que le terme Halal ait été largement utilisé par les politiques et les médias et celui de Casher beaucoup moins alors que l’abattage est similaire. Bizarre Non ? S’interesse-t-on réellement à la souffrance des animaux ou à la stigmatisation d’une certaine partie de la population?
    Suis d’accord avec Contrepoints, halal casher ou autre, on s’en fiche, le steack dans l’assiette aura de toute façon le même goût.

    • « […]C’est étonnant que le terme Halal ait été largement utilisé par les politiques et les médias et celui de Casher beaucoup moins alors que l’abattage est similaire. Bizarre Non ?[…] »
      Il y a sans doute des raisons comptables à cela:10 fois plus de musulmans que de juifs en fRance, 5millions vs 500000. Le marché halal doit être autrement plus conséquent que le marché casher. Ensuite, vous feignez d’ignorer les raisons idéologiques qui sont sous-entendues dans ce débat.
      J’abonderais dans le sens de l’article pour dire que cette question n’a pas à tenir une place centrale dans le panel des thèmes qu’on devrait aborder lors d’une présidentielle. Cependant, la qualité du débat politicien et du journalisme étant ce qu’ils sont en ripoublique franchouille, faut-il vraiment s’étonner (on pourrait aussi mentionner la bêtise de nos conspatriotes, m’enfin…)?
      D’un autre côté, nier la charge idéologique du problème, aussi insipide qu’elle puisse être, c’est aussi à mes yeux faire preuve de naïveté. Si on pense à toutes ces petites piques comme la suppression du porc des menus, les horaires d’ouverture pour les femmes dans les piscines, les déguisement en momie noire des bonnes femmes, etc, etc…, ce sont des broutilles qui n’empêchent pas Gérard et sa petite famille (de dhimmis?) d’arroser leur barbecul halal au gros rouge, mais dans la tête d’un nombre de musulmans, ce sera sans doute une petite victoire sur le terrain religieux, non?

    • Ja, pourguoi pas la baignoire, l’élecdricité, ou gu’on frappe les animaux jusgu’à la mort, si à la fin la viande a le même goût ?

  • Cette question du halal n’a sans doute pas à être posée dans le cadre de la présidentielle (encore que, on sent bien que la question connexe est celle de l’immigration d’origine musulmane, dont personne ne nie l’apport culturel et professionnel qu’elle constitue pour la fRance). L’auteur de l’article se contrefout de payer pour qu’un rituel musulman ou juif soit pratiqué lors de l’abattage, c’est son droit. Je trouverais cependant légitime qu’on puisse avoir le choix de ne pas verser un centime pour qu’un type tranche la gorge d’une bestiole accompagné d’un joyeux Allah Ouakbar. Encore une fois, libre à l’auteur de payer pour les rites et les contrôles associés (dont les flux financiers qu’ils génèrent ne respirent pas forcément la transparence quant aux destinataires…), mais on devrait avoir le choix, ce qui n’est pas le cas.

    • Non je faisais semblant de feindre. 10 fois plus de musulmans que de juifs justifie que l’on évite dans les discours politiques (de ceux en particulier qui ont amené la polémique) Halal et non pas Halal et Casher . ceci uniquement pour des raisons comptables Vous y croyez vous??? Moi pas
      « mais dans la tête d’un nombre de musulmans, ce sera sans doute une petite victoire sur le terrain religieux, non? »
      Ah bon? combien le nombre 500000, 5 millions???
      @Abitbol: pas besoin de baignoire, d’électricité ou autre, juste aller faire un tour dans les abattoirs. Vous avez déja vu un abattage?? moi oui, c’est horrible que l’abattage soit rituel ou pas.

      • « moi oui, c’est horrible que l’abattage soit rituel ou pas. »

        En même temps les citadins qui pensent que le poisson ce balade déjà pané dans la mer… T’as à peine retourné deux peaux de lapin que les types tournent de l’œil.

        A part ça casher, hosties bio ou halal même combat. Hors de question que je paie, hors de question que l’état ne me l’impose que ce soit à coup de lois, subventions, prestations sociales, abattements ou toute autre forme connue ou inconnue.

        • Ah bon et tu penses que abattage traditionnel tu paies pas?

          • « Ah bon et tu penses que abattage traditionnel tu paies pas? »

            Si tu l’as vu dans ma liste, tu as de bon yeux. L’autre possibilité c’est que tu écrits sans réfléchir.

      • De la raison comptable découle l’importance du marché, et on peut logiquement penser que si la demande en halal est beaucoup plus forte que la demande en casher, il peut être légitime de parler davantage du halal que du casher. Sinon, vous pensez à quoi? Au complot juif(tm)?
        Pour ce qui est du « nombre » de musulmans qui peuvent avoir cette structure mentale, je n’en sais strictement rien, et c’est bien la raison pour laquelle je me suis abstenu de quantifier. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il est non nul, et que rien ne permet de dire qu’il soit négligeable.

        • « De la raison comptable découle l’importance du marché, et on peut logiquement penser que si la demande en halal est beaucoup plus forte que la demande en casher, il peut être légitime de parler davantage du halal que du casher. »
          Les bêtes abattus casher apprécieront. C’ est vrai quoi être égorgé casher ou halal n’a pas la même valeur. Dommage pour les animaux qui ont suivi le couloir casher.
          Heureusement suite au discours de Fillon, le Crif est monté au créneau. preuve que 500000 personnes font plus de bruit que 5 millions.
          « Sinon, vous pensez à quoi? Au complot juif(tm)? »
          J’ai bien ri. comme quoi l’abattage des boeufs peut nous conduire très loin sauf pour moi il conduit tout simplement qu’il soit halal casher ou traditionnelle dans mon assiette.

