La nocivité de la relance keynésienne en deux graphiques

La comparaison entre la crise actuelle et celle du début des années 1980 souligne l’impact, négatif, des plans de relance keynésiens.

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La nocivité de la relance keynésienne en deux graphiques

Publié le 10 février 2012
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La comparaison entre la crise actuelle et celle du début des années 1980 souligne l’impact, négatif, des plans de relance keynésiens.

Par Nathalie Elgrably-Lévy, depuis Montréal, Québec.

John Taylor a écrit un billet très intéressant:  “Reassessing the recovery“.

Il présente deux graphiques.  Le premier décrit la situation américaine actuelle.  Le second représente la tendance normale inspirée de la plus importante récession d’après guerre (1982).


Normalement, l’économie revient vers son PIB potentiel ….. mais ce n’est pas le cas actuellement.

L’économie américaine est en croissance, mais elle n’a même pas retrouvé son niveau de 2007.

La question la plus importante : pourquoi le pays de l’Oncle Sam est-il si loin de son potentiel ? Faut-il conclure que tous les plans de sauvetage et de relance des dernières années ont été inutiles ?

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  • Vos propos sont hérétiques.
    Vous allez avoir une visite de l’inquisition.
    Tout le monde sait bien que :
    « Ce serait pire si nous n’avions pas fait de plan de relance. »
    « Cela n’a pas marché car le plan de relance était trop petit »
    Il est bien connu que si une aspirine ne soigne pas, c’est qu’il faut en prendre une deuxième.

  • Il y a relance et relance. Mais il est vrai que renflouer GM, c’était arroser du sable.

  • les plans de relance par dépenses de l’État, ça marche. Ça crée de l’emploi, et de la richesse matérielle ; et ça tombe bien, c’est ce que l’on espère ! Mais attention : l’État ne doit pas espérer prendre dans la société la finance dont il a besoin – les impôts (sauf à parvenir à faire une utopique « redistribution des richesses ») sont improductifs puisqu’ils prennent à la société pour le lui rendre. Il faut donc faire marcher la planche à billets. Mais attention ! cela n’est possible que si l’on installe un protectionnisme et un sévère contrôle des flux de capitaux. La conséquence sera une augmentation des prix des produits importés : excellent stimulus pour l’industrie qui craindra moins la concurrence étrangère, ce qui dopera l’emploi ! inconvénient incontournable : les prix des matières premières, mais il vaut mieux payer plus cher son essence que de ne plus pouvoir en acheter du tout. Certes il y aura une dévaluation de la monnaie : ça encouragera à dépenser dans son pays plutôt qu’à l’étranger, et on attendra pour son tour du monde. Il y aura aussi une inflation intérieure, l’argent qui dort perdra de sa valeur : tant mieux ! il n’aura qu’à se réveiller ! et tant pis pour ceux qui ont trop d’argent dont ils ne savent que faire (qu’ils ne se plaignent pas : on ne les aura pas saignés par l’impôt !).

  • Les commentaires sont fermés.

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