        • « Pour ce qui est du « nombre » de musulmans qui peuvent avoir cette structure mentale, je n’en sais strictement rien, et c’est bien la raison pour laquelle je me suis abstenu de quantifier. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il est non nul, et que rien ne permet de dire qu’il soit négligeable. »
          C’est bien cela votre problème;, vous ne savez strictement rien de ce que pense la majorité des musulmans. la majorité silencieuse comme on dit

  • Bravo !
    Au nom de la « non-stigmatisation d’une certaine partie de la population» un VRAI libéral, un dur, un tatoué, peut maintenant trouver sympa les taxes religieuses, et MÊME dire tout haut qu’on peut faire souffrir sciemment des animaux, on PEUT le faire ! Cool !

    Dans le droit fil de La Boétie, Montaigne, Montesquieu, Voltaire, Diderot, Turgot, Condorcet, Benjamin Constant, Jean-Baptiste Say, Frédéric Bastiat, Victor Hugo, Alexis de Tocqueville, Gustave de Molinari, Jacques Rueff, Bertrand de Jouvenel, Raymond Aron, Jean-François Revel !
    (Jacques de Guénin, Savez-vous vraiment ce qu’est le libéralisme ? http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/savez-vous.html
    (Un texte où l’on reparle de la MORALE, bizarrement… 🙂 )

    Vous avez raison de soulever le cas du casher, où seule la partie avant de la bête est consommée par les croyants et où la partie inférieure est donc refourguée aux athées ou Chrétiens ou à ces connards qui se disent écœurés du traitement abject qu’on fait subir aux bêtes, sans qu’ils le sachent bien sûr… Ça aussi c’est vachement (on peut le dire) libéral…

    Toujours le même texte de Jacques de Guénin : « La règle peut être la plus forte du libéralisme, est qu’on ne doit rien obtenir des autres par la coercition, mais seulement avec leur consentement. »

    Résumé :
    -l’accusation de racisme à tout bout de champ C’EST de la coercition -faire payer une taxe religieuse en cachette c’est du vol
    -dire « si t’es pas content bouffe du porc » c’est du totalitarisme.

    RIEN de libéral ou libertarien ou anar-cap là-dedans ! 😉

    • Tout le monde ici dit que le surcout doit être payé par les croyants. Vous avez des confusions sur le sens des mots comme coercition ou taxe. J’aimerais savoir en quoi vous considérez non libéral de ne manger que les parties de l’animal qu’on souhaite.

  • « Tout le monde ici dit que le surcout doit être payé par les croyants. »

    Bien, alors quand le produit n’est pas étiqueté halal ou cacher on vous soutire de l’argent, taxe religieuse, à l’insu de votre plein gré, animal + transports + abattoir+ rituel : c’est un vol. De plus la partie de la bête vendue sans étiquette halal ou cacher est une tromperie sur la marchandise.

    « Vous avez des confusions sur le sens des mots comme coercition ou taxe. »

    Coercition : http://www.crisco.unicaen.fr/cgi-bin/trouvebis2?requete=coercition&refer=%23&proc=0730_8726b

    Taxe : http://www.crisco.unicaen.fr/cgi-bin/trouvebis2?requete=taxe+&refer=%23&proc=0916_25716b

    « J’aimerais savoir en quoi vous considérez non libéral de ne manger que les parties de l’animal qu’on souhaite. »

    Manger la partie que l’on souhaite est tout à fait libéral… C’est l’inverse qui ne l’est pas… C’est-à-dire quand on vous fourgue de la viande bénie par un imam ou un rabbin et tuée dans des conditions qui vous indignent.

    Quand on peut affirmer qu’on est en droit de manger halal ou kascher donc en saignant un animal conscient alors on doit pouvoir être en droit d’affirmer qu’on refuse de manger de la viande tuée de cette manière. On doit être en droit aussi d’exiger la clarté sur ce bizness. Merde alors! 🙂

    • VV&D, ce que personne ne dit à propos du halal :

      http://youtu.be/KfOmBw2zb2U

      Alain Wagner, porte parole de Vérité, valeurs et Démocratie pointe du doigt un des vrais problèmes posé par le halal et qui n’est jamais évoqué par la classe politique.

      VV&D, l’absurdité de l’égal traitement des religions :

      http://youtu.be/OELluLGiOh8

      Alain Wagner, porte parole de Vérité, valeurs et Démocratie pointe du doigt le vrai problème posé par le voile islamique et la tartufferie consistant à le considérer comme un signe religieux comme les autres.

      VV&D, Le Casher est-il comparable au Halal :

      http://youtu.be/Ao-PcSYlo5I

      Alain Wagner, porte parole de Vérité, valeurs et Démocratie explique pourquoi le Casher ne peut être traité de la même manière que le Halal.

  • Et sinon, si vous arrêtiez de vous accuser les uns les autres de votre propre culpabilité pour vous rendre compte qu’il n’y a STRICTEMENT RIEN qui vous force, aucun d’entre vous, à manger des animaux.

    Rien à part la Peur, bien sûr. Lâches.

  • Le Halal c’est l’égorgement d’une bête consciente qui se sent vidée de son sang dans l’agonie et la souffrance la plus total. Alors oué une abattoir c’est horrible et dégueux mais nos bêtes avant de mettre fin à leurs jours nous les endormons… c’est qu’en même bien moins BARBARE !

